Les biens dont peut jouir la femme divorcée
Ibn Jarîr At-Tabari a dit (5/262) :
" La femme [divorcée] peut jouir des vêtements, dépenses, servants et d'autres choses encore."
Quelle en est la valeur ?
Allah dit (traduction rapprochée) :
" donnez leur toutefois quelque bien convenable dont elles puissent jouir - l'homme aisé selon sa capacité, l'indigent selon sa capacité. Ceci est un devoir pour les bienfaisants." Sourate Al Baqarah v.236
At-Tabari a dit :
" Donnez leur ce dont elles peuvent jouir, selon vos capacités, de vos biens et vos demeures."
Tafsir At Tabari (5/120)
Les savants ont divergé quant à savoir si cette jouissance était accordée à toute femme divorcée ou seulement à celle avec laquelle le mariage n'a pas été consommé et la dot non fixée.
Un de ces avis est le suivant :
cela englobe toutes les femmes divorcées, en raison de la généralité de la Parole d'Allah (traduction rapprochée) :
" Les femmes divorcées ont droit a une allocation convenable, ceci est un devoir pour les pieux." Sourate Al Baqarah, v.241
(traduction rapprochée) :
" Ô Prophète ! Dis à tes épouses : " Si c'est la vie présente et sa parure que vous désirez, alors venez ! Je vous donnerai les moyens d'en jouir et vous libérerai sans préjudice." Sourate Al Ahzab v28
Et cela peut concerner la femme avec laquelle le mariage n'a pas été consommé ou pour laquelle on n'a pas fixé de dot.
Et cet avis est le plus correct.
Ibn Jarir rapporte dans son Tafsir, avec une chaîne de transmission authentique que Al Hasan et Abu Aliyah ont dit :
" Toute femme divorcée peut en disposer, que le mariage ait été consommé ou non, et qu'une dot ait été fixée ou non."
On rapporte également la même chose de Sa'id ibn Jubayr
Les droits des croyantes, Umm Salamah, Edition Tawbah, p.124.126
copié de alhouda.forumactif.com
Umm Salamah - أم سلمة السلفية