Le paiement échelonné

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le paiement échelonné

Question : 

 
Quel est le jugement concernant l'achat en plusieurs versements ?
 
Réponse : 
 
Tout d'abord, acheter en plusieurs versements est une innovation parmi les actions qui n'étaient pas connues des musulmans des générations précédentes.

Plutôt, c'est quelque chose qui leur est venu des mécréants, ceux qui, dans le passé, ont pris leurs pays, les ont colonisés et les ont gouvernés avec leurs lois de mécréance.

Puis, lorsqu'ils sont partis, ils ont laissé derrière eux leurs traditions mauvaises et égarées.

Et, aujourd'hui, les musulmans leur vivent sur ces pratiques et actes que les mécréants leur ont imposés.

Il y a autre chose - qui est plus important - et qui est comme le prophète
صلى الله عليه وسلم a dit : 

«Je n'ai rien laissé qui vous rapproche d'Allah, sans vous avoir ordonné de le faire.
Et je n'ai rien laissé qui vous éloigne d'Allah, et vous rapproche du Feu de l'enfer, sauf  vous avoir interdit de le faire.»

Nous voyons qu'il صلى الله عليه وسلم a interdit ce qui est aujourd'hui appelé "le paiement échelonné".

Donc, cette sorte de transaction d'affaires est une innovation, que les musulmans du passé n'ont pas connue.

Je veux aussi dire que ce nom est une innovation (en soi), et on ne trouve rien dans les livres de  Fiqh portant le nom "paiement échelonné".

Plutôt, on trouve cela dans les livres Musulmans, dans ce qui est appelé  Ad-Dain (la dette) et ce qui est appelé Al-Qard-ul-Hassan (le prêt gracieux).

Ceci est devenu, dans les affaires quotidiennes des musulmans, juste un nom sans aucune forme et réalité.

Ceci, malgré le fait que le prophète
صلى الله عليه وسلم a incité à l'octroi de prêts gracieux et que cela atteignait de grandes mesures, au point qu'il a considérée le prêt de deux (euros) comme si vous aviez donné un (euro) en aumône.

Cela signifie : si vous prêtez à votre frère musulman deux (euros), c'est comme si vous aviez pris un (euro) de votre poche et l'aviez donné en aumône.

De même qu'il
صلى الله عليه وسلم a encouragé ces prêts gracieux, il a interdit de prendre l'argent supplémentaire en échange du délai de paiement de votre frère jusqu'au terme de son affaire.

Le prophète
صلى الله عليه وسلم a dit : 

«Quiconque fait deux transactions d'affaires en une, alors il obtient le plus bas des deux ou l'intérêt.»

Et dans autre hadith, il
صلى الله عليه وسلم :
 
«a interdit que deux transactions d'affaires soient faites en une (transaction).» 

On a demandé au rapporteur de ce hadith la signification de cette interdiction, il a répondu : 


«C'est ce que vous dites : Je te vends cette chose à tel prix comptant et à tel prix (plus important) en paiement retardé.»

Je vous vends cet appareil 100 (euros) comptant et 105 (euros) en plusieurs versements, c'est à dire comme une dette.

Il
صلى الله عليه وسلم a dit :

 «Quiconque fait deux transactions d'affaires en une, alors il obtient le plus bas des deux ou l'intérêt.» 

Cela signifie que s'il prend l'argent en plus, alors c'est de l'usure, comme dans l'exemple de l'appareil qui a été vendu 105 (euros), cinq (euros) en plus en échange du retard.

S'il y avait une jugement islamique pour les individus et les gouverneurs, cet acheteur qui a été trompé et a qui on a pris cinq (euros) supplémentaires en échange de l'attente du vendeur, aurait le droit de le prendre et de se plaindre de lui auprès des gens de science.

Voilà la compréhension de ce hadith.
 
La chose vendue est une, cependant l'offre est en deux transactions : comptant à ce prix et en différé à ce prix.

Donc l'augmentation du prix pour le retard de paiement a immédiatement été étiquetée comme étant de l'intérêt par le messager d'Allah
صلى الله عليه وسلم.

Al-Asalah (n°6)
Traducteur : Isma'il alarcon

Publié par salafs.com

 

السؤال : ما حكمُ الشرع في بيع التقسيط؟

الجواب : البيع بالتقسيط أولا بدعة عملية لم يعرفها المسلمون في كل القرون الماضية، وإنما هو من الأمور التي وفدت إليهم من الكفار الذين كانوا من قبل يحتلون بلادهم ويستعمرونها ويحكمونها بقوانينهم الكافرة، ثم لما رحلوا عن القسم الأكبر منها خلفوا آثارهم السيئة فيها، والمسلمون يعيشون اليوم على تلك المعاملات التي طبعهم الكافر عليها

وأمر آخر -وهو الأهم- أن النبي صلى الله عليه وسلم كما قال

" ما تركت شيئا يقربكم إلى الله إلا أمرتكم به وما تركت شيئا يبعدكم عن الله ويقربكم إلى النار إلا نهيتكم عنه"

من ذلك أنه نهى عما يسمى اليوم ب(بيع التقسيط)، فهذا البيع بدعة لم يعرفها المسلمون من قبل، وأريد أن أقول أيضا: إن اسم بدعة لا يوجد في كتب الفقه شئ يسمى بيع التقسيط، فهناك في كتب المسلمين ما يسمى بالدين، ويسمى بالقرض الحسن الذي أصبح في معاملات المسلمين اسما بدون جسم لا حقيقة له، مع أن النبي صلى الله عليه وسلم كما حض على القرض الحسن وبالغ فيه إلى درجة أنه اعتبر قرض دينارين كما لو تصدقت بدينار، أي: إذا أقرضت أخاك المسلم دينارين كأنك أخرجت من جيبك صدقة دينار، كما حض عل القرض الحسن نهى عن أخذ الزيادة مقابل الصبر على أخيك المسلم في الوفاء
قال صلى الله عليه وسلم

" من باع بيعتين في بيعة فله أو كسهما أو الربا"

وفي آخر

"نهى عن بيعتين في بيعة"

، وقد سئل الراوي لهذا الحديث عن معنى هذا النهى؟ وقال:أن تقول أبيعك هذا نقدا بكذا، ونسيئه بكذا وكذا
أبيعك هذا الجهاز ب(100)دينار نقدا، و(105)دينار تقسيطا؛ أي: بالدين
قال صلى الله عليه وسلم

"من باع بيعتين في بيعة فله أوكسهما"

أي: أنقصهما،"أو الربا"، أي:إذا أخذ زيادة فهو ربا، كمثل هذا الجهاز الذي بعته ب(105)خمسة مقابل الصبر.
ولو كان هناك حكم إسلامي عند الأفراد والحكام لكان هذا الشاري المغبون المأخوذ منه(5) دنانير مقابل الصبر من التاجر، له الحق أن يستعلي عليه ويشتكيه إلى أهل العلم
فهدا معنى الحديث، المباع واحد ولك المعروض بيعتان: نقدا بكذا، ونسيئة بكذا، فيسمي الرسول صلى الله عليه وسلم الزيادة من أجل النسيئة ربا

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :