Je sais qu'il fait partie de la sunna de recouvrir les récipients pendant la nuit.
Les récipients se trouvant dans le réfrigérateur et les placards de la cuisine rentrent-ils dans cela également?
Réponse :
Il n'y a pas de mal, le mieux est de les recouvrir dans le réfrigérateur, même s'il est devenu comme un récipient à part entière.
Si lui le considère comme un récipient recouvert, il est probable que ce soit ainsi, mais le mieux est de recouvrir les récipients ouverts dans le réfrigérateur.
Donc le mieux est qu'ils soit recouvert.
Question :
Concernant les récipients vides, prennent-ils le même jugement ?
Réponse :
Il les retourne, il est rapporté qu'il faut retourner les récipients vides et les poser à l'envers.
Et il n'y a pas de mal à les couvrir.
Il les recouvre ou les retourne à l'envers.
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Cheikh 'Outhman Ibn Abdallah As-Sâlimy - الشيخ عثمان بن عبدالله السالمي
Après avoir interdit les matières colorantes qui entrent dans la fabrication du Cachir(1)et d’autres produits alimentaires, vu leurs préjudices sur la santé, ces matières ont été substituées par une autre qui est une espèce de cochenille brûlée.
L’utilisation de celle-ci remplace totalement la matière colorante.
Y a-t-il une gêne si l’on adopte cette méthode dans la fabrication du Cachir et des autres produits ?
Qu’Allâh vous récompense !
Réponse :
Louanges à Allâh, Seigneur des mondes. Que les prières et le salut soient sur celui qu’Allâh a envoyé comme miséricorde pour les univers, sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Cela dit :
Le colorant alimentaire rouge dont le symbole (d’additif alimentaire) est le E120, et qui est extrait de la cochenille, n’est pas permis de l’utiliser comme un composant dans la fabrication des produits alimentaires.
Sa consommation est également illicite, surtout lorsque sa couleur prédomine.
Cela, car selon l’avis de la majorité des gens de science (2), ces cochenilles sont considérées comme faisant partie des insectes qui sont détestables par nature et vu qu’elles sont englobées dans le jugement général de la Parole d’Allâh le Très Haut :
﴾Ô messagers !, mangez de ce qui est permis et agréable.﴿ [les Croyants : 51].
Sur cette question, l’imam Mâlik رحمه الله a contredit cet avis en disant que consommer les cochenilles et autres insectes, et les utiliser comme remède est licite, en s’appuyant sur une analogie (Al-Qiyâs) déduite du fait de consommer des criquets dont la licéité est énoncée explicitement dans le hadith du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم:
«Il nous est licite de consommer deux genres de bêtes mortes ainsi que deux variétés de sang. Les deux bêtes mortes sont : les poissons et les criquets, et les deux sangs ce sont le foie et la rate.»(3)
([Le savant malékite]) Al-Bâdjî rapporte ce même jugement en disant :
«Ibn Habîb a dit : ‘‘L’imam Mâlik et d’autres savants ont dit que quiconque a besoin de consommer une bestiole en guise de remède ou autre, cela lui est permis s’il est immolé comme on immole les criquets, à l’exemple des coléoptères, des scorpions, des blattes, des ‘Ouqroubân(4), des sauterelles, des frelons, des libellules, des fourmis et des petites fourmis, des charançons, des acariens, des vers, des moustiques et des mouches, ainsi que d’autres insectes...’’»(5)
Pour moi, parmi les deux avis précédents, celui qui est le plus juste et ayant force de preuve est l’avis de la majorité des savants, car la cochenille ne peut être immolée légalement étant donné qu’elle n’a pas de sang liquide.
Et tout animal qui ne peut être immolé légalement est jugé comme étant illicite, car c’est une bête morte.
Et il est clairement édicté dans le Qour’ân (Coran) que la bête morte est illicite et qu’il est obligatoire d’immoler ce qui peut être immolé selon la Charia.
﴾Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que Celui d’Allâh, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce à dévorée -- sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte.﴿ [la Table Servie : 3]
Il est clair que l’analogie faite entre la cochenille -- ainsi que les autres insectes -- et le criquet n’a pas de sens, car c’est une analogie qui s’inscrit en faux avec ses propres principes.
Et ce qui sort du jugement général attesté par les Textes –qui est l’illicéité de la bête morte– n’est donc pas valable de lui appliquer l’analogie car c’est une exception qui est en contradiction avec l’analogie elle-même conformément à la règle qui dit : «On ne peut attribuer un jugement par une analogie qui est en contradiction avec ses propres.»
Sachant que l’imam Mâlik et les autres savants l’ont permis à condition de l’immoler selon la Charia : on doit prononcer le Nom d’Allâh lorsqu’on le pique avec une épine, une aiguille ou autre pour que le jugement du criquet soit attribué à la cochenille, selon ces savants.
Or, cette condition est absente dans la matière ayant la couleur carmin (6) du fait qu’on la brûle et qu’on pulvérise son corps et ses membres ensembles pour extraire cette matière rouge.
Subséquemment à tout cela, le colorant alimentaire rouge qu’on extrait de ces cochenilles, en dehors du fait qu’elles soient détestables et qu’elles ne peuvent être immolées, est susceptible de causer des maladies corporelles dont la dangerosité diffère, comme l’allergie pour les enfants, l’asthme, les maladies cancérigènes et autres affections.
C’est pour cette raison que cette matière est interdite conformément au hadith du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم:
«Pas de nuisance, ni à soi-même ni à autrui.»(7)
Et Allâh est plus savant.
Notre dernière invocation est : louange à Allâh, Seigneur des univers. Que la prière et le salut d’Allâh soient sur Muhammad, sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Résurrection.
(3) Rapporté par Ibn Mâdjah (3314) et Ahmad dans Al-Mousnad (5723) d’après le hadith rapporté par Ibn ‘Oumar رضي الله عنهما et authentifié par Al-Albânî dans Irwâ' Al-Ghalîl (2526).
(4) ‘Ouqroubân : une bestiole invertébrée qui possède une multitude de pattes. (NDT).
(5) Al-Mountaqâ d’Al-Bâdjî (3/129).
(6) Carmin (qirmiz en arabe) est une teinture arménienne qui a la couleur rouge provenant du suc d’un ver qui existe dans les forêts de ce pays [voir : Al-Qâmoûs Al-Mouhît d’Al-Fayroûz Âbâdî (670) et Al-Mou‘djam Al-Wasît (2/730).
(7) Rapporté par Ibn Mâdjah (2340) d’après ‘Oubâdah Ibn As-Sâmit رضي الله عنه et authentifié par Al-Albânî dans As-Silsila As-Sahîha (250).
Fatwa n° 1146
Alger, le 29 de Djoumâda Ath-Thâniya 1433H, correspondant au 20 mai 2012G
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الملوِّن الغذائي الأحمر
[E١٢٠]
السؤال:بعد حظر الموادِّ الملوِّنة التي تدخل في صناعة «الكاشير» وغيرها من الصناعات الغذائية لِما فيها من أضرارٍ صحِّيَّةٍ، استُبدلت بمادَّةٍ هي عبارةٌ عن خنافسَ يتمُّ حرقُها، واستعمالها يعوِّض تمامًا دور المادَّة الملوِّنة، فهل ثَمَّ حرجٌ في اعتماد هذه الطريقة في تصنيع الكاشير وغيره؟ وجزاكم الله خيرًا
الجواب:الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمَّا بعد
فالملوِّن الغذائيُّ الأحمر المستخرَج من هذه الخنافس الذي يُرمز إليه ﺑ
[E١٢٠]
لا يجوز استخدامه كأحد المركَّبات الصناعية الغذائية، ولا يجوز استهلاكه -وخاصَّةً مع طغيان لونه-، لأنَّ هذه الخنافس معدودةٌ من الحشرات المستخبثة طبعًا عند جمهور أهل العلم(١)، حيث تندرج تحت عموم قوله تعالى
وخالف مالكٌ -رحمه الله- في المسألة ورأى جواز أكل الخنفساء وغيرها من الحشرات والتداوي بها قياسًا على جواز أكل الجراد المنصوص على جوازه في قوله صلَّى الله عليه وسلَّم: «أُحِلَّتْ لَنَا مَيْتَتَانِ وَدَمَانِ، فَأَمَّا الْمَيْتَتَانِ: فَالْحُوتُ وَالْجَرَادُ، وَأَمَّا الدَّمَانِ: فَالْكَبِدُ وَالطِّحَالُ»(٢)، وينقل الباجيُّ –رحمه الله- هذا الحكمَ بقوله: «قال ابن حبيبٍ: كان مالكٌ وغيره يقول: من احتاج إلى أكل شيءٍ من الخشاش لدواءٍ أو غيره فلا بأس به إذا ذُكِّيَ كما يُذَكَّى الجراد كالخنفساء والعقرب وبنات وردان والعُقْرُبان والجندب والزنبور واليعسوب والذَّرِّ والنمل والسوس والحِلْم والدود والبعوض والذباب وما أشبه ذلك»(٣)
والذي يترجَّح -عندي- من القولين السابقين هو مذهب الجمهور لقوَّته، ذلك لأنَّ الخنفساء لا تقبل التذكية إذ لا دم لها سائل، وكلُّ ما لا يُقتدر فيه على ذكاته فحكمُه التحريم لأنه مَيْتةٌ، وقد جاء التنصيص القرآنيُّ -جليًّا- يحرِّم الميتةَ ويأمر بتذكية ما يجوز تذكيتُه ويقبلها، قال تعالى:
ولا يخفى أنَّ قياس الخنفساء وغيرِها من الحشرات على الجراد غير متَّجهٍ لأنه قياسٌ على ما خالف القياس، وما كان خارجًا عن عموم تحريم الميتة بالنصِّ فلا يُعتبر إلحاقُه به لأنه مستثنًى ورد على خلاف القياس عملاً بقاعدة: «مَا ثَبَتَ عَلَى خِلاَفِ القِيَاسِ فَغَيْرُهُ عَلَيْهِ لاَ يُقَاسُ»
علمًا أنَّ مالكًا -رحمه الله- وغيره أباحوه بشرط تذكيته، فيسمِّي اللهَ عند وخزه بالشوك وغرزه بالإبر ونحو ذلك ويُلحقونه بالجراد في الحكم(٤)، ويغيب هذا الشرط في المادَّة ذات اللون القِرْمِزيِّ(٥)، إذ يتمُّ حرقُها أو سحقُ جسدها وأعضائها جميعًا لاستخراج هذه المادَّة الحمراء
فالحاصل أنَّ الملوِّن الغذائيَّ الأحمر المستخرج من هذه الخنافس بغضِّ النظر عن خبثها وعدم قبولها للتذكية فإنها -من جهةٍ أخرى- تسبِّب أضرارًا جسمانيةً متفاوتة الخطورة من الحساسية للأطفال والربو وأمراضٍ مسرطنةٍ وغيرها من الأعراض والأمراض، لذلك تُمْنَع عملاً بقوله صلَّى الله عليه وسلَّم: «لاَ ضَرَرَ وَلاَ ضِرَارَ»(٦)
والعلم عند الله تعالى، وآخر دعوانا أن الحمد لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين وسلَّم تسليمًا
(٢) أخرجه ابن ماجه في «الأطعمة» باب الكبد والطحال (٣٣١٤) وأحمد في «مسنده» (٥٧٢٣) من حديث ابن عمر رضي الله عنهما، وصحَّحه الألباني في «إرواء الغليل» (٢٥٢٦)
(٣) «المنتقى» للباجي (٣/ ١٢٩)
(٤) المصدر السابق الجزء والصفحة نفسها
(٥) القِرْمِز: صبغٌ إرمنيٌّ لونه أحمر يكون من عصارة دودٍ يكون في آجامهم [انظر: «القاموس المحيط» للفيروز آبادي (٦٧٠)، «المعجم الوسيط» (٢/ ٧٣٠)]
(٦) أخرجه ابن ماجه في «الأحكام» باب من بنى في حقِّه ما يضرُّ بجاره (٢٣٤٠) من حديث عبادة بن الصامت رضي الله عنه، وصحَّحه الألباني في «السلسلة الصحيحة» (٢٥٠)
الفتوى رقم: ١١٤٦
الصنف: فتاوى الأشربة والأطعمة - الأطعمة
الجزائر في: ٢٩ جمادى الثانية ١٤٣٣ﻫ
الموافـق ﻟ: ٢٠ مــايـو ٢٠١٢م
Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss -الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس
« Je suis rentré avec un ami à moi chez Salman Al Farisi (qu'Allah l'agrée), il nous a posé comme nourriture du pain et du sel et il a dit :
Si le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) ne nous avait pas interdit le takallouf(*)pour l'invité j'aurais fait du takallouf pour vous ».
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°2392)
(*) Takallouf : Le mot takallouf signifie ici le fait de dépenser pour l'invité de manière excessive par rapport à ses moyens.
عن شقيق قال
دخلت أنا و صاحب لي على سلمان رضي الله عنه فقرب إلينا خبزا و ملحا فقال
لولا أن رسول الله صلى الله عليه وسلم نهانا عن التكلف لتكلفت لكم
(رواه الحاكم و حسنه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٣٩٢)
C'est le cas d'une personne qui immole une bête et la dépèce puis en mange le foie et des morceaux de viande crus.
Or, j'ai entendu dire qu'il était illicite de consommer de la viande crue, à l'exception des bêtes féroces.
Est-ce vrai ?
Renseignez-moi sur ces questions, qu'Allâh vous rétribue et vous préserve pour l'Islam et pour les musulmans.
Réponse 2 :
Il est licite de consommer la viande et le foie d'une bête immolée à l'état cru, dans la mesure où cela ne constitue aucun risque.
Qu'Allâh vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
La question 2 de la Fatwa numéro ( 11862 )
(Numéro de la partie: 22, Numéro de la page: 259)
✅ Traduit par alifta.net
الأكل من لحم الذبيحة وكبدها قبل الطبخ
س 2: إذا ذبح الرجل ذبيحته وسلخها يأكل من كبدها وبعضًا من لحمها بدون طبخ، وأنا سمعت أنه لا يحل الأكل بدون طبخ إلا للسباع فهل هذا صحيح؟ أفيدوني عن هذه الأسئلة مأجورين، بارك الله فيكم وأبقاكم لنا للإسلام والمسلمين
ج 2: يجوز الأكل من لحم الذبيحة وكبدها قبل الطبخ إذا أمنت المضرة
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم
(الجزء رقم : 22، الصفحة رقم: 259)
السؤال الثاني من الفتوى رقم - 11862
Comité permanent [des savants] de l'Ifta -اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Le bon comportement en mangeant consister à prononcer le nom d'Allah (at-tasmiyyah)
'Umar Ibn Abî Salamah rapporte que le Messager d'Allah (صلى الله عليه وسلم) lui a dit :
"Ô mon garçon ! Prononce le nom d'Allah, mange de la main droite et mange de ce qui est devant toi."
(Al-Bukhârî et Muslim).
On dit : bismillah, sans y ajouter : ar-Rahman ar-Rahim.
C'est une cause de bénédiction et de préservation du diable.
Si la personne s'en rappelle elle le prononce à ce moment en disant : bismillah awalahu wa akhirahu, au nom d'Allah au début et à la fin.
Manger et boire de la main droite est obligatoire
la main gauche étant illicite, c'est celle dont use Satan :
"[...] car Satan mange avec la gauche et boit avec la gauche."
(Muslim).
Ne pas blâmer la nourriture ou réprimander son épouse pour cela
On rapporte :
"Le Messager d'Allah (صلى الله عليه وسلم) n'a jamais critiqué un plat. S'il en voulait, il en mangeait, sinon il le laissait et n'en mangeait pas."
(Al-Bukhârî et Muslim).
Se laver les mains après avoir mangé
et avant de dormir
Ne pas manger étendu sur le ventre ou le côté
Le Prophète avait une position modeste (صلى الله عليه وسلم) et disait :
"Je ne mange pas appuyé."
(Al-Bukhârî)
Il dit aussi :
"Je m'assieds et mange comme l'esclave."
(As-Sahihah, 544).
Il ne convient pas de débuter le repas avant la personne âgée ou de rang important
comme le père au sein de sa famille, les Compagnons disaient :
"Nous ne débutions pas le repas avant le Messager d'Allah (صلى الله عليه وسلم)."
cela fait partie de la perfection de la Législation islamique qui n'a pas laissé un bien sans y appeler !
La permission de s'exprimer durant le repas
contrairement à une pensée populaire.
Alors qu'il mangeait (صلى الله عليه وسلم), le Prophète demanda :
"Avez-vous un condiment ? "
On lui répondit : "Nous n'avons que du vinaigre."
Il dit : "Quel bon condiment est le vinaigre ! "
(Muslim).
L'interdiction de manger et boire dans un récipient d'or ou d'argent
comme dans plus d'un hadith authentique.
Les jurisconsultes ont dit :
"Parmi les méfaits : cela attriste les pauvres qui n'ont pas de quoi manger."
La Sunna consiste à boire en dehors de la coupe et ne pas respirer dans le récipient
dans le hadith :
"Si l'un de vous boit, qu'il ne respire pas dans la coupe mais éloigne le récipient de ses lèvres."
(As-Sahihah, 386).
Louer Allah
La nourriture et la boisson comptent parmi les bienfaits d'Allah à Ses serviteurs.
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) louait Allah pendant et à la fin.
Boire et manger assis
Anas nous a rapporté :
"Le Prophète(صلى الله عليه وسلم)a interdit de boire debout."
Qatadah l'interrogea alors au sujet de la nourriture, et il répondit : "C'est plus grave."
Les savants ont dit :l'interdiction n'indique pas le caractère illicite de l'acte mais son caractère détestable.
La pratique courante du Prophète (صلى الله عليه وسلم) consistait à boire assis.
Ne pas manger jusqu'à satiété
On rapporte du Prophète (صلى الله عليه وسلم):
"L'homme ne remplit pas de récipient pire que le ventre. il lui suffit quelques bouchés pour se maintenir, mais si cela est nécessaire, qu'un tiers soit pour la nourriture, un tiers pour la boisson et un tiers pour l'air."
(Tirmidhî, Sahih).
Porter de l'attention à ceux qui nous entoure
On rapporte du Prophète (صلى الله عليه وسلم) qu'il portait à la bouche de ses épouses la nourriture et inversement.
Qu'il s'agisse de nos frères, famille etc.
Manger ensemble
On rapporte du Prophète (صلى الله عليه وسلم) conseillait les Compagnons de se regrouper autour d'un seul et même plat.
C'est une cause de bénédiction (al-barâkah).
Il le convient pas de se laisser aller dans une assemblée à l'éructation (تجشؤ)
ou le rot dans le langage familier.
Dans un hadith bon, At-Tirmidhi rapporte qu'un homme éructa en présence du Messager d'Allah (صلى الله عليه وسلم) qui dit :
"Épargnes-nous tes éructations."
Si la personne ne peut se retenir alors elle pose sa main, se détourne des autres etc. afin de ne pas gêner ses frères.
[NdT : Pour la faida, Ibn 'Abd Barr cite l'unanimité des savants quant au fait que l'éructation n'annule pas les ablutions. (voir Al-Istidhkâr)]
En mangeant à plusieurs, fait partie de la Sunna de se saisir des aliments lorsque cela est possible un par un
comme les dattes, le raisin etc...
L'invocation lorsque l'on rompt le jeûne
On dit :
"La soif est dissipée, les veines sont irriguées, et la récompense persistera si Allah le veut." (Sahih Abû Dawûd).
Dhahaba adh-dhamau wa btallati al-'uruq wa thabata al-ajru in shâ'a Allah.
En arabe : ذَهَـبَ الظَّمَـأُ، وَابْتَلَّـتِ العُـروق، وَثَبَـتَ الأجْـرُ إِنْ شـاءَ الله
Lors du repas en assemblée, il ne convient pas de se laver les dents face aux personnes présentes
les Compagnons, qu'Allah les agrée, répugnaient cela.
Fait partie du bon comportement de ne pas manger face aux autres dans certaines situations
face aux indigents et pauvres, face au jeûneur si par exemple la personne est en voyage et ne jeûne pas ou encore la femme en période de menstrues.
De cette manière, on évite aussi le jugement de certaines personnes qui ne sont pas forcément au fait de notre situation.
On rapporte que Abû Hurayrah qu'Allah l'agrée réprouvait que l'homme laisse son enfant manger d'un fruit face à celui de son voisin, en effet ce dernier peut alors exiger de son père dans le besoin la même chose que son voisin et le mettre dans une situation malaisée.
Il n'est pas permis de jeûner le jour du 'Aïd
la Sunna du Prophète (صلى الله عليه وسلم) est :
-lors du 'Aïd al-Fitr, succédant au mois de Ramadan, avant la prière, de manger un nombre impair de dattes avant la prière
-lors du 'Aïd al-Adhah, de ne rien manger jusqu'à manger de sa bête sacrifiée après la prière.
Puisse Allah nous accorder le suivi de la Sunna du Prophète d'Allah (صلى الله عليه وسلم) !
Nourrir le jeûneur
Dans le hadith sahîh :
"Celui qui nourrit un jeûneur pour la rupture du jeûne aura la même récompense que lui sans que cela n'enlève rien à la récompense du jeûneur."
Fait partie du bon comportement lorsque l'on partage un plat avec ses frères de manger ce qui se trouve en face de soit
comme il est rapporté dans le hadith, laissant le centre du plat pour la fin, c'est une cause de bénédiction.
Il n'y a pas de mal à débuter par le centre ou le bord de l'assiette ou autre si la personne mange seule.
Et Allah est le plus savant.
Fait partie du bon comportement de partager avec son voisin sa nourriture
dans le hadith,le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit :
"Ô Abû Dharr ! Quand tu prépares un plat [en sauce], augmente son eau et donnes-en à tes voisins."
(Muslim)
Ceci en particulier si les demeures sont proches et qu'ils peuvent sentir l'odeur du mets, ou encore qu'ils soient pauvres, dans le besoin.
Ce comportement appartient aux plus beaux aspects de la législation islamique, qu'il ne convient pas de délaisser.
Fait partie du bon comportement : la générosité
le Coran a rappelé la générosité et la bonté du Prophète Ibrâhîm lorsque se présentèrent à lui des invités, de même Muhammad le sceau des Prophètes et Messagers (صلى الله عليه وسلم) était connu pour cette qualité, il nourrissait le pauvre et acceptait l'invitation, l'invitation d'un juif notamment.
C'est une manière de se rapprocher d'Allah et le satisfaire, faire entrer la joie dans le cœur de son frère en acceptant son invitation.
Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) ne critiquait aucun plat
comme nous rappelions, dans le hadith :
"Le Prophète (صلى الله عليه وسلم)entra chez Maymûnah, et on lui présenta un lézard vers lequel il tendit la main.
Une femme présente dit : "Informez le Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم) de ce que vous lui avez présenté."
Elles dirent : "C’est un lézard, Ô Messager d’Allah."
Aussitôt, le Prophète(صلى الله عليه وسلم)retira sa main.
Khâlid Ibn Al-Walîd dit : "Est-ce illicite, Ô Messager d’Allah ? "
Il répondit : "Non, mais on n’en consomme pas chez moi, et ça me répugne."
Khâlid le tira à lui et le mangea."
Si l'aliment est permis, il ne convient pas d'en éloigner les gens.
Le Messager d'Allah (صلى الله عليه وسلم) avait une préférence pour certains plats et aliments comme les dattes et incitait à en avoir chez soit, la courge, l'épaule d'agneau, l'eau fraîche, le lait etc.
EtAllah est plus savant !
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Cheikh Docteur Aziz Ibn Farhan A-Anazi - الشيخ الدكتور عزيز بن فرحان العنزي
Shou’ba a rapporté d’après Yazîd ibn Khoumayr d’après ‘Abdallah ibn Bousr a dit :
"Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم vint chez mon père.
Il dit: Nous lui présentâmes de de la nourriture et une watbah.
Il صلى الله عليه وسلم en mangea puis on lui présenta des dattes.
Il les mangeait et tenait le noyau entre ses 2 doigts, joignant l'index et le majeur..."
(rapporté par Mouslim dans son sahih)
L'imam an-Nawawi a expliqué en disant:
"Et il a été dit: qu’il regroupait les noyaux sur le dos des deux doigts puis les jetait."
Rapporté dans "Al-Minhâj", l’explication de l’authentique de Mouslim par l’imam An-Nawawî (vol.5/p.193-195)
As-Souyouti a rapporté que la sagesse de cet acte était dû au fait que le prophète صلى الله عليه وسلم évitait ainsi de mettre ses doigts dans sa bouche pour retirer le noyau et ne pas les mélanger à sa salive.
Cela peut provoquer le dégoût des gens lors du repas.
Djâber rapporte que l'envoyé d'Allah sallallahu 'alayhi wa sallam a dit :
"Quiconque parmi les musulmans plante un arbre fruitier, se verra compter une bonne action à chaque fois qu'un fruit sera mangé ou volé, même si cet arbre est l'objet d'un préjudice grave ."
(Rapporté par Muslim)
Dans une autre version attribuée aussi à Muslim , il y est dit :
"Tout musulman qui plante un arbre duquel mange un être humain, une bête ou un oiseau, se verra compter une bonne action pour cela au Jour de la résurrection."
Et dans une autre version aussi attribuée à Muslim , il y est dit :
"Tout musulman qui plante ou sème une graine, se verra compter une bonne action à chaque fois qu'un être humain, une bête ou autre chose, en mangera."
Explication
Ce hadith incite à la semence et aux plantations dans lesquelles il y a beaucoup d'avantages pour la religion et pour cette vie d'ici-bas.
-Les avantages de cette vie ici-bas consistent à faire profiter la société en général des bienfaits de la terre et de l'agriculture et à la faire prospérer en multipliant ses richesses.
Ce sont les bienfaits qui sont profitables contrairement à l'argent qui est entreposés dans des banques et ne profite guère à la société.
-Quant aux avantages de la religion, ils consistent à faire obtenir à celui qui sème ou plante quelque chose, une récompense à chaque fois qu'un oiseau, un moineau, une poule ou autre, mange ne serait-ce qu'un seul grain de ce qu'il a semé ou planté, qu'il l'ait voulu ou non .
Charh Riyad as salihin p.119-120)
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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين