178 articles avec fetes en islam - vendredi et fetes innovees

Le Messager d'Allâh صلى الله عليه و سلم a interdit la position «الحَبْوَةِ - habwah» lors du jumu'ah pendant que l'imam fait le sermon

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le Messager d'Allâh صلى الله عليه و سلم a interdit la position «الحَبْوَةِ - habwah» lors du jumu'ah pendant que l'imam fait le sermon

D'après Mu'adh ibn Anas Al-Juhany  رضي الله عنه le Messager d'Allâh صلى الله عليه و سلمَ :

 

"a interdit la position «habwah - الحَبْوَةِ» lors du jumu'ah pendant que l'imam fait le sermon."

Sahih Al-Jâm'i 6876

       

النهيُ عنِ الإحتِبَاءِ يوم الجمُعَة و الإمامُ يخطُبُ

عن معاذ بن أنس الجُهنيّ رضي الله عنه أنّ النبيَّ صلى الله عليه و سلمَ

(نهَى عنِ الحَبْوَةِ يومَ الجمعة و الإمامُ يَخطُبُ)

صحيح الجامع 6876

Remarque concernant le sujet sur l'assise interdite lors du prêche du jumu3a

 

 

En vérité selon la majorité des savants cette assise est interdite uniquement si la personne porte des vêtements qui risquent de découvrir sa 3awra (nudité) comme le izar, et qu'il n'a qu'un seul vêtement et rien pour couvrir ses parties intimes en dessous, ou encore un vêtement trop serré.

 

Ceci est l'avis de l'imâm ibn 3Uthaymîn mais aussi de l'imâm ibn Hajar, et la majorité des savants comme Mâlik, Ash-Shâfi3i et Ahmad ne voient pas de mal à s'asseoir de cette manière.

 

Publié par أبو زيد عبدالله ماير - @abou_zayd_fr 

النهيُ عنِ الإحتِبَاءِ يوم الجمُعَة و الإمامُ يخطُبُ

قال الشيخ ابن عثيمين رحمه الله تعالى : و الحبوة أن يضم الإنسان فخذيه إلى بطنه و ساقيه إلى فخذيه و يربط نفسه بسير أو عمامة أو نحوها، و قد نهى النبي صلى الله عليه و سلم عنها و الإمام يخطب يوم الجمعة لسببين

الأول : أنه ربما تكون هذه الحبوة سببا لجلب النوم إليه فينام عن سماع الخطبة

الثاني : أنه ربما لو تحرك لبدت عورته، لأن غالب لباس الناس فيما سبق الأزر و الأردية، و لو تحرك أو انقلب لبدت عورته و أما إذا أمن ذلك فإنه لا بأس به، لأن النهي إذا كان في علة معقولة فزالت العلة فإنه يزول النهي

شرح رياض الصالحين لابن عثيمين الجزء الرابع ص 276

 Publié par 3ilmchar3i.net

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Ratiba avant et après le dhohr le jour du vendredi pour la femme qui prie (le dhohr) chez elle ?

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Ratiba avant et après le dhohr le jour du vendredi pour la femme qui prie (le dhohr) chez elle ?

Question :

 

Assalâmou alaykoum.

 

Y a-t-il une ratiba avant et après le dhohr le jour du vendredi pour la femme qui prie (le dhohr) chez elle ?

 

Réponse :

 

La ratiba avant et après pour celui qui prie le dhohr le jour du vendredi est (à faire) comme tous les autres jours.

 

Et ceci vaut pour la femme ainsi que pour celui qui a une excuse (légiférée) l'empêchant d'assister au joumou'a et aux prières en commun.

 

Questionneur :

 

Qu'Allâh soit Bienfaisant envers vous et qu'Il vous bénisse.

 

NdT : Ce qui n'est pas le cas de celui et celle qui assiste au joumou'a, car il n'y a pas de ratiba avant la prière du vendredi. (voir Ici)

 

Question posée sur le compte twitter du Cheikh (@draltayyar), le 10 Joumada Al-Awwal 1435 correspondant au 12 Mars 2014

Traduit par cercle des sciences

Publié par 3ilmchar3i.net

 السلام عليكم. هل رتبة قبل الظهر و بعده يوم الجمعة للمرأة و هي تصلي في بيتها؟

الراتبه ليوم الجمعه القبلية والبعدية  لمن صلى  ظهراً كغيره من الأيام وهذاللمرأة والمعذور في حضور الجمعة والجماعه 

 أحسن الله إليكم و بارك الله فيكم

Cheikh Doctor 'Abd Allah ibn Mohamed ibn Ahmad At-Tayâr - الشيخ أ.د.عبدالله بن أحمد الطيار

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Les prières surérogatoires liées à la prière du vendredi (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les prières surérogatoires liées à la prière du vendredi (audio-vidéo)

 

Question :

 

Qu'Allah soit bienfaisant envers vous, y a-t-il une prière surérogatoire (ratiba) recommandée de quatre unités à accomplir avant la prière du vendredi? 

 

Réponse :

 

Il n'y a pas de prière ratiba avant la prière du vendredi.

 

Il prie seulement ce qui lui est facilité.

 

Sa prière ratiba s'accomplit après elle, elle d'au moins deux unités de prière, et au maximum de quatre, ou de six d'après certaines narrations, qui s'accomplissent deux par deux avec leurs salutations.

 

Publié par 3ilmchar3i.net

هل يصلى الرواتب الأربع قبل الجمعة؟

La prière ratiba de la prière du vendredi

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Le mari donne de l'argent à sa femme pour acheter des vêtements ou des cadeaux de l'id

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le mari donne de l'argent à sa femme pour acheter des vêtements ou des cadeaux de l'id

Question :

 

Est-il obligatoire au mari de donner à sa femme de l'argent pour acheter des vêtements pour l3iyd ou des cadeaux parce que certains maris ne le font pas ?

 

Pouvez-vous s'il vous plaît expliquer cela? (Question de l'Angleterre )

 

Réponse :

 

Ô ma fille, aussi longtemps que vous êtes musulman, alors vous célébrez les deux 3iyyid, Al Fitr à la fin du mois de Ramadan et Al Adha pendant le mois du Hajj, et vous ne célébrez pas les fêtes saisonnières que de nombreux musulmans ont pris,  à l'exception de ceux qu'Allah a guidés.

 

Donc, nous comprenons que vous comptez les deux 3iyyid de Ramadan et du pèlerinage. 

 

Donc, je vous demande à vous ainsi que toute les autres sœurs, en particulier celles qui suivent la Sunna, d'avoir de la miséricorde envers vos maris et de ne pas leur apporter des difficultés conformément à la Shari'a , une femme doit être bien envers son mari. 

 

J'encourage également les hommes à être facile et bon envers leurs femmes et leurs filles, et faire apparaître à leurs épouses et leurs enfants ce qu'Allah leur a accordé en dépensant pour eux, car Allah aime voir les effets de la richesse dont Il vous a béni, sur vos familles

 

Je vous conseille de bien vous comporter envers eux et avec piété, d'avoir des liens solides entre vous et de travailler ensemble sur le bien.

 

Je conseille aux sœurs d’être douce et gentille avec leur mari et ne pas leur porter préjudice en demandant des cadeaux excessif comme de l'or ou des bijoux etc .

 

Plutôt Allah a rendu obligatoire pour vous de vous facilitez l'un l'autre, surtout pendant les moments spéciaux de 3iyd qui devraient être un moment de plaisir et de bonheur. 

 

Donc, si le mari donne de l'argent à sa femme alors elle peut acheter ce qui est nécessaire, ou s'il a la possibilité et achète les articles avec ou sans elle, cela devrait être fait si possible mais ce qui est important c'est que vous vous facilitez l'un à l'autre et que vous vous pardonniez l'un à l'autre, au lieu de surcharger l'autre de demandes au dessus de leur capacité, si quelqu'un laisse quelque chose pour l'amour d'Allah alors Allah le remplace par ce qui est meilleur pour eux.

 

source : miraathpublications.net

Traduit de l'anglais au français et publié par assalafiyat.blogspot.fr

 

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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La permission de ne pas se rendre au joumou'a lorsqu'il pleut

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La permission de ne pas se rendre au joumou'a lorsqu'il pleut

D'après Muhammad Ibn Sirin, dans un jour de pluie, Ibn Abbas رضي الله عنهما a dit à son mouadhin :

 

"Lorsque tu dis -Ach hadou Anna Muhammadan Rassoulou Lah- alors ne dis pas -Haya 'Ala Salat- (1) mais dis -Sallou Fi Bouyoutikoum- (2) ».

 

C'est comme si les gens avaient réprouvé cela alors il a dit: "Celui qui était meilleur que moi a fait cela (3)".

 

Certes le joumou'a est une obligation mais j'ai certes détesté le fait de vous faire sortir de vos maisons pour vous faire marcher dans la boue et la gadoue glissante".

 

Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°901 et Mouslim dans son Sahih n°699

 

(1) C'est à dire qu'il a demandé à celui qui faisait l'appel à la prière de remplacer la phrase -Haya 'Ala Salat- par -Sallou Fi Bouyoutikom-.

(2) Ceci signifie : Priez dans vos maisons.

(3) C'est à dire le Prophète صلى الله عليه وسلم.

       

عن محمد ابن سيرين قال ابنُ عباسٍ رضي الله عنهما لِمُؤَذِّنِه في يَومٍ مَطيرٍ

إذا قلتَ : أشْهدُ أنْ محمدًا رسولُ اللهِ ، فَلا تَقُلْ حَيِّ علَى الصلاَةِ ، قُلْ صَلُّوا في بُيُوتِكُم . فكأنَّ الناسَ اسْتَنْكَرُوا ، قال : فَعَلَهُ مَن هو خيْرٌ مِنِّي ، إنَّ الجُمُعَةَ عَزْمَةٌ ، وإنِّي كَرِهْتُ أنْ أُحْرِجَكُم ، فتَمْشونَ في الطِّينِ والدَّحَضِ 

رواه البخاري في صحيحه رقم ٩٠١ و مسلم في صحيحه رقم ٦٩٩

D'après Abou Malayh, d'après son père, j'ai assisté à un jour du vendredi avec le Prophète صلى الله عليه وسلم à l'époque de Al Houdeybiya (1).

 

Ils ont été touchés par la pluie qui n'a même pas mouillé le dessous de leurs chaussures (2) et il leur a ordonné de prier dans leurs demeures.

 

Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°1059 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud

 

(1) Al Houdeybiya est le nom d'un puits proche de la Mecque auprès duquel le Prophète صلى الله عليه وسلم qui était venu avec ses compagnons pour accomplir la 'Omra a conclu un pacte pour qu'il n'accomplissent pas la 'Omra cette année là et qu'ils reviennent l'accomplir l'année suivante. Le pacte a eu lieu durant le mois de Chawal de l'an 6 après la hijra.

Ainsi le sens dans le hadith est que ceci s'est produit durant la 6ème année après la Hijra.

(2) C'est à dire qu'il n'y avait pas beaucoup de pluie.

 

عن أبي المليح عن أبيه أنه شهد النبي صلى الله عليه وسلم زمن الحديبية في يوم جمعة وأصابهم مطر لم يبتل أسفل نعالهم فأمرهم النبي صلى الله عليه وسلم أن يصلوا في رحالهم

رواه أبو داود في سننه رقم ١٠٥٩ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن أبي داود

Publié par 3ilmchar3i.net

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Al Oudhiya (Le sacrifice de l'aid) : Règles et sagesses

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Al Oudhiya (Le sacrifice de l'aid) : Règles et sagesses

Certes Allâh a honoré cette communauté par deux noble fêtes (‘îd).

 

Toutes deux étant rattachées à des piliers de l’Islam.

 

-La première: La fête de la rupture du jeûne  (‘îd al fitr)

 

qui est rattachée au mois du jeûne et qui vient clôturer les dix derniers jours du Ramadhân dans laquelle il y a une nuit meilleure que mille mois.

 

Allâh عز وجل dit (dans une traduction approchée):

 

"Nous l’avons certes fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’Al-Qadr * Et qui te dira ce qu’est la nuit d’Al -Qadr? * La nuit d’Al-Qadr est meilleure que mille mois * Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre * Elle est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube." (Sourate La destinée)

 

-La seconde: La fête du sacrifice (‘îd al Adha)

 

qui est rattachée au pilier du pèlerinage et qui vient clôturer les dix premier jour de Dhou-l-Hijja.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah au cours desquels les œuvres sont les plus aimées de Lui, que durant ces jours», c’est à dire les dix jours. 

Ils (les compagnons) dirent : Ô Messager d’Allâh, Même pas le djihad dans le sentier d’Allâh ?!

Il dit : «Même pas le djihad, sauf un homme sortant risquant sa vie et ses biens, et ne revenant avec rien»»

(Sahîh Abou Daoud 2107)

La réalité de la fête du Sacrifice

 

On le nomme : «Aid al adha» en référence à «al Oudhiya» (le sacrifice), car c’est au moment de «Douha» (lever du jour) le jour de al ‘îd que débute son temps.

 

Et al Oudhiya est l’acte d’adoration que l’on accompli pour cette fête, c’est un acte de dévotion à l’Islam comme mentionné dans la parole d’Allâh عز وجل (dans une traduction approchée):

 

"Dis :”Ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allâh, Seigneur de l’univers." (Sourate Les Bestiaux)

 

Sa’id Ibn Djoubayr (cela signifie) : mon immolation (Tafsir Ibn Kathir  12/284).

Et selon Qatâda : mon pèlerinage et mon immolation.

Et dans une autre version «mon offrande».

(Tasfir al manâr 8/213)

 

L’acte de dévotion (noussouk) correspond donc a l’adoration, qui fait référence à l’offrande par lequel le serviteur se rapproche d’Allah عز وجل.

 

Et il est le pluriel de «Nasîka » c’est a dire : la bête immolée (adh Dhabiha).

 

Al Oudhiya (le sacrifice) / Ad Dahiya (l’offrande), est le nom de celui qui est immolé parmi les bestiaux le jour du sacrifice ou durant les trois jours qui suivent l’îd (at-Tachrîq) pour se rapprocher d’Allâh.

 

Selon Barâ bin ‘Âzib, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit:

 

«Certes la première chose par laquelle nous commençons durant ce jour, c’est la prière.

Puis nous revenons et nous égorgeons.

Et celui qui fait cela aura certes pratiqué notre sounnah.

Et celui qui égorge avant la prière, alors ce n’est que de la viande qu’il a apporté à sa famille et ce n’est en rien un sacrifice»

(Al Boukhary 5545 / Mouslim 1961)

 

Et pour sa parole صلى الله عليه وسلم dans le hadith de Barâ bin ‘Âzib :

 

«Celui qui prie notre prière, puis sacrifie notre sacrifice aura certes réalisé le sacrifice (conforme).

Et celui qui sacrifie avant la prière, il a certes précédé la prière et il n’y a pas de sacrifice pour lui»

(Al Boukhary 955)

La sagesse de la légifération du sacrifice

 

La légifération du sacrifice comporte des sagesses immenses parmi elles :

 

-Premièrement : Commémorer l’ami intime d’Allâh : Ibrahim عليه السلام, dans l’étendue de son agrément à l’ordre de son Seigneur عز وجل.

 

Allâh a dit (dans une traduction approchée):

 

"Et nous le renforçâmes d’une immolation généreuse" (sourate Les rangés).

 

Cette immolation qu’Allâh a légiféré pour son ami intime Mohammed صلى الله عليه وسلم .

 

-Deuxièmement : Une facilité pour toute la communauté en ce jour

 

Selon Noubaycha bin Abdillah رضي الله عنه, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit: 

 

«Ce sont certes des jours de nourriture, de boisson et de rappel d’Allâh»

(As Silsilah As Sahihah 1713)

 

-Troisièmement : Une association aux pèlerins

 

Comme les pèlerins feront leur offrande dans les lieux saints en tant qu’actes de dévotion, les gens des pays lointains le feront aussi chez eux.

 

-Quatrièmement : L’acquisition de la crainte pieuse

 

Allâh عز وجل dit (dans une traduction rapprochée):

 

"Ni leurs chairs ni leurs sangs n’atteindront Allah, mais ce qui L’atteint de votre part c’est la piété. Ainsi vous les a-t-Il assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d’Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants" (Sourate Le pèlerinage)

 

-Cinquièmement : Concrétiser la diversité des adorations

 

Car si elles avaient été toutes d’une seule et même catégorie cela aurait été difficile aux gens.

 

Et cela fait partie des bienfaits d’Allâh عز وجل sur cette communauté. 

 

-Sixièmement :  Montrer la bonté de l’Islam

 

Et cela à travers la bienfaisance du sacrifice qu’à commandé le Prophète صلى الله عليه وسلم en disant:  

 

«Allâh a prescrit la bienfaisance dans toutes choses :  Ainsi si vous tuez, tuez convenablement, et si vous égorgez faites le avec soin.

Que l’on aiguise la lame et qu’on épargne la bête de la souffrance»

(Mouslim 1955)

Le statut de al Oudhiya

 

La majorité des savants sont qu’il s’agit d’une sounnah fortement recommandée, car le prophète صلى الله عليه وسلم était assidu dans sa pratique.

 

Cela est confirmé par sa parole :

 

«Celui qui a les moyens mais ne pratique pas al-oudhiya qu’il ne s’approche pas de notre lieu de prière»

(Sahîh al Djami' 6490). 

 

Abou Hanifa et Ahmed sont d’avis que cela est obligatoire, et c’est l’avis de Cheikh al Islam Ibn Taymiya qui dit :

 

«Et concernant al Oudhiya, ce qui est apparent c’est son obligation.

Et elle est certes parmi les plus important rites de l’Islam»

(Madjmou' al Fatâwa 23/162). 

 

Et car Allâh l’a mentionné en relation avec la prière dans sa parole (traduction approchée):

 

"Accomplis la Salât pour ton Seigneur et sacrifie." (Sourate L'abondance)

 

L’avis mentionnant l’obligation de al Oudhiya est plus fort que celui mentionnant la non-obligation, à condition d’avoir la capacité de le réaliser.

(Al moumti' 7/422)

 

Et al Oudhiya ne sera pas valide si les conditions liées à son temps, son caractère et à sa nature ne sont pas remplies.

Les conditions de Al Oudhiya

 

-Le temps de Al Oudhiya

 

Il commence après la prière de l’aid jusqu’au dernier jour de tachriq (qui sont les trois jours suivant l’îd).

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit:

 

«Celui qui a égorgé sa bête avant d’avoir prié, qu’il en égorge une autre à sa place.

Et celui qui n’a pas égorgé jusqu’à ce que nous ayons prié qu’il égorge au nom d’Allâh»  

(Al Boukhary 5500 / Mouslim 1960).

 

Le nombre de jour pour sacrifier est de quatre (le jour de l’îd et les trois jours de tachriq).

 

Dans le hadith de Djoubeir bin Mout’im dont la chaîne remonte jusqu’au prophète صلى الله عليه وسلم, il est dit :

 

"[...] Et tous les jours de tachriq sont des jours de sacrifice"

(Sahîh al Djami' 4537).

 

Mais le meilleur moment pour le sacrifice est le premier jour puisque le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Certes la première chose par laquelle nous commençons durant ce jour, c’est la prière. Puis nous revenons et nous égorgeons»

(Boukhary 5545 / Mouslim 1961)

 

-Sa nature

 

Al Oudhiya n’est valide qu’avec le sacrifice d’une bête de troupeau : Les camélidés (chameau…), les bovins (bœuf…), les ovins (moutons…), comme l’a affirmé Allâh عز وجل (traduction rapprochée) :

 

"Afin qu’ils prononcent le nom d’Allâh sur la bête de cheptel qu’Il leur a attribué" (Sourate Le pèlerinage)

 

Quel est le meilleur pour al Oudhiya : Le bélier ou le bœuf ?

 

L’imam Malik رحمه الله est d’avis que le meilleur est la race des ovins, puis des bovins, puis des chameaux car le prophète صلى الله عليه وسلم sacrifiait deux béliers, et il faisait ce qu’il y avait de meilleur.

 

Quant à la majorité ils sont d’avis que le meilleur est le chameau, puis la vache, puis les ovins/caprins et enfin l’association de plusieurs personnes pour le sacrifice d’un chameau, d’une chamelle ou d’une vache.

 

-Son âge

 

Il est obligatoire que la bête est atteint l’âge minimal (mousinah), mais il est possible de sacrifier une bête plus âgé/adule (djadha’) parmi les ovins conformément au hadith de Djabir رضي الله عنه le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Sacrifiez seulement un animal ayant atteint l’âge minimal à moins que cela ne soit difficile pour vous dans ce cas une bête plus âgé/adulte parmi les ovins»

(Mouslim 1963).

 

Il existe une divergence entre les savants du fiqh concernant l’âge minimum des ovins : Certains disent qui entre dans la deuxième année (un an révolu), mais l’avis le plus correct est qu'il ait atteint six mois.

 

L’âge minimum pour les caprins est qui entre dans la deuxième année (un an révolu), pour les bovins qui entre dans la troisième année (deux ans révolus) et pour les camélidés de cinq ans.

 

Il fait partie de la sounnah de sacrifier un bête bien portante.

 

Selon Abou Oumamah ibn Sahl رضي الله عنه :  

 

«Nous avions pour habitude à Médine de sacrifier des bêtes bien portantes et les musulmans aussi sacrifiant des bêtes bien portantes»

(Al Boukhary - Chapitre: Le sacrifice du Prophète avec deux béliers à deux cornes et bien portant).

 

-Sa description

 

Al Oudhiya ne sera  valide pour le sacrifice que si il s’agit d’une bête issue de troupeau et exempte de défauts, car Allâh عز وجل est bon et il n’accepte que ce qui est bon (Mouslim 1015).

 

Ne sera pas accepté la bête aveugle, borgne, ni la bête malade, très maigre ou boiteuse car le prophète صلى الله عليه وسلم  : 

 

«Quatre ne sont pas valable pour al Oudhiya : La bête borgne dont le caractère borgne est évident, la bête malade dont la maladie est évidente, la bête qui boite de façon évidente, et la bête excessivement maigre»

(Al Irwâ 1148)

L’association dans le sacrifice

 

Il est autoriser de s’associer pour le sacrifice s’il s’agit d’un camélidé, d’un bovin, en séparant la vache ou le chameau entre sept personnes, avec l’intention de se rapprocher d’Allâh عز وجل.

 

Selon Djâbir bin ‘AbdiLlah رضي الله عنه :

 

« Nous avons sacrifiés l’année de al Houdaybiya avec le prophète صلى الله عليه وسلم un chameau pour sept et une vache pour sept »

(Mouslim 1318)

 

On a questionné le comité permanent (Al Ladjna ad Dâima)  (numéro de la fatwa 2416) :

 

Est il autorisé de s’associer dans al Oudhiya, et quel est le nombre de musulmans qui peuvent s’associer ?

Doivent-ils être de la même famille ?

S’associer dans al Oudhiya est ce une innovation ou pas ?

 

Réponse:

 

Il est autorisé à un homme de sacrifier un ovin/caprin pour lui et sa famille.

 

Et la base en cela, est que le prophète صلى الله عليه وسلم sacrifiait un seul ovin/caprin pour lui et sa famille (unanimement reconnu).

 

Et il a été rapporté par Malik, Ibn Maja et Tirmidhi qui l’a authentifié que ‘Ata bin Yasâr :

 

«J’ai questionné Abou Ayoub al Ansari : «Comment était votre sacrifice au temps du prophète صلى الله عليه وسلم ?»

Il dit : «Au temps du prophète صلى الله عليه وسلم l’homme sacrifiait un ovin/caprin pour lui et sa famille. Ils en mangeaient et donnaient à mangé, jusqu’à ce que les gens s’enorgueillirent et devinrent comme tu les vois».»

 

Le chameau et la vache se divise entre sept personnes, qu’ils soient de la même famille ou non, qu’ils aient un lien de parenté ou non car le prophète صلى الله عليه وسلم a autorisé au compagnons de s’associer dans le sacrifice du chameau ou de la vache.

 

Sept personne pour une bête, et il n’a pas détaillé plus.

 

Allâh est le plus savant.

 

Concernant les ovins, le partage se fait uniquement entre lui et les membres de son foyer, et il n’est pas permis de s’associer.  

 

Abou Ayoub al Ansari رضي الله عنه a dit : 

 

«Au temps du prophète صلى الله عليه وسلم  l’homme sacrifiait un ovin/caprin pour lui et sa famille.

Ils en mangeaient et donnaient à manger, jusqu’à ce que les gens s’enorgueillirent et devinrent comme tu les vois».

 

Et si il en était ainsi dans les premiers temps, chez les compagnons et ceux qui les ont suivis (tabi’ine), qu’en est il aujourd’hui ou la plupart des musulmans ce sont éloignés de la guidée du Prophète صلى الله عليه وسلم ?!

La Description du sacrifice

 

Fait partie de la sounnah d’immoler la bête avec sa main.

 

Dans le cas où il s’agit d’un bovin ou d’un ovin il faut coucher la bête sur son coté gauche, l’orienter en direction de la Qiblah et que la personne mette son pied sur son flanc.

 

Au moment d’égorger il faut dire:

 

«Bismi Allâh wa Allâhou Akbar, Ô Allâh ceci est de toi et pour toi, ô Allah cela provient de moi (ou : «Ô Allâh accepte cela de moi ») et des gens de ma communauté» ou bien «cela provient d’untel» si al Oudhiya a été déléguée à quelqu’un.

 

Et les preuves de cette description sont les suivantes :

 

-Hadith de Anas رضي الله عنه :

 

«Le prophète صلى الله عليه وسلم sacrifiait comme Oudhiya deux béliers cornus, de couleur blanche avec un peu de noir.

Il égorgeait avec sa main en mentionnant le nom d’Allâh et en disant «Allâhou Akbar», et il posait son pied sur leur flancs»

(Al Boukhary 5565)

 

-Hadith de Aïcha رضي الله عنها :

 

«Le prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné qu’on lui apporte un bélier cornu qui avait du noir sur les pattes, le ventre et les yeux, et il lui a été apporté pour qu’il le sacrifie comme Oudhiya.

Et il m’a dit : «Ô Aïcha  Viens à la maison».

Puis il dit : «Aiguises-moi le couteau avec un pierre», ce que je fis.

Alors il prit le couteau, coucha le bélier et l’égorgea en disant : «Bismi Allâh ô Allâh accepte de Mohammed, de la famille de Mohammed et de la communauté de Mohammed»

(Mouslim 1967)

 

-Hadith de ‘Abdallâh ibn ‘Omar رضي الله عنهما, où il est rapporté qu’il détestait manger une bête qui avait été égorgée dans une autre direction que la Qiblah

(Rapporté par Abder Razaq dans son Mousanaf n°8585 et authentifié par cheikh al Albani dans Manâsik all Hadj wa al 'Omra p33)

 

-Hadith de Djâbir رضي الله عنه où le prophète صلى الله عليه وسلم égorgea le jour de l’aïd deux béliers et dit: 

 

«Ô Allâh, ceci est de toi et pour toi»

(Abou Daoud 2795)

 

Et si al Oudhiya fait partie des camélidés, il faut l’égorgée la patte gauche attachée.

 

Dans un hadith, Ibn ‘Omar رضي الله عنهما est arrivé vers un homme qui avait fait accroupir son chameau pour l’égorger.

 

«Il lui dit alors : «Relève-le et attaches-le selon la sounnah de Mohammed»»

(Al Boukhary 1713).

 

Et selon AbderRahman Ibn Sâbit رحمه الله, le prophète et ses compagnons égorgeaient le chameau debout avec la patte gauche attaché et appuyé sur ses autres pattes (Abou Daoud 1767).

 

Il est interdit de vendre quoique ce soit de al Oudhiya: ni son poil (laine…), ni sa peau.

 

Et nous donnons pas de salaire au boucher tiré de al Oudhiya elle-même.

 

‘Ali رضي الله عنه a dit :  

 

«Le Messager d’Allâh m’a ordonné de surveiller l’immolation des bêtes, et de distribuer en aumônes les viandes, les peaux, les laines et de ne pas donner de salaire au boucher provenant et la bête.

Et il dit : «Nous lui donnerons de ce que nous possédons»

(Mouslim 1317).

Ce qu’il est recommandé pour celui qui sacrifie

 

Il est recommandé pour celui qui  sacrifie de ne pas se couper les cheveux, ni de les raser, de ne pas s’épiler, ainsi que de ne pas couper ses ongles.

 

D’après Oum salamah رضي الله عنها, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Lorsque vous entrez dans les dix jours (de Dhoul Hijjah) et que l’un d’entre vous veut sacrifier qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles jusqu’à ce qu’il sacrifie»

[Mouslim 1977].

 

Et la sagesse en cela est de s’associer à ses frères qui sont en état de sacralisation durant le hadj. 

 

Il est recommandé à celui qui maîtrise le sacrifice de le faire lui-même en mentionnant le nom d’Allâh et en disant Allâhu Akbar.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم sacrifiait un bélier en disant :

 

«Bismi Allah Allahu Akbar, cela vient de moi et de celui qui ne peut pas sacrifier parmi ma comunauté» (Al Irwa 1138)

 

Il est recommandé à la personne qui a sacrifiée de manger de son Oudhiya après l’avoir égorgée.

 

Selon Bourayda ibn Houssayb, le prophète صلى الله عليه وسلم ne sortait pas le jour de la fête de la rupture du jeûne (aïd al fitr) sans avoir mangé, et il ne mangeait pas le jour de la fête du sacrifice (aïd al adha) jusqu’à ce qu’il est prié (Sahih al djami' 4845).

 

Et selon Salamah ibn al Akwa’, dans un hadith remontant jusqu’au prophète صلى الله عليه وسلم il dit :

 

«Mangez et Nourrissez et mettez de coté»

(Al Boukhary 5569)

 

Il est recommandé de donner en aumône ou d’offrir une partie du sacrifice.

 

Mais il n’est pas permis de vendre la viande ou la peau, ni d’en donner une partie au boucher, elle est pour Allâh عز وجل seul.

Et pour conclure, nous conseillons à l’ensemble de nos frères de réaliser (leurs actes) avec sincérité, elle qui est la base de l’acceptation de l’oeuvre auprès d’Allâh.

 

Et particulièrement dans cette adoration, ou beaucoup de musulmans, excepté ceux à qui Allâh a fait miséricorde, ont détournés leurs intentions pour autres qu’Allâh : Comme pour faire plaisir aux enfants ou se vanter devant les voisins.

 

Au point ou certains si ils ne peuvent pas acheter un bélier, ne voudront jamais sacrifier une chèvre alors qu’ils en ont les moyens,et cela à cause du regard des autres envers eux.

 

Ceci de par leurs ignorances.

 

Nous demandons à Allâh qu’Il fasse que  nos œuvres soient sincères pour sa face.

 

Traduit et publié par l’équipe Sounnah-Diffusion

 

Cheikh Lazhar Siniqra - الشيخ لزهر سنيقرة

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Confectionner des gâteaux et des biscuits pour le ‘id (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Confectionner des gâteaux et des biscuits pour le ‘id (audio)

 

Question :

 

Une femme d’Egypte pose la question suivante:

 

Est-ce que confectionner des gâteaux et des biscuits le jour du ‘Îd Al-Fitr est une innovation (religieuse) ?

 

Sachant que nous les confectionnons aussi pour les noces de mariage etc...

 

La réponse :

 

Chez nous, les gens immolent des bêtes et préparent de la nourriture et se réunissent autour de cette nourriture dans les maisons et au Najd ils le font dans les places (cours) en dehors des maisons afin que les gens se regroupent autour d’elle (la nourriture).

 

Il n’y a donc aucun mal à cela, si Allah Le Très-Haut le veut.

 

traduit par spfbirmingham.com

 

السؤال: بارك الله فيكم شيخنا هذا السؤال السادس والعشرون؛

تقول السائلة من مصر: هل عَمَل الكَعْك والبسكويت في عيد الفطر بدعة؟ علمًا أنَّنا نَعْمَله أيضًا في الزفاف وهكذا

الجواب: الناسُ عندنا يذبحون ذبائح، ويَصْنَعون الأطعمة ويجتمعون عليها في البيوت، وفي نَجْد يجعلونها في السَّاحات خارج البيوت حتى يجتمع الناس عليها، فلا شيءَ في ذلكَ

- إن شاء الله تعالى -

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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S'envoyer des cartes et s'échanger des cadeaux durant les fêtes (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

S'envoyer des cartes et s'échanger des cadeaux durant les fêtes (audio-vidéo)

Question :

 

Quel est le jugement de donner des cadeaux durant 'aid ?

 

Réponse de Cheikh Al Fawzan :

 

Il n'y a pas de mal à cela.

 

Faire plus de dépenses et donner plus, en nourritures, boisson, cadeaux et visiter les gens, tout ceci est voulu car cela implique les bonnes relations entre mouslims et apporte de l'amour entre eux.

 

Il n'y a donc pas de mal en cela.

 

Oui.

Question :

 

Aujourd'hui beaucoup de gens célèbrent le 'aid (fête religieuse) en s'envoyant des cartes de salutations et en distribuant des cadeaux aux amis et à la famille.

 

Cela fait-il partie de la Sunna ou bien y a-t-il un mal à cette pratique ?

 

Réponse de Cheikh Abdoullah Al-Ghoudayane :

 

Pour les muslims se saluer dans de tels occasions il n'y a alors pas de problèmes en cela.

 

Si quelqu'un veut donner des cadeaux en cette occasion également, ceci fait partie des choses permises.

 

Quant à dire "cela fait-il partie de la Sunna", alors nous ne pouvons dire ceci de cette manière car c'est quelqu'un qui devrait (chose permise) ou doit (chose obligatoire) faire ceci.

 

Plutôt, c'est quelque chose de moubah (permise).

 

En ce qui concerne les cartes envoyées, si les salutations sont envoyées par cartes ou par la voix, alors ceci est permis.

Publié par minhaj sunna


Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Cheikh AbdouLlah Al-Ghoudayân - الشيخ عبدالله الغديان

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Taper du duff pendant la fête 'id al fitr et 'id al adha (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Taper du duff pendant la fête 'id al fitr et 'id al adha (audio)

 

Question :

 

Honorable Cheikh, qu'Allâh vous accorde la réussite.

 

Est-il permis de taper du duff pendant les trois jours de fête de la rupture et du sacrifice ?

 

Réponse :

 

Non, taper du duff est réservé aux femmes à l'occasion d'un mariage pour l'annoncer uniquement.

 

Quant aux jours de fête (aid), on ne tape du duff.

 

Ce sont des jours où l'on mange, boit et évoque Allâh.

 

Les musulmans se visitent entre eux (durant ces jours) et il n’y a pas de duffs, de danses ou autre.

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

فضيلة الشيخ و فقكم الله يقول : هل يجوز ظرب الدف في ثلاثة الأيام من العيد في عيد الفطر و الاضحى ؟

فضيلة الشيخ : لا ، ضرب الدف للنساء بمناسبة الزواج لإعلان النكاح فقط ، أما أيام العيد ليس فيها دف ، فيها أكل ، و شرب ، و ذكر لله – عز و جل – و تزاور في ما بين المسلمين ،  و ليس فيها دفوف ، و لا فيها عرضات ، نعم

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Le cas des dispensés de la prière du vendredi

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le cas des dispensés de la prière du vendredi

Nos compagnons considèrent que les fidèles dispensés de la prière du Vendredi se divisent en deux catégories :

 

-D’une part, ceux dont l’excuse va probablement disparaître et pour qui la prière du Vendredi sera à nouveau obligatoire, comme l’esclave, le malade, le voyageur, etc.

 

Ceux-là vaut mieux qu’ils attendent d’être certains de ne pas pourvoir assister à celle du vendredi...

 

-D’autre part, ceux dont la dispense est permanente, comme la femme ou le malade chronique : il existe deux positions à leur sujet :

 

La plus valable étant... qu’il leur est recommandé de faire la prière de «dhouhr» au début du temps qui lui est imparti, puisqu’il est préférable d’accomplir les prières le plus tôt possible ;

 

la deuxième position considère qu’ils font mieux d’attendre que l’heure de la prière du vendredi soit passé comme la première catégorie, car ils s’efforcent de se rendre à la prière du vendredi, et car c’est la prière du vendredi qui est effectuée par ceux qui accomplissent intégralement les devoirs et il est préférable qu’elle ait lieu la première [...]

 

Nos compagnons considèrent qu’il est recommandé aux bénéficiaires de dispenses, d’assister à la prière du vendredi même s’ils ont déjà fait la prière de « dhouhr » car elle est plus complète...

 

Ils ajoutent : Nous avons dit que pour les bénéficiaires de dispenses, comme l’esclave, la femme ou le voyageur, c’est le « dhouhr » qui est obligatoire : s’ils l’accomplissent, leur action est valide, et s’ils n’accomplissent pas le « dhouhr » mais accomplissent la prière du vendredi, cela est unanimement reconnu comme suffisant [...]

 

L’on peut demander, s’il est obligatoire pour eux d’accomplir les quatre raka’a de «dhouhr», comment cette obligation est effacée par l’accomplissement des deux raka’a de la prière du vendredi : c’est que, même si la prière du vendredi ne comporte que deux raka’a, elle est indubitablement plus complète que celle de «dhouhr» ; elle est donc obligatoire pour ceux qui accomplissent intégralement les devoirs, et les bénéficiaires de dispenses en sont exemptés pour les soulager, mais s’ils l’accomplissent quand même c’est bien et suffisant, comme le dit le classificateur à propos du malade qui se lève ou de celui qui se lave les pieds lors des ablutions au lieu d’essuyer ses souliers [...]

 

Kitâb Madjmu’ Charh al-Mouhhadhab vol.4

Publié par manhajulhaqq.com

Imam an-Nawawî - الإمام محيى الدين ابى زكريا بن يحيى بن شرف النووي

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Le mérite du premier rang le jour du vendredi

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le mérite du premier rang le jour du vendredi

Question :

 

Convient-il à une personne qui arrive tôt à la Mosquée Al-Hâram, un vendredi, de se rapprocher de l’emplacement de l’imâm ou de chercher un coin d’ombre pour échapper à la chaleur du soleil afin d’accomplir en toute quiétude la prière, les invocations, la récitation du Coran sachant que l’imam fait son prêche dans le "Mataf" (à l’endroit des circumambulations) ?

 

Réponse :

 

Il est recommandé de se rapprocher du premier rang autant que cela peut se faire.

 

Chaque fidèle se doit de faire l’effort de se mettre au premier rang ou à défaut dans le second et ainsi de suite, selon les capacités de chacun.

 

Par contre, si l’emplacement est exposé au soleil et que cela peut nuire, il convient à la personne (qui arrive tôt) de chercher une place dans les premiers rangs qui ne l’expose pas au soleil.

 

Volume 30 - Partie 30 - Page 241

Publié par alifta.net

فضل الصف الأول والقرب من الخطيب

س: من أتى إلى المسجد الحرام يوم الجمعة مبكرًا هل يقرب إلى جنب الإمام أم يبحث عن أماكن الظل ويتجنب الحر والشمس حتى يكون أقوى للدعاء والعبادة وقراءة القرآن وحضور القلب علمًا بأن الخطيب يخطب في المطاف؟

ج : كـلما قرب من الصف الأول فهو أولى إذا تيسر له الصف الأول أو ما يليه، هذا المستحب له أن يجتهد في الصف الأول ثـم ما يليه حسب الطاقة، وإذا كان المكان فيه شمس فإنه لا يـجلس في الشمس بل يطلب مكانًا ما فيه شيء يضره ويلتمس مكانًا يقرب من الصف الأول، أو في الصف الأول وليس في الشمس

(الجزء رقم : 30، الصفحة رقم: 241)

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La lecture de la sourate Qâf comme sermon

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La lecture de la sourate Qâf comme sermon

Question :

 

Nous avons lu que le prophète صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de lire sourate Qâf comme sermon sur le minbar, et il l'a fait à maintes reprises . 

 

Est-ce que cela est abrogée car nous n'avons vu personne le faire? 

 

Et si c'est une Sunna abandonnée, nous aimerions aider à relancer sa pratique. 

 

Alors s'il vous plaît, pouvez nous dire comment cela doit être fait.

 

Le khatib doit il simplement commencer son sermon avec elle et finir avec elle, ou rien d'autre? 

 

Et comment doit elle être lu, comme nous lisons le Coran, embellissant nos voix, ou doit elle être lue comme un avertissement sévère ?

 

Réponse :

 

De faire de Sourate Qâf le centre et le sujet d'un sermon pour quelqu'un est une Sunna qui a été abandonnée. 

 

Cela n'est pas abrogée, il s'agit plutôt de ces Sunnan qui ont été abandonnées par la plupart des khatib de nos jours, لا حول ولا قوة إلا بالله.

 

Donc, il est du devoir des gens de ramener cette pratique, réciter la sourate Qâf, dans leurs sermons. 

 

Ce que je comprends, c'est que le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de faire le sermon avec la Sourate Qâf, mais pas réciter avec la même tilaawah que normalement le Coran est récité, plutôt il avait l'habitude de faire un sermon avec elle, et il est entendu qu'il l'a utilisé pour se référer aux sections spécifiques de la sourate et expliquer leur signification.

 

A travers cela, l'aspect exhortation du sermon était atteint.

 

Donc, si le khatib a ajouté quelques invocations, ou prières sur le Prophète صلى الله عليه وسلم, alors cela, serait quelque chose qui rendrait le sermon plus complet, et il n'y a rien de mal à cela, à moins qu'il s'accroche à une telle pratique et estime que le sermon n'est pas valide sans elle. 

 

Il faudrait des preuves pour soutenir cela, et je ne connais aucun élément de preuve qui confirme la nullité du sermon qui n'a pas d'invocations ou de prière sur le Prophète صلى الله عليه وسلم. 

 

Mais ces actions ont été mentionnés par les savants de Usool Al-Fiqh dans leurs livres, et nous les suivons comme ils étaient plus savant que nous à ce sujet.

 

On ne peut pas arriver à la conclusion que le sermon n'est pas valide en l'absence d'invocations ou en l'absence de prière sur le Prophète صلى الله عليه وسلم. 

 

Si une personne commence son sermon avec khoutbah Al-Haajah, alors la prière est invoquée sur le Prophète صلى الله عليه وسلم dedans. 

 

Donc, nous ne pouvions pas dire qu'il n'a pas invoqué sur le Prophète صلى الله عليه وسلم au cours de son sermon, il a invoqué la prière sur le Prophète صلى الله عليه وسلم dans Khoutbah Al-Haajah.

 

En conclusion :

 

La récitation de la sourate Qâf dans le sermon du vendredi doit être fait comme un avertissement sévère, comme le Messager avait l'habitude de faire dans son sermon comme s'il mettait en garde contre une armée en marche. 

 

De cette façon, le sens du sermon, que c'est un avertissement, est rempli.

 

Cela doit être quelque chose pour avertir les gens et installer la peur dans les cœurs, et c'est quelque chose qui ne se fait pas par la lecture de la sourate avec une récitation magnifique.

 

Au contraire, il avait l'habitude de la lire comme un sermon, en mentionnant les sélections (choisies) de la sourate, puis très probablement l'explication de leurs significations d'une manière qui permettrait d'atteindre le but d'une exhortation et d'un sermon, d'une manière à ce que les gens comprennent qu'il s'agit d'une explication à une sélection de versets de la sourate.

 

Comme quelqu'un debout et disant: 

 

"Je donnerai le sermon avec la Sourate Qâf" , puis il se lève et récite la sourate Qâf, embellissant sa voix, puis il prétend avoir donné un sermon, en réalité, il n'y a pas eu de sermon, au contraire il a seulement récité la sourate Qâf. 

 

C'est parce que l'intention du sermon est un rappel et un avertissement sévère, et il (sermon) a un style spécifique. 

 

Il a été rapporté que le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de donner le sermon comme s'il mettait en garde ses compagnons contre une armée en marche, en disant : 

 

"Ils viendront à vous le matin ou dans la nuit !" 

 

Donc, par conséquent, il n'est pas approprié de réciter avec une belle récitation, l'intention dans le sermon doit être atteint quand on lit la sourate Qâf, je veux dire que cela doit être un avertissement. 

 

Il lit certains de ses versets normalement, pas avec tilaawah (belle récitation), avertissant et faisant peur aux gens avec elle, puis il explique quelques-unes des significations, puis il procède comme ceci tout au long du reste du sermon.

 

Et il n'y a rien de mal à répéter le sermon de cette manière plus d'une fois, et Allâh sait mieux.

 

Tiré de la cassette numéro AAMB024, daté du 1423/7/18.

Pour bakkah.net

Publié par twitter.com/Minhajsunna

Cheikh Mouhammad Ibn 'Omar Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر سالم بازمول

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