L’Imâm Muslim rapporte dans son Sahîh que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«Quel bon aliment que le vinaigre».
L’Imâm an-Nawawî (rahimahullâh) dit dans son commentaire - que ce hadîth indique le bienfait du vinaigre, et que l’appellation «al-Oudoum» dans le hadîth, indique l’importance de ce grand bienfait.
Charh an-Nawawî ’ala Sahîh Muslim, 7/240
Il y a unanimité des jurisconsultes sur le fait que le vinaigre qui s’est modifié naturellement, c’est-à-dire sans intervention humaine, est licite.
Qu’il ait été exposé au soleil directement ou sous son ombre, sans l’intention de le transformer pour le consommer - ceci est licite chez les Hanafites, les Chafiites et les Dhâhirites et toléré chez les Hanbalites.
Selon les Malékites, l’avis est basé sur trois positions : la première qui le prohibe et l’interdit sur la base d’un hadîth rapporté par Mâlik, Ahmad, Muslim et an-Nassâ-î, la seconde le permet mais avec blâme, et la troisième mentionne la permission du vinaigre fait par autrui, mais sans intention de consommation du vin, car il n’est pas permis de transformer du vin au profit du vin.
Les Chafiites et les Hanbalites ne permettent pas la transformation du vin afin d’en faire un remède.
Al-Fiqh al-islâmî wa Adillatuh, 4/2629-2631 et Kitâb «Souboul as-Sallâm» de l’Imâm as-San’ânî, 1/153
Abû Hanîfa ainsi que ses compagnons disent qu’il n’y a pas de mal à transformer le vin.
Al-Thawrî sur la question du vin, ne permet pas sa transformation pour la consommation.
Kitâb «Moukhtasar Ikhtilâf al-‘Oulémâ» de l’Imâm Abû Bakr ar-Râzî, 4/359-362 Kitâb «Moukhtasar Ikhtilâf al-‘Oulémâ» de l’Imâm Abû Bakr ar-Râzî, 4/359-362
Les savants de Lajnah ad-Dâ-ima disent que tout ce qui n’est plus appelé vin après sa transformation, n’est plus interdit à la consommation et que les jurisconsultes sont unanimes sur le fait que ce qui est interdit est ce qui est encore nommé vin.
Fiqh an-Nawâzil, 4/270
Les savants de Lajnah disent encore que l’absorption d’une grande quantité en est interdite, car il est assimilable au vin.
Mais si l’absorption de la grande quantité n’entraîne pas l’ivresse, rien n’en empêche l’achat, la vente et la consommation.
L’Imâm ach-Chanqîtî (rahimahullâh) dit dans son commentaire du Qor’ân, que Abû Dardâ (radhiallâhu ‘anhu) voyait la permission dans la transformation du vin, mais que beaucoup de savants interdisent sa transformation.
Lorsque celui-ci se transforme de par lui-même, sans intervention humaine, il y a consensus sur sa permission à la consommation.
Ach-Chanqîtî cite Ibn Hajar qui rapporte dans « al-Fath » que Abû Dardâ (radhiallâhu ‘anhu) ainsi qu’un groupe parmi eux, consommaient de la sauce de vinaigre fabriqué sur la base du vin.
Et al-Bukhârî a mentionné ce hadîth au chapitre de la purification des aliments de mer.
Une question concernant la nourriture, il y a un type de chocolat ou plutôt la plus grande partie des types de chocolat, contiennent une quantité d’alcool lors de la fabrication, mais il est dit que cela s’évapore lors de la fabrication, cela prend-il le jugement du fromage dans ce cas ?
Réponse :
Cette question demande des explications dont j’ignore si vous avez connaissance ou non.
Cette quantité est-elle petite ou grande ?
Est-il vrai qu’elle s’évapore que la quantité soit petite ou grande ?
Cela est-il vrai ?
Question :
Un frère chimiste a fait des recherches sur cela et c’est ce qu’il dit.
La quantité ajoutée s’évapore totalement lors de la fabrication.
Réponse :
A partir de là, ou comme nous avons dit à ton compagnon, selon ta parole (et ta responsabilité), nous répondons à ce type de question en parlant de ce qui se rapporte aux médicaments.
Nous savons tous qu’il est écrit sur une grande partie des médicaments : taux d’alcool 10%, 15%, moins ou plus, et plus encore l’eau de cologne.
En ce qui concerne ces médicaments et les chocolats sur lesquels tu interroges : s’il est vrai que cela se passe comme tu l’as décrit (évaporation), il est permis de les consommer de les vendre et de les acheter aux mécréants, mais il est interdit de les fabriquer dans les pays musulmans.
Pourquoi cette différence ?
Il est clair que les médicaments sont plus importants que le chocolat, car le chocolat fait partie des choses superflues alors que les médicaments fait partie des choses nécessaires.
Malgré tout, il n’est pas permis de fabriquer dans un pays musulman un médicament dans lequel il y a de l’alcool.
Pourquoi ?
Car cela implique de ceux qui le fabriquent de faire de l’alcool, de presser du raisin pour en faire de l’alcool, et cela est totalement interdit dans les pays musulmans, d’après ce que nous savons de la parole du prophète صلى الله عليه وسلم :
"Allâh a maudit dix personnes dans le vin : celui qui le boit, celui qui le sert, celui qui le vend, celui qui l’achète, celui qui le presse, celui qui le transporte, celui à qui on l’apporte…"
jusqu’aux dix types cités dans le hadith.
Donc faire un médicament qui contient de l’alcool nécessite de presser le raisin pour en faire de l’alcool et celui qui le fait est maudit, donc cela n’est pas permis.
Mais si cela nous parvient des pays de mécréance qu’Allâh a décrits en disant qu’ils n’interdisaient rien et ne rendaient rien licites, (cela est permis).
Donc ce médicament, s’il n’enivre pas en grande quantité, il est permis de le boire car c’est un liquide.
Ainsi nous revenons au chocolat et nous disons que si la parole de celui qui t’a informé est authentique et que effectivement l’alcool s’évapore lors de la fabrication, cela n’enivre pas et il est permis d’en consommer.
Mais je répète et j’insiste, il n’est pas permis de les fabriquer dans les pays musulmans.
La réponse est claire ?
Silsila al-huda wa nûr, cassette 491 ✅ Publié par salafs.com
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Pour nous qui découvrons la science jour après jour, il est des questions de la vie courante qui peuvent prendre une ampleur démesurée.
Parmi ces choses, le fait de consommer du vinaigre de vin (nous ne parlons pas du vinaigre de noix ou de citron que l’on peut trouver dans certaines régions).
Il est incroyable de voir comment l’ignorance peut conduire à l’excès : d’un côté ceux qui regardent ceux ceux qui consomment du vinaigre comme des gens qui suivent leurs passions et refusent la vérité ; et de l’autre ceux qui ne veulent rien entendre, ne se donnant même pas la peine d’interroger les savants.
Et entre les deux, il y a ceux qui cherchent (qu’Allah nous mette parmi eux), ceux qui craignent de se nourrir et de nourrir leurs familles de choses illicites et que cela empêchent leurs invocations d’être exaucées par Allah.
Pour toute chose, nous revenons aux savants (traduction rapprochée) :
"Demandez aux gens de science si vous ne savez pas".
Et celui qui revient vers les savants verra qu’ils ont divergé sur cette question, chacun étant sur une preuve du Qur’an et de la Sunna.
Cette divergence les a-t-elle amenés à s’insulter, à se séparer ?
Jamais !
Les gens de la sunna respectent la divergence si elle est appuyée sur des preuves du Qur’an et de la sunna avec la compréhension de nos pieux prédécesseurs.
Ici, notre objectif est de proposer, aux frères et sœurs, un exemple représentatif de chaque avis.
A vous ensuite de chercher, d’interroger plus et de craindre Allah dans ce qui vous semblera l’avis le plus fondé, après étude des preuves.
Tout en gardant à l’esprit que celui qui est à côté de vous dans le rang a peut-être un avis différent sur la question, et que cet avis lui aussi est basé sur des preuves et des paroles dans savants de la sunna.
Ceux qui voient l’interdiction
Ils sont nombreux, parmi les salafs et les contemporains.
Pour illustrer ce point de vue, nous avons choisi un extrait du merveilleux livre At-Ta’liqat Ar-radhya ‘Ala Ar-Rawdhat An-Nadya qui est un livre de remarques, de commentaires du Muhaddith Muhamad Nasir Din Al-Albani sur le livre Rawdhat An-Nadya d’un autre Muhaddith, Sidiq Hasan Khan (qu’Allah leur accorde à tous deux Sa miséricorde et qu’Il les élève en degré).
Nous avons choisi ce livre car le shaikh cite clairement les preuves et reprend synthétiquement les avis de shaikh Al-islam ibn Taymia (pour plus de détails on peut revenir vers Majmu’ Al-Fatawa) et Ibn Al-Qayim.
Jugement sur la transformation du vin en vinaigre
Cela est interdit, la preuve est le hadith rapporté par Ahmad, Abu Dawud, At-Tirmidhi, d’après Anas ibn Malik qui rapporte qu’on a demandé au prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) si on pouvait transformer le vin en vinaigre, il répondit : « Non ».
Ahamd, Abu Dawud, At-Tirmidhi rapportent également que Abu Talha interrogea le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) à propos de deux orphelins qui avaient hérité (des barriques) de vin. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) lui dit :
« jette-les ». Abu Talha dit : « Puis-je les transformer en vinaigre ? » le prophète répondit : « Non ».
Ibn al-Qayim a dit :
« Et sur ce sujet (il y a des récits) authentique de Abu Zubayr, Jabir, ‘Umar Ibn Al-Khattab, et nous ne connaissons aucune différence entre les compagnons, et les gens de Médine ne cessent d’interdire cela.»
Al-Hakim a dit : « j’ai entendu Abul Hassan ‘Ali Ibn ‘Isa Al-Hiri dire : j’ai entendu Muhammad ibn Ishaq dire : j’ai entendu Qutayba ibn Sa’id dire : je suis arrivé à Médine à l’époque de Malik et je suis allé voir Qâdh (ou un juge) et je lui ai dit : tu as du vinaigre d’alcool ?
Il me dit : Gloire à Allah ! Alors que le prophète l’a interdit ? Qutayba dit : puis je suis revenu après la mort de Malik et je leur ai rappelé cela et personne ne me l’a reproché.
Et ce qui est rapporté de ‘Ali disant qu’il utilisait le vinaigre, et de ‘Aisha qui dit qu’il n’y a rien de mal en cela, il s’agit du vinaigre de vin qui s’est transformé seul, sans intervention extérieure. »
Et c’est cet avis qu’à choisi Le grand savant, shaikh Rabi’ ibn Hadi Al-Madkhali (qu’Allah le préserve) lorsqu’il a répondu à la question suivante :
Question :
Quel est le jugement sur l’utilisation du vinaigre tiré du vin et de l’alcool ?
Réponse :
Si le vin se transforme en vinaigre, seul, sans intervention humaine, cela est permis. Mais s’il est transformé (par quelqu’un) cela n’est pas permis ; car on a interrogé le prophète ( salallahu ‘alayhi wa salam) sur le takhlil (la transformation du vin en vinaigre) et il l’a interdit, et ce vin était à des orphelins et (malgré la perte de biens que cela représentait pour eux) le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a refusé (qu’on le transforme en vinaigre). Si le vinaigre vient tout seul, que c’est Allah qui a transformé le vin en vinaigre (sans intervention humaine), cela est licite, mais si on le transforme cela n’est pas licite.
Question :
Et si on ne sait pas comment est fabriqué le vinaigre ?
Réponse :
Le vinaigre est transformé (par des gens) et non pas tout seul, et si les habitudes dans le pays est que l’on transforme le vin en vinaigre, le jugement se fait sur ce qui est le plus répandu. C’est cela le plus répandu et ils ne le laissent pas jusqu’à ce qu’il se transforme seul, le jugement dépend de ce qui est le plus courant. Vous savez que les gens utilisent des choses pour transformer le vin en vinaigre ? Vous le savez ? Répondez-moi !
Questionneur : :
Oui , mais on peut ne pas savoir.
Shaikh Rabi’ :
Non ! Vous savez que leurs habitudes et de transformer le vin en vinaigre.
: Oui, nous savons qu’ils transforment le vin.
Shaikh Rabi’ :
S’ils le font, alors non (ce n’est pas licite)…
Ceux qui voient la permission
Là encore, beaucoup de savants ont vu la permission et un de ceux qui a le mieux résumé l’ensemble de la question (et des avis) est le grand savant, le juriste Muhamad Ibn Salih Al-‘Uthaymin (qu’Allah lui fasse une large miséricorde) dans une des perles que le shaikh a laissé à la communauté Sharh Al-Mumti’ ‘ala Zâd Al-Mustaqni’.
L’auteur (Sharaf Din Al-Hajawi) dit :« Si (le vin) est transformé en vinaigre, il ne devient pas pur »,
Shaikh Al-‘Uthaymin : la preuve est le hadith de Anas ibn Malik qui rapporte qu’on a demandé au prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) si on pouvait transformer le vin en vinaigre, il répondit : « Non ».
Cela montre qu’il n’est pas permis de transformer le vin en vinaigre, et si cela n’est pas permis mais que le vin est quand même transformé, il ne devient pas pur.
Car c’est quelque chose sur laquelle il n’y a pas l’ordre d’Allah et de Son messager ( salallahu ‘alayhi wa salam), c’est donc nul et rejeté, car le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) dit :
« Celui qui accomplit un acte sur laquelle il n’y a pas notre ordre. (Son acte) est rejeté. ».
Comment est-ce que cela se fait : le vin (la vigne), lorsqu’il est transformé en vin, donne de la mousse, il bout (du verbe bouillir), comme s’il y avait un feu en dessous, non pas avec force, mais il frémit seulement, et (l’alcool) monte à la surface.
Le takhlil (la transformation en vinaigre) consiste à verser dedans un produit : du vinaigre (déjà fait) ou autre chose, qui transforme l’alcool en vinaigre, le fait redescendre, et fait disparaître l’ivresse (l’alcool) qu’il contient. Voilà en quoi consiste le takhlil
Premièrement, le takhlil est-il permis ? Et si nous disons que c’est interdit et que quelqu’un le fait, le vinaigre (obtenu) sera-t-il pur ?
D’après la parole de l’auteur : cela ne devient pas pur et le takhlil n’est pas permis.
Et il n’y a aucune différence entre le vin du vinaigrier (le professionnel) et le vin d’un autre.
Car certains parmi les savants ont fait une exception pour le vinaigrier, car celui-ci est rarement touché (en mal) par le vinaigre ou l’alcool, et si nous lui interdisons de faire du vinaigre, nous lui enlevons son gagne pain.
Mais ce qui est authentique c’est qu’il n’y a pas de différence et le vin doit être renversé (jeté) et on ne doit pas en faire du vinaigre.
Mais si, malgré tout, il est transformé en vinaigre, l’auteur voit qu’il ne devient pas pur, même si son caractère enivrant disparaît, car lorsque le vin est transformé en vinaigre il perd son caractère enivrant.
D’autres savants ont dit : si il est transformé en vinaigre : l’acte est illicite mais cela devient pur, car ce qui en faisait une impureté est le caractère enivrant qui a désormais disparu, et il (le vinaigre) est désormais licite (halal).
D’autres parmi les savants ont dit : si il est transformé en vinaigre par ceux pour qui cela est permis, comme les juifs et les chrétiens, (le vinaigre) est licite et pur, et si il est transformé par celui qui n’a pas le droit de le faire (le musulman), (le vinaigre) est illicite (haram) et impur.
Cet avis est plus proche (de la vérité) que le deuxième avis.
On a donc trois avis
- Premier avis :le takhlil est illicite pour le musulman, mais s’il le fait, cela devient-il pur ?
Ce qui est connu du madhab (hanbali) est que cela ne devient pas pur, car le caractère enivrant a disparu par un acte illicite, cela n’a donc aucun effet, au contraire du vin qui se transforme seul (sans intervention humaine) en vinaigre qui devient pur et halal.
Ce qui est transformé par un acte illicite n’est pas permis.
- Deuxième avis :s’il est transformé en vinaigre et que le caractère enivrant disparaît, cela devient licite mais l’acte lui reste illicite, car le jugement reste lié à la cause, qu’elle ait disparu ou non.
- Troisième avis :s’il est transformé par celui pour qui cela est permis, il devient licite, et si il est transformé par celui pour qui ce n’est pas permis, cela reste illicite et impur.
Cet avis est le plus proche (de la vérité), ainsi le vinaigre qui vient des juifs et des chrétiens est licite et pur, car ils l’ont fait en croyant que cela était licite, c’est pourquoi on ne leur interdit pas de boire du vin.
Quel est le statut au regard de l'Islâm du fait de consommer des viandes –dont la consommation est habituellement licite – comme le poulet en Amérique ?
et Est-ce que les Américains sont à classer parmi les Gens du Livre dont il est permis de consommer les viandes qu'ils égorgent ?
Réponse :
La consommation des viandes qu'égorgent Chrétiens et Juifs aux USA est licite en vertu de ce qu'Allâh-Ta âla- a dit (traduction rapprochée) :
" Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des Gens du Livre, et votre nourriture leur est permise." Sourate 5 (la table servie) verset 5
Ibn 'Abbâs – qu'Allah l'agrée – a dit en expliquant cela :
" Leurs nourritures, ce sont les bêtes qu'ils égorgent ".
Le Prophète (Salla Allâhu 'alayhi wa sallam) avait consommé de la viande provenant d'une bête égorgée par les juifs.
Il n'a pas cherché à savoir davantage et n'a posé aucune question à ce sujet.
De fait, il ne nous incombe pas, même qu'il ne nous est guère souhaitable de poser des questions : comment l'ont-ils égorgée ?...du momment qu'elle est égorgée par ceux dont il est permis de consommer les viandes des bêtes qu'ils égorgent, il ne faut pas en chercher davantage.
La preuve de cela, le fait qu'Âisha – qu'Allâh l'agrée – rapporte que des gens ont questionné le Prophète (Salla Allâhu 'alayhi wa sallam) à propos de personnes qui leur apportent de la viande alors qu'ils ne savant pas si ces personnes-là ont mentionné le nom d'Allâh au moment d'égorger leurs bêtes ou non, Il (Salla Allâhu 'alayhi wa sallam) leur a répondu :
"Invoquez vous-même le nom d'Allâh et mangez ! "
Â'isha poursuit : "Ces personnes-ci étaient fraîchement converties"…pareilles personnes peuvent ignorer qu'il faille obligatoirement mentionner le nom d'Allâh au moment de l'abattage.
An-Nabi (Salla Allâhu 'alayhi wa sallam) les a instruit de manger et de ne pas poser de question.
De même, concernant la façon d'égorger, nous n'avons pas à demander et ne sommes pas obligés de demander comment ils égorgent. On mange sans nous soucier.
Concernant maintenant le fait de les considérer maintenant comme les Gens du Livre…Na'am (oui).
Ce sont bien des Gens du Livre.
Il n'y a pas de doute à cela, même si dans la pratique, ils renient (mécroient) ce en quoi ils prétendent croire (leur dîn).
La preuve est la parole d'Allâh (traduction rapprochée) :
"Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent : En vérité, Allâh est le troisième de trois." (trinité) (sourate 5 Table servie verset 73)
Et dans la même sourate, Allâh a permis de consommer leurs nourritures.
C'est pourquoi nous considérons que la consommation des viandes qu'égorgent Juifs et Chrétiens dans ce pays(USA) et partout ailleurs est licite.
Il n'est pas nécessaire de poser des questions pour en savoir davantage du fait que fondamentalement (Asl), cela est permis.
Conférence au Centre de l'Association Islamique de Boston (USA) le 2 joumâda al ouwlâ 1421 soit le 2 Août 2000.
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
D'après Al Miqdam (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit:
«Un humain n'a jamais rempli un récipient plus mauvais que le ventre.
Il suffit au fils d'Adam de quelques bouchées afin qu'il tienne son dos droit et s'il ne peut se contenter de cela alors :
le tiers pour la nourriture,
le tiers pour sa boisson
et le tiers pour sa respiration(*)».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2380 qui l'a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)
(*) C'est à dire que après avoir terminé de manger, il reste un tiers de l'estomac qui est vide.
عن المقدام رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم
ما ملأ آدمي وعاء شرا من بطن بحسب ابن آدم أكيلات يقمن صلبه فإن كان لا محالة فثلث لطعامه وثلث لشرابه وثلث لنفسه
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٣٨٠ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)
"Lorsque la nuit tombe, retenez vos enfants car c'est le moment où les diables s'éparpillent.
Après cela (la nuit tombée), vous pouvez les laisser sortir, seulement fermez les portes en mentionnant le nom d'Allâh car le diable ne peut pas ouvrir une porte fermée.
Bouchez les outres en mentionnant le nom d'Allâh, couvrez les récipients, même si vous ne trouvez pour cela qu'un bâton, en mentionnant le nom d'Allâh, et éteignez les lampes."
Rapporté par Al Boukhari 3280 et Muslim 2012
عن جابر رضي الله عنه قال : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم
حدثنا عبد الملك بن شعيب بن الليث بن سعد حدثني أبي عن جدي حدثني عقيل بن خالد عن ابن شهاب عن عروة عن عائشة زوج النبي صلى الله عليه وسلم
أنها كانت إذا مات الميت من أهلها فاجتمع لذلك النساء ثم تفرقن إلا أهلها وخاصتها أمرت ببرمة من تلبينة فطبخت ثم صنع ثريد فصبت التلبينة عليها ثم قالت كلن منها فإني سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول التلبينة مجمة لفؤاد المريض تذهب بعض الحزن
D'après Aisha رضي الله عنها ..... a dit: Mangez! car j'ai entendu le Prophète صلى الله عليه وسلم dire:
"La Talbinah apaise le coeur du malade et dissipe certaines tristesses."
« Quant à At-Talbina, c'est une soupe de farine et de grains moulus. Et ils ont dit : il se peut que du miel y ait été mélangé. »
✅ Publié par hadith.al-islam.com
Le miracle de la talbina comme aliment
Ceci car la Talbina est une boisson délicieuse, bénéfique, facile à digérer, nourrissant le corps et lui apportant une quantité importante de ses besoins dans son développement et l'assimilation des aliments, car la Talbina contient d'excellent composants nutritifs comme les vitamines, les minéraux, les acides aminés.
Les carbohydrates que contient la Talbina en font un repas complet pour les grands et petits et un fortifiant naturel. La consommation de Talbina est conseillée spécifiquement à ceux qui souffrent d'une mauvaise digestion, aux femmes enceintes et aux sportifs, car la Talbina compense les manques de l'organisme lors de l'effort journalier, de même pour les sportifs pendant l'exercice.
Elle apporte également à l'organisme les vitamines, acides aminés, et minéraux qui donnent un surplus d'énergie et de force, comme cela apparaît dans les tableaux suivants, pour 100g de Talbina :
Énergie
Eau
9,4409
Énergie
0,354 kJ
Protéines
12,480g
Carbohydrates
73,480g
Lipides
23,000g
Minéraux
Sodium
12,000mg
Potassium
452,00mg
Calcium
33,60mg
Magnésium
123,00mg
Phosphate
264,00mg
Fer
30,600mg
Cuivre
0,498mg
Arsenic
2,770mg
Miladanim
1,943mg
Vitamines
Thiamine
0,646mg
Riboflavine
0,285mg
Niacin
0,604mg
Acide pantophénique
0,282mg
Vitamine B6
0,318mg
Acide folique
19,00mg
Vitamine A
22,00mg
Vitamine E
0,600mg
Le miracle de la Talbina comme remède
La Talbina fait partie des aliments bénéfiques en tant qu'aliment et remède, et elle a des effets sur les maladies corporelles et psychiques, et voici quelques maladies contre lesquelles
La Talbina aide à se protéger et à guérir :
La dépression et la tristesse
1) En raison de la présence de minéraux comme le potassium et le magnésium qui ont un effet sur les neurotransmetteurs qui aident à diminuer les situations de dépressions car le manque de potassium augmente la sensibilité de l'homme à la dépression.
2) En raison de la présence d'anti-dépresseurs comme la vitamine E et A qui aident à soigner la dépression chez les personnes âgées.
3) En raison de la présence d'acides aminés comme le Trupto phan qui participe au bon fonctionnement d'un neurotransmetteur qui est la sérotonine qui agit avec force sur l'état psychologique de l'individu, et les études scientifiques récentes ont montré que la Talbina diminue les états dépressifs et c'est ce qu'a dit le Messager d'Allah (r) : « Elle dissipe un partie de la tristesse » (Al-Bukhârî 5417, Muslim 2216) et ce miracle prophétique a devancé la vérité scientifique.
Remède pour le cœur et baisse du taux de cholestérol:
1) En raison de la présence de B-Glucon qui diminue le taux de cholestérol et augmente la capacité de défense de l'organisme, puisque la chose la plus dangereuse qui touche le cœur est la hausse du cholestérol dans le sang.
2) De même pour le Tocotrienol qui a la capacité d'inhiber les enzymes productrices de cholestérol.
3) Les fibres présentes dans la Talbina aident à réduire le taux de cholestérol dans le sang en le joignant à elles et en l'aspirant.
Il est authentifié que la Talbina soulage le cœur malade, et c'est ce qu'a dit le Messager d'Allah (aleyi salat wa salem) :
« Elle soulage le cœur malade »
Le diabète:
La Talbina contient une résine (Baktin) qui fond avec l'eau et régule la fluidité du sucre dans le sang, empêchant l'augmentation soudaine dans le sang à travers l'alimentation, et les diabétiques se plaignent pour un grand nombre d'entre eux d'une aggravation de la maladie du cœur, et
la Talbina leur fournit une protection contre la hausse du taux de sucre.
La tension et l'insuffisance rénale
1) En raison de la présence de potassium qui établit un équilibre entre le sel et l'eau dans la cellule, et laTalbina contient 425mg de potassium pour 100g de Talbina et aide à la production d'urine.
2) De même qu'on y trouve une hormone qui aide à établir un taux correct de la tension sanguine.
L'inflammation de l'estomac, de la vessie et du colon
Le son présent dans la Talbina aide à stimuler rapidement l'activité de l'estomac qui permet de se débarrasser des excédents, c'est pourquoi la Talbina a la propriété de détendre, d'assouplir et de nettoyer l'estomac. Elle le débarrasse également des excédents, comme l'a dit le Messager d'Allah (alleyi salat wa salam)
« Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main, elle nettoie le ventre comme vous nettoyez la saleté du visage. »
(Ahmad, 6/79).
De même, la Talbina lutte contre les diarrhées, renforce l'estomac, lutte contre la typhoïde, la constipation, et les inflammations de la vessie, du colon et du foie.
Le cancer et la sénilité
1) En raison de la présence de vitamines E et A qui empêchent toute destruction des globules nocifs ou développement d'une mauvaise tumeur, et protège l'organisme des radicaux libres qui détruisent les membranes cellulaires et l'ADN et peuvent être la cause de l'apparition de certains types de cancer.
2) En raison de la présence d'une hormone la (Miladanim) qui a de nombreux profits et retarde le vieillissement, l'impotence, la chorée, et l'organisation du sommeil et de l'éveil.
La faiblesse hépatique
Parmi les spécificités de la Talbina est qu'elle débarrasse des excédents et stimule le foie à éliminer les substances nocives et ne pas les sécréter dans le sang, et elle aide à la sécrétion de bile.
L'ostéoporose
La Talbina remédie à l'ostéoporose en raison de ce qu'elle contient comme calcium, phosphore, magnésium qui sont les éléments de base des os.
La baisse de fertilité
Généralement la baisse de fertilité vient de la hausse de taux de sucre et de la tension, d'une mauvaise alimentation, ou d'une inflammation de la prostate. La Talbina régule le taux de sucre, la tension, l'alimentation et le système nerveux de l'organisme, et réduit les inflammations du conduit de la prostate.
Voilà ce qui a été rapporté du plus grand des médecins et de sa manière d'utiliser l'alimentation comme remède. Ce miracle prophétique a été confirmé par les recherches scientifiques de nombreux instituts et universités parmi lesquels l'université d'Alberta au Canada, l'institut technologique pour l'alimentation aux USA, ainsi qu'en Égypte et dans de nombreux autres pays.
Et ce ne sont là que quelques-uns de nombreux bienfaits, et que quiconque désire en savoir plus revienne aux livres de hadiths, de médecine prophétique.
La viande des Gens du Livre et la viande d'autres mécréants
Question :
Je suis un étudiant Somalien qui étudie en Chine et je fais face à beaucoup de difficultés concernant l'alimentation en général et les viandes en particulier. Les problèmes sont les suivants :
♦ J'ai entendu dire avant l'arrivée en Chine que les animaux que les athées sacrifient, ou il est plus approprié de dire qu'ils les tuent, ne sont pas permis pour le musulman. Nous avons un petit restaurant à l'université pour les musulmans et on y trouve des viandes, mais je ne suis pas certain qu'ils ont été abattus selon le rite islamique et je doute sur cela même si mes amis n'ont pas de doute comme moi. Ils mangent de cette viande. Ont-ils raison ou mangent-ils quelque chose de haram (illicite) ?
♦ En ce qui concerne les récipients pour faire cuire l'alimentation, il n'y a aucune distinction entre les récipients des musulmans et les récipients d'autres gens (c'est-à-dire des mécréants). Qu'est-ce qui est exigé de moi concernant ces questions ?
Ibrahim Alif. Ba. (Ses initiales) - étudiant Somalien
Réponse :
Il n'est pas permis de manger les animaux égorgés par les mécréants à part les Gens du Livre, parmi les Juifs et les Chrétiens.
Cela ne fait aucune différence si les autres sont des adorateurs du feu, d'idoles, des communistes ou d'autres qu'eux parmi les divers types de mécréance.
Il n'est pas non plus permis de manger ce qui est mélangé avec leurs animaux abattus, comme le bouillon (ou la sauce) et autre que cela.
Ceci parce qu'Allah, le Très-Haut, ne nous a permis aucune des viandes abattues par des mécréants, sauf la viande abattue des Gens du Livre, dans Sa Parole, le Puissant et Majestueux (traduction rapprochée) :
« Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise » [sourate Al-Ma'ida : 5]
Et leur nourriture est leurs animaux égorgés, comme l'a dit Ibn 'Abbas et d'autres que lui.
En ce qui concerne les fruits et les produits alimentaires semblables (c'est-à-dire les légumes, les fruits, les grains, le poisson, et ainsi de suite), il n'y a aucun mal, parce qu'ils ne sont pas inclus dans l'alimentation interdite.
En ce qui concerne la nourriture des musulmans, elle est permise pour les musulmans et d'autres qu'eux, s'ils (ceux qui l'ont abattu) sont vraiment des musulmans, qui n'adorent rien d'autre qu'Allah, ne font pas appel à un autre que Lui en dehors de Lui, comme les prophètes, les pieux, les morts et d'autres qu'eux parmi ceux que les mécréants adorent.
En ce qui concerne les récipients de cuisine, il est obligatoire aux musulmans d'avoir des récipients autres que les récipients des mécréants, qu'ils emploient pour faire cuire leur nourriture, alcool et ainsi de suite.
Si les musulmans ne peuvent trouver des récipients (spécifiquement pour leur utilisation), il est obligatoire au cuisinier des musulmans de laver les récipients que les mécréants utilisent et d'y mettre ensuite la nourriture des musulmans.
Ceci en raison de ce qui est confirmé dans les deux Sahih (Al-Bukhari et Muslim) sur l'autorité d'Abû Tha'laba Al-Khashani (radhiyallahu 'anhu) qui a interrogé le prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) sur le fait de manger dans les récipients des polythéistes.
Le prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) lui a dit :
« Ne mange pas dedans à moins que tu ne puisse trouver autre chose, alors (si tu ne peux trouver un autre récipient) lave-les (les récipients des mécréants) et mange dedans. »
Viande importée des pays des mécréants
Question :
Qu'en est-il des viandes importées de l'extérieur (c'est-à-dire à l'extérieur du Royaume d'Arabie Saoudite) et des poulets surgelés, pour lesquels nous ne connaissons pas les méthodes d'abattage, certains savants ne soutiennent pas leur achat ?
Réponse :
Si les viandes mentionnées sont importées des pays des Gens du Livre (c'est-à-dire des juifs et des chrétiens), il est légal de les manger tant que vous ne connaissez pas quelque chose qui prouve leur interdiction. Ceci en raison de la Parole d'Allah, le Très-Haut (traduction rapprochée) :
« Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise » [sourate Al-Ma'ida :5]
Le fait que certaines maisons d'abattage dans certains pays des Gens du Livre abattent les animaux d'une manière qui n'est pas légiférée, n'implique pas l'interdiction de la viande abattue importée des pays des Gens du Livre, jusqu'à ce que vous sachiez que cette viande abattue (que vous avez) provient d'une maison d'abattage qui abat d'une manière qui n'est pas légiférée.
Parce que le principe de base est que la viande est légale et sûre jusqu'à ce que l'on connaisse quelque chose qui le contredit.
Article tiré du site assalafi.com
Source : Al-Fatawa min Kitabid-Da'wa, Vol. 1, pp. 249-251.
Traduit par Abu Sumaya
copié de salafs.com
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
Il n'est pas permis de manger une bête licite tant qu'elle est encore en vie, selon la parole d'Allah le Très Haut (traduction rapprochée) :
«sauf celle que vous égorgez avant qu'elle ne soit morte » Sourate 5 Verset 3
Donc Allah nous a interdit de manger ce que nous n'avons pas égorgé.
Et ce qui est vivant il n'est pas encore égorgé.
Ainsi si on a égorgé ou sacrifié une bête il n'est pas permis de manger une partie d'elle jusqu'à ce qu'elle meurt selon la parole d'Allah le Très-Haut (traduction rapprochée) :
«Prononcez donc sur eux le nom d'Allah, quand ils ont eu la patte attachée, (prêts à être immolés). Puis, lorsqu'ils gisent sur le flanc, mangez-en,» Sourate 22 Verset 36
Il n'y a pas de divergence que le jugement soit pour le corps ou pour autre, et donc il n'est pas permis de manger une sauterelle vivante, ou un poisson vivant car il s'agit de les faire souffrir et il est interdit de faire souffrir les animaux...
sujet n° 993
Il n'est pas permis de manger une bête de terre morte en lui tordant le cou ou en la coupant ou en l'étouffant, selon la parole d'Allah le Très-Haut (traduction rapprochée) :
« sauf celle que vous égorgez avant qu'elle ne soit morte » S5 V3
et ici il ne s'agit pas d'égorgement avant qu'elle soit morte.
sujet n° 996
Il n'est pas permis de manger l'escargot de terre, ainsi que tous les insectes comme..., les scarabées, les fourmis, les abeilles, les mouches,... et tous les vers, les poux, les puces, les punaises et les moustiques et tous ce qui en fait partie selon la parole d'Allah le Très-Haut (traduction rapprochée) :
«Il vous interdit la chair d'une bête morte» Sourate 2 Verset 173
et sa parole le Très Haut (traduction rapprochée) :
«sauf celle que vous égorgez avant qu'elle ne soit morte» Sourate 5 Verset 3
Et il a été justifié par preuve que l'égorgement se fasse sur ce qui est possible à égorger et ne se fait qu'au niveau de la gorge ou de la poitrine, et ce qu'il n'est pas possible à égorger il n'est pas possible de le manger, car il est illicite, ainsi on peut pas le manger car il est mort sans égorgement.
Une autre preuve dans tous ce que nous avons cité il y a deux parties :
Une partie qui est permise à tuer : comme les escarbots, les puces, les punaises et les ...
Et une partie qui est interdite à tuer comme : les fourmis et les abeilles
Ce qui est permis de tuer ne peut pas être égorgé, car tuer ce qui est permis à égorger est une perte d'argent ; Et ce qui n'est pas permis de tuer il n'est pas permis de l'égorger.
Il nous a été narré par le biais de Acha'bi :
«Tout ce qui ne possède pas de sang qui coule, il n'est pas permis de l'égorger pour le manger.»...
Al Mouhala de : Al Imam Abou Mohammad 'Ali Bnou Ahmad Bnou Hazm Al Andaloussi
Publié par darwa.com
On a posé la question sur les escargots de terre et de mer à Cheikh Fawzan
Il dit, qu'il ne voit pas à quoi ressemble les escargots de terre mais qu'en ce qui concerne les escargots de mer ils ont le même jugement que le poisson.
(Note du traducteur :En fait les escargots ne sont pas connus en orient contrairement à l'occident et les pays du maghreb, d'où la fatwa du savant andalou ibn Hazm رحمه اللهqui était en Espagne à l'époque de l'andalousie musulman et où la présence des escargots était commune).
Question :
Qu’Allah vous récompense et qu’Il soit bienfaisant envers vous.
Cette question se répète, quel est le jugement sur le fait de manger les escargots ?
Réponse de Cheikh Souleyman Ar-Ruheylî :
Ce qui m’est apparu c’est que cela est autorisé.
Et cette question est le plus souvent posée par des personnes de la région du Maghreb.
Ce qu'il m'est apparu c’est qu'il est autorisé d’en consommer.
Le lecteur :
Qu’est-ce que l’escargot ?
Le Cheikh :
Les gens du Maghreb le connaisse, il n’y en a pas chez nous au Yémen.
Publié par Kitab wa sunna
L'imam Mâlik : fut questionné sur une chose qui se trouve au Maghreb nommé escargot, dans le désert qui s'accroche aux arbres, est-t-il permis de la manger ?
Je le vois comme la sauterelle, ce qui est pris de lui vivant, est soit bouilli ou cuit et je ne connais aucun problème quant à sa consommation ;
Et si il est trouvé mort alors il n'est pas mangé.
سئل مالك عن شيء يكون في المغرب يقال له الحلزون يكون في الصحارى يتعلق بالشجر أيؤكل ؟
قال : أراه مثل الجراد ، ما أخذ منه حيّاً فسلق أو شوي : فلا أرى بأكله بأساً , وما وجد منه ميتاً : فلا يؤكل
المدونة الكبرى - 1/542
Imam 'Ali ibn Ahmad ibn Hazm Al Andaloussi - الإمام أبو محمد علي بن أحمد بن حزم الأندلسي
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي
Imâm dâr al-Hijrah Mâlik Ibn Anas - الإمام دار الهجرة مالك بن أنس
D'après 'AbdAllâh Ibn Mass'oud رضي الله عنه le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :
"Soignez vous avec le lait de vache car certes j'espère qu'Allâh a mis dedans une guérison parce qu'elle mange de toutes les plantes".
Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Al-Albani dans Sahih Al Jami n°2929
عن عبدالله بن مسعود رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم
تداووا بألبان البقر فإني أرجو أن يجعل الله فيها شفاء فإنها تأكل من كل الشجر
رواه الطبراني و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الجامع رقم ٢٩٢٩
D'après 'AbdAllâh Ibn Mass'oud رضي الله عنه le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :
"Buvez le lait de vache !
(La vache) mange de tous les types de végétaux, et le lait est un remède pour toutes les maladies."
Collecté par Al-Hakim (8274).
Cheikh Al-Albani l'a déclaré sahih dans Sahih Jami' As-Saghir (4059)
8274
- أخبرنا أبو العباس محمد بن أحمد المحبوبي ، ثنا سعيد بن مسعود ، ثنا عبيد الله بن موسى ، أنبأ إسرائيل ، عن الركين بن الربيع ، عن قيس بن مسلم ، عن طارق بن شهاب ، عن عبد الله بن مسعود - رضي الله عنه - ، قال : قال رسول الله - صلى الله عليه وآله وسلم
عليكم بألبان البقر فإنها ترم من كل شجر ، وهو شفاء من كل داء
Que doit-on faire si on nous sert de la viande dont on ne sait pas si on a prononcé le nom d'Allah pour la sacrifier ?
Quel est votre avis sur le fait de fréquenter les mécréants ?
Réponse :
On rapporte de façon authentique dans le Sahîh d'Al-Bukhârî, et d'après 'Â'îsha, qu'Allah l'agrée, qu'un groupe de gens a dit :
« Ô Envoyé d'Allah, certaines personnes nous apportent de la viande sur laquelle nous ne savons pas si le nom d'Allah a été prononcé ou pas ! »
Le Prophète, qu'Allah prie sur lui et le salue, répondit alors : « Prononcez-le vous-même et mangez. »
'Â'îsha ajouta :« Cela ne faisait pas longtemps qu'ils étaient entrés dans l'islam. »(1)
Cela voulait dire donc qu'ils étaient encore nouveaux dans l'islam, et les personnes dans ce cas peuvent ne pas être au courant des règles précises de la jurisprudence (Fiqh), que connaît seulement celui qui a vécu parmi les musulmans.
Mais le Prophète, qu'Allah prie sur lui et le salue, leur a indiqué de s'en occuper eux-mêmes, en leur disant :
« Prononcez [le nom d'Allah] vous-mêmes et mangez »,
c'est-à-dire : prononcez le nom d'Allah sur la nourriture et mangez.
Quant à ceux qui égorgent et qui ont un comportement correct, il faut supposer [que leur sacrifice] est bon et licite, et il ne faut pas poser de questions car c'est montrer de l'obstination et de l'excès.
Si on s'obligeait à poser des questions à chaque fois, on se fatiguerait beaucoup, et on s'imposerait des difficultés simplement dans le doute que tout ce qu'on nous présente comme nourriture n'est pas licite.
En effet, si quelqu'un t'invite à manger, il est tout à fait possible que la nourriture qu'il te présente soit usurpée ou volée, ou encore que l'argent avec lequel elle a été achetée ne soit pas licite, et il est tout à fait possible que la viande du repas n'ait pas été sacrifiée, en prononçant le nom d'Allah, etc.
Par la miséricorde d'Allah sur Ses serviteurs, si l'action a déjà été faite par autrui, il apparaît que cette action disculpe et innocente les autres, et que la personne n'encourt aucun reproche (au cas où elle n'aurait pas été faite).
Concernant la fréquentation des mécréants, si celle-ci se fait dans l'espoir qu'ils se convertissent, en leur présentant l'islam, en leur montrant ses avantages et ses bienfaits, alors il n'y a pas de mal à fréquenter ces mécréants pour les appeler à l'islam.
Cependant, si la personne les fréquente sans espérer leur conversion, alors qu'elle s'en abstienne en raison du risque qu'il y a de tomber dans le péché.
En effet, le fait de les fréquenter fait disparaître la jalousie et les sentiments vis-à-vis de la religion, et peut engendrer de l'amour et de l'affection pour ces mécréants, alors qu'Allah dit (traduction rapprochée) :
«Tu ne trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour Dernier, des gens qui prennent pour amis ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. » (2)
Aimer les ennemis d'Allah, les prendre en amitié et s'allier à eux est contraire aux obligations du musulman, car Allah, Béni et Exalté soit-Il, a interdit cela en disant (traduction rapprochée) :
«Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les juifs et les chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. » (3)
Il dit également (traduction rapprochée) :
«Ô vous qui avez cru ! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le vôtre, leur offrant l'amitié, alors qu'ils ont nié ce qui vous est parvenu de la vérité. » (4)
Il n'y a pas de doute que tout mécréant est un ennemi d'Allah et des croyants, car Allah a dit (traduction rapprochée) :
«[Dis] : 'Quiconque est ennemi d'Allah, de Ses Anges, de Ses Messagers, de Gabriel et de Michaïl [Allah sera son ennemi] car Allah est l'ennemi des infidèles'. » (5)
Il n'est donc pas convenable pour un croyant de fréquenter les ennemis d'Allah, de les aimer et les prendre en affection, en raison du grand danger qu'il risque pour sa religion et sa croyance.
(1) Al-Bukhârî dans le chapitre des ventes (2057) et dans le chapitre des sacrifices (5507). (2)La Discussion, v. 22. (3)La Table Servie, v. 51. (4)L'éprouvée, v. 1. (5)La Vache, v. 98.
Fatâwâ Nûr alâd-Darb
copié de fatawaislam.com
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Quel est l'avis en Islâm concernant les bières [non alcoolisé], et le principe d'interdiction ou de permission d'une chose contenant de l'alcool ?
Réponse :
Les bières vendues dans nos marchés [en Arabie saoudite] sont toutes permises, parce qu'elles ont été contrôlées par des fonctionnaires [habilités], et dont l'alcool a été totalement retiré.
Le principe de base concernant tous les genres de nourriture, boissons et habillements, est qu'ils sont permis jusqu'à, et à moins que la preuve soit établie qu'ils sont interdit.
Allâh تعالى dit (traduction rapprochée) :
«C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre»[Coran, 2/29]
Ainsi quiconque dit, cette boisson est interdite, ou cette nourriture est harâm, ou ce vêtement est licite !
Répondez-lui, Apportez votre preuve !
S'il apporte sa preuve, alors nous devons la mettre en application.
S'il n'apporte aucune preuve, alors ses mots seront repoussés, parce qu'Allâh عز وجل dit (traduction rapprochée) :
«C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre» [Coran, 2/29]
Tout ce qu'il y a dans ce monde Allâh l'a créé pour nous.
Cette signification générale est confirmée par le «Djamî'an» [Traduit par «tout» ou «l'ensemble»] du mot.
Et Allâh تعالى dit (traduction rapprochée) :
«Alors qu'Il vous a détaillé ce qu'Il vous a interdit» [Coran, 6/119]
Donc, si quelque chose est interdit, il devrait être clair et détaillé pour ce qui est de son interdiction.
S'il n'y a aucune preuve alors ce n'est pas interdit.
La bière présente dans nos marchés ici sur la Terre des Deux Sanctuaires Sacrés est tout à fait licite, et il n'y a aucun doute là-dessus إن شاء الله.
Nous ne pensons pas que tout contenu alcoolisé en une chose, rend cette chose interdite, plutôt si quelque chose contient un pourcentage d'alcool qui ferait que si la personne la buvait, elle serait enivrée, alors ceci est interdit.
Mais si le contenu est peu et n'a pas d'effet, alors cela est licite.
Certaines personnes pensent que les dires du Prophète صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ :
«Tout ce qui enivre en grandes ou petites quantités est interdit»
signifie que si un petit pourcentage d'un intoxicant est mélangé avec une substance plus importante, et qui n'est pas enivrante, ceci est interdit.
C'est une mauvaise compréhension du hadîth.
«Tout ce qui enivre en grandes ou petites quantités est interdite»
Cela signifie qu'une chose à grande quantité qui provoque l'ivresse, comme une chose à petite quantité et qui ne cause pas d'ivresse, sont toutes les deux harâm, que ce soit à grande ou petite quantité, parce que vous pouvez boire un petit peu [d'alcool], sans que cela cause en vous de l'ivresse, mais cela peu vous tenter à boire plus au point d'en être enivrés.
Mais si quelque chose est mélangée avec de l'alcool et que l'alcool est à petite quantité et n'a pas effet, alors cela est licite, et cela n'entre pas sous la décision de hadîth précité ci-dessus.
Liqâ-at ul-Bâb il-Maftoûh - 3/381-382
✅ Publié par manhajulhaqq.com
ما حكم شرب ما يسمى بالبيرة مع العلم أن هناك نوعين نوع فيه نسبة من الكحول ونوع لا يوجد فيه نسبة من الكحول وهل هي من المسكرات ؟
" البيرة الموجودة في أسواقنا كلها حلال ، لأنها مفحوصة من قبل المسئولين ، وخالية من الكحول تماماً والأصل في كل مطعوم ومشروب وملبوس الأصل فيه الحل ، حتى يقوم الدليل على أنه حرام ، لقوله الله تعالى
فأي إنسان يقول : هذا الشراب حرام أو هذا الطعام حرام أو هذا اللباس حرام قل له : هات الدليل ، فإن جاء بدليل فالعمل على ما يقتضيه الدليل ، وإن لم يأت بدليل فقوله مردود عليه ، لأن الله عز وجل يقول
فالشيء المحرم لابد أن يكون مفصلاً معروفاً تحريمه فما لم يكن كذلك فليس بحرام ، فالبيرة الموجودة في أسواقنا هنا في بلاد الحرمين كلها حلال ولا إشكال فيها إن شاء الله
ولا تظن أن أي نسبة من الخمر تكون في شيء تجعله حراماً بل النسبة إذا كانت تؤثر بحيث إذا شرب الإنسان من هذا المختلط بالخمر سكر صار حرماً أما إذا كانت نسبة ضئيلة تضاءلت وانمحى أثرها ولم تؤثر فإنه يكون حلالاًَ
وقد ظن بعض الناس أن قول الرسول صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ
مَا أَسْكَرَ كَثِيرُهُ فَقَلِيلُهُ حَرَامٌ
. أن معناه ما خلط بيسير فهو حرام ولو كان كثيراً ، وهذا فهم خاطئ فالحديث
ما أسكر كثيرة فقليله حرام
، يعني أن الشيء الذي إذا أكثرت منه حصل السكر ، وإذا خففت منه لم يحصل السكر ، يكون القليل والكثير حراماً ، لأنك ربما تشرب القليل الذي لا يسكر ، ثم تدعوك نفسك إلى أن تكثر فتسكر ، وأما ما اختلط بمسكر ونسبة المسكر فيه قليلة لا تؤثر فهذا حلال ولا يدخل في الحديث