Quand doit-on rompre le jeûne de Ramadhan pendant le vol ?
Réponse :
Si quelqu'un est à bord d’un avion pendant les jour de Ramadhan et qu’il jeûne et veut continuer son jeûne jusqu'au coucher du soleil, il ne lui est pas permis de rompre son jeûne avant que le soleil ne soit couché (selon l’endroit où l'avion est dans le ciel).
Et tout le succès est en Allah et que les prières et les salutations soient sur notre prophète Muhammad صلى الله عليه وسلم, sa famille et ses compagnons.
J’ai une question en rapport avec le Fiqh si vous le permettez ?
Est-il permis à l’imam de la mosquée ou au prédicateur dirigeant les gens dans la prière de Tarâwîh dans la mosquée d’adresser un rappel aux gens sur certains points lors du repos entre les Raka’ât.
Par exemple : les vertus de la prière, le suivi du Prophète, l’avertissement contre certaines innovations ou actes de polythéisme.
Réponse :
La réponse est que cela est permis et interdit.
Si le rappel, l’avertissement, l’ordre ou l’interdiction concerne un évènement (touchant les gens), cela est obligatoire.
Mais si cela devient un programme et une habitude et qu’après quatre raka’ât par exemple ou plus ou moins, l’imam donne un cours, cela est contraire à la Sunna.
S’il s’agit d’un évènement (touchant les gens), il faut attirer l’attention sur cela.
Mais au point d’en faire un programme (régulier), alors la prière de Tarâwîh est une adoration indépendante par laquelle le musulman se dirige vers Allah par tous ses membres, son for intérieur, sa raison et son cœur.
C’est là le but de la prière de nuit de Ramadan.
Quant au fait d’organiser régulièrement des assises (cours) après deux raka’ât ou quatre, c’est là une chose que le Prophète ne pratiquait pas.
✅ Publié par salafs.com
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany -الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
-Le premier : qu'elle ne parvienne pas à la bouche et à sa limite apparente, mais elle descend du cerveau à son ventre directement, ce n'est pas considéré comme rompant le jeûne.
An Nawawî -qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Nos compagnons(1)ont dit : La mucosité, tant qu'elle ne parvient pas à la limite apparente de la bouche ne cause pas de tort à l'unanimité. »
-Deuxième cas : qu'elle parvienne à la bouche, puis qu'il l'avale.
Il y a alors deux paroles :
Ce qui est connu chez les Hanâbilah et c'est le madhhab des Châfi'iyyah est que ça rompt. An Nawawî a dit :
« et c'est ce qu'a affirmé catégoriquement la majorité. »
C'est-à-dire la majorité de ses compagnons.
Et c'est ce qui apparaît de la parole du grand savant Ibn Baz -qu'Allah lui fasse miséricorde- du fait qu'il dit :
« Il n'est pas permis au jeûneur de l'avaler car il est possible de s'en débarrasser et ce n'est pas comme la salive. »
Une transmission d'après Ahmad qu'Ibn 'Aqîl Al Hanbalî a appuyé et c'est faible chez les Châfi'iyyah : que ça ne rompt pas. Et c'est ce qu'a appuyé notre shaykh Muqbil et shaykh Ibn 'Uthaïmîn qu'Allah leur fasse miséricorde car ça n'est pas sorti de la bouche et sa consommation n'est pas considérée comme une boisson ou une nourriture.
Et cette parole prédomine et Allah est plus savant, car la base est que le jeûne est valide et on ne juge de sa nullité que par une preuve authentique et claire et d'Allah vient la réussite.
Pendant Ramadhan l'année dernière (1409/1988), mon mari revenait du travail et quand il est entré à la maison il m'a demandé de lui apporter un verre d'eau pour boire, et je ne lui ai pas rappelé qu'il jeûnait.
Je l'ai regardé pour confirmer s'il jeûnait ou pas et il est devenu clair, qu'il avait oublié.
Ainsi, j'ai continué à lui apporter le verre d'eau pour boire.
Quand il a bu l'eau il s'est rappelé qu'il jeûnait et m'a sermonné pour ne pas lui avoir rappelé cela.
Alors, j'ai craint Allah pour cette action.
Informez-moi s'il vous plaît et qu’Allah vous récompense.
Réponse :
Vous avez commis un péché en donnant à votre mari, qui jeûnait, un verre d'eau pour boire.
Il vous incombait de lui rappeler le jeûne quand il vous a demandé l'eau.
Quant au jeûne de votre mari ce jour, il reste valable, car il a bu l'eau par distraction.
Et tout le succès est en Allah et que les prières et des salutations soient sur notre prophète Muhammad (salallahu ‘alayhi wa salam), sa famille et ses compagnons.
Quel est le programme de la femme musulmane pendant Ramadân pour qu'elle puisse adorer son Seigneur et en même temps s'occuper de sa famille ?
Nous disons :
Le programme de la femme musulmane est comme celui de l'homme.
Mais la femme musulmane a un surplus d'actes d'adoration :
C'est-à-dire que la femme, si elle espère la rétribution d'Allâh en faisant des efforts pour s'occuper de son mari, de sa famille et leur prépare ce qui leur suffit comme repas, elle est considérée comme étant en état d'adoration d'Allâh - Le Très-Haut -.
Il y a dans cela une récompense pour elle et une multiplication de ses bonnes oeuvres.
La femme musulmane lorsqu'elle est entrain de préparer le repas ne doit pas cesser d'invoquer Allâh.
Elle cuisine tout en le glorifiant Allâh (soubhan Allâh),en citant l'unicité d'Allâh (la ilaha ila Allâh), en invoquant Allâh et dans tout cela elle a une grande rétribution.
Mais la préparation du repas ne doit pas l'empêcher d'adorer son Seigneur Le Trés-Haut pendant les journées du mois de Ramadân.
Donc Félicitation à la femme musulmane, qui s'occupe de son mari et de sa famille en esperant la rétribution d'Allâh Le Très-Haut et qui en même temps n'oublie pas le rappel d'Allâh et fait des actes d'adoration en fonction de ses possibilités pendant les journées du mois de Ramadân.
السائل يقول:ما هو برنامج المرأة المسلمة في رمضان حتى تعبد بها ربها وتخدم أهل بيتها ؟
جــ نقول: أن برنامج المرأة المسلمة هو برنامج الرجل، لكن المرأة المسلمة تزيد بعبادة ؛ وهي أن المرأة إذا اجتهدت في خدمة زوجها وأهل بيتها وأعدت لهم الطعام الذي يكفيهم فإنها في عبادة لله عز وجل إذا احتسبت ذلك عند الله ، فهذا فيه أجر لها وفيه تكثير لحسناتها ، وينبغي للمرأةِ المسلمة إذا كانت تعد الطعام أن تشغل لسانها بذكر الله؛ فتطبخ وهي تسبح ، وتطبخ وهي تهلل، وتطبخ وهي تذكر ولها في ذلك أجر عظيم. ولن يصرفها إعداد الطعام عن عبادة ربها سبحانه في نهار رمضان، فهنيئاً للمرأةِ المسلمة التي تخدم زوجها وأهل بيتها وهي تحتسب الأجر من الله ــ عز وجل ــ ومع ذلك لا تغفل عن ذكر الله وتقوم بما تستطيع من العبادات في نهار رمضان فإنها قد فازت فوزاً عظيما
Les pieux prédécesseurs avaient l'habitude de dire :
"Certes Allah, le Très-Haut, a fait du mois de Ramadan une compétition pour Ses créatures, dans lequel ils peuvent se concurrencer vers Son agrément, en Lui obéissant.
Ainsi, un groupe vient en premier et ils prospèrent et un autre groupe vient en dernier et ils échouent."
Lata'if-ul-Ma'ari d'Ibn rajab
Ainsi, l'individu ne sait pas si c'est peut-être le dernier Ramadan qu'il verra dans sa vie, s'il l'achève.
Combien d'hommes, de femmes et d'enfants ont jeûné avec nous l'année passée et sont maintenant couchés et enterrés dans les profondeurs de la terre.
Et ils espéraient jeûner beaucoup plus de Ramadan.
De même, nous allons tous suivre leur chemin.
Donc, le musulman doit se réjouir de cette occasion magnifique pour l'obéissance.
Et il ne doit pas y renoncer, mais au lieu de cela s'occuper avec ce qui lui profitera et ce dont les effets resteront.
Qu'est-ce que Ramadan, sinon un nombre de jours comptés, jeûnés à la suite et qui finissent rapidement.
Ahadith As-siyam : ahkam wa adab (pg 13-15)
✅ Publié par rappel01.fr
Cheikh 'Abdullah Ibn Salah Al-Fawzan - الشيخ عبدالله بن صالح الفوزان
Il est préférable de rompre par des rutabs (رطب - datte fraîche), et s'il n'en trouve pas, alors avec des petites dattes, et s'il ne trouve pas, alors avec de l'eau. At Tirmidhî rapporte dans son Sunan (696) d'après Anas Ibn Mâlik -qu'Allah l'agrée- qui a dit :
« Le prophète (صلى الله عليه وسلم) rompait le jeûne avant de prier (le maghrib) avec des rutabs. S'il n'y en avait pas, alors avec des petites dattes et s'il n'y en avait pas, il buvait quelques gorgées d'eau. »
Et le grand savant Al Wâdi'î (shaykh Muqbil) -qu'Allah lui fasse miséricorde- l'a certes jugé bon dans Al Jâmi' As Sahîh Mimâ Laysa Fî s Sahihaïn (2/419) puis j'ai vu que Abû Hâtim et Abû Zur'ah l'avaient rejeté comme dans Al 'Ilal (les défauts du hadith) d'Ibn Abî Hâtim (1 :224) en disant :
« Nous ne connaissons qu'Abd Ar Razzâq qui ait rapporté ce hadith et nous ne savons pas d'où l'a pris 'Abd Ar Razzâq. »
Je dis : Le hadith passe par 'Abd Ar Razzâq d'après Ja'far Ibn Sulaïmân d'après Thâbit d'après Anas et Ad Dhahabî l'a cité dans Al Mîzân dans la biographie de Ja'far Ibn Sulaïmân et a mentionné que ce hadith faisait parti de ce qui lui a été rapproché.
Je dis : Donc de par la faiblesse du hadith, le jeûneur rompt avec ce qui lui est facile, même avec une gorgée d'eau.
Il est établi chez Abû Ya'lâ (3792) et Ibn Hibbân (3504) d'après Anas -qu'Allah l'agrée- qu'il a dit :
« Je n'ai jamais vu le prophète (صلى الله عليه وسلم) prier le maghrib sans avoir rompu le jeûne, même avec une gorgée d'eau. »
Et il a précédé chez Ibn Abî Awfâ (p.56) le hadith qui contient : « Descend et touille (ijdah) pour nous. » et al jadh est le fait de remuer la farine et autre dans de l'eau avec un bâton.
Certains savants ont jugé comme licite le fait de goûter la nourriture pour la femme qui veut tester le goût de la nourriture qu'elle a préparée, pendant la journée de Ramadân.
Ils ont précisé aussi que la condition est que la nourriture ne parvienne pas à la gorge.
Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :
Il n'y a pas de mal à ce que la personne goûte la nourriture, en cas de besoin, en journée de Ramadân, et son jeûne est valable tant qu'elle n'en avale pas délibérément.
Qu'Allâh vous accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
(Numéro de la partie: 10, Numéro de la page: 332)
La première question de la Fatwa numéro (9845)
✅Publié par alifta.net
تذوق الصائم للطعام
س1: بعض الناس أي العلماء أجازوا التذوق للمرأة للطعام في الصيام إذا كانت تريد أن تعرف مدى صلاحية الطعام، هل هذا صحيح، وقالوا: بشرط أن لا يصل الطعام إلى الحلق؟
ج1: لا حرج في تذوق الإنسان للطعام في نهار الصيام عند الحاجة، وصيامه صحيح إذا لم يتعمد ابتلاع شيء منه
وبالله التوفيق وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم
(الجزء رقم : 10، الصفحة رقم: 332)
السؤال الأول من الفتوى رقم - 9845
Question :
Quel est le jugement sur le fait que la femme goûte ce qu'elle a cuisiné avec le bout de la langue(*)pour savoir ce qui manque comme ingrédients et condiments ?
Réponse de Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i :
Il n'a pas de mal à cela inchâ a Allâh, mais elle ne doit rien avaler.
(*) pendant le mois de Ramadân
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
تذوق الطعام هل يفطر الصائم نص السؤال : ما حكم تذوق المرأة عند الطبخ للطعام بطرف لسانها لمعرفة ما ينقصه من المكونات والبهارات ؟ نص الإجابة : لا بأس بذلك إن شاء الله ، ولا يتسرب من حلقها شيء الزيارات:1438 زائراً تاريخ إضافته:29 شعبان 1434هـ
راجع كتاب - فضائح ونصائح ص 80
Goûter à la nourriture pendant la journée pendant le mois Ramadhan, comme à gouter pour la cuisson des aliments pour le sel ou quelque chose comme çà ?
Réponse de Cheikh ibn Baz :
Il n'y a rien de mal à cela.
Il n'y a pas de mal à ce que le cuisinier goûte le goût des aliments, est-il salé ou non... Il n'y a pas de problème à cela, mais il ne les avale pas, il les goûte avec sa langue puis les recrache.
Il n'avale rien du tout et il n'y a rien de mal à cela.
Traduit par abdoullaah Abu Edem
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
حكم تذوق الطعام نهار رمضان
حكم تذوق الطعام نهار رمضان ذوق الطعام في نهار رمضان، كأن تذوق طهية الطعام الملح أو نحوه؟
لا حرج في ذلك، لا حرج في أن يذوق الطباخ طعم الطعام هل هو مالح أو خانس لا بأس بذلك؛ لكن لا يبتلعه يذوقه بلسانه ثم يلقيه يبصقه ولا يبتلع شيئا ولا حرج في ذلك
Quelle est la preuve sur le fait que le jeûne du samedi doit être soit précédé d'un jour de jeûne avant, soit d'un jour de jeûne après ?
Réponse de Cheikh Al-’Outheymine :
La preuve que le samedi ne doit pas être jeûné seul est que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :
« Ne jeûnez pas le samedi sauf s'il est obligatoire, même si quelqu'un d'entre vous ne trouve qu'une écorce d'un raisin ou une petite branche d'un arbre alors qu'il la mâche ».
Ce hadîth fait l'objet d'une divergence des savants.
Certains d'entre eux ont dit : [ce hadîth] est marginal, il est faible car il contredit le hadîth authentifié dans les deux Sahîh [qui dit] que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam)
entra chez l'une de ses femmes alors qu'elle jeûnait un vendredi, et il lui dit : « As-tu jeûné hier ? »
Elle répondit : « Non. »
Il dit : « Comptes-tu jeûner demain ? » Elle répondit : « Non. » Il lui dit alors : « Romps ton jeûne. »
Rapporté par al-Bukhârî - n°1986
Et dans le dire : « Comptes-tu jeûner demain ? », il y a une preuve quant à la permission de jeûner le samedi en un autre moment que les jours obligatoires [tel que le Ramadhân].
Et c'est un hadîth [celui sur l'interdiction du jeûne du samedi] qui est marginal, et la condition de l'authenticité d'un hadîth est qu'il ne soit ni défectueux ni marginal.
Certains savants ont dit : c'est un hadîth abrogé.
Et d'autres ont dit : [le samedi] peut être jeûné seul, et cela [est un avis] qui revient à l'Imâm Ahmad.
Madjmu' Fatâwa de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, 20/55-56
Question :
Quels sont les jours au cours desquels il est détestable de jeûner ?
Réponse de Cheikh Ibn Bâz :
- Parmi les jours où il est interdit de jeûner, il y a le vendredi.
Il n'est pas permis de jeûner le vendredi seul lorsqu'il s'agit d'un jeûne surérogatoire car le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) l'a interdit.
- Il en est de même pour le jeûne surérogatoire du samedi.
Ceci dit, il n'y a pas de mal à ce que le vendredi soit jeûné avec le jeudi ou le samedi comme cela a été rapporté d'un un hadîth de l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam).
- De même, il est interdit de jeûner le jour de la fête de « 'Aîd al-Fitr », de « 'Aîd an-Nahar » [Fête du sacrifice], ainsi que les 3 jours qui suivent la fête du sacrifice, certes le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a interdit cela.
Excepté concernant les jours qui suivent la fête du sacrifice, il est certes venu ce qui indique la permission de jeûner pour ceux qui au cours des rites [du pèlerinage] « at-Tamattou' » ou « al-Qirân » spécifiquement, n'ont pas eu la capacité de donner une offrande, comme cela a été authentifié par al-Bukhârî, que 'Aicha (radhiallâhu 'anha) et Ibn 'Oumar (radhiallâhu 'anhu) ont dit :
« Il n'est pas toléré de jeûner pendant les journées qui suivent le sacrifice, excepté pour ceux qui n'avaient pas d'offrande. »
Rapporté par al-Bukhârî - n°1998
- Il n'est donc pas permis de jeûner de manière surérogatoire ou pour une autre raison un jour tel que le jour de l'Aîd, ainsi que le trentième jour du mois de Cha'bân si la vision lunaire n'a pas été attesté, parce qu'il s'agit certes d'un jour de doute, et il n'est pas permis de le jeûner selon l'avis le plus juste des savants, qu'il s'agisse d'un jeûne sciemment effectué ou pas, car les ahâdîth authentiques sur le sujet indiquent son interdiction.
Madjmu' Fatâwa de SHeikh Ibn BâZ, 15/407-408
✅ Publié par manhajulhaqq.com
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine -الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz -الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز