Le coeur et la prière

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Le coeur et la prière

Ce qui doit être présent dans le cœur pendant chaque pilier et chaque moment des actes de la prière.

 
Il s'agit :
 

de l'adhân,
de la purification,
couvrir sa 'awrah,
faire face à la qibla,
se tenir debout,
l'intention,
le takbîr,
demander la protection,
la basmallah,
la récitation de la Fatiha et d'une autre surah,
le ruku', le sujood
et le tashahhud.

-Al Adhân

 

Quand tu entend l'appel de l'adhân alors fais en sorte que la terreur de l'appel le Jour du Jugement, soit présente dans ton cœur et prépare-toi extérieurement et intérieurement pour répondre et y courir (l'appel). 


Ceux qui se pressent pour répondre à cet appel sont ceux qui seront appelés avec bienveillance le Jour du Jugement.
 

Rappelle-toi la description qu'Allah a donnée des hypocrites lorsqu'il a dit (traduction rapprochée) :
 
« Et lorsqu'ils se lèvent pour la Salâ, ils se lèvent avec paresse » [1]
 
La description des Croyants est le contraire de cela. 
 
Ils se tiennent pour la prière tout en se réjouissant, avec ardeur et entrain, ils se tournent vers Allah.
 
-La purification
 
Quand tu te purifies chez toi, qui est le lieu le plus éloigné (du lieu de prière), ensuite tes habits, qui sont ta plus proche couverture et ta peau, qui est ta couverture la plus inférieure et la plus intime, n'oublie pas de purifier ton cœur avec le repentir, le remords, la ferme résolution de ne pas retourner aux péchés, et d'éviter les injustices (aux autres). 
 
La purification de l'intérieur précède la purification extérieure.
 
-Couvrir sa 'awrah
 
Il s'agit de cacher aux créatures les parties honteuses du corps. 
 
Mais garde en tête les traits et les caractéristiques horribles et les scandales de ton fort intérieur. 
 
Efforce toi d'être modeste et de ressentir de la honte devant Allah, de Qui aucun secret n'est caché car il est impossible de les dissimuler.
 
-Faire face à la qiblah
 
Il s'agit de détourner ton visage de toute autre direction vers la Maison d'Allah.
 
Sache qu'il est aussi obligatoire de détourner ton cœur de toute autre chose pour Allah. 
 
Alors, a lieu une des invocation d'ouverture de la prière : « J'ai tourné mon visage vers Celui qui a crée les cieux et la terre, sincèrement ». 
 
Le but est le détournement du cœur vers Allah et sa sincérité envers Lui après que le corps ait été mis face à la Maison d'Allah.
 
-Se tenir debout
 
C'est faire le corps et le cœur se tenir debout, droit devant Allah. 
 
Garde en tête avec cela la position debout devant Allah le Jour du Jugement pour se remettre en question et sentir la Puissance d'Allah.
 
Prépare toi à te tenir devant Lui (en prière) de manière à ce que cela te mène à la sécurité le Jour du Jugement.
 
-Les intentions
 
Remplis ton intention de sincérité envers Allah, en espérant Sa récompense, en craignant Son châtiment et en appréciant Sa proximité.
 
Entraîne toi et éduque toi à te rappeler cette intention sincère avec chaque parole et chaque acte, et sache que nul ne sera sauvé le Jour du Jugement excepté les sincères. 
 
Chaque acte qui désire la face d'un autre qu'Allah est falsifié et obscurci.
 
Allah a dit à ce sujet (traduction rapprochée):
 
« Nous avons considéré l'œuvre qu'ils ont accomplie et Nous l'avons réduite en poussière éparpillée » [2].
 
-Le takbir
 
Quand tu prononces le takbir avec ta langue, il est souhaitable que ton cœur ne le sente pas comme un mensonge. 
 
S'il y a quelque chose dans ton cœur qui est plus grand qu'Allah le Sublime ou si ta hawaa (passion, désir) est plus grande à tes yeux qu'Allah et que tu lui voues une meilleure obéissance qu'à Allah l'Exalté alors tu l'auras considérée pour un dieu et ta volonté aura déclaré sa grandeur. 
 
Donc ta parole « Allahu akbar » n'aura été qu'une simple expression de ta langue et la cœur se sera empêché d'affirmer (ce qu'a dit) la langue.

Si cela n'avait été dans le but du repentir, de la demande de pardon et des bonnes pensées au sujet de la générosité et de la miséricorde d'Allah, cela aurait été l'un des plus grands dangers.
 
-Rechercher la protection
 
Sache que cela signifie rechercher un abri auprès d'Allah contre Shaytân le Maudit et le Banni, celui qui te guette, qui est jaloux de la conversation privée entre toi et ton Seigneur et [qui est jaloux] de ton rukou' et du sujoud pour Lui, sachant qu'il n'a pas voulu Lui offrir une seule prosternation.

Il a fait son affaire de t'empêcher et de t'interrompre de discuter en privé avec ton Seigneur, et cela à l'aide de ses chuchotements concernant les problèmes et les affaires de ce monde avec ses engagements et ses occupations, jusqu'à ce qu'il te retienne de l'honneur d'un entretien secret avec Allah, de la bonté et de la récompense de cet entretien.

Il essaye aussi de te détourner de ton Maître, dont l'amour et les conversation privées rendent le cœur heureux, et [il essaye de t'empêcher] d'acquérir la noblesse dans cette vie et l'au-delà par Son rappel et Sa belle adoration.
 
-La basmallah
 
Lorsque tu la prononces, il faut que tu aies l'intention de recevoir des bénédictions par le nom d'Allah que rien dans les cieux et sur terre ne peut atteindre et Il est l'Entendant et l'Omniscient.
 
Quand tu dis « ar-Rahmaan ir-Rahim », rappelle toi dans ton cœur Ses nombreuses gentillesses de telle sorte que Sa Miséricorde devienne claire à tes yeux et que l'espoir s'élève dans ton cœur.
 
-Récitation de la fatiha
 
Rappelle toi de la parole du Messager صلى الله عليه وسلم, qu'il a rapportée de Son Seigneur :« J'ai séparé la 'prière' entre Moi et Mon serviteur en deux moitiés, et Mon serviteur recevra ce qu'il a demandé. Lorsque le serviteur dit (traductions rapprochées):
 
« ٱلۡحَمۡدُ لِلَّهِ رَبِّ ٱلۡعَـٰلَمِينَ 
 
Louange à Allah, Seigneur des Mondes. »
 
Allah (subhanahu wa ta'ala) dit : « Mon serviteur M'a loué. » 
 
Et quand il dit :
 
«  ٱلرَّحۡمَـٰنِ ٱلرَّحِيمِ 
 
Le Miséricordieux, Le Très Miséricordieux »
 
Allah (subhanahu wa ta'ala) dit : « Mon serviteur M'a exalté »
 
et lorsqu'il dit :
 
« مَـٰلِكِ يَوۡمِ ٱلدِّينِ
 
Maître du Jour Dernier »
 
Allah (subhanahu wa ta'ala) dit : « Mon serviteur M'a glorifié » - et en une occasion Il dit : « Mon serviteur s'est soumis à Ma puissance ». 
 
Et Lorsqu'il dit :
 
« إِيَّاكَ نَعۡبُدُ وَإِيَّاكَ نَسۡتَعِينُ 
 
C'est Toi (seul) que nous adorons et c'est Toi (seul) dont nous implorons le secours. »
 
Il dit : « Ceci est entre Moi et Mon serviteur, et Mon serviteur aura ce qu'il a demandé ».
 
Et lorsqu'il dit :
 
«  ٱهۡدِنَا ٱلصِّرَٲطَ ٱلۡمُسۡتَقِيمَ 
صِرَٲطَ ٱلَّذِينَ أَنۡعَمۡتَ عَلَيۡهِمۡ غَيۡرِ ٱلۡمَغۡضُوبِ عَلَيۡهِمۡ وَلَا ٱلضَّآلِّينَ 
 
Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés. »
 
Il dit : « Ceci est pour Mon serviteur, et Mon serviteur aura ce qu'il a demandé. » »
 
An Nawawi (rahimahullah) a dit : Les savants ont dit : Le sens du mot « prière » (dans ce hadith) est la Fatihah... (Sa parole) « Je l'ai séparée » est exprimée par les termes de son sens car la première moitié (de cette prière) contient la louange d'Allah, Sa glorification, Sa louange et la soumission (de ses affaires) à Lui, et la seconde moitié contient une demande, une invocation et un besoin.

Al-Ghazali (rahimahullah) a dit : Quant à l'autre surah qui est récitée : Tu dois la réciter avec réflexion et méditation, t'arrêtant à chaque verset jusqu'à ce que tu en comprennes le sens. Allah a dit (traduction rapprochée) :
 
« Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs ? » [3]
 
Par conséquent, ne soit pas insouciant par rapport à Ses ordres, Ses interdits, Ses promesses, Ses menaces, Ses réprimandes, par rapport aux histoires de Ses messagers et à l'évocation de Ses faveurs et de Ses générosités (envers Sa création).

Chaque élément a un droit sur toi. L'espoir est le droit de la promesse, la crainte est le droit de la menace, avoir une ferme résolution de Lui obéir est le droit de Ses ordres et de Ses interdits, prendre une leçon et avertir est le droit de Ses réprimandes, la reconnaissance est le droit de Ses faveurs et la considération est le droit des histoires qu'Il a racontées.

Al-Qâsimee (rahimahullah) a dit : Ces sens sont liés aux niveaux de compréhension et les niveaux de compréhension sont liés à la quantité de science et à la clarté du cœur. Les niveaux et les degrés de cela (parmi les gens) ne peuvent être compréhensibles.

La prière est la clé des cœurs.

Sans elle, les secrets des mots (qui sont récités) sont découverts.

Ceci est le droit de la récitation et c'est aussi le droit des rappels et des glorifications.

Alors l'adorateur doit observer et maintenir de la crainte et de la peur envers Allah pendant cette récitation en récitant avec tartîl (des tons rythmiques lents) car cela facilite la réflexion.
 
-Le Ruku' et le Sujud
 
Ibn Qudâmah (rahimahullah) a dit : Essaye de ressentir de la modestie dans ton ruku' et de l'humilité dans ton sujud car dans une telle position tu as placé ton âme à la place qui lui est due.

En sujud tu as retourné les membres à leur place d'origine, sur la poussière à partir de laquelle ils ont été crées.

Comprend aussi le sens des rappels avec inclination et ferveur. 

Al-Qasimi (rahimahullah) a dit : Il est souhaitable que tu répètes la prononciation de la Grandeur d'Allah le Sublime pendant ces positions, que tu t'efforces à adoucir ton cœur, à renouveler ton khushu' et que tu ressentes et réalises le pouvoir de ton Maître et Sa transcendance, et [que tu ressentes] ta propre humilité et insignifiance.

Demande à Allah de l'aide pour établir tout cela dans ton cœur et sur ta langue. Glorifie Allah (au-dessus de tout défaut) puis atteste de Sa Grandeur et Il est plus puissant que chaque chose.

Répète cela pour que cela se confirme et s'établisse (dans ton cœur).

En disant : « Sami'Allahu liman hamida/Allah entend celui qui Le loue », ce qui signifie qu'Il répondra à celui qui est reconnaissant envers Lui, tu relèves ta tête du ruku' avec un espoir sûr.

Ensuite fais suivre cela d'une autre louange en disant : « Rabbana wa lakal hamd / Ô Seigneur, à Toi appartient la louange ».

Ensuite prosterne toi, et c'est la plus grande forme de soumission (à Allah).

Place et fixe le plus noble de tes membres, le visage, sur la plus basse des choses : la poussière.

Avec cela, renouvelle dans ton cœur la grandeur d'Allah et dis : « Subhaana rabbi-l-a'la/Glorifié soit mon Seigneur Le plus Grand » puis relève ta tête tout en déclarant Sa grandeur et en Lui demandant de l'aide en disant : « Rabbi ghfirli wa rhamni / Ô Seigneur pardonne moi et fais moi miséricorde. »

Confirme ta modestie et ton humilité en répétant cela plusieurs fois et retourne en sujud une seconde fois.
 
-Le tashahhud
 
Al Ghazali a dit : Lorsque tu t'assois, assis toi convenablement et déclare que tout ce que tu exprimes fait partie des salawaat et des tayyibaat, qui font partie des caractéristiques pures d'Allah. De la même manière, la domination appartient à Allah, et c'est le sens des tahiyyaat.

Rappelle dans ton cœur le Prophète (sallallahu'alayhi wa sallam) et sa noble personnalité quand tu dis : « Que la paix soit sur le Prophète ainsi que la Miséricorde d'Allah et Ses bénédictions ».

Donne le salaam à toi-même et à tous les serviteurs sincères d'Allah.

Ensuite atteste de l'unicité de l'Exalté et que Muhammad est Son Messager صلى الله عليه وسلم, et par ce moyen, renouveler le pacte avec Allah le Sublime avec ces deux paroles d'attestation.

Envois les prières sur le messager صلى الله عليه وسلم, comme celles sur Ibrahim et recherche la protection d'Allah contre quatre choses : le châtiment du feu, le châtiment de la tombe, les épreuves de la vie et de la mort, et l'épreuve du Dajjal, le Masîh. 

Ensuite, avec les salutations finales, souhaite la paix et la sécurité pour les anges et ceux à côté de toi.

Sois reconnaissant envers Allah pour t'avoir donne le succès et la capacité d'accomplir cette acte d'obéissance. 

Remplis ton cœur de crainte et d'humilité car il se peut que tu ais été négligent dans ta prière et crains qu'elle soit ne pas acceptée, que tu ne sois pas plaisant pour un péché que tu as commis et dont le résultat serait que ta prière te soit renvoyée a la figure.

Et avec tout cela, espère qu'Allah accepte ta prière par Sa Générosité et Sa Bonté. Voici donc l'explication de la prière des khâshi'in, ceux qui sont humbles et soumis dans leurs prières, ceux qui sauvegardent leurs prières, qui sont constant en les accomplissant, ceux qui conversent avec Allah au point qu'ils sont capables de s'asservir pour Lui.

Que l'adorateur se tourne vers sa prière, qu'il se réjouisse au point que cela devienne facile pour lui et qu'il se sente chagriné d'avoir négligé sa prière, et qu'il s'efforce à trouver un remède à cela.
Quant à la prière de l'inattentif et de l'étourdi, cela est très risqué, à moins qu'Allah le couvre de Sa Miséricorde et la Miséricorde d'Allah est vaste et Sa Générosité est abondante.

Nous demandons à Allah qu'Il nous couvre de Sa Miséricorde et qu'Il répande sur nous Son pardon car il n'y a pour nous d'autre moyen que d'admettre notre incapacité à exécuter Son obéissance.
 

[1] Sourate An-Nissaa, verset 142

[2] Sourate Al-Furqân, verset 23

[3] Sourate Muhammad, verset 24

 

Ta'dhîm Qadr is-Salât

Traduit à partir de Spubs.com

 Publié par sounna.com

Imam Muhammad ibn Nasr al-Marwazi - الإمام محمد بن نصر المروزي

Publié dans Prière - الصلاة

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Fêter les anniversaires

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Fêter les anniversaires
Cheikh a été questionné :
 
Quel est le jugement au sujet des anniversaires ?
 
Réponse :
 
D'après ce qui ressort de la question, c'est que ce qui est voulu (par) «'îdu-lmîlâd» c'est (l'anniversaire de) l'homme.
 
Chaque fois q'une année s'écoule (à compter du jour de) sa naissance, (les gens lui) innovent une fête au cours de laquelle se rassemblent les membres de la famille autour d'un grand ou petit festin.
 
Et mon avis en cela, c'est (son) interdiction car, en Islâm, il n'y a pas de fête ('îd) pour une quelconque occasion hormis :
 
-la fête du sacrifice عيد الأضحى,
-celle de la rupture du jeûne de Ramadân عيد الفطر,
-et l'évènement hebdomadaire qui est le jour du vendredi يوم الجمعة.
 
Et dans les «Sunan» de Nisâ î, d'après Anas Ibn Mâlik رضي الله عنه, les gens de l'époque de l'ignorance avaient deux jours dans l'année durant lesquels ils se divertissaient et lorsque arriva le Prophète صلى الله عليه وسلم à Médine il dit :
 
«Vous aviez deux jours durant lesquels vous vous divertissiez mais (désormais,) Allâh vous les a changé en mieux que cela : La fête de la rupture et celle du sacrifice.»
 
Et (fêter les anniversaires,) risque d'ouvrir une porte à l'innovation (bid'ah) comme ce qui pourrait être dit :

«Si fêter l'anniversaire du nouveau-né est permis alors sa permission pour le Messager d'Allâh
صلى الله عليه وسلم est prioritaire.»
 
Et toute chose dont on ouvre la porte et qui mène à une interdiction est (elle-même) interdite.
 
Et c'est Allâh qui accorde la Succès.
 
Madjmû' fatâwâ wa rasâ il fadîlat 355
 Publié par 3ilmchar3i.net
 

 

حكم أعياد الميلاد

‏ سئل فضيلة الشيخ ‏:‏ عن حكم أعياد الميلاد‏ ؟‏

فأجاب بقوله ‏:‏ يظهر من السؤال أن المراد بعيد الميلاد عيد ميلاد الإنسان ، كلما دارت السنة من ميلاده أحدثوا له عيداً تجتمع فيه أفراد العائلة على مأدبة كبيرة أو صغيرة‏
وقولي في ذلك أنه ممنوع لأنه ليس في الإسلام عيد لأي مناسبة سوى عيد الأضحى ، وعيد الفطر من رمضان ، وعيد الأسبوع وهو يوم الجمعة وفي سنن النسائي عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال ‏:‏كان لأهل الجاهلية، يومان في كل سنة يلعبون فيهما فلما قدم النبي ، صلى الله عليه وسلم، المدينة قال ‏

كان لكم يومان تلعبون فيهما وقد بدلكم الله بهما خيراً منهما يوم الفطر ويوم الأضحى‏

‏ولأن هذا يفتح باباً إلى البدع مثل أن يقول ‏:‏ قائل ‏:‏ إذا جاز العيد لمولد المولود فجوازه لرسول الله ، صلى الله عليه وسلم ، أولى وكل ما فتح باباً للمنوع كان ممنوعاً ‏

والله الموفق

 مجموع فتاوى ورسائل فضيلة

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Prendre la science auprès des grands savants... (audio)

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Prendre la science auprès des grands savants... (audio)

Question :

 
Votre Eminence [Sheikh], qu'Allah prolonge votre bienfaisance, une personne demande :
 
Chez certains frères, si on s'adresse à l'un d'entre eux en disant : 

« En période de sédition (fitan), on ne doit prendre sa science qu'auprès de grands Savants dont les cheveux sont devenus blancs en raison de leurs efforts dans la recherche de la science »
 
il conteste ceci en disant :
 
« il se peut que la personne, même plus jeune en âge, fasse partie des grands savants à l'image de Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya ».

Votre éminence, quel est votre opinion à ce sujet ?
 
Réponse :
 
En effet, on ne doit prendre sa science qu'auprès des savants, en tout temps et en toute circonstance.

Que cela soit en période de sédition ou non.
On ne doit prendre sa science qu'auprès des gens de science [Ahl Al 'Ilm], sachant que le savant d'un âge plus avancé est préférable à celui qui est plus jeune d'âge car il a acquit la science et parachevé sa raison [athbatou].

En effet, le savant d'un âge plus avancé a acquit la science, parachevé sa raison [athbatou].
 
Cependant, il y a parmi ceux qui sont plus jeunes, certains qui ont plus de mérite que ceux qui sont plus âgés qu'eux, à l'image de Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya à son époque.
 
Il n'y a aucun mal à cela, le plus important est que la science utile s'accomplisse en la personne et si les deux sont égaux (en connaissances), alors il est préférable dans ce cas de prendre sa science auprès du savant le plus âgé.

Mais si en revanche, il arrive qu'un savant se distingue par rapport à un autre, alors on doit prendre sa science auprès de celui qui est plus érudit, même s'il est plus jeune.
 
Source : www.alfawzan.ws
Fatawas n° 3928
Traduction rapprochée : Abu Hamza Al Djazairy 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 
أخذ العلم عن كبار العلماء

أحسن الله إليكم صاحب الفضيلة ، وهذا سائل يقول : إن بعض الإخوة إذا قلنا له : إن العلم في زمن الفتن يؤخذ من كبار العلماء ممن شابت رؤوسهم في العلم ، يحتج ويقول : إن الشخص قد يعد من كبار العلماء وهو صغير السن ، ويمثلون بشيخ الإسلام ابن تيمية ، فما رأي فضيلتكم؟

رقم الفتوى: 3928
 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Après la prière - الأذكار بعد الصلاة

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Après la prière - الأذكار بعد الصلاة
-Une fois la prière terminée, le fidèle implore le pardon d'Allâh, trois fois : 

 astarfirrullâh, astarfirrullâh, astarfirrullâh 

Ensuite il dit : 

-"Seigneur Tu es la paix (As-Salâm), de Toi procède la paix. Sois béni, Ô Toi qui est plein de Majesté et de Munificence"

Allâhumma antas-salam wa minkas-salam tabârakta ya dhal jalâli wal ikrâm
 
-"Il n'y a pas de divinité en dehors d'Allâh. Il n'a pas d'associé, à Lui la Souveraineté, à Lui la Louange, Il est capable sur toute chose." 

lâ illâha illallâh wahdahu lâ sharîka lah, lahul-mulk wa lahul-hamd wa huwa 'ala kulli shay'in qadîr 
 
-"Nul ne repousse ce que Tu donnes, ni ne donne ce que Tu retiens et la fortune du riche ne lui servira en rien auprès de Toi sinon Ta miséricorde. Il n'y a pas de divinité (digne d'adoration) en dehors d'Allâh, Il n'a pas d'associé, à Lui la Souveraineté, à Lui la Louange, Il est Puissant sur toute chose. Il n'y a ni force ni puissance qu'en Allâh. Il n'y a pas de divinité (digne d'adoration) en dehors d'Allâh, nous n'adorons que Lui, à Lui le bienfait, la grâce et la Louange, n'y a pas de divinité (digne d'adoration) en dehors d'Allâh, à Lui la religion pure en dépit de l'aversion des mécréants"
 

Allâhumma lâ mâni' lima a'tayta wa lâ mu'ti lima mana'ta wa lâ yanfa'u dhal jaddi minkal-jad lâ hawla wa lâ quwwata illa billâh ,lâ illâha illallâh wa lâ na'budu illa iyyah lahu-ni'matu wa lahul-fadhl wa lahu-thana'a al-hasan, lâ illâha illallâh mukhlisina lahu-din wa law karihal-kâfirûn
 
-Puis on glorifie Allâh trente-trois fois en disant: 
 
"Gloire à Allâh" (subhânallâh
 
Et trente-trois fois: 
 
"Louange à Allâh" (Al-hamdulillâh
 
Et enfin trente-trois fois: 
 
"Allâh est le Plus Grand" (Allâhu Akbar

-Et l'on complète à cent par la phrase: 
 
" Il n'y a pas de divinité (digne d'adoration) en dehors d'Allâh, Unique et sans associé, à Lui la royauté, à Lui la louange, Il donne la vie, Il donne la mort, et Il est Omnipotent". 
 
Lâ illâha illallâh wahdahu lâ sharîka lah, lahul-mulk wa lahul-hamdu yuhyy wa yumît wa huwa 'alâ kulli shay'in qadîr 
 
Ensuite, on récite : 

-Le verset du Koursy (Chaise, Siège) de sourate la Vache verset 255 et les 3 dernières sourates du Coran après chacune des cinq prières obligatoires.
 
Et il est souhaitable de répéter ces trois sourates du Coran trois fois après les deux prières : du Fajr (l'Aube) et du Maghrib (crépuscule), et ce, conformément aux hadiths qui nous sont parvenus du Prophète Muhammad صلى الله عليه وسلم. 

-Sourate al-ikhlâs 
-Sourate al-falaq 
-Sourate an-nâs 
 
-De même, après ces mêmes deux prières du fajr et du maghrib (l'Aube et le Crépuscule) il est aussi souhaitable, à la suite des invocations susmentionnées, de réciter dix fois ce qui suit : 
 
" Il n'y a pas de divinité (digne d'adoration) en dehors d'Allâh, Unique et sans associé, à Lui la royauté, à Lui la louange, et Il est Omnipotent". 
 
Lâ illâha illallâh wahdahu lâ sharîka lah, lahul-mulk wa lahul-hamdu wa huwa 'alâ kulli shay'in qadîr 
 
Ceci a été confirmé du Prophète صلى الله عليه وسلم. 
 
-Si le fidèle est imam de la prière, il se tourne vers les fidèles après le repentir trois fois et la récitation de l'invocation : 
 
"Seigneur Tu es la paix (As-Salâm), de Toi procède la paix. Sois béni, Ô Toi qui est plein de Majesté et de Munificience."
 
Allâhumma antas-salam wa minkas-salam tabârakta ya dhal jalâli wal ikrâm 
 
Cette façon d'agir nous à été transmises dans plusieurs hadiths du Prophète صلى الله عليه وسلم et spécialement dans le hadith de 'Aisha, son épouse, et qui a été rapporté dans le Sahih de Muslim. 
 
Toutes ces invocations s'appellent Dhikr ; elles sont surérogatoires et non obligatoires. 
 
Extrait de : كتاب صفة صلاة نبي
 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Consulter les livres et cassettes des innovateurs

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Consulter les livres et cassettes des innovateurs
Question :
 
Quelle est la parole véridique concernant la lecture des livres des innovateurs [1] et l'écoute de leurs cassettes ?
 
Réponse :
 
Il n'est pas permis de lire les livres des innovateurs comme il est interdit d'écouter leurs cassettes, si ce n'est pour celui qui veut les réfuter et expliquer leur égarement. 
 
En ce qui concerne le débutant [en science], l'étudiant en science, la personne commune, ou la personne qui lit seulement pour voir ce qu'ils contiennent [ces ouvrages] et non pas pour la réfutation et l'explication de la situation [de cette affaire], il ne lui est pas permis de lire ces livres.

Ceci parce qu'ils pourraient avoir un effet sur son cœur, et le rendre confus et ainsi il sera affecté par leur mal.

Donc, il n'est pas permis de lire les livres des gens de l'égarement, à part les gens spécialistes en la matière parmi les gens de science, capables de réfuter ces livres et de mettre en garde contre eux.  [2]

SHeikh Muhammad Ibn 'Uthaymîn (rahimahullâh) a dit que l''éloignement dans la langue arabe, fait référence au délaissement.

Et ce qui est voulu dans l'éloignement des gens de l'innovation, c'est de s'éloigner d'eux, délaisser le fait de les aimer comme le fait de s'allier avec eux, de leur passer le salut [Sallam], délaisser le fait de les visiter, de fêter avec eux un évènement et tout ce qui y ressemble.

Le fait de s'éloigner des gens de l'innovation est une obligation, sur la base de la Parole d'Allâh - Ta'âla (traduction rapprochée) :

« Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allâh et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s'opposent à Allâh et à Son Messager » [3]

Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) s'est éloigné de Ka'ab Ibn Mâlik ainsi que de ses compagnons lorsqu'ils se sont soustraits à l'expédition de Taboûk.

Ceci dit, s'il y a un intérêt à s'assoir avec eux, comme le fait de leur expliquer la vérité et de les mettre en garde contre l'innovation, pour cela il n'y a pas de mal.

Cela peut être même recommandé comme indiqué dans la Parole d'Allâh - Ta'âla 
(traduction rapprochée) :

« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. » [4]

Et cela peut être fait par le biais d'assises ou de débats, comme cela est possible par le biais de lettres ou de livres.

Parmi le fait de s'éloigner des gens de l'innovation : Il y a le fait de délaisser la lecture de leurs livres de peur de la discorde que cela comporte et de les répandre entre les gens.

S'éloigner des situations favorisant l'égarement est une obligation, telle la parole du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) au sujet de ad-Dadjâl :

« Quiconque en entend parler, qu'il s'en éloigne, car je jure par Allâh, que si un homme considéré croyant, va le trouver, il finira par le suivre tellement sa force de persuasion est grande. »
Rapporté par Abû Dâwoud, et Sheikh al-Albânî dit que sa chaîne de transmission est authentique Sahîh.

Mais si le but dans le fait de consulter ces livres bien connu pour leurs innovations est d'y répliquer par la suite, il n'y a pas de mal à cela pour celui qui a un dogme authentique et souhaite protéger lorsqu'il a la force de leur répliquer.

Bien plus, il se peut que cela soit obligatoire, car certes le rejet de l'innovation est une obligation : [La règle dit] ce qui permet de compléter [une chose] obligatoire devient elle-même obligatoire.  [5]

P.-S :

Il est dit en annotation par 
SHeikh Djamâl Al-Hârithî :
En effet les narrations des anciens [Salafs] sur les mises en garde contre les gens de la passion et des innovations sont trop nombreuses pour êtres contestées (Tawâtirat). Ainsi, voici certaines de ces narrations que nous vous présentons, ô mon frère qui cherche la vérité :

Abû Qulâbah a dit : 
 
« Ne vous asseyez pas avec eux - les gens de l'innovation - et ne vous mélangez pas avec eux, car en vérité je crains qu'ils ne vous emportent tous dans leur égarement, ou qu'ils vous rendent confus concernant beaucoup de ce que vous savez. »

Ibrâhîm An-Nakha'î a dit : 
 
« Ne vous asseyez pas avec les gens de l'innovation et ne leur parlez pas, car en vérité je crains que vos cœurs ne tournent à l'apostat. »

Abû Qulâbah a dit : 
 
« ô Ayoûb - As-Sakhtiyânî - ne donne rien de ton écoute aux gens de la passion. »

Et Al-Fudhayl Ibn 'Iyâdh a dit : 
 
« Si vous voyez un innovateur sur la route, prenez une autre route. »

Et on a interrogé Abû Zar'a au sujet de Al-Hârith Ibn Assad Al-Muhâsibî et ses livres, il répondit à la personne : 
 
« Prends garde à ces livres. Ce sont des livres d'innovations et d'égarement. Garde-toi sur la voie des anciens [Salafs]. » Il lui a été aussi dit : « Dans ces livres il y a de bonne leçon. » - il a répondit : « Quiconque ne tire pas de bonne leçon dans le Livre d'Allâh, alors il n'y a aucune bonne leçon pour lui dans ces livres. » Il dit alors : « Comme les gens se précipitent rapidement vers les innovations. »

Al-Imâm Ahmad a porté une parole de vérité sur Al-Muhâsibî lorsqu'il fut interrogé à son sujet, et parmi ce qu'il a dit à la personne qui l'interrogeait est : 
 
« Ne soit pas trompé par « sa tête » [par sa piété], car en vérité c'est un homme mauvais... ne lui parle pas, et il ne doit y avoir aucun respect pour lui... et nous ne fermons pas les yeux sur lui. »

Voilà donc la méthodologie [Manhaj] des anciens pieux dans leur rapport avec les gens de l'innovation et leur position en ce qui concerne leurs livres et l'écoute de leurs paroles, donc mesurez cela en comparaison de leurs cassettes.

Et certes, leurs bavardages dans ces cassettes est bien plus dangereux.

O comme cela est sérieux. Notre jeunesse comprendra-t-elle ce Manhaj et évitera-t-elle les cassettes et les livres des gens de l'innovation et des passions de notre époque ?

[1] NDT : Il est important de faire la différence entre les gens de l'innovation, qui appellent à l'innovation, et ceux qui commettent des innovations par ignorance, ou pensant que cela est permis.
[2] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.125-127
[3] Coran, 58/22
[4] Coran, 16/125
[5] Madjmu' Fatâwa de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, 5/89-90

 

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L’homme est-il libre dans ses choix ou est-il dirigé par le destin ?

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L’homme est-il libre dans ses choix ou est-il dirigé par le destin ?
Question :
 
L'homme est-il libre dans ses choix ou est-il dirigé [par le destin] ?
 
Réponse :
 
L'auteur de la question devrait se demander si quelqu'un l'a contraint à poser cette question ou si le choix de la voiture qu'il possède lui a été imposé ?
 
Cet exemple dans les questions va clairement lui faire voir s'il est libre de choix ou dirigé [par le destin].
 
- Ensuite, il doit se demander, est-ce qu'il choisit de subir les calamités pouvant lui arriver ?

- Est-ce qu'il choisit la maladie qu'il le touche ?

- Est-ce [qu'il choisit] la mort ?

 

Cet exemple dans la question va clairement lui faire voir s'il est libre dans ses choix ou dirigé [par le destin].

 
La réponse est que :
 
L'homme raisonnable accomplit ses actes délibérément sans aucun doute.
 
Écoutez la parole d'Allâh - Ta'âla (traduction rapprochée) :
 
« Que celui qui veut prenne donc refuge auprès de son Seigneur. » [Coran, 78/39]
 
Et (traduction rapprochée) :
 
« Il en était parmi vous qui désiraient la vie d'ici-bas et il en était parmi vous qui désiraient l'au-delà. » [Coran, 3/152]
 
Et (traduction rapprochée) :
 
« Et ceux qui recherchent l'au-delà et fournissent les efforts qui y mènent, tout en étant croyants... alors l'effort de ceux-là sera reconnu. » [Coran, 17/19]
 
Et (traduction rapprochée) :
 
« Qu'il se rachète alors par un Siyâm [jeûne] ou par une aumône ou par un sacrifice. » [Coran, 2/196]
 
Dans ce dernier verset, [Allâh] donne la possibilité de choisir le type d'acte expiateur.
 
Ceci dit, c'est quand l'adorateur veut agir et accomplir un acte que nous savons que l'acte avait été voulu par Allâh.
 
Car certes Allâh - Ta'âla - dit (traduction rapprochée) :
 
« Mais vous ne pouvez vouloir, que si Allâh veut, (Lui), le Seigneur de l'Univers. » [Coran, 81/29]
 
La perfection de Sa souveraineté est que rien ne peut se produire dans les cieux et sur la terre sans Sa volonté.

Quant aux choses subies ou accomplies par l'adorateur involontairement, tels la maladie, la mort, les accidents, elles relèvent du destin, et l'adorateur sur cela n'a ni le choix ni la volonté.


Madjmu' Fatâwa - 2/90-91

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Le salaire de celui qui pratique la hijama

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Le salaire de celui qui pratique la hijama

Question :

Une personne qui pratique la Hijama a-t-elle le droit de demander un (petit) salaire pour le service rendu ou doit-elle la faire gratuitement.

Barak Allah oufikum? 

Bismi Allah el Rahman el Rahim
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux 
Louange à Allah ; c'est Lui que nous louons et dont nous implorons l'aide et le pardon.

Et nous recherchons refuge auprès d'Allah contre la méchanceté de nos âmes et contre nos mauvaises actions.

Réponse :

Abou Tayba, qu'Allah l'agrée, a pratiqué la hijama (saignée) sur le prophète, Sallahou Alayhi wa salam, qui lui donna en contre partie deux mesures (sa') de nourriture comme cela est rapporté par l'imam a-Tirmidhi dans son livre a-chamaaile al-mohammediya et authentifié par al-Albani dans al-moukhtassar (hadith 309) :

عن حميد قال : سئل أنس بن مالك عن كسب الحجام ؟ فقال

احتجم رسول الله صلى الله عليه وسلم حجمه ( أبو طيبة ) فأمر له بصاعين من الطعام

D'autre part, ce salaire est considéré comme détestable.

Ceci est affirmé dans le hadith de Rafi' Ibn Khadij (rapporté par Mouslim) ou le prophète, Sallahou Alayhi wa salam, dit :

Et le salaire de celui qui pratique la Hijama est mauvais (khabith) "

عن رَافِعُ بْنُ خَدِيجٍ

عَنْ رَسُولِ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ

ثَمَنُ الْكَلْبِ خَبِيثٌ وَمَهْرُ الْبَغِيِّ خَبِيثٌ وَكَسْبُ الْحَجَّامِ خَبِيثٌ

 
Conclusion, cela est permis mais non appréciable. 
 
Wa billahi a-tawfiq.

[Abdelmalik Abou Adam al-firansi le 24/12/1429 - 22/12/2008 Joubail - Arabie Saoudite]
Question 70
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Abdelmalik Abou Adam Al-Firansi

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Ecouter le coran en lisant un livre

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Ecouter le coran en lisant un livre
Question :
 
Qu'Allah vous récompense par le bien, une femme demande quel est le jugement de l'écoute du Coran tout en lisant un autre livre ? 
 
Réponse :
 
C'est un acte incorrect et non accepté, en effet Allah a dit dans Son livre (traduction rapprochée) : 
 

 (ما جعل الله لرجل من قلبين في جوفه)

 

« Allah n'a pas placé à l'homme deux cœurs dans sa poitrine. » {Al-Ahzâb : 4}

 

Et (traduction rapprochée) :

(وإذا قرئ القرآن فاستمعوا إليه وأنصتوا)

 

« Et quand on récite le Coran, prêtez-lui l'oreille attentivement et observez le silence, afin que vous obteniez la miséricorde (d'Allah). » {Al-A'râf : 204}

 

Si cette femme souhaite lire un autre livre, elle arrête d'écouter le Noble Coran afin qu'elle ne tombe pas dans le péché sans qu'elle le sache.

Mais si elle n'est pas occupée par une tâche ou une réflexion et qu'elle souhaite écouter le Coran sur cassette, alors il n'y a pas de mal à cela car l'auditeur en tire bénéfice, mais si ce récitateur arrive à un verset qui contient une « prosternation de récitation », est-ce que l'auditeur se prosternera ?

 

La réponse est NON pour deux raisons :

 

 La première est qu'il n'est pas légiféré à celui qui entend de se prosterner sauf si celui qui récite se prosterne, car celui qui récite se fait suivre mais ne suit pas.

 

Donc s'il ne se prosterne pas, l'auditeur non plus. 

 

Il est rapporté par Zayd ibn Thâbit qu'il a récité devant le Prophète sourate An-Najm et ne s'est pas prosterné [à l'endroit de la sajda dans cette sourate].

 

Il apparaît donc, et Allah sait mieux, que le Prophète (Que la prière et le salut d'Allah soient sur lui) ne s'est pas prosterné non plus car c'était Zayd le lecteur et il n'a pas accompli la Sajdah .

 

 La deuxième raison réside dans le fait que celui qui écoute sur une cassette, le son n'est pas transmis directement (à l'instant présent) par le récitateur, ce n'est qu'une copie de sa voix. 

 

La prosternation n'est donc pas permise, et selon la parole [précédente] que c'est une version de voix et que ce n'est pas une récitation directe, il apparaît alors que ce que font la plupart des gens lorsqu'ils allument un lecteur de cassettes au début du temps de l'adhân, pour qu'il l'entende via un microphone, est une erreur et l'obligation communautaire (1) n'est pas remplie car ce n'est qu'une copie de voix, et elle n'a aucune utilité si ce n'est d'avertir de l'entrée du temps [de la prière]. 

 

Et il est connu que l'adhân est une invocation légiféré, faisant partie des meilleurs actes d'adoration et d'obéissance, et une obligation communautaire, donc on ne peut se contenter d'un enregistrement de voix au lieu d'un appel en direct du muezzin.  

 

(1) Il s'agit du « fard kifâyah », qui nécessite d'être accompli par un groupe de personne seulement, contrairement au « fard 'ayn » qui concerne chaque musulman (NDT)

 

السائل: جزاكم الله خيرا السائلة من المنطقة الجنوبية أبها ل ع أ تقول ما حكم الاستماع للقرآن والفتاة تقرأ في أي كتاب من الكتب؟

   الجواب الشيخ : هذا عمل لا ينبغي ولا يُرْضَى فإن الله تعالى قال في كتابه (ما جعل الله لرجل من قلبين في جوفه) وقال جل وعلا (وإذا قرئ القرآن فاستمعوا إليه وأنصتوا) فإذا كانت المرأة تريد أن تطالع في كتاب آخر فإنها تغلق الاستماع إلى قراءة القرآن الكريم لئلا تقع في الإثم من حيث لا تشعر أما إذا كانت فارغة ليس لها عمل لا عمل فكري ولا عمل بدني وأرادت أن تستمع إلى القرآن المسجل فإن ذلك لا بأس له لأنه ينفع المستمع لكن لو مر هذا القارئ عبر المسجل بآية سجدة فهل يسجد المستمع الجواب لا لسببين السبب الأول أنه لا يشرع للمستمع أن يسجد إلا إذا سجد السامع لأن السامع متبوع لا تابع فإذا لم يسجد فإنه لا يسجد وقد ذكر زيد بن ثابت رضي الله عنه أنه قرأ على النبي صلى الله عليه وسلم سورة النجم فلم يسجد فيها والظاهر والله أعلم أن النبي صلى الله عليه وسلم لم يسجد فيها لأن زيد وهو القارئ لم يسجد السبب الثاني أن ما يسمع عبر المسجل ليس هو الصوت المباشر للقارئ وإنما هو حكاية صوته فلا يشرع السجود حينئذ وبقول إنه حكاية صوت وليس صوتاً وليس صوتا يتبين أن ما يفعله بعض الناس من فتح المسجل عند حلول وقت الآذان ليسمع عبر الميكروفون خطأ ولا تحصل به الكفاية لأن هذا حكاية صوت وما فائدته إلا التنبيه عن دخول الوقت فقط ومن المعلوم أن الآذان ذِكرٌ مشروع من أفضل العبادات والطاعات بل هو فرض كفاية كما هو معلوم فلا يمكن أن يستغنى بحكاية الصوت عن صوت المؤذن المباشر

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 Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Précieuses anecdotes (dossier)

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Précieuses anecdotes (dossier)

Précieuses anecdotes vécues par l'Imam 'Abdoullah ibn Idriss AS-Sanoussi.

 

Contées par l'Imam, le revivificateur Mohammad Taqiyyouddine al Hilaali le grand savant marocain (1311-1407 hégire), dans le magazine marocain « Da'wat al Haqq » pour lequel ce dernier rédigeait des articles.

Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Taqî Ud-Dîn Salim Al-Hilâlî Al Maghribi - الشيخ محمد تقي الدين الهلالي

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Le signe d'un peuple en péril

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Le signe d'un peuple en péril

Hilaal ibn Khabbaab رحمه الله a dit : J'ai dit à Sa'id ibn Jubayr :

 

"Quel est le signe du péril d'un peuple ?"

 

Il a dit : "Leurs savants décèdent".

 

Siyar A'laam Nubalaa. - Volume 4

Traduit par Oum 'Ikrima

Publié par 3ilmchar3i.net

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Le khôl - Le noir

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Le khôl - Le noir
Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : 
 
عن ابن عباس مرفوعاً
(اكتحلوا بالإثمد فإنه يجلو البصر وينبت الشعر)
قال الترمذي (1757) حديث حسن، وصححه الألباني
 
« Mettez-vous du noir ; car il renforce la vue et fait pousser les cils »
Rapporté par Tirmidhi. 
article separator1
Le jugement concernant le Khôl pour les yeux de la femme
 
Question :

Enjolivé les yeux d' une femme avec du Khôl, cela est-il licite ? 

Réponse de Cheikh Ben Baz :

Il est autorisé pour la femme de mette du Khôl dans ses yeux, si elle est entre femmes, ou avec son mari, et son interdit (une personne qui lui est illicite - avec qui elle ne peut pas se marier). 
 
Mais concernant un étranger, elle ne doit pas montrer son visage, ni ses yeux remplis de Khôl. 

Allah dit (traduction rapprochée) :
 
".....Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau : c' est plus pur pour vos coeurs et leurs coeurs......" Les coalisés 53 
 
Il n' y a pas de mal à utiliser le voile qui laisse apparaître les deux yeux ou un seul, mais sans que les yeux soient remplis de Khôl, et cela concernant les étrangers. 
 
Ce qui est voulu par étranger, c' est : celui qui ne lui est pas illicite, comme le frère de son mari, ou l' oncle de son mari, le fils de son oncle, le fils de son oncle maternel, etc. 
 
Et cela qu' ils soient musulmans ou pas. 
 
Ibn Baz a-Taharah wa as-Salat Page 47 
source: darwa.com
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Le jugement concernant le Khôl pour les hommes
 
-D'après ce qui ressort d'une parole de Sheikh Otheimine dans son Sharh Al Mumti' et dans une de ses Fatwas c'est que l'utilisation du Kohl dans le but d'embellir les yeux n'est reservé qu'aux femmes, en effet l'homme n'est pas dans le besoin de les embellir. 
 
Par contre le mettre (par exemple avant de dormir) pour profiter des nombreux bienfaits qu'apportent aux yeux l'utilisation du Khol ceci est permis aux hommes :
 
في الشرح الممتع1/129قال:(أما الاكتحال الذي لتجميل العين فهل هو مشروع للرجل أو للأنثى فقط؟ 
الظاهر أنه مشروع للأنثى فقط ،أما الرجل فليس بحاجة إلى تجميل عينيه 
 
" En ce qui concerne l'utilisation du Kohl dans le but d'embellir les yeux, cette utilisation est-elle legiferé pour l'homme où uniquement pour la femme ?

Ce qui ressort est que cela est légiferé pour la femme uniquement, quant à l'homme il n'est pas dans le besoin d'embellir ses yeux" 
 
-Dans une de ses Fatwa de Nurun 'Ala Darb, le Sheikh dit notamment : 
 
وفي فتوى يقول:( الاكتحال نوعان
أحدهما : اكتحال لتقوية البصر وجلاء الغشاوة من العين وتنظيفها وتطهيرها بدون أن يكون له جمال ، فهذا لا بأس به ، بل إنه مما ينبغي فعله ، لأن النبي صلى الله عليه وسلم كان يكتحل في عينيه ، ولاسيما إذا كان بالإثمد
النوع الثاني : ما يقصد به الجمال والزينة ، فهذا للنساء مطلوب ، لأن المرأة مطلوب منها أن تتجمل لزوجه
 
-Ce qui ressort des explications du Sheikh Abdul Muhssine Al Abbad [dans son Sharh Sunane Abi Dawud K7 274 3 min 25 sec ] c'est également la même chose c'est à dire que l'homme peut le mettre dans le but de profiter des bienfaits du Khol avant de dormir, quant à le mettre dans le but de s'embellir ceci est reservé à la femme. 
 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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Appeler à Allah par tous les moyens ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Appeler à Allah par tous les moyens ?
De l'utilisation de la musique et du chant comme outils de propagation de la parole d'Allah. 
 
Le sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya (qu'Allah lui fasse miséricorde) fut interrogé au sujet d'un groupe de gens qui se réunissaient afin de commettre des péchés majeurs (meurtres, banditisme de grands chemins, vols, consommation de boissons alcoolisées et autres). 
 
Un sheikh connu pour sa pratique du bien et sa conformité à la Sunna voulut alors les en empêcher.
 
Il ne trouva pour cela d'autre moyen que de les rassembler afin de leur faire écouter des chants basés sur de la poésie licite et accompagnés d'un tambourin sans cloches et sans flûte. 
 
Après avoir fait cela, certains des membres de ce groupes se repentirent ; ceux qui ne priaient pas, volaient et ne versaient pas leur zakât se mirent alors à s'abstenir des choses équivoques, à s'acquitter de leurs obligations [religieuses] et à s'éloigner des interdits. 
 
Est-il dès lors permis à ce sheikh de recourir à l'écoute [de ces chants] ainsi décrits compte tenu des intérêts qui en découlent et sachant qu'il ne lui est pas possible de les inviter [au repentir] autrement ?
 
 
Voici la réponse du sheikh :
 
« La louange est à Allah, Seigneur et Maître des mondes.

Allah a certes dépêché Muhammad, صلى الله عليه وسلم, avec la guidée et la religion de vérité. [...] 

 
Religion qu'Il a parachevée pour lui ainsi que pour sa communauté. [...] 

Il a par ailleurs ordonné aux gens de peser les questions religieuses sur lesquelles ils divergent à l'aune de ce avec quoi Il l'a,  صلى الله عليه وسلم, envoyé. [...]

Quiconque s'agrippe au Coran et à la Sunna fait donc partie des alliés d'Allah et des pieux, des armées et du parti victorieux d'Allah.

Les anciens comme Mâlik et d'autres avaient coutume de dire : « La Sunna est à l'image de l'arche de Noé. Quiconque y prend place obtient le salut et quiconque manque à son appel se noie. » [...]

Sachant cela, il est connu que ce par quoi Allah guide, oriente et pardonne aux êtres égarés et pécheurs réside nécessairement dans le Coran et la Sunna avec lesquels Il a envoyé Son Messager. [...]

Ce point étant éclairé, nous dirons à la personne qui nous a interrogé : Le sheikh en question s'est fixé comme objectif [d'amener] ces auteurs de péchés majeurs en réunion et cela ne lui a été possible que par la méthodologie innovée qu'il a mentionnée. 

Ceci prouve donc son ignorance quant aux méthodologies légales par le biais desquelles les prêcheurs se repentent.

Le Prophète, صلى الله عليه وسلم, les compagnons et les Tâbi'ûns adressaient en effet leur prédication à des gens -alliant à la fois mécréance, perversion et péchés- pires que [ceux qui ont été décrits ici].

Ils eurent pour cela recours aux méthodologies légalement reconnues et par lesquelles Allah les dispensa de celles relevant de l'innovation. »

Al ajwibatou al moufîdatou 'an as-ilati al manâhiji al jadidati, note de la question 17. (Majmu' Al-Fatawa 11/337-345) : (Résumé de la réponse) 
copié de sounna.com
 
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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