Profiter des avantages des mécréants sans tomber dans les interdits

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Profiter des avantages des mécréants sans tomber dans les interdits

Question :

 

Comment peut on profiter de ce que les mécréants ont chez eux sans tomber dans les interdits ?

 

Qu’en est il des choses qui relèvent de l’intérêt général mais qui ne sont pas tranchées par la loi islamique ?

 

Réponse :

 

Ce que font les mécréants qui sont les ennemi d’Allâh et nos ennemis se divisent en trois catégories :

 

Les pratiques cultuelles

Les habitudes et les coutumes

Les industries et les métiers

 

-Les pratiques cultuelles, chacun sait qu’il est formellement interdit au musulman d’imiter les mécréants dans leur culte et leurs actes de dévotion.

 

Que celui qui les imite dans ce domaine court au devant de sa perdition, car cela est susceptible de le mener à l’apostasie et le faire sortir de l’Islam .

 

-Les habitudes et coutumes, il est strictement interdit au musulman de les imiter dans leurs habitudes.

 

Comme à titre d’exemple, les vêtements, conformément à la parole du prophète صلى الله عليكم وسلم‏ qui a dit :

 

"Quiconque imite une communauté, devient l’un des siens" 

(Rapporté par Ahmad 2/50)

 

-Les industries et les métiers, il n’y a pas de mal à profiter de leurs industries et métiers puisque cela comporte un intérêt général .

 

Le musulman peut donc apprendre leurs sciences et profiter de leur expérience dans ces domaines.

 

Et cela relève nullement de l’imitation des mécréants mais de la participation aux oeuvres utiles à la communauté musulmane.

 

C’est pourquoi celui qui s’y prend n’est pas considéré comme imitateur des mécréants.

 

Quant au second volet de la question à savoir les choses qui relèvent des intérêts d’ordre général mais qui ne sont pas tranchées par la chari’a, nous disons que toute chose d’intérêt général doit être vue à travers les lois de la chari’a.

 

De plus, il est formellement interdit de s’appuyer sur des lois autres que celles de la Sunna prophétique.

 

Car si cette chose constitue un avantage réel pour les musulmans, la chari’a islamique lui reconnaîtra certainement son caractère bénéfique et donc légitime.

 

En revanche, si la loi islamique ne reconnaît pas le caractère bénéfique et valide de cette chose, il est interdit de la considérer comme relevant de l’intérêt général, même si celui qui s’y attache la considère comme telle.

 

Par ailleurs, si la chose en question n’est considérée ni comme permise ni comme interdite, on doit l’examiner dans son origine, si elle relève du culte musulman et des actes d’adoration, elle sera dans ce cas interdite.

 

En revanche, cette chose sera permise si elle ne relève pas du culte islamique ou des actes d’adoration.

 

Il en résulte donc que les intérêts d’ordre général ne sont nullement régis par des preuves indépendantes (de la chari’a islamique).

 

Kitâb majmou3 fatâwa

Publié par 3ilmchar3i.net

 

سئل فضيلة الشيخ‏:‏ كيف نستفيد مما عند الكفار دون الوقوع في المحظور‏؟‏ وهل للمصالح المرسلة دخل في ذلك‏؟‏‏
فأجاب ـ رفع الله درجته ـ بقوله‏:‏ الذي يفعله أعداء الله وأعداؤنا وهم الكفار ينقسم إلى ثلاثة أقسام‏:‏
القسم الأول‏:‏ عبادات‏
القسم الثاني‏:‏ عادات‏
القسم الثالث‏:‏ صناعات وأعمال
أما العبادات‏:‏ فمن المعلوم أنه لا يجوز لأي مسلم أن يتشبه بهم في عباداتهم، ومن تشبه بهم في عباداتهم فإنه على خطر عظيم فقد يكون ذلك مؤديًا إلى كفره وخروجه من الإسلام‏.‏
وأما العادات‏:‏ كاللباس وغيره فإنه يحرم أن يتشبه بهم لقول النبي، صلى الله عليكم وسلم‏:‏ ‏(‏من تشبه بقوم فهو منهم‏)‏‏
وأما الصناعات والحِرَف‏:‏ التي فيها مصالح عامة فلا حرج أن نتعلم مما صنعوه ونستفيد منه، وليس هذا من باب التشبه، ولكنه من باب المشاركة في الأعمال النافعة التي لا يعد مَن قام بها متشبهًا بهم‏.‏
وأما قول السائل‏:‏ ‏"‏وهل للمصالح المرسلة دخل في ذلك‏؟‏‏"‏‏.‏
فنقول‏:‏ إن المصالح المرسلة لا ينبغي أن تجعل دليلًا مستقلًا، بل نقول‏:‏ هذه المصالح المرسلة إن تحققنا أنها مصلحة فقد شهد لها الشرع بالصحة والقبول وتكون من الشرع، وإن شهد لها بالبطلان فإنها ليست مصالح مرسلة ولو زعم فاعلها أنها مصالح مرسلة‏.‏ وإن كان لا هذا ولا هذا فإنها ترجع إلى الأصل، إن كانت من العبادات فالأصل في العبادات الحظر، وإن كانت من غير العبادات فالأصل فيها الحل، وبهذا يتبين أن المصالح المرسلة ليست دليلًا مستقلًا‏.‏

كتاب: مجموع فتاوى ورسائل

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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