133 articles avec expression - التعبير

«Si j'avais fait ceci et cela...» ?! (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

«Si j'avais fait ceci et cela...» ?! (vidéo)

Il est du devoir du muslim d'éviter les mots : "Si cela se serait passé comme ça..." 

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit:


 احْرِصْ عَلَى مَا يَنْفَعُكَ وَاسْتَعِنْ بِاللَّهِ وَلَا تَعْجَزْ

وَإِنْ أَصَابَكَ شَيْءٌ فَلَا تَقُلْ لَوْ أَنِّي فَعَلْتُ كَانَ كَذَا وَكَذَا وَلَكِنْ قُلْ

قَدَرُ اللَّهِ وَمَا شَاءَ فَعَلَ

فَإِنَّ لَوْ تَفْتَحُ عَمَلَ الشَّيْطَانِ

 

"...Sois attentif à tout ce qui t'est utile et demande l'aide d'Allâh, mais ne baisse pas les bras.

Si un malheur te touche, ne dis pas : "Ah ! Si j'avais fait ceci ou cela"

Mais dis plutôt : "C'est Allâh qui m'a prédestiné cela et ce qu'Il a voulu est arrivé."

Car l'emploi de «Si» par regret ouvre les portes aux œuvres du diable."

Rapporté par Mouslim.

 

Il est donc de ton devoir :

 

-d'éviter les mots (tel que) : "Si".

-Et que tu places ta confiance en Allâh Le Glorifié.

-Et que tu saches que si Allâh a décrété cette chose pour toi, ça allait alors se passer, et s'Il ne l'avait pas décrété, cela ne se serait pas passé.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

واعلم أن الأمة لو اجتمعت على أن ينفعوك بشيء لم ينفعوك إلا بشيء قد  كتبه الله لك ، وإن اجتمعوا على أن يضروك بشيء لم يضروك إلا بشيء  قد كتبه  الله عليك ؛ رفعت الأقلام ، وجفت الصحف

 

"...Sache-le, si la communauté se réunissait pour t'être utile, ne te seraient utiles que par quelque chose qu'Allâh aurait écrit en ta faveur.

Et s'ils se réunissaient pour te causer dommage, ils ne te causeraient dommage que par quelque chose qu'Allâh aurait écrit à ton encontre (les calâmes fussent-ils relevés et les feuillets secs)"

 

Et Il صلى الله عليه وسلم a dit :

 

واعلم أن ما أخطأك لم يكن ليصيبك ، وما أصابك لم يكن ليخطئك

 

"...Sache que rien de ce qui doit te manquer ne saurait t'atteindre et rien de ce qui doit t'atteindre ne saurait te manquer..."

 

Il est donc du devoir du muslim d'attacher son coeur à Allâh.

 

Et quoiqu'il se passe de bon, cela vient d'Allâh, et que s'il se passe quelquechose qui lui déplait, que cela vient aussi d'Allâh, mais en conséquence de ses péchés.

 

وَمَآ أَصَابَكَ مِن سَيِّئَةٍ۬ فَمِن نَّفۡسِكَ‌

 

(traduction rapprochée)

 

"...et tout mal qui t'atteint vient de toi-même..." (Sourate les femmes 4 verset 79)

 

وَمَآ أَصَـٰبَڪُم مِّن مُّصِيبَةٍ۬ فَبِمَا كَسَبَتۡ أَيۡدِيكُمۡ وَيَعۡفُواْ عَن كَثِيرٍ۬

 

(traduction rapprochée)

 

"Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup". (Sourate la consultation 42 verset 30)

 

Il doit donc se remettre en question et se repentir à Allâh.

 

 Traduit par minhaj sunna

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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La différence entre «entendre» et «écouter»

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La différence entre «entendre» et «écouter»

Cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah, qu'Allah lui fasse miséricorde, notamment dans Majmou'Al-Fatâwâ (21/212), explique que ce qui est interdit est d'écouter, non d'entendre (les paroles et les sons illicites).

 

-Ainsi, selon l'avis unanime des savants de l'islam, si un homme, sur son chemin, entend sans le vouloir des paroles de mécréance, des mensonges, de la médisance, un chant, ou de la flûte, il ne commet aucun péché.

 

-En revanche, s'il s'assied et se met à écouter ces choses répréhensibles, sans les réprouver dans son coeur ou par ses paroles, et sans y mettre fin par ses actes, il commet un péché.

 

Les savants sont également unanimes à ce sujet.

 

Ainsi, le Très Haut dit à ce sujet (traduction rapprochée) : 

 

[Quand tu vois ceux qui s'engagent dans des discussions au sujet de Nos versets, détourne-toi d'eux jusqu'à ce qu'ils entament une autre discussion. Et si Satan te fait oublier, alors, dès que tu te rappelles, ne reste pas avec les injustes. Il n'incombe nullement à ceux qui sont pieux de rendre des comptes pour ces gens-là. Mais c'est à titre de rappel, afin qu'ils craigent Allah] (Sourate Al-An'âm, versets 68-69)

 

Et Il dit (traduction rapprochée) : 

 

[Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci: lorsque vous entendez des gens renier les versets d'Allah et s'en railler, ne vous asseyez pas avec eux tant qu'ils ne changent pas de discussion. Sinon, vous seriez comme eux] (Sourate An-Nisâ', verset 140) 

 

Dans ce dernier verset, Allah a mis au même niveau celui qui écoute des paroles répréhensibles sans les condamner et celui qui les prononce.

 

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on dit que celui qui écoute quelqu'un médire d'un autre (sans le condamner) lui est associé dans le péché.

 

On rapporte également ces paroles :

 

"Quiconque est témoin d'un péché qu'il réprouve est à l'image de celui qui n'en a pas été le témoin.

Et quiconque n'est pas témoin d'un péché qu'il ne réprouve pas est à l'image de celui qui en a été témoin."

 

Quant à celui qui en est témoin par nécessité ou contrainte, il doit le condamner dans son coeur, conformément aux paroles du Prophète (salallah'alayhi wa salam) :

 

"Que celui, parmi vous, qui voit une chose répréhensible agisse pour y mettre un terme, s'il ne le peut pas, alors qu'il se contente de la condamner oralement, et s'il ne le peut pas, alors qu'il la réprouve dans son coeur, et c'est là le plus bas degré de la foi."

 

Ainsi, si un homme passe dans la rue et entend du Coran sans l'écouter, il n'en sera pas récompensé.

 

Car seul est récompensé celui qui a l'intention d'écouter, comme le dit le Très Haut (traduction rapprochée) : 

 

[Quand le Coran est récité, prêtez-lui l'oreille et observez le silence, afin que miséricorde vous soit faite] (Sourate Al-A'râf, verset 204)

 

Et, à Moïse, Il a dit (traduction rapprochée) : 

 

[Ecoute donc ce qui va être révélé] (Sourate Ta-Ha, verset 13)

 

Les ruses de Satan - Page: 210-211
Retranscription : oumomeya

 Publié par rappel01.fr


Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya - الشيخة أم عبد الله الوادعية

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«Il n'y a pas de timidité en religion» (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

«Il n'y a pas de timidité en religion» (audio-vidéo)

 

Question :

 

La parole: "Il n'y a pas de timidité en religion" a couru sur les langues des gens.

 

Réponse :

 

Ceci est correct linguistiquement et dans le sens.

 

Ceci est similaire à ce que la femme a dit au Prophète salallahou 'aleyhi wa sallam:

 

"En vérité, Allah n'est pas gêné de vous dire la vérité, il est nécessaire pour une femme de prendre un "bain rituel" (غسل) après qu'elle ait eu un rêve humide (احتلمت) "

 

Le sens de l'affirmation "Il n'y a pas de timidité en religion" sous entend que la timidité ne devrait pas empêcher de poser des questions dans le but d'apprendre et de comprendre la religion.

 

La timidité ne devrait pas t'empêcher de poser des questions sur ta religion et de la comprendre.

 

Si l'intention de ces mots, c'est qu'il n'y a pas de timidité en religion dans l'absolue alors ceci est incorrect, le Prophète salallahou 'aleyhi wa sallam a dit: 

 

(الحياء من الإيمان)

"La pudeur fait partie de la foi" 

 

La pudeur qui empêche de faire des péchés est du type de la timidité qui fait partie de la foi et le Prophète salallahou 'aleyhi wa sallam a dit: 

 

(إذا لم تستح فاصنع ما شئت)

"Si tu n'as pas de pudeur, fait ce que tu veux". 

 

Toutefois, si l'intention derrière cette parole est que la timidité ne doit pas empêcher de poser des questions dans le but d'apprendre et de comprendre la religion alors cette intention est correcte.

 

La timidité est de deux sortes :

 

-le type de timidité qui empêche de comprendre sa religion, ce type de timidité est interdite et elle ne doit pas être considéré comme de la timidité.

 

-le type de timidité qui t'empêche des mauvaises manières et des péchés.

 

C'est la pudeur qui est demandé et c'est ce avec quoi la religion de l'Islam est venu, comme il a été rapporté dans le hadith authentique: 

 

(الإيمان بضع وسبعون شعبة وأفضلها قول: لا إله إلا الله، وأدناها إماطة الأذى عن الطريق، والحياء شعبة من الإيمان)

 

"Il y a plus de 70 branches dans la foi. La plus grande est de témoigner que "Nul n'est digne d'adoration sauf Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah. La plus basse est d'oter ce qui obstrue le chemin et l'une des branches de la foi est la pudeur". 

 

La pudeur qui t'empêche du mal est une branche de la foi car en vérité la pudeur est un grand et noble caractère qui empêche des mauvaises actions et maintient sur les bonnes actions.

 

Si l'intention derrière cette parole est qu'il n'y a pas de timidité dans la religion dans l'absolue alors non.

 

 Publié par twitter.com/Minhajsunna
 
حكم قول : لا حياء في الدين
يدور على ألسنة الناس الكلمة التالية: (لا حياء في الدين)؟
هذا صحيح في المعنى، صحيح في الجملة، مثلما قالت المرآة للنبي -صلى الله عليه وسلم-: (إن الله لا يستحيي من الحق، فهل على المرأة من غسل إذا هي احتلمت؟) فمعنى: لا حياء في الدين، يعني لا حياء يمنع السؤال والتعلم والتفقه في الدين، الحياء لا يمنع، أما إن كان المراد لا حياء في الدين بالكلية لا، مو صحيح، الرسول -صلى الله عليه وسلم- قال: (الحياء من الإيمان) فالحياء الذي يردعه عن المعاصي من الإيمان: (الحياء من الإيمان)، وقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: (إذا لم تستح فاصنع ما شئت)، لكن إذا كان المراد لا حياء في الدين، يعني لا حياء يمنع من التعلم والسؤال فهذا صحيح، الحياء لا يمنع من سؤالك عن دينك والتفقه في الدين، فالحياء حياءان : حياء يمنع من التفقه في الدين هذا ممنوع ليس بحياء، والحياء الثاني يمنعك من سيء الأخلاق من المعاصي هذا حياء مطلوب جاء به الدين كما في الحديث الصحيح: (الإيمان بضع وسبعون شعبة وأفضلها قول: لا إله إلا الله، وأدناها إماطة الأذى عن الطريق، والحياء شعبة من الإيمان) فالحياء الذي يمنع من الشر شعبة من الإيمان، فإن الحياء خلق عظيم كريم يمنع من أعمال الشر ويحمل على الأفعال الطيبة
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Malheur à celui qui tient des propos mensongers pour amuser les gens !

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Malheur à celui qui tient des propos mensongers pour amuser les gens !

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

ويل للذي يحدث فيكذب ليضحك به القوم ، ويل له ، ويل له

 

«Malheur à celui qui tient des propos mensongers pour amuser les gens !

Malheur à lui !

Encore malheur à lui !»

Les mots utilisés dans le hadîth  :

 

"Malheur - ويل" : le malheur est la perdition.

Il est aussi dit que cela est une vallée en Enfer.

 

Ce qu’il y a à prendre du hadîth :

 

Dans ce hadîth, il y a la menace de la perte de la personne qui tient des propos mensongers aux gens afin de les faire rire et les distraire par ses mensonges et paroles faussées.

 

Il est rapporté dans le Qor’ân et la Sounnah beaucoup de textes soutenant l’interdiction du mensonge.

 

Dans le Livre d’Allâh, il est dit (traduction rapprochée) :

 

«Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune connaissance.» [Coran, 17/36]

 

et aussi (traduction rapprochée) :

 

«Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire.» [Coran, 50/18].

 

Et dans la Sounnah, il est rapporté par al-Bukhari et Muslim que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Celui qui possède quatre caractéristiques est un pur hypocrite, parmi elles : lorsqu’il parle il ment.»

 

Egalement :

 

«Le mensonge mène à la perversité, et la perversité mène en Enfer.

L’homme ne cesse de mentir jusqu’à ce qu’il soit inscrit auprès d’Allâh comme étant un menteur.»

 

An-Nawawî dit :

 

«Sache que même si le mensonge est à la base interdit, il est permis dans certaines situations.

 

Pour tout objectif louable atteint par le mensonge, le fait de mentir en cela est interdit.

 

Mais si on ne peut y parvenir que par le mensonge, cela devient alors permis.

 

S’il est permis de parvenir à cette chose par ce moyen, le mensonge en est aussi permis ; et si cela est obligatoire, le mensonge devient également obligatoire.

 

Si un musulman se cache d’un oppresseur qui veut le tuer ou prendre ses biens, et qu’une personne est interrogée à ce sujet, elle doit mentir pour le cacher, à la manière du dépôt caché d’un oppresseur.

 

Il est plus sûr de procéder à une dissimulation de la vérité, en visant une chose véridique par ses propos, qui ne soit pas un mensonge, même si d’une manière apparente et du point de vue de l’interlocuteur cela peut sembler être un mensonge.

 

La preuve en est par ce qui est rapporté dans al-Bukhârî et Muslim, que rapporte Oum Kalthoûm du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

«Je n’ai entendu permettre le mensonge que dans trois cas :

la guerre,

la réconciliation entre les gens,

et les propos qu’adresse l’homme à son épouse, et la femme à son mari.»

Rapporté par Muslim.

 

(Al-Qâdhî) ‘Iyâdh dit :

 

«Il n’existe pas de divergence dans la permission du mensonge en ces trois situations.»

 

Extrait de توضيح الأحكام من بلوغ المرامTawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm - 1323

 Publié par manhajulhaqq.com

Original complet

 

 

 

Cheikh ‘Abdullâh Ibn ‘Abder-Rahmân al-Bassâm - الشيخ عبد الله البسام

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L'utilisation du mot «سيد - sayyid» (monsieur ou maître)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'utilisation du mot «سيد - sayyid» (monsieur ou maître)

Question :

 

L'utilisation du mot "Sayyid" (Monsieur ou Maître) est répandue chez nous lorsqu'on s'adresse aux personnes dont l'ascendance peut être attribuée à une famille particulière.

 

Est-il permis de faire cela ?

 

Réponse :

 

Si une personne est connue par ce titre, il n'y a pas de mal à cela, parce que le mot "Sayyid" peut être utilisé pour le chef d'un peuple, pour un Faqîh (juriste musulman), pour un érudit, ou pour les descendants de Fâtima parmi les enfants d'Al-Hassan et d'Al-Housayn.

 

C'est un terme très connu entre les gens.

 

Les Arabes avaient l'habitude d'appeler les chefs des tribus et les dirigeants par le mot "Sayyid" qui signifie "chef" ; par exemple "telle personne est le Sayyid de telle ou telle tribu".  

 

Le Prophète صل الله عليه وسلم, lorsque certains arabes ont demandé :

 

""Qui est votre chef, O fils d'untel ? Qui est votre chef, O fils d'untel ?"a dit"

 

Le Messager d'Allâh صل الله عليه وسلم a dit aussi d'Al-Hassan :

 

"Mon fils que voici est un maître ; je souhaite que grâce à lui, Allâh établira la concordance entre deux grands groupes des musulmans."

 

Il est répréhensible d'appeler une personne par le titre "ô mon Sayyid" (ô, mon Maître) ou "ô notre Sayyid" (ô, notre Maître), car quand on dit au Messager d'Allâh صل الله عليه وسلم : "Vous êtes notre Maître", il dit صل الله عليه وسلم :  

 

"C'est Allâh qui est le Maître, qu'Il soit Béni et Exalté."

 

Car cela peut rendre la personne vaniteuse et orgueilleuse, alors nous ne devons pas utiliser ce titre en s'adressant aux gens.

 

Plutôt, on peut dire, "ô untel " ou "ô, père d'untel", en utilisant les noms, les surnoms [honorifiques commençant par "Abou" pour les hommes et "Omm" pour les femmes] et les surnoms qui sont connus.

 

En ce qui concerne l'utilisation des expressions "ô mon Sayyid" (ô, mon Maître) ou "ô notre Sayyid" (ô, notre Maître), en s'adressant aux gens, il vaut mieux ne pas en faire usage.

 

(Numéro de la partie : 9, Numéro de la page : 291)

 Publié par alifta.net

 حكم مناداة الشخص بلفظ: السيد فلان

السؤال : أخونا يقول: تكثر عندنا المناداة بكلمة: سيد فلان، وذلك لكونه يرجع في النسب إلى أسر معينة، هل يصح هذا؟

الجواب : إذا عرف بذلك فلا بأس، السيد فلان السيد فلان؛ لأن كلمة السيد تطلق على رئيس القوم، وعلى الفقيه والعالم، وعلى من كان من ذرية فاطمة من أولاد الحسن والحسين يقال له: سيد، كل هذا اصطلاح بين الناس معروف، وكانت العرب تسمي رؤساء القبائل والكبراء سادة، سيد بني فلان فلان، وسيد بني فلان فلان، ومثلما قال النبي ﷺ لما سأل بعض العرب

من سيدكم يا بني فلان؟! من سيدكم يا بني فلان؟

يعني: من رئيسكم، ومثلما قال ﷺ في الحسن

إن ابني هذا سيد ولعل الله يصلح به بين فئتين عظيمتين

إنما يكره أن يخاطب الإنسان بسيدي، يا سيدي، يا سيدنا يكره هذا؛ لأن الرسول ﷺ لما قيل له: أنت سيدنا، قال

السيد الله تبارك وتعالى

، ولأن هذا قد يكسبه غرورًا، وتكبرًا، وتعاظمًا فينبغي ترك ذلك، بل يقال: يا أبا فلان! يا فلان! يا أبا فلان! بالأسماء والألقاب التي تعرف، وأما التعبير عند المخاطبة له يا سيدي، يا سيدنا، ترك هذا هو الأولى، نعم

المقدم: جزاكم الله خيرًا

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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13 significations du mot «fitnah - الفتنة» (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

13 significations du mot «fitnah - الفتنة» (dossier)
Le mot "fitnah" d'un point de vue linguistique

 

Al-Azhari a dit : 

 

"Le mot arabe fitna inclut comme signification les sens de test et d'épreuve. 

 

La racine est tirée de l'expression "fatantu al-fiddah wal-dhahab" (j'ai testé la qualité de l'argent et de l'or), ce qui signifie que je fais fondre les métaux pour séparer le mauvais du bon. 

 

De même, Allâh dit dans le Coran :

 

«يَوْمَ هُمْ عَلَى النَّارِ يُفْتَنُونَ»

"Le jour où ils seront éprouvés au Feu" (Ad-Dâriyât,verset 13)

 

ce qui signifie, en les brûlant avec le feu. "

 

(al-Tahdhib Loughah, 14/196)

 

Ibn Faaris dit : 

 

"Fa-ta-na est une racine qui indique tester ou éprouver."

 

(Al-Maqaayees Lughah, 4/472). 

 

Telle est la signification de base du mot en arabe fitna.

 

Ibn al-Athir a dit :

 

"fitna: épreuve ou test ... Le mot est souvent utilisé pour décrire les tests dans lesquels quelque chose détesté est éliminé. Plus tard, il a également été souvent utilisé dans le sens du péché, du kufr, des combats, la combustion, la suppression et le détournement." 

 

(Al an-nihaya, 3/410. Ibn Hajar a dit quelque chose de semblable dans al-Fateh, 13/3)

 

Ibn al-A'raabi résume la signification de fitna quand il a dit: 

 

"fitna signifie test, fitna signifie épreuve, fitna signifie la richesse, fitna signifie les enfants, fitna signifie la mécréance, fitna signifie les différences d'opinion entre les personnes, la fitna signifie le feu ."

 

(Lissan al-'Arab d'Ibn Manzour)

 

 Publié par twitter.com/Minhajsunna

 

 

Allâh Le Très-Haut dit…

 

 

 13 significations du mot

«fitnah - الفتنة»

 

 

 

 

 

«jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association»

(sourate Al-Baqara 193)

«حَتَّىٰ لَا تَكُونَ فِتْنَةٌ »

Cela signifie

le shirk

تذكر، ويراد بها الشرك

«Si vous craignez que les mécréants puissent vous attaquer»

(sourate An-Nisa 101)

«أَن يَفْتِنَكُمُ الَّذِينَ كَفَرُوا»

Cela signifie

le combat

ويراد بها القتل

«Alors il ne leur restera comme excuse»

(sourate Anaam 23)

«ثُمَّ لَمْ تَكُن فِتْنَتُهُمْ»

Cela signifie

une excuse

ويراد بها المعذرة

«Celui qu’Allâh veut éprouver»

(sourate Al-Maa-idah 41)

«وَمَن يُرِدِ اللَّهُ فِتْنَتَهُ»

Cela signifie

l'égarement

ويراد بها الضلال

«Ce n’est là qu’une épreuve de Toi, par laquelle Tu égares qui Tu veux, et guides qui Tu veux.»

(sourate Al-Araaf 155)

«إِنْ هِيَ إِلَّا فِتْنَتُكَ»

Cela signifie

un jugement juste

ويراد بها القضاء

«c’est bien dans la tentation qu’ils sont tombés»

(sourate At-Tawbah 49)

«أَلَا فِي الْفِتْنَةِ سَقَطُوا»

Cela signifie

le péché

ويراد بها الإثم

«Ne voient-ils pas que chaque année on les éprouve une ou deux fois ?»

(sourate At-Tawbah 126)

«يُفْتَنُونَ فِي كُلِّ عَامٍ»

Cela signifie

la maladie

ويراد بها المرض

«Seigneur, ne fais pas de nous [un sujet] de tentation pour ceux qui ont mécru»

(sourate Al-Mumtahinah 5)

«رَبَّنَا لَا تَجْعَلْنَا فِتْنَةً لِّلَّذِينَ كَفَرُوا»

Cela signifie

une leçon de morale

ويراد بها العبرة

«Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux»

(sourate An-Noor 63)

«أَن تُصِيبَهُمْ فِتْنَةٌ»

Cela signifie

al-ouqoûbah (la juste récompense d'Allâh)

ويراد بها العقوبة

«Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux»

(sourate Al-Ankaboot 3)

«وَلَقَدْ فَتَنَّا الَّذِينَ مِن قَبْلِهِمْ»

Cela signifie

un test

ويراد بها إختبار

«ils considèrent l’épreuve de la part des hommes comme un châtiment d’Allâh.»

(sourate Al-Ankaboot 10)

«اللَّهِ جَعَلَ فِتْنَةَ النَّاسِ كَعَذَابِ اللَّهِ»

Cela signife

une punition

ويراد بها العذاب

«Le jour où ils seront éprouvés au Feu»

(sourate Adh-Dhaariyaat 13)

«يَوْمَ هُمْ عَلَى النَّارِ يُفْتَنُونَ»

Cela signifie

brûler dans un feu

ويراد بها الإحراق

«Qui d'entre vous a perdu la raison»

(sourate Al-Qalam 6)

«بِأَييِّكُمُ الْمَفْتُونُ»

Cela signifie

perdre la raison

ويراد بها الجنون

 

Al-Mudhish page: 13-14

Publié par 3ilmchar3i.net

 

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي

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Le «V» de la victoire

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le «V» de la victoire

Question :

 

Certains soldats lèvent leur index et leur majeur prenant la forme en arabe du nombre de sept ("V") comme un signe de victoire. 

 

Quel est le jugement concernant cela ?

 

N'est-il pas mieux que nous élevions l'index seul comme un signe pour al-Waahid al-Qahhaar, et prononcer le takbir ?

 

Réponse :

 

Sans aucun doute que cela est meilleure.

 

Nous louons Allah, que ce soit avec le doigt ou la main entière.

 

Nous disons al hamdoulillah pour la victoire, al hamdoulillah.

 

Toutefois, si cette élévation de l'index et du majeur comme "V" de la victoire est bien connu et établi parmi les peuples et les pays, alors je ne vois pas de mal à faire un signe comme cela.

 

Majmou' Fataawa Volume 25, Page 458, Fatwa No.99

 Publié par twitter.com/Minhajsunna

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La différence entre «chercher refuge» et «prendre refuge»

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La différence entre «chercher refuge» et «prendre refuge»

L'Imam Ibn Al-Qayyim رحمه الله :

 

"Sa signification essentielle est de fuir ce que vous craignez qui vous fera du mal vers ce qui vous préservera de cela"

 

Le sens de a'oudhu (أعوذ) est la suivante:

 

"Je me réfugie, je me protége et je prend des précautions."

 

Par ailleurs, Ibn Al-Qayyim a expliqué la différence entre la recherche de refuge (أستعيذ - asta'idhu) et de prendre refuge (أعوذ - a'oudhu):

 

Si on lui demande: Quand on reçoit l'ordre de se réfugier auprès d'Allah, pourquoi la forme de l'ordre porte un « sin » et un « ta »? 

 

Par exemple, dans Sa parole :

فَٱسۡتَعِذۡ بِٱللَّهِ مِنَ ٱلشَّيۡطَـٰنِ ٱلرَّجِيمِ

 

"Cherchez refuge auprès d'Allah contre Sheitan, le maudit." (An-Nahl, verset 98) 

 

Et pourtant on dit: Je prends refuge (a'oodhu) et «Je me suis réfugié» (ta'awwadhtu) sans y inclure le «sin» et le «ta»?

 

La réponse est : Le «sin» et le «ta» sont grammaticalement utilisé pour désigner quelque chose qu'une personne recherche . 

 

Par conséquent :

 

-Quand on dit: "أستعيذ - Asta'idhu" auprès d'Allah, il dit : "Je cherche refuge auprès de Lui. "

 

-Quand il dit: "أستغفر الله - Astaghfirullaah" il dit : "je cherche le pardon d'Allah."

 

Toutefois, lorsque la personne dit : "Je prends refuge (a'oudhu) auprès d'Allah", il met effectivement en œuvre et réalise ce qu'il cherche, parce qu'il a cherché refuge et protection auprès d'Allah.

 

Il y a une nette différence entre réellement "prendre refuge" et "chercher refuge". 

 

Par conséquent, parce que celui qui prend refuge, a recours effectivement à Allah, et se tenant fermement à Lui, il dit le verbe qui désigne cela plutot que de dire le verbe qui indique qu'il cherche seulement cela.

 

L'inverse est vrai pour la parole :

 

"أستغفر الله - Astaghfirullaah" (Je cherche le pardon d'Allah), car dans ce cas, la personne demande à Allah de lui pardonner.

 

Par conséquent, quand il dit: "Astaghfirullaah", il met en œuvre ce qu'il désire parce que le sens de cette parole est : "je demande à Allah qu'Il me pardonne. "

 

C'est alors la meilleure façon de chercher refuge, et c'est pour cette raison que le Prophète paix et bénédiction d'Allah sur lui disait : 

 

"Je me réfugie auprès d'Allah contre Satan le maudit" et "Je prends refuge auprès des parfaites paroles d'Allah " et "Je prends refuge auprès de la force et la puissance d'Allah" disant: 

 

"أعوذ - a'oudhu" plutôt que "أستعيذ - asta’idhu" , c'est ce qu'Allah lui a appris à dire avec ses mots (traduction rapprochée) :

 

"Dis: Je prends refuge auprès du Seigneur de l'aube" (Al-Falaq, verset 1)

 

"Dis: Je prends refuge auprès du Seigneur des hommes" (An-Nas, verset 1)

 

Employant le mot "أعوذ - a'oudhu" plutôt que "أستعيذ - asta'idhu."

 

L'imam Ibn Al-Qayyim rahimouhou Allah dans Bada`i al-Fawa`id vol 1, page 439-441, et dans son Tafsir, page 538-541

copié de twitter.com/Minhajsunna
 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Dire «شكرًا - shukran» (merci)

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Dire «شكرًا - shukran» (merci)

Question :

 

Quel est le jugement sur ​​le fait de dire "shukran"(merci) à celui qui a fait un bien à une personne?

 

Réponse :

 

Celui qui a fait cela a abandonné ce qui est supérieur, qui est la parole :

       

جزاك الله خيرا

"Jazaak Allahou kheyran"

(Qu'Allah vous récompense par le bien)

 

Et en Allah appartient la réussite.

 

Fath Rabbil-Wadoud Fil-Fatawa war-Rasaa'il war-Roudoud 1/68, no. 30

copié de twitter.com/Minhajsunna

 

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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Répandre une rumeur sans être sûr de son exactitude (audio-vidéo)

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Répandre une rumeur sans être sûr de son exactitude (audio-vidéo)

Question :

 

La rumeur est une chose dangereuse.

 

Certaines personnes la suivent et se chargent de la propager dans les forums, les assises et internet, et il ne s’en soucis guère.

 

Parlez-nous de la gravité de la rumeur dans la législation islamique ?

 

Réponse :

 

Au nom d’Allâh le Tout Clément, le Miséricordieux, que la bénédiction et la paix d’Allâh soient sur notre Prophète Mohammed, sur sa famille et sur l’ensemble de ses compagnons, ceci dit.

 

Il convient au musulman de préserver sa langue des paroles dans lesquelles il n’y a aucun intérêt et celles qui peuvent être nuisibles à lui-même ainsi qu’aux autres.

 

Parmi ses paroles, les rumeurs, les mauvaises, celles qui visent une seule personne ou la communauté entière.

 

Il appartient au musulman de vérifier son exactitude et de ne pas en parler sauf en cas de nécessité.

 

Allâh سبحانه وتعالى dit (traduction rapprochée) :

 

«Ô croyants ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair, afin d’éviter de sévir injustement contre ces gens et avoir des remords par la suite» (Sourate Al-Houjourât verset 6)

 

Lorsque le musulman apprend une chose préjudiciable au sujet de son frère, qu’il la cache et ne la divulgue pas, même si cette information est vraie.

 

Si ce qui lui a été rapporté au sujet de son frère est vrai et que cela peut lui causer du tord alors qu’il ne le dévoile pas mais plutôt qu’il le conseil.

 

Qu’il ne propage pas les informations dommageables même si cela est confirmé car ceci fait partie de la médisance (al ghîbah).

 

Allâh تعالى dit (traduction rapprochée) :

 

«Ne vous épiez pas les uns les autres. Évitez la médisance entre vous. Qui parmi vous aimerait manger la chair de son frère mort ?! Vous en avez certainement horreur. Craignez donc Allâh qui aime pardonner et qui est Miséricordieux» (Sourate Al-Houjourât 49 verset 12)

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a expliqué ce qu’était la médisance (al ghîbah) à savoir :

 

«Mentionner ton frère par ce qui lui déplait».

Ils (les compagnons) demandèrent : «Ô Messager d’Allâh, qu’en est-il si ce qui est dit de lui est vrai ?».

Il répondit : «Si cela est vrai alors tu auras médit sur lui. Mais si ce que tu dis de lui est faux tu auras alors calomnié»

Muslim 2589

 

C'est-à-dire que tu auras menti sur lui en le calomniant (el-bouhtâne).

 

Dans tout les cas tu commets un pêché, peu importe si ce que tu affirmes est vrai ou faux, car tu te retrouves soit à médire, soit à mentir.

 

Et tout deux sont des péchés.

 

Et cela concerne aussi bien le fait de parler au sujet d’une personne qu’au sujet d’un ensemble car cela permet le maintien de l’ordre et de la tranquillité.

 

Il incombe au musulman de dissimuler ce qui se passe comme évènements et rumeurs et qu’il n’effraie pas les gens avec.

 

Qu’il ne les propage pas car ceci est la conduite des hypocrites, qui chassent les rumeurs pour les répandre au sein des musulmans afin de les effrayer.

 

Allâh تعالى dit (traduction rapprochée) :

 

«S'il étaient sortis avec vous, ils n'auraient fait qu'accroitre votre trouble et jeter la dissension dans vos rangs, cherchant à créer la discorde entre vous. Et il y en a parmi vous qui les écoutent. Et Allâh connait bien les Zalimoun» (Sourate At-Tawbah verset 47)

 

Et Le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

«Ceux qui se plaisent à répandre la turpitude parmi les croyants subiront un châtiment douloureux» (Sourate An-Noor verset 19)

 

Ceci est un sévère avertissement.

 

Le musulman ne doit pas être le propagateur de mauvaises rumeurs ou informations qui effraient le musulman.

 

Si ces rumeurs ou informations concernent le musulman alors cela est dangereux et cela doit être traité, non pas en les diffusant au gens qui sont incapables de les contenir mais en les exposants aux détenteurs du pouvoir afin qu’ils les fassent cesser et stoppent leurs méfaits.

 

Allâh تعالى dit (traduction rapprochée) :

 

«Lorsque ces gens reçoivent une nouvelle rassurante ou qui suscite l’inquiétude, ils la diffusent (autour d’eux), or s’ils s’avisaient d’en informer le Messager et les responsables des croyants, ceux-ci seraient à même d’en mesurer l’importance. D’ailleurs, n’eût été la faveur et la miséricorde d’Allâh, vous auriez suivi la voie de Satan, sauf un petit nombre d’entre vous» (Sourate An-Nissâ’ verset 83) 

 

Quoiqu’il en soit, le musulman préserve sa langue, ne s’appuie pas sur les rumeurs et ne diffuse pas les mensonges.

 

Il n’en parle pas et il les dissimule.

 

Il invoque la bonté envers l’Islam et les musulmans.

 

Ainsi est le musulman.

 

Traduit par abdelmaleek57@gmail.com

Publié par 3ilmchar3i.net

حكم نشر الإشاعات قبل التأكد

السؤال : الإشاعات أمرها خطير ، وبعض الناس يجري خلف هذه الإشاعات ، ويقوم بنقلها على علاِّتها في المنتديات والمجالس والإنترنت ، ولا يلقي لها بالاً ، حدثونا عن خطر الإشاعات في الشريعة الإسلامية ؟

الجواب : بسم الله الرحمن الرحيم ، الحمدلله رب العالمين وصلى الله وسلم على نبينا محمد وعلى آله وأصحابه أجمعين ، أما بعد ، فإن المسلم عليه أن يحفظ لسانه من الكلام الذي لا مصلحة فيه ، أو فيه مضرة عليه أو على غيره ، ومن ذلك الإشاعات  سواءً كانت الإشاعات السيئة ، سواءً كانت تتعلق بالأفراد أو تتعلق بالأمة ، فإن على المسلم أن يتثبت ولا يتحدث بها إلا عند الضرورة ، قال الله سبحانه وتعالى

(يا أيها الذين آمنوا إن جاكم فاسقٌ بنبأٍ فتبينوا أن تصيبوا قوماً بجهالةٍ فتصبحوا على ما فعلتم نادمين)

، فعلى المسلم إذا بلغه عن أخيه شيءٌ سيءٌ أن يكتمه ، وأن لا يشيعه حتى ولو كان صِدقاً ، ولو كان ما نُقِلَ إليه صدق وفيه مضرة على أخيه فإنه يستر أخاه ويناصحُه فيما بينه وبينه ، ولا يُشيع عنه الأخبار السيئة ولو كانت واقعة ، لأن هذا أيضاً يدخل في الغيبة ، وقد قال الله تعالى

(ولا يغتب بعضكم بعضاً أيحب أحدكم أن يأكل لحم أخيه ميتاً فكرهتموه واتقوا الله إن الله توابٌ رحيم)

، والنبي صلى الله عليه وسلم فسر الغيبة بأنها "ذكرك أخاك بما يكره" ، قالوا يا رسول الله أفرأيت إن كان في أخي ما أقول ؟ ، قال : "إن كان فيه ما تقول فقد اغتبته ، وإن لم يكن فيه ما تقول فقد بهته"

، يعني كذبت عليه بالبهتان ، فأنت آثمٌ على كل حال ، سواءً كان فيه ما تقول أو ليس فيه ما تقول ، لأنك لا تخرج إما عن الغيبة وإما عن الكذب ، وكلاهما جريمة ، هذا في حق الأفراد ، وكذلك في حق المجتمع ، حق الأمن وما يُخِلُ بالأمن ، فعلى المسلم أن يكتم ما يحصل من الأحداث ، ومن الإشاعات ولا يُخوِّف الناس بها ، أو يروجها بين الناس ، هذه طريقة المنافقين هم الذين يتصيدون الإشاعات ويشيعونها ليُروعوا المسلمين ويخوفوهم ، قال تعالى

(لو خرجوا فيكم ما زادوكم إلا خبالاً ولأوضعوا خلالكم يبغونكم الفتنة وفيكم سماعون لهم والله عليمٌ بالظالمين)

 وقال تعالى

(إن الذين يحبون أن تشيع الفاحشة في الذين آمنوا لهم عذابٌ أليم)

هذا وعيدٌ شديد ، فالمسلم لا يكون مروجاً للإشاعات والأخبار السيئة التي تروع المسلمين ، وإذا كان هذا الخبر أو هذا الحدث على المسلمين منه خطورة ويحتاج إلى علاج ، فليس علاجه بنشره بين الناس الذين لا يملكون له العلاج ، وإنما هذا يُرجع فيه إلى أُولي الأمر ، يُرجع فيه إلى أُولي الأمر ليعالجوه ويدرؤوا خطره ، قال تعالى

(وإذا جاءهم أمرٌ من الأمن أو الخوف أذاعوا به ولو ردوه إلى الرسول وإلى أولي الأمر منهم لعلمه الذين يستنبطونه منهم ولولا فضل الله عليكم ورحمته لاتبعتم الشيطان إلا قليلاً)

، فعلى كل حال المسلم يحفظ لسانه ولا يتكلم بالشائعات ، ولا ينشر المخازي ، ويستعمل الصمت والستر ، ويستعمل الدعاء بالصلاح للإسلام والمسلمين ، وشأن المسلمين ، هكذا يكون المسلم

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Jugement sur le fait de dire : «J'ai rencontré quelqu'un par hasard» (vidéo)

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Jugement sur le fait de dire : «J'ai rencontré quelqu'un par hasard» (vidéo)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Concernant l'expression : «Liberté d'expression»

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Concernant l'expression : «Liberté d'expression»

Question :

 

Nous entendons et nous lisons l’expression «Liberté d’expression», et ceci est une invitation à la liberté de religion.

 

Quel est votre avis à ce sujet ?

 

Réponse :

 

Mon avis à ce sujet est que celui qui autorise à adopter la religion de son choix et à croire ce qu’il veut, est mécréant, car quiconque pense qu’il lui est possible d’adopter une autre religion que la religion de Muhammad, prière et salut d’Allah sur lui, renie Allah le Très-Haut ; on lui ordonne de se repentir, (....)

 

Les religions ne sont pas des pensées, mais elles sont la révélation d’Allah qu’Il descend sur les messagers pour que Ses serviteurs la suivent.

 

Le terme « pensée » dont on se sert dans le sens religieux doit être supprimé des lexiques des livres islamiques car l’emploi de ce terme mène à ce genre de compréhension et a pour résultat que l’on dise que l’islam est une pensée, que le christianisme est une pensée et que le judaïsme est une pensée - Je veux parler des nazaréens qui se nomment eux-mêmes les chrétiens - et cela a pour résultat que ces religions ne sont autres que des pensées terrestres auxquelles croient ceux qui le veulent bien.

 

La réalité est que les religions célestes sont les religions d’Allah et l’homme y croit car elles sont les révélations d’Allah ainsi Ses serviteurs L’adorent par cela ; il n’est pas autorisé de dire que ces religions sont des pensées.

 

En résumé, la réponse est que celui qui croit que chacun est libre de choisir ce qu’il veut comme religion est considéré comme un mécréant, car Allah le Très-Haut dit :

 

وَمَن يَبۡتَغِ غَيۡرَ ٱلۡإِسۡلَـٰمِ دِينً۬ا فَلَن يُقۡبَلَ مِنۡهُ

 

 « Et quiconque désire une religion autre que l’islam ne sera point agréé. » (La Famille d’Imrân, v. 85.)

 

 

De plus, Il dit :

إِنَّ ٱلدِّينَ عِندَ ٱللَّهِ ٱلۡإِسۡلَـٰمُ‌

 

 « Certes la religion accepté d’Allah, c’est l’islam » (La Famille d’Imrân, v. 19.)

 

Il n’est donc pas autorisé de croire qu’une religion autre que l’islam est acceptée et permise par Allah, et que l’homme a le droit d’adorer Allah par cette religion autre que l’islam.

 

Au contraire, les savants ont déclaré que celui qui croit cela est un mécréant et cette mécréance le fait sortir de la religion islamique.

 

Recueil de Fatwas et d’Epitres Tome 3 pages 99 et 100.

copié de fatawaislam.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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