547 articles avec mariage - divorce - الزواج و الطلاق

Le mariage : choix ou destin ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le mariage : choix ou destin ?

Question :

 

Le mariage, est-il une part attribuée au serviteur ou un choix qu'il fait ?

 

Réponse :

 

Quelle différence y a-t-il entre cette question et celle ou l'on demanderait si être riche ou pauvre ou encore beau ou moche est un choix que l'homme fait ou une part qui lui est attribuée.

 

Bien sûr que cela est prédestiné et sa situation est pour lui une réalité de laquelle il ne peut se défaire.

 

Par contre, l'homme est tenu de mettre en oeuvre les moyens qui lui permettront d'atteindre son objectif et ne pas s'interroger sur l'issue des événements.

 

Et ce contrairement à ce qui a attrait à son choix : par exemple untel demande une femme en mariage en s'assurant qu'elle est bien pieuse et une fois marié, il s'aperçoit avec le temps qu'elle ne l'est pas.

Bien sûr que c'est là quelque chose qui était prédestiné comme toutes les choses le sont ainsi que l'a dit le Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Tout est prédestiné même si l'incapacité et la paresse.

 

Mais cela ne signifie pas que l'homme n'est pas tenu de s'efforcer de faire les bons choix, dans la mesure de ses possibilités et de ses capacités.

 

C'est là tout à fait autre chose, l'homme a l'obligation de mettre en oeuvre tous les moyens en sa possession pour réaliser ce qui lui sera profitable.

 

L'issue des événements revient à Allâh.

 

La réponse... évidemment que le mariage est une part attribuée à chacun, mais ce qui nous importe ici, c'est de comprendre comme le dit le groupe de frère qui est avec nous que l'homme ne doit pas simplement s'en remettre à Allâh.

 

Mais il doit mettre en oeuvre tous les moyens lui permettant d'atteindre son objectif et ensuite s'en remettre à Allâh le Seigneur des seigneurs

 

Silsila huda wa nour

Tiré du livre le guide du mariage page 47/48

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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La négligence de l'épouse

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La négligence de l'épouse

Question :

 

Mon mari, qu’Allah lui pardonne, malgré sa bonne moralité et sa crainte d’Allah, ne se préoccupe jamais de moi à la maison.

 

Il est toujours de mauvaise humeur et impatient.

 

Vous pourriez peut-être croire que ceci est ma faute, mais Seul Allah sait que grâce à Lui, je fais mon devoir envers mon mari en essayant de lui assurer tout le repos et la tranquillité, m’éloignant de tout ce qui provoque son irritation et en patientant sur son mauvais comportement vis-à-vis de moi.

 

À chaque fois que je l’interroge sur quoi que ce soit ou que je lui parle d’un quelconque sujet, il se met en colère et s’emporte, et dit toujours que je ne parle que de futilités et de stupidités.

 

Par contre, il est toujours souriant avec ses amis et ses collègues, quant à moi, je ne reçois de lui que des réprimandes et des mauvais comportements.

 

Ceci me blesse énormément et me fait mal au point que j’ai souvent hésité à quitter la maison.

 

J’ai, louange à Allah, un niveau d’instruction moyen et j’accomplis mes devoirs envers Allah.

 

Votre éminence, est-ce que je commettrai un péché si jamais je quitte la maison et que je me charge moi-même d’éduquer mes enfants et que je supporte seule les difficultés de la vie ?

 

Ou bien dois-je rester avec lui dans la même situation en m’abstenant de parler, de participer ou de partager ses problèmes avec lui ?

 

Renseignez-moi, qu’Allah vous récompense.

 

Réponse :

 

Il n’y a pas de doute qu’il est un devoir pour les deux époux de se comporter convenablement l’un envers l’autre.

 

Ils doivent baser leur relation sur l’amour, la bonne moralité et la gaieté.

 

Allah Tout-Puissant dit à cet égard :

 

« Et comportez-vous convenablement avec elles. » [1]

 

et Il dit aussi :

 

« Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. » [2]

 

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, quant à lui dit à ce sujet :

 

« La bienfaisance est le bon comportement. » [3]

 

Il dit aussi :

 

« Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce que le fait de rencontrer ton frère avec un visage souriant. » [4]

 

Il dit encore :

 

« Le croyant dont la foi est la plus parfaite est celui qui a le meilleur caractère, les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes. Et je suis celui parmi vous qui a le meilleur comportement avec ses femmes. » [5]

 

Il existe beaucoup d’autres hadiths qui incitent à avoir un bon comportement, un bon accueil, et des bonnes relations entre les musulmans en général, alors que dire des proches et des époux en particulier.

 

Vous avez sûrement bien fait d’avoir patienté et supporté le mauvais comportement et la froideur de votre mari.

 

Je vous conseille par conséquent de patienter davantage et de ne pas quitter la maison, car ceci, si Allah le veut, vous apportera beaucoup de bien et une issue louable.

 

En effet, Allah l’Exalté dit :

 

« Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants. » [6]

 

Il dit aussi :

 

« Quiconque craint et patiente… Et très certainement, Allah ne fait pas perdre la récompense des bienfaisants. »  [7]

 

Et Il dit aussi :

 

« Et les endurants auront leur pleine récompense sans compter. »  [8]

 

Il dit enfin :

 

« Sois patient. La fin heureuse sera aux pieux. »  [9]

 

Rien ne vous empêche cependant de plaisanter avec votre mari, ou de vous adresser à lui avec des paroles douces qui lui adoucissent le cœur, qui lui changent son humeur avec vous, et qui lui font ressentir son devoir envers vous.

 

Essayez de délaisser les demandes des choses matérielles de ce bas-monde, tant qu’il fait son devoir pour les choses essentielles et obligatoires, jusqu’à ce qu’il retrouve sa bonne humeur et son contentement pour pouvoir recevoir vos demandes pertinentes.

 

Et soyez sûre que vous allez trouver une bonne issue, si Allah le veut.

 

Qu’Allah vous facilite davantage la voie vers le bien, qu’Il améliore la situation de votre mari et le guide, lui accorde un bon comportement et la gaieté et qu’Il l’aide à accomplir ses devoirs.

 

Il est certes le Meilleur à implorer et Il est Celui Qui guide vers le droit chemin.

 

[1] Les Femmes, v. 19.

[2] La Vache, v. 228.

[3] Rapporté par Muslim dans le chapitre de la bienfaisance et du respect des liens (n°2553).

[4] Rapporté par Muslim dans le chapitre de la bienfaisance et du respect des liens (n°2626).

[5] Rapporté par Abû Dâwûd dans le chapitre de la Sunna (n°4682), par At-Tirmidhî dans le chapitre de l’allaitement (n°1162) selon Abû Hurayra, et un autre selon cÂ’îsha dans le chapitre des vertus (n°3892).

[6] Le Butin, v. 46.

[7] Yûssuf (Joseph), v. 90.

[8] Les Groupes, v. 10.

[9] Hûd, v. 49.

 

Fatwas volume 2, page 830 et 831.

 Publié par fatawaislam.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La dote est divisée en deux lors d'un divorce avant consommation de mariage

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La dote est divisée en deux lors d'un divorce avant consommation de mariage

Question :

 

Un jeune s'est marié avec une jeune fille, ensuite il l'a divorcé avant d'avoir consommé le mariage.

 

Il lui avait versé la somme de la dote et il s'est engagé par écrit à verser une autre somme plus tard dans le même acte de mariage.

 

Quel est le jugement concernant cela? 

 

Réponse :

 

S'il s'est marié avec une femme, puis l'a divorcé avant la consommation du mariage, et qu'il lui avait nommé et précisé une dote, alors il lui (à la femme) revient la moitié de la dote qu'il a versé et la moitié de la dote qu'il devait lui verser plus tard qu'il n'avait pas encore versé, en conformité avec la parole du Très-Haut :

 

وَإِن طَلَّقْتُمُوهُنَّ مِن قَبْلِ أَن تَمَسُّوهُنَّ وَقَدْ فَرَضْتُمْ لَهُنَّ فَرِيضَةً فَنِصْفُ مَا فَرَضْتُمْ إَلاَّ أَن يَعْفُونَ أَوْ يَعْفُوَ الَّذِي بِيَدِهِ عُقْدَةُ النِّكَاحِ

 

Traduction relative et approchée

 

« Et si vous divorcez d'avec elles sans les avoir touchées (sans avoir eu de rapports sexuels avec elle), mais après fixation de leur Mahr (dote), versez leur alors la moitié du Mahr que vous avez fixé, à moins qu'elle ne s'en désiste ou que ne se désiste celui entre les mains de qui est la conclusion du mariage (en remboursant la totalité du Mahr). » (Sourate 2 verset 237)

 

La dote est divisée en deux s'il la divorce avant la consommation du mariage, qu'elle l'ait prise ou pas, à partir du moment qu'il l'a nommé et précisé.

 

Et si l'un des deux renoncent à sa part pour l'autre, alors il n'y a pas de mal dans cela. 

 

« Fatawa al-mar-a al-mouslima »  page 484

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Le père qui oblige son fils à se marier avec une femme de son choix

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Le père qui oblige son fils à se marier avec une femme de son choix

Question :

 

Quel est l’avis juridique de l’islam lorsqu’un père veut obliger son fils à se marier avec une femme qui n’est pas pieuse ?

 

Qu’en est-il du cas où il refuse qu’il se marie avec une femme pieuse ?

 

Réponse :

 

Il n’est pas permis à un père d’obliger son fils à se marier avec une femme qu’il ne désire pas, pour un défaut qu’elle a sur le plan religieux, physique ou moral.

 

D’ailleurs, nombreux sont ceux qui ont regretté d’avoir obligé leurs enfants d’épouser des femmes qu’ils ne voulaient pas.

 

Cependant, un père peut proposer à son fils d’épouser, par exemple, sa nièce ou une femme de sa tribu.

 

Le fils n’est pas tenu d’accepter, et son père ne doit pas l’obliger.

 

Pareillement, si un homme veut épouser une femme pieuse et que son père refuse, alors il n’est pas obligé de lui obéir.

 

Le fils peut épouser cette femme pieuse en dépit du refus de son père qui le lui interdit.

 

En effet, un fils n’est pas tenu d’obéir à son père lorsqu’il s’agit de faire des choses qui n’atteignent son père par aucun mal et qui peuvent lui profiter.

 

Si nous considérions qu’un fils doit obéir à son père dans tous les cas, même concernant une chose qui lui est profitable et qui n’apporte aucun mal à son père, alors cela entraînerait forcément des méfaits.

 

Dans ces cas de désaccord, il faut que le fils soit habile en ménageant son père et en essayant de le convaincre du mieux possible.

 

Fatwa volume 2, page 761

 Publié par fatawaislam.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La traîne de la mariée et le salaire des chanteuses

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La traîne de la mariée et le salaire des chanteuses

Question :

 

Vous nous avez expliqués et montrés que le fait de laisser trainer son vêtement chez l’homme est strictement interdit, ceci est aussi valable pour la femme si cela est fait par vantardise…quel est donc, le jugement porté sur la robe de la mariée au long voile d’une longueur à peu prés équivalente à 3 m et qui traine derrière elle ?

 

Quel est également votre avis sur la somme d’argent versée pour les chanteuses lors du mariage [et leur présence] ?

 

Réponse :

 

En ce qui concerne la femme, la Sounna dans ce cas, c'est qu’elle relève son vêtement d’un empan [chibr] et qu’elle n’excède l’équivalent d’une coudée afin de dissimuler et ne rien laisser apparaître de ses pieds.

 

Si cela excède une coudée, alors cela devient blâmable pour la mariée et pour toute autre personne, ceci est interdit.

 

De plus, ceci n’est qu’une perte d’argent et contre toute justice dans l’achat de vêtements de valeur excessifs.

 

Il est recommandé de se vêtir modestement, il est inutile de s’embellir en investissant des sommes colossales, alors qu’on peut en faire bénéficier la communauté pour la bonne cause (religion) et ses besoins [matériels].

 

Pour ce qui est des chanteuses, il n’est pas autorisé de faire appel à leurs services en échange d’une forte somme d’argent.

 

Elles ne doivent fredonner que des chants appropriés, simples et prompts au cours de la soirée [du mariage] pour exprimer aux gens leur joie et leur gaité en désignant de ce fait l’endroit de la cérémonie [de l’événement], alors [dans ce cas] il n’y a aucun mal à cela.

 

Car le chant et les tambourins, sont autorisés au cours de la cérémonie de mariage, voir toléré si cela ne pousse pas à commettre un mal, et il est bien entendu que cela ne peut se faire qu’entres les femmes et pendant un court moment de la nuit [tout particulièrement] sans que cela ne se poursuivent en une veillée nocturne et se termine jusqu’au petit matin avec l’utilisation de hauts parleurs.

 

Les chants doivent comporter [des paroles] appropriés de sorte à honorer la mariée ou ses proches et honorer réellement le mari ou ce qui s’en rapproche, c'est-à-dire qui ne contiennent pas de mauvaises expressions.

 

Cela doit être exclusivement se dérouler entre les femmes et en aucun cas, un homme doit se trouver parmi elles, sans hauts parleurs et donc, [comme cela], alors il n’y a aucun mal à cela.

 

De sorte à être conforme à la tradition au temps du prophète صلى الله عليه وسلم et au temps de [ses] compagnons.


Par contre, le fait de se vanter [lors de la cérémonie] et montrer sa richesse par la présence de chanteuses [qui demandent beaucoup d’argent], est un acte blâmable et interdit.

 

C’est ainsi pour tout ce qui est blâmable car cela ne fait que causer du tord au gens et pousse à veiller la nuit entière et pour finir, rater la prière du fajr (du matin).

 

Ceci est donc blâmable et il faut absolument délaisser [ce genre d’acte].

 
Parmi les questions qui ont été posées à son excellence à la suite d’une conférence qu'il a donné à l'Université " Al Wafa Charity " à Riyad et publiées dans le journal " Al Jazira " n° 4210.
Source : Majmou' Fatawas et maqalat moutanayi'a - volume 21

Traduction rapprochée : Ibn Hamza 

 

الحكم على أمور مخالفة تحدث في ليلة الزفاف

تفضلتم وذكرتم أن إطالة الثوب بالنسبة للرجل محرم، وأيضا إذا كان بالنسبة للمرأة إذا كان تفاخرا فهو محرم.. فما رأيكم بفستان الفرح الذي تسحبه العروس وراءها بطول 3 أمتار تقريبا، وما رأيكم أيضا في الأموال التي تدفع للمطربات في الزفاف؟

أما ما يتعلق بالمرأة، فالسنة أن تضفي ثوبها شبرا، ولا تزيد على ذراع لأجل الستر وعدم إظهار القدمين، وأما الزيادة على ذراع فمنكر للعروس أو غيرها لا يجوز، وهذا إضاعة للأموال بغير حق في الملابس ذات الأثمان الغالية

فينبغي التوسط في الملابس، لا حاجة إلى ترصيعها بأشياء تهدر الأموال العظيمة، التي تنفع الأمة في دينها ودنياها

وأما ما يتعلق بالمطربات فلا يجوز إحضارهن بالأموال الغالية، أما المغنية التي تغني غناء معتادا بسيطا خفيفا في وقت من الليل لإظهار الفرح، وإظهار السرور، وإظهار العرس فلا بأس، فالغناء في العرس والدف في العرس أمر جائز، بل مستحب إذا كان لا يفضي إلى شر لكن بين النساء خاصة في وقت من الليل ثم ينتهي بغير سهر أو مكبر صوت، بل بالأغاني المعتادة التي بها مدح للعروس، ومدح للزوج بالحق، أو أهل العروس، أو ما أشبه ذلك من الكلمات التي ليس فيها شر، ويكون بين النساء خاصة ليس معهن أحد من الرجال، ويكون بغير مكبر، هذا لا بأس به. كالعادة المتبعة في عهد النبي صلى الله عليه وسلم، وعهد الصحابة

وأما التفاخر بالمطربات وبالأموال الجزيلة للمطربات فهذا منكر لا يجوز. وهكذا بالمكبرات؛ لأنه يحصل به إيذاء للناس، والسهر بالليل حتى تضيع صلاة الفجر، وهذا منكر يجب تركه

من ضمن الأسئلة الموجهة لسماحته بعد المحاضرة التي ألقاها في جمعية الوفاء الخيرية بالرياض، ونشر في جريدة (الجزيرة) العدد (4210) - مجموع فتاوى ومقالات متنوعة الجزء الحادي والعشرون

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La recherche de la perfection

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La recherche de la perfection

Certaines épouses nagent dans la fiction et exagèrent dans leur recherche de la perfection.

 

L'une d'elles pense que le mariage est un long fleuve tranquille.

 

Elle imagine que le mariage est forcément ainsi, sans aucun problème, entrave ou complication.

 

Mais en se heurtant à la réalité et à ses responsabilités, aux prises de décision, à l'enfantement et aux problèmes, elle ne parvient pas à y faire face.

 

Elle pense alors avoir mal choisi son compagnon dans la vie, voire, elle optera pour la séparation afin de mettre un terme à ces prétendues contraintes.

 

Cette situation est le résultat d'une mauvaise éducation, une négligence dans le fait d'assurer le bien-être de sa fille et une ignorance de la réalité de la vie conjugale.

 

Parmi les plus importantes causes, on relève l'idée véhiculée par certains contes imaginaires, série télévisée ou films, à savoir que la vie conjugale est une voie sans embûches(1)

 

Ainsi, dès que l'épouse s'engage dans la vie conjugale, la réalité n'est pas à la hauteur de ses espoirs et elle se heurte à ce qui ne lui avait même pas traversé l'esprit.

 

Il lui incombe à l'épouse raisonnable de rester les pieds sur terre, de ne pas courir derrière des chimères, de ne pas se noyer dans des rêves de prince charmant, enfin de ne pas exagérer dans la recherche de la perfection.

 

La vie conjugale n'est pas un spectacle représentant un certain laps de temps ni une histoire à travers laquelle voyage l'auteur baigné dans l'imaginaire.

 

C'est une réalité concrète qui renferme des douleurs et des espoirs, des joies et des peines, comme la vie toute entière.

 

Il convient simplement d'y faire face et d'agir convenablement.

 

Cela ne signifie pas que la vie conjugale est un carcan injuste ou un brasier insupportable.

 

Mais elle n'est en fait qu'entraide, miséricorde réciproque et responsabilité mutuelle.

 

Les problèmes et les tourments auxquels il faut faire face n'enlèvent rien à sa beauté, c'est plutôt son piment et le secret de son bonheur.

 

Supporter la responsabilité, les fardeaux et les implications de la vie contribuent grandement au bonheur.

 

Les gens les plus heureux sont ceux qui oeuvrent le plus et ceux qui oeuvrent le plus sont les plus heureux.

 

L'oisiveté et trop de temps libre apportent le tracas et engendrent l'angoisse.

 

(1) Certaines vont à l'opposé de ceci en imaginant que la vie conjugale est un brasier insupportable, inspirant la fuite.

De ce fait, le jugement réel et juste porté sur la vie de couple est faussé.

 

D'après le livre "Mon nouveau départ avec mon mari"

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Muhammad Ibn Ibrahîm al Hamad - الشيخ محمد بن إبراهيم الحمد

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Les conversations téléphoniques avec le fiancé

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les conversations téléphoniques avec le fiancé

Question :

 

Les conversations téléphoniques entre les fiancés, sont-elles permises ou pas ?

 

Réponse :

 

Il n’y a pas de mal à ce que la femme parle au téléphone avec l’homme qui la demande en mariage après l’avoir accepté, s’il s’agit de conversations pour finaliser l’entente entre les deux.

 

Cependant, ces conversations doivent se limiter à ce qui est nécessaire, sans contenir de choses pouvant conduire à la tentation ; si elles ont lieu par l’intermédiaire du tuteur de la femme, c’est encore mieux et plus éloigné de toute suspicion.

 

Par contre, les conversations téléphoniques qui ont lieu aujourd’hui entre les hommes et les femmes, et entre les filles et les garçons, sans pour autant qu’il y ait de projet de mariage entre eux, mais seulement pour faire connaissance comme ils le prétendent, celles-ci sont interdites et répréhensibles, car elles sont une cause de tentation et peuvent conduire à commettre l’adultère.

 

Allah, qu’Il soit élevé, dit (traduction rapprochée) :

 « Ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade [l’hypocrite] ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. » [1]

 

La femme ne doit s’adresser aux hommes qu’en cas de besoin, en tenant un langage décent qui ne contient aucune suspicion et n’implique pas de tentation.

 

Les savants ont déclaré par ailleurs que la femme qui est en état de sacralisation doit répéter les formules de Talbiya [2] sans élever la voix.

 

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dit dans un hadith :

 « Si une chose survient dans la prière, que les hommes disent « Subhânallah » et que les femmes frappent des mains. » [3]

 

Tous ces textes sont une preuve que la femme ne doit faire entendre sa voix aux hommes que dans le cas où elle a besoin de s’adresser à eux, tout en observant la pudeur et la retenue.

 

Et Allah est le Plus Savant.

 

[1] Les Coalisés, v. 32

[2] Le fait de répéter la formule : « Labbayka Allahumma Labbayk… »

[3] Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre des actes dans la prière (1218), et par Muslim dans le chapitre de la prière (421).

 

Al-Muntaqâ, volume 2 pages 163 et 164.

traduit par fatawaislam.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Dire «Al-Fatiha» pour le mariage

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Dire «Al-Fatiha» pour le mariage

Question :

 

Qu'en est-il de la récitation de la sourate "Al Fatiha" lors du contrat de mariage lorsqu'on sait que les gens recourent souvent à sa récitation lorsqu'il s''agit de sceller une union au point d'entendre dire "on a fait la fatiha" en voulant dire par là qu'ils sont mariés religieusement.

 

Cela est-il légiféré ?

 

Réponse :

 

Une telle pratique n'est pas du tout légiférée.

 

Au contraire, elle relève de l'innovation religieuse (bida'a) introduite dans l'Islam.

 

D'ailleurs, la récitation de la sourate "al Fatiha" tout comme les autres sourates du Coran ne doivent être lues que dans les circonstances qui leur sont adéquates pour lesquelles elles ont été légiférées.

 

Les réciter dans un autre contexte que celui que leur prévoit la religion en ayant comme objectif de se rapprocher d'Allâh serait considéré comme une innovation.

 

Et on a déjà vu beaucoup de gens réciter la fatiha dans n'importe quelle occasion au point d'entendre dire : "Réciter la 'Fatiha' sur le mort, sur telle ou telle chose" et j'en passe...

 

Tout cela relève donc de ces pratiques innovées qu'on a introduites dans la religion, eu demeurant blâmables.

 

En tout cas, qu'il s'agisse de la sourate en question ou d'autres sourates du Coran, elles ne peuvent faire l'objet de récitation n'importe où et n'importe quant à l'exception bien sûr de ce qui est indiqué dans le Coran et dans la sunnah.

 

Sinon c'est une innovation et son auteur doit être réprimandé.

 

Le guide du mariage (en questions-réponses) p.148

Par les plus grands savants Al Albani, Al Fawzan, Al Uthaymin, Ibn Baz, Muqbil, As-Sa'di.

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Quand les époux font chambre à part

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Quand les époux font chambre à part

Question :

 

Le fait de dormir avec son mari (je ne parle pas du rapport intime) est ce obligatoire ?

Y-a-t-il un dalil sur le fait de dormir dans un seul lit ?

 

Bismi Allah el Rahman el Rahim 

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux 
Louange à Allah ; c’est Lui que nous louons et dont nous implorons l’aide et le pardon.

Et nous recherchons refuge auprès d’Allah contre la méchanceté de nos âmes et contre nos mauvaises actions.

 

Réponse :

 

Dormir avec son époux dans un même lit fait partie de "al-`ichratou bi al-ma`rouf" (vie conjugale fondée sur la bienfaisance mutuelle).

 

Donc, dormir séparément va à l`encontre de cela, et est une preuve de l`éloignement réel (dans le fond et la forme) des deux époux.

 

Le seul cas, ou il n`y pas de mal dans cela : en présence d`un défaut (naturel) chez l`époux ou l`épouse qui rend très difficile la possibilité de dormir à proximité du conjoint, wa Allahou a`lam.


[Abdelmalik Abou Adam al-firansi le 23/03/1431 – 09/03/2010 Joubail – Arabie Saoudite]

copié de dourouss-abdelmalik.com

 

Cheikh Abdallah `Atiq al-Matterafi - الشيخ عبد الله بن عتيق المطرفي

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Aider son épouse dans l'accomplissement des tâches ménagères

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Aider son épouse dans l'accomplissement des tâches ménagères

D'après Al Aswad, j'ai demandé à 'Aicha رضي الله عنها :

 

"Que faisait le Prophète صلى الله عليه وسلم dans sa maison ?"

Elle a dit: "Il était au service de sa famille et lorsque c'était le moment de la prière il sortait pour la prière."

Rapporté par Al-Boukhari dans son sahih 676

 

عن الأسود سألت عائشة رضي الله عنها

ما كان النبي صلى الله عليه وسلم يصنع في بيته ؟

قالت : كان يكون في مهنة أهله ، تعني خدمة أهله . فإذا حضرت الصلاة خرج إلى الصلاة

رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٧٦

On demanda également à Aicha رضي الله عنها : 

 

"Que faisait le prophète صلى الله عليه وسلم dans sa maison ?

Elle dit : "C'était un homme comme les autres : Il nettoyait ses vêtements, trayait ses bêtes et s'occupait seul de sa propre personne." 

Rapporté par Ahmad

 

قيل لعائشة

 ماذا كان يفعل رسول الله صلى الله عليه وسلم في بيته؟

 قالت: كان بَشَرا من البَشَر: يفْلِي ثوبه، ويَحلُبُ شاتَه، ويَخدِم نفسه

On a demandé à Aicha رضي الله عنها : 

 

"Que faisait le prophète صلى الله عليه وسلم dans sa maison ?

Elle dit : "Il cousait ses vêtements, réparait ses chaussures et faisait ce que le hommes font chez eux."

Authentifié par Cheikh Al-Albany dans sahih Al-Jam'i 4937

 

قلت لعائشة

ما كان رسول الله - صلى الله عليه وسلم - يصنع في بيته ؟

قالت : يخيط ثوبه ، ويخصف نعله ، ويعمل ما يعمل الرجال في بيوتهم

وصححه الألباني في صحيح الجامع -4937

 
Cheikh Ibn Othaimine a dit au sujet des ces Ahadiths : 
 
[Ces Ahadiths] prouvent la modestie de l'envoyé d'Allâh, lorsqu'il était dans sa demeure il était au service de sa famille notamment en trayant ses bêtes et en réparant ses chaussures.
 
Et lorsqu'on demanda à Aicha رضي الله عنها :
 
"Que faisait le prophète dans sa demeure ?"
elle répondit :" Il était au service de sa famille". 
 
Ainsi lorsque l'homme est dans sa demeure, la Sunnah consiste à ce qu'il se rende utile, en s'occupant par exemple de sa personne, en cuisinant s'il sait cuisiner, en s'occupant du lavage de ce qui a besoin d'être lavé etc.. tout ceci fait partie de la Sunnah. 
 
La personne est donc récompensé pour cela, pour sa modestie et pour son suivie du messager d'Allâh et aussi agir ainsi consolide l'amour qu'il y a entre toi et ton épouse.
 
En effet si ton épouse sent que tu l'aides dans ses taches, alors elle t'aimera (davantage) et ta valeur auprès d'elle augmentera.
 
Il y a donc dans ceci une très grande maslah (C'est à dire un grand profit, un très grand intérêt). 

Umm Salama dans son ouvrage :
 
"Faire triompher le droit des croyantes" au chapitre : "Aider son épouse dans les tâches ménagères" après avoir mentionné les Ahadiths que nous avons rapporté plus haut déclare : 
 
Aider son épouse est surtout recommandé lorsque l'épouse est une étudiante en sciences religieuses, qui a vraiment besoin que son mari l'aide à éduquer et à s'occuper des enfants, afin qu'elle puisse étudier le coran et la sunna, ce qui lui permettra d'appliquer sa religion et l'aidera à élever correctement ses enfants.
 
Nous demandons à Allâh qu'il guide nos maris. 

Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Umm Salamah - أم سلمة السلفية

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Épouser un musulman qui ne parle pas l’arabe

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Épouser un musulman qui ne parle pas l’arabe

Question : 

 

Quel est le jugement concernant le mariage d’un musulman qui observe toutes les conditions de l'islam, mais qui ne parle pas l'arabe ?

 

Réponse :

 

On permet le mariage d’un tel musulman qui observe toutes les règles de l'islam bien qu'il ne connaisse pas d'arabe.

 

Il est très probable pour lui qu’il épouse une femme musulmane qui soit arabe, afin qu'il puisse apprendre la langue arabe.

 

Il y aurait beaucoup d'avantage pour lui dans un tel mariage et le Prophète صلى الله عليه وسلم a lié l'acceptabilité du mariage à deux qualités : le bon caractère et la religion saine.

 

Il صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Si quelqu'un vient à vous et que vous êtes satisfaits de sa religion et de son caractère, alors mariez-le (à vos sœurs ou filles, etc). » 

 

Si cet homme adhère aux règles de l'islam, le mariage doit continuer, bien qu'il ne parle pas l'arabe.

 

Il n'y a aucune objection à cela.

 

Al-Aqalliyat ul-Muslimh, p. 72, Fatwa n°11.

Traduit par Abu Sumaya Aqil Walker

Publié par salafs.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La tradition du «drap blanc» à l'occasion du mariage

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La tradition du «drap blanc» à l'occasion du mariage

Question :

 

Depuis longtemps, la coutume dans ma contrée de Tlemcen en matière des mariages a toujours consisté à apporter une pièce d'étoffe appelée (Al-Qamîs).

 

Celle-ci est placée dans la chambre réservée aux époux.

 

Lors des rapports sexuels entre le mari et sa femme menant à la consommation du mariage, la famille de la femme reste chez la famille du mari le temps qu'on leur apporte la pièce d'étoffe mouillée de gouttes de sang, preuve de la consommation effective du mariage.

 

La famille de la femme, plus particulièrement les femmes et les filles, la prend.

 

Et sur le champ, elles dansent et poussent des youyous montrant la pièce d'étoffe à toute l'assistance.

 

Tout le monde se réjouit des premières gouttes de sang marquant le premier mariage.

 

Une heure après voire plus, on remet la pièce d'étoffe à la famille de la femme qui la ramène aux siennes sous forme de bonne nouvelle qu'elle porte entre les mains.

 

Une fois arrivée, c'est la danse. Souvent, le résultat n'est pas toujours ce qu'on attendait. La sortie de la pièce tarde jusqu'au matin.

 

Celles qu'on a mandatées pour cette affaire restent chez l'époux et ne retournent pas sans cette pièce d'étoffe.

 

Quand sa sortie est difficile, une femme, un homme ou un ami(e) brise la pudeur et joint l'homme ou la femme en aparté (pour que la pudeur reste intacte) et lui demande ce qui s'est passé avec les détails afin de savoir la cause du manque des rapports.

 

Quand ils sont certains que cela a un lien avec ce qu'on appelle chez nous Ar-Rabt (Jeter un sort à l’homme le rendant impuissant le jour de son mariage), la situation est plus terrible et amère.

 

La cause peut être toute autre, je ne la connais pas, peut-être pour mon jeune âge, ou peut-être parce que je ne suis pas encore passé par cette période.

 

Que ce soit pour ceci ou cela, tout le monde est angoissé.

 

La délivrance a lieu le jour où on sollicite le secours d'une femme experte ou d'un imam qui s'y connait dans l'inscription des amulettes.

 

J'ajouterais que la pièce d'étoffe peut ne faire son apparition qu'après quelques jours.

 

Je me pose des questions sur la légitimité de cette coutume, espérant auprès d'Allah qu'il vous accorde le succès afin que vous clarifiez l'ambiguïté de cette affaire et développiez ses subtilités tout en soulignant ce qu'a dit notre Seigneur (Exalté soit-Il) et notre Prophète Mohammad (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) sur ce sujet.

 

Réponse :

 

Ce que le frère a dit au sujet de ce qui a lieu à l'occasion du mariage dans certains pays comme cérémonies de réjouissance et propagation de bonne nouvelle quand une pièce d'étoffe sort de chez les époux étant mouillée de sang, la tristesse et la grande déception quand la pièce d'étoffe ne sort pas, le fait d'attribuer cela à la sorcellerie et œuvrer à conjurer l'envoûtement chez un charlatan, tout cela est interdit, nul et infondé dans l'Islam.

 

C'est une croyance vaine et une mauvaise coutume contraire à la pudeur, à la virilité et à la décence.

 

A l'époque du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), le mariage se passait bien et était dépourvu de ces coutumes vaines et ces fausses croyances.

 

Il n'est pas obligatoire que le mari ait des rapports avec sa femme la première nuit du mariage.

 

Cela peut attendre pour quelque obstacle.

 

Après quoi on atteint l'objectif sans recourir aux procédures susmentionnées.

 

Il est prescrit en matière de mariage de l'annoncer, le témoigner et donner un banquet.

 

Les femmes peuvent également battre le Doff (un tambourin comme instrument sans grelots) et entonner un chant licite entre elles.

 

Si jamais une sorcellerie empêche le mari d'avoir des rapports sexuels avec sa femme, elle doit être traitée par des voies légales telles que l'exorcisme et les remèdes licites.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

(Numéro de la partie: 19, Numéro de la page: 157)
La Fatwa numéro (17581)

 Publié par alifta.net​

 

الاحتفال عند خروج دم البكارة

س: جرت العادة منذ عهد طويل في بلدي تلمسان في الأعراس، على تحضير قطعة من قماش، تدعى: (القميص)، تدخل إلى الغرفة المخصصة للزوجين، وحين دخول الزوج على زوجته، يمكث أهل الزوجة عند أهل الزوج إلى حين يخرج إليهم القميص ملطخًا بقطرات من الدم، دالاًّ على حدوث النكاح فعلا، فيتناوله أهل الزوجة وخاصة النساء والبنات منهم، فتقام على الأثر رقصات وزغاريد، شاهرات بالقميص في أيديهن إلى كل الحاضرين، ويفرح الجميع بأول قطرات لأول نكاح، وبعد ساعة أو تزيد يسلم القميص إلى أهل الزوجة، فيعودون به إلى ذويهم، حاملين البشارة في أيديهم، وعلى إثر وصولهم يقام ما قد علمتم من رقص. وكثيرًا ما يقع ما لا تحمد عقباه، فيتأخر خروج القميص إلى صباح تلك الليلة، فيبقى من يوكل لهم أمر القميص عند أهل الزوج، فلا يعودون إلا به، وإذا تعذر خروجه يتصل - مَن كَسَر لباس الحياء من النساء أو الرجال أو الأصدقاء أو الصديقات- بالزوج أو الزوجة على انفراد (ليبقى للحياء شكله) ويسألون عن كل صغيرة وكبيرة حدثت في تلك الساعة، حتى يدركوا سبب عدم المباشرة فعلا، فإذا تيقنوا أن الأمر يتعلق بما يعرف عندنا بالربط، فذلك هو حقًّا الأدهى والأمر، وقد يكون السبب غيره، لكنني لا أعرفه، ربما لحداثة سني وعدم مروري بتلك المرحلة، فالكل إذن لهذا أو ذاك كئيب، والفرج هو يوم الاستنجاد بامرأة خبيرة أو (إمام) يحسن كتابة الأحجبة، ويبقى أن أضيف أن القميص قد لا يظهر إلا بعد أيام. وإنني أتساءل عن مشروعية هذه العادة، راجيًا من الله سبحانه وتعالى، أن يوفقكم لتوضيح غامض الأمر وتفصيل دقائقه، مبرزين في ذلك ما جاء عن ربنا عز وجل، ورسولنا محمد عليه الصلاة والسلام وعلى آله
ج: ما ذكر السائل مما يجري بمناسبة الزواج في بعض البلاد من الاحتفالات إذا خرجت قطعة القماش من عند العروسين ملطخة بالدم فرحًا بذلك وإشاعة له، وما يحصل من الحزن والانكسار إذا لم يخرج هذا القماش أو إرجاع ذلك إلى السحر، ثم العمل على فك السحر عند المشعوذين، كل ذلك محرم وباطل، لا أصل له في دين الإسلام، وهو اعتقاد باطل، وعادة سيئة مخالفة للحياء والمروءة والحشمة، وما زال الزواج من عهد النبي -صلى الله عليه وسلم- جاريًا على خير وجه، وخاليًا من هذه العادات الباطلة والاعتقادات الخاطئة، وليس بلازم أن يصيب الزوج زوجته في أول ليلة من الزواج، فقد يتأخر ذلك لمانع من الموانع، ثم يحصل المطلوب دون أن يتخذ أي إجراء مما ذكر. والمشروع في الزواج، هو: إعلانه بالإشهاد عليه، وإقامة الوليمة، وضرب النساء الدف، مع شيء من إنشاد الشعر المباح فيما بينهن، ولو قدر حصول شيء من إعاقة الزوج عن الوصول إلى زوجته بسبب السحر فإن ذلك يعالج بالطرق الشرعية من الرقية والأدوية المباحة. وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

(الجزء رقم : 19، الصفحة رقم: 159-157)
الفتوى رقم - 17581


Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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