Préparer les dirigeants chevaliers en délaissant les méfaits écoliers
Question :
Beaucoup de musulmans de cette époque et même les pratiquants parmi eux font entrer leurs enfants dans les écoles gouvernementales qui contiennent beaucoup de choses répréhensibles comme se lever pour le salut du drapeau, écouter des chansons, de la musique, les enseigner et enseigner le dessin.
Même les enseignants d'éducation islamique, la plupart d'entre eux ne prient pas, fument et font des fatwas permettant ce qu'Allah a interdit et ce sont eux les exemples dans ces écoles.
Si on parle de ces choses répréhensibles, même avec certains pratiquants, ils disent :
“Vous interdisez la science… et puis qu'allons nous faire de nos enfants… et puis le bon côté dans ces écoles prime sur le mauvais…” et ils citent pour exemple untel qui a obtenu le Doctorat dans la science islamique.
Quelle est la réponse à ces gens-là ?
Et est-ce que le fait de ne pas entrer dans ces écoles cause des torts ?
Réponse :
Al Bukhârî et Muslim ont rapporté dans leur Sahîh d'après Abu Hurayra, qu'Allah l'agrée a dit :
”Le messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui et sa famille, a dit :
“Chaque nouveau-né naît avec l'instinct, ce sont ses parents qui font de lui alors un juif, un chrétien ou un adorateur du feu”.
Ces écoles, mes frères en Allah, n'ont jamais donné (naissance) à des savants et ne donneront jamais (naissance) à des savants.
Ce qui donne un résultat, c'est de délaisser ces écoles, de se diriger vers la science par soi-même et retourner à Sahîh Al Bukhârî et à Sahîh Muslim et à l'exégèse d'Ibn Katsîr et accumuler la science.
”Le messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui et sa famille, a dit :
“Chaque nouveau-né naît avec l'instinct, ce sont ses parents qui font de lui alors un juif, un chrétien ou un adorateur du feu”.
Ces écoles, mes frères en Allah, n'ont jamais donné (naissance) à des savants et ne donneront jamais (naissance) à des savants.
Ce qui donne un résultat, c'est de délaisser ces écoles, de se diriger vers la science par soi-même et retourner à Sahîh Al Bukhârî et à Sahîh Muslim et à l'exégèse d'Ibn Katsîr et accumuler la science.
Nous avons étudié à l'université islamique qui était considérée à l'époque comme le meilleur institut à ma connaissance.
D'une classe contenant environ cent, cent cinquante ou cent quatre vingt (étudiants) il en sortait deux ou trois (savants) et elle (l'université) n'est pas la cause du bénéfice qui en est tiré et la preuve est que la plupart (des étudiants) finissaient ignorants.
D'une classe contenant environ cent, cent cinquante ou cent quatre vingt (étudiants) il en sortait deux ou trois (savants) et elle (l'université) n'est pas la cause du bénéfice qui en est tiré et la preuve est que la plupart (des étudiants) finissaient ignorants.
(Un d'entre eux) qui avait fini (les études à) la faculté de législation et la faculté de Da’wa, m'a demandé en disant : “J'ai vu hier un homme qui priait avec ses chaussures au sein du Ħaram et les gens s'étaient réunis autour de lui et il disait qu'il avait un hadith (justifiant cela). Est-ce qu'il y a un hadith Sahîh (à ce sujet) ?”
Ô Subhana-Allah…
Cet homme qui pose la question a pourtant lu (des hadiths) dans ’Úmdatul Ahkâm, dans Subul Assalâm, il a étudié à l'université islamique pendant quatre ans, il s'est assis avec les gens de sciences et puis il vient demander s'il existe un hadith du prophète, prière et salut d'Allah sur lui et sa famille, au sujet de la prière en gardant les chaussures ?…
Et d'autres (exemples) comme celui-là sont nombreux.
Comme l'exemple que je vous ai donné aujourd'hui, la phrase “Iyyaka Akramtou Zaydan” si je le donne à beaucoup d'entre eux, ils sont incapables d'en faire l'analyse grammaticale [I’râb].
Et d'autres (exemples) comme celui-là sont nombreux.
Comme l'exemple que je vous ai donné aujourd'hui, la phrase “Iyyaka Akramtou Zaydan” si je le donne à beaucoup d'entre eux, ils sont incapables d'en faire l'analyse grammaticale [I’râb].
Aussi, (une fois) quelqu'un m'a rendu visite alors que je faisais une recherche et j'étais pressé, je lui ai jeté (le dictionnaire) [Al Qâmus Al Muħîţ] et je lui ai dit : “Cherches moi tel mot” et après cela, mes frères, il a pris le livre, il l'a posé sur sa cuisse et j'attendais comme dit le proverbe :
“Quelle inflammation (ressent) mon cœur face à celui dont le cœur est froid”
J'attendais le moment où notre frère allait me sortir ce mot et j'ai pensé qu'il avait oublié et je lui ai redit :
“Trouve-moi le mot, mon frère” et lui riait et il a dit : “Par Allah je ne sais pas le chercher.”
Ainsi mon frère, ce n'est pas l'université islamique qui te sera bénéfique, personne en dehors d'Allah ne te sera bénéfique ensuite ta propre personne si tu fais l'effort pour toi-même ; Même vous ici (il veut dire à son institut à Damaj) vous étudiez quoi ?
Vous étudiez le livre d'Allah, la Sunna du messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui et sa famille, la langue arabe, l'écriture et l'héritage.
Il faut que tu saches et que tu sois certain que personne ne t'aidera en dehors d'Allah puis ta propre personne.
Il est impératif que tu fasses l'effort par toi-même si tu veux apporter un bénéfice à l'islam et aux musulmans.
Vous étudiez le livre d'Allah, la Sunna du messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui et sa famille, la langue arabe, l'écriture et l'héritage.
Il faut que tu saches et que tu sois certain que personne ne t'aidera en dehors d'Allah puis ta propre personne.
Il est impératif que tu fasses l'effort par toi-même si tu veux apporter un bénéfice à l'islam et aux musulmans.
Les écoles diffèrent, par exemple, la pédagogie en Arabie Saoudite et chez nous (Yémen) sont bonnes, il ne reste plus qu'à choisir le bon enseignant et la plupart des enseignants sont dévergondés.
Ceux qui viennent enseigner, le meilleur d'entre eux vient enseigner pour l'argent, sauf si pour dix mille il y en ait un qui se dit : “Moi, je veux l'argent et (en plus) enseigner aux enfants des musulmans” sinon le meilleur vient enseigner pour l'argent.
Ceux qui viennent enseigner, le meilleur d'entre eux vient enseigner pour l'argent, sauf si pour dix mille il y en ait un qui se dit : “Moi, je veux l'argent et (en plus) enseigner aux enfants des musulmans” sinon le meilleur vient enseigner pour l'argent.
Celui-là qui vient pour l'argent, qu'Allah le salue, pourquoi ?
Car certains d'entre eux viennent et veulent enseigner (de fausses croyances) à nos enfants comme Chuyu’iyya, un autre veut leur enseigner Al Ba’tsiyya, un autre veut leur enseigner Annâşiriyya, un autre veut leur enseigner Arrafđ et d'autres veulent leur enseigner Aşşufiyya.
Car certains d'entre eux viennent et veulent enseigner (de fausses croyances) à nos enfants comme Chuyu’iyya, un autre veut leur enseigner Al Ba’tsiyya, un autre veut leur enseigner Annâşiriyya, un autre veut leur enseigner Arrafđ et d'autres veulent leur enseigner Aşşufiyya.
Et ainsi, mes frères, des idées et des calamités sont entrées parmi les musulmans.
De plus le pauvre enfant si tu le confies à un enseignant dévergondé, il pense que personne n'égale cet enseignant, s'il lui dit que les chansons sont licites, il dira “(qu'elles sont) licites, c'est l'enseignant qui l'a dit” s'il lui dit quoique ce soit il le répètera (comme dit le proverbe) “La parole (finale) est la parole de madame” car il ne voit personne comme il voit son enseignant, il pense que son enseignant est le plus savant des hommes, c'est pour ces raisons que nous devons craindre Allah au sujet des enfants des musulmans.
Quel bénéfice pour les musulmans y a-t-il dans “’Urwa a dit” et “Ahmad a dit” et dans “Dessine une poule ! Dessine un coq” et le prophète, prière et salut d'Allah sur lui et sa famille, dit :
“Allah maudit les dessinateurs”
et il dit :
“Tout dessinateur est en enfer”
et il dit :
”Les anges n'entrent pas dans une maison où il y a un chien ou une image”.
Je vous pose la question mes frères :
“Ces écoles ont-elles été instaurées pour Allah ou non ?”,
le prophète, prière et salut d'Allah sur lui et sa famille veillait à l'éducation des jeunes (il a dit) :
“Ô garçon, préserve Allah il te préservera, préserve Allah tu le trouveras à tes côtés, si tu demandes, demandes à Allah.”
(Et il a dit) “Ô garçon, (prononce) le nom d'Allah, mange avec ta main droite et mange de ce qui est devant toi.”
Et il a vu Al Ħassan fils de ’Ali manger une datte et il l'a sorti de sa bouche en disant : “Kakh kakh ! Elle fait partie de l'aumône”.
Il veille à enseigner aux enfants des musulmans, suivons le chemin de nos prédécesseurs, qu'Allah fasse miséricorde à L'imâm Mâlik qui a dit :
“La fin de cette communauté ne se redressera qu'avec ce qui a redressé son début.”
Les enfants des prédécesseurs commençaient par apprendre le coran jusqu'à ce qu'ils le terminent, ils étudient ensuite ce qui leur permet d'avoir une bonne pratique de la langue arabe et ainsi, ils peuvent lire les hadiths du messager d'Allah.
À notre époque, il (doit y avoir) dans les pays musulmans un jeune extrêmement intelligent qui, s'il se consacre à l'apprentissage de Sahîh Al Bukhârî ou Sahîh Muslim et à l'apprentissage du coran, il pourrait apprendre le tout en cinq ans maximum si toutes les conditions lui sont rassemblées.
Quant à ces écoles, mes frères en Allah, s'il n'y avait dedans (comme défaut) que l'accumulation des matières sur l'étudiant au nombre de quatorze matières qu'ils entassent sur lui, ce qui le rend incapable de trier ses informations (ce défaut serait suffisant), depuis longtemps les savants se plaignent de ces écoles.
Ja’far Ibn Taghlab, un des savants du sixième siècle, disait :
Les leçons à notre époque dans notre coin
Sont construites sur du faux et sur un vacarme excessif
Et un enseignant qui expose des recherches
Résultant de mélanges et de combinaisons
Et le savant érudit parmi eux ne fait que citer
Les paroles d'Aristote Talés et Buqrat
Et les sciences de la religion d'Allah appellent à haute voix
Ceci est l'époque de mon délaissement
Un autre dit:
Combien de poste d'enseignants sont occupés par un halluciné
Niais qui s'est appelé “Le bon connaisseur enseignant”
Les (vrais) gens de science ont donc raison de citer
Un vers qui s'est propagé dans toutes les assises :
“Elle (la science) s'est tellement amaigrie que l'on peut voire
Ses reins et que tout miséreux peut se la payer”
Un autre dit aussi:
Ô ! La meilleure des paroles !
Ils t'ont mis des chaînes
L'enseignent n'est pas sincère
Et l'enfant est peu passionné
L'un (apprend) dans le but d'obtenir un diplôme
L'autre dans le seul but de gagner de l'argent.
(...)
Ces écoles sont une calamité qui nous vient des ennemis de l'islam et dépendent des organisations comme L'UNESCO et les musulmans sont ignorants comme on a dit, (l'un d'eux) pousse son enfant à (sortir étudier) sans savoir ce qu'il va apprendre et c'est Allah notre seule aide.
Ijâbatu Assâ-il ’Alâ Ahammi Al Masâ-il - “réponse à celui qui s'interroge sur les questions les plus importantes” page 259-255
نقلناه في النت بالتاريخ 2007-03-02 من كتاب اجابة السائل على اهم المسائل ص 255-259
Traduit par Oum Hajar al Maghribiyya
✅ Publié par darwa.com
Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي