27 articles avec prophetes et messagers - الأنبياء والرسل

Concernant l'arbre généalogique du Prophète صلى الله عليه وسلم (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Et l'auteur, qu'Allâh lui fasse miséricorde, nous indique dans sa parole : de "Nuh" à "que Âdam n'était pas un messager"

 

Et ce qui a été mentionné comme quoi Idriss serait un aïeul de Nuh, ceci un mensonge, car Idriss n'est pas venu avant Nuh.

 

Idriss est venu après lui (Nuh).

 

Et ce qui est apparent, et Allâh est plus Savant, c'est qu'il fait partie des enfants d'Israël.

 

Ainsi, celui qui prétend qu'Idriss était un aïeul de Nuh aura menti, et contredit le Coran et la Sunna.

 

(traduction rapprochée)

 

"Nous t'avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui." (An-Nisa, v163)

 

Et méfiez-vous de l'arbre, l'arbre généalogique des prophètes, il est écrit, et il est vendu je pense parfois, il est répandu, il est écrit dessus qu'Idriss est avant Nuh.

 

Ceci est un mensonge, et il est obligatoire pour celui qui voit cela de le déchirer car cela mènera la croyance des musulmans vers l'erreur.

 

Il altérera la croyance de sorte à ce que nous croyons que Nuh fut précédé par un Messager...

 

Et ceci est un mensonge !

 

Et dans le Coran (traduction rapprochée) :

 

"Nous t'avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui." (An-Nisa, v163)

 

Et aussi dans le Coran au sujet de Ibrâhîm et Nuh (traduction rapprochée) :

 

"Nous avons effectivement envoyé Noé et Abraham et accordé à leur descendance la prophétie et le Livre." (Al Hadid, v26)

 

Dans leur descendance, il n'est donc pas possible qu'il existe prophétie et Livre avant Nuh.

 

Et dans la Sunna authentique, les gens viendront à Nuh le Jour du Jugement et lui diront :

 

"Tu es le premier Messager qu'Allâh a envoyé aux gens de la Terre."

 

Ceci est clair, donc à ce moment là nous disons : ce qui est propagé de cet arbre est faux !

 

Na3am.

 

Traduit et publié par 3ilmchar3i.net

"وأفاد المؤلف رحمه الله في قوله : من "نوح" إلى "أن آدم ليس برسول

وأن ما يُذكر أن إدريس جد نوح كذب ، فإدريس ليس قبل نوح , إدريس بعده والظاهر والله أعلم أنه من بني إسرائيل

فمن زعم أن إدريس جد لنوح فقد كذب وخالف القرآن والسنة

 إِنّا أوْحيْنا إِليْك كما أوْحيْنا إِلىٰ نوحٍ والنّبِيِّين مِنْ بعْدِهِ - النساء:163

وانتبهوا لشجرة الأنبياء مكتوبة تبُاع أظنها أحيانا منتشرة ، مكتوب فيها إدريس قبل نوح ؛ هذا كذب ويجب على من شاهدها أن يُمزقها لأنه سيحول عقيدة المسلمين إلى خطأ، سيحول العقيدة أن نعتقد أن نوحا مسبوق برسول , وهذا كذب

ففي القرآن

إِنّا أوْحيْنا إِليْك كما أوْحيْنا إِلىٰ نوحٍ والنّبِيِّين مِنْ بعْدِهِ - النساء:163

وفي القرآن أيضاً

 ولقدْ أرْسلْنا نوحًا وإِبْراهِيم وجعلْنا فِي ذرِّيّتِهِما النّبوّة والْكِتاب - الحديد:26

في ذريتهما إذن لا يمكن أن توجد نبوة وكتاب قبل نوح

وفي السنة الصحيحة أن الناس يأتون يوم القيامة إلى نوح ويقولون له

 أنت أول رسول بعثه الله إلى الأرض

وهذا صريح، فحينئذ نقول: إن ما نُشر من هذه الشجرة باطل

 نعم

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La sagesse de la création de Âdam

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La sagesse de la création de Âdam

Allah rappelle qu’Il a dit aux anges (traduction rapprochée) :

 

«Lorsque Ton Seigneur dit aux Anges : «Je vais établir sur la terre un successeur.»» [Al-Baqarah, v.30] 

 

Il a ainsi informé les anges de Sa volonté de créer Âdam et sa descendance, qui se succéderont sur terre comme Il le dit (traductions rapprochées) :

 

«C’est Lui qui vous fait succéder sur la terre» [Sourate Al-An’âm, v.165.] 

 

«Et qui vous fait succéder sur la terre, génération après génération» [An-Naml, v.62.]

 

Allah les informe ainsi de sa volonté de créer Âdam et sa descendance, de la même manière qu’on annonce une chose éminente avant son existence.

 

Les anges ont alors interrogé de manière à dévoiler et connaître la sagesse derrière cela, et nullement pour s’opposer à la volonté divine ou par dénigrement et jalousie envers la descendance de Âdam comme le pensent certains exégètes ignorants.

 

A propos de la Parole d’Allah (traduction rappochée) : 

 

«Ils dirent : « Vas-Tu mettre sur terre celui qui sèmera le désordre et répandra le sang»» [Al-Baqarah, v.30] 

 

Qatâdah a dit :

 

«Les anges savaient que cela arriverait d’après ce qu’ils avaient pu voir des djinns avant Âdam, et ils savaient que ce qui est créé de terre est généralement de cet acabit.  

Et Allah est plus savant.»

 

Pour ‘Abd Allah Ibn ‘Umar :

 

«Les djinns peuplaient la terre deux mille ans avant la création de Âdam, y faisant couler le sang.

Allah leur envoya alors une armée d’anges qui les chassa vers les îles au milieu des mers.»

 

Ibn 'Abbâs fut également de cet avis.

 

Pour Al-Hasan : ils surent cela par inspiration divine.

 

Ibn Abî Hâtim rapporte d’après Abû Ja’far Al-Bâqir que les anges Hârût et Mârût l’ont appris d’un ange d’un rang supérieur nommé As-Sijjîl qui le lut dans la Table gardée [اللوح المحفوظ - Al-Lawh al-Mahdh].

 

Une autre version rapporte que les anges ont posé la question à Allah au sujet de l’établissement de Âdam sur terre parce qu’ils savaient que tout ce qui est issu de celle-ci y semait généralement la corruption. 

 

(traduction rapprochée)

 

«Alors que nous, nous Te sanctifions et Te glorifions ?» [Al-Baqarah, v.30] 

 

C’est-à-dire que nous T’adorons continuellement sans qu’aucun d’entre nous ne Te désobéisse, alors si la finalité de la création de Âdam et de sa descendance est de T’adorer, nous n’avons cessé de le faire nuit et jour. 

 

(traduction rapprochée)

 

«Il dit : « En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas ! »» [Al-Baqarah, v.30] 

 

C’est-à-dire : Je connais mieux que vous le bienfait de la création de Âdam et de sa descendance.

 

Seront issus d’eux des Prophètes, des Messagers, des véridiques et des martyrs.

 

Allah leur indiqua ensuite la supériorité de Âdam sur eux en science (traduction rapprochée) : 

 

«Et Il apprit à Âdam les noms de toutes choses» [Al-Baqarah, v.31] 

 

D’après Ibn ‘Abbâs, les noms qu’Allah  apprit à Âdam sont les noms que les gens utilisent comme : homme, animal, terre, vallée, mer, montagne, chameau, âne, etc.

 

Dans une autre version, il dit qu’Il lui a appris le nom d’ustensiles comme l’écuelle, le chaudron, et même le nom des gaz.

 

Pour Mujâhid : Il lui apprit les noms de toutes les bêtes, de tous les oiseaux, et de toute chose. C’est aussi l’avis de Saîd Ibn Jubayr, Qatâdah et d’autres.

 

Pour Ar-Rabî : Allah lui enseigna les noms des anges, tandis que pour Abd Ar-Rahmân Ibn Zayd, Il lui apprit les noms de ses descendants.

 

Ce qui est authentique est qu’Allah a appris à Âdam les noms et les fonctions des choses, petites ou grandes, comme l’a indiqué Ibn Abbâs.

 

Anas Ibn Mâlik rapporte que le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :

 

«Au Jour de la Résurrection, les croyants se rassembleront et diront : «Si nous allions à la recherche de celui qui intercédera pour nous auprès de notre Seigneur ?»

Ils iront voir Âdam et lui diront : «Tu es le père de l’humanité, Allah t’a créé de Ses Mains, Il a fait se prosterner les anges devant toi et t’a appris les noms de toutes choses !»…»

Al-Bukhârî (4476) et Muslim (193)

 

(traduction rapprochée)

 

«Puis Il les présenta aux Anges et dit : « Informez-Moi des noms de ces choses, si vous êtes véridiques ! »» [Al-Baqarah, v.31.]

 

Al-Hasan Al-Basrî a dit :

 

«Lorsqu’Allah voulut créer Âdam, les anges se sont dit : «Quelque créature qu’Allah créera, nous serons plus savants qu’elle.»»

 

Ils furent alors éprouvés par ces paroles (traduction rapprochée) : 

 

«Si vous êtes véridiques [dans vos propos] !» [Jâmi’ Al-Bayan (1/173)]

 

Il existe d’autres explications comme nous l’avons indiqué dans At-Tafsîr.

 

Ils dirent (traduction rapprochée) : 

 

«Ils dirent : « Gloire à Toi ! Nous ne savons que ce que Tu nous as appris. Certes c’est Toi celui qui sait tout, le Sage.» [Al-Baqarah, v.32.] 

 

C’est-à-dire : Gloire et pureté à Toi !

 

Personne ne peut connaître quoi que ce soit de Ta science sans que Tu ne le lui aies enseigné.

 

Comme Il dit (traductions rapprochées) :

 

«Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut» [Al-Baqarah, v.255.]

 

« Il dit : « Ô Âdam ! Informe-les de ces noms. » Puis lorsqu’il les eut informés de ces noms, Allah dit : « Ne vous ai-Je pas dit que Je connaissais les mystères des cieux et de la terre, et que Je sais ce que vous divulguez et ce que vous cachez ? » » [Al-Baqarah, v.33] 

 

C’est-à-dire que Je connais ce qui est caché et ce qui est apparent. 

 

On a également dit que le sens de Sa Parole (traduction rapprochée) «Je connais ce que vous divulguez» est une réponse à l’interrogation des anges (traduction rapprochée) :

 

«Vas-Tu mettre sur terre celui qui sèmera le désordre et répandra le sang ».

 

Et Sa Parole (traduction rapprochée) : «et ce que vous cachez» désigne Satan qui cachait en son for intérieur orgueil et la jalousie vis-à-vis de Âdam. 

 

C’est l’avis de Sa'îd Ibn Jubayr, Mujâhid, As-Suddî, Ad-Dahhâk et At-Thawrî. 

 

C’est aussi l’avis d’Ibn Jarîr. Abû Al-‘Âliya, Ar-Rabî’, Al-Hasan et Qatâdah sont eux d’avis que c’est une réponse aux anges qui pensaient qu’ils seraient toujours les créatures les plus savantes et les plus nobles.

 

(traduction rapprochée)

 

«Et lorsque Nous ordonnâmes aux Anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternèrent à l’exception d’Iblîs qui refusa, s’enfla d’orgueil et fut parmi les mécréants.» [Al-Baqarah, v.34] 

 

C’est un grand honneur qu’Allah  fait à Âdam  en le créant de Ses Mains et en lui insufflant de Son Esprit, comme cela apparaît dans Sa Parole (traduction rapprochée) :

 

«Et dès que Je l’aurais harmonieusement formé et lui aurait insufflé Mon esprit, jetez-vous alors en prosternation devant lui.» [Al-Hijr, v.29] 

 

Âdam a été honoré à quatre reprises par Allah : en le créant de Ses Mains, en lui insufflant de Son Esprit, en ordonnant aux anges de se prosterner devant lui et en lui apprenant les noms de toutes choses.

 

C’est pourquoi lorsque Mûsâ rencontra Âdam dans l’assemblée céleste (الملأ الأعلى - Al-Mala’i Al-‘Alâ) et eut avec lui une discussion, comme cela sera développé plus loin, il lui dit :

 

«Tu es Âdam, le père de l’humanité, Allah t’a créé de Ses Mains.

Il a insufflé en toi de Son esprit, a fait se prosterner les anges devant toi et t’a appris les noms de toutes choses.»

Al-Bukhârî (3340) et Muslim (15/2652)

 

Et c’est aussi ce que lui diront les gens au Jour du Rassemblement, comme nous l’avons vu.

 

قصص الانبياء - L’authentique des récits des prophètes
 Publié par les salafis de l’Est

فأخبر تعالى أنه خاطب الملائكة قائلاً لهم

{إِنِّي جَاعِلٌ فِي الأَرْضِ خَلِيفَةً}

أعلم بما يريد أن يخلق من آدم وذريته الذين يخلف بعضهم بعضاً كمال قال

{وَهُوَ الَّذِي جَعَلَكُمْ خَلائِفَ الأَرْضِ}

وقال

{وَيَجْعَلُكُمْ خُلَفَاءَ الأَرْضِ}

فأخبرهم بذلك على سبيل التنويه بخلق آدم وذريته، كما يخبر بالأمر العظيم قبل كونه، فقالت الملائكة سائلين على وجه الاستكشاف والاستعلام عن وجه الحكمة، لا على وجه الاعتراض والتنقص لبني آدم والحسد لهم، كما قد يتوهمه بعض جهلة المفسرين، قالوا

{أَتَجْعَلُ فِيهَا مَنْ يُفْسِدُ فِيهَا وَيَسْفِكُ الدِّمَاءَ}

قيل علموا أن ذلك كائن بما رأوا ممن كان قبل آدم من الجن والبن. قاله قتادة
وقال عبد الله بن عمر: كانت الجن قبل آدم بألفي عام فسفكوا الدماء، فبعث الله إليهم جنداً من الملائكة فطردوهم إلى جزائر البحور. وعن ابن عبَّاس نحوه. وعن الحسن: ألهموا ذلك. وقيل: لما اطلعوا عليه من اللوح المحفوظ، فقيل أطلعهم عليه هاروت وماروت عن ملك فوقهما يقال له السجل. رواه ابن أبي حاتم عن أبي جعفر الباقر. وقيل: لأنهم علموا أن الأرض لا يخلق منها إلا من يكون بهذه المثابة غالباً

{وَنَحْنُ نُسَبِّحُ بِحَمْدِكَ وَنُقَدِّسُ لَكَ}

أي نعبدك دائماً لا يعصيك منا أحد، فإن كان المراد بخلق هؤلاء أن يعبدوك فها نحن لا نفتر ليلاً ولا نهاراً

{قَالَ إِنِّي أَعْلَمُ مَا لا تَعْلَمُونَ}

أي أعلم من المصلحة الراجحة في خلق هؤلاء ما لا تعلمون، أي سيوجد منهم الأنبياء والمرسلون والصديقون والشهداء
ثم بين لهم شرف آدم عليهم في العلم فقال

{وَعَلَّمَ آدَمَ الأَسْمَاءَ كُلَّهَا}

. قال ابن عبَّاس: هي هذه الأسماء التي يتعارف بها الناس: إنسان، ودابة، وأرض وسهل، وبحر، وجبل، وجمل، وحمار، وأشباه ذلك من الأمم وغيرها. وفي رواية: علمه اسم الصحفة، والقدر، حتى الفسوة والفسية. وقال مجاهد: علمه اسم كل دابة، وكل طير وكل شيء. وكذا قال سعيد بن جبير وقتادة وغير واحد
وقال الربيع: علمه أسماء الملائكة. وقال عبد الرحمن بن زيد: علمه أسماء ذريته. والصحيح: أنه علمه أسماء الذوات وأفعالها مكبرها ومصغرها، كما أشار إليه ابن عبَّاس رضي الله عنهما
وذكر البُخَاريّ هنا ما رواه هو ومسلم من طريق سعيد وهشام عن قتادة، عن أنس بن مالك، عن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: "يجتمع المؤمنون يوم القيامة فيقولون لو استشفعنا إلى ربنا، فيأتون آدم فيقولون أنت أبو البشر، خلقك الله بيده، وأسجد لك ملائكته، وعلمك أسماء كل شيء" وذكر تمام الحديث

{ثُمَّ عَرَضَهُمْ عَلَى الْمَلائِكَةِ فَقَالَ أَنْبِئُونِي بِأَسْمَاءِ هَؤُلاء إِنْ كُنتُمْ صَادِقِينَ}

. قال الحسن البصري: لما أراد الله خلق آدم، قالت الملائكة: لا يخلق ربنا خلقاً إلا كنا أعلم منه. فابتلوا بهذا. وذلك قوله

{إِنْ كُنتُمْ صَادِقِينَ}

. وقيل غير ذلك كما بسطناه في التفسير

{قَالُوا سُبْحَانَكَ لا عِلْمَ لَنَا إلاَّ مَا عَلَّمْتَنَا إِنَّكَ أَنْتَ الْعَلِيمُ الْحَكِيمُ}

أي سبحانك أن يحيط أحد بشيء من علمك من غير تعليمك، كما قال

{وَلا يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلاَّ بِمَا شَاءَ}

{قَالَ يَا آدَمُ أَنْبِئْهُمْ بِأَسْمَائِهِمْ فَلَمَّا أَنْبَأَهُمْ بِأَسْمَائِهِمْ قَالَ أَلَمْ أَقُلْ لَكُمْ إِنِّي أَعْلَمُ غَيْبَ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ وَأَعْلَمُ مَا تُبْدُونَ وَمَا كُنتُمْ تَكْتُمُونَ}

. أي أعلم السر كما أعلم العلانية. وقيل أن المراد بقوله: {وَأَعْلَمُ مَا تُبْدُونَ } ما قالوا: أتجعل فيها من يفسد فيها، وبقوله {وَمَا كُنتُمْ
تَكْتُمُونَ} المراد بهذا الكلام إبليس حين أسر الكثير والخيرية على آدم عليه السلام. قاله سعيد بن جبير ومجاهد والسُّدِّي والضحاك والثوري واختاره ابن جرير. وقال أبو العالية والربيع والحسن وقتاده: {وَمَا كُنتُمْ تَكْتُمُونَ} قولهم: لن يخلق ربنا خلقاً إلا كنا أعلم منه وأكرم عليه منه
قوله: {وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلائِكَةِ اسْجُدُوا لآدَمَ فَسَجَدُوا إِلاَّ إِبْلِيسَ أَبَى وَاسْتَكْبَرَ} هذا إكرام عظيم من الله لآدم حين خلقه بيده، ونفخ فيه من روحه، كما قال: {فَإِذَا سَوَّيْتُهُ وَنَفَخْتُ فِيهِ مِنْ رُوحِي فَقَعُوا لَهُ سَاجِدِينَ} فهذه أربع تشريفات: خلقه له بيده الكريمة، ونفخه من روحه، وأمره الملائكة بالسجود له، وتعليمه أسماء الأشياء
ولهذا قال له موسى الكليم حين اجتمع هو وإياه في الملأ الأعلى وتناظرا كما سيأتي: أنت آدم أبو البشر الذي خلقك الله بيده، ونفخ فيك من روحه، وأجد لك ملائكته، وعلمك أسماء كل شيء. وهكذا يقول أهل المحشر يوم القيامة كما تقدم، وكما سيأتي إن شاء الله تعالى

Imam Al-Hâfidh Abî al-Fadâ Ismâ-îl Ibn ‘Oumar Ibn Kathîr - الإمام ابن كثير

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A propos de la grossesse de Maryam رضي الله عنها (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

A propos de la grossesse de Maryam رضي الله عنها (audio)

 

Le questionneur demande :

 

Ô noble Cheikh, au sujet de Maryam la vierge.

 

Quand elle fut enceinte, est-ce que sa grossesse était comme une grossesse normale, (durant) neuf mois, ou comment (était-elle) ?

 

Réponse :

 

Avant de répondre à cette question, je tiens à dire que de telles questions dont les réponses peuvent être dépourvues de bénéfice, il ne convient pas pour la personne de s'en préoccuper. 

 

L'homme a des responsabilités envers Allaah, le Puissant et le Majestueux, et envers les serviteurs d'Allaah. 

 

Il a des responsabilités envers Allaah l'Exalté, en termes de aqida, de paroles et d'actions, par conséquent, il lui incombe de se préoccuper par cela, en dehors de ces affaires qui sont une futilité dans la science. 

 

Ainsi, il ne convient pas à l'homme de s'occuper avec ce qui ne présente aucun avantage pour lui, tout en délaissant ce qui contient un bénéfice pour lui.

 

- Il ne convient pas qu'il interroge au sujet de la couleur du chien appartenant aux gens de la caverne. 

 

- Il ne convient pas qu'il interroge au sujet du nom de l'homme qu'Allaah fit mourir pendant cent ans, puis Il l'a ressuscité. 

 

- Il ne convient pas qu'il interroge au sujet de l'ethnie de ceux qui ont abandonné leurs maisons alors qu'ils se trouvaient des milliers en nombres. 

 

- Il ne convient pas qu'il interroge au sujet de la partie (de la vache sacrifiée) avec laquelle, Allaah L'Exalté ordonna de frapper l'assassiné parmi les enfants d'Israël 

 

Et ce qui s'y assimile parmi les affaires dont leur ignorance ne cause aucun dommage.

 

S'il y avait un avantage à les connaître Allaah Le Puissant et Le Majestueux les aurait exposé à Ses serviteurs.

 

Y compris cette question qui est rapporté par le questionneur : 

 

"Est ce que la grossesse de Maryam رضي الله عنها fut une grossesse comme les femmes normales, ou était-ce différent?" 

 

Nous disons, de ce qui est connu, ce qui nous intéresse à ce sujet, c'est que sa grossesse رضي الله عنها n'était pas par la cause d'un homme comme les autres femmes, mais plutôt Allaah explique cela en détail dans la sourate Maryam.

 

Il a dit :

(وَاذْكُرْ فِي الْكِتَابِ مَرْيَمَ إِذِ انْتَبَذَتْ مِنْ أَهْلِهَا مَكَاناً شَرْقِيّاً)

(فَاتَّخَذَتْ مِنْ دُونِهِمْ حِجَاباً فَأَرْسَلْنَا إِلَيْهَا رُوحَنَا فَتَمَثَّلَ لَهَا بَشَراً سَوِيّاً)

(قَالَتْ إِنِّي أَعُوذُ بِالرَّحْمَنِ مِنْكَ إِنْ كُنْتَ تَقِيّاً)

(قَالَ إِنَّمَا أَنَا رَسُولُ رَبِّكِ لِأَهَبَ لَكِ غُلاماً زَكِيّاً)

(قَالَتْ أَنَّى يَكُونُ لِي غُلامٌ وَلَمْ يَمْسَسْنِي بَشَرٌ وَلَمْ أَكُ بَغِيّاً)

(قَالَ كَذَلِكِ قَالَ رَبُّكِ هُوَ عَلَيَّ هَيِّنٌ وَلِنَجْعَلَهُ آيَةً لِلنَّاسِ وَرَحْمَةً مِنَّا وَكَانَ أَمْراً مَقْضِيّاً فَحَمَلَتْهُ)

 

"Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l’Orient. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d’un homme parfait.Elle dit: «Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m’approche point].» Il dit: «Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur». Elle dit: «Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m’a touchée, et que je ne suis pas prostituée?» Il dit: «Ainsi sera-t-il! Cela M’est facile, a dit ton Seigneur! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C’est une affaire déjà décidée»." (Sourate Maryam verset 16 à 21)

 

Et Allaah explique dans un autre verset que cela fut par la voie de Son insufflation de Son Esprit (se référer au Qur'ân et au tafsir) :

 

Allaah l'Exalté dit:

 

(وَمَرْيَمَ ابْنَتَ عِمْرَانَ الَّتِي أَحْصَنَتْ فَرْجَهَا فَنَفَخْنَا فِيهِ مِنْ رُوحِنَا)

 

"De même, Marie, la fille d’'Imran qui avait préservé sa virginité; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres: elle fut parmi les dévoués." (Sourate At-Tahrîm verset 12)

 

Ainsi, elle est devenue enceinte d'un fils, et Allaah l'Exalté mentionna la fin de l'histoire.

 

Donc ce qui nous concerne est de savoir comment cette grossesse est née. 

 

Quant à combien de temps il est resté dans son ventre, la durée a-t-elle été longue ou courte ? 

 

Cela ne nous concerne pas.

 

Et c'est pourquoi Allaah l'Exalté ne nous l'a pas précisé dans son livre.

 

 Publié par minhaj sunna

السؤال: المستمع عبد الله فهمي عبد الرحيم من جمهورية مصر العربية يعمل بالمدينة المنورة يسأل يا فضيلة الشيخ عن مريم العذراء هل عندما حملت كان حملها كالحمل العادي تسعة أشهر أم ماذا؟

  الجواب الشيخ: قبل الإجابة على هذا السؤال أود أن أقول إن مثل هذه الأسئلة التي قد يكون الجواب عليها عديم الفائدة لا ينبغي للإنسان أن يشغل نفسه بها فالإنسان لديه مسؤوليات لله عز وجل ولعباد الله لديه مسؤوليات لله تعالى عقيدة وقولاً وعملاً فعليه أن يهتم بذلك دون مثل هذه الأمور التي من فضول العلم فلا ينبغي للإنسان أن يتشاغل بما ليس له فيه فائدة ويدع ما له فيه فائدة لا ينبغي أن يسأل عن لون كلب أصحاب الكهف ولا ينبغي أن يسأل عن اسم الذي أماته الله مائة عام ثم بعثه ولا ينبغي أن يسأله عن قومية الذين خرجوا من ديارهم وهم ألوف ولا ينبغي أن يسأل عن البعض الذي أمر الله سبحانه وتعالى أن يضرب به القتيل من بني إسرائيل وما أشبه ذلك من الأمور التي الجهل بها لا يضر ولو كان العلم بها نافعاً لبينه الله عز وجل لعباده ومن ضمن ذلك هذا السؤال الذي أورده السائل هل كان حمل مريم رضي الله عنها الحمل المعتاد عند النساء أم كان له صفة أخرى نقول من المعلوم أن الذي يهمنا من ذلك أن حملها رضي الله عنها لم يكن بواسطة رجل كغيرها من النساء وإنما بين الله تعالى ذلك مفصلاً في سورة مريم فقال

(وَاذْكُرْ فِي الْكِتَابِ مَرْيَمَ إِذِ انْتَبَذَتْ مِنْ أَهْلِهَا مَكَاناً شَرْقِيّاً)

(فَاتَّخَذَتْ مِنْ دُونِهِمْ حِجَاباً فَأَرْسَلْنَا إِلَيْهَا رُوحَنَا فَتَمَثَّلَ لَهَا بَشَراً سَوِيّاً)

(قَالَتْ إِنِّي أَعُوذُ بِالرَّحْمَنِ مِنْكَ إِنْ كُنْتَ تَقِيّاً)

(قَالَ إِنَّمَا أَنَا رَسُولُ رَبِّكِ لِأَهَبَ لَكِ غُلاماً زَكِيّاً)

(قَالَتْ أَنَّى يَكُونُ لِي غُلامٌ وَلَمْ يَمْسَسْنِي بَشَرٌ وَلَمْ أَكُ بَغِيّاً)

(قَالَ كَذَلِكِ قَالَ رَبُّكِ هُوَ عَلَيَّ هَيِّنٌ وَلِنَجْعَلَهُ آيَةً لِلنَّاسِ وَرَحْمَةً مِنَّا وَكَانَ أَمْراً مَقْضِيّاً فَحَمَلَتْهُ)

وقد بين الله عز وجل في آية أخرى أن ذلك بواسطة نفخه من روحه فقال عز وجل

(وَمَرْيَمَ ابْنَتَ عِمْرَانَ الَّتِي أَحْصَنَتْ فَرْجَهَا فَنَفَخْنَا فِيهِ مِنْ رُوحِنَا)

وحلمت الولد وذكر الله تعالى آخر القصة فالذي يهمنا كيف نشأ هذا الحمل أما كم بقي في بطنها هل كانت مدة كثيرة أو قليلة فإن هذا لا يعنينا ولذلك لم يبينه الله تعالى لنا في كتابه لنا

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Situation terrible entre Ibrâhîm عليه السلام et son père (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Situation terrible entre Ibrâhîm عليه السلام et son père (audio)

 

Allaah سبحانه وتعالى a dit :

 

مَا كَانَ لِلنَّبِىِّ وَٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓا۟ أَن يَسْتَغْفِرُوا۟ لِلْمُشْرِكِينَ وَلَوْ كَانُوٓا۟ أُو۟لِى قُرْبَىٰ مِنۢ بَعْدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَٰبُ ٱلْجَحِيمِ

وَمَا كَانَ ٱسْتِغْفَارُ إِبْرَٰهِيمَ لِأَبِيهِ إِلَّا عَن مَّوْعِدَةٍۢ وَعَدَهَآ إِيَّاهُ

 

(traduction rapprochée)

 

"Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des polythéistes, fussent-ils des parents, alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer.

Ibrâhîm ne demanda pardon pour son père qu’en raison d’une promesse qu’il lui avait faite" At-Tawbâh, v.113-114.

 

Ibrâhîm avait promis à son père de demander pardon pour lui, mais Allaah سبحانه وتعالى l'a privé de cela, il lui a interdit, mais [avant cela] il demanda pardon pour son père.

 

Est-ce que la demande de pardon d'Ibrâhîm pour son père profita à son père ?

 

Et Ibrâhîm est parmi les plus importantes personnes en prestige auprès d'Allaah سبحانه و تعالى, il est parmi les Messagers doués de résolution, et nul n’ignore son rang, l’Imam des hunafâ' (1), عليه صلاة الله و السلام l'ami intime du Tout Miséricordieux, Allaah l'a pris comme ami privilégié, son prestige auprès d'Allaah est immense, et son rang élevé : il demanda pardon pour son père et Allaah ne pardonna pas à son père.

 

Il demanda pardon pour son père, il a dit (traduction rapprochée) :

 

"Seigneur! Pardonne-moi, et à mes père et mère" Nuh, v28

 

Il demanda pardon pour son père mais Il (Allaah) n'a pas accepté.

 

Plutôt écoute ce qui est rapporté dans le Sahih Al Boukhâri, écoute et regarde cette affaire étonnante, dans le sahih d'Al-Bukhârî, selon le hadith d'Abû Hurayra رضي الله عنه :

 

"Certes Ibrâhîm عليه السلام rencontrera son père Âzar le Jour de la Résurrection, alors qu'il y aura sur le visage de son père poussière et fumée sombre"

 

Le hadith est dans le Sahiih Al Boukhâri.

 

"Ibrâhîm عليه السلام rencontrera son père le Jour de la Résurrection, alors qu'il y aura sur son visage poussière et fumée sombre"

 

Sur le visage de qui, y aura t-il la poussière et la fumée sombre ? Les mécréants !

 

"Et sur son visage poussière et fumée sombre, il lui dira alors, Ibrâhîm dira à son père : "Ne t’avais-je pas dit de ne pas me désobéir ? Ne t'avais-je pas dit de ne pas me désobéir ?".

 

Il vit sur son visage ce que l'on voit sur les visages des mécréants, il vit sur son visage la poussière et la fumée sombre.

 

"Il lui dit : ne t'avais-je pas dit de ne pas me désobéir ?

Il répondra : "Aujourd’hui je ne te désobéirai pas !"

 

Aujourd'hui je suis disposé à obéir, je suis prêt, ordonne moi ce que tu veux, aujourd'hui je ne te désobéirai pas, il dira : "aujourd'hui je ne te désobéirai pas"

 

"ne t'avais-je pas dis de ne pas me désobéir ?" 

"Aujourd'hui je ne te désobéirai pas"
 

Ibrâhîm Al Khalîl se dirigera vers Allaah سبحانه وتعالى, il dira :
 

"Ô Seigneur ! Ô Seigneur !

Ne m'as-Tu pas promis de ne pas m’humilier en ce Jour ?

Ô Seigneur !

Ne m'as-Tu pas promis de ne pas m'humilier en ce Jour ?

Et quelle humiliation Ô Seigneur que mon père l'éloigné (de la Miséricorde d'Allaah) !

Et quelle humiliation Ô Seigneur que mon père l'éloigné (de la Miséricorde d'Allaah)"
 

Allaah سبحانه وتعالى dira :
 

"J’ai interdit le Paradis aux mécréants."
 

C'est une affaire tranchée, achevée, ni intercession de l'intercesseur ni autre chose, "J'ai interdit le Paradis aux mécréants".

 

Celui qui meurt sur le polythéisme, qu’il n’espère pas le pardon d'Allaah.

 

"J'ai interdit le Paradis aux mécréants"
 

Puis on dira à Ibrâhîm :
 

"Regarde sous tes pieds ! Et il s'y trouvera un dhîkh souillé"

 

Et ce sera son père, "et s'y trouvera un dhîkh souillé", le dhîkh est la hyène mâle, Allaah عز وجل changera son aspect en cet aspect, "et s'y trouvera une hyène souillée (2) que l’on saisira par les pattes et qu’on jettera en Enfer."

 

Nous demandons à Allaah la paix et la protection.

 

(1) ndlt : Pluriel de "al-hanif", qui désigne celui qui suit la voie droite et s’écarte du fourvoiement, c’est un des termes en arabe qui portent deux sens opposés : rectiligne et déviant.

Ainsi le Prophète Ibrâhîm عليه السلام était sur la voie droite de l’Unicité (at-tawhid), et éloigné du polythéisme (ash-shirk). Et Allaah est plus Savant.

(2) ndlt : Souillée par la terre, ses excréments ou le sang (voir Fath Al Baariy, chapitre : tafsir al Qur'ân : sourat as-shou3arâ')

 

دروس وفوائد من آية الكرسي 

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موقف رهيب بين إبراهيم عليه السلام وأبيه يوم القيامة بكى منه

قَالَ الله سُبْحَانَهُ وتَعَالَى

مَا كَانَ لِلنَّبِيِّ وَالَّذِينَ آمَنُوا أَنْ يَسْتَغْفِرُوا لِلْمُشْرِكِينَ وَلَوْ كَانُوا أُولِي قُرْبَى مِنْ بَعْدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَابُ الْجَحِيمِ

وَمَا كَانَ اسْتِغْفَارُ إِبْرَاهِيمَ لِأَبِيهِ إِلَّا عَنْ مَوْعِدَةٍ وَعَدَهَا إِيَّاهُ

إِبرَاهِيم وَعَدَ أبَاهُ أَن يَسْتَغّفِرَ لَه، و لَكِن مَنَعَهُ الله سُبحانَه وتَعَالى مِن ذَلِك ونَهَاه، بَلْ إِنهُ جاءَ عَنْهُ الإِستِغفَار، فَهَل إِستِغفَار إبراهِيم لأبِيه نَفَعَ أباه؟ وإبرَاهِيم مِن أعظَم الناس جَاهَاً عِنْد الله سُبحَانه وتَعَالَى، فهو مِن أولِي العَزْم مِن الرُسُل، ومكَانَتهُ لا تَخفى، مِن إمَام الحُنَفاء عَلَيهِ صَلَوات الله و سَلاَمه، وخَلِيل الرَحمَن،اتَخَذَهُ الله خَليِلاً، جاهُ عِندَ الله عَظِيم و مكانته عَالِية إسْتَغْفَرَ لِأَبِيه، فَمَا غَفَرَ الله لِأَبِيه اسْتَغْفَرَ لِأَبِيه قَال

رَبِّ اغْفِرْ لِي وَلِوَالِدَيَّ

استغفر لأبيه لكن ما قبل
بل اسْمَع مَا جَاءَ في صَحِيح البُخَاري اسْمَع و انظُر لِلأمر العَجِيب، فِي صَحِيح البُخَاري مِن حَدِيث أَبِي هُرَيْرَةَ- رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ-، قَالَ: "إن إِبْرَاهِيم عَلَيِه السَلَام يلقى أَبَاهُ آزَرَ يَوْمَ القِيَامَةِ، وَعَلَى وَجْهِ أَبِيهِ غَبَرَةٌ وقَتَرَةٌ ،"الحَديث في صَحِيح البُخَاري"يَلْقَى إِبْرَاهِيمُ عَلَيِه السَلَام أباه يَوْمَ القِيَامَةِ، وَعَلَى وَجْهِه غَبَرَةٌ وقَتَرَةٌ."عَلى وجْه مَنْ تَكُون الغبرة والقترة ؟ الكفار
"و عَلَى وجهِه غَبَرة و قَتَرة فَيَقُولُ لَهُ إبْرَاهِيم يَقُول لِوالِدِهِ : أَلَمْ أَقُلْ لَكَ لاَ تَعْصِنِي، أَلَمْ أَقُلْ لَكَ لاَ تَعْصِنِي؟ "رأى على وجهه ما يُرى على وجوه الكفار، رأى على وجهه الغبرة والقترة،"قَالَ :أَلَمْ أَقُلْ لَكَ لاَ تَعْصِنِي
قال: فَاليَوْمَ لاَ أَعْصِيكَ"، اليوم أنا مستعد للطاعة متهيء أمرني بالذي تريد اليوم لا أعصيك،"قال: فَاليَوْمَ لاَ أَعْصِيكَ"، "أَلَمْ أَقُلْ لَكَ لاَ تَعْصنِي ؟ قال: فَاليَوْمَ لاَ أَعْصِيكَ، فتوجه إبراهيم الخَلِيل إلى الله سُبْحَانه وتَعَالى، قَالَ : يَا رَبّ يَا رَبِّ ألَم تعدني أن لا تُخْزِني في هذا اليَوْم؟ يا رب ألَم تعدني أن لا تُخْزِني في هذا اليَوْم؟ وأي خِزي يا رب من أبي الأبْعَد، أي خِزي يا رب من أبي الأبْعَد

فَيَقُولُ اللَّهُ سُبحَانه وتَعَالَى:"إِنِّي حَرَّمْتُ الجَنَّةَ عَلَى الكَافِرِينَ"، مَسْألة مفصولة منتهية، لا شفاعة شافع ولا أمر آخر، "إِنِّي حَرَّمْتُ الجَنَّةَ عَلَى الكَافِرِينَ" من مات على الشِرك لا يطمع في مغفرة الله، "إِنِّي حَرَّمْتُ الجَنَّةَ عَلَى الكَافِرِينَ"
ثُمَّ يُقَالُ: انْظُر (يُقال لإِبراهيم) انْظُر تَحْتَ قدميك، وإِذَا بِذِيخٍ ملطخ،" هذا والده، "وإذا بِذِيخٍ ملطخ" ،الذِيخ ذَكَر الضباع، يحول الله عزَّ وجل هيأته على تلك الهيئة ،وإذا بِذِيخٍ ملطخ، وَيُؤْخَذُ بِقَوَائِمِهِ فَيُلْقَى فِي النَّارِ

نسأل الله السلامة والعافية

Cheikh 'Abder Razzâq Al 'Abbâd Al Badr -  الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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Ne critiquez pas Adam عليه السلام ! (vidéo)

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Ne critiquez pas Adam عليه السلام ! (vidéo)

Question :

 

Quel est le jugement sur celui qui dit : "Si Adam عليه السلام n'avait pas mangé de l'arbre, nous serions dans le paradis".

 

Y-a-t-il quelque chose de mal avec cette affirmation ? 

 

Réponse :

 

Ce n'est pas admissible, car cela équivaut à rabaisser Adam عليه السلام.

 

Et Adam se repentit à Allah et Allah agréa son repentir ; Donc ce discours n'est pas admissible !

 

Préoccupez-vous de vous Ô mon frère.

 

Personne ne va entrer au paradis sans actions.

 

Vous n'entrerez pas au paradis sans actions mon frère !

 

 Publié par minhaj sunna

وَقُلۡنَا يَـٰٓـَٔادَمُ ٱسۡكُنۡ أَنتَ وَزَوۡجُكَ ٱلۡجَنَّةَ وَكُلَا مِنۡهَا رَغَدًا حَيۡثُ شِئۡتُمَا وَلَا تَقۡرَبَا هَـٰذِهِ ٱلشَّجَرَةَ فَتَكُونَا مِنَ ٱلظَّـٰلِمِينَ

فَأَزَلَّهُمَا ٱلشَّيۡطَـٰنُ عَنۡہَا فَأَخۡرَجَهُمَا مِمَّا كَانَا فِيهِ‌ۖ وَقُلۡنَا ٱهۡبِطُواْ بَعۡضُكُمۡ لِبَعۡضٍ عَدُوٌّ۬‌ۖ وَلَكُمۡ فِى ٱلۡأَرۡضِ مُسۡتَقَرٌّ۬ وَمَتَـٰعٌ إِلَىٰ حِينٍ۬

فَتَلَقَّىٰٓ ءَادَمُ مِن رَّبِّهِۦ كَلِمَـٰتٍ۬ فَتَابَ عَلَيۡهِ‌ۚ إِنَّهُ ۥ هُوَ ٱلتَّوَّابُ ٱلرَّحِيمُ

 

"Et Nous dîmes: «Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise; mais n’approchez pas de l’arbre que voici: sinon vous seriez du nombre des injustes». (35)

Peu de temps après, Satan les fit glisser de là et les fit sortir du lieu où ils étaient. Et Nous dîmes: «Descendez (du Paradis); ennemis les uns des autres. Et pour vous il y aura une demeure sur la terre, et un usufruit pour un temps. (36)

Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c’est Lui certes, l’Accueillant au repentir, le Miséricordieux. (37)

(sourate la vache 2 versets 35 à 37) 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Le récit de Isâ عليه السلام

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Le récit de Isâ عليه السلام

Ibn Asâkir rapporte d'après [...] Abd Allâh Ibn Awsajah :

 

Allâh a révélé à Isâ Ibn Maryam :

 

"Fais de Moi ton souci principal dans ce bas-monde et une réserve pour toi dans ton voyage vers l'au-delà.

 

Rapproche-toi de Moi par des actes surérogatoires et Je t'aimerai et ne prends pas d'alliés en dehors de Moi, sinon Je t'abandonnerai.

 

Patiente dans l'épreuve et accepte le décret divin.

 

Cherche constamment Mon contentement, car Mon contentement est que Je sois obéi sans jamais être désobéi.

 

Sois proche de Moi et revivifie de ta langue Mon évocation.

 

Que Mon amour soit dans ton coeur.

 

Reste vigilant dans les moments d'insouciance et juge avec perspicacité.

 

Aspire à Moi et crains-Moi, domine ton coeur en Me vouant une crainte révérencielle.

 

Prie la nuit pour Me satisfaire et jeûne le jour, ce sera pour toi une réserve pour le Jour de l'abondance.

 

Rivalise avec autrui dans les oeuvres de bien et fais preuve de reconnaissance pour le bien que l'on te fait où que tu sois.

 

Transmets aux créatures Mes recommandations et juge entre Mes serviteurs avec Ma justice, car Je t'ai révélé un remède contre les insufflations maléfiques contenues dans les poitrines des maladies de l'oubli, et une lueur pour le regard devant le voile de la lassitude.

 

Ne reste pas cloîtré comme si tu étais déjà mort, alors que tu es bien vivant.

 

Ô Isâ Ibn Maryam !

 

Aucune créature ne croit en Moi sans Me craindre et aucune créature ne Me craint sans espérer Ma rétribution.

 

Je te prends à témoin que celui qui agit ainsi, Je le préserve de Mon châtiment tant qu'il ne change et ne transforme pas Mes commandements.

 

Ô Isâ fils de la vierge Maryam !

 

Pleure sur toi-même, aussi longtemps que tu vivras, comme celui qui fait ses adieux à sa famille, quitte ce bas monde laisse les plaisirs à ceux qui les recherchent, en aspire à ce qui est auprès de son Seigneur.

 

Parle avec douceur et répands le salut parmi les gens.

 

Demeure vigilant même lorsque les yeux des pieux sommeillent, devant ce qui va survenir au Jour de la Résurrection comme secousses et horreurs, avant que ni famille ni biens ne soient de quelque utilité ; Enduis tes paupières des cendres de la tristesse lorsque les insouciants rient.

 

Sois patient et espère en Ma rétribution.

 

Reçois la bonne annonce si tu atteints ce que J'ai promis aux patients.

 

Vis au jour le jour en te confiant à Allâh.

 

Vois ce que tu as perdu, en perçois-tu le goût ?

 

Et sais-tu quel plaisir te procurera ce que tu n'as pas eu ?

 

Réjouis-toi en ce monde du strict minimum et mange ce qui est fruste car tu sais où celà finit.

 

Agis en pesant tes actes, car tu seras interrogé.

 

Si tes yeux pouvaient voir ce que J'ai préparé pour Mes alliés les pieux, ton coeur se fendrait et tu rendrais l'âme."

 

قصص الانبياء - L’authentique des récits des prophètes

 Publié par 3ilmchar3i.net

رواه ابن عساكر. وروى ابن عساكر من طريق عبد الله بن بديل العقيلي، عن عبد الله بن عوسجة قال

 أوحى الله إلى عيسى بن مريم: أنزلني من نفسك كهمك، واجعلني ذخراً لك في معادك، وتقرب إليَّ بالنوافل أحبك ولا تول غيري فأخذلك، اصبر على البلاء وارض بالقضاء، وكن لمسرتي فيك، فإن مسرتي أن أطاع فلا أعصى، وكن مني قريباً وأحيي ذكري بلسانك، ولتكن مودتي في صدرك، تيقظ من ساعات الغفلة واحكم في لطيف الفطنة، وكن لي راغباً راهباً وأمت قلبك في الخشية لي، وراع الليل لحق مسرتي وأظم نهارك ليوم الري عندي، نافس في الخيرات جهدك، واعترف بالخير حيث توجهت، وقم في الخلائق بنصيحتي، واحكم في عبادي بعدلي، فقد نزلت عليك شفاء وسواس الصدور من مرض النسيان وجلاء الأبصار من غشاء الكلال ولا تكن حلماً كأنك مقبوض وأنت حي تنفس
يا عيسى بن مريم

ما آمنت بي خليقة إلا خشعت، ولا خشعت لي إلا رجت ثوابي فأشهدك أنها آمنة من عقابي ما لم تغير أو تبدل سنتي
يا عيسى بن مريم

البكر البتول.. أبك على نفسك أيام الحياة بكاء من ودع الأهل وقلا الدنيا وترك اللذات لأهلها وارتفعت رغبته فيما عند إلهه، وكن في ذلك تلين الكلام وتفشي السلام، وكن يقظان إذا نامت عيون الأبرار، حذار ما هو آت من أمر المعاد وزلزال شدائد الأهوال، قبل أن لا ينفع أهل ولا مال، وأكحل عينك بملول الحزن إذا ضحك البطالون، وكن في ذلك صابراً محتسباً، وطوبى لك إن نالك ما وعدت الصابرين، أرج من الدنيا بالله يوم يبعثون وذق مذاقة ما قد حزب منك أين طعمه، وما لم يأتك كيف لذته، فرح من الدنيا بالبلغة، وليكفك منها الخشن الجيب، وقد رأيت إليَّ ما يصير أعمل على حساب فإنك مسؤول، لو رأت عيناك ما أعددت لأوليائي الصالحين ذاب قلبك وزهقت نفسك

Imam Al-Hâfidh Abî al-Fadâ Ismâ-îl Ibn ‘Oumar Ibn Kathîr - الإمام ابن كثير

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La différence entre Prophète (نبي) et Messager (رسول) (audio)

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La différence entre Prophète (نبي) et Messager (رسول) (audio)

 

Question :

 

Quelle est la différence entre le prophète (nabiy) et le messager (rassoul) ?

 

Réponse :

 

Ce qui est notoire chez les savants, c'est que le prophète désigne celui à qui on a révélé une législation mais qui n'est pas tenu de transmettre aux gens... mais qui n'est pas tenu de transmettre aux gens !

 

On lui a révélé de mettre en pratique telle et telle chose, de prier comme ceci, de jeûner comme ceci mais il n'est pas tenu de transmettre.

 

On dit de lui : prophète.

 

Par contre, s'il est tenu de transmettre... de transmettre aux gens, d'avertir les gens, il sera prophète messager comme notre Prophète Mohammed (Paix et Salut d'Allah sur Lui), Moussa, 'Issâ, Nouh, Houd, Sâlih et autres qu'eux (Paix et Salut d'Allah sur Eux).

 

D'autres parmi les gens de science ont dit que le prophète désigne celui qui est envoyé avec une législation qui vient suivre une législation précédente ; qui vient suivre une législation d'un prophète venu avant lui.

 

On dit de lui que c'est un prophète.

 

Par contre, s'il est indépendant, il est prophète messager.

 

Ceux qui ont été envoyé après Moussa avec comme législation la Thora sont appelés prophètes car ils suivent la Thora.

 

Mais l'avis qui est correct est le premier avis qui est de dire que le messager est celui qui est envoyé et qui est tenu de transmettre et cela, même s'il suit celui qui le précède comme ce fut le cas pour Dawoud, Soulaymân et d'autres qu'eux parmi les prophètes venus après Moussa car ils ont appelé à ce à quoi a appelé Moussa et ils sont des prophètes et des messagers (Paix et Salut d'Allah sur Eux).

 

Ainsi le messager est celui qui est tenu de transmettre et cela, même s'il vient après un prophète qui le précède comme ceux qui étaient sur la législation de la Thora et le prophète est celui qui n'est pas tenu de transmettre ce qu'il a reçu comme [pratique] du jeûne, de la prière etc... et on ne dit pas de lui qu'il a transmis aux gens.

 

Nour (1/81)

Publié par sounnah-publication.com

الفرق بين النبي والرسول

السؤال : ما هو الفرق بين النبي والرسول ؟

الإجابة : المشهور عند العلماء أن النبي هو الذي يوحى إليه بشرع، ولكن لا يؤمر بتبليغ الناس، يوحى إليه يفعل كذا ويفعل كذا، يصلي كذا ويصوم كذا، لكن لا يؤمر بالتبليغ فهذا يقال له نبي، أما إذا أمر بالتبليغ يبلغ الناس وينذر الناس صار نبياً رسولاً، كنبينا محمد - صلى الله عليه وسلم - وموسى وعيسى ونوح وهود وصالح وغيرهم، وقال قوم آخرون من أهل العلم: إن النبي هو الذي يبعث بشريعة تابعة لغيره، تابعة لنبي قبله، يقال له نبي، أما إذا كان مستقلاً فإنه يكون نبياً رسولاً، فالذين بعثوا بعد موسى بشريعة التوراة يسمون أنبياء، لأنهم تابعون للتوراة والصواب الأول، الصواب الأول أن الرسول هو الذي يبعث ويؤمر بالتبليغ وإن كان تابعاً للذي قبله، كما جرى من داود وسليمان وغيرهم من الأنبياء بعد موسى، فإنهم دعو إلى ما دعا إليه موسى وهم أنبياء ورسل عليهم الصلاة والسلام، فالرسول هو الذي يؤمر بالتبليغ مطلقاً وإن كان تابعاً لنبي قبله، كمن كان على شريعة التوراة، والنبي هو الذي لا يؤمر بالتبليغ، يوحى إليه بصيام أو بصلاة أو نحو ذلك، لكنه لا يؤمر بالتبليغ لا يقال له بلغ الناس

نور1/81

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Les métiers des prophètes عليهم وسلام

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Les métiers des prophètes عليهم وسلام

Adam عليه و سلام était : Laboureur

Nuh et Zakariya عليهم و سلام étaient : Menuisiers

Idris عليه و سلام était : Couturier

Ibrahim عليه و سلام et Lut étaient : Agriculteurs

Salih عليه و سلام était : Commerçant

Sulayman عليه و سلام : Travaillait les feuilles de palmiers

Dawud عليه و سلام : Forgeait des armures et mangeait du fruit de son travail

Moussa, Chou'ayb عليهم و سلام et Mouhammad صلى الله عليه و سلام étaient : Bergers

 

Talbis iblis - Chapitre la précaution des biens  p393

 Publié par 3ilmchar3i.net

فقد كان آدم عليه السلام حرَّاثاً
 ونوح وزكريا نجَّارين
 وإدريس خيَّاطاً
 وإبراهيم ولوط زارعين
 وصالح تاجراً
 وكان سليمان يعمل الخوص
 وداود يصنع الدرع ويأكل من ثمنه
 وكان موسى وشعيب ومحمد رعاة، صلوات الله عليهم أجمعين

تلبيس إبليس

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي

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Le prophète Ayoub عليه السلام

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Le prophète Ayoub عليه السلام

La lignée de Ayyûb

 

Ibn Ishaq a dit : "Ayyûb (En français : Job) était d’origine romaine il s’appelait Ayyûb Ibn Amus Ibn Zarah Ibn Al-‘Is Ibn Ishaq Ibn Ibrahim Al Khalil."

 

D’autres ont dit : Ayyûb Ibn Amus Ibn Ra’u’il Ibn Al-‘Is Ibn Ishaq Ibn Ibrahim.

 

On lui a également attribué d’autres lignées.

 

Ibn ‘Asâkir rapporte que sa mère était la fille de Luth عليه السلام.

 

On rapporte aussi que son père faisait partie de ceux qui ont cru à Ibrahim, le jour où il fut jeté dans le feu qui ne le brûla pas.

 

Mais la version la plus communément partagée est la première, car Ayyûb fait partie de la descendance d’Ibrahim comme cela est confirmée dans la parole d’Allâh (traduction rapprochée) :

 

"et parmi la descendance (d’Abraham) (ou de Noé), David, Salomon, Job, Joseph, Moïse et Aaron" (Sourate Al-An’am verset 84)

 

L'avis authentique et que le verset désigne la descendance de Ibrahim et non de Nuh.

 

Ayyûb fait partie des prophètes qu’Allâh inspirait et qui sont cités dans la sourate An-Nisa (traduction rapprochée) :

 

"Nous t’avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui. Et Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob aux Tribus, à Jésus, à Job, à Jonas, à Aaron et à Salomon, et Nous avons donné le Zabour à David" (Sourate An-Nisa verset 163)

 

Ce qui est authentique est donc qu'il est un descendant à Al-'Is Ibn Ishaq.

 

Quant à sa femme elle s'appelait Layâ Bint Yaqûb, pour d'autres Rahma Bint Afrâyim, et selon d'autres encore Layâ Bint Manassâ Ibn Yûsuf Ibn Yaqûb.

 

C'est cet avis qui est le plus communément partagé et c'est pourquoi nous l'avons cité ici.

 

Puis nous reviendrons aux Prophètes des Enfants d'Israël après avoir mentionné son récit, si Allâh le permet, et c'est en Lui que nous plaçons notre confiance.

Le récit de Ayyûb dans le Coran

 

Allâh سبحانه تعالى dit (traductions rapprochées) :

 

"Et Job, quand il implora son Seigneur: «Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux» ! 
Nous l’exauçâmes, enlevâmes le mal qu’il avait, lui rendîmes les siens et autant qu’eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs."
(Sourate Al-Anbiyâ' verset 83-84)

 

"Et rappelle-toi Job, Notre serviteur, lorsqu’il appela son Seigneur: «Le Diable m’a infligé détresse et souffrance». 

Frappe [la terre] de ton pied: voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire.

Et Nous lui rendîmes sa famille et la fîmes deux fois plus nombreuse, comme une miséricorde de Notre part et comme un rappel pour les gens doués d’intelligence. 

«Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment». Oui, Nous l’avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait." (Sourate Sâd verset 41-44)

Les prophètes envoyés avant Ayyûb

 

Ibn 'Asâkir rapporte de Al-Kilabî : "Le premier prophète fut Idrîs, puis Nûh, Ibrâhîm, Isma'îl et Ishâq, Ya'qûb, Yûsuf, Lûth, Hûd, Sâlih, Shu'ayb, Mûsâ et Hârûn, Ilyâs, Al-Yasa' Ibn 'Azâ Ibn Shûtlah Ibn Afrâyim Ibn Yûsuf Ibn Yaqûb, Yûnus Ibn Matta Ibn Banî Yaqûb, Ayyûb Ibn Zarâh Ibn Amus Ibn Alîfâz Ibn Al-'Îs Ibn Ishâq Ibn Ibrâhîm.

 

Il y a à redire sur cet ordre car il est connu que Hûd et Sâlih sont venus après Nûh et avant Ibrâhîm.

 

Et Allâh est plus savant.

L'épreuve de Ayyûb

 

Les exégètes et les historiens ont rapporté que Ayyûb était un homme très riche qui possédait toutes sortes de biens : du bétail, des esclaves, et des terres vastes et fertiles situées dans la région de Bathnah, à côté de Hûrân.

 

Ibn 'Asâkir rapporte que toute la région lui appartenait, qu'il avait de nombreux enfants et une grande famille.

 

Tout cela lui  fut enlevé et son corps fut éprouvé par toutes sortes de maux, au point que les seuls membres restés sains furent son cœur et sa langue, par lesquels il évoquait Allâh.

 

Malgré tout, il patienta, espérant la récompense d'Allâh, évoquant Allâh nuit et jour, matin et soir.

 

La maladie dura tant et si bien que personne ne pouvait plus supporter de le voir et qu'il fut abandonné par son entourage et expulsé de sa ville vers un lieu où l'on jetait les ordures.

 

Personne ne venait le voir si ce n'est son épouse qui, reconnaissante pour sa bienfaisance à son égard, lorsqu'il était bien portant, respectait ses devoirs envers lui, lui rendait visite, le soignait, l'aidait à faire ses besoins, et cherchait son bien-être.

 

Sa situation devenant plus difficile, ses biens diminuant, elle travailla comme servante afin de pouvoir le nourrir et le soigner, qu'Allâh l'agrée.

 

Elle patienta avec lui bien qu'ils aient perdu leurs biens et leurs enfants, que son mari fut si sévèrement atteint et qu'elle fut contrainte de travailler pour les gens après avoir vécu dans l'aisance, les bienfaits et la préservation.

 

Et nous appartenons à Allâh et vers Lui nous revenons.

 

Dans un hadith authentique, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
 

"Les êtres les plus éprouvés sont les prophètes, puis les pieux, puis les gens en fonction de leur piété.
L'homme est éprouvé selon son degré de dévotion.
S'il est attaché à sa religion, son épreuve augmente."

At-Tirmidhî (2398) qualifié d'authentique par Al-Albânî

 

Tout cela ne fit qu'augmenter la patience, l'espoir en la récompense d'Allâh, la louange et la reconnaissance de Ayyûb, au point qu'il devienne un exemple de patience face aux épreuves.

 

Wahb Ibn Munabbih et d'autres ont rapporté un long récit attribué aux savants juifs exposant la manière dont les biens et les enfants de Ayyûb ont disparu, et comment il fut éprouvé dans son corps.

 

Et Allâh et plus savant de l'authenticité de ce récit.

 

Mujâhid a dit : "Ayyûb عليه السلام fut le premier homme à souffrir de la gale."

 

Les savants ont divergé sur le temps que dura son épreuve.

 

Pour Wahb, elle dura trois ans, ni plus ni moins.

 

Pour Anas, sept ans et quelques mois.

 

Il fut abandonné dans une décharge à ordures des enfants d'Israël, jusqu'au moment où Allâh le soulagea, augmenta sa récompense et le loua.

 

Pour Humayd son épreuve dura dix-huit ans.

 

As-Suddî a dit que sa chair tombait en lambeaux, laissant apparaître ses os et ses veines.

 

Son épouse lui apportait des cendres qu'elle est étendait sous son dos.

 

Lorsque cette épreuve se prolongea, elle dit : "Ô Ayyûb, si tu invoquais ton Seigneur afin qu'il te soulage"

 

Il répondit : "J'ai vécu en bonne santé durant soixante-dix ans, est-ce pour Allâh si je patiente soixante-dix ans pour Lui."

 

Elle cessa de tenir ces propos et travaillait chez les gens et, avec ce qu'elle gagnait, elle pourvoyait à la subsistance de son mari.

 

Mais les gens finirent par ne plus vouloir de ses services en apprenant qu'elle était l'épouse de Ayyûb, de peur qu'elle ne leur transmette la maladie de son époux.

 

Ne trouvant plus personne pour l'employer, elle vendit à une fille d'une famille noble une de ses tresses en contrepartie d'une bonne nourriture.
 

Elle apporta cette nourriture à Ayyûb qui lui demanda : "D'où cela vient-il ?"
 

Et il refusa de manger.
 

Elle lui répondit : "J'ai travaillé pour des gens."
 

Le lendemain, elle ne trouva de nouveau personne pour l'employer et vendit son autre tresse en contrepartie de nourriture, mais Ayyûb refusa de manger et jura qu'il ne mangerait pas tant qu'elle ne lui aurait pas dit d'où cela provenait.
 

Elle enleva alors son voile, et lorsqu'il vit sa tête rasée, il invoqua en disant : "Je suis atteint par la maladie et Tu es le plus Miséricordieux des Miséricordieux !"

La guérison de Ayyûb

 

Ibn Abî Hâtim rapporte d'après  (...) 'Abd Allâh Ibn 'Ubayd Ibn 'Umayr : "Ayyûb avait deux frères. Un jour, ils lui rendirent visite mais ne purent s'approcher de lui en raison de l'odeur qui se dégageait de lui."

 

Ils restèrent au loin, et l'un d'eux dit à l'autre : "Si Allâh avait vu en Ayyûb quelque bien, il ne l'aurait pas éprouvé ainsi."

 

Ayyûb fut peiné comme jamais en les entendant, et il dit : "Ô Allâh ! Si Tu sais que je n'ai jamais passé une nuit rassasié en sachant où trouver un affamé que je puisse nourrir, approuve-moi !"

 

Une approbation s'y fit alors entendre du ciel, et ils l'entendirent.

 

Puis il dit : "Ô Allâh ! Si Tu sais que je n'ai jamais eu deux tuniques alors que je savais où trouver un homme nu (pour l'en revêtir), approuve-moi !"

 

Une approbation s'y fit alors entendre du ciel, et ils l'entendirent.

 

Il dit ensuite : "Ô Allâh ! Par Ta puissance ! Et il tomba en prosternation. Par Ta puissance, je ne lèverai ma tête que lorsque Tu m'auras guéri ! "

 

Et il ne se releva pas jusque là.

 

Ibn Abî Hâtim et Ibn Jarîr rapportent d'après  (...) Anas Ibn Mâlik que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Le Prophète d'Allâh, Ayyûb, fut touché par l'épreuve pendant dix-huit ans.

Tous s'étaient éloignés de lui sauf deux de ses frères qui lui rendirent visite.

Un jour, l'un de ces deux hommes dit à l'autre : "Par Allâh ! Ayyûb a dû commettre un péché qu'aucun autre homme n'a commis."

L'autre dit : "Pourquoi ça ? "

Il répondit : "Depuis dix-huit ans, Allâh ne lui fait pas miséricorde et ne le soulage pas."

Lorsqu'ils se rendirent auprès de Ayyûb, un des deux hommes ne put patienter et lui rapporta cela.

Ayyûb dit alors : "Je ne sais de quoi vous parlez, et Allâh سبحانه وتعالى sait que lorsque je passais devant deux hommes qui se disputaient en citant Allâh, je rentrais chez moi et je faisais pénitence par aversion (pour cela et volonté) qu'on ne cite Allâh que dans la vérité."

Il sortait pour accomplir ses besoins, et lorsqu'il avait terminé sa femme le tenait jusqu'à ce qu'il rentre.

Mais un jour, il tarda et on lui révéla (traduction rapprochée) :

"Frappe la terre de ton pied : voici une eau fraîche pour te laver et boire."

Elle s'inquiéta et se mit à sa recherche, alors que lui se dirigeait vers elle, mais Allâh سبحانه وتعالى l'avait soulagé du mal qui le frappait, et il était aussi beau qu'auparavant.

Lorsqu'elle le vit, elle dit : "Qu'Allâh te bénisse, as-tu vu le Prophète d'Allâh éprouvé ?" Par Allâh, je n'ai jamais vu quelqu'un lui ressembler autant, lorsqu'il était encore en bonne santé."

Il lui dit : "C'est moi".

Il possédait deux meules, l'une pour le blé et l'autre pour l'orge.

Allâh envoya deux nuages, lorsque le premier fut au-dessus de la meule de blé, il y fit tomber de l'or, et lorsque le deuxième fut au-dessus de la meule d'orge, il y fit tomber de l'argent".

As-sahîhâh 53

 

C'est la version d'Ibn Jarîr, et il est également rapporté par Ibn Hibban dans son intégralité.

 

Ibn Abî Hâtim rapporte également d'après  (...) Ibn 'Abbâs :

 

"Allâh a vêtu Ayyûb d'un habit du Paradis ; puis il changea de place avant que sa femme ne revienne.

À son retour, elle ne le reconnut pas et lui dit : "Ô serviteur d'Allâh ! Où est l'éprouvé qui se trouvait là ? Peut-être a-t-il été dévoré par les chiens et les loups ?"

Et elle lui parla pendant un moment avant qu'il ne lui dise : "Malheur à toi ! Je suis Ayyûb ! "

Elle lui répondit :"Tu te moques de moi, Ô serviteur d'Allâh ?"

Il dit : "Malheur à toi !  Je suis bien Ayyûb ! Allâh m'a redonné mon corps."

At-Tafsir 7461

 

Ibn 'Abbâs ajouta : "Allâh lui redonna en double ses biens, ses enfants et son rang."

 

Wahb Ibn Munabbih a dit :

 

"Allâh lui a révélé : 

"Je t'ai rendu ta famille et tes biens deux fois plus nombreux. 

Lave-toi dans cette eau car s'y trouve ta guérison. 

Fais une offrande en faveur de tes compagnons et demande pardon pour eux, car ils M'ont désobéi en te désobéissant."

 

Ibn Abî Hâtim rapporte d'après  (...) Abû Hurayrah رضي الله عنه :

 

"Lorsqu'Allâh guérit Ayyûb il fit pleuvoir sur lui des criquets en or.

 Ayyûb les prit à pleines mains et les mit dans son vêtement.

Allâh lui dit alors : "Ô Ayoub ! N'es-tu pas rassasié ?"

Il répondit : "Ô Seigneur ! Et qui peut être rassasié de Ta miséricorde ?"

Ahmad 2/304 qualifié d'authentique par Al-Arnâ'ût

 

Abû Hurayrah رضي الله عنه a dit :

 

"On envoya sur Ayyûb une pluie de criquet en or qu'il prenait à pleines mains et mettait dans son vêtement.

On lui dit : "Ô Ayyûb ! Ce que nous t'avons donné ne te suffit pas ?"

Il répondit : "Bien sûr Seigneur ! Mais qui peut se passer de Ta grâce ?"

 

Abû Hurayrah رضي الله عنه rapporte que le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Tandis que Ayyûb se lavait, nu, des criquets en or tombèrent sur lui.

Il se mit à en prendre à pleines mains et à en mettre dans ses habits.

Son Seigneur l'interpella et lui dit : "Ô Ayyûb !   Ne t'ai-je pas enrichi au point que tu te passes de ce que tu vois ?"

Il dit : "Certes Seigneur, mais je ne puis me passer de Tes bénédictions.""

Al-Bukhârî 3391

 

Quant à la parole d’Allâh (traduction rapprochée) : "Frappe de ton pied", cela signifie : frappe la terre de ton pied.

 

Il s'exécuta et Allâh fit jaillir une source d'eau fraîche.

 

Allâh lui ordonna ensuite de se laver avec son eau et d'en boire, ce qui le soulagea de ses maladies, ses maux et ses souffrances qui touchés son corps, extérieurement et intérieurement.

 

Alors lui redonner la santé intérieure et extérieure, une beauté parfaite, et des biens en abondance, au point qu'une pluie de criquet en or tombe sur lui du ciel.

 

Allâh lui rendit également sa famille et ses enfants, comme Il le dit (traduction rapprochée) :

 

"nous lui avons redonner sa famille et plus encore".

 

On rapporte qu'Allâh les a fait revivre ou encore qu'Allâh l'a récompensé pour les morts de sa famille et lui a donné une nouvelle famille en ce monde, et qu'ils seront tous réunis dans l'au-delà.

 

Allâh سبحانه وتعالى dit (traduction rapprochée) :

 

"Par Miséricorde de Notre part"

 

C'est-à-dire, nous l'avons soulagé de ses souffrances et guéri de sa maladie par miséricorde, compassion et bienfaisance envers lui (traduction rapprochée) :

 

"et en tant que rappel aux adorateurs"

 

Autrement dit comme un rappel pour tous ceux qui sont éprouvés dans leurs corps, leurs biens ou leurs enfants, ils ont un bel exemple dans le Prophète d'Allâh Ayyûb car Allâh l'a éprouvé plus encore, mais il patienta et endura jusqu'à ce qu'Allâh l'en délivre.

 

Quant à ceux qui tirent le nom de son épouse de ce verset : Rahmah (miséricorde), ils se sont égarés et font fausse route.

 

Ad-Dahhâk rapporte de Ibn 'Abbas  رضي الله عنه qu'Allâh rendit sa jeunesse à son épouse et plus encore, au point qu'elle mit au monde vingt-trois garçons.

 

Ayyûb vécut après cela soixante-dix ans en terre romaine, professant le pur monothéisme, mais après sa mort, ils transformèrent la religion de Ibrâhîm.

Le serment de Ayyûb

 

Allâh سبحانه تعالى dit (traduction rapprochée) :

 

«Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment». Oui, Nous l’avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait." (Sourate Sâd verset 44)

 

C'est une permission qu'Allâh accorda à son serviteur et messager Ayyûb عليه السلام qui prêta serment de donner à sa femme cent coups de fouet.

 

On rapporte que ce fut pour punir sa femme d'avoir vendu ses tresses.

 

On rapporte aussi que le diable était venu à elle sous l'aspect d'un médecin et lui avait prescrit un traitement pour son époux.

 

Lorsqu'elle informa Ayyûb de cela, il sut que c'était le diable qui s'était montré à elle, il jura alors de lui donner cent coups de fouet.

 

Une fois guéri, Allâh l'autorisa à honorer son serment en prenant une touffe de cent brindilles et de lui donner un seul coup, qui sera considéré comme l'équivalent de cent coups, ainsi il respecterait son serment et ne parjurerait pas.

 

C'est ainsi qu'Allâh accorde une issue à celui qui Le craint et lui obéit.

 

Surtout concernant son épouse qui était patiente, endurante, véridique, obéissante et espérait la récompense d'Allâh, qu'Allâh l'agrée.

 

C'est pour cette raison qu'Allâh lui accorda cette permission et l'expliqua ainsi (traduction rapprochée) :

 

"Nous l'avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur ! Sans cesse il se repentait."

 

De nombreux jurisconsultes ont appliqué cette permission aux serments et vœux pieux, d'autres ont extrapolé au point d'introduire le stratagème dans la manière de respecter son serment, tout en s'appuyant sur ce verset, et en disant des choses étranges.


Nous en rappellerons quelques-unes dans le livre des règles religieuses, si Allâh le permet.

Le décès de Ayyûb

 

Ibn Jarîr et d'autres historiens ont rapporté que Ayyûb mourut à 96 ans.

 

D'autres ont dit qu'il vécut plus que cela.

 

Al-Layth rapporte des propos de Mujâhid dont le sens et qu'au jour de la résurrection, Allâh apprendra Soulayman comme preuve contre les riches, Yûsuf contre les esclaves, et Ayyûb contre les éprouvés, comme l'a rapporté Ibn 'Asâkir.

 

Il fait des recommandations à son fils Hûmal et ce fut son fils Bishr qui lui succéda.

 

C'est ce dernier que beaucoup de gens prétendent être Dhûl-Kilf.

 

Et Allâh est plus Savant.

 

Son fils Bishr, qui était un prophète comme ils le prétendent, est mort à l'âge de 75 ans.

 

Nous allons rappeler maintenant le récit de Dhûl-Kilf puisque certains prétendent qu'il est le fils de Ayyûb عليه السلام...

 

قصص الانبياء - L’authentique des récits des prophètes

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قصة أيوب عليه السلام

قال ابن إسحاق: كان رجلاً من الروم، وهو أيوب بن موص بن زراح بن العيص بن إسحاق بن إبراهيم الخليل
وقال غيره: هو أيوب بن موص بن رعويل بن العيص بن إسحاق بن يعقوب .وقيل : غير ذلك في نسبه. وحكى ابن عساكر أن أمة بنت لوط عليه السلام .وقيل كان أبوه ممن آمن بإبراهيم عليه السلام، يوم ألقي في النار فلم تحرقه
والمشهور الأول، لأنه من ذرية إبراهيم كما قررنا عند قوله تعالى

وَمِنْ ذُرِّيَّتِهِ دَاوُودَ وَسُلَيْمَانَ وَأَيُّوبَ وَيُوسُفَ وَمُوسَى وَهَارُونَ

الآيات من أن الصحيح أن الضمير عائد على إبراهيم دون نوح عليهما السلام
وهو من الأنبياء المنصوص على الإيحاء إليهم في سورة النساء، في قوله تعالى

إِنَّا أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ كَمَا أَوْحَيْنَا إِلَى نُوحٍ وَالنَّبِيِّينَ مِنْ بَعْدِهِ وَأَوْحَيْنَا إِلَى إِبْرَاهِيمَ وَإِسْمَاعِيلَ وَإِسْحَاقَ وَيَعْقُوبَ وَالأَسْبَاطِ وَعِيسَى وَأَيُّوبَ الآية
فالصحيح أنه من سلالة العيص بن إسحاق، وامرأته قيل: اسمها "ليا" بنت يعقوب. وقيل: رحمة بنت أفراثيم. وقيل "ليا" بنت منسا بن يوسف بن يعقوب. وهذا أشهر، فلهذا ذكرناه ها هنا
ثم نعطف بذكر أنبياء بني إسرائيل بعد ذكر قصته إن شاء الله وبه الثقة وعليه التكلان
قال الله تعالى

وَأَيُّوبَ إِذْ نَادَى رَبَّهُ أَنِّي مَسَّنِي الضُّرُّ وَأَنْتَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ، فَاسْتَجَبْنَا لَهُ فَكَشَفْنَا مَا بِهِ مِنْ ضُرٍّ وَآتَيْنَاهُ أَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ رَحْمَةً مِنْ عِنْدِنَا وَذِكْرَى لِلْعَابِدِينَ

وقال تعالى في سورة ص

وَاذْكُرْ عَبْدَنَا أَيُّوبَ إِذْ نَادَى رَبَّهُ أَنِّي مَسَّنِي الشّيْطان بِنُصْبٍ وَعَذَابٍ، ارْكُضْ بِرِجْلِكَ هَذَا مُغْتَسَلٌ بَارِدٌ وَشَرَاب، وَوَهَبْنَا لَهُ أَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ رَحْمَةً مِنَّا وَذِكْرَى لأُوْلِي الأَلْبَاب، وَخُذْ بِيَدِكَ ضِغْثاً فَاضْرِبْ بِهِ وَلا تَحْنَثْ إِنَّا وَجَدْنَاهُ صَابِراً نِعْمَ الْعَبْدُ إِنَّهُ أَوَّابٌ

وروى ابن عساكر من طريق الكلبي، أنه قال: أول نبي بعث إدريس، ثم نوح، ثم إبراهيم، ثم إسماعيل، ثم إسحاق، ثم يعقوب، ثم يوسف، ثم لوط، ثم هود، ثم صالح، ثم شعيب، ثم موسى وهارون، ثم إلياس، ثم اليسع، ثم عرفى بن سويلخ بن أفراثيم بن يوسف بن يعقوب، ثم يونس بن متى من بني يعقوب، ثم أيوب بن زراح بن آموص بن ليفرز بن العيص بن إسحاق بن إبراهيم. وفي بعض هذا الترتيب نظر، فإن هوداً وصالحاً المشهور أنهما بعد نوح. وقيل إبراهيم والله أعلم.
قال علماء التفسير والتاريخ وغيرهم: كان أيوب رجلاً كثير المال، من سائر صنوفه وأنواعه من الأنعام والعبيد والمواشي والأراضي المتسعة بأرض الثنية من أرض حوران.وحكى ابن عساكر: أنها كلها كانت له، وكان له أولاد وأهلون كثير
فسلب منه ذلك جميعه، وابتلي في جسده بأنواع من البلاء، ولم يبق منه عضو سليم سوى قلبه ولسانه. يذكر الله عز وجل بهما وهو في ذلك كله صابر محتسب ذاكر لله عز وجل في ليله ونهاره وصباحه ومسائه
وطال مرضه حتى عافه الجليس وأوحش منه الأنيس، وأخرج من بلده، وألقي على مزبلة خارجها، وانقطع عنه الناس، ولم يبق أحد يحنو عليه سوى زوجته، كانت ترعى له حقه وتعرف قديم إحسانه إليها وشفقته عليها، فكانت تتردد إليه فتصلح من شأنه وتعينه على قضاء حاجته وتقوم بمصلحته. وضعف حالها، وقلَّ ما لها حتى كانت تخدم الناس بالأجر لتطعمه، وتقوم بأوده رضي الله عنها وأرضاها، وهي صابرة معه على ما حل بهما من فراق المال والولد وما يختص بها من المصيبة بالزوج، وضيق ذات اليد وخدمة الناس بعد السعادة والنعمة والخدمة والحرمة، فإنا لله وإنا إليه راجعون
وقد ثبت في الصحيح، أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: أشد الناس بلاء الأنبياء. ثم الصالحون. ثم الأمثل فالأمثل، وقال: يبتلي الرجل على حسب دينه، فإن كان في دينه صلابة زيد في بلائه

وقد ثبت في الصحيح أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: أشد حتى أن المثل ليضرب بصبره عليه السلام، ويضرب المثل أيضاً بما حصل له من أنواع البلايا
وقد روي عن وهب بن منبه وغيره من علماء بني إسرائيل في قصة أيوب خبر طويل في كيفية ذهاب ماله وولده وبلائه في جسده والله أعلم بصحته
وعن مجاهد انه قال: كان أيوب عليه السلام أول من أصابه الجدري
وقد اختلفوا في مدة بلواه على أقوال فزعم وهب: أنه ابتلي سنين لا تزيد ولا تنقص. وقال أنس: ابتلى سبع سنين وأشهراً، وألقي على مزبلة لبني إسرائيل، تختلف الدواب في جسده حتى فرج الله عنه، وأعظم له الأجر، وأحسن الثناء عليه. وقال حميد: مكث في بلواه ثمانية عشرة سنة
وقال السُّدِّي: تساقط لحمه حتى لم يبق إلا العظم والعصب. فكانت امرأته تأتيه بالرّماد تفرشه تحته فلما طال عليها، قالت: "يا أيوب لو دعوت ربك لفرج عنك فقال قد عشت سبعين سنة صحيحاً فهو قليل لله أن أصبر له سبعين سنة". فجزعت من هذا الكلام وكانت تخدم الناس بالأجر وتطعم أيوب عليه السلام
ثم إن الناس لم يكونوا يستخدمونها، لعلمهم أنها امرأة أيوب، خوفاً أن ينالهم من بلائه، أو تعديهم بمخالطته، فلما لم تجد أحداً يستخدمها عمدت فباعت لبعض بنات الأشراف إحدى ضفيرتيها بطعام طيب كثير، فأتت به أيوب، فقال: من أين لك هذا؟ وأنكره، فقالت: خدمت به أناساً، فلما كان الغد لم تجد أحداً، فباعت الضفيرة الأخرى بطعام فأتته به فأنكره أيضاً، وحلف لا يأكله حتى تخبره من أين لها هذا الطعام؟ فكشفت عن رأسها خمارها، فلما رأى رأسها محلوقاً، قال في دعائه: رب إني مسني الضر وأنت أرحم الراحمين
وقال ابن أبي حاتم حَدَّثَنا أبي، حَدَّثَنا أبو سلمة، حَدَّثَنا جرير بن حازم، عن عبد الله بن عبيد بن عمير قال: كان لأيوب أخوان فجاءا يوماً، فلم يستطيعا أن يدنوا منه من ريحه، فقاما من بعيد، فقال أحدهما لصاحبه: لو كان الله علم من أيوب خيراً ما ابتلاه بهذا، فجزع أيوب من قولهما جزعاً لم يجزع مثله من شيء قط، قال: اللهم أن كنت تعلم أني لم أبت ليلة قط شبعاناً وأنا اعلم مكان جائع فصدقني فصدِّق من السماء وهما يسمعان" ثم قال: اللهم إن كنت تعلم أني لم يكن لي قميصان قط وأنا أعلم مكان عارٍ فصدقني فصدّق من السماء وهما يسمعان" ثم قال: اللهم بعزّتك، وخرَّ ساجداً فقال: اللهم بعزّتك لا ارفع رأسي أبداً، حتى تكشف عني، فما رفع رأسه حتى كشف عنه
وقال ابن أبي حاتم وابن جرير جميعاً: حَدَّثَنا يونس بن عبد الأعلى أنبأنا ابن وهب، أخبرني نافع بن يزيد، عن عقيل، عن الزهري، عن أنس بن مالك أن النبي صلى الله عليه وسلم قال: إن نبي الله أيوب لبث به بلاؤه ثماني عشرة سنة، فرفضه القريب والبعيد، إلا رجلين من إخوانه كانا من أخص إخوانه له، كانا يغدوان إليه ويروحان، فقال: أحدهما لصاحبه تعلم والله لقد أذنب أيوب ذنباً ما أذنبه أحد من العالمين. قال له صاحبه: وما ذاك؟ قال: منذ ثماني عشر سنة لم يرحمه ربه فيكشف ما به. فلما راحا إليه لم يصبر الرجل حتى ذكر ذلك له. فقال أيوب: لا ادري ما تقول غير أن الله عز وجل يعلم أني كنت أمر على الرجلين يتنازعان فيذكران الله فأرجع إلى بيتي فأكفر عنهما كراهية أن يذكرا الله إلا في حق
قال وكان يخرج في حاجته فإذا قضاها أمسكت امرأته بيده حتى يرجع، فلما كان ذات يوم أبطأت عليه فأوحى الله إلى أيوب في مكانه أن {ارْكُضْ بِرِجْلِكَ هَذَا مُغْتَسَلٌ بَارِدٌ وَشَرَابٌ} فاستبطأته فتلقته تنظر، وأقبل عليها قد أذهب الله ما به من البلاء، وهو على أحسن ما كان، فلما رأته، قالت: أي بارك الله فيك هل رأيت نبيَّ الله هذا المبتلى؟ فو اللهِ القدير على ذلك ما رأيت رجلاً أشبه به منك إذ كان صحيحاً قال: فإني أنا هو. قال: وكان له اندران، اندر للقمح وأندر للشعير، فبعث الله سحابتين، فلما كانت أحداهما على أندر القمح أفرغت فيه الذهب حتى فاض، وأفرغت الأخرى في أندر الشعير الورِقَ حتى فاض

هذا لفظ ابن جرير، وهكذا رواه بتمامه ابن حبان في "صحيحه" عن مُحَمْد بن الحسن بن قتيبة عن ابن وهب به. وهذا غريب رفعه جداً، والأشبه أن يكون موقوفاً
وقال ابن أبي حاتم: حَدَّثَنا أبي، حَدَّثَنا موسى بن إسماعيل، حَدَّثَنا حماد، أنبأنا علي بن زيد، عن يوسف بن مهران، عن ابن عبَّاس قال: وألبسه الله حلة من الجنَّة فتنحّى أيوب، وجلس في ناحية، وجاءت امرأته فلم تعرفه، فقالت: يا عبد الله هذا المبتلى الذي كان هاهنا، لعل الكلاب ذهبت به، أو الذئاب؟ وجعلت تكلمه ساعة. قال: ويحك أنا أيوب، قالت: أتسخر مني يا عبد الله؟ فقال: ويحك أنا أيوب قد رد الله عليّ جسدي
قال ابن عبَّاس: ورد الله عليه ماله وولده بأعيانهم ومثلهم معهم
وقال وهب بن منبه: أوحى الله إليه: قد رددت عليك أهلك ومالك ومثلهم معهم، فاغتسِلْ بهذا الماء، فإن فيه شفاءك، وقرِّبْ عن صحابتك قرباناً، واستغفر لهم، فإنهم قد عصوني فيك
رواه ابن أبي حاتم
وقال ابن أبي حاتم، حَدَّثَنا أبو زرعة، حَدَّثَنا عمرو بن مرزوق، حَدَّثَنا همام، عن قتادة، عن النضر بن أنس، عن بشير بن نهيك، عن أبي هريرة، عن النبي، صلى الله عليه وسلم قال : لما عافى الله أيوب عليه السلام أمطر عليه جراداً من ذهب، فجعل يأخذ بيده ويجعل في ثوبه، قال: فقيل له: يا أيوب أما تشبع؟ قال: يا ربّ ومن يشبع من رحمتك؟
وهكذا رواه الإمام أحمد عن أبي داود الطيالسي، وعبد الصمد عن همام عن قتادة به. ورواه ابن حبان في "صحيحه" عن عبد الله بن محمد الأزدي، عن اسحاق بن راهويه، عن عبد الصمد به. ولم يخرجه أحد من أصحاب الكتب، وهو على شرط الصحيح، فالله أعلم
وقال الإمام أحمد حَدَّثَنا سفيان، عن أبي الزناد، عن الأعرج، عن أبي هريرة أُرْسِلَ على أيوبَ رِجْلٌ من جراد من ذهب، فجعل يقبضها في ثوبه، فقيل: يا أيوب ألم يكفك ما أعطيناك؟ قال: أي رب ومن يستغني عن فضلك
هذا موقوف. وقد روي عن أبي هريرة من وجه آخر مرفوعا
وقال الإمام أحمد حَدَّثَنا عبد الرزاق حَدَّثَنا معمر، عن همام بن منبه قال: هذا ما حَدَّثَنا أبو هريرة قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: بينما أيوب يغتسل عرياناً خَرّ عليه رجل جرادٌ من ذهب، فجعل أيوب يحثي في ثوبه، فناداه ربه عز وجل يا أيوب ألم أكن أغنيتك عما ترى قال: بلى يا رب، ولكن لا غنى لي عن بركتك
رواه البُخَاريّ من حديث عبد الرزاق به
وقوله

ارْكُضْ بِرِجْلِكَ

أي: اضرب الأرض برجلك. فامتثل ما أمر به، فأنبع الله له عيناً باردة الماء، وأمر أن يغتسل فيها، ويشرب منها. فأذهب الله عنه ما كان يجده من الألم والأذى والسقم والمرض، الذي كان في جسده ظاهراً وباطنا ًوأبدله الله بعد ذلك كله صحة ظاهرة وباطنة، وجمالاً تاماً ومالاً كثيراً، حتى صب له من المال صبّاً مطراً عظيماً جراداً من ذهب
واخلف الله له أهله كما قال تعالى 
وَآتَيْنَاهُ أَهْلَهُ وَمِثْلَهُمْ مَعَهُمْ فقيل: أحياهم الله بأعيانهم. وقيل: آجره فيمن سلف وعوضه عنهم في الدنيا بدلهم، وجمع له شمله بكلهم في الدار الآخرة. وقوله: رَحْمَةً مِنْ عِنْدِنَا أي رفعنا عنه شدته فَكَشَفْنَا مَا بِهِ مِنْ ضُرٍّ رحمه منا به ورأفة وإحساناً وَذِكْرَى لِلْعَابِدِينَ أي تذكرة لمن ابتلي في جسده أو ماله أو ولده، فله أسوة بنبي الله أيوب، حيث ابتلاه الله بما هو أعظم من ذلك فصبر واحتسب حتى فرج الله عنه

ومن فهم من هذا اسم امرأته فقال: هي "رَحْمَة" من هذه الآية، فقد أبعد النجعة وأغرق النزع. وقال الضحاك عن ابن عبَّاس رد الله إليها شبابها وزادها حتى ولدت له ستة وعشرون ولداً ذكراً
وعاش أيوب بعد ذلك سبعين سنة بأرض الروم على دين الحنيفية، ثم غيروا بعده دين إبراهيم. وقوله 

وَخُذْ بِيَدِكَ ضِغْثاً فَاضْرِبْ بِهِ وَلا تَحْنَثْ إِنَّا وَجَدْنَاهُ صَابِراً نِعْمَ الْعَبْدُ إِنَّهُ أَوَّابٌ

 هذه رخصة من الله تعالى لعبده ورسوله أيوب عليه السلام فيما كان من حلفه، ليضربن امرأته مائة سوط، فقيل: حلفه ذلك لبيعها ضفائرها. وقيل: لأنه عرضها الشّيْطان في صورة طبيب، يصف لها دواء لأيوب، فأتته فأخبرته فعرف انه الشّيْطان، فحلف ليضربها مائة سوط. فلما عافاه الله عز وجل أفتاه أن يأخذ ضغثاً وهو كالعثكال الذي يجمع الشماريخ فيجمعها كلها ويضربها به ضربة واحدة ويكون هذا منزلاً منزلة الضّرب بمائة سوط ويبرّ ولا يحنث
وهذا من الفَرَجِ والمخرج لمن اتقى الله وأطاعه، ولا سيما في حق امرأته الصابرة المحتسبة المكابدة الصديقة البارة الراشدة رضي الله عنها
ولهذا عقب الله الرخصة وعللها بقوله

إِنَّا وَجَدْنَاهُ صَابِراً نِعْمَ الْعَبْدُ إِنَّهُ أَوَّابٌ

وقد استعمل كثير من الفقهاء هذه الرخصة في باب الأيمان والنذور، وتوسّع آخرون فيها حتى وضعوا كتاب الحيل في الخلاص من الأيمان، وصدَّرُوه بهذه الآية الكريمة، وأتوا فيه بأشياء من العجائب والغرائب. وسنذكر طرفاً من ذلك في كتاب الأحكام عند الوصول إليه إن شاء الله تعالى
وقد ذكر ابن جرير وغيره من علماء التاريخ أن أيوب عليه السلام لما توفي كان عمره ثلاثاً وتسعين سنة. وقيل: إنه عاش اكثر من ذلك
وقد روى ليث عن مجاهد ما معناه أن الله يحتج يوم القيامة بسليمان عليه السلام على الأغنياء، وبيوسف عليه السلام على الأرقّاء، وبأيوب عليه السلام على أهل البلاء. رواه ابن عساكر بمعناه
وأنه أوصى إلى ولده حومل، وقام بالأمر بعده ولده بشر بن أيوب، وهو الذي يزعم كثير من الناس أنه ذو الكفل فالله أعلم. ومات ابنه هذا وكان نبياً فيما يزعمون، وكان عمره من السنين خمساً وسبعين
ولنذكر ها هنا قصّة ذي الكفل، إذ قال بعضهم إنه ابن أيوب عليهما السلام وهذه هي

Imam Al-Hâfidh Abî al-Fadâ Ismâ-îl Ibn ‘Oumar Ibn Kathîr - الإمام ابن كثير

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Différentes sagesses quant à l'envoi des messagers

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Différentes sagesses quant à l'envoi des messagers

Allâh a envoyé sur terre des Messagers pour répondre à trois sagesses :

 

Établir la preuve

 

Allâh تعالى dit :

 

 

رُّسُلاً۬ مُّبَشِّرِينَ وَمُنذِرِينَ لِئَلَّا يَكُونَ لِلنَّاسِ عَلَى ٱللَّهِ حُجَّةُۢ بَعۡدَ ٱلرُّسُلِ‌

 

(traduction rapprochée)

 

"En tant que messagers, annonciateurs et avertisseurs, afin qu'après la venue des messagers, il n'y eût pour les gens point d'argument devant Allâh" (Sourate An-Nissâ verset 165)

 

Par miséricorde 

 

Et cela d'après la parole d'Allâh تعالى :

 

وَمَآ أَرۡسَلۡنَـٰكَ إِلَّا رَحۡمَةً۬ لِّلۡعَـٰلَمِينَ

 

(traduction rapprochée) 

 

"Nous ne t'avons envoyé que pour que tu sois une miséricorde pour l'univers" (Sourate Al-Anbiya verset 107)

 

Éclaircir le chemin permettant d'arriver à Allâh تعالى

 

Car l'être humain ne peut connaitre ce qu'Allâh lui a rendu obligatoire d'accomplir avec précision que par l'intermédiaire des messagers.

 

القول المفيد على كتاب التوحيد - page 27/28

 Publié par sounnah-publication.com

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Hûd et le peuple de ‘Âd

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Hûd et le peuple de ‘Âd

En substance, le peuple de ‘Âd était un peuple arabe rude et mécréant, rejetant la vérité et s’obstinant dans l’adoration des statues. 

 
Allah leur envoya alors un homme issu d’eux-mêmes qui les appela à l’adoration d’Allah, Seul en toute sincérité. 
 
Ils le traitèrent de menteur, le contredirent et le rabaissèrent, et c’est pourquoi Allah les saisit d’un châtiment émanant du Puissant et Omnipotent.
 
Hûd les appela à l’adoration d’Allah, les encouragea à Lui obéir et à demander Son pardon, et leur promit en échange le bien de ce monde et de l’au-delà. 
 
De même qu’il les avertit d’un châtiment en ce monde et dans l’au-delà s’ils s’opposaient à lui. 
 
Mais (traduction rapprochée), «Les notables de son peuple qui ne croyaient pas dirent : Certes, nous voyons que tu es stupide et nous pensons que tu es du nombre des menteurs.» [Al-A’râf, v.66]

 

C’est-à-dire que ce à quoi tu nous appelles n’est qu’une sottise par rapport à notre adoration des statues dont nous espérons aide et subsistance. 
 
De plus, nous pensons que tu mens lorsque tu prétends qu’Allah t’a envoyé.
 
(traduction rapprochée)
 
«Il dit : Ô mon peuple ! Je ne suis pas stupide mais je suis un messager de la part du Seigneur de l’univers. Je vous communique les messages de mon Seigneur, et je suis pour vous un conseiller honnête.» [Al-A’râf, v.67] 
 
C’est-à-dire : ce n’est pas ce que vous pensez, et la transmission d’un message implique l’absence de mensonge dans ce qui est transmis, sans ajouter ni retrancher quoi que ce soit.
 
Cela doit également se faire en toute clarté et éloquence, sans ambiguïté, divergence ou contradiction.

En plus de cette transmission claire, emprunte de douceur et de sincérité, avec la volonté de guider son peuple vers la voie droite. 
 
Hûd ne voulut d’eux aucun salaire et ne leur demanda rien.


Il était sincère envers Allah dans sa prédication et dans le conseil qu’il adressait à Ses créatures.


Il ne chercha de récompense qu’auprès de Celui qui l’a envoyé et qui tient dans Ses Mains les richesses de ce monde et de l’au-delà, et détient le Commandement. 

C’est pour cela qu’il a dit à son peuple (traduction rapprochée) 

«Ô mon peuple ! Je ne vous demande pas de salaire pour cela. Ma récompense n’incombe qu’à Celui Qui m’a créé. Ne raisonnez-vous pas ?» [Hûd, v.51] 

C’est-à-dire : ne raisonnez-vous donc pas pour voir que je vous appelle à la vérité éclatante pour laquelle témoigne la nature sur laquelle vous avez été créés ?

C’est la religion de vérité avec laquelle fut envoyé Nûh, et pour laquelle Allah a exterminé ceux qui s’en écartaient. 

Je vous appelle vers cette religion et ne vous demande aucun salaire, car je ne cherche de récompense qu’auprès d’Allah qui seul peut amener le bien ou causer du tort. 

C’est pour cela que le croyant évoqué dans la sourate Yâ-Sin dit (traduction rapprochée) :

«Suivez ceux qui ne vous demandent aucun salaire et sont bien guidés. Pourquoi n’adorais-je pas Celui qui m’a créé ? Et c’est vers Lui que vous serez ramenés.» [Yâ-Sîn, v.21-22]


Le peuple de Hûd lui dit également (traduction rapprochée) :
 

«nous n’avons pas foi en toi. Nous dirons plutôt qu’une de nos divinités t’a affligé d’un mal.» [Hûd, v.53-54]

 

Ils disaient : tu n’as apporté aucune preuve extraordinaire qui montrerait la véracité de tes propos, et nous ne sommes pas prêts à délaisser l’adoration des statues en nous fiant uniquement à tes propos, sans aucune preuve pour les appuyer.

Nous pensons plutôt que tu es possédé, et que c’est une de nos divinités qui t’a affligé de ce mal car elle fut en colère contre toi.
 
(traduction rapprochée)

«Il dit : Je prends Allah à témoin - et vous aussi soyez témoins - qu’en vérité, je désavoue ce que vous associez, en dehors de Lui. Rusez donc tous contre moi et ne m’accordez pas de répit.» [Hûd, v.54-55] 

C’est un défi qu’il leur lança, un désaveu et un mépris de leurs divinités, un exposé visant à montrer qu’elles ne possèdent ni bien ni mal, et qu’elles ne sont que des choses dénuées de toute volonté.

Même si, comme vous le prétendez, elles peuvent vous secourir ou amener un bien ou un mal, moi je me désavoue d’elles et les maudits, alors rusez contre moi de toutes vos forces et ne m’accordez aucun répit, serait-ce le temps d’un clin d’œil, je ne me soucie aucunement de vous.
 
(traduction rapprochée)

«Je place ma confiance en Allah, mon Seigneur et le vôtre. Il n’y pas d’être vivant sans qu’Il ne soit soumis à Toi. Mon Seigneur, certes, est sur un droit chemin.» [Hûd, v.56]

C’est-à-dire : Je place ma confiance en Allah, cherche assistance auprès de Lui et compte sur Lui car Mon Seigneur n’abandonne jamais ceux qui placent leur confiance en Lui et demandent Son assistance.

En dehors de Lui, je ne me soucie de personne, je ne place ma confiance en aucun autre et n’adore que Lui.

Ceci est une preuve irréfutable que Hûd était bien le Messager et le serviteur d’Allah et que son peuple s’était égaré dans l’adoration d’autres qu’Allah, car ils n’ont pu lui causer aucun tort.

Cela montre la véracité de son message et la fausseté sur laquelle se trouvait son peuple.

Et c’est ce même type d’argument que Nûh utilisa avant lui 
(traduction rapprochée) :

«Raconte-leur l’histoire de Nûh, quand il dit à son peuple : « Ô mon peuple ! Si mon [long] séjour (parmi vous), et mon rappel des signes d’Allah vous pèsent trop, [sachez que] c’est en Allah que je place ma confiance. Concertez-vous avec vos associés, et ne cachez pas vos desseins. Puis, tranchez sur mon sort et ne m’accordez pas de répit.» [Yûnus, v.71]

Il en fut de même pour Ibrâhîm
(traductions rapprochées) 

«Son peuple polémiqua avec lui, mais il dit : « Polémiqueriez-vous avec moi au sujet d’Allah alors qu’Il m’a guidé ? Je n’ai pas peur des associés que vous Lui donnez. Je ne crains que ce que veut mon Seigneur ; Il est Celui شui embrasse tout de Sa science. Ne vous rappellerez-vous donc pas ? » Et comment craindrais-je les associés que vous Lui donnez, alors que vous ne craignez pas d’associer à Allah ce au sujet de quoi Il n’a fait descendre aucune preuve ? [Dites-moi] donc lequel des deux partis a le plus droit à la sécurité, si vous savez. Ceux qui ont cru et n’ont point entaché leur foi de quelque association, ceux-là ont la sécurité, et ce sont eux les bien guidés. » Tel est l’argument par lequel Nous donnâmes le dessus à Ibrâhîm sur son peuple. Nous élevons en degrés qui Nous voulons. Ton Seigneur est certes Sage et Il sait tout.» [Al-An’âm, v.80-83]

«Les notables de son peuple qui avaient mécru et traité de mensonge la rencontre de l’au-delà, et auxquels Nous avions accordé le luxe dans la vie présente, dirent : « Ce n’est qu’un homme comme vous, qui mange de ce que vous mangez et boit de ce que vous buvez. Si vous obéissez à un homme semblable à vous, vous serez perdants. Vous promet-il que, lorsque vous mourrez et que vous serez poussière et ossements, vous serez ressuscitez ?» [Al-Mu’minûn, v.33-35]


Ils trouvèrent invraisemblable qu’Allah envoie un Messager humain, et c’est un argument souvent utilisé de tout temps par les ignorants mécréants, comme Allah dit
(traductions rapprochées) 

«Est-il étonnant pour les gens, que Nous ayons révélé à un homme d’entre eux : « Avertis les gens »» [Yûnus, v.2]

«Qu’est-ce qui empêcha les gens de croire, quand les preuves claires leur furent parvenues, si ce n’est qu’ils se dirent : « Allah a-t-Il envoyé un être humain en tant que messager ? » Dis : « S’il y avait sur terre à votre place des anges marchant posément, Nous leur aurions fait descendre du ciel un ange en tant que messager.»» [Al-Isrâ’, v.94-95]


C’est pour cela que Hûd dit à son peuple
(traduction rapprochée) :

«Est-ce que vous vous étonnez qu’un rappel vous vienne de votre Seigneur à travers un homme parmi vous, pour qu’il vous avertisse ?» [Al-A’râf, v.23]

C’est-à-dire qu’il n’y a rien d’étonnant à cela, et Allah sait mieux que quiconque où placer Son message.
 
(traduction rapprochée)

«Vous promet-il que, lorsque vous mourrez et que vous serez poussière et ossements, vous serez ressuscitez ? Comme est loin, très loin, ce que l’on vous promet ! Il n’y a que notre vie présente : nous mourons et nous vivons, nous ne serons jamais ressuscités ! Ce n’est qu’un homme qui ment sur Allah et nous ne croirons pas en lui. » Le messager dit : « Seigneur ! Aide-moi contre eux, car ils me traitent de menteur. »» [Al-Mu’minûn, v.35-39]

Cela signifie qu’il leur était improbable que la Résurrection soit une réalité et que les corps se relèvent après avoir été poussière et ossements.

Pour eux, un peuple meurt et un autre le suit, et c’est une croyance de matérialistes.

Quant à ceux qui croient en la réincarnation, ils pensent  revenir sur terre tous les trente-six mille ans, et tout ceci est une ignorance, un mensonge, une mécréance, un égarement, une fausseté, une tromperie sans aucune preuve qui séduit la raison des débauchés mécréants qui ne réfléchissent pas et ne sont pas bien guidés, comme Allah dit 
(traduction rapprochée) :

«Afin que le cœur de ceux qui ne croient pas en l’au-delà penchent vers [ces paroles], les agréent, et commettent ensuite ce qu’ils commettent.» [Al-An’âm, v.113]

Hûd exhorta son peuple en leur disant 
(traduction rapprochée) 

«Bâtissez-vous dans chaque vallée un monument par amusement ? Édifiez-vous des tours comme si vous alliez vivre éternellement ?» [As-Shu’arâ’, v.128-129]

Il leur dit : Bâtissez-vous sur chaque colline un monument gigantesque comme des palais ou d’autres constructions prestigieuses par frivolité alors que vous n’en avez aucun besoin ?

Il leur dit ceci car ils habitaient dans des tentes et Allah dit à leur sujet
(traduction rapprochée) :

«N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec [le peuple de] ‘Âd, avec Iram, [la cité] aux colonnes, dont jamais pareille ne fut construite parmi les villes.» [Al-Fajr, v.6-8]

Les ‘Âd d’Iram sont les premiers ‘Âd qui habitaient les colonnes qui soutenaient les tentes.

Celui qui prétend qu’Iram est une cité construite d’or et d’argent qui se déplace d’une région à une autre, est dans l’erreur et soutient ce qu’aucune preuve ne peut étayer.

On a dit que les tours évoquées dans le verset désignaient des palais, des volières ou des tours d’eau. Ils espéraient ainsi peupler longuement la terre.
 
(traduction rapprochée)

«Et lorsque vous attaquez violemment les gens, vous le faites avec tyrannie. Craignez donc Allah et obéissez-moi. Craignez Celui qui vous a attribués tous les bienfaits que vous connaissez, qui vous a attribués des bestiaux et des enfants, des jardins et des sources. Je crains pour vous le châtiment d’un jour terrible.» [As-Shu’arâ’, v.130-135]

Et parmi ce qu’ils lui dirent
(traduction rapprochée) :

«Es-tu venu à nous pour que nous adorions Allah seul, et que nous délaissions ce que nos ancêtres adoraient ? Fais donc venir le châtiment promis, si tu fais partie des véridiques.» [Al-A’râf, v.70]

C’est-à-dire : Es-tu venu pour que nous adorions Allah Seul, et nous écartions de la voie de nos pères et de nos ancêtres ?
Si tu es véridique, fais venir ce dont tu nous mena ces comme malheur et châtiment, car nous ne te croyons pas et ne te suivrons pas.

Ils dirent également (traduction rapprochée) :

«Peu importe que tu nous exhortes ou non ! Ce n’est que ce qui arrivait habituellement à nos ancêtres. Nous ne serons jamais châtiés !» [As-Shu’arâ’, v.136-138]

Hûd leur répondit
(traduction rapprochée) :

«Vous voilà frappés de la part de votre Seigneur d’un tourment et d’une colère. Allez-vous polémiquer avec moi au sujet de noms que vous et vos ancêtres avez donnés à vos statues, sans qu’Allah ne fasse descendre à ce propos la moindre preuve ? Attendez donc l’arrivée du châtiment ! Moi aussi j’attends avec vous.» [Al-A’râf, v.71]

C’est-à-dire : vous avez mérité le tourment et la colère d’Allah.

Mettrez-vous sur un pied d’égalité l’adoration d’Allah, Seul, sans associé et l’adoration de statues que vous et vos ancêtres ont fabriquées et nommées divinités, alors qu’Allah n’a révélé aucune preuve à ce sujet.

Si vous refusez d’accepter la vérité et persistez dans le faux, il est égal que je vous avertisse ou non, attendez le châtiment d’Allah qui va vous saisir et ne peut être repoussé.


Allah dit
(traductions rapprochées) :

«Le messager dit : « Seigneur ! Aide-moi contre eux, car ils me traitent de menteur. » Allah dit : « Très bientôt, ils regretteront. » Le Cri les atteint en toute justice, puis Nous les rendîmes semblables à l’écume du torrent. Que la malédiction soit sur les injustes !» [Al-Mu’minûn, v.39-41]

«Ils dirent : « Es-tu venu pour nous détourner de nos divinités ? Apporte-nous ce que tu nous promets si tu es du nombre des véridiques. » Il dit : « La science n’est qu’auprès d’Allah. Je vous transmets le message avec lequel j’ai été envoyé. Mais je vois que vous êtes des gens ignorants. » Puis, voyant un nuage se dirigeant vers leurs vallées, ils dirent : « Voici un nuage qui nous apporte de la pluie. » Au contraire ! C’est ce que vous cherchiez à hâter : un vent contenant un châtiment douloureux, détruisant tout, par ordre de son Seigneur. » Le lendemain on ne voyait plus que leurs demeures. Ainsi Nous rétribuons le peuple criminel.» [Al-Ahqâf, v.22-25]


Allah a mentionné la destruction du peuple de ‘Âd dans de nombreux versets comme nous l’avons vu plus tôt, et comme dans Sa Parole
(traductions rapprochées) :

«Or, Nous l’avons sauvé, (lui) et ceux qui étaient avec lui, par miséricorde de Notre part, et Nous avons fait périr jusqu’au dernier ceux qui traitaient de mensonges Nos signes et qui n’étaient pas croyants.» [Al-A’râf, v.72]

«Et quand vint Notre ordre, Nous sauvâmes par une miséricorde de Notre part, Hûd et ceux qui avaient cru avec lui. Et Nous les épargnâmes d’un terrible châtiment. Tels sont les ‘Âd ! Ils ont nié les signes de leur Seigneur, désobéi à Ses messagers et suivi le commandement de tout tyran entêté. Et ils furent poursuivis, ici-bas, d’une malédiction, ainsi qu’au Jour de la Résurrection. En vérité les ‘Âd n’ont pas cru en leur Seigneur. Que périssent les ‘Âd, peuple de Hûd !» [Hûd, v.58-60]

«Le Cri les atteint en toute justice, puis Nous les rendîmes semblables à l’écume du torrent. Que la malédiction soit sur les injustes !» [Al-Mu’minûn, v.41]

«Ils le traitèrent donc de menteur. Et nous les fîmes périr. Voilà un signe évident, mais la plupart d’entre eux ne croient pas. Ton Seigneur est vraiment le Puissant, le Très Miséricordieux.» [As-Shu’arâ’, v.139-140]


Allah dit
(traduction rapprochée) :

«Puis, voyant un nuage se dirigeant vers leurs vallées, ils dirent : « Voici un nuage qui nous apporte de la pluie. » Au contraire ! C’est ce que vous cherchiez à hâter : un vent contenant un châtiment douloureux, détruisant tout» [Al-Ahqâf, v.24]

Ce fut le premier châtiment qui les atteint, car ils souffraient de sécheresse et de disette.

Ils virent un nuage dans le ciel et pensèrent qu’il s’agissait d’un nuage porteur d’une pluie bénie, alors qu’il était porteur de châtiment.
 
C’est pour cela qu’Allah dit (traduction rapprochée) :

«C’est ce que vous cherchiez à hâter» lorsque vous vouliez voir le châtiment et que vous disiez : «Apporte-nous ce que tu nous promets si tu es du nombre des véridiques.» [Al-Ahqâf, v.22]

Les exégètes et d’autres rapportent ces propos de l’imam Muhammad Ibn Ishâq Ibn Yasâr qui dit :
 
«Lorsqu’ils s’obstinèrent dans la mécréance, Allah les priva de pluie durant trois ans jusqu’à les épuiser.
 
Or, à cette époque, lorsque les gens étaient confrontés à des malheurs, ils demandaient à Allah de les en délivrer, en s’adressant à Lui auprès de la Maison Sacrée.
 
Les ‘Âd envoyèrent une délégation de soixante-dix hommes afin de demander la pluie sur le territoire sacré.
 
Ils passèrent chez Mu’âwiyah Ibn Bikr aux alentours de la Mecque, il s’arrêtèrent chez lui pour un mois et burent du vin et deux esclaves de Mu’âwiyah chantèrent pour eux.
 
Lorsque le temps passa et que Mu’âwiyah fut gêné de leur demander de partir, il écrivit un poème dans lequel il leur suggérait de partir et il ordonna à ces deux esclaves de le leur réciter. […]

Ils se souvinrent alors de la raison de leur venue et se rendirent à la Maison Sacrée où ils invoquèrent pour leur peuple.
 
Ce fut Qayl Ibn ‘Unuz qui invoqua en leur nom.

Allah envoya alors trois nuages blanc, rouge et noir.

Une voix émanant du ciel dit à Qayl :

« Choisis pour toi (ou pour ton peuple) un nuage ! » 

Il répondit : « Je choisis le nuage noir car c’est celui qui porte le plus de pluie. »

On lui dit alors : « Tu as choisi un nuage de cendres et de feu. Rien ne restera de ‘Âd, ni parent ni enfant. Tous s’éteindront, à l’exception des Banû Al-Lûdhiyyah Al-Hamadâ ! »

Il s’agit d’une branche du peuple de ‘Âd qui habitait La Mecque et qui fut épargnée par le châtiment, et ceux qui survécurent formèrent les seconds ‘Âd.

Allah poussa le nuage noir porteur de châtiment choisi par Qayl Ibn ‘Unuz vers ‘Âd.


Ils le virent arriver depuis une vallée nommée Mughîth et ils se réjouirent en disant
(traduction rapprochée) :

«Voici un nuage qui nous apporte de la pluie.»

Mais Allah dit 
(traduction rapprochée) :

«Au contraire ! C’est ce que vous cherchiez à hâter : un vent contenant un châtiment douloureux, détruisant tout, par ordre de son Seigneur. » Le lendemain on ne voyait plus que leurs demeures. Ainsi Nous rétribuons le peuple criminel.» [Al-Ahqâf, v.24-25]

On rapporte qu’une femme nommée Mahdad fut la première à voir le nuage.

Lorsqu’elle vit ce qu’il contenait elle cria et s’évanouit.

Lorsqu’elle reprit ses esprits, on lui demanda : « Qu’as-tu vu Mahdad ? »

Elle dit : « Un vent contenant des braises de feu tiré par des hommes. »

Allah fit souffler ce vent pendant sept nuits et huit jours continus, et il fit périr tous les ‘Âd. 

Hûd et ceux qui le suivirent parmi les croyants se réfugièrent dans une bergerie et ils ne furent atteints que par ce qui réjouit les âmes et les corps, alors que le vent détruisait tout entre ciel et terre et anéantissait ‘Âd par des pierres. » [ Tafsîr Ibn Kathîr (2/209)]

Ibn Yazîd rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :

«
[…] Le peuple de ‘Âd subit une disette, et ils envoyèrent [vers la Mosquée Sacrée] un émissaire appelé Qayl. Il passa chez Mu’âwiyyah Ibn Bikr et resta chez lui un mois à boire du vin et à écouter les chants de ses deux esclaves. Après un mois, il se rendit sur les montagnes de Tihâmah et dit : « Ô Allah ! Tu sais que je ne suis pas venu à un malade pour le guérir et que je n’ai pas libéré d’esclave. Ô Allah ! Accorde aux ‘Âd la pluie que Tu leur accordais dans le passé. On lui présenta des nuages noirs, il en choisit un et on l’appela de ce nuage en disant : « Prends ce nuage de cendres et de feu ! Il ne restera rien de ‘Âd !» […]»
[Ahmad (482), qualifié de hasan par Al-Albânî et Al-Arnâ’ût]

Mais ces textes peuvent désigner les deuxième ‘Âd et non les premiers, car Ibn Ishâq et d’autres évoquent La Mecque qui n’a été bâtie qu’après Ibrâhîm, lorsqu’il y installa Hâjar et son fils Ismâ’îl, et que la tribu de Jurhum s’installa non loin d’eux.

Ceci, alors que les premiers ‘Âd ont vécu avant Ibrâhîm.
 
Les vers de poésie de Mu’âwiyyah sont également cités, alors qu’il s’agit d’une poésie qui ne ressemble pas aux propos des gens de l’époque des premiers ‘Âd.

Ces textes évoquent également un nuage de feu, alors que les premiers ‘Âd ont été détruits par un vent à propos duquel Ibn Mas’ûd et Ibn ‘Abbâs ainsi que de nombreux imams parmi les successeurs des Compagnons ont dit qu’il s’agissait d’un vent glacial et violent.
 
(traduction rapprochée)

«Qu’Allah déchaîna contre eux pendant sept nuits et huit jours consécutifs.» [Al-Hâqqah, v.7]

C’est-à-dire sans interruption des jours durant.

Certains ont dit que cela avait commencé un vendredi, et d’autres ont dit que c’était un mercredi.
 
(traduction rapprochée)

«Tu voyais alors les gens morts comme des troncs de palmiers évidés.» [Al-Hâqqah, v.7]

Allah les a comparés aux troncs de pamiers.

Ils ont été assimilés à des souches de palmiers évidés qui n’ont pas de tête, car le vent emportait les gens dans les airs avant de les faire retomber sur leur tête qui se fracassait sous la violence du choc, comme Allah dit
(traduction rapprochée) 

«Nous avons envoyé contre eux un vent violent et glacial, en un jour terrible et interminable. Il arrachait les gens comme des souches de palmiers déracinés.» [Al-Qamar, v.19-20]

C’est-à-dire en un jour terrible, pendant lequel le châtiment s’est abattu continuellement sur eux.

Quant à ceux qui pensent qu’il s’agit du mercredi [uniquement], c’est une erreur et une opposition au Coran, car Allah dit dans un autre verset 
(traduction rapprochée) :

«Nous déchaînâmes contre eux un vent violent et glacial en des jours néfastes.» [Fussilat, v.16]

Et il est connu qu’il s’agissait de huit jours consécutifs.

Si [seul le mercredi] était un jour néfaste, les sept autres jours auraient été des jours sinistres, ce que personne ne dit.

Ces jours furent néfastes en raison du châtiment qui les atteint.


Allah dit 
(traduction rapprochée) :

«De même pour les ‘Âd, quand Nous envoyâmes contre eux le vent dévastateur.» [Ad-Dhâriyât, v.41]

C’est-à-dire le vent qui n’amène aucun bien, n’amenant aucun nuage [porteur de pluie] et ne fécondant aucun arbre, il n’est que dévastateur.

C’est pour cela qu’Allah dit
(traduction rapprochée) : 

«Ne laissant rien sur son passage sans le réduire en poussière.» [Ad-Dhâriyât, v.42] en une chose insignifiante et dont on ne tire aucun profit.

Ibn ‘Abbâs rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : 

«J’ai été secouru par As-Sabâ (le vent d’est) et cÂd a été détruit par Ad-Dabûr (le vent d’ouest).»
[Al-Bukhârî (1035) et Muslim (900)]


Quant à la Parole d’Allah 
(traduction rapprochée) 
 
«Et rappelle-toi le frère des cÂd (Hud) lorsqu’il avertit son peuple à Al-Ahqaf - alors qu’avant et après lui, des avertisseurs sont passés - [en disant]: « N’adorez qu’Allah. Je crains pour vous le châtiment d’un jour terrible. »» [Al-Ahqâf, v.21]

Ce qui apparaît est qu’il s’agit des premiers ‘Âd, car cela ressemble à la description du peuple de Hûd, mais cela peut également désigner les deuxième ‘Âd, comme cela apparaîtra dans le hadith de ‘Â’ishah.

Quant à la Parole d’Allah 
(traduction rapprochée) 

«Puis, voyant un nuage se dirigeant vers leurs vallées, ils dirent : « Voici un nuage qui nous apporte de la pluie. »» [Al-Ahqâf, v.24]

Ils pensèrent qu’il s’agissait d’un nuage chargé de pluie, alors qu’il ne contenait que le châtiment, ils crurent qu’il était une miséricorde, mais il n’était qu’une punition, ils en espéraient le bien, et n’en obtinrent que le mal.

C’est pourquoi Allah 
(traduction rapprochée) 

«Au contraire ! C’est ce que vous cherchiez à hâter : un vent contenant un châtiment douloureux.» [Al-Ahqâf, v.25]

Ce châtiment peut être ce vent violent, dévastateur, glacial, qui souffla contre eux huit jours et sept nuits, n’épargnant personne, les poursuivants jusque dans les grottes dans les montagnes, les faisant sortir et les exterminant, détruisant également leurs demeures et leurs fortifications.
 
Ainsi, ils se vantaient de leur force en disant : «qui est plus fort que nous ?» et Allah leur envoya une chose plus puissante encore, un vent dévastateur.

On peut également penser que ce vent est la dernière chose qui les ait frappés.

Ceux qui vivaient encore pensèrent qu’il s’agissait d’un nuage de miséricorde leur amenant la pluie.

Mais Allah envoya ce nuage chargé de braises et de feu, comme cela a été rappelé par nombre [de savants].

Ce châtiment serait alors semblable à celui qui atteint le peuple de Madyan, qui fut atteint à la fois par le vent glacial et le châtiment du feu.
 
C’est là le pire des châtiments : être touché par des punitions différentes et opposées, ceci en plus du Cri qu’Allah a cité dans sourate Al-Mu’minûn.
 
Et Allah est plus savant.

[Ibn Kathîr rapporta ensuite deux hadiths très faibles (da’îf jiddan) et il signala lui-même les doutes sur l’authenticité du hadith.]

Il existe un hadith plus clair [dans son authenticité et son sens] dans ce que rapporte ‘Â’ishah :

«Lorsque le vent soufflait, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) disait : « Ô Allah ! Je Te demande le bien [de ce vent], le bien qu’il porte et le bien avec lequel il a été envoyé. Et je cherche protection auprès de Toi contre son mal, le mal qu’il porte et le mal avec lequel il a été envoyé. » Lorsque le ciel se chargeait de nuages, la couleur de son visage changeait et il ne cessait de rentrer et de sortir, et lorsqu’il pleuvait il s’en réjouissait. Je remarquai cela et l’interrogeai à ce sujet, il me dit : 
«Ô cÂ’ishah ! Il se peut que ce soit comme l’a dit le peuple de ‘Âd : «Puis, voyant un nuage se dirigeant vers leurs vallées, ils dirent : «Voici un nuage qui nous apporte de la pluie.»»»
[Al-Bukhârî (4829), Muslim (899)]

‘Â’ishah rapporte :

«Je n’ai jamais vu le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) rire au point de voir sa luette, il ne faisait que sourire. Lorsqu’il voyait un nuage ou un vent, cela se voyait sur son visage.
Je dis : «Ô Messager d’Allah ! Lorsque les gens voient un nuage, ils s’en réjouissent en espérant qu’il amène la pluie, mais lorsque qu’un nuage arrive je vois la réprobation sur ton visage ?
Il dit : «Ô ‘Â’ishah ! Qu’est-ce qui m’assure qu’il ne contient pas un châtiment ? Des peuples ont été châtiés par le vent, et d’autres ont subi un punition alors qu’ils disaient : voici un nuage qui nous apporte la pluie.» 
Al-Bukhârî (4829), Muslim (899)

Ce hadith et d’autres montre clairement la différence entre les deux récits que nous avons indiqués plus tôt.
 
Ainsi, le récit cité dans sourate Al-Ahqâf concerne les deuxième ‘Âd, alors que les autres récits dans le Coran concernent les premiers ‘Âd.
 
Et Allah est plus savant.

[Ibn Kathîr conclut ce récit en évoquant le pèlerinage et le lieu de sépulture de Hûd qui serait au Yémen ou à Damas, mais rien d’authentique n’est rapporté à ce sujet.]

قصص الانبياء - L’authentique des récits des prophètes
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Version originale et complète

 

والمقصود أن عاداً كانوا جفاة كافرين، عتاة متمردين في عبادة الأصنام، فأرسل الله فيهم رجلاً منهم يدعوهم إلى الله وإلى إفراده بالعبادة والإخلاص له، فكذبوه وخالفوه وتنقصوه، فأخذهم الله أخذ عزيز مقتدر

فلما أمرهم بعبادة الله ورغبهم في طاعته واستغفاره، ووعدهم على ذلك خير الدنيا والآخرة، وتوعدهم على مخالفة ذلك عقوبة الدنيا والآخرة

قَالَ الْمَلأُ الَّذِينَ كَفَرُوا مِنْ قَوْمِهِ إِنَّا لَنَرَاكَ فِي سَفَاهَةٍ

أي هذا الأمر الذي تدعونا إليه سفه بالنسبة إلى ما نحن عليه من عبادة هذه الأصنام التي يرتجى منها النصر والرزق، ومع هذا نظن أنك تكذب في دعواك أن الله أرسلك

قَالَ يَا قَوْمِ لَيْسَ بِي سَفَاهَةٌ وَلَكِنِّي رَسُولٌ مِنْ رَبِّ الْعَالَمِينَ

 أي ليس الأمر كما تظنون ولا ما تعتقدون

أُبَلِّغُكُمْ رِسَالاَتِ رَبِّي وَأَنَا لَكُمْ نَاصِحٌ أَمِينٌ

. والبلاغ يستلزم عدم الكذب في أصل المبلغ، وعدم الزيادة فيه والنقص منه، ويستلزم أداءه بعبارة فصيحة وجيزة جامعة مانعة لا لبس فيها ولا اختلاف ولا اضطراب
وهو مع هذا البلاغ على هذه الصفة في غاية النصح لقومه والشفقة عليهم، والحرص على هدايتهم، لا يبتغي منهم أجراً، ولا يطلب منهم جعلاً، بل هو مخلص لله عز وجل في الدعوة إليه، والنصح لخلقه، لا يطلب أجره إلا من الذي أرسله، فإن خير الدنيا والآخرة كله في يديه، وأمره إليه، ولهذا قال

يَا قَوْمِ لاَ أَسْأَلُكُمْ عَلَيْهِ أَجْراً إِنْ أَجْرِي إِلاَّ عَلَى الَّذِي فَطَرَنِي أَفَلاَ تَعْقِلُونَ

أي أما لكم عقل تميزون به وتفهمون أني أدعوكم إلى الحق المبين الذي تشهد به فطركم التي خلقتم عليها، وهو دين الحق الذي بعث الله به نوحاً وهلك من خالفه من الخلق. وها أنا أدعوكم إليه ولا أسألكم أجراً عليه، بل أبتغي ذلك عند الله مالك الضر والنفع. ولهذا قال مؤمن - يس

اتَّبِعُوا مَنْ لاَ يَسْأَلُكُمْ أَجْراً وَهُمْ مُهْتَدُونَ، وَمَا لِي لاَ أَعْبُدُ الَّذِي فَطَرَنِي وَإِلَيْهِ تُرْجَعُونَ

وقال قوم هود له فيما قالوا

يَا هُودُ مَا جِئْتَنَا بِبَيِّنَةٍ وَمَا نَحْنُ بِتَارِكِي آلِهَتِنَا عَنْ قَوْلِكَ وَمَا نَحْنُ لَكَ بِمُؤْمِنِينَ، إِنْ نَقُولُ إِلاَّ اعْتَرَاكَ بَعْضُ آلِهَتِنَا بِسُوءٍ

يقولون ما جئتنا بخارق يشهد لك بصدق ما جئت به، وما نحن بالذين نترك عبادة أصنامنا عن مجرد قولك؛ بلا دليل أقمته ولا برهان نصبته، وما نظن إلا أنك مجنون فيما تزعمه. وعندنا أنه إنما أصابك هذا لأن بعض آلهتنا غضب عليك فأصابك في عقلك فاعتراك جنون بسبب ذلك. وهو قولهم

إِنْ نَقُولُ إِلاَّ اعْتَرَاكَ بَعْضُ آلِهَتِنَا بِسُوءٍ

قَالَ إِنِّي أُشْهِدُ اللَّهَ وَاشْهَدُوا أَنِّي بَرِيءٌ مِمَّا تُشْرِكُونَ، مِنْ دُونِهِ فَكِيدُونِي جَمِيعاً ثُمَّ لاَ تُنْظِرُونِي

وهذا تحد منه لهم، وتبرأ من آلهتهم وتنقص منه لها، وبيان أنها لا تنفع شيئاً ولا تضر، وأنها جماد حكمها حكمه وفعلها فعله. فإن كانت كما تزعمون من أنها تنصر وتنفع وتضر فها أنا بريء منها لاعن لها

فكيدوني جميعاً ثم لا تنظرون

أنتم جميعاً بجميع ما يمكنكم أن تصلوا إليه وتقدروا عليه، ولا تؤخروني ساعة واحدة ولا طرفة عين فإني لا أبالي بكم ولا أفكر فيكم، ولا أنظر إليكم

إِنِّي تَوَكَّلْتُ عَلَى اللَّهِ رَبِّي وَرَبِّكُمْ مَا مِنْ دَابَّةٍ إِلاَّ هُوَ آخِذٌ بِنَاصِيَتِهَا إِنَّ رَبِّي عَلَى صِرَاطٍ مُسْتَقِيمٍ

أي أنا متوكل على الله ومتأيد به، وواثق بجنابه الذي لا يضيع من لاذ به واستند إليه، فلست أبالي مخلوقاً سواه، لست أتوكل إلا عليه ولا أعبد إلا إياه
وهذا وحده برهان قاطع على أن هوداً عبد الله ورسوله، وأنهم على جهل وضلال في عبادتهم غير الله؛ لأنهم لم يصلوا إليه بسوء ولا نالوا منه مكروهاً. فدل على صدقه فيما جاءهم به، وبطلان ما هم عليه وفساد ما ذهبوا إليه
وهذا الدليل بعينه قد استدل به نوح عليه السلام قبله في قوله

يَا قَوْمِ إِنْ كَانَ كَبُرَ عَلَيْكُمْ مَقَامِي وَتَذْكِيرِي بِآيَاتِ اللَّهِ فَعَلَى اللَّهِ تَوَكَّلْتُ فَأَجْمِعُوا أَمْرَكُمْ وَشُرَكَاءَكُمْ ثُمَّ لاَ يَكُنْ أَمْرُكُمْ عَلَيْكُمْ غُمَّةً ثُمَّ اقْضُوا إِلَيَّ وَلاَ تُنْظِرُونِي

وهكذا قال الخليل عليه السلام

وَلاَ أَخَافُ مَا تُشْرِكُونَ بِهِ إِلاَّ أَنْ يَشَاءَ رَبِّي شَيْئاً وَسِعَ رَبِّي كُلَّ شَيْءٍ عِلْماً أَفَلا تَتَذَكَّرُون، وَكَيْفَ أَخَافُ مَا أَشْرَكْتُمْ وَلا تَخَافُونَ أَنَّكُمْ أَشْرَكْتُمْ بِاللَّهِ مَا لَمْ يُنَزِّلْ بِهِ عَلَيْكُمْ سُلْطَاناً فَأَيُّ الْفَرِيقَيْنِ أَحَقُّ بِالأَمْنِ إِنْ كُنتُمْ تَعْلَمُون، الَّذِينَ آمَنُوا وَلَمْ يَلْبِسُوا إِيمَانَهُمْ بِظُلْمٍ أُوْلَئِكَ لَهُمْ الأَمْنُ وَهُمْ مُهْتَدُونَ وَتِلْكَ حُجَّتُنَا آتَيْنَاهَا إِبْرَاهِيمَ عَلَى قَوْمِهِ نَرْفَعُ دَرَجَاتٍ مَنْ نَشَاءُ إِنَّ رَبَّكَ حَكِيمٌ عَلِيمٌ
وَقَالَ الْمَلأُ مِنْ قَوْمِهِ الَّذِينَ كَفَرُوا وَكَذَّبُوا بِلِقَاءِ الآخِرَةِ وَأَتْرَفْنَاهُمْ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا مَا هَذَا إِلا بَشَرٌ مِثْلُكُمْ يَأْكُلُ مِمَّا تَأْكُلُونَ مِنْهُ وَيَشْرَبُ مِمَّا تَشْرَبُون، وَلَئِنْ أَطَعْتُمْ بَشَراً مِثْلَكُمْ إِنَّكُمْ إِذاً لَخَاسِرُون، أَيَعِدُكُمْ أَنَّكُمْ إِذَا مِتُّمْ وَكُنتُمْ تُرَاباً وَعِظَاماً أَنَّكُمْ مُخْرَجُونَ

استبعدوا أن يبعث الله رسولاً بشرياً. وهذه الشبهة أدلى بها كثير من جهلة الكفرة قديماً وحديثاً، كما قال تعالى

أَكَانَ لِلنَّاسِ عَجَباً أَنْ أَوْحَيْنَا إِلَى رَجُلٍ مِنْهُمْ أَنْ أَنْذِرْ النَّاسَ

وقال تعالى

وَمَا مَنَعَ النَّاسَ أَنْ يُؤْمِنُوا إِذْ جَاءَهُمْ الْهُدَى إِلاَّ أَنْ قَالُوا أَبَعَثَ اللَّهُ بَشَراً رَسُولاً، قُلْ لَوْ كَانَ فِي الأَرْضِ مَلائِكَةٌ يَمْشُونَ مُطْمَئِنِّينَ لَنَزَّلْنَا عَلَيْهِمْ مِنْ السَّمَاءِ مَلَكاً رَسُولاً
ولهذا قال لهم هود عليه السلام

أَوَعَجِبْتُمْ أَنْ جَاءَكُمْ ذِكْرٌ مِنْ رَبِّكُمْ عَلَى رَجُلٍ مِنْكُمْ لِيُنذِرَكُمْ

أي ليس هذا بعجيب: فإن الله أعلم حيث يجعل رسالته
وقوله

أَيَعِدُكُمْ أَنَّكُمْ إِذَا مِتُّمْ وَكُنتُمْ تُرَاباً وَعِظَاماً أَنَّكُمْ مُخْرَجُون، هَيْهَاتَ هَيْهَاتَ لِمَا تُوعَدُونَ، إِنْ هِيَ إِلاّ حَيَاتُنَا الدُّنْيَا نَمُوتُ وَنَحْيَا وَمَا نَحْنُ بِمَبْعُوثِينَ، إِنْ هُوَ إِلاَّ رَجُلٌ افْتَرَى عَلَى اللَّهِ كَذِباً وَمَا نَحْنُ لَهُ بِمُؤْمِنِينَ، قَالَ رَبِّ انصُرْنِي بما كذبون

استبعدوا الميعاد وأنكروا قيام الأجساد بعد صيرورتها تراباً وعظاماً، وقالوا: {هَيْهَاتَ هَيْهَاتَ}، أي بعيد بعيد هذا الوعد

إِنْ هِيَ إِلاّ حَيَاتُنَا الدُّنْيَا نَمُوتُ وَنَحْيَا وَمَا نَحْنُ بِمَبْعُوثِينَ

أي يموت قوم ويحيا آخرون. وهذا هو اعتقاد الدهرية، كما يقول بعض الجهلة من الزنادقة: أرحام تدفع وأرض تبلع
وأما الدورية فهم الذين يعتقدون أنهم يعودون إلى هذه الدار بعد كل ستة وثلاثين ألف سنة
وهذا كله كذب وكفر وجهل وضلال، وأقوال باطلة وخيال فاسد بلا برهان ولا دليل، يستميل عقل الفجرة الكفرة من بني آدم الذين لا يعقلون ولا يهتدون، كما قال تعالى

وَلِتَصْغَى إِلَيْهِ أَفْئِدَةُ الَّذِينَ لاَ يُؤْمِنُونَ بِالآخِرَةِ وَلِيَرْضَوْهُ وَلِيَقْتَرِفُوا مَا هُمْ مُقْتَرِفُونَ

وقال لهم فيما وعظهم به

أَتَبْنُونَ بِكُلِّ رِيعٍ آيَةً تَعْبَثُون، وَتَتَّخِذُونَ مَصَانِعَ لَعَلَّكُمْ تَخْلُدُونَ

. يقول لهم: أتبنون بكل مكان مرتفع بناء عظيماً هائلاً كالقصور ونحوها، تعبثون ببنائها لأنه لا حاجة لكم فيه، وما ذاك إلا لأنهم كانوا يسكنون الخيام، كما قال تعالى

ألم تَرَى كَيْفَ فَعَلَ رَبُّكَ بِعَادٍ، ارَمَ ذَاتِ الْعِمَادِ، الَّتِي لَمْ يُخْلَقْ مِثْلُهَا فِي الْبِلاَدِ

فعاد ارم هم عاد الأولى الذين كانوا يسكنون الأعمدة التي تحمل الخيام
ومن زعم أن "ارم" مدينة من ذهب وفضة وهي تنتقل في البلاد، فقد غلط وأخطأ، وقال ما لا دليل عليه
وقوله: {وَتَتَّخِذُونَ مَصَانِعَ} قيل هي القصور، وقيل بروج الحمام وقيل مآخذ الماء {لَعَلَّكُمْ تَخْلُدُونَ} أي رجاء منكم أن تعمروا في هذه الدار أعماراً طويلة

وَإِذَا بَطَشْتُمْ بَطَشْتُمْ جَبَّارِينَ، فَاتَّقُوا اللَّهَ وَأَطِيعُونِي، وَاتَّقُوا الَّذِي أَمَدَّكُمْ بِمَا تَعْلَمُون، أَمَدَّكُمْ بِأَنْعَامٍ وَبَنِينَ، وَجَنَّاتٍ وَعُيُونٍ، إِنِّي أَخَافُ عَلَيْكُمْ عَذَابَ يَوْمٍ عَظِيمٍ
وقالوا له مما قالوا

أَجِئْتَنَا لِنَعْبُدَ اللَّهَ وَحْدَهُ وَنَذَرَ مَا كَانَ يَعْبُدُ آبَاؤُنَا فَأْتِنَا بِمَا تَعِدُنَا إِنْ كُنتَ مِنْ الصَّادِقِينَ

أي جئتنا لنعبد الله وحده، ونخالف آباءنا وأسلافنا وما كانوا عليه؟ فإن كنت صادقاً فيما جئت به فأتنا بما تعدنا من العذاب والنكال، فإنا لا نؤمن بك ولا نتبعك ولا نصدقك
كما قالوا

سَوَاءٌ عَلَيْنَا أَوَعَظْتَ أَمْ لَمْ تَكُنْ مِنْ الْوَاعِظِينَ، إِنْ هَذَا إِلا خُلُقُ الأَوَّلِينَ، وَمَا نَحْنُ بِمُعَذَّبِينَ

. أما على قراءة فتح الخاء، فالمراد به اختلاق الأولين، أي أن هذا الذي جئت به إلا اختلاق منك، أخذته من كتب الأولين. هكذا فسره غير واحد من الصحابة والتابعين. وأما على قراءة ضم الخاء واللام - فالمراد به الدين، أي أن هذا الدين الذي نحن عليه إلا دين الأباء والأجداد من الأسلاف، ولن نتحول عنه ولا نتغير، ولا نزال متمسكين به
ويناسب كلا القراءتين الأولى والثانية قولهم: {وَمَا نَحْنُ بِمُعَذَّبِينَ}. قال

قَدْ وَقَعَ عَلَيْكُمْ مِنْ رَبِّكُمْ رِجْسٌ وَغَضَبٌ أَتُجَادِلُونَنِي فِي أَسْمَاءٍ سَمَّيْتُمُوهَا أَنْتُمْ وَآبَاؤُكُمْ مَا نَزَّلَ اللَّهُ بِهَا مِنْ سُلْطَانٍ فَانتَظِرُوا إِنِّي مَعَكُمْ مِنْ الْمُنتَظِرِينَ

أي قد استحققتم بهذه المقالة الرجس والغضب من الله، أتعارضون عبادة الله وحده لا شريك له بعبادة أصنام أنتم نحتموها وسميتموها آلهة من تلقاء أنفسكم؟ اصطلحتم عليها أنتم وآباؤكم، ما نزل الله بها من سلطان. أي لم ينزل على ما ذهبتم إليه دليلاً ولا برهاناً. وإذ أبيتم قبول الحق وتماديتم في الباطل، وسواء عليكم أنهيتكم عما أنتم فيه أم لا، فانتظروا الآن عذاب الله الواقع بكم، وبأسه الذي لا يرد ونكاله الذي لا يصد
وقال تعالى

قَالَ رَبِّ انصُرْنِي بِمَا كَذَّبُونِي، قَالَ عَمَّا قَلِيلٍ لَيُصْبِحُنَّ نَادِمِينَ، فَأَخَذَتْهُمْ الصَّيْحَةُ بِالْحَقِّ فَجَعَلْنَاهُمْ غُثَاءً فَبُعْداً لِلْقَوْمِ الظَّالِمِينَ

 وقال تعالى

قَالُوا أَجِئْتَنَا لِتَأْفِكَنَا عَنْ آلِهَتِنَا فَأْتِنَا بِمَا تَعِدُنَا إِنْ كُنْتَ مِنْ الصَّادِقِينَ، قَالَ إِنَّمَا الْعِلْمُ عِنْدَ اللَّهِ وَأُبَلِّغُكُمْ مَا أُرْسِلْتُ بِهِ وَلَكِنِّي أَرَاكُمْ قَوْماً تَجْهَلُونَ، فَلَمَّا رَأَوْهُ عَارِضاً مُسْتَقْبِلَ أَوْدِيَتِهِمْ قَالُوا هَذَا عَارِضٌ مُمْطِرُنَا بَلْ هُوَ مَا اسْتَعْجَلْتُمْ بِهِ رِيحٌ فِيهَا عَذَابٌ أَلِيمٌ، تُدَمِّرُ كُلَّ شَيْءٍ بِأَمْرِ رَبِّهَا فَأَصْبَحُوا لَا يُرَى إِلا مَسَاكِنُهُمْ كَذَلِكَ نَجْزِي الْقَوْمَ الْمُجْرِمِينَ

وقد ذكر الله تعالى خبر إهلاكهم في غير آية كما تقدم مجملاً ومفصلاً، كقوله

فَأَنجَيْنَاهُ وَالَّذِينَ مَعَهُ بِرَحْمَةٍ مِنَّا وَقَطَعْنَا دَابِرَ الَّذِينَ كَذَّبُوا بِآيَاتِنَا وَمَا كَانُوا مُؤْمِنِينَ

وكقوله

وَلَمَّا جَاءَ أَمْرُنَا نَجَّيْنَا هُوداً وَالَّذِينَ آمَنُوا مَعَهُ بِرَحْمَةٍ مِنَّا وَنَجَّيْنَاهُمْ مِنْ عَذَابٍ غَلِيظٍ، وَتِلْكَ عَادٌ جَحَدُوا بِآيَاتِ رَبِّهِمْ وَعَصَوْا رُسُلَهُ وَاتَّبَعُوا أَمْرَ كُلِّ جَبَّارٍ عَنِيدٍ، وَأُتْبِعُوا فِي هَذِهِ الدُّنْيَا لَعْنَةً وَيَوْمَ الْقِيَامَةِ أَلا إِنَّ عَاداً كَفَرُوا رَبَّهُمْ أَلا بُعْداً لِعَادٍ قَوْمِ هُودٍ

 وكقوله

فَأَخَذَتْهُمْ الصَّيْحَةُ بِالْحَقِّ فَجَعَلْنَاهُمْ غُثَاءً فَبُعْداً لِلْقَوْمِ الظَّالِمِينَ

وقال تعالى

فَكَذَّبُوهُ فَأَهْلَكْنَاهُمْ إِنَّ فِي ذَلِكَ لَآيَةً وَمَا كَانَ أَكْثَرُهُمْ مُؤْمِنِينَ، وَإِنَّ رَبَّكَ لَهُوَ الْعَزِيزُ الرَّحِيمُ

وأما تفصيل إهلاكهم فلما قال تعالى

فَلَمَّا رَأَوْهُ عَارِضاً مُسْتَقْبِلَ أَوْدِيَتِهِمْ قَالُوا هَذَا عَارِضٌ مُمْطِرُنَا بَلْ هُوَ مَا اسْتَعْجَلْتُمْ بِهِ رِيحٌ فِيهَا عَذَابٌ أَلِيم

كان هذا أول ما ابتدأهم العذاب، أنهم كانوا ممحلين مسنتين، فطلبوا السقيا فرأوا عارضاً في السماء وظنوه سقيا رحمة، فإذا هو سقيا عذاب. ولهذا قال تعالى: {بَلْ هُوَ مَا اسْتَعْجَلْتُمْ بِهِ} أي من وقوع العذاب وهو قولهم

{فَأْتِنَا بِمَا تَعِدُنَا إِنْ كُنْتَ مِنْ الصَّادِقِينَ}

ومثلها في الأعراف
وقد ذكر المفسرون وغيرهم هاهنا الخبر الذي ذكره الإمام مُحَمْد بن إسحاق بن يسار قال: فلما أبوا إلا الكفر بالله عز وجل، أمسك عنهم القطر ثلاث سنين، حتى جهدهم ذلك قال: وكان الناس إذا جهدهم أمر في ذلك الزمان فطلبوا من الله الفرج منه إنما يطلبونه بحرمة ومكان بيته. وكان معروفاً عند أهل ذلك الزمان، وبه العماليق مقيمون، وهم من سلالة عمليق بن لاوذ بن سام بن نوح، وكان سيدهم إذ ذاك رجلاً يقال إنه معاوية بن بكر، وكانت أمه من قوم عاد واسمها جلهدة ابنة الخيبري. قال: فبعث عاد وفداً قريباً من سبعين رجلاً ليستسقوا لهم عند الحرم، فمروا بمعاوية بن بكر بظاهر مكة، فنزلوا عليه فأقاموا عنده شهراً، يشربون الخمر، وتغنيهم الجرادتان، قينتان لمعاوية وكانوا قد وصلوا إليه في شهر. فلما طال مقامهم عنده، وأخذته شفقة على قومه، واستحيا منهم أن يأمرهم بالانصراف - عمل شعراً يعرض لهم فيه بالانصراف، وأمر القينتين أن تغنيهم به، فقال
ألا يا قيل ويحك قم فهينم ** لعل الله يمنحنا غماما
فيسقي أرض عاد إن عادا ** قد أمسوا لا يبينون الكلاما
من العطش الشديد فليس نرجو * به الشيخ الكبير ولا الغلاما
وقد كانت نساؤهم بخير ** فقد أمست نساؤهم أيامى
وإن الوحش يأتيهم جهارا ** ولا يخشى لعادي سهاما
وأنتم ها هنا فيما اشتهيتم ** نهاركم وليلكم تماما
فقبح وفدكم من وفد قوم ** ولا لقوا التحية والسلاما
قال: فعند ذلك تنبه القوم لما جاءوا له، فنهضوا إلى الحرم ودعوا لقومهم، فدعا داعيهم وهو قيل بن عنز، فأنشأ الله سحابات ثلاثاً: بيضاء وحمراء وسوداء، ثم ناداه مناد من السماء: اختر لنفسك أو لقومك من هذا السحاب، فقال: اخترت السحابة السوداء فإنها أكثر السحاب ماء، فناداه مناد: اخترت رماد رمددا، لا تبقي من عاد أحداً، لا والداً يترك ولا ولداً إلا جعلته همداً إلا بني اللوذية الهمدا. قال وهم من بطن عاد كانوا مقيمين بمكة، فلم يصبهم ما أصاب قومهم. قال: ومن بقي من أنسابهم وأعقابهم هم عاد الآخرة
قال: وساق الله السحابة السوداء التي اختارها قيل بن عنز بما فيها من النقمة إلى عاد، حتى تخرج عليهم من واد يقال له المغيث، فلما رأوها استبشروا، وقالوا هذا عارض ممطرنا، فيقول تعالى

بَلْ هُوَ مَا اسْتَعْجَلْتُمْ بِهِ رِيحٌ فِيهَا عَذَابٌ أَلِيمٌ، تُدَمِّرُ كُلَّ شَيْءٍ بِأَمْرِ رَبِّهَا

أي تهلك كل شيء أمرت به
فكان أول من أبصر ما فيها وعرف أنها ريح فيما يذكرون امرأة من عاد يقال لها "مهد" فلما تبينت ما فيها صاحت ثم صعقت. فلما أفاقت قالوا ما رأيت يا مهد؟ قالت رأيت ريحاً فيها شبه النار أمامها رجال يقودونها، فسخرها الله عليهم سبع ليال وثمانية أيام حسوماً، والحسوم الدائمة؛ فلم تدع من عاد أحداً إلا هلك
قال: واعتزل هود عليه السلام - فيما ذكر لي - في حظيرة هو ومن معه من المؤمنين، ما يصيبهم إلا ما تلين عليه الجلود، وتلذ الأنفس، وإنها لتمر على عاد بالظعن فيما بين السماء والأرض، وتدمغهم بالحجارة. وذكر تمام القصة
وقد روى الإمام أحمد حديثاً في "مسنده" يشبه هذه القصة فقال: حَدَّثَنا زيد بن الحباب، حدثني أبو المنذر سلام بن سليمان النحوي، حَدَّثَنا عاصم بن أبي النجود، عن أبي وائل، عن الحارث - وهو ابن حسان - ويقال ابن زيد البكري، قال: خرجت أشكو العلاء بن الحضرمي إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم فمررت بالربذة، فإذا عجوز من بني تميم منقطع بها، فقالت لي: يا عبد الله إن لي إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم حاجة، فهل أنت مبلغي إليه؟ قال: فحملتها فأتيت المدينة، فإذا المسجد غاص بأهله، وإذا راية سوداء تخفق، وإذا بلال متقلد السيف بين يدي رسول الله صلى الله عليه وسلم ، فقلت: ما شأن الناس؟ قالوا: يريد أن يبعث عمرو بن العاص وجهاً
قال: فجلست، قال: فدخل منزله - أو قال رحله - فاستأذنت عليه فأذن لي، فدخلت فسلمت فقال: "هل كان بينكم وبين بني تميم شيء"؟ فقلت: نعم. وكانت لنا الدائرة عليهم ومررت بعجوز من بني تميم منقطع بها، فسألتني أن أحملها إليك، وها هي بالباب. فأذن لها فدخلت، فقلت يا رسول الله: إن رأيت أن تجعل بيننا وبين بني تميم حاجزاً، فاجعل الدهناء، فإنها كانت لنا، قال: فحميت العجوز واستوفزت وقالت: يا رسول الله، فإلى أين يضطر مضطرك؟ قال: فقلت: إن مثلي ما قال الأول: "معزى حملت حتفها" حملت هذه الأمة ولا أشعر أنها كانت لي خصماً، أعوذ بالله ورسوله أن أكون كوافد عاد، قال: هيه وما وافد عاد؟ وهو أعلم بالحديث مني ولكن يستطعمه. قلت: إن عاداً قحطوا فبعثوا وافداً لهم يقال له قيل، فمر بمعاوية بن بكر فأقام عنده شهراً يسقيه الخمر، وتغنيه جاريتان يقال لهما الجرادتان، فلما مضى الشهر خرج إلى جبال تهامة، فقال: اللهم إنك تعلم أني لم أجئ إلى مريض فأداويه، ولا إلى أسير فأفاديه، اللهم اسق عاداً ما كنت تسقيه. فمرت به سحابات سود، فنودي: منها اختر. فأومأ إلى سحابة منها سوداء، فنودي منها: خذها رماداً رمدداً، لا تبقي من عاد أحداً. قال: فلما بلغني أنه بعث عليهم من الريح إلا كقدر ما يجري في خاتمي هذا من الريح حتى هلكوا
قال أبو وائل: وصدق، وكانت المرأة والرجل إذا بعثوا وافداً لهم قالوا: لا تكن كوافد عاد
وهكذا رواه الترمذي عن عبد بن حميد، عن زيد بن الحباب به. ورواه النسائي من حديث سلام أبي المنذر عن عاصم بن بهدلة، ومن طريقه رواه ابن ماجة. وهكذا أورد هذا الحديث وهذه القصة عند تفسير هذه القصة غير واحد من المفسرين كابن جرير
وغيره
وقد يكون هذا السياق لإهلاك عاد الآخرة؛ فإن فيما ذكره ابن إسحاق وغيره ذكر لمكة، ولم تبن إلا بعد إبراهيم الخليل، حين أسكن فيها هاجر وابنه إسماعيل، فنزلت جرهم عندهم كما سيأتي، وعاد الأولى قبل الخليل، وفيه ذكر معاوية بن بكر وشعره، وهو من الشعر المتأخر عن زمان عاد الأولى، ولا يشبه كلام المتقدمين. وفيه أن في تلك السحابة شرر نار، وعاد الأولى إنما أهلكوا بريح صرصر. وقد قال ابن مسعود وابن عبَّاس وغير واحد من أئمة التابعين: هي الباردة، والعاتية الشديد الهبوب

سَخَّرَهَا عَلَيْهِمْ سَبْعَ لَيَالٍ وَثَمَانِيَةَ أَيَّامٍ حُسُوماً

أي كوامل متتابعات. قيل كان أولها الجمعة، وقيل الأربعاء

فَتَرَى الْقَوْمَ فِيهَا صَرْعَى كَأَنَّهُمْ أَعْجَازُ نَخْلٍ خَاوِيَةٍ

شبههم بأعجاز النخل التي لا رؤوس لها، وذلك لأن الريح كانت تجيء إلى أحدهم فتحمله فترفعه في الهواء؛ ثم تنكسه على أم رأسه فتشدخه فيبقى جثة بلا رأس، كما قال

إِنَّا أَرْسَلْنَا عَلَيْهِمْ رِيحاً صَرْصَراً فِي يَوْمِ نَحْسٍ مُسْتَمِرٍّ

أي في يوم نحس عليهم، مستمر عذابه عليهم

تَنزِعُ النَّاسَ كَأَنَّهُمْ أَعْجَازُ نَخْلٍ مُنْقَعِرٍ

ومن قال أن اليوم النحس المستمر هو يوم الأربعاء وتشاءم به لهذا الفهم، فقد أخطأ وخالف القرآن؛ فإنه قال في الآية الأخرى

فَأَرْسَلْنَا عَلَيْهِمْ رِيحاً صَرْصَراً فِي أَيَّامٍ نَحِسَاتٍ

ومعلوم أنها ثمانية أيام متتابعات، فلو كانت نحسات في أنفسها لكانت جميع الأيام السبعة المندرجة فيها مشئومة، وهذا لا يقوله أحد، وإنما المراد في أيام نحسات، أي عليهم
وقال تعالى

وَفِي عَادٍ إِذْ أَرْسَلْنَا عَلَيْهِمْ الرِّيحَ الْعَقِيمَ

أي التي لا تنتج خيراً، فإن الريح المفردة لا تثير سحاباً ولا تلقح شجراً، بل هي عقيم لا نتيجة خير لها، ولهذا قال

مَا تَذَرُ مِنْ شَيْءٍ أَتَتْ عَلَيْهِ إِلاَّ جَعَلَتْهُ كَالرَّمِيمِ

أي كالشيء البالي الفاني الذي لا ينتفع به بالكلية
وقد ثبت في "الصحيحين" من حديث شعبة عن الحكم عن مجاهد عن ابن عبَّاس عن رسول الله صلى الله عليه وسلم أنه قال

نصرت بالصبا، وأهلكت عاد بالدبور

وأما قوله تعالى

وَاذْكُرْ أَخَا عَادٍ إِذْ أَنْذَرَ قَوْمَهُ بِالأَحْقَافِ وَقَدْ خَلَتْ النُّذُرُ مِنْ بَيْنِ يَدَيْهِ وَمِنْ خَلْفِهِ أَلا تَعْبُدُوا إِلا اللَّهَ إِنِّي أَخَافُ عَلَيْكُمْ عَذَابَ يَوْمٍ عَظِيمٍ

فالظاهر أن عاداً هذه هي عاد الأولى؛ فإن سياقها شبيه بسياق قوم هود وهم الأولى. ويحتمل أن يكون المذكورون في هذه القصة هم عاد الثانية. ويدل على ما ذكرنا وما سيأتي من الحديث عن عائشة رضي الله عنها
وأما قوله

فَلَمَّا رَأَوْهُ عَارِضاً مُسْتَقْبِلَ أَوْدِيَتِهِمْ قَالُوا هَذَا عَارِضٌ مُمْطِرُنَا

فإن عاداً لما رأوا هذا العارض وهو الناشئ في الجو كالسحاب ظنوه سحاب مطر، فإذا هو سحاب عذاب. اعتقدوه رحمة فإذا هو نقمة رجوا فيه الخير فنالوا منه غاية الشر. قال تعالى: {بَلْ هُوَ مَا اسْتَعْجَلْتُمْ بِهِ} أي من العذاب، ثم فسره بقوله: {رِيحٌ فِيهَا عَذَابٌ أَلِيمٌ} يحتمل أن ذلك العذاب هو ما أصابهم من الريح الصرصر العاتية الباردة الشديدة الهبوط، التي استمرت عليهم سبع ليال بأيامها الثمانية فلم تبق منهم أحداً، بل تتبعتهم حتى كانت تدخل عليهم كهوف الجبال والغيران فتلفهم وتخرجهم وتهلكهم، وتدمر عليهم البيوت المحكمة والقصور المشيدة، فكما منوا بشدتهم وبقوتهم وقالوا: من أشد منا قوة؟ سلط الله عليهم ما هو أشد منهم قوة، وأقدر عليهم، وهو الريح العقيم
ويحتمل أن هذه الريح أثارت في آخر الأمر سحابة، ظن من بقي منهم أنها سحابة فيها رحمة بهم وغياث لمن بقي منهم، فأرسلها الله عليهم شرراً وناراً. كما ذكره غير واحد. ويكون هذا كما أصاب أصحاب الظلة من أهل مدين، وجمع لهم بين الريح الباردة وعذاب النار، وهو أشد ما يكون من العذاب بالأشياء المختلفة المتضادة، مع الصيحة التي ذكرها في سورة قد أفلح المؤمنون. والله أعلم
وقد قال ابن أبي حاتم: حَدَّثَنا أبي، حَدَّثَنا مُحَمْد بن يحيى بن الضريس، حَدَّثَنا ابن فضيل عن مسلم، عن مجاهد، عن ابن عمر قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم

ما فتح الله على عاد من الريح التي أهلكوا بها إلا مثل موضع الخاتم، فمرت بأهل البادية فحملتهم ومواشيهم وأموالهم بين السماء والأرض، فلما رأى ذلك أهل الحاضرة من عاد، الريح وما فيها

قَالُوا هَذَا عَارِضٌ مُمْطِرُنَا

فألقت أهل البادية ومواشيهم على أهل الحاضرة
وقد رواه الطبراني عن عبدان بن أحمد، عن إسماعيل بن زكريا الكوفي، عن أبي مالك، عن مسلم الملائي، عن مجاهد وسعيد بن جبير، عن ابن عبَّاس قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم

"ما فتح الله على عاد من الريح إلا مثل موضع الخاتم، ثم أرسلت عليهم البدو إلى الحضر، فلما رآها أهل الحضر قالوا هذا عارض ممطرنا مستقبل أوديتنا. وكان أهل البوادي فيها، فألقي أهل البادية على أهل الحاضرة حتى هلكوا

قال: عتت على خزائنها حتى خرجت من خلال الأبواب. قلت: وقال غيره: خرجت بغير حساب

والمقصود أن هذا الحديث في رفعه نظر. ثم اختلف فيه على مسلم الملائي، وفيه نوع اضطراب والله أعلم
وظاهر الآية أنهم رأوا عارضاً والمفهوم منه لغة السحاب، كما دل عليه حديث الحارث بن حسان البكري، إن جعلناه مفسراً لهذه القصة
وأصرح منه في ذلك ما رواه مسلم في "صحيحه" حيث قال: حَدَّثَنا أبو بكر الطاهر، حَدَّثَنا ابن وهب قال: سمعت ابن جُرَيْج حَدَّثَنا عن عطاء بن أبي رباح، عن عائشة رضي الله عنها قالت: كان رسول الله صلى الله عليه وسلم إذا عصفت الريح قال

اللهم إني أسألك خيرها وخير ما فيها وخير ما أرسلت به، وأعوذ بك من شرها وشر ما فيها وشر ما أرسلت به" قالت: "وإذا غيبت السماء تغير لونه، وخرج ودخل، وأقبل وأدبر. فإذا أمطرت سرى عنه، فعرفت ذلك عائشة فسألته فقال: "لعله يا عائشة كما قال قوم عاد

{فلما رأوه عارضاً مستقبل أوديتهم قالوا هذا عارض ممطرنا}

رواه الترمذي والنسائي وابن ماجة، من حديث ابن جُرَيْج

طريق أخرى: قال الإمام أحمد: حَدَّثَنا هارون بن معروف، أنبأنا عبد الله بن وهب، أنبأنا عمرو - وهو ابن الحارث - أن أبا النضر حدثه عن سليمان بن يسار، عن عائشة أنها قالت: ما رأيت رسول الله صلى الله عليه وسلم مستجمعاً ضاحكاً قط حتى أرى منه لهواته، إنما كانت يبتسم وقالت: كان إذا رأى غيماً أو ريحاً عرف ذلك في وجهه، قالت يا رسول الله: إن الناس إذا رأوا الغيم فرحوا رجاء أن يكون فيه المطر، وأراك إذا رأيته عرف في وجهك الكراهية؟ فقال: "يا عائشة ما يؤمنني أن يكون فيه عذاب! قد عذب قوم نوح بالريح، وقد رأى قوم العذاب فقالوا: هذا عارض ممطرنا" فهذا الحديث كالصريح في تغاير القصتين كما أشرنا إليه أولاً. فعلى هذا تكون القصة المذكورة في سورة الأحقاف خبراً عن قوم عاد الثانية وتكون بقية السياقات في القرآن خبراً عن عاد الأولى، والله أعلم بالصواب
وهكذا رواه مسلم عن هارون بن معروف، وأخرجه البُخَاريّ وأبو داود من حديث ابن وهب
وقدمنا حج هود عليه السلام عند ذكر حج نوح عليه السلام. وروي عن أمير المؤمنين علي بن أبي طالب أنه ذكر صفة قبر هود عليه السلام في بلاد اليمن. وذكر آخرون أنه بدمشق، وبجامعها مكان في حائطه القبلي يزعم بعض الناس أنه قبر هود عليه السلام

والله أعلم

Imam Al-Hâfidh Abî al-Fadâ Ismâ-îl Ibn ‘Oumar Ibn Kathîr - الإمام ابن كثير

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L’arche de Noé

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L’arche de Noé

(traduction rapprochée)

 

«Et il fut révélé à Nûh : De ton peuple, il n’y aura plus de croyants que ceux qui ont déjà cru.» (Hûd, v.36)
 
C’est là une consolation pour Nûh pour tout ce qu’ils lui ont fait subir.
 
(traduction rapprochée)
 
«Ne t’afflige pas de ce qu’ils faisaient.»
 
C’est-à-dire : ne t’attriste pas de ce qui est arrivé, car la victoire est proche et la nouvelle qui te par viendra sera extraordinaire.

 

Ceci, car lorsque Nûh désespéra de leur rectification et de leur réussite, qu’il vit qu’il n’y avait aucun bien en eux et qu’ils continuaient à lui causer du tort, s’opposer à lui et le démentir de toutes les manières, par leurs gestes et paroles, il invoqua contre eux d’une invocation emplie de colère.


Allah répondit à son invocation et lui donna ce qu’il avait demandé.

 

Allah dit (traductions rapprochées) :

 

«h Nous invoqua et Nous sommes le Meilleur parmi ceux qui répondent. Et Nous l’épargnâmes, lui et sa famille, de la grande angoisse.» (As-Sâffât, v.75-76)
 
«Et Nûh, lorsqu’il Nous invoqua auparavant. Nous l’avons exaucé et Nous l’avons sauvé, ainsi que sa famille, de la grande angoisse.» (Al-Anbiyâ’, v.76)
 
«Il dit : « Ô Seigneur ! Mon peuple me traite de menteur. Juge donc clairement entre eux et moi, et sauve-moi, ainsi que les croyants qui sont avec moi. »» (As-Shucarâ’, v.117-118)
 
«Il invoqua alors son Seigneur en disant : Je suis vaincu. Aide-moi !» (Al-Qamar, v.10)
 
«h dit : Seigneur ! Aide-moi contre eux, car ils me traitent de menteur.» (Al-Mu’minûn, v.26)
 
«À cause de leurs péchés, ils ont été noyés ; puis on les a fait entrer au Feu, et ils n’y ont trouvé, en dehors d’Allah, aucun défenseur. Nûh dit : « Seigneur ! Ne laisse plus aucun mécréant vivre sur terre ! Si Tu les laisses en vie, ils égareront Tes serviteurs et n’auront pour descendance que des pervers mécréants.» (Nûh, v.25-27)
 
Il rappela toutes leurs fautes, en commençant par leur mécréance et turpitudes, et le fait que leur prophète invoque contre eux.
 
À ce moment, Allah lui ordonna de construire l’arche qui est un immense bateau qui n’a jamais eu et n’aura jamais d’équivalent.

Allah lui révéla que lorsque viendra Son ordre et que s’abattra sur eux Son châtiment, qu’il ne devait pas revenir en arrière, car il aurait pu ressentir de la clémence envers son peuple lorsqu’est venu le châtiment.

C’est pourquoi Il dit (traductions rapprochées) :

«Et ne M’interpelle plus au sujet des injustes, car ils vont être noyés.» (Hûd, v.37)
 
«Et il construisait l’arche. Et chaque fois que des notables de son peuple passaient près de lui, ils se moquaient de lui.» (Hûd, v.38) 
 
C’est-à-dire qu’ils se moquaient de lui car ils pensaient que jamais ce dont il les avertissait ne pouvait arriver.
 
(traduction rapprochée) :

«Il dit : Si vous vous moquez de nous, alors, nous nous moquerons de vous, comme vous vous moquerez.» (Hûd, v.38)
 
C’est-à-dire que c’est nous qui sommes en droit de nous moquer de vous pour votre obstination dans la mécréance et l’égarement qui implique l’arrivée imminente du châtiment (traduction rapprochée) :

«Et vous saurez bientôt à qui viendra un châtiment qui l’humiliera, et sur qui s’abattra un châtiment durable !» (Hûd, v.39)
 
Leur obstination dans la mécréance et leur opposition excessive dans ce monde continuera dans l’au-delà.
Ils nieront que des messagers leur soient parvenus.

Abû Sa 'îd rapporte que le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit [Al-Bukhârî (3339)] :
 
«Au Jour de la Résurrection, Nûh viendra avec son peuple et Allah lui demandera : « As-tu transmis Mon message ?»
Il dira : «Oui, Seigneur !»
Allah demandera ensuite à sa communauté : «Vous l’a-t-il transmis ?»
Ils diront : «Non, aucun Prophète ne nous est parvenu !»
Il s’adressera alors à Nûh en lui disant : «Qui peut témoigner en ta faveur?»
Il répondra : «Muhammad et sa communauté !»
Et cette communauté témoignera qu’il a transmis le message de son Seigneur à son peuple.»
 
Et c’est là le sens de la Parole d’Allah (traduction rapprochée) :

«Ainsi, Nous avons fait de vous une communauté du juste milieu afin que vous soyez témoins contre les gens, comme le Messager sera témoin contre vous.» (Al-Baqarah, v.143)
 
De même que cette communauté confirmera le témoignage de son Prophète véridique, en affirmant qu’Allah a envoyé Nû h avec la Vérité, lui ordonnant de la transmettre à son peuple.

 

Elle témoignera aussi que Nûh s’est acquitté de sa mission de la meilleure manière, leur ordonnant toute chose qui puisse leur être profitable dans leur religion et leur interdisant et les avertissant contre tout ce qui pouvait leur causer du tort.


Et ce comme tous les messagers.


h a même averti son peuple contre le Faux Messie (Al-Masîh Ad-Dajjâl), bien qu’il ne soit pas apparu à son époque, mais il l’a fait par miséricorde envers eux.
 

Ibn  Umar rapporte :
 

«Le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) se leva devant les gens, il loua Allah comme il se doit, puis parla du Faux Messie en disant :
«Je vous mets en garde contre lui, et tout prophète a mis en garde contre lui, et Nûh a averti son peuple contre lui. Mais je vais vous dire une chose qu’aucun prophète n’a dit à son peuple : le Faux Messie est borgne et Allah n’est pas borgne.»
[Al-Bukhârî (3337) et Muslim (2247)]


Abû Hurayrah rapporte que le Prophète ( salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :
 

«Voulez-vous que je vous dise à propos du Faux Messie une chose qu’aucun prophète n’a dit à son peuple ?
Il est borgne, il viendra avec ce qui ressemble à un enfer et un paradis, sauf que ce qui semble être le paradis est en fait l’enfer.
Je vous mets en garde contre lui de la même manière que Nûh l’a fait avec son peuple.»

[Al-Bukhârî (3338), Muslim 2936)]


Certains savants parmi les pieux prédécesseurs ont dit : Lorsqu’Allah a exaucé l’invocation de Nû h, Il lui ordonna de planter un arbre qui lui servirait à construire l’arche. 
 
h le planta et attendit cent ans avant de le couper. 


Il lui fallut ensuite cent ans - et selon une autre version quarante - pour le raboter, et Allah est plus Savant.

Mu hammad Ibn Ishâq rapporte de At-Thawrî qu’il s’agissait de bois de platane ; d’autres ont été d’avis qu’il s’agissait de pin, comme cela est dit dans la Thora.


At-Thawrî a dit :
 
«Allah lui ordonna de construire l’arche une longueur de quatre-vingt coudées et une largeur de cinquante coudées, d’enduire l’intérieur et l’extérieur de poix et de le doter d’une proue afin de fendre les eaux. »


Qatâdah a dit :

 

«Sa longueur était de trois cents coudées et sa largeur de cinquante, et c’est ce que dit la Thora d’après ce que j’ai constaté.»

Pour Al- Hasan Al-Basrî, elle était longue de six cents coudées et large de trois cents.

Pour Ibn ‘Abbâs, sa longueur était de douze mille coudées et sa largeur de six cents.

On a également dit que sa longueur était de deux mille coudées et sa largeur de cent.

 

Mais ils sont tous d’accord pour dire que sa hauteur était de trente coudées et qu’elle était constituée de trois éta ges, la hauteur de chaque étage étant de dix coudées.
 
L’étage inférieur était réservé aux bêtes et aux animaux sauvages, celui du milieu aux humains et le plus élevé aux oiseaux. 


Sa porte se trouvait sur le côté, et elle avait un toit qui la recouvrait entièrement.

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

«Nûh dit : «Seigneur ! Aide-moi contre eux, car ils me traitent de menteur.» Nous lui avons alors révélé : «Construis l’arche sous Nos yeux et selon ce que Nous t’avons révélé.» (Al-Mu’minûn, v.26-27) 


C’est-à-dire selon Notre ordre et sous Notre regard afin que Nous te montrions comment la construire.
 

قصص الانبياء - L’authentique des récits des prophètes
Publié par salafs.com

{وَأُوحِيَ إِلَى نُوحٍ أَنَّهُ لَنْ يُؤْمِنَ مِنْ قَوْمِكَ إِلاَّ مَنْ قَدْ آمَنَ}