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Recueil de fatwas sur zakât al-fitr - رسالة مصورة فتاوى زكاة الفطر (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Recueil de fatwas sur zakât al-fitr - رسالة مصورة فتاوى زكاة الفطر (dossier)

Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, a été interrogé au sujet de la Zakat Al Fitr ?

 

Il a répondu :

 

La Zakat Al Fitr est un sa’ de nourriture que l’homme donne à la fin du Ramadan.

 

L’objectif étant de remercier Allah pour le bienfait du Fitr et de la fin du Ramadan et d’extérioriser cela.

 

C’est pour cela qu’elle a été appelée Zakat Al Fitr ou Sadaqat oul Fitr.

 

Elle devient obligatoire lors du coucher du soleil la veille du ‘Id.

 

Donc si un enfant né après le coucher du soleil, la veille du ‘Id, elle n’est pas obligatoire pour lui.

 

De même que l’homme qui meurt la veille du ‘Id, avant  le coucher du soleil, elle n’est pas obligatoire pour lui car il est mort avant que la cause de l’obligation soit présente.

Le Jugement de la Zakat Al Fitr

 

Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, a été interrogé au sujet du jugement de la Zakat Al Fitr ?

 

Il a répondu :

 

La Zakat Al Fitr est une obligation qu’a prescrite le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) comme l’a dit Abdullah Ibn Omar (رضي الله عنهما) :

 

«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a prescrit la Zakat Al Fitr (l’aumône de la rupture) du Ramadan : un sa’ de dattes ou un sa’ d’orge.».

 

Et Ibn Abbas (رضي الله عنهما) a dit :

 

«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم) a prescrit la Zakat Al Fitr, c’est une purification pour le jeûneur des paroles futiles et des propos obscènes et une nourriture pour les pauvres.»

Pour qui la Zakat Al Fitr est elle obligatoire ?

 

Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, a été interrogé au sujet de ceux pour qui la Zakat Al Fitr est obligatoire ?

 

Il a répondu :

 

Elle est obligatoire pour tout musulman, homme ou femme, enfant ou âgé, qu’il est jeûné ou non.

 

Par exemple, s’il était voyageur et n’a pas jeûné, elle est tout de même obligatoire pour lui.

 

En ce qui concerne ceux pour qui elle est recommandée, nos jurisconsultes, qu’Allah leur fasse miséricorde, ont mentionné qu’il est recommandé de la verser pour le fœtus qui est dans le ventre mais ce n’est pas obligatoire.

 

Il est interdit de refuser de la verser, car c’est une manière de se révolter contre ce que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a prescrit comme nous venons de le voir dans le hadith d’Ibn Omar (رضي الله عنهما) :

 

«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم) a prescrit la Zakat Al Fitr…».

 

Et il est connu que délaisser une obligation est interdit et que c’est un péché et une désobéissance.

A qui la Zakat Al Fitr doit elle être versée ?

 

Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, a été interrogé au sujet de ceux pour à qui la Zakat Al Fitr doit être versée ?

 

Il a répondu :

 

Elle ne peut être versée qu’aux pauvres comme cela est mentionné dans le hadith d’Ibn Abbas (رضي الله عنهما) a dit :

 

«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a prescrit la Zakat Al Fitr, c’est une purification pour le jeûneur des paroles futiles et des propos obscènes et une nourriture pour les pauvres.»

J’habite avec mes parents, dois-je verser la Zakat ?

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Je suis un jeune célibataire et j’habite avec mon père et ma mère.

 

Est-ce mon père qui doit verser la Zakat du Ramadan pour moi ou bien doit-elle être versée de mon argent personnel ?

 

Faites nous profiter de votre réponse, qu’Allah vous rétribue par un bien.

 

Il a répondu :

 

La Zakat Al Fitr est une obligation d’après la hadith d’Ibn Omar (رضي الله عنهما) :

 

«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a prescrit la Zakat Al Fitr (l’aumône de la rupture) du Ramadan : un sa’ de dattes ou un sa’ d’orge, pour le petit et le grand, l’homme libre et l’esclave, l’homme et la femme parmi les musulman.».

 

Et comme toutes les autres obligations, chaque personne est tenue de l’accomplir pour elle-même.

 

Tu es donc tenu de la verser pour toi-même, même si tu as ton père ou ton frère.

 

De la même manière, l’épouse est tenue de la verser pour elle-même, même si elle a son époux.

 

Mais si le chef du foyer souhaite verser la Zakat pour toute sa famille alors il n’y a pas d’inconvénient en cela.

 

Donc si le père de ce questionneur prend en charge ses dépenses et désire verser la Zakat pour lui, c’est-à-dire pour son fils, il n’y a pas d’inconvénient ni de mal en cela.

 

La question suivante a été posée au Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (d’Arabie Saoudite) :

 

J’habite avec mon père dans sa maison, je suis marié et j’ai des enfants.

Est-il permis à mon père de verser la Zakat Al Fitr pour moi et mes enfants ?

 

Il a répondu :

 

Il n’y a pas de mal à ce que ton père verse la Zakat Al Fitr pour toi, tes enfants et ton épouse.

 

Et ceci tiens lieu de Zakat Al Fitr.

 

Et si tu la verses avec ton argent pour toi et ceux qui sont à ta charge, alors ceci est meilleur car c’est toi qui es concerné par cela.

 

Et c’est Allah qui accorde la réussite.

Et que la prière et le salut d’Allah soient sur notre Prophète ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Membre : Salih Al Fawzan, Vice-président : Abdul’Aziz Ali Cheikh, Président : Abdul’Aziz Ibn Baz.

Il était en voyage et a versé la Zakat Al Fitr

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Si un homme est en voyage et verse la Zakat Al Fitr en son temps dans le pays où il se trouve avant de rejoindre ses enfants, quel est le jugement de cet acte ?

 

Il a répondu :

 

Il n’y a pas de mal en cela, même s’il est loin de ses enfants.

 

Car la Zakat Al Fitr est versée dans l’endroit où tu es au moment du fitr (fin du Ramadan), même si tu es loin de ton pays.

Verser la Zakat Al Fitr pendant les dix premiers jours

 

Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, a été interrogé sur le jugement du versement de la Zakat Al Fitr pendant les dix premiers jours du Ramadan ?

 

Il a répondu :

 

La Zakat Al Fitr est appelée ainsi car sa cause est le fitr (fin du Ramadan).

 

Donc si la fin du Ramadan est la cause de cette expiation, elle doit donc être liée à celle-ci et ne pas la devancer.

 

Sachant cela, le meilleur moment pour la verser est le jour du ‘id, avant la prière.

 

Cependant, il est permis de la verser un ou deux jours avant afin de faciliter cela à celui qui la verse et celui qui la reçoit.

 

Quant au fait de la verser avant cela, l’avis prépondérant parmi les avis des gens de science est que cela n’est pas permis. Elle a donc deux temps dans lesquels elle peut être versée :

 

  • Un temps de permission : qui est un ou deux jours avant le ‘id.

 

  • Un temps préférable : qui est le jour du ‘id avant la prière.

 

Quand au fait de la verser après la prière (du ‘id), alors ceci est interdit et elle ne se sera pas valide d’après le hadith d’Ibn Abbas (رضي الله عنهما) :

 

«Quiconque la verse avant la prière alors c’est une zakat acceptée, et quiconque la verse après la prière alors c’est une aumône comme une autre.»

 

Sauf s’il ignore que c’est le jour du ‘id, comme celui qui est dans le désert par exemple et qui ne l’apprend que tardivement, ou d’autres situations semblables.

 

Dans ce cas, il n’y a pas d’inconvénient à ce qu’il la verse après la prière du ‘id et elle sera comptée comme zakat al fitr.

Il mandate quelqu’un pour récupérer la zakat

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

est-il permis à un pauvre, à qui une personne souhaite verser sa zakat al fitr, de mandater une autre personne pour la récupérer auprès du donateur au moment où elle doit être versée ?

 

Il a répondu :

 

Ceci est permis.

 

C’est-à-dire qu’il est permis à celui qui veut verser sa zakat al fitr de dire au pauvre : mandate quelqu’un qui récupèrera la zakat pour toi au moment de son versement.

 

Puis quand vient le temps de son versement, un ou deux jours avant, elle sera remise à celui que le pauvre a mandaté pour la récupérer.

Quand la zakat al fitr doit-elle être versée ?

 

Les questions suivantes ont été posées à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Quand la zakat al fitr doit-elle être versée ?

Quelle est sa valeur ?

Est-il permis de donner plus ?

Est-il permis de la verser en argent ?

 

Il a répondu :

 

La zakat al fitr est la nourriture qui est donnée à la fin du Ramadan et sa valeur est d’un sa’.

 

Ibn Omar (رضي الله عنهما) a dit :

 

«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a prescrit la Zakat Al Fitr (l’aumône de la rupture) du Ramadan : un sa’ de dattes ou un sa’ d’orge.»

 

Et Ibn Abbas (رضي الله عنهما) a dit :

 

«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a prescrit la Zakat Al Fitr, c’est une purification pour le jeûneur des paroles futiles et des propos obscènes et une nourriture pour les pauvres.»

 

C’est donc de la nourriture courante des gens qui doit être donnée et c’est aujourd’hui les dattes, le blé et le riz.

 

Et si nous étions dans un endroit où les gens mangent du maïs, des raisins secs ou du fromage, c’est alors cela qu’il faudrait donner.

 

Abou Sa’id Al Khoudry (رضي الله عنه) a dit :

 

«Nous avions pour habitude au temps du Prophète (صلى الله عليه وسلم) de la verser d’un sa’ de nourriture.

Et notre nourriture était les dattes, l’orge, les raisins secs et le fromage.»

 

Et le temps où elle doit être versée est le matin du ‘id, avant la prière, d’après la parole d’Ibn Omar (رضي الله عنهما) :

 

«et il a ordonné qu’elle soit versée avant que les gens sortent à la prière.»

 

Et ce hadith remonte jusqu’au Prophète (صلى الله عليه وسلم).

 

Et dans le hadith d’Ibn Abbas (رضي الله عنهما) :

 

«Quiconque la verse avant la prière alors c’est une zakat acceptée, et quiconque la verse après la prière alors c’est une aumône comme une autre.»

 

Et il est permis de la verser un ou deux jours avant le ‘id, mais pas plus, cela n’est pas permis.

 

En effet, elle s’appelle zakat al fitr, elle est donc liée au fitr.

 

Si nous disions qu’il était permis de la verser dès le début du mois, elle serait appelée la zakat du jeûne.

 

Elle est donc fixée au jour du ‘id, avant la prière, et il est permis de la verser un ou deux jours avant le ‘id.

 

Quant à donner plus qu’un sa’, s’il voit cela comme une adoration indépendamment du sa’, alors ceci est une innovation.

 

Et si c’est dans le but de faire une aumône et non pas pour la zakat alors cela est permis et il n’y a pas de mal ni d’inconvénient.

 

Et se contenter de donner la quantité légiférée est préférable.

 

Et celui qui veut faire une aumône, qu’il le fasse indépendamment.

 

Et beaucoup de gens disent : c’est difficile pour moi de peser, je n’ai pas de balance donc je donne une quantité par laquelle je suis sûr d’atteindre la quantité obligatoire, voir plus par prudence.

 

Ceci est permis et il n’y a pas de mal.

Quelle est la mesure de la zakat al fitr ?

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Quelle est la mesure de la zakat al fitr ?

 

Il a répondu :

 

La mesure de la zakat al fitr est un sa’ de nourriture selon le sa’ prophétique, dont le poids est de 2.400kg pour le bon blé (le froment) ou ce qui est d’une même pesée comme les lentilles. [1]

 

[1] Le poids diffère selon les aliments.

Jugement de celui qui a oublié de donner la zakat al fitr avant la prière du ‘id

 

La question suivante a été posée à Cheikh Ibn Baz, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

J’ai préparé la zakat al fitr avant le ‘id afin de la donner à un pauvre que je connais, cependant j’ai oublié de la donner et je ne m’en suis rappelé que pendant la prière du ‘id.

 

Je l’ai donc donnée après la prière, quel est le jugement de cet acte ?

 

Il a répondu :

 

Il n’y a pas de doute qu’il est obligatoire de donner la zakat al fitr avant la prière comme l’a ordonné le Prophète (صلى الله عليه وسلم).

 

Cependant, tu n’as pas commis de faute en la sortant après la prière, elle est valide et la louange est à Allah.

 

Même s’il est rapporté dans le hadith que c’est une aumône comme une autre, ceci ne l’empêche pas d’être valide et qu’elle était donnée comme il convient.

 

Nous espérons qu’elle soit acceptée comme une zakat complète car tu ne l’as pas retardée volontairement mais seulement par oubli.

 

Et Allah a dit dans son Livre :

 

رَبَّنَا لاَ تُؤَاخِذْنَا إِن نَّسِينَا أَوْ أَخْطَأْنَا

 

« Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur. »

 

Et il est rapporté authentiquement du Prophète (صلى الله عليه وسلم) qu’il a dit :

 

«Allah (عز وجل) a dit : Je l’ai certes fait.»

 

Il a répondu à la demande de Ses serviteurs croyants de ne pas les châtier en cas d’oubli ou d’erreur.

 

La question suivante a été posée à Cheikh Ibn Baz, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Quel est le jugement de celui qui a donné la zakat al fitr pendant le sermon après la prière du ‘id car il avait oublié ?

 

Il a répondu :

 

Donner la zakat al fitr avant la prière est obligatoire.

 

Et celui qui a oublié n’a rien à se reprocher, même s’il la donne après, car c’est une obligation.

 

Il doit donc la donner au moment où il s’en rappelle.

 

Et il n’est permis à personne de la retarder volontairement jusqu’à après la prière d’après l’avis prépondérant des savants, car le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a ordonné de la verser avant la prière du ‘id.

 

Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, a été interrogé au sujet de celui qui retarde le versement de la zakat al fitr à après la prière ?

 

Il a répondu :

 

S’il retarde le versement de la zakat al fitr à après la prière, alors elle ne sera certainement pas acceptée de lui, car c’est une adoration qui est fixée en un temps précis.

 

Donc s’il la retarde sans excuse, elle ne sera pas acceptée de lui d’après le hadith d’Ibn Omar (رضي الله عنهما) :

 

«et il – c’est-à-dire le Prophète (صلى الله عليه وسلم) – a ordonné qu’elle soit versée avant que les gens sortent à la prière.».

 

Et dans le hadith d’Ibn Abbas (رضي الله عنهما) :

 

«Quiconque la verse avant la prière alors c’est une zakat acceptée, et quiconque la verse après la prière alors c’est une aumône comme une autre.»

 

Mais s’il a une excuse pour l’avoir retardée, comme l’oubli, ou l’absence de pauvres la nuit du ‘id, elle sera alors acceptée de lui, qu’il l’ait remise avec ses biens ou qu’il l’ait conservée jusqu’à trouver un pauvre.

 

Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, a été interrogé au sujet de celui qui n’a pas été en mesure de verser la zakat al fitr avant la prière, lui est-il permis de la verser après la prière ?

 

Il a répondu :

 

S’il n’était pas en mesure de la verser avant la prière et qu’il l’a fait après alors il n’a rien à se reprocher car il a fait ce dont il était capable.

 

Et Allah a certes dit :

 

فَاتَّقُوا اللَّهَ مَا اسْتَطَعْتُمْ وَاسْمَعُوا وَأَطِيعُوا وَأَنْفِقُوا خَيْرًا لِأَنْفُسِكُمْ  وَمَنْ يُوقَ شُحَّ نَفْسِهِ فَأُولَٰئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ  

 

«Craignez Allah, donc autant que vous pouvez, écoutes, obéissez et faites largesse. Ce sera un bien pour vous. Et quiconque a été protégé contre sa propre avidité… ceux-là sont ceux qui réussissent.» [At-Taghaboun, verset 16]

 

Et parmi les exemples d’une telle situation, celui d’un homme qui est dans un endroit désertique  au moment où le début du mois de Chawwal est confirmé et il n’y a personne autour de lui.

 

Dans cette situation, il devra verser la zakat une fois arrivé dès l’endroit où il y a des pauvres.

 

Quant à celui qui est en mesure de la verser, alors il ne lui est pas permis de la retarder à après la prière du ‘id.

 

Et s’il le fait, il est alors pêcheur et elle ne sera pas acceptée de lui, d’après le hadith d’Ibn Abbas :


«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a prescrit la zakat al fitr, c’est une purification pour le jeûneur des paroles futiles et des propos obscènes et une nourriture pour les pauvres. Quiconque la verse avant la prière alors c’est une zakat acceptée, et quiconque la verse après la prière alors c’est une aumône comme une autre.»

Jugement du versement de la zakat al fitr en argent à la place de la nourriture

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

De nos jours, beaucoup de pauvres disent préférer recevoir la zakat al fitr en argent au lieu de la nourriture. Ils disent que cela leur est plus profitable.

 

Donc est-il permis de verser la zakat al fitr en argent ?

 

Il a répondu :

 

Nous sommes d’avis qu’il n’est pas permis de verser la zakat al fitr en argent, quelle que soit la situation. Elle doit plutôt être versée en nourriture.

 

Et s’il le souhaite, le pauvre peut vendre cette nourriture et profiter de l’argent de la vente.

 

Quant au donateur, il est obligatoire pour lui de la verser en nourriture.

 

Et il n’y a pas différence entre donner un des aliments qui était présent à l’époque du Prophète (صلى الله عليه وسلم) ou bien un des aliments présents de nos jours.

 

Et à notre époque, il est certainement plus profitable de donner du riz plutôt que du blé.

 

Car la préparation du riz ne demande pas d’effort ni de fatigue, car il n’y a pas besoin de le moudre, ni de le pétrir ou autre.

 

L’objectif est que cela soit profitable pour les pauvres.

 

Et il est rapporté dans l’authentique d’Al Boukhary, d’après Abou Sa’id Al Khoudry (رضي الله عنه) qui a dit :

 

«Nous avions pour habitude au temps du Prophète (صلى الله عليه سلم) de la verser d’un sa’ de nourriture. Et notre nourriture était les dattes, l’orge, les raisins secs et le fromage.»

 

Lorsque l’homme la donne en nourriture, il doit donc choisir la nourriture la plus profitable pour les pauvres, et cela diffère selon les époques.

 

Quant au fait de la verser en argent, en vêtements, en mobilier ou en ustensiles, ceci n’est pas valide et ne l’affranchit pas de son obligation d’après la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) :

 

« Quiconque accomplit une œuvre que nous n’avons pas ordonnée, son œuvre sera rejetée. ».  

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Est-il permis de verser la zakat al fitr en argent ?

 

Il a répondu :

 

Verser la zakat al fitr en argent n’est pas valide.

 

Car le Prophète (صلى الله عليه وسلم) la prescrite comme étant un sa’ de dattes ou un sa’ d’orge.

 

Et Abou Sa’id Al Khoudry (رضي الله عنه) a dit :

 

«Nous avions pour habitude au temps du Prophète (صلى الله عليه وسلم) de la verser d’un sa’ de nourriture. Et notre nourriture était les dattes, l’orge, les raisins secs et le fromage.»

 

Il n’est donc pas permis de verser autre que ce qu’a prescrit le Prophète (صلى الله عليه وسلم).

 

Et Ibn Abbas (رضي الله عنهما) a dit :

 

«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a prescrit la Zakat Al Fitr, c’est une purification pour le jeûneur des paroles futiles et des propos obscènes et une nourriture pour les pauvres.»

 

Dans les adorations, il n’est pas permis de dépasser les limites de la législation simplement par ce que l’on juge une chose de convenable.

 

Et le Prophète (صلى الله عليه وسلم) l’a prescrite comme étant une nourriture pour les pauvres et l’argent n’est pas de la nourriture.

 

L’argent sert à acheter ce dont on a besoin comme nourriture, boisson, vêtement ou autres.

 

Ensuite, la verser en argent mène à ce qu’elle soit dissimulée et qu’elle ne soit plus apparente.

 

Car l’homme porte son argent dans sa poche et s’il rencontre un pauvre, il lui donne.

 

Ainsi cette législation ne sera pas apparente et elle ne sera pas claire pour les gens de sa maison.

 

En la versant en argent, il peut aussi se tromper sur l’estimation de son montant et ainsi verser moins et ne pas s’affranchir de son obligation.

 

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) l’a prescrite en divers aliments de valeurs différentes, et si l’on devait prendre en compte la valeur, elle aurait été prescrite d’une seule sorte, ou d’une quantité qui équivaut à sa valeur dans les autres sortes.

 

Et Allah est plus Savant.

 

La question suivante a été posée à Cheikh Zayd Ibn Muhammad, qu’Allah le préserve, par une personne de Belgique :

 

Est-il permis de verser zakat al fitr en argent ?

 

Il a répondu :

 

Non car il est rapporté que zakat al fitr doit être versée en nourriture. L’argent était présent à l’époque du Prophète (صلى الله عليه وسلم), mais aucun de ses compagnons n’a versé la zakat en argent.

 

Et même si certains jurisconsultes ont dit cela, leur parole est rejetée car elle contredit la Sunna.

 

La Sunna est de la verser en nourriture présente dans le pays et non pas en argent. 

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Que pensez-vous de la parole de l’Imam Malik, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

«La zakat al fitr ne doit être versée qu’en nourriture et non pas en argent.» ?

 

Il a répondu :

 

La parole de l’Imam Malik, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

«La zakat al fitr ne doit être versée qu’en nourriture et non pas en argent.»

 

est l’avis authentique et c’est l’avis de l’Imam Ahmad et Chafi’i et ce qui est prouvé par la Sunna.

 

Abdullah Ibn Omar (رضي الله عنهما) :

 

«Le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) a prescrit la Zakat Al Fitr (l’aumône de la rupture) du Ramadan : un sa’ de dattes ou un sa’ d’orge.»

 

Abou Sa’id Al Khoudry (رضي الله عنه) a dit :

 

«Nous avions pour habitude au temps du Prophète (صلى الله عليه وسلم) de la verser d’un sa’ de nourriture. Et notre nourriture était les dattes, l’orge, les raisins secs et le fromage.»

 

Et parce que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) la prescrite en divers aliments de valeurs différentes mais dans la même mesure.

 

Et si nous devions prendre en considération la valeur, la mesure aurait différé selon l’aliment.

 

De ce fait, verser la zakat al fitr autrement qu’en nourriture s’oppose à l’ordre du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et à la pratique des compagnons (رضي الله عنهم), elle sera donc rejetée et non acceptée.

 

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit :

 

«Quiconque accomplit une œuvre que nous n’avons pas ordonnée, son œuvre sera rejetée.»

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Dans certains pays, les gens sont contraints de verser la zakat al fitr en argent.

Quel est le jugement ?

Qu’Allah vous rétribue pour les musulmans de la meilleure rétribution.

 

Il a répondu :

 

Il m’apparait que si une personne est contrainte de verser la zakat al fitr en argent, alors elle doit la leur donner et ne pas s’opposer en désobéissant aux détenteurs du commandement.

 

Cependant, vis-à-vis d’Allah, il doit verser ce que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a ordonné.

 

Il doit donc donner un sa’ de nourriture.

 

Car imposer au gens de la verser en argent revient à leur imposer une chose qu’Allah n’a pas légiférée, ni le Prophète (صلى الله عليه وسلم).

 

De ce fait, tu dois accomplir ce dont tu as la conviction que c’est obligatoire pour toi.

 

Verses la donc en nourriture, donnes ce que tu es contraint de donner comme argent et ne t’opposes pas au détenteur du commandement en lui désobéissant.

 

La question suivante a été posée à Cheikh Salih Al Fawzan, qu’Allah le préserve :

 

Dans notre pays, la zakat al fitr est donnée en argent sous prétexte que les pauvres ne veulent pas de céréales ou autres.

Que doit-on faire ?

 

Il a répondu :

 

Cette affaire ne revient pas aux pauvres.

 

C’est une adoration qui doit être accomplie comme elle a été rapportée du Prophète (صلى الله عليه وسلم).

 

Et celui qui ne veut pas de nourriture n’est pas dans le besoin, donne-la donc à celui qui est dans le besoin qui prend la nourriture. 

Envoyer la zakat al fitr dans des pays lointains

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Quel est le jugement de l’envoi de la zakat al fitr dans des pays lointains sous prétexte qu’il s’y trouve beaucoup de pauvres ?

 

Il a répondu :

 

Il n’y a pas de mal à ce qu’un homme envoie la zakat al fitr dans un autre pays que le sien en cas de nécessité, comme s’il n’y a pas de pauvres près de lui.

 

Mais en l’absence de nécessité, s’il trouve dans son pays des pauvres qui la reçoivent, alors ce n’est pas permis.

Déposer la zakat al fitr chez son voisin jusqu’à ce que vienne un pauvre

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Quel est le jugement quant au fait de déposer la zakat al fitr chez son voisin jusqu’à ce que vienne un pauvre ?

 

Il a répondu :

 

Il est permis à l’homme de déposer la zakat al fitr chez son voisin et de lui dire : ceci est pour untel, lorsqu’il viendra, donne-le lui.

 

Mais il est obligatoire qu’elle soit remise au pauvre avant la prière du ‘id, car le voisin est mandaté par celui qui la verse.

 

Mais si le voisin a été mandaté par le pauvre qui lui a dit : récupère pour moi la zakat al fitr chez ton voisin, alors dans ce cas il est permis qu’elle reste chez la personne mandatée, même si les gens sortent de la prière du ‘id.

Jugement du versement de la zakat al fitr en nourriture autre que celles citées dans les textes

 

La question suivante a été posée à Cheikh Ibn Baz, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Est-il permis de verser la zakat al fitr en céréales comme le riz, le mais, l’orge, le millet mais si elles sont encore dans leur écorce ? 

 

Il a répondu :

 

Ceci est permis si elles font partie de la nourriture des gens du pays, selon l’avis prépondérant des deux avis des savants, mais après leur avoir retiré leur écorce d’après la parole d’Allah :

 

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا أَنْفِقُوا مِنْ طَيِّبَاتِ مَا كَسَبْتُمْ

 

«Ô les croyants ! Dépensez des meilleures choses que vous avez gagnées.» [Al Baqara, verset 267.]

 

Et car ainsi il est plus à même de s’affranchir de cette obligation et cela est plus convenable pour le pauvre. A l’exception de l’orge, il n’est pas obligatoire de l’éplucher car cela est compliqué.

 

Mais s’il donne du riz ou une autre céréale qui se conserve mieux dans son écorce, alors, il n’y a pas d’inconvénient, inchaAllah, à les donner ainsi à condition de s’assurer de donner la quantité obligatoire de céréale épluchée, en prenant en considération les intérêts du donneur et du pauvre.

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Wassabi, qu’Allah le préserve, par une personne de France :

 

Est-il permis de sortir zakat al fitr en huile, sucre, farine ou argent ?

 

Il a répondu :

 

Pour ce qui est de la farine, il n’y a pas de mal.

 

Quant à sortir son équivalent en argent, ce n’est pas permis.

 

De la même manière, il n’est pas permis de la sortir en huile et en sucre, car il faut nourrir les gens de ce qu’ils mangent. 

 

Fatwa n°1474

Allah a légiféré zakat al fitr comme un soulagement pour les pauvres et les nécessiteux

 

La question suivante a été posée à Cheikh Ibn Baz, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Est-il permis de donner la zakat al fitr à l’imam de notre ville même s’il est dans une situation confortable et qu’il n’est pas pauvre ni nécessiteux ?

 

Il a répondu :

 

Allah a légiféré la zakat al fitr comme un soulagement pour les pauvres et les nécessiteux, c’est une nourriture pour les pauvres.

 

Donc si l’imam de la ville est dans une situation confortable et qu’il a ce qui lui suffit, alors il n’est pas valide de lui donner la zakat al fitr ou une autre zakat.

 

Mais si son salaire ne lui suffit pas, car il a beaucoup d’enfants ou pour une autre raison, alors il n’y a pas de mal à lui donner la zakat al fitr ou autre zakat.

La zakat al fitr pour le fœtus

 

La question suivante a été posée au Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (d’Arabie Saoudite) :

 

Doit-on payer la zakat al fitr pour l’enfant qui est dans le ventre de sa mère ou non ?

 

Il a répondu :

 

Cela est recommandé car Othman (رضي الله عنه) l’a fait mais ce n’est pas obligatoire car aucune preuve n’indique cela.

 

Et c’est Allah qui accorde la réussite.

 

Et que la prière et le salut d’Allah soient sur notre Prophète ainsi que sur sa famille et ses compagnons. 

 

Fatwa n° 9386.

Membre : Abdullah Ibn Ghoudayan, Vice-président : AbdurRazzaq ‘Afifi, Président : Abdul’Aziz Ibn Baz.

Donner un excédent en plus de la zakat al fitr

 

La question suivante a été posée au Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (d’Arabie Saoudite) :

 

Est-ce que la zakat al fitr est limitée de sorte à ce que je doive peser pour chaque membre de ma famille un sa’ sans excédent ?

Mon intention est de faire aumône de cet excédent et non pas une précaution afin de ne pas donner moins qu’un sa’.

Et je n’informe pas le pauvre à qui je paye la zakat de cette aumône.

Par exemple, si je dois payer la zakat pour 10 personnes, j’achète un sac de 50 kg de riz et je le donne en entier comme zakat al fitr pour ces 10 personnes sans mesurer les sa’ car je sais qu’il y a un excédent de 20 kg ou plus que l’on donne comme aumône sans informer le pauvre que cet excédent est une aumône.

Je lui dis plutôt : prends notre zakat.

Et lui ne sait pas qu’il y a dans ce sac un excédent en plus de la zakat et la prend en l’acceptant.

Quel est le jugement de cet acte ?

 

Il a répondu :

 

La zakat al fitr est un sa’ de blé, de dattes, de riz ou autre aliment parmi la nourriture des gens du pays que doit donner chaque personne, homme ou femme, enfant ou âgé.

 

Et il n’y a pas d’inconvénient à donner un excédent en plus de la zakat al fitr comme tu as fait en ayant l’intention de faire une aumône même si tu n’informes pas le pauvre de cela.

 

Et c’est Allah qui accorde la réussite.

Et que la prière et le salut d’Allah soient sur notre Prophète ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Fatwa n° 9386

Membre : Abdullah Ibn Ghoudayan, Vice-président : AbdurRazzaq ‘Afifi, Président : Abdul’Aziz Ibn Baz.

Verser la zakat à la fitr pour ses ouvriers

 

La question suivante a été posée au Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (d’Arabie Saoudite) :

 

J’étais en voyage et j’ai oublié de payer la zakat al fitr. Le voyage était le 27/09/99 et jusqu’à maintenant nous ne l’avons pas payée.

Aussi, nous avons une usine et une exploitation dans lesquels il y a des ouvriers qui perçoivent un salaire.

Pouvons-nous verser la zakat pour eux ou bien doivent-ils la verser eux-mêmes ?

 

Il a répondu :

 

Premièrement, si une personne retarde la zakat al fitr de sont temps tout en s’en rappelant, elle a alors commis un péché.

 

Elle doit se repentir et s’en acquitter car c’est une adoration dont on n’est pas exempt lorsque son temps est terminé tout comme la prière.

 

Mais étant donné que la questionneuse a oublié de la verser, elle n’a pas de péché mais doit s’en acquitter.

 

Elle n’a pas de péché car la généralité des preuves indiquent que celui qui oubli est exempt de péché.

 

Et elle est obligée de s’en acquitter pour la raison que nous avons citée précédemment.

 

Deuxièmement : les ouvriers qui perçoivent un salaire en échange du travail qu’ils accomplissent dans l’usine et l’exploitation doivent verser eux-mêmes leur zakat al fitr car elle est à la base obligatoire pour eux.

 

Et c’est Allah qui accorde la réussite.

 

Et que la prière et le salut d’Allah soient sur notre Prophète ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Fatwa n° 2867.

Membre : Abdullah Ibn Qa’oud, Membre : Abdullah Ibn Ghoudayan, Président : Abdul’Aziz Ibn Baz

Quel est le pauvre qui est en droit de recevoir la zakat ?

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Quel le pauvre qui est en droit de recevoir la zakat ?

 

Il a répondu :

 

Le pauvre qui est en droit de recevoir la zakat est celui qui ne possède pas ce qui lui suffit pour lui et sa famille pour une durée d’un an.

 

Et cela diffère selon le moment et l’endroit.

 

Il est possible que 1000 Riyals soient considérés comme une richesse à un moment ou un endroit, et qu’à un autre moment ou un autre endroit, ils ne soient pas considérés comme une richesse étant donné le coût de la vie ou autre.

 

La question suivante a été posée à Cheikh Salih Al Fawzan, qu’Allah le préserve :

 

Il est difficile à notre époque de trouver un pauvre qui ne possède pas de quoi se nourrir une journée.

 

Et j’ai vu qu’une des associations de la ville de Riyad distribuait la zakat al fitr à des gens qui pour la plupart possèdent ce qui  leur suffit pour plusieurs mois voir même pour un an.

 

Est-il permis de leur donner la zakat al fitr ?

 

Il a répondu :

 

Mes frères٫ personne n’a dit qu’il n’était permis de donner la zakat al fitr qu’à celui qui ne possède pas ce qui lui suffit pour un jour et une nuit.

 

Personne n’a dit cela. La zakat al fitr doit être donnée aux pauvres.

 

Et le pauvre est celui qui ne possède pas ce qui lui suffit pour une année.

 

Celui là est le pauvre à qui on peut verser la zakat ainsi que la zakat al fitr.

 

C’est celui qui verse la zakat al fitr qui doit posséder ce qui lui suffit pour un jour et une nuit.

 

Et celui qui ne possède pas ce qui lui suffit pour un jour et une nuit est une personne qui ne doit pas verser la zakat al fitr, mais il n’est pas le seul à qui elle peut être versée. 

Il est pauvre mais la zakat est obligatoire pour lui car il a atteint le nissab

 

La question suivante a été posée à Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde :

 

Celui pour qui la zakat est obligatoire car il a atteint le nissab, lui est-il permis de recevoir la zakat cat il est pauvre ? 

 

Il a répondu :

 

Il n’est pas interdit à toute personne qui doit payer la zakat de la recevoir.

 

Il peut donc donner la zakat et la recevoir.

Donner la zakat al fitr aux pauvres parmi les proches

 

Cheikh Al Othaymin, qu’Allah lui fasse miséricorde, a été interrogé au sujet du jugement du versement de la zakat al fitr aux pauvres parmi les proches ?

 

Il a répondu :

 

Il est permis de verser la zakat al fitr ainsi que la zakat sur les biens aux pauvres parmi les proches.

 

Il est même préférable de la verser aux proches plutôt qu’aux autres car la verser aux proches est une aumône et un maintien du lien de parenté.

 

Cela est donc permis mais à condition que cela ne soit pas une manière de prémunir son argent.

 

Et ceci a lieu lorsque le pauvre fait partie de ceux que le riche est obligé de prendre en charge.

 

Dans cette situation, il lui est interdit de subvenir à ses besoins en lui versant la zakat, car en faisant cela il a en réalité conservé son argent avec ce qu’il lui a donné de la zakat.

 

Ceci n’est pas permis, ce n’est pas licite.

 

Mais si ce proche ne fait pas partie de ceux qu’il est obligé de prendre en charge, il peut alors lui verser la zakat.

 

Il est même préférable de la verser à un proche plutôt qu’à un autre d’après la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) :

 

«L’aumône que tu fais à un proche est une aumône et un maintien du lien de parenté.»

 

Première édition : Ramadan 1434/Aout 2013

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Donner l’aumône et la zakât aux non-musulmans

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Donner l’aumône et la zakât aux non-musulmans

Question :

 

Est-il permis de payer l’aumône (sadaqat) et zakât aux non-musulmans ?

 

Réponse :

 

Oui, il est permis de donner l’aumône (sadaqat) aux non musulmans pour les familiariser avec l’islam dans l’espoir qu’ils y entrent.

 

Et cela grâce à la zakât ou aux aumônes surérogatoires.

 

Mais pour ce qui est en dehors de cela, il est permis de leur donner une aumône surérogatoire, mais pas la zakât, conformément à la parole d’Allah le Très-Haut (dans une traduction approchée):

 

{Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables.}

 

En effet, la zakât ne se verse pas aux mécréants sauf si c’est pour rapprocher son cœur de l’islam ; conformément à la parole d’Allah:

 

{…ceux dont les cœurs sont à gagner (à l’Islam), l’affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et pour le voyageur (en détresse). C’est un décret d’Allah ! Et Allah est Omniscient et Sage}

 

Al Idjâbât ‘ala al as-ilati al djâliyati, (1/24,25)

 Publié par sounnah-diffusion.com

السؤال: هل يجوز دفع الصدقة والزكاة لغير المسلمين؟

الإجابة: نعم يجوز دفع الصدقة لغير المسلمين لتأليفهم على الإسلام مع رجاء إسلامهم، سواء من الزكاة أو من صدقة التطوع

وأما لغير ذلك فتحل لهم صدقة التطوع ولا تحل الزكاة، لقول الله تبارك وتعالى

{لاَّ يَنْهَـٰكُمُ اللَّهُ عَنِ الَّذِينَ لَمْ يُقَـٰتِلُوكُمْ فِى الدِّينِ وَلَمْ يُخْرِجُوكُمْ مِّن دِيَـٰرِكُمْ أَن تَبَرُّوهُمْ وَتُقْسِطُوۤاْ إِلَيْهِمْ إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ الْمُقْسِطِينَ}

وأما الزكاة فإنها لا تحل لكافر إلا إذا كان مؤلفاً، لقوله تعالى في بيان أهل الزكاة

: {وَالْمُؤَلَّفَةِ قُلُوبُهُمْ وَفِى الرِّقَابِ وَالْغَـٰرِمِينَ وَفِى سَبِيلِ اللَّهِ وَابْنِ السَّبِيلِ فَرِيضَةً مِّنَ اللَّهِ وَاللَّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٌ}

المفتي فضيلة العلامة الشيخ محمد بن صالح العثيميين رحمه الله

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La zakât sur les salaires et l’épargne

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La zakât sur les salaires et l’épargne

Question 1 :

 

Un employé épargne mensuellement sur son salaire une somme variable.

 

Certains mois, l’épargne est minime et d’autres mois elle est plus importante.

 

Une partie de ce qui a été épargné a plus d’un an, et une partie non. Cet employé ne connaît pas la somme exacte épargnée chaque mois.

 

Comment doit-il s’acquitter de la Zakât ?

 

Question 2 :

 

Un autre employé touche un salaire mensuel qu’il dépose totalement dans un coffre chez lui, et chaque jour il dépense de la somme déposée dans le coffre, en des moments rapprochés, de quoi subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, ces sommes variants en fonction du besoin.

 

Comment estimer la période d’un an sur l’argent se trouvant dans le coffre, sachant qu’une partie n’a pas un an ? 

 

Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :

 

Puisque la première et la deuxième question vont dans le même sens, et que des questions similaires ont déjà été posées, le Comité a opté pour une réponse générale, afin que la réponse puisse profiter au plus grand nombre :

 

Quiconque possède la valeur du Nisâb en espèces, puis acquiert d’autres espèces à des moments différents, sans que ces dernières ne soient le fruit de la somme initiale ou n’en découlent, mais qu’elles sont indépendantes l’une de l’autre, comme l’employé épargne mensuellement de son salaire, un héritage, un don ou des biens immobiliers.

 

S’il veut faire preuve de minutie et s’il est soucieux de ne donner en aumône que ce qui lui est obligatoire, il doit réaliser un tableau permettant le calcul de ses rentrée d’argent, dans lequel il inscrira toutes les sommes précédemment citées et attribuera à chacune des sommes une date d’acquisition, et il versera pour chaque rentrée d’argent la Zakât après un an.

 

Si par contre, il préfère la tranquillité, veut emprunter la voie de la bonté, et que son âme se réjouit à l’idée de se sacrifier pour les pauvres et tous ceux qui méritent la Zakât, il peut s’en acquitter sur tout ce qu’il possède après un an à partir de la première somme ayant dépassé le Nisâb qu’il a acquis.

 

Sa récompense n’en sera que plus grande, cela l’élèvera en degrés (au Paradis), lui sera plus aisé, et cela est plus respectueux des droits des pauvres et de ceux qui méritent la Zakât.

 

Quant à ce qui est donné en plus de ce qui est obligatoire, il le sera avec l’intention de faire preuve de largesse et d’excellence, par reconnaissance envers Allah pour Ses bienfaits et la multitude de Ses dons, en espérant qu’Allah lui accorde encore davantage de Ses bienfaits, comme Il dit (traduction rapprochée) :

 

« Si vous êtes reconnaissants, J'augmenterai [Mes bienfaits] sur vous. »

 

Et c’est Allah qui facilite toute chose.

 

(Al-Lujnah Ad-Dâ’imah)

Source : Fatâwâ lil-‘ Muwadhdhafîn wal Ummâl, pp. 75-77.

Sans titre 1-copie-8

Exemple

 

Si l’on emprunte la solution la plus aisée, on choisit une date dans le calendrier lunaire : je verse ma Zakât tous les 15 du mois de Shawwâl. Ainsi, tous les ans, au 15 du mois de Shawwâl, je regarde ce que je possède comme biens soumis à la Zakât , j’estime leur valeur et je donne 2.5% de cette valeur.

 

Certains pensent que si on épargne une somme d’argent, on ne doit payer qu’une seule fois sur cette valeur, ce qui est une erreur qui amènerait à des situations grotesques.

 

Imaginons un homme qui hérite de 10 millions d’euros, la première année il paierait sa Zakât sur cette somme, mais la deuxième année il n’a rien gagné en plus et ne possède plus que 9 millions d’euros.

 

Si on suit le raisonnement de ces gens, ce riche n’aurait pas à payer Zakât sur cette somme puisqu’il s’en est déjà acquitté et qu’il n’a rien gagné de plus.

Sans titre 1-copie-8

Shaikh Ahmad An-Najmî répond à cette erreur :

 

Question :

 

Je suis le tuteur des héritiers de mon frère aujourd’hui décédé, ils sont encore jeunes et ont une somme d’argent en banque à mon nom.

 

Je prends de cette somme et je leur donne ce dont ils ont besoin, mais cette somme ne peut que diminuer et non augmenter.

 

Ma question est la suivante : Comment dois-je donner la Zakât sur cet argent sachant qu’il diminue avec le temps ?

 

Et nous savons que la Zakât fait fructifier les biens, alors que cet argent ne bouge pas et ne pourra jamais augmenter.

 

Celui qui donne la Zakât sur cet argent tous les ans, verra le montant diminuer et un jour ceux qui le possèdent en auront besoin.

 

J’aimerais que vous m’expliquiez la manière de s’acquitter de cette Zakât si elle est obligatoire.

 

Qu’Allah vous récompense par un bien.

 

Réponse :

 

La louange est à Allah, et que la prière et le salut d’Allah soient sur le Messager d'Allah, sa famille et ses Compagnons. Ceci dit :

 

La Zakât est une grande obligation dont il faut s’acquitter sur tout bien en fonction de sa valeur (et nature).

 

Pour ce qui est des espèces (l’argent), la Zakât devient obligatoire après un an (de possession), ainsi pour tous les biens que le musulman possède plus d’un an, il doit s’acquitter de la Zakât en donnant 2.5% de la valeur totale si celle-ci dépasse le Nisâb (la valeur minimum en deçà de laquelle la Zakât n’est pas obligatoire) dont la valeur est de 50 rials d’argent, et tout ce qui porte cette valeur (c’est aussi la valeur de 83g d’or).

 

Le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit :

 

« Faites fructifier les biens des orphelins afin que l’aumône ne les mange pas. »

 

Quant à l’accroissement et la fructification, c’est en fait la bénédiction qui arrive lorsqu’on utilise ces biens dans l’achat et la vente et ce qui s’y rapporte.

 

Mais la chose la plus importante (est que la Zakât) préserve celui qui s’en acquitte du châtiment dans le Barzakh (période que le défunt passe dans la tombe avant la résurrection) et au Jour de la Résurrection.

 

Allah a menacé ceux qui thésaurisent, et ils sont ceux qui ne s’acquittent pas de la Zakât, de brûler avec leurs biens leur front, leurs flancs et leur dos, lorsqu’Il leur dit (traduction rapprochée) :

 

« Voici ce que vous avez amassé pour vous-mêmes, goûtez ce que vous amassiez. »

 

Et le Prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit :

 

« Ce sur quoi tu t’acquittes de la Zakât n’est pas un bien thésaurisé. »

 

Quant à l’épuisement de cet argent, cela ne fait aucun doute, tout bien est voué à s’épuiser et toute vie à disparaître. Si l’argent est utilisé il fructifie et s’il est laissé ainsi il s’amenuise.

 

Et le fait qu’il s’épuise alors qu’Allah est satisfait de ceux qui le possèdent est meilleur que s’il s’épuisait alors qu’Allah est en colère contre eux. Le plus important est la satisfaction d’Allah, ensuite c’est Lui qui pourvoit à leur subsistance selon ce qu’Il leur octroie.

 

Et c’est Allah qui accorde le succès.

 

Source : Fath Ar-Rabb Al-Wadûd (1/291-292).

copié de salafs.com 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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Les biens sujets à l'acquittement de la zakât

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les biens sujets à l'acquittement de la zakât

La zakat d'une somme épargnée


Question :

 

Si le musulman épargne une certaine somme, comment doit-il calculer la Zakât [1] en fin d’année ?

 

Réponse de Cheikh Ben Baz :

 

Le musulman doit verser la Zakât pour tout bien qu’il possède, que ce soit des espèces, ou des marchandises à vendre, à condition qu’une année se soit écoulée.

 

Ainsi, les biens qu’il a gagnés au mois de Ramadan verront leur Zakât versée au Ramadan suivant, et les richesses perçues au mois de Sha’bân – que ce soit salaire, ou autre somme d’argent et billets de banque – verront leur Zakât versée au mois de Sha’bân ; et les biens perçus au mois de Shawwâl feront que leur Zakât sera versée au mois de Shawwâl ; et tout bien perçu au mois de Dhul-Hijja devra voir sa Zakât versée au mois de Dhul-Hijja, et ainsi de suite.

 

Tout bien parmi ceux que nous avons cités et pour lequel une année s’est écoulée verront leur Zakât versée au début de ce nouveau cycle annuel.

 

Si le musulman – pour un intérêt religieux – désire hâter ce versement avant que l’année ne s’écoule, il n’y a pas de mal à cela et il n’en sera que plus méritant auprès d’Allah.

 

Quant au caractère obligatoire du versement de la Zakât, il ne devient obligatoire de la verser qu’après l’écoulement d’une année.

 

Revue des Recherches Islamiques

Tome n°35 pages 98 et 99.

 

[1] La Zakât est l’impôt obligatoire purificateur des biens, prélevé au-dessus d’un minimum (Nisâb), à concurrence de 2,5% des sommes thésaurisées et bloquées pendant une année.

Nous recommandons, plus particulièrement pour ce chapitre, de poser les questions concernant le calcul de votre Zakât aux savants, vu l’aspect technique, la gravité du sujet, et les conséquences qu’une erreur peut avoir. [N.duT.]

La zakat de l'épargne des salaires mensuels

 

Question :

 

Comment sort-on la zakat de l'épargne des salaires mensuels ?

 

Réponse de Cheikh ibn ‘Otheimine :

 

La meilleure chose dans ce cas, est qu'à chaque fin de mois, lorsqu’une personne touche son salaire, elle verse la zakat de tout ce qu'elle a.

 

Ainsi une fois l'année écoulée, elle aura versé entièrement la zakat de l'année et tant que l'année n'est pas terminée, c'est comme si elle avait versé la zakat en avance et ceci est permis.

 

Et ceci est plus simple pour elle que de faire attention, à chaque mois indépendamment.

 

Par contre, si elle dépense son salaire chaque mois avant de toucher celui qui suit, il ne lui incombe pas de sortir la zakat car les conditions requises pour que la zakat soit obligatoire, on compte l'écoulement d'une année.

 

Livre « Les piliers de l’islam »

Question numéro 355 page 422

La Zakât sur l'argent bloqué (Waqf) à des fins charitables ?

 

Question :

 

Nous avons, ici à l’université du roi Saoud, une caisse réservée aux étudiants.

 

Elle est alimentée par l’université elle-même et par prélèvement d’une somme minime sur les bourses des étudiants.

 

Cette caisse est destinée à aider les étudiants nécessiteux. Les sommes collectées sont-elles concernées par la Zakât ?

 

Réponse de Cheikh Ben Baz :

 

La somme en question, et tout argent amassé de la même façon, n’est pas concernée par la Zakât ; car personne ne la possède et le but visé est qu’elle soit utilisée à des fins charitables.

 

Fatâwâ az-Zakât (Fatwas relatives à la Zakât rassemblées par Muhammad al-Musnad), page 47

La Zakât sur l'argent collecté pour un besoin ?

 

Question :

 

Des gens se cotisent et amassent une certaine somme d’argent qu’ils réservent pour leurs besoins généraux et pour les cas où il arriverait un incident à l’un d’eux, qu’Allah les en épargne.

 

Une année s’est écoulée depuis que cette somme a été amassée : doivent-ils verser la Zakât dessus ?

 

Réponse de Cheikh Ben Baz :

 

Les sommes qui sont données à des fins d’utilité publique, et dont le but est l’entraide collective ne sont pas concernées par la Zakât ; car elles ne sont plus la propriété des personnes qui les ont données pour Allah.

 

D’autre part, riches et pauvres parmi ce groupe profitent indifféremment de cette somme, en cas de nécessité pressante.

 

En conséquence, elle n’est la possession d’aucun d’eux, mais elle fait partie des aumônes qui sont collectées pour être dépensées pour Allah.

 

Fatâwâ az-Zakât (Fatwas relatives à la Zakât rassemblées par Muhammad al-Musnad), page 48.

La Zakât de l'argent destiné au mariage

 

Question :

 

Une personne économise de l’argent depuis plusieurs années afin de marier son fils : doit-elle verser la Zakât sur cet argent, sachant que son intention est de marier son fils avec et rien d’autre ?

 

Réponse de Cheikh Ben Baz :

 

Elle doit verser la Zakât sur toute somme d’argent qu’il a amassé, dès qu’une année (lunaire) s’est écoulée, même s’il ne veut la dépenser que pour marier son fils.

 

En effet, tant que l’argent est en sa possession, il est considéré comme étant le sien, et elle doit donc verser chaque année la Zakât dessus, conformément aux textes généraux du Coran et de la Sunna, jusqu’à ce que la personne le dépense pour marier son fils.

 

Fatâwâ az-Zakât (Fatwas relatives à la Zakât rassemblées par Muhammad al-Musnad), page 13

La Zakât et l'imprimerie

 

Question :

 

Un imprimeur veut savoir comment payer la Zakât relative à son imprimerie.

 

Certains lui ont dit que la Zakât concernait les produits de l’imprimerie seulement.

 

D’autres lui ont dit qu’elle concernait aussi bien les produits que le matériel...

 

Quel est l’avis correct ?

 

Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :

 

La Zakât que doivent verser les imprimeurs et les industriels concerne seulement les produits destinés à être vendus.

 

Par contre, le matériel qui est utilisé pour la fabrication n’est pas concerné par la Zakât.

 

La preuve de ceci est le hadith rapporté par Abû Dâwûd, qu’Allah lui soit clément, selon Samûra ibn Jundub, avec une bonne chaîne de rapporteurs :

 

« Le Prophète, prière et salut sur lui, nous a ordonné de verser l’aumône (Zakât) relative sur les biens destinés à la vente. »

 

Quant aux capitaux tels que l’or, l’argent et les billets de banque, ils sont concernés par la Zakât , même s’ils sont destinés à être dépensés, à condition que leur valeur atteigne le seuil minimal (Nissâb), et qu’une année (lunaire) se soit écoulée ensuite.

 

Et c’est Allah Qui accorde le succès à toute chose.

 

Fatâwâ az-Zakât (Fatwas relatives à la Zakât rassemblées par Muhammad al-Musnad), page 33

La Zakât sur les véhicules de transport

 

Question :

 

Les véhicules commerciaux destinés au transport des céréales sont-ils concernés par la Zakât ?

 

Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :

 

Les véhicules ou les dromadaires destinés au transport de céréales et des diverses marchandises d’un endroit à un autre ne sont pas concernés par la Zakât, car ils ne sont pas destinés à être vendus mais à l’utilisation et au transport. 

 

Si des véhicules, des dromadaires, des ânes ou des vaches sont par contre destinés à la vente, ils sont alors concernés par la Zakât , ainsi que l’indique le hadith rapporté par Abû Dâwûd, entre autres, selon lequel Samûra ibn Jundub, qu’Allah l’agrée, rapporte que le Prophète a ordonné aux gens de donner l’aumône ( la Zakât ) relative aux biens destinés à la vente.

 

Ceci est l’avis de la plupart des gens de science ainsi que l’a dit Ibn ul-Mundhir.

 

Fatâwâ az-Zakât (Fatwas relatives à la Zakât rassemblées par Muhammad al-Musnad), p. 32

La zakat des maisons et des voitures

 

Question :

 

Une personne qui possède des véhicules et des maisons, [les loue et] dépense leur usufruit à prendre en charge sa famille.

 

A la fin de l’année, il ne lui reste rien de cet argent : doit-il verser la zakat sur ces biens ?

 

Quelles sont les conditions qui entraînent l’obligation de verser la zakat en ce qui concerne les maisons et les voitures ?

 

Quelle serait alors la valeur de base sur laquelle il faut calculer ?

 

Que le salut d’Allah, Sa clémence et Sa bénédiction vous accompagnent.

 

Réponse de Cheikh Ben Baz :

 

Si ces véhicules et ces maisons sont destinés à être fructifiés (en les louant) et à l’exploitation personnelle, ils ne sont alors pas concernés par la zakat. [1]

 

Mais si elles (ou s'ils) sont, par contre, destinés, entièrement ou en partie, au commerce (à la vente), tu dois alors calculer la zakat sur leurs valeurs et la verser dès qu’une année (lunaire) s’est écoulée.

 

Cependant, si tu as dépensé les revenus de ces biens afin de subvenir aux dépenses de la maison, par exemple, ou pour entreprendre des œuvres charitables ou quoi que ce soit de similaire avant que l’année ne se soit écoulée, tu n’as pas alors à verser la zakat correspondante, conformément au sens général des textes du Coran et de la Sunna , ainsi que du hadith rapporté par Abû Dâwûd, selon Samûra ibn Jundub, qu’Allah l’agrée :

 

« Le Prophète a ordonné aux gens de donner l’aumône relative aux biens destinés à la vente. »

 

[1] C’est-à-dire par sur leurs valeus, mais il y a une zakat à payer sur les loyers. 

 

Fatâwâ az-Zakât (Fatwas relatives à la zakat rassemblées par Muhammad al-Musnad), p. 30.

La Zakât sur les terres destinées à la construction

 

Question :

 

Je possède une terre que j’ai achetée afin de construire pour y habiter moi-même, mais j’ai eu besoin d’argent et je l’ai alors vendue...

 

Dois-je verser la Zakât pour la période où elle n’était pas destinée à la vente ?

 

Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :

 

Si la situation est réellement telle que vous l’avez décrite, vous ne devez pas verser la Zakât pour la période précédant la vente, car la raison qui entraîne le versement de la Zakât, à savoir l’intention de vendre, était inexistante.

 

Fatâwâ az-Zakât (Fatwas relatives à la Zakât rassemblées par Muhammad al-Musnad), p.24.

La Zakât des immeubles, locaux et terrains

 

Question :

 

Mon frère possède beaucoup d’argent qu’il a converti en immeubles, locaux commerciaux et terrains.

 

Tout ceci lui assure des revenus.

 

Je l’ai conseillé de donner la Zakât calculée sur son capital d’origine, mais il m’a dit que la Zakât à verser ne concerne que les gains de ces biens après qu’une année (du calendrier lunaire) se soit écoulée après leur obtention, et que le capital n’était pas concerné.

 

Il prétend aussi que s’il consacrait l’argent des loyers directement à l’achat d’un immeuble, avant qu’une année ne s’écoule, il n’aurait pas à verser de Zakât...

 

D’autres personnes agissent de la même façon que mon frère : est-il permis de faire cela dans l’islam ?

 

Celui qui le fait n’a-t-il pas de péché ?

 

Quels sont les genres de biens immobiliers qui ne sont pas concernés par la Zakât , ni sur leur valeur, ni sur leur usufruit, jusqu’à ce qu’une année entière s’écoule ?

 

Et y a-t-il une valeur minimale à partir de laquelle le bien immobilier devient concerné par la Zakât, ou alors cela est-il indépendant de la valeur ?

 

Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :

 

Les biens que peut posséder la personne se divisent en plusieurs catégories :

 

Les liquidités : celles-là sont concernées par la Zakât dès que leur valeur atteint le seuil minimal (Nissâb) et qu’une année (lunaire) entière s’est écoulée.

 

Les terres agricoles : ce sont alors les récoltes de fruits et de grains qui sont concernées par la Zakât et non les terres elles-mêmes.

 

Les terres ou immeubles destinés à être loués : la Zakât est alors prise sur les loyers, lorsque la valeur totale des loyers atteint le seuil minimal (Nissâb) et qu’une année (lunaire) entière s’est écoulée depuis leur réception ; ce n’est donc pas sur la valeur de la terre elle-même ou de l’immeuble que l’on paie la Zakât.

 

Les terres et immeubles ou autres biens destinés à être vendus et achetés : la Zakât est payée directement sur leur valeur, si celle-ci atteint le seuil minimal, dès qu’une année (lunaire) entière s’est écoulée. On prend ici comme base pour le calcul la valeur [de marché] du bien lui-même, quand sa valeur atteint le seuil minimal et qu’une année s’est écoulée, à compter du jour de l’achat du bien.

 

Le bétail : il est concerné par la Zakât , dès que le nombre de bêtes atteint le seuil minimal et qu’une année (lunaire) s’est écoulée.

 

Et c’est Allah Qui accorde le succès à toute chose.

 

Fatâwâ az-Zakât (Fatwas relatives à la Zakât rassemblées par Muhammad al-Musnad), pp.28-29. 

La Zakât sur les terres destinées à la vente

 

Question :

 

La commune m’a attribué, il y a trois ans, une terre parmi celles destinées aux gens dont le salaire est limité.

 

Son emplacement ne m’arrange pas, donc mon intention est de la vendre dès que sa valeur sera satisfaisante. La question est : est-elle concernée par la Zakât ou non ?

 

Au cas où la réponse serait positive, dois-je verser la Zakât des trois années ou celle d’une seule année ?

 

Répondez, qu’Allah vous bénisse.

 

Réponse de Cheikh Ben Baz :

 

Si ton intention est de vendre la terre, tu dois donc verser la Zakât sur sa valeur, dès qu’une année (du calendrier lunaire) s’est écoulée, à compter du moment où tu as pris la décision de la vendre.

 

Abû Dâwûd, qu’Allah lui soit clément, rapporte que le Compagnon Samûra ibn Jundub, qu’Allah l’agrée, a dit :

 

« Le Prophète nous a ordonné de verser l’aumône relative aux biens destinés à la vente. »

 

D’autres hadiths appuient le sens de celui-ci. Et c’est Allah Qui accorde le succès.

 

Fatâwâ az-Zakâtp. 38. 

La zakat sur les actions

 

Question :

 

Votre éminence sait sûrement que les gens utilisent actuellement des actions dans des biens immobiliers.

 

Certains achètent des actions bloquées dont la valeur augmente ou diminue.

 

Ces actions peuvent rester bloquées ainsi longtemps, parfois quatre ou cinq ans, peut-être plus et peut-être moins.

 

Le propriétaire de ces actions, quand il veut les vendre, offre son bien immobilier aux enchères ; il se peut qu’il obtienne le prix pour lequel il l’a acheté, ou moins que cela.

 

Il peut se passer de nombreuses années de cette façon. Parfois, la personne a investi dans des terres en attendant que le prix de marché monte.

 

Ma question est la suivante : l’individu doit-il verser chaque année la zakat sur les actions relatives aux biens immobiliers qu’il n’a pas encore vendus ?

 

Parfois, la valeur de ces biens reste longtemps constante, et parfois elle est inférieure à la valeur de base dans le marché.

 

Les terres qui sont achetées pour en faire commerce sont-elles aussi concernées par la zakat  annuelle, comme les marchandises destinées à la vente (‘Urûdh Tijâriyya) ?

 

Ou bien la zakat   ne doit être versée qu’après leur vente, ainsi que le disent certains savants ?

 

Il faut mentionner que la valeur de ces biens reste constante des années durant sans connaître d’augmentation.

 

Dans le cas où ils seraient concernés par la zakat , doit-on la verser annuellement ou une seule fois seulement ?

 

Si la personne les vend, la zakat   versée doit-elle être celle d’une seule année ou doit-on verser aussi celles des années précédentes ?

 

Signalons que la personne peut avoir une importante somme d’argent immobilisée par ces actions et ces biens immobiliers ; au moment de verser la zakat, elle emprunte pour cela de l’argent ou vend une partie de ses biens. Le but de cette précision est de montrer qu’elle n’a pas de liquidités disponibles, car dès qu’elle en a un peu, elle achète des biens.

 

Réponse de Cheikh Ben Baz :

 

Les actions dont vous parlez font partie des marchandises destinées à la vente (‘Urûdh Tijâriyya) ; il faut donc verser la zakat les concernant en évaluant chaque année la valeur [du marché] de ces biens, sans considérer leur valeur d’achat.

 

Si la personne possède à ce moment-là des liquidités, elle verse la zakat ; sinon, elle verse la zakat des années passées au moment de la vente des biens quand elle reçoit l’argent.

 

Il en est de même pour les biens immobiliers autres que les actions et qui sont destinés à la vente.

 

Fatâwâ az-Zakât p.61.

La zakat sur les diamants

 

Question :

 

Les diamants qui parent les bijoux ou les vêtements sont-ils concernés par la Zakât  ? 

 

Réponse de Cheikh Ben Baz :

 

Non, ce qui est utilisé comme parure n’est pas concerné.

 

Cependant, s’ils sont destinés au commerce, ils sont concernés par la Zakât , de même que les perles.

 

Quant à l’or et l’argent, ils sont concernés par la Zakât , dès lors que leur valeur atteint la valeur minimale (Nisâb), qu’ils soient utilisés comme parure ou non, selon l’avis le plus juste des savants.

 

Fatâwâ az-Zakât (Fatwas relatives à la Zakât rassemblées par Muhammad al-Musnad), page 45.

La zakat pour l'or et l'argent

 

Question :

 

Mon mari a pesé ce que je possédais comme bijoux, ce qui correspond à quarante livres saoudiennes.

 

Quelle est la valeur de la Zakât à verser ?

 

Doit-on la verser en or ou en riyals ?

 

Réponse de Cheikh ibn ‘Otheimine :

 

La part de la Zakât sur l’or, l’argent et les marchandises destinées à la vente est de 2,5%.

 

Pour cela, il suffit de diviser le montant en quarante parts (égales) et la Zakât correspondra à une des parts.

 

Par exemple, concernant l’or cité dans la question, il suffit d’estimer la valeur de cet or, de diviser cette valeur en quarante parts, dont l’une sera versée en Zakât.

 

Quant à la question si l’on doit verser la Zakât en or ou en espèces, nous pensons qu’il n’y a pas de mal à la verser en espèces, et il n’est pas obligatoire de la verser en or, car c’est dans l’intérêt de ceux qui y ont droit de recevoir de l’argent plutôt que de l’or.

 

En effet, si tu donnes à un pauvre un bracelet en or ou tu lui donnes le montant de ce bracelet en monnaie, il préférera la monnaie et cela lui sera plus bénéfique.

 

Masâ’il wa Fatâwâ fî Zakât Al-Hulî, page 30.

Le rassemblement des bijoux pour la zakat

 

Question :

 

Y a-t-il une Zakât à verser sur les bijoux destinés à être portés ?

 

Réponse de Cheikh AbdAllah Ibn JârAllah :

 

Oui, la Zakât doit être versée pour l’or de la femme, s’il dépasse le Nisâb qui vaut vingt Mithqâl, soit 85 grammes d’or.

 

Si l’or dépasse ce Nisâb, il est obligatoire d’en verser la Zakât, que ce soit un bijou qu’elle porte régulièrement ou à certaines occasions seulement.

 

Cependant, si l’on suppose qu’une femme possède des bijoux dont la valeur dépasse le Nisâb et que ses filles possèdent des bijoux dont la valeur ne dépasse pas le Nisâb, alors il n’y a pas de Zakât à verser pour les bijoux de ses filles, car ils sont la propriété des filles et leur valeur ne dépasse pas le Nisâb.

 

En fait, il ne faut pas regrouper les bijoux (de la mère et) des filles (ni des filles entre elles), afin d’en verser la Zakât , car la propriété de chaque fille est indépendante de celle des autres filles.

 

Masâ’il wa Fatâwâ fî Zakât Al-Hulî, page29.

Le paiement de la zakat de l'argent prêté à autrui

 

Le cheikh Ibn al Otheimine fut interrogé sur le paiement de la zakat de l’argent prêté à autrui.

 

Réponse de Cheikh ibn ‘Otheimine :

 

Le paiement de la zakat d’un prêt fait à autrui n’est obligatoire qu’après le remboursement de la somme prêtée ; car le prêteur ne possède pas cette somme entre ses mains.

 

Par contre le paiement de la zakat devient obligatoire si le prêt a été fait à une personne aisée ( dans ses biens ) et cela tous les ans.

 

En effet si cette zakat a été payée avec la zakat de ses biens, la personne, s’est certes acquittée de sa responsabilité, dans le cas contraire, s’il ne l’a pas payée avec ses biens, il lui est obligatoire, après le remboursement de son prêt, de la payer pour toutes les années précédentes depuis la date de ce prêt.

 

Car il lui était possible de demander cette somme à son redevable, sachant que ce dernier était aisé et pouvait le rembourser ; mais celui-ci a choisi de laisser le prêt au propriétaire de la dette.

 

Quant au prêt fait à une personne démunie ou dans le besoin, il ne lui est pas possible de demander son remboursement, donc il ne lui est pas obligatoire de payer la zakat tous les ans et cela car l’endetté n’a pas la possibilité de réunir cette somme.

 

Certes Allah Le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« À celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu'à ce qu' il soit dans l'aisance. Mais il est mieux pour vous de faire remise de la dette par charité ! Si vous saviez ! » (Sourate 'La vache' verset 280.)

 

Donc, il n’est pas possible au prêteur de recevoir et de bénéficier de cette somme, il n’a donc pas de zakat à payer. Par contre, après avoir été remboursé, certains savants disent que le paiement de la zakat aura lieu lors de la nouvelle échéance (1 an après réception du remboursement de la dette) et d’autres disent qu’il paie la zakat pour une seule année et si l’année de l’échéance, au moment du remboursement, arrive à terme il paiera aussi cette zakat et cet avis est le plus prudent et Allah est le plus savant !

 

Livre ‘ les modalités du paiement de la zakat’

Fatwa numéro 15, page 38.

La réunion de bijoux pour la zakat

 

Question :

 

Une femme et ses filles possèdent des bijoux.

 

Les bijoux de chacune d'entre-elles, n'atteignent pas le poids d'origine du paiement de la zakat.

 

Les bijoux doivent-ils être réunis afin d'atteindre le poids nécessaire au paiement de la zakat ?

 

Réponse de Cheikh ibn ‘Otheimine :

 

Cette femme a des bijoux qui n'atteignent pas le poids d’origine du paiement de la zakat, par exemple le poids des bijoux est de 10 guinées (monnaie égyptienne) et ses filles ont, elles aussi, des bijoux qui n'atteignent pas le poids d'origine du paiement de la zakat.

 

Elle demande s'il est obligatoire de réunir les bijoux des filles et ceux de la mère afin d'en payer leurs zakat ?

 

Il n’est pas obligatoire de les réunir car le bien de chaque personne lui est propre.

 

Sauf si les bijoux des filles appartiennent à la mère et qu'elle leur aurait donnés à l’occasion d'un prêt, en effet ces bijoux sont inclus dans les bijoux de la femme.

 

Quant au fait que les bijoux appartiennent aux filles personnellement, nous savons que le bien de chaque individu lui est propre et que le poids d'origine du paiement de la zakat ne se complète pas avec le bien d'une autre personne.

 

Livre ‘ les modalités du paiement de la zakat’

Fatwa numéro 61, page 99.

La zakat sur les biens personnels

 

Question :

 

Doit-on payer la zakat sur les voitures personnelles ?

 

Réponse de Cheikh ibn ‘Otheimine :

 

Non, de même pour tout ce qui est utilisé par l'homme à des fins personnelles que ce soit une voiture, un chameau, une machine agricole ou autre mis à part l'or et l'argent.

 

Car le prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :

 

« il n y a point de charité exigée du musulman sur son serviteur ou son cheval »

 

[1] C’est-à-dire la Zakât.

 

Livre « Les piliers de l’islam »

Question numéro 376 page 436

Publié par fatawaislam.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz -  الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Cheikh AbdAllah Ibn JârAllah Âl JârAllah - الشيخ عبد الله بن جارالله آل جارالله

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Zakat al-mâl pour les masâjids ? (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Zakat al-mâl pour les masâjids ? (audio)

Question :

 

Ce questionneur demande, est-ce autorisé de sortir la zakat pour les masajids ?

 

Réponse :

 

Les masajids ne sont pas bénéficiaires de la zakat.

 

La construction des masajids ne fait pas parti des bénéficiaires de la zakat.

 

Mais, la zakat est attribuée aux huit (1) bénéficiaires dont ALLAH تبارك وتعالى a cité dans Son Livre.

 

Et n’en font pas parti les projets de bienfaisance, comme par exemple la construction des masajids.

 

(1) 

  إِنَّمَا الصَّدَقَاتُ لِلْفُقَرَاء وَالْمَسَاكِينِ وَالْعَامِلِينَ عَلَيْهَا وَالْمُؤَلَّفَةِ قُلُوبُهُمْ وَفِي الرِّقَابِ وَالْغَارِمِينَ وَفِي سَبِيلِ اللّهِ وَابْنِ السَّبِيلِ فَرِيضَةً مِّنَ اللّهِ وَاللّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٌ

 

sens approximatif du verset :

 

"Les Sadaqats ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les coeurs sont à gagner (à l’Islam), l’affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d’Allah, et pour le voyageur (en détresse). C’est un décret d’Allah ! Et Allah est Omniscient et Sage"   At-Tawbah, v.60.

 

Traduit par Ali Abû Fadl Al-Maghribi

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh 'Abder Razzâq Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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Verser la zakât al-fitr pour les enfants qui vivent dans un autre pays (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Verser la zakât al-fitr pour les enfants qui vivent dans un autre pays (vidéo)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La femme peut-elle donner sa zakat à son mari pauvre ? (vidéo)

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La femme peut-elle donner sa zakat à son mari pauvre ? (vidéo)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

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Zakât al-fitr - زكاة الفطر - en argent ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Zakât al-fitr - زكاة الفطر - en argent ?

Question :

 

Beaucoup de nécessiteux disent qu'ils préfèrent qu'on leur verse la Zakât Al-Fitr en argent plutôt qu'en nourriture car c'est plus bénéfique pour eux.

 

Par conséquent, est-il autorisé de sortir la Zakât Al-Fitr en argent ?

 

Réponse :

 

Nous voyons qu'il est interdit de sortir la Zakât Al-Fitr en argent dans n'importe quel cas !

 

Au contraire, elle doit être versée en nourriture. Le nécessiteux; s'il le souhaite, peut vendre cette nourriture et bénéficier du montant (de la vente).

 

Par contre, il est obligatoire pour celui qui sort la Zakât, qu'il la verse en nourriture.

 

Il n'y a aucune différence que celle-ci soit issue des variété de nourritures présentes à l'époque du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم ou que celle-ci soit issue des différentes nourritures présentes aujourd’hui.

 

Ainsi, le riz, de nos jours, peut être plus bénéfique que le blé puisque le riz ne nécessite pas d'effort et de labeur dans sa mouture (c'est à dire: le fait de le moudre) et dans son pétrissage ou autre.

 

Ce qui est voulu est que la Zakât soit profitable aux nécessiteux.

 

Il a été rapporté dans Sahîh Al-Boukhârî d'après Abî Sa'îd رضي الله عنه :

 

"Nous la sortions, à l'époque du Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم, avec l'équivalent d'un sa'a de nourriture, et notre nourriture, à cette époque, était composée de dattes, d'orge, de raisin sec, et de fromage."

 

Ainsi, si la personne la sort en nourriture, il convient qu'elle choisisse le type de nourriture le plus approprié pour le nécessiteux et ceci diffère en fonction des époques.

 

Mais le fait de la sortir en argent, en vêtement, en mobilier, en machine, ceci n'engendra aucune récompense et la personne ne se sera pas acquitté de son obligation d'après la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

"Celui qui fait un acte qui ne provient pas de nous, celui-ci sera caduc."

 

Publié par sounnah-publication.com

سئل فضيلة الشيخ - رحمه الله - يقول كثير من الفقراء الآن إنهم يفضلون زكاة الفطر نقودا بدلا من الطعام , لأنه أنفع لهم , فهل يجوز دفع زكاة الفطر نقودا ؟

فأجاب فضيلته بقوله : الذي نرى أنه لا يجوز أن تدفع زكاة الفطر نقودا بأي حال من الأحوال , بل تدفع طعاما , والفقير إذا شاء باع هذا الطعام وانتفع بثمنه أما المزكي فلا بد أن يدفعها من الطعام , ولا فرق بين أن يكون من الأصناف التي كانت على عهد رسول الله صلى الله عليه وسلم أو من طعام وجد حديثا , فالأرز في وقتنا الحاضر قد يكون أنفع من البر لأن الأرز لا يحتاج إلى تعب وعناء في طحنه وعجنه وما أشبه ذلك , والمقصود نفع الفقراء , وقد تبث في صحيح البخاري من حديث أبي سعيد - رضي الله عنه - قال

 كنا نخرجها على عهد رسول الله صلى الله عليه وسلم صاعا من طعام , وكان طعامنا يومئذ التمر والشعير والزبيب والأقط

فإذا أخرجها الإنسان من الطعام فينبغي أن يختار الطعام الذي يكون أنفع للفقراء , وهذا يختلف في كل وقت بحسبه , وأما إخراجها من النقود أو الثياب أو الفرش أو الآليات فإن ذلك لا يجزىء ولا تبرأ به الذمة لقول النبي صلى الله عليه وسلم

من عمل عملا ليس عليه أمرنا فهو رد

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Interdiction de revenir sur sa donation ou sur son aumône

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Interdiction de revenir sur sa donation ou sur son aumône

Question :

 

A-t-on le droit de reprendre ce qu'on a offert au frère germain ?

Quelle en est la preuve ?

 

Réponse :

 

Ce n'est pas permis, car le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :

 

"L'exemple de celui qui revient sur sa donation est comme le chien qui vomit puis, retourne à son vomissement pour le manger."

Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim

 

De même, il a été authentiquement rapporté que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) avait dit :

 

"Celui qui revient sur son aumône est comparable à un chien qui retourne pour avaler sa vomissure."

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La première question de la Fatwa numéro (6609)

 Publié alifta.com

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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La vertu envers les orphelins, les pauvres et les voyageurs

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La vertu envers les orphelins, les pauvres et les voyageurs

L’orphelin est celui dont le père est mort avant la puberté

 

Allah عز و جل a ordonné la vertu envers les orphelins, de même que le prophète صلى الله عليه وسلم y a incité dans plusieurs hadiths.

Pourquoi cette incitation ?

Car l’orphelin ayant perdu son père a le cœur brisé, il est donc dans le besoin d’attention et de douceur.

La vertu envers les orphelins varie selon la situation.

 

Les indigents sont les pauvres, ceci englobe l’indigent et le pauvre

 

La vertu envers eux a été ordonnée par la législation dans beaucoup des versets du Coran, ainsi que les droits spécifiques qu’il leur a été accordé, notamment dans le butin.

Cette recommandation de vertu à leur encontre est que la pauvreté les a abaissés et affaibli, leur cœur s’est brisé et donc parmi les vertus de l’Islam ainsi que des nobles caractères, nous devons les réconforter et les consoler de ce qu’ils rencontrent de manquements et de cassures.

 

La vertu envers l’indigent est selon la situation :

 

  • S’il est dans le besoin de nourriture, la vertu sera de le nourrir ; 

  • Si le besoin est dans l’habillement, la vertu sera de le vêtir ; 

  • Si c’est par égard envers lui et qu’il rentre dans une assise, la vertu sera de le recevoir chaleureusement, de le mettre en avant afin de remonter son moral.

 

Du fait de ces manquements qu’Allah a décrété dans sa sagesse, Il nous a ordonné d’être vertueux envers eux.

 

Le voyageur qui s’est coupé de son pays ou non (à la différence de la zakat) est étranger, et l’étranger est mélancolique

 

Si tu lui accordes la générosité et la vertu, alors cela l’acclimatera, et la législation nous a ordonné cela.

Si un voyageur vient chez toi en tant qu’invité, les nobles caractères seront d’être généreux envers lui durant son invitation.

 

Mais certains savants ont dit : 

 

« Il n’est pas obligatoire d’être généreux dans son invitation, excepté dans les villages et bourgs, mais non dans les villes et métropoles ! »

 

Quant à nous, nous disons que cela est une obligation, aussi bien dans les villages que dans les villes, à moins qu’il n’y ait des causes comme l’étroitesse de la maison, ou d’autres qui empêchent que tu invites cette personne.

 

Mais quoi qu’il en soit, il convient si tu dois t’excuser d’être vertueux dans ton refus.

 

Les nobles caractères

 Publié par alminhadj.fr

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La zakat sur les bijoux féminins

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La zakat sur les bijoux féminins

Question :

 

La zakat est-elle obligatoire pour l’or que possède la femme, et dont elle se pare et qu’elle porte, mais qui n’est pas gardé à des fins commerciales ?

 

Réponse : 

 

Il y a divergence parmi les savants au sujet de l’obligation de verser la zakat pour les bijoux féminins, s’ils dépassent le Nissâb [1] et qu’ils ne sont pas destinés à des fins commerciales.

 

L’avis le plus correct est que la zakat est obligatoire si la valeur dépasse le Nissâb, même si ce n’est que pour les porter.

 

Le Nissâb de l’or est égal à vingt Mithqâl, ce qui correspond à 11 livres et 3/7 d’une livre saoudienne.

 

Si les bijoux valent moins que cela, il n’y a pas de zakat à verser.

 

S’ils sont destinés à des fins commerciales, dans ce cas, il y a une zakat à verser, à l’unanimité des savants, si leur valeur dépasse leNissâb de l’or ou de l’argent.

 

Quant au Nissâb de l’argent, il vaut 140 Mithqâl, ce qui correspond à 56 Riyals [2].

 

Si les bijoux en argent n’atteignent pas cette valeur, alors il n’y a pas de zakat à verser.

 

S’ils sont destinés à des fins commerciales, dans ce cas, il y a de la zakat à verser si leur valeur dépasse le Nissâb de l’or ou de l’argent.

 

La preuve au sujet de l’obligation de la zakat pour les bijoux en or et en argent destinés à être portés se trouve dans les propos généraux du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :

 

« Il n’y a pas une personne qui possède de l’or ou de l’argent et ne s’acquitte pas de leur zakat sans qu’elle ne soit châtiée le Jour du Jugement, par la brûlure de ses flancs, de son front et de son dos, à l’aide de plaques de feu ardent. » [3]

 

… Ainsi que le hadith d’Abdullah ibn ‘Amr ibn ul-‘Âs, qu’Allah les agrée, lui et son père, où on rapporte qu’une femme vint avec sa fille au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui.

 

Sa fille avait aux poignets deux bracelets en or.

 

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dit alors :

 

« Verses-tu la zakat sur cela ? »

Elle répondit que non. Il dit alors :

« Te réjouirais-tu si Allah te les remplaçait le Jour du Jugement par deux bracelets de feu ? »

Elle les jeta alors et dit : « Ils sont pour Allah et Son Prophète. » [4]

 

 

… Et le hadith d’Umm Salama, qu’Allah l’agrée, qui portait des bracelets en or et elle dit :

 

« Ô Prophète d’Allah ! Est-ce un trésor ? »

Il répondit, prière et salut d’Allah sur lui : « Tout ce qui atteint une valeur méritant que la zakat soit versée, et que celle-ci est versée, alors ce n’est plus un trésor. » [5] 

 

Et il ne lui a pas dit : « Il n’y a pas de zakat pour les bijoux. »

 

Quant à ce qui a été rapporté du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, qu’il aurait dit : « Point de zakat sur les bijoux » [6], c’est un hadith faible qui ne peut contredire ni la règle originelle, ni les hadiths authentiques.

 

Et c’est Allah Qui se charge d’octroyer l’aide.

 

[1] Le Nisâb est le montant minimum (ou la quantité minimum d’or et d’argent) en dessous duquel la Zakât n’est pas obligatoire. 

[2] Riyals : ce ne sont pas les riyals d’aujourd’hui.

[3] Rapporté par Muslim, chapitre de la Zakât , n°987.

[4] Rapporté par Abû Dâwûd, chapitre de la Zakât , n°1563 ; An-Nassâ’î, chapitre de la Zakât (5/38) avec une bonne chaîne de rapporteurs.

[5] Rapporté par Abû Dâwûd, chapitre de la Zakât , n°1564 ; Ad-Dâraqutnî selon une version légèrement différente (2/105). Ce hadith a été authentifié par Al-Hâkim (1/390).

[6] Rapporté par Ad-Dâraqutnî (2/107), voir Irwâ ul-Ghalîl, n°817.

 

 

Masâ’il wa Fatâwâ fî Zakât Al-Hulî, pages 20 et 22. 

copié de fatawaislam.com

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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L'aumône d'eau...

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'aumône d'eau...
Sa'd bn 'Ubâdah رضي الله عنه :

 

"Ô Messager d'Allâh ! quelle est la meilleure aumône ?"

Il dit صلى الله عليه وسلم : "Donner à boire de l'eau (abreuver, étancher la soif d'autrui...)."

sahîh bn mâdjah, n°2986 

 

 يا رسول الله أي الصدقة أفضل قال سقي الماء
الراوي: سعد بن عبادة المحدث: الألباني - المصدر: صحيح ابن ماجه - لصفحة أو الرقم: 2986
خلاصة حكم المحدث: حسن

Sa'd bn 'Ubâdah رضي الله عنه:

 

"Ô Messager d'Allâh ! ma mère est décédée. Puis-je faire une aumône en son nom ?"

Il dit صلى الله عليه وسلم : "Oui."

Il dit : "Quelle est donc la meilleure aumône ?"

Il dit صلى الله عليه وسلم : "Donner à boire de l'eau."

sahîh an-nasâ î, n°3666 

 

  يا رسول الله ! إن أمي ماتت ، أفأتصدق عنها ؟ قال : نعم . قلت : فأي الصدقة أفضل ؟ قال : سقي الماء
الراوي: سعد بن عبادة المحدث: الألباني - المصدر: صحيح النسائي - لصفحة أو الرقم: 3666
خلاصة حكم المحدث: حسن

Sa'd bn 'Ubâdah رضي الله عنه :

 

"Ô Messager d'Allâh ! quelle est l'aumône la plus méritoire ?"

Il dit صلى الله عليه وسلم : "Donner à boire de l'eau."

sahîh an-nasâ î, n°3667 

 
 يا رسول الله ! أي الصدقة أفضل ؟ قال : سقي الماء 
الراوي: سعد بن عبادة المحدث: الألباني - المصدر: صحيح النسائي - لصفحة أو الرقم: 3667
خلاصة حكم المحدث: حسن

La mère de Sa'd bn 'Ubâdah رضي الله عنه décéda et il dit :

 

"Ô Messager d'Allâh ! ma mère est décédée. Puis-je faire une aumône en son nom ?"

Il dit صلى الله عليه وسلم : "Oui."

Il dit : "Quelle est l'aumône la plus méritoire ?"

Il dit صلى الله عليه وسلم : "Donner à boire de l'eau."

Al-Hasan dit : "Et il se trouve à Médine l'abreuvoir de Sa'd."

sahîh an-nasâ î, n°3668

 

 
 أن أمه ماتت ، فقال : يا رسول الله ! إن أمي ماتت ، أفأتصدق عنها ؟ قال : نعم . قال : فأي الصدقة أفضل . قال : سقي الماء فتلك سقاية سعد بالمدينة
الراوي: سعد بن عبادة المحدث: الألباني - المصدر: صحيح النسائي - لصفحة أو الرقم: 3668
خلاصة حكم المحدث: حسن [لغيره]

Il dit صلى الله عليه وسلم d'après Sa'd bn 'Ubâdah رضي الله عنه :

 

"La meilleure aumône est le fait de donner à boire de l'eau."

sahîh al-djâmi', n°1113

 
 أفضل الصدقة سقي الماء

الراوي: سعد بن عبادة و ابن عباس المحدث: الألباني - المصدر: صحيح الجامع - لصفحة أو الرقم: 1113
خلاصة حكم المحدث

 Publié par hadithdujour.com

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L’obligation de la zakât

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L’obligation de la zakât

Sachez, qu’Allah vous accorde ainsi qu’à moi le succès, qu’il est nécessaire de connaître en détails les règles de la Zakât, ses conditions, à qui elle est obligatoire et à qui elle revient, et quel en est le montant.

 
La Zakât est un des piliers de l’islam et de ses grands fondements, comme le montrent les preuves du Coran et de la Sunna.

Allah a lié la  Zakât à la prière dans Son Livre en 82 endroits, ce qui montre sa grande importance et son lien fort avec la prière.

Ceci, au point que le Véridique de cette Communauté et le successeur du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam), Abû Bakr As-Siddîq, a dit :

« Je combattrai celui qui dissociera la prière de la Zakât. »

Allah dit (traductions rapprochées) :

« Accomplissez la prière, acquittez la Zakât, et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent. » (Al-Baqarah : 43)

 

« Accomplissez la prière et acquittez la Zakât. » (Al-Baqarah : 110)

« Si par la suite ils se repentent, accomplissent la prière et acquittent la Zakât, alors ne leur faites aucun mal » (At-Tawbah : 5)

Et le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit :

« L’islam est bâti sur cinq : l’attestation qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah, l’accomplissement de la prière, l’acquittement le la Zakât, le pèlerinage à la Maison sacrée et le jeûne du mois de Ramadan. »
(Al-Bukhârî et Muslim)

Les musulmans sont unanimes sur son caractère obligatoire, qu’elle est le troisième pilier de l’islam, la mécréance de celui qui renie son caractère obligatoire et le combat contre celui qui refuse de la donner.

 

Elle a été rendue obligatoire en l’an deux de l’Hégire.

Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) envoya des agents pour la récolter et la recouvrer, afin qu’elle parvienne à ceux qui la méritent, ce qui fut aussi la sunna des califes bien guidés et des musulmans après eux.

La Zakât est un acte de bienfaisance envers les créatures d’Allah, c’est aussi une purification des biens de toute souillure, une protection contre les fautes et une adoration du Seigneur.

Allah dit (traduction rapprochée) :

« Prélève de leurs biens une aumône par laquelle tu les purifies et les élèves, et invoque pour eux. Ton invocation est un apaisement pour eux. Et Allah entend parfaitement et Il sait tout. » (At-Tawbah : 103)

De plus, c’est une purification des âmes contre l’avarice et une épreuve pour le riche qui doit se rapprocher d’Allah en donnant une partie de ce qu’il aime parmi ses biens.

Allah a rendu la Zakât obligatoire sur les biens qui apportent le réconfort et multiplient la prospérité et le profit, comme ce qui provient des troupeaux et des grains, des transactions commerciales comme l’or, l’argent ; et les biens destinés à la vente.

Allah a fixé le montant de la Zakât en fonction du labeur accompli pour obtenir le bien sur lequel on va s’en acquitter.

Il a rendu obligatoire de donner un cinquième de la valeur des trésors (découverts), un dixième de ce qui ne nécessite un effort qu’une des deux parties — ce qui est arrosé uniquement par la pluie — un vingtième de ce qui nécessite un effort des deux parties, et un quarantième de ce qui nécessite beaucoup d’efforts et de changements comme les espèces et les biens destinés à la vente.

Allah a nommé cette aumône Zakât car elle purifie (du verbe zakkâyuzakkî, purifier) l’âme et les biens.

Ce n’est pas une amende ou un impôt qui diminue les biens et nuit à celui qui donne, au contraire elle augmente les biens d’une manière dont l’individu ne s’attend pas.

Le Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a dit :

« Jamais des biens n’ont été diminués par une aumône. »
(Muslim)

Dans la Législation, la Zakât est donc un devoir obligatoire sur un bien particulier, qui revient à une catégorie de gens donnés en un temps déterminé — qui est de posséder ces biens une année entière — sur les troupeaux, les espèces et les biens destinés à la vente ; lors de la récolte pour les cultures, le miel (il y a une divergence sur cet avis), donner une part des minerais (en dehors de l’or et de l’argent il y a une divergence) ; et le coucher du soleil de la nuit du ‘Îd pour Zakât Al-Fitr.

La Zakât est obligatoire au musulman s’il remplit cinq conditions :

 

- la liberté 
 
La Zakât n’est pas obligatoire à l’esclave car il n’ a pas de biens propres, et ce qu’il possède appartient à son maître, ainsi sa Zakât doit être acquittée par son maître.

 

- Que le propriétaire des biens soit musulman
 
La Zakât n’est pas obligatoire au mécréant, on ne lui demande pas de s’en acquitter car c’est une adoration et une obéissance à Allah, et le mécréant ne fait pas partie de ceux qui adorent (se rapprochent) et obéissent à Allah.
 
Ceci car la  Zakât demande une intention (niyah, en toute pureté pour Allah) qui n’est pas présente chez le mécréant.
 
Quant au fait de dire qu’elle lui est malgré tout obligatoire, qu’il est concerné par l’ordre d’Allah et qu’il sera châtié dans l’au-delà pour l’avoir délaissée, c’est un sujet de divergence entre les savants.
 
Dans le hadith de Mu’adh ibn Jabal :
 
« Appelle-les à attester qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah — puis il cita la prière — et s’ils t’obéissent en cela, apprends-leur qu’Allah leur a imposé un aumône prise de leurs riches et donnée à leurs pauvres. »
(Al-Bukhârî et Muslim)
 
Il a donc fait de l’islam une condition d’obligation de la Zakât.

 

- Posséder le minimum (Nisâb)
 
Elle n’est donc pas obligatoire en deçà, et c’est une valeur connue dont le détail viendra (la valeur de 85g d’or), que le propriétaire soit jeune ou âgé, fou ou doué de raison, ceci car les preuves sont générales.

 

- Réellement posséder le bien et que celui-ci ne soit pas lié au droit d’un tiers
 
Il n’y a donc pas de Zakât sur les biens que l’on ne possède pas vraiment, comme l’argent acquis par une dette.
 
- Posséder ce bien pour la durée d’une année 
 
D’après le hadith de ‘Â’ishah :

« Pas de Zakât sur les biens pour lesquels une année ne s’est pas écoulée. »
(Ibn Majâh)

Ceci pour tout ce qui ne sort pas de la terre comme les grains ou les fruits.

Par contre pour tout ce qui sort de la terre, il faut verser laZakât lors de la récolte, et il ne faut pas attendre un an.

Cette durée n’est une condition que pour les espèces (l’argent), les troupeaux, les biens destinés à la vente, par facilité pour son propriétaire afin qu’il puisse pleinement faire fructifier ses biens.

Quant aux petits des troupeaux sur lesquels il faut payer Zakât et les bénéfices du commerce, le temps (pendant lequel il faut les posséder) est celui des biens desquels ils sont tirés, il n’est donc pas nécessaire d’attendre une année entière si la valeur des biens dont ils sont tirés a atteint le Nisâb.

Si ce n’est pas le cas, la période commence dès qu’on atteint le Nisâb.

Celui qui a prêté de l’argent à un pauvre, donne la Zakât sur cette somme une seule fois lorsqu’il la récupèrera, d’après ce qui est authentique des paroles des savants.

Mais s’il a prêté à un riche, il doit payer la Zakât sur cette somme chaque année.

Quant aux autres biens acquis et utilisés, il n’y a pas de Zakât dessus, comme les maisons habitées, les vêtements ordinaires, les meubles de la maison, les voitures et les bêtes montées et utilisées.

Quant aux biens destinés à la location, comme les voitures, les magasins et les maisons, il n’y a pas de Zakât sur le bien lui-même mais sur les bénéfices de la location, si cela atteint la valeur du Nisâb, seuls ou ajoutés aux autres biens possédés depuis un an.

Si celui qui doit d’acquitter de la Zakât meurt avant d’avoir pu le faire, ses héritiers doivent le faire pour lui, car c’est un devoir obligatoire qui ne disparaît pas avec la mort.
 
Cela reste une dette pesant sur le mort et dont il faut d’acquitter.

Al-Mulakhas Al-Fiqhi p.229-232.
 Publié par salafs.com
 
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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