Prends garde aux conséquences néfastes d'étudier l'arabe ou le coran auprès des innovateurs ! (vidéo)
Question :
Il dit, qu'Allah vous bénisse, ma question est que certains jeunes salafis disent que les sciences élémentaires peuvent être prises d'un cheikh ou d'un enseignant qui n'est pas salafi, est-ce correct ?
Réponse :
Nous vous avons déjà répondu.
Que vise-t-il par les sciences élémentaires ?
C'est-à-dire la grammaire (nahou), l'éloquence (balagha), etc. ?
Te sens-tu en sécurité ?
Sens-tu ta personne en sécurité ?
Même pour le Coran et son apprentissage, même pour le Coran et sa lecture, sois sur tes gardes !
J'ai déjà mentionné plusieurs fois à certains étudiants qu'il y avait avec nous dans les cours deux frères qui étaient sur la sunna, ils assistaient avec nous à certains cours il y a longtemps.
Ensuite, l'un des deux frères a commencé à s'asseoir avec un enseignant du Coran se trouvant à côté de l'assise de notre cheikh, le cheikh Abdel Mouhsin lorsqu'il enseignait auparavant dans l'ancienne enceinte ottomane de la mosquée sacrée (de Médine), lorsque nous étudiions auprès de lui le recueil authentique de Mouslim.
Cet enseignant était un moufawwid, et le refuge est auprès d'Allah, c'était un enseignant du Coran afghan, amputé du pied gauche.
Il s'asseyait tout au fond de l'assise du cheikh qui était une petite assise, vous êtes peut-être plus nombreux, il y avait l'équivalent de la moitié des personnes présentes parmi vous.
Il venait donc s'asseoir là-bas et il était aveugle.
Ce frère a ensuite commencé à se rapprocher de lui (et disait) : « Je ne fais que lire et mémoriser le Coran ! »
Il a donc commencé à lui faire mémoriser le Coran tout en lui infiltrant le tafwid et les ambiguïtés.
C'est alors que cet homme s'est retourné, de la sunna vers l'innovation, et le refuge est auprès d'Allah.
C'est son frère qui m'a dit cela, car lui ne voit plus personne et ne passe plus le salam, il nous a boycottés.
Au lieu que ce soit nous qui le boycottions, c'est lui qui nous a boycottés, malgré que nous ne tirons aucun profit de son boycott.
Donc ce que je veux dire -qu'Allah vous bénisse- est qu'il a délaissé la sunna, et le refuge est auprès d'Allah.
Il habite dans la même maison que son frère, mais ne lui passe pas le salam, ne mange pas et ne boit pas avec lui.
Et c'est un enseignant de Coran avec qui il lisait le Coran qui lui a transmis des ambiguïtés.
Il y avait également un autre homme qui est décédé, il enseignait la grammaire, et les pauvres étudiants courraient derrière lui, son nom était Ahmed dou et il est décédé.
Il prêchait, ce n'était pas seulement un ach'ari, il était pire que les acha'ira, proche du tajahoum.
Il enseignait aux gens et les troublait en parlant dans des sujets de grammaire sur l'élévation, l'élévation sur le trône, etc., il les embrouillait et les perturbait, et le refuge est auprès d'Allah.
Il attrapait les élèves dans le cours de notre cheikh Abdel Mouhsin dans lequel il s'asseyait au fond de l'assise, il s'asseyait à côté de toi et insufflait des insufflations furtives.
Il te disait : « quelles sont les conditions de la prière ? » voulant ainsi te rabaisser et rabaisser les étudiants en prétendant qu'ils ne connaissent rien et qu'ils ne font que marcher avec le livre alors qu'ils ne connaissent pas les conditions des ablutions, les conditions de la prière, etc.
Et ce, car il était enragé par les cours de tawhid et de sunna.
Cet homme venait donc pour perturber les étudiants, d’ailleurs une fois alors que j'étais dans le cours, il est venu à moi alors que j'étais adossé à un des piliers de la mosquée du Prophète (صلى الله عليه و سلم) et m'a dit : "Est-ce toi que j'ai interrogé avant hier ?".
Je lui ai dit non.
Il m'a ensuite dit : "tayyib, quelles sont les conditions de la prière ?"
Je lui ai alors dit : "Et quelles sont les conditions de « la ilaha illa Allah » ?".
Il m'a alors poussé avec sa main, m'a laissé, puis il est parti.
Ensuite à la fin de l'assise, il est venu voir le cheikh Abdel Mouhsin, il criait en disant : "ô cheikh ils ne connaissent pas les conditions de la prière, ils ne connaissent pas ceci, ils ne connaissent pas cela, etc."
Le cheikh lui a donc dit : « nous leur apprenons, ce cours est fait pour apprendre, nous leur apprenons les conditions de la prière, etc. »
Il est alors parti.
Le cheikh lui disait : "accroche-toi à la sunna ô Ahmeddou, accroche-toi à la sunna."
Par la suite, le cheikh a orienté les étudiants en disant : ô mes enfants, celui-ci vous perturbe, donc s'il vous interroge sur les conditions de la prière ou des ablutions, interrogez-le sur les conditions de la ilaha illa Allah, car il ne les connaît pas.
Je lui ai dit : "cheikh c'est ce que j'ai lui dit auparavant."
Cet homme avait également une rage énorme contre le cours de notre cheikh Mohamed Aman, car le cheikh enseignait les livres de croyance dans la mosquée du Prophète (صلى الله عليه و سلم), cela l'enrageait.
Cheikh enseignait après le 'asr et était le seul à faire cela avec notre cheikh 'Ali ibn Sina -qu'Allah leur fasse à tous miséricorde-.
Une fois alors que nous étions dans le cours d'al Wasitiya et que le cheikh mentionnait l'élévation, etc., cet homme est venu, et comme je vous l'ai dit il propage des insufflations.
Il est venu derrière la chaise du cheikh et s'est mis à faire des signes avec ses mains, bien sûr sans que le cheikh ne le voit, il faisait des signes pour dire aux étudiants de ne pas croire à ce que dit le cheikh, par Allah.
Les étudiants se sont donc mis à rire tout comme vous avez ri, et cela a attiré l'attention du cheikh qui a dit : "que se passe-t-il ?"
Nous lui avons donc dit : "cet homme nous dit de ne pas te croire."
Bien sûr lorsque le cheikh s'en est aperçu il est parti et a marché, comme s'il n'avait rien fait.
Le cheikh a donc dit : « pauvre vieux »
Nous demandons à Allah qu'il nous accorde la salut.
Cet homme enseignait la grammaire, le sarf, etc.
Et toi tu me dis que tu peux étudier avec eux les sciences élémentaires et que cela ne te nuit pas...
Nous cherchons refuge auprès d'Allah.
copié de forum.daralhadith-sh.com
Cheikh Abdoullah ibn AbderRahim Al-Boukhâry - الشيخ عبدالله بن عبد الرحيم البخاري