La prosternation de récitation avec le mushaf dans les mains... ?! (audio-vidéo)
Le questionneur :
Le lecteur récite, puis se prosterne alors qu’il tient le muṣḥaf (le Coran) dans sa main, et ne pose donc pas sa main au sol — il ne l’a pas étendue,
Cheikh :
Il n’est pas considéré comme ayant fait la prosternation.
Le questionneur :
Autrement dit, les conditions du sajdat at-tilāwah sont-elles les mêmes que celles de la prosternation dans la prière ?
Cheikh :
C’est une prosternation recommandée (mustahabbah), mais dans ce cas, c’est comme s’il ne s’était pas prosterné.
Le questionneur :
Comme s’il ne s’était pas prosterné, Cheikh ?
Cheikh :
Oui, on considère qu’il ne s’est pas prosterné, car il a omis un pilier parmi les piliers de la prosternation.
Le sajdat at-tilāwah n’est pas une obligation, certes, mais il doit être accompli correctement.
Le questionneur :
Donc, cela signifie qu’il faut nécessairement se prosterner sur les sept membres ?
Cheikh :
Oui, il doit poser (le Coran) au sol et se prosterner, si le sol est propre — al-ḥamdu lillāh.
Le questionneur :
C’est-à-dire qu’il peut poser le muṣḥaf au sol ?
Cela n’est-il pas une forme d’irrespect, Cheikh ?
Cheikh :
Si le sol est propre, ce n’est pas une offense.
✅ Publié par la chaîne Telegram - Fawaïd Islamiya/فوائد إسلامية - @Fawaidislamya
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
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