Qu’en est-il de l’utilisation du «khôl» et du «siwak» pendant le Ramadan ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Qu’en est-il de l’utilisation du «khôl» et du «siwak» pendant le Ramadan ?

Question :

 
Qu’en est-il de l’utilisation du Kohol pendant le Ramadhân ?
 

Réponse :

 
SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) soutient que le Kohol ne remet pas le jeûne en cause, même si le goût arrive à la gorge [du jeûneur].

Il dit que le Kohol n’est pas nommé : « manger et boire », il ne leur est pas assimilable parce qu’il n’entraîne pas les mêmes conséquences.

De plus, il n’a été rapporté aucun hadîth authentique et clair qui indique que l’usage du Kohol interrompt le jeûne.

Or le fondement de base veut que rien ne soit rompu et que l’acte culturel reste valable jusqu’à ce qu’il soit prouvé qu’il ne l’est plus.

Son avis (rahimahullâh) est juste, même si la personne en sentait le goût à la gorge. […]   
 
Kitâb « ach-Charh ul-Moumti’ ’ala Zâd il-Moustaqni’ » du SHeikh Muhammad Ibn Sâlih Al-’Uthaymîn, 3/49
Qu’en est-il de l’utilisation du «khôl» et du «siwak» pendant le Ramadan ?

Question :

 
Le « Siwâk » pendant le Ramadhân, est-ce que cela annule le Jeûne ? Il y a t-il un moment meilleur pour utiliser le « Siwâk » pendant le Ramadhân ?
 

Réponse :

 
Se retenir d’utiliser le « Siwâk » pendant la journée de Ramadhân ou pendant un autre jour de jeûne, n’a pas de raison d’être, parce que le « Siwâk » est une Sounnah.

Et, comme rapporté dans le hadîth authentique : 

« Il purifie la bouche, et satisfait le Seigneur. » 
Rapporté par al-Bukhârî
 
De plus, il est d’une validité certaine lors de l’accomplissement des ablutions, de la prière, lors des réveils faits pendant la nuit ou lorsque l’on rentre chez soi.

Qu’il soit utilisé pendant le mois de Ramadhân ou en dehors de celui-ci, son utilisation n’annule pas le jeûne, sauf s’il s’agissait d’un « Siwâk » ayant un goût qui laisse une saveur dans la salive, tu te dois dans ce cas de ne pas avaler sa saveur.

De même, s’il y avait un saignement de gencive, dû au frottage du « Siwâk », tu dois ne pas l’avaler, et si tu te gardes de cela, ton jeûne ne sera effleuré par aucune atteinte. 

 

Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, 19/352-353
 
Publié par manhajulhaqq.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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