156 articles avec voie des pieux predecesseurs - طريق السلف الصالح

Pourquoi le mot salafi ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Pourquoi le mot salafi ?

Question : 

Pourquoi utiliser le mot 
Salafi ?

Est-ce un appel vers une parti, un groupe ou un 
madhab (école de pensée)?

 

Ou est-ce que c'est une nouvelle secte dans l'islam ?


Réponse :

 
Certes, le mot Salaf est bien connu en langue arabe aussi bien qu'en terminologie religieuse.

Mais ce qui nous concerne ici, est sa discussion du point de vue religieux. Ainsi, il a été authentiquement rapporté du prophète ( sallallahu 'alayhi wa sallam) que pendant la maladie de laquelle il est mort, il a dit à Fatima (radyallahu 'anha) : 

« crains Allah et patiente. Et je suis le meilleur Salaf (prédécesseur) pour toi. » 
[Sahih Muslim : n°2450]
 
En outre, les savants ont employé ce mot "Salaf" plusieurs fois, si bien qu'il serait trop abondant pour le compter et le recenser.

Nous suffira, un exemple, qui est celui qu'ils ont employé dans leur bataille contre les innovations :
 
« Tout le bien réside dans le suivi de celui qui a précédé, Tandis que tout le mal se trouve dans l'innovation de celui qui est venu après. »
 
Cependant, il y a parmi ceux qui prétendent avoir de la science, certaines personnes qui rejettent cela, prétendant qu'il n'y a aucune base pour cela !

Et donc ils disent : « il n'est pas permis à un musulman de dire : ' je suis un  Salafi. »

Donc c'est comme s'ils disaient qu'il n'est pas permis à un musulman de dire : « je suis les  Salaf As-Salih (les Pieux Prédécesseurs) dans ce sur quoi ils étaient dans la croyance, l'adoration et la méthodologie » !

Il n'y a aucun doute qu'un tel rejet - si c'est ce qu'il visait- nécessite que qu'il se détache de l'islam correct, sur lequel étaient les pieux prédécesseurs, et à leur tête était le prophète ( sallallahu 'alayhi wa sallam).

Comme cela est indiqué dans le hadith  mutawatir rapporté dans les deux Sahih et d'autres, qu'il (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :
 
« Les meilleurs des hommes sont ceux de ma génération, puis ceux qui viennent après eux, puis ceux qui viennent après eux. »
 
Donc il n'est pas permis à un musulman de se décharger de cette attribution aux pieux prédécesseurs, de même que, s'il devait se décharger d'une autre attribution, aucun savant ne pourrait le taxer d'incrédulité ou d'un péché.
 
Quant à celui qui rejette ce nom de lui-même, ne le verrez-vous pas s'attribuer lui-même à un des madhab ?!

Même si ce  madhab est rattaché à la 'Aqida (le Credo) ou au Fiqh (la Jurisprudence) ?

Donc il est soit  Ash'ari, soit Maturidi.

Ou peut-être est-il des gens du hadith ou  Hanafi, ou Shafi'i ou Maliki ou Hanbali ou quoi que ce soit d'autre entrant sous l'appellation d'Ahl Sunna wal-Jama'a.

Mais celui qui s'attribue au  madhab Ash'ari ou à un des quatre madhab s'attribue en fait à des individus qui ne sont pas infaillibles, sans aucun doute, même s'il y avait des savants parmi eux qui étaient corrects (dans leurs verdicts).

J'aurais voulu savoir - ces gens rejetteraient-ils ceux qui s'attribuent à des individus qui ne sont pas préservés de l'erreur ?
 
Quant à celui qui s'attribue aux Salaf As-Salih (les pieux prédécesseurs), alors il s'attribue, certes, à l'infaillibilité (' ismah), dans le sens général.

Le prophète ( sallallahu 'alayhi wa sallam) a mentionné qu'un des signes du groupe Sauvé est qu'ils tiendront fermement à ce sur quoi était le messager d'Allah (sallallahu 'alayhi wa sallam) et ses compagnons.

Ainsi quiconque se tient fermement sur eux, alors il est certainement sur la guidée de son Seigneur.
 
Et en outre, c'est une attribution qui apporte l'honneur à celui qui s'y attribue et qui lui facilite la voie du groupe Sauvée.

Et ces choses ne s'appliquent à personne s'attribuant à d'autres, puisqu'ils ne sont pas préservés d'une de deux choses.

Soit c'est une attribution à un individu spécifique qui n'est pas infaillible, soit c'est une attribution à un groupe des gens qui suivent la méthodologie de cet individu qui n'est pas infaillible.

Ainsi il n'y a aucune infaillibilité (dans leurs attributions) de  l'une ou l'autre voie.

A l'opposé, il y a l'infaillibilité des compagnons du prophète ( sallallahu 'alayhi wa sallam) (dans l'ensemble).

Et c'est ce sur quoi il nous a été ordonné de nous tenir fermement, sa Sunna et la Sunna de ses compagnons après lui.
 
Et nous devons persister et souligner fortement que notre compréhension du Livre d'Allah et le Sunna de Son messager (sallallahu ' alayhi wa sallam) doit être conforme à la méthodologie de ses compagnons.

Ceci pour que nous puissions être sur l'infaillibilité, par opposition aux penchants à droite ou à gauche, ou la déviation avec une compréhension venant seulement de nous, qui n'est pas trouvée dans le Livre d'Allah ou la Sunna de Son messager ( salallahu 'alayhi wa sallam) qui fournit la preuve pour cela.
 
En outre, pourquoi n'est-il pas suffisant pour nous de nous attribuer (seulement) au Qur'an et à la Sunna ?

La raison tient en deux choses, la première concerne les textes religieux et la deuxième concerne l'apparition de nombreux groupes islamiques.
 
En ce qui concerne la première raison, nous constatons dans les textes religieux, l'ordre d'obéir à quelque chose d'autre en rapport avec le Qur'an et la Sunna, comme il est trouvé dans la parole d'Allah (traduction rapprochée) :
 
« Et obéissez à Allah et obéissez à Son Messager et ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. »
 
Ainsi, s'il y a quelqu'un au pouvoir, à qui les musulmans ont prêté serment d'allégeance, il est obligatoire de lui obéir de même qu'il est obligatoire d'obéir au Qur'an et à la Sunna. Et ce, même si lui, et ceux autour de lui, commettent des erreurs.

Donc il est obligatoire de lui obéir pour repousser le mal des différences d'avis.

Et c'est la condition bien connue : 

« il n'y a aucune obéissance à la créature dans la désobéissance au Créateur. » 
[Voir Silsilat-ul-Ahadith As-Sahiha : n°179]
 
Et Allah, qu'Il soit Glorifié, dit (traduction rapprochée) :
 
« Et quiconque fait scission d'avec le messager, après que le droit chemin lui soit apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s'est détourné, et le brûlerons dans l'enfer. Et quelle mauvaise destination ! » [Sourate An-Nisa : 115]
 
En effet, Allah, Puissant et Sublime, est préservé et élevé au dessus de tout imperfection et défaut.

Et il n'y a aucun doute ou incertitude que Sa mention "du sentier des croyants" ici, est seulement due à une sagesse immense et complète et un bienfait.

Donc cela montre qu'il y a une obligation importante - qui est que notre suivi du Livre d'Allah et de la Sunna de Son messager ( sallallahu 'alayhi wa sallam) doit être conforme à ce sur quoi étaient les premiers musulmans.

Et ils sont les compagnons du messager d'Allah ( sallallaahu 'alayhi wa sallam) puis ceux qui sont venus après eux, puis ceux qui sont venus après eux.

Et c'est à quoi la  da'wat-us-salafiya (l'Appel des Salafis) invite et appelle.

Et ceci est sa priorité principale dans la base de son appel et la méthodologie de son processus d'instruction.
 
En effet, la da'wa Salafia unit vraiment la umma, tandis qu'un autre appel cause seulement la division de la umma.

Allah, Puissant et Sublime, dit (traduction rapprochée) :
 
« ô vous qui croyez, craignez Allah et soyez parmi les véridiques. » [Sourate At-Tawba : 119]
 
Donc quiconque fait une distinction entre le Livre et la Sunna d'un côté et les Salaf As-Salih (Pieux Prédécesseurs) de l'autre, ne peut jamais être véridique.
 
En ce qui concerne la deuxième raison, alors les groupes et les partis de nos jours, ne dirigent pas du tout à suivre " le sentier des croyants", mentionnés dans le verset.

Et il y a quelques ahadith, qui confirment et renforcent le verset, comme le hadith des soixante-treize sectes.

Toutes seront dans le Feu de l'enfer sauf une. Le messager d'Allah ( sallallahu 'alayhi wa sallam) les a décrits comme :

« ceux qui sont sur ce sur quoi je suis, moi et mes compagnons aujourd'hui. » 
[Voir As-Sahiha : n°203 et 1492]
 
Ce hadith  ressemble au verset qui mentionne "le sentier des croyants", il y a aussi le hadith d'Ibn Al-'Irbad Sariya (radyallahu 'anhu) dans lequel il (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 

«  accrochez-vous à ma Sunna et la Sunna des califes bien guidés après moi. » 
[VoirIrwa-ul-Ghalil : n°2455]

Il y a donc deux Sunna : la Sunna du messager ( sallallahu 'alayhi wa sallam) et la Sunna des califes bien guidés.
 
Ainsi il n'y a aucun doute que nous - qui sommes venus après- nous devons retourner au Qur'an, la Sunna et au sentier des croyants.

Et il ne nous est pas permis de dire : « nous pouvons comprendre le Qur'an et la Sunna par eux, sans nous tourner vers ce sur quoi étaient les pieux prédécesseurs. »
 
Il doit y avoir une attribution à cette époque, qui distingue et soit détaillée.

Donc il ne nous est pas suffisant de dire seulement, "je suis musulman"!
Ou "Mon  madhab est l'islam"!
Car chaque secte le dit ! - le Rafidil'Ibadi, le Qadyiani, comme d'autres membres de sectes !!

Ainsi qu'est-ce qui vous distingue d'eux ?

Et si vous deviez dire : « je suis un musulman qui est sur le Qur'an et la Sunna », ce ne serait également pas suffisant.

Parce que les membres de ces sectes -  Ash'ariMaturidi et les Hizbi - prétendent tous suivre également ces deux sources.

 

Ainsi il n'y a aucun doute que la classification claire, plate, distinctive et décisive est de dire :

« je suis un musulman qui est sur le Qur'an et la Sunna et sur la méthodologie des Salaf As-Salih (des Pieux Prédécesseurs). »


Et cela peut être dit avec plus de concision en disant : «  je suis un  Salafi. »
 
C'est pourquoi, la vérité est inévitable, il n'est pas suffisant de compter sur le Qur'an et le Sunna sans la méthodologie des Salaf, car elle les explique, en ce qui concerne la compréhension et le concept, la connaissance et l'action, et la da'wa et le Jihad.
 
Et nous savons qu'ils (les Sahabas), qu'Allah les agrée, n'étaient pas fanatiquement accrochés à un madhab spécifique ou à un individu particulier.

Ainsi on n'a pas trouvé parmi eux de  Bakri (disciple d'Abu Bakr), ou de 'Umari (disciple de 'Umar), ou de 'Uthmani (disciple de 'Uthman) ou de 'Alawi (disciple de 'Ali).

Plutôt s'il était plus facile à l'un d'entre eux de demander à Abu Bakr ou 'Umar ou Abu Huraira, il demandait à n'importe lequel d'entre eux.

Parce qu'ils croyaient qu'il n'était pas permis d'avoir une dévotion totale et sans restriction dans le suivi, sauf à un individu, qui était le messager d'Allah ( salallahu 'alayhi wa sallam) celui qui n'a pas parlé de son propre désir, plutôt c'était seulement une révélation révélée à lui.
 
Et si nous devions nous soumettre à ces critiques, par égard pour l'argument, que nous nous nommions "musulmans" seulement, sans nous attribuer aux Salaf - malgré le fait que cela soit une attribution honorable et correcte.

Arrêteraient-ils de se classer avec les noms de leurs partis, de leur  madhab ou de leurs voies - parce qu'ils ne sont pas prescrits dans la religion, ni ne sont correctes ?
 
Et Allah est le Guide au Chemin juste.

Et Il, préservé de tout défaut, est Celui en qui nous cherchons l'aide.
 
Article tiré du site al-manhaj.com
Source : Magazine Al-Asalah, Magazine n° 9
Traducteur : Isma'il Alarcon

copié de salafs.com

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Est-il obligatoire de suivre un dogme de pensée précis ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Est-il obligatoire de suivre un dogme de pensée précis ?

Beaucoup de personnes se trompent quant au fait de la bonne compréhension que nous devons avoir dans le suivi ou pas d'un dogme de pensée précis, ou un imâm, ou un savant etc.


Et cela même jusqu'aux frères adoptant la voie des anciens pieux dans leur pratique, qui d'une manière différente, prennent parfois la voie des gens exagérateurs et de la passion dans le suivi d'une personne en particulier ou d'un dogme de pensée.

Souvent, cette optique des choses les pousse à prendre des positions qui contredisent le Qor'ân et la Sounnah.

Ainsi, pour ce qui est de la question de savoir s'il est obligatoire ou pas de suivre un dogme de pensée en particulier, SHeikh Muhammad Ibn 'Uthaymîn (rahimahullâh) a répondu que « oui », il est obligatoire et exigé de suivre un dogme de pensée précis, ceci dit, ce dogme précis qu'il est obligatoire de suivre est uniquement celui de l'Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam).

Et certes, pour ce qui provient de l'Envoyé, il est obligatoire de le suivre.

Car il y a en cela la réussite et le bonheur dans ce bas-monde et l'au-delà.

Allâh - Ta'âla - dit (traduction rapprochée) :

« Dis : Si vous aimez vraiment Allâh, suivez-moi, Allâh vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. » [1]

Et 
(traduction rapprochée) :

« Et obéissez à Allâh et au Messager afin qu'il vous soit fait miséricorde ! » [2]

Voilà donc le dogme de pensée qu'il est obligatoire de suivre selon l'unanimité des gens de science.

Et pour ce qui de suivre un autre dogme de pensée, c'est un égarement quand il n'y a pas de preuve claire le justifiant.

Et quand une preuve claire ressort qui contredit la voie du Prophète, il n'est pas permis alors de suivre ce dogme, au point que SHeikh al-Islâm (rahimahullâh) a dit : 

« Si une personne parmi les gens ordonne qu'on lui obéisse dans tout ce qu'elle dit, elle doit pour cela se repentir ou elle sera combattue. Car il y a dans cela une obéissance à autre que l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam). » 

Le SHeikh dit vrai (rahimahullâh) quant au fait qu'il ne doit pas y avoir une personne qui ordonne qu'on prenne sa parole de manière générale si ce n'est celle du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam).

Certes, le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 

« Suivez ceux qui viendront après moi, Abî Bakr et 'Oumar. » [3]

Et :

« S'ils obéissent à Abû Bakr et 'Oumar ils seront sur la bonne voie. » [4] [5]

[1] Coran, 3/31
[2] Coran, 3/132
[3] Rapporté par at-Tirmidhî et Ibn Mâdja
[4] Rapporté par Muslim
[5] Kitâb ul-'Ilm de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, p.178

copié de manhajulhaqq.com
 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Le comportement des salafs : leur pureté dans l’intention (إخلاص) et véracité (صدق)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le comportement des salafs : leur pureté dans l’intention (إخلاص) et véracité (صدق)
D’après Bakr ibn Mâ’iz :


« On a jamais vu Ar-Rabî’ [ibn Khuthaym] accomplir de prières surérogatoires dans la mosquée de son village, sauf une seule fois [i.e : il préférait les faire chez soi conformément à la Sounna du Prophète et pour éviter d’être vu des gens] » 

Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.3 p.61

Sufiân rapporte d’après la femme d’Ar-Rabî’ ibn Khuthaym :

« Toutes les actions qu’Ar-Rabî’ accomplissaient étaient secrètes, au point où lorsqu’une personne venait le voir alors qu’il lisait le coran, il cachait le coran avec son vêtement » 
Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.3 p.61
Abû Hamzah Ath-Thumâlî a dit :

« ’Alî ibn Al-Husayn avait l’habitude de porter un panier de pain sur son dos de nuit et le distribuait en aumône.

Il disait : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il » »
 
Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96. Quant à la phrase : « L’aumône en secret éteint la colère du Seigneur, glorifié et exalté soit-Il », il s’agit d’un hadith authentifié par Cheikh Al-Albânî. Voir As-Silsilah As-Sahîhah n° 1908
’Amru ibn Thâbit a dit :

« Lorsque ’Alî ibn Al-Husayn mourut, on le lava et les personnes présentes virent des traces sombres sur son dos. Certaines personnes demandèrent : « Qu’est-ce que cela ? ».


D’autres répondirent : « Il avait l’habitude de porter un sac de blé sur son dos de nuit, et le distribuait aux pauvres de la ville de Médine »

Ibn Al-Djawzî, Sifat As-Safwah v.2 p.96

Muhammad ibn Mâlik ibn Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit :

« Abû Mâlik me dit un jour : « Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin. Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ».

Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] ! Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! »
 
[Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allah] ? Comment [être sûr d’]être sauf ? »
 
Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes... pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage ! » 
Ibn Al-Djawzî Sifat As-Safwah v.3 p.360
D’après Dja’far ibn Burqân :

« J’entendais parler de Yûnus ibn ’Ubayd comme étant une personne de mérite et pieuse. Je lui écrivis donc une lettre en ces termes : 

« On t’a décrit à moi comme étant une personne de mérite et pieuse. C’est pourquoi j’ai décidé de t’écrire afin que tu m’informes à ton sujet ».
 
Sa réponse fut : 

« Ta lettre dans laquelle tu me demandes de t’informer à mon sujet m’est bien parvenue.

Je t’informe donc de ce qui suit : j’ai proposé à mon âme d’aimer pour les gens ce qu’elle aime pour elle-même, et de détester pour eux ce qu’elle déteste pour elle-même.

Je me suis rendu compte alors qu’elle était très loin de tout cela. Une autre fois je lui ai proposé de ne parler des gens qu’en bien... et je me suis alors rendu compte qu’il était plus facile pour elle de jeûner un jour de grande chaleur, à Basrah, lorsque le soleil est à son zénith, plutôt que de ne parler des gens qu’en bien. Voilà ma situation cher frère, et que la paix soit sur toi »
Adh-Dhahabî Siyar A’lâm An-Nubalâ’ v.6 p.19.


 Publié par sounna.com

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Le taqlid et les madhahib

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le taqlid et les madhahib

"Fatawa du Comité Permanent pour la Recherche Islamique et l’Ifta (Fatawa al-Lajnat-ud-daima lil-buhuth wal-Ifta Al-'ilmya)", Volume 5 : Fiqh et Tahara, Réuni et organisé par Shaykh Ahmad ibn Abdur-Razaq Ad-Duwaysh, Dar Al-'Asima, 1413H


Deuxième question de la Fatwa n°11296


Question :
 

Quelle est la vraie signification de Taqlid et quels sont ses catégories et son jugement ?


Réponse : 
 

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
 
Les savants d'Ussul (principes de base) ont mentionné des définitions pour clarifier la vraie signification et l'essence du taqlid et parmi celles-ci est la parole de certains d'entre eux que le taqlid est l'acceptation de la parole d'une personne sans connaître sa preuve. 

 

Et certains d'entre eux [les savants] ont tenu l’avis que le taqlid est l'acceptation de la parole d'une personne sans argument.

Et Abû Ma'ali Al-Juwayni a choisi comme définition du  taqlid le suivi de quelqu’un et que ce suivi ne soit pas basé sur une preuve et ne soit pas lié à la science.

Et ces définitions des savants  d'Ussul, qui sont toutes proches dans le sens,  ont des différences [dans la formulation] qui viennent de l'habileté de l'énonciation, mais le point principal ici est de clarifier approximativement l'essence du taqlid.


 Et quant à ses catégorie et le jugement de chaque catégorie, alors c'est comme suit :
 

  • 1) Le taqlid (d’un savant) de celui qui a les compétences pour faire l'ijtihad, après que la vérité lui soit parvenue avec les preuves confirmées du prophète (prières et bénédictions d’Allah sur lui)

 

Il ne lui est pas permis de faire du taqlid avec ce qui contredit ce qui lui est parvenu des preuves et de l’ijma' (consensus).

 

  • 2) Le taqlid de celui qui a les compétences pour faire l'ijtihad, et qui suit  un autre que lui parmi les mujtahidin avant qu'il ne parvienne à un jugement avec son [propre] ijtihad.


Il ne lui est pas permis de suivre aveuglément d'autres.
 

[Ceci est ce que] As-Shafi'i, Ahmad et d'autres (qu’Allah leur fasse miséricorde) tenaient comme avis et c’est le plus correct, en raison de sa capacité à parvenir à un jugement tout seul.

Il est responsable de  l'ijtihad pour connaître ce que la Shari'a lui a imposé et ce d’après la Parole d’Allah, le Très-Haut (traduction rapprochée) :  

« Craignez Allah autant que vous le pouvez »

Et ce qui a été authentifié de la parole du prophète (prières et bénédictions d’Allah sur lui) : 

« ce que je vous ai enjoint de faire, faites-le selon vos capacités »

 
  • 3) Le taqlid de celui qui n'est pas capable de faire des recherches sur les preuves et d’en tirer des règles, envers un savant qui a les compétences de l'ijtihad dans les preuves de Shari'a.


Ceci est permis, en raison de Sa Parole, le Très-Haut (traductions rapprochées) :


« Allah ne charge pas une âme plus qu’elle ne peut porter »

« demandez aux gens du rappel [les savants] si vous ne savez pas »

 

Et d'autres textes semblables à ceux-ci, qui indiquent  comment sortir des difficultés et la protection contre l’égarement dans les décisions et de parler d'Allah sans science.

 

  • 4) Le taqlid envers celui qui est en contradiction avec la Shari'a des prédécesseurs, des leaders et des dirigeants, en raison du nationalisme ou par suivi des désirs.
Ceci est interdit par l’ijma'.

Et en vérité beaucoup de textes du Qur'ân et de la Sunna ont été mentionnés [à ce sujet]. Et Allah, le Très-Haut dit (traductions rapprochées) :
 
« Et quand on leur dit : “Suivez ce qu’Allah a fait descendre”, ils disent : “Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres.” - Quoi ! et si leurs ancêtres n’avaient rien raisonné et s’ils n’avaient pas été dans la bonne direction ? » [Sourate Al-Baqara:170]
 
« Non, par ton Seigneur, ils ne croiront pas tant qu'ils ne te fassent juger dans toutes leurs discussions et ils ne trouvent en eux aucune résistance contre tes décisions et acceptent avec la pleine soumission. »

« Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. » [Sourate Al-Ahzab:36]

« Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. » [Sourate Nur:63]

« Dis : “Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » [Al Imran:31]

« Allah a maudit les infidèles et leur a préparé une fournaise, pour qu’ils y demeurent éternellement, sans trouver ni alliés ni secoureur. Le jour où leurs visages seront tournés dans le Feu, ils diront : “Hélas pour nous ! Si seulement nous avions obéi à Allah et obéi au Messager ! ”. Et ils dirent : “Seigneur, nous avons obéi à nos chefs et à nos grands. C’est donc eux qui nous ont égarés du Sentier. Ô notre Seigneur, inflige-leur deux fois le châtiment et maudis les d’une grande malédiction”. » [Sourate Al-Ahzab:64-68]

Question :


Certains disent que le taqlid est une mécréance (kufr) sans exception, une perversité (fisq) et une association (shirk) et ils attribuent la mécréance (kufr) et l’égarement aux quatre imams.

Quel est le jugement concernant une telle personne ?

Ils disent aussi que c'est l'avis des savants des deux sanctuaires [
Masjid Al-Haram et Masjid Nabawi], du Royaume Saoudien et du Koweït.

Réponse :

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

-  Toutes formes de taqlid ne sont pas du kufr ou du fisq ou du shirk, plutôt la vérité est que le jugement  exige une explication, qui peut être trouvée dans la réponse à la deuxième question de ce qui a précédé.

-  Aucun des quatre imams n’a appelé à son madhab, ni n’était fanatique de cela, ils n'ont pas non plus exigé que les gens agissent sur cela ou sur aucun [autre] madhab en particulier.

Mais ils ont seulement appelé à agir selon le Livre et la Sunna (qu’Allah leur fasse miséricorde).

Ils ont expliqué les textes de la religion, clarifié ses principes et ce que l’on en tirait et ils ont donné des jugements ( Fatawa) dans ce sur quoi on les a interrogés avec des preuves du Livre et de la Sunna, sans exiger de leurs étudiants ou d'autres d’adopter l'avis de quelqu'un en particulier des savants de la Umma.

Plutôt ils fustigeaient cela et ils ordonnaient de jeter leurs avis contre le mur s'ils divergeaient d’un hadith authentique ( sahih).

Et l’un d'entre eux a dit :  « Si un hadith est authentique, alors c'est mon madhab. » 

Et tout musulman doit s'efforcer de connaître la vérité par lui-même, s'il est capable de le faire et chercher l'aide d'Allah, puis parmi les trésors de science que les prédécesseurs des savants musulmans ont laissé pour ceux après eux, et ce qui leur est facile dans le chemin vers la compréhension des textes et leurs applications.

Et quiconque n'est pas capable de comprendre les règles de ses preuves et ses dérivations pour une question, il doit demander aux gens de science dignes de confiance sur ce dont il a besoin comme règle de  Shari'a, cherchant à connaître la vérité avec ses preuves autant qu'il en est capable, d’après la parole la plus haute 
(traduction rapprochée) :

« demandez aux gens du rappel [les savants] si vous ne savez pas. » 

Et il doit interroger celui en qui il a confiance parmi ceux qui sont connus pour leur science, mérite, piété et justice.

Et il est connu que les quatre imams sont loin de ceux qui s’intéressent excessivement à cela [les  madhabs] et de ceux qui leur attribuent mécréance, égarement, fausseté et mensonge.

Il n'y a personne des savants des deux sanctuaires, Makkah ou Médine, ni du reste des savants du Royaume Saoudien qui critique les imams de  fiqh, Malik, Abu Hanifah, As-Shafi'i, Ahmad ibn Hanbal et leurs semblables parmi les savants de fiqh, ou qui leur tienne peu de considération. Plutôt il est connu qu'ils les honorent et reconnaissent leur mérite.

Et [ils savent] qu'ils ont ouvert la voie pour la vérité au service de l'islam, sa protection et la compréhension de ses textes, ses principes et leur clarification, sa transmission, leur  jihad pour le soutenir, sa défense, protégeant des doutes et en rejetant les revendications de ceux qui s’y attribuent faussement et les innovations des menteurs, qu'Allah les récompense pour l'islam et les musulmans par une bonne récompense.

Et ce qui témoigne de la position des savants des deux sanctuaires et du reste des savants du Royaume Saoudien, en ce qui concerne les honneurs et l'estime envers les quatre imams, est l'enseignement de leur  madhab et de leurs travaux dans Masjid Al-Haram à Makka Al-Mushrifa, Al-Madinah Al-Munawara, dans le reste des masjids du Royaume Saoudien et dans ses universités et leur souci de publier beaucoup de leurs livres et de les distribuer et de les répandre parmi les musulmans dans tous les pays dans lesquels les musulmans sont.

Et d’Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

Le Comité Permanent pour la Recherche Islamique et l’Ifta :
Membre : Abdullah ibn Ghudayan, Vice-président : Abdur-Razaq Afifi, Président : Abdul-Aziz ibn Baz

Le texte suivant est une traduction de Majallat al Buhuth Al-Islamiah, n°51 Rabi' Al-Awal-Jumadi Al-Akhar, 1418H.

De la fatwa n°4272

Question :

Nous voyons que tous les imams sont sur un 
madhhab qui diffère de l'un à l’autre et la plupart du temps la question se termine en une bataille entre eux qui mène certains prieurs à quitter la prière.

Donc nous avons besoin d'une réponse suffisante claire sur ce sujet.

Devons-nous suivre une école de pensée (
madhab) et comment réconcilions-nous entre les écoles de pensée pour que nous puissions arranger cette situation ?

Réponse : 

La louange est à Allah Seul et que la paix et les bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

La différence qui est présente dans les branches du  fiqh entre les quatre madhabs revient à ses causes, par exemple un hadith est authentique pour certains [imams] et pas pour d'autres, ou l’application d'un hadith par un [imam] et pas par d'autres et d'autres [raisons] parmi les causes de différence.

Donc il est obligatoire au musulman d’avoir une bonne opinion d'eux et chacun d'entre eux est un  mujtahid dans ce qui est parvenu de lui de fiqh, dans le recherche de la vérité.

Ainsi si cela [ l'ijtihad] est correct, il a deux récompenses : une récompense pour son ijtihad et une récompense car cela est correct.

Et si c'est incorrect, alors il a une récompense pour son  ijtihad et le faux [ijtihad] excusé.

Quant au suivi aveugle ( taqlid) des quatre imams, quiconque est capable de prendre la vérité avec ses preuves, il lui obligatoire de prendre les preuves.

Et s'il n'est pas capable, alors il fait un  taqlid du plus digne de confiance des gens de science autant qu'il en est capable.

Et ces différences sont dans les branches [du  fiqh] et n'entraîne pas l’interdiction pour ceux qui divergent de prier l'un derrière l'autre, mais il est obligatoire de prier l'un derrière l'autre, car en vérité les compagnons (qu’Allah les agrée) divergeaient sur des questions dans les branches et ils priaient toujours l'un derrière l'autre et de même les tabi'in et ceux qui les ont suivis dans la bonté.

Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
Le texte suivant est une traduction prise de :

"Fatawa du Comité Permanent pour Recherche la Islamique et l’Ifta ( Fatawa-ud-daimah Al-Lajnat lil-buhuth wal-Ifta Al-Ilmia)", Volume 5 :Fiqh et Taharah
, Réuni et organisé par Shaikh Ahmad ibn Abdur-Razaq Ad-Duwaish, Dar Al-‘Asima, 1413H.
Quatrième et cinquième question de la  fatwa n°4476


Question :

Quel est le jugement sur celui qui suit aveuglément l’imam Malik dans son ijtihad et laisse le Qur'an et le Hadith.


Réponse : 

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

Malik (qu’Allah lui fasse miséricorde) est un imam des imams de science; il est un homme, il se trompe [de temps en temps] et a raison [de temps en temps] et [certaines] de ses paroles sont acceptées et [certaines] sont rejetés.

Ainsi, ce qui est conforme à la vérité parmi ses paroles est accepté et ce qui n'est pas conforme à la vérité est laissé.

Et une personne, si elle est capable de prendre les règles du Qur'an et de la Sunna, il ne lui est pas permis de suivre aveuglément quelqu'un et s'il n'est pas capable [de prendre les règles du Qur'an et de la Sunna] et que quelque chose est ambiguë parmi les questions de sa religion, alors il doit demander au plus digne de confiance des gens de science et il doit agir sur la réponse, de même pour Malik et pour d'autres.

Question :


Pourquoi les savants des [différents] pays sont divisés dans la Shari'a du prophète d'Allah, Muhammad (salallahu ‘alayhi wa salam), en quatre écoles de pensée (madhahib) de Malik, Shafi'i, Abu Hanifa et Ahmad, sachant que la religion du messager est une et que le Qur'an est un ?

Réponse : 

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

La base de la législation [de la religion] est le Qur'an et la Sunna est une clarification pour le Qur'an et les quatre imams, chacun d'eux, Allah le Glorifié et le Très-Haut, leur a accordé la guidée pour comprendre la religion à mesure de ce qui leur était facile.

Et chacun d'eux avait des étudiants qui ont rapporté d'eux leur  fiqh et ainsi ont été fondés les quatre madhahib.

Et tout ce que l’un d’entre eux dit n’est pas la vérité.

Mais ils sont des  mujtahidin et si leur [avis] est correct, ils ont deux récompenses, une récompense pour l’ijtihad et une récompense car [l'avis] est correct et s'il est incorrect, ils ont une récompense pour l’ijtihad et on excuse l’erreur.

Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

Quatrième question la Fatwa n°4172

Question : 

Quel est le jugement du suivi aveugle (taqlid) des quatre écoles de pensée (madhahib) et (du suivi) de leurs paroles en toute situation et en tout temps ?

Réponse : 

 

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

 

  • Premièrement : Les quatre écoles de pensée (madhahib) sont attribuées aux quatre imams; l’imam Abu Hanifa, l’imam Malik, l’imam Shafi'i, l’imam Ahmad [ibn Hambal]. Ainsi le madhhab Hanafi est attribué à Abû Hanifa, etc  pour reste des madhahib.

 

  • Deuxièmement : Ces imams ont pris le fiqh (la jurisprudence) du Livre et de la Sunna et ils étaient des mujtahidin en cela et un mujtahidtombe juste- alors pour lui deux récompense, une récompense pour son ijtihad et une récompense car cela est correct, ou [un mujtahid] se trompe- alors il est récompensé pour son ijtihad et est excusé pour son erreur.

 

  • Troisièmement : Celui qui est capable de prendre du Qur'an et de la Sunna prend d'eux [le Qur'an et la Sunna] comme on a pris d'eux auparavant et il ne lui est pas permis de suivre aveuglément autre que ce qu'il croit être vrai. Mais il doit prendre ce qu'il croit être vrai et il est lui permis de faire du taqlid dans ce dont il est incapable et dans ce dont il a besoin.

 

  • Quatrièmement : Quiconque n'a pas la capacité de prendre [du Qur'an et de la Sunna], il lui est permis de suivre aveuglément celui en qui il a confiance pour faire du taqlid et si vient en lui un manque de confiance, il doit demander jusqu’à ce qu’il l’obtienne.

 

  • Cinquièmement : Il est clair d’après ce qui a précédé que leurs paroles [des imams] ne sont pas suivies en toute situation et en tout temps, parce qu'ils ont pu se tromper. Mais la vérité est suivie parmi leurs paroles qui sont basées sur des preuves.

 

Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

Le texte suivant est une traduction prise de :

"Fatawa du Comité Permanent pour la Recherche Islamique et l’Ifta (Fatawa-ud-daima Al-Lajnat lil-buhuth wal-Ifta Al-Ilmia)", Volume 5 :Fiqh et Tahara
, Réuni et organisé par Shaikh Ahmad ibn Abdur-Razaq Ad-Duwaish, Dar Al-'Asima, 1413H.
Fatwa n°5560

Question :

 

Je suis étudiant à l'Institut des Enseignants de Ha'il et le Professeur de Religion a expliqué qu'il est impossible de rassembler la méthode des quatre imams dans la religion de l'islam, par exemple dans la méthode de la salat (la prière), al-wuduas-siyam, etc, dans tout qui nous est obligatoire.

Le professeur dit qu'il n'est pas possible de rassembler la méthode des quatre imams dans la législation Islamique.

Je demande de votre éminence que vous nous disiez si le professeur a raison ou s'il s'est trompé et je vous demande de nous indiquer s'il y a un livre sur ce problème.


Réponse : 
 

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

En effet on ne demande pas à un musulman de rassembler les quatre madhahib dans ses actions, mais s'il est capable de tirer les règles [de l'islam] tout seul des preuves, il lui est obligatoire de prendre ce qui lui est apparent et s'il n'est pas capable de tirer les règles, il doit suivre un imam parmi les imams des Muslimin, en les imitant, comme Allah, le Très-Haut dit (traduction rapprochée) : 

« craignez Allah autant que vous le pouvez »
« demandez aux gens du rappel [les savants] si vous ne savez pas. »


Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

Quatrième question de la fatwa n°2815


Question :

Certaines personnes croient qu'il est obligatoire au musulman, pour que leur adorations (
'ibada) et œuvres (mu'amala) soient correctes qu'ils suivent une des quatre écoles de pensée connues (madhahib) et que le madhhab des imams Shi'a et Zaidi Shi'a n’en font pas partie. Etes-vous d'accord, votre excellence, avec cet avis sans exception et interdisez le taqlid du madhhab du 12ème imam shi'a [Ja'fari]
 par exemple ?

Réponse :

La louange est à Allah Seul et que la Paix et les Bénédictions soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

Le musulman doit suivre ce qui est parvenu d'Allah et de Son messager, s'il est capable de prendre les règles tout seul et s'il n'est pas capable [de le faire], il doit demander aux gens de science dans ce qui lui est difficile dans les questions de son din et interroger le plus savant qu’il peut joindre parmi les gens de science et leur demander oralement ou en écrivant.

Et il n'est pas permis au musulman de suivre le madhhab de l'Imamat Shi'a, les Zaidi Shi'a, ni ceux qui leur ressemble parmi les gens de l'innovation (ahlul-bid'a) comme les KhawarijMu'tazilaJahmia, ou d'autres.

Quant au fait de s’attribuer à un des quatre madhahib connus, il n'y a aucun mal en cela si l’on n'est pas fanatique du madhab auquel on s’attribue et qu’on ne va pas contre les preuves pour son amour.

Et d'Allah vient le succès et que la Paix et les Bénédictions d'Allah soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.

copié de salafs.com

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Je voudrais savoir l’interprétation du terme «salafs»

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Je voudrais savoir l’interprétation du terme «salafs»

Question de Youssouf :
 

Assalam aleikoum
 
Je voudrais savoir l'interprétation du terme « Salafs ».
 
Qu'Allah vous recompense pour ce superbe site !
 
Réponse :
 
Les « Salafs »  sont les Gens de la Sounna et du Consensus [Ahl As Sounna oua Al-Jama'a], ceux qui ont suivi le Prophète - bénédiction et salut d'Allah sur lui - d'entres les « Sahabas » - qu'Allah les agrées - et ceux qui les ont suivis sur la cette voie jusqu'au Jour du Jugement, cependant, quand le prophète (bénédiction et salut d'Allah sur lui ) a été interrogé sur le groupe victorieux, il dit (bénédiction et salut d'Allah sur lui ) :

« ils sont sur quoi je suis aujourd'hui et mes compagnons... ».
 
Et d'autres parmi les premiers savants des générations préférées d'entres les trois meilleurs siècles - qu'Allah les agrées - pour lesquelles le Prophète - prière et salut sur lui - à indiqué dans sa parole que tout le bien se trouvait dans ces trois générations :

« les meilleurs des hommes sont ceux de ma génération, puis ceux qui viennent après eux, puis ceux qui viennent après eux.
Ensuite succédera des générations de gens de qui l'un d'entre eux devra avancer son témoignage en prêtant serment.
Et son serment sera pour lui son témoignage. 
». 
(Rapporté par l'imam Ahmad dans sonMousnad, Al Boukhari et Mouslim).
 
copié de nur.al.quran.online.fr

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Connaître la vérité ne mène pas à la guidance

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Connaître la vérité ne mène pas à la guidance

D'après 'Alî ou Hudhayfa (radhiallâhu 'anhumâ), il est dit :

 
« Les cœurs sont de quatre sortes :
 
-Un cœur dénudé éclairé par une lumière, tel est le cœur du croyant ;

-un cœur couvert, tel est le cœur du mécréant ;

-un cœur chaviré, tel est le cœur de l'hypocrite

-et un cœur à deux penchants, l'un le poussant à la foi et l'autre le poussant à l'hypocrisie. Tels sont les gens qui ont mêlé des œuvres bonnes et d'autres mauvaises. »
 
Lorsque l'on sait cela, on sait que tout adorateur tire profit de ce que rappelle Allâh sur la foi comme complément des branches de la foi et dénigrement des branches de la mécréance.

 

Une telle chose est comparable à ce que disent certains du verset (traduction rapprochée) : « Guide-nous dans le droit chemin » - ils disent : « Le croyant a été guidé dans le droit chemin, quel intérêt y a-t-il donc à demander la guidance ? » 

D'autres ensuite répliquent que le sens est : « Préserve-nous sur le chemin droit » et comme disent les Arabes à celui qui dort : « Dors jusqu'à ce que je vienne à toi ». 

D'autres disent : « Maintiens nos cœurs sur la droiture » et d'autres encore disent : « Accorde-moi d'avantage de droiture ».

En fait, ils posent cette question car ils ne conçoivent pas ce qu'est le droit chemin auquel l'adorateur demande d'être guidé.

Son sens exact est d'appliquer ce qu'Allâh a imposé et délaisser ce qu'Allâh a interdit dans toute affaire.

Même si la personne reconnaît que Muhammad (sallallahu 'alayhi wa sallam) est le Messager d'Allâh et que le Qor'ân est vérité dans son ensemble, il n'en reste pas moins qu'il a besoin de savoir ce qui lui est profitable et nuisible, ce qui lui a été imposé et interdit dans le détail des choses et ses sections, choses que la personne ne connaît pas.

Et quand celle-ci sait, nombreux sont ceux qui n'appliquent pas ce qu'ils savent.

Quand même ils ont connaissance de toutes les obligations et interdictions mentionnées dans le Qor'ân et la Sounnah, le Qor'ân et la Sounnah rappellent les points généraux fondamentaux, et rien d'autre de cela n'est possible car n'y est pas cité ce qui concerne spécifiquement chaque adorateur.

C'est pour cela que l'être humain a reçu l'ordre dans ce cas de demander la guidance vers le droit chemin.

La guidance vers le droit chemin réunit tout cela, elle réunit la connaissance de ce qu'a apporté le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) de manière détaillée, réunit la connaissance de ce qui entre dans ses ordres comme points fondamentaux et réunit l'exhortation de mettre en pratique sa connaissance. 

La connaissance de la vérité ne mène pas à la guidance, et cela ne se fait que si la pratique est basée sur la science [...]

Aussi, les musulmans ont divergé, dans ce qu'Allâh a voulu qu'ils divergent, sur certaines informations, sur des méthodes dogmatiques et pratiques malgré le fait qu'ils soient tous unanimes sur le fait que Muhammad est vérité et que le Qor'ân est vérité.

Si chacun d'eux avait été guidé à la vérité dans leurs divergences, et bien ils n'auraient pas divergé.

Ensuite, ceux qui connaissent ce qu'Allâh a ordonné, la plupart d'entre eux Lui désobéissent et ne suivent pas Son chemin.

S'ils avaient été guidés sur le droit chemin au niveau de ces actes, ils auraient fait ce qui leur a été ordonné et auraient délaissé ce qui leur a été interdit.

Ceux qu'Allâh a guidé parmi cette Communauté au point d'être devenus des alliés pieux d'Allâh,  la plus grande cause de cela est qu'ils invoquent Allâh par cette invocation dans toutes leur prières tout en se rendant compte du besoin et de la nécessité permanente qu'Allâh les guide dans le droit chemin.

En persistant à faire cette invocation et à reconnaître le besoin envers Allâh, ils devinrent les alliés pieux d'Allâh.

Sahl Ibn 'Abdullâh at-Tastarî a dit :

« Il n'y a entre l'adorateur et son Seigneur un chemin le rapprochant de Lui autre que le fait de ressentir le besoin d'Allâh. »

Quiconque a acquis la guidance dans le passé a besoin d'acquérir celle-ci dans le futur.

Telle est la réalité de la parole de ce qui déclare :  « Affermis-nous et guide-nous afin de rester sur le droit chemin » et de celui qui dit : « Donne-nous d'avantage de droiture » comme ce qui a été vu précédemment.

Mais tout cela est une guidance de Sa part dans le droit chemin dans le futur.

Aussi, la science dans le futur pourrait ne plus être conservée et disparaître du cœur.

Et si elle persiste, c'est l'acte qui pourrait ne pas être fait.

Ainsi, les gens sont tous assujettis à faire cette invocation, c'est pour cela qu'Allâh la leur a rendue obligatoire dans chaque prière.

Ils n'ont d'invocation qui leur est plus nécessaire que celle-là.

En fait, si la guidance au droit chemin est acquise, la victoire est assurément acquise, la subsistance et tout ce que convoite l'âme pour le bonheur.

Wa Allahu A'Lam [Et Allâh Seul Sait]. 

Madjmu' al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 10/67-68
copié de manhajulhaqq.com
 

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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Qu'est-ce que la salafya (vidéo)

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Qu'est-ce que la salafya (vidéo)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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La voie des pieux prédécesseurs (vidéo)

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La voie des pieux prédécesseurs (vidéo)

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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« Toute ma communauté entrera au paradis sauf celui qui refuse »

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« Toute ma communauté entrera au paradis sauf celui qui refuse »

Al-Bukhârî rapporte que Abû Hurayrah (radhiallâhu 'anhu) a dit : 

l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 
 
« Toute ma Communauté entrera au Paradis sauf celui qui refuse. » 
On lui demanda : « Qui peut refuser ? » 
Il dit : « Celui qui m'obéit entrera au Paradis, et celui qui me désobéit aura refusé. »
 
Il y a dans ces termes une attention particulière, il dit : « sauf celui qui refuse. » 
Il soulève ainsi ses propos, et on lui a demandé : « Qui peut refuser ? » ce qui veut dire : Qui peut être celui qui refuse ? 
 
Cela provient du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) qui indique une affaire importante, qui est le fait qu'il n'est pas possible d'entrer en Islâm si ce n'est avec l'obéissance à l'Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam). 
 
Quant à celui qui n'obéit pas à l'Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam) et ne s'accroche pas à sa Sounnah, celui-là n'entrera pas dans l'Islâm de manière complète, alors qu'Allâh - Djalla wa 'Ala - a ordonné d'y entrer de manière complète, Il dit (traduction rapprochée) :
 
« O vous les croyants ! Entrez pleinement dans l'Islâm, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré. » [Coran, 2/208]
 
Ce qui veut dire : Entre dans l'Islâm dans tout son ensemble, ainsi que l'ordre d'obéir à l'Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam).
 
Ce hadîth nous informe que celui qui obéit à l'Envoyé, il lui promet l'entrée au Paradis,« Toute ma Communauté entrera au Paradis sauf celui qui refuse. » 

Il y a en cela la glorification de l'obéissance à l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam).

Certes, les savants ont indiqué que l'obéissance à l'Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam) est un ordre qui figure dans plus de trente endroits dans le Qor'ân.

Et dans tout cela, il y a l'ordre ferme d'obéir au Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) ainsi que l'indigence dans le fait de le contredire.

Allâh - Djalla wa 'Ala - dit (traduction rapprochée) :


« Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allâh. » [Coran, 4/80]

 
Et Il dit - Djalla wa 'Ala (traduction rapprochée) :
 
« Accomplissez la Salat, acquittez la Zakat et obéissez au messager, afin que vous ayez la miséricorde. » [Coran, 24/56]
 
Et (traduction rapprochée) :
 
« Ne considérez pas l'appel du messager comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres.
Allâh connaît certes ceux des vôtres qui s'en vont secrètement en s'entre cachant.
Que ceux, donc, qui s'opposent à son commandement prennent garde qu'une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux. »
 [Coran, 24/63]
 
Il y a d'autres versets similaires encore.

Et cela y figure plus de trente fois.

L'Imâm Ahmed a écrit un ouvrage étonnant qu'il a nommé : « L'obéissance au Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) », et il y mentionne tous les versets dans lesquels Allâh - Djalla wa 'Ala - ordonne l'obéissance à l'Envoyé, un livre rare parmi les recueils, et dispersé dans bon nombre de livres tels que : « Massâ-îl al-Imâm Ahmed », semblable encore au sujet : « Badâ-î' al-Fawâ-îd » de Ibn al-Qayyîm, de paroles de Ibn Taymiyyah, et encore : « I'lâm al-Mouwaqi'în » [de Ibn al-Qayyîm] et d'autres que ceux là.
 
Le but visé par les savants dans leur grand intérêt à cela est l'obéissance à l'Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam), et que cela constitue le summum dans l'accroche à l'Islâm.

L'entrée dans l'Islâm ne peut se réaliser qu'avec l'obéissance à l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam).
 
Le Prophète dit : , qu'est-il entendu par Communauté ici ?

La Communauté à laquelle il est fait référence ici, est la Communauté du prêche.

Ce qui est entendu en d'autres termes, est qu'il n'y a pas d'entrée au Paradis si ce n'est pour celui qui est dans l'Islâm, c'est-à-dire : Toute ma Communauté pour qui j'ai été envoyé entrera au Paradis, sauf celui qui refuse de m'obéir.  


Charh kitâb « Fadhl ul-Islâm » du Sheikh Sâlih Âli ash-SHeikh, p.74-76
copié de manhajulhaqq.com

 

Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز بن إبراهيم آل الشيخ

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Salafi, Athari, Salafiyyah - Les groupes et parties en islam ?

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Salafi, Athari, Salafiyyah - Les groupes et parties en islam ?

Question :


Une personne qui se nomme « Salafî » est-elle considérée comme étant une personne partisane [Mutahazibân] ?

Réponse :

Il n'y a pas de mal à s'assimiler à la « Salafiyyah » quand cela est fait dans la vérité.

Cependant, si cela est fait dans un but d'arrogance, alors il n'est pas permis de se reconnaître à la « Salafiyyah », tant que cette personne-ci est sur un autre Minhaj que le Minhaj [voie] des Salafs.

Les « Ash'arîte » -par exemple- disent « Nous sommes de Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah » mais cela n'est pas authentique.

Car ils ne sont pas sur le « Minhaj » des gens de la Sounnah et du groupe.

Il en est de même pour les « Mu'tazilah » qui se prétendent monothéistes.
 
« Tous prétendent avoir de l'attachement pour Laylâ, cependant Laylâ n'affirme cela pour aucun d'entre eux »
 
Ainsi, celui qui prétend qu'il est sur le madhhab [dogme] de « Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah », [se doit de] suivre le chemin de Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah et d'abandonner les contradicteurs.

Toutefois si [une personne] souhaite réunir le « lézard et le poisson » - comme ils le disent - c'est-à-dire de réunir une créature de terre avec une créature de mer, cela n'est pas possible, ou bien de réunir l'eau et le feu dans un récipient.

Il ne peut pas y avoir de rapprochement entre « Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah » avec le dogme [madhhab] des contradicteurs tels que les « Khawâridj », les « Mu'tazilah », les « hizbiyyîn » [partisans/sectaires] parmi ceux qui se nomment : « Le musulman contemporain ».

Tel que celui qui souhaite réunir les égarements des [gens] contemporains au Minhaj [voie] des Salafs. Donc :
 
« La dernière partie de cette Ummah [communauté] ne s'améliorera pas si ce n'est avec quoi se sont améliorés ceux qui les ont précédés [parmi les premières générations]. » [1]

L'essentiel : Est qu'il doit-être inévitablement peser les sujets et leur séparation. [2] [3]
Question :
 
Est-ce que la « Salafiyyah » est une fraction parmi les fractions, et est-ce que le fait de s'y affilier est condamnable ?

Réponse :

La « Salafiyyah » est la fraction sauvée « Firqat ul-Nâdjiyah » et ils sont eux les gens de la Sounnah et du groupe « Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah ». Et elle n'est pas une fraction parmi les fractions que peut se nommer parmi les « fractions ». Mais plutôt elle constitue le groupe sur la Sounnah et la religion.
 
Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

« Il y aura une partie de ma Communauté qui seront toujours sur la vérité, nul ne leur nuira parmi ceux qui cherchent à les induire en erreur ou à les contredire. » [4]

Et il (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Et ma communauté se divisera en soixante treize sectes, tous iront en Enfer excepté une seule - Et ils dirent : Quelle est-elle O Messager d'Allâh ? - Et lui de répondre : A l'exemple de ce sur quoi je suis moi aujourd'hui et mes compagnons. »  [5]
 
La « Salafiyyah » est la partie qui est sur le « Madhhab » [Dogme] des Salafs et ce sur quoi était le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam), et elle n'est pas une fraction parmi les fractions contemporaines [de notre époque].

Elle est plutôt la « Djamâ'ah » [Groupe] ancienne basée sur les « Athar » [tradition] de l'époque du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) héritière perpétuelle, elle sera toujours sur la vérité apparente, jusqu'à ce que l'heure dernière se lève comme le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) nous en a informé.  [6]
Question :
 
Est-ce que celui qui s'affilie à plusieurs groupes Islamiques peut-être considéré comme innovateur ?

Réponse :

Cela dépend [hassab] de la nature de ces groupes.

Pour les groupes [Djama'ât] qui ont en eux des contradictions [oppositions] au Livre et à la Sounnah, celui qui s'y affilie sera considéré comme innovateur.  [7]
Question :
 
Quel est votre avis sur ces groupes [Djama'ât] comme jugement général ?

Réponse :

Toute personne qui s'oppose [contredit] aux gens de la Sounnah et du groupe est un égaré.

Car il n'y a pour nous qu'un seul groupe qui est « Ahl us-Sounnah wal-Damâ'ah ».

Quiconque s'oppose [contredit] à ce groupe, alors il est un contradicteur de la méthodologie du Messager (sallallahu 'alayhi wa sallam).
 
Nous disons -encore :

Toute personne qui contredit « Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah » fait partie des gens de la passion.

[Que ces] contradictions s'opposent aux jugements de manière falsifiée ou avec « Takfîr » [expulsion de la personne de l'Islâm], que [ces contradictions] soient grandes ou petites, lointaines ou proches de la vérité.  [8]
Question :
 
Est-ce que l'on doit se mélanger avec ces groupes ou bien doit-on les éviter ?

Réponse :

Quand le but [recherché] dans ce mélange avec eux est de les appeler [à la vérité] - et ceci est fait par ceux qui ont la science et la clairvoyance - afin qu'ils adhérent à la Sounnah et abandonnent leurs erreurs, alors cela est quelque chose de bien et c'est ça l'appel à Allâh.

Cependant, si le mélange avec eux n'est que divertissement, et dans le but de les accompagner seulement sans aucune da'wah [appel] et sans éclaircissement aucun [de leurs erreurs], alors cela n'est pas permis.

Il n'est donc pas permis pour une personne de se mélanger avec les contradicteurs [opposants à la Sounnah] si ce n'est d'une façon bénéfique [profitable] dans la Loi Islamique, tel que les appeler à l'Islâm authentique, leur clarifier [et leur expliquer] la vérité de sorte qu'ils puissent y revenir.

Et ceci comme lorsque Ibn Mass'oûd (radhiallâhu 'anhu) est allé vers les innovateurs [al-Mubtadi'ah] se trouvant dans la mosquée, et qu'il s'est tenu devant eux et a blâmé leurs innovations.

Et [tel que] Ibn 'Abbâs (radhiallâhu 'anhu) qui est allé vers les Khawâridj leur parler et a rejeté leurs idées erronées, ce qui a fait que certains d'entre eux sont revenus [à la vérité].
 
Ainsi, se mélanger à eux de cette manière est quelque chose de demandé. Mais s'ils persistent dans leur mensonge [Bâtil] il est alors obligatoire de les éviter, de les fuir et de lutter contre eux pour Allâh. [9]
Question :
 
Est-ce qu'il est bon de mettre en garde contre ces fractions opposées à la méthodologie de « Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah » ?

Réponse :

Nous, nous mettons en garde contre tous les contradicteurs [opposants à la Sounnah] dans son ensemble, et nous disons : Attachons-nous au chemin de « Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah » et délaissons ce qui contredit « Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah » que cette contradiction soit grande ou petite [...] il est obligatoire de s'attacher au chemin [Tarîq] de « Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah » dans ce qui est grand et petit. [10]
Question :
 
Est-ce que la mise en garde des méthodologies [voies] contredisant la méthodologie des anciens est obligatoire ?

Réponse :

Oui, il est obligatoire de mettre en garde contre les méthodologies contredisant celle des Salafs.

Cela fait partie des conseils pour Allâh, pour Son Livre, Son Messager, les chefs des Musulmans et pour l'ensemble des gens.

Nous mettons en garde contre les gens du mal et nous mettons en garde contre les méthodologies contredisant la méthodologie Islamique, et nous expliquons ses conséquences [négatives] sur le sujet aux gens.

Nous les encourageons aussi à rester fermes sur le Livre et la Sounnah.

Tout cela est obligatoire.

Cependant, cela incombe aux gens de science pour qui il est obligatoire d'entrer dans le sujet, et ils se doivent de rendre [ces choses] claires aux gens à travers un chemin convenable légiféré et prospère -Bi-idhniLLeh [avec la permission d'Allâh].  [11]
Question :
 
Est-ce que la mise en garde des méthodologies opposées [à la Sounnah] et leur appel cautionne la division des musulmans et diminue leur rang ?

Réponse :

La mise en garde des méthodologies opposées à la méthodologie [voie] des anciens participe à l'unification de la parole des musulmans et cela ne divise pas leur rang.

Ce qui divise plutôt les rangs des musulmans c'est bien ces méthodologies opposées à la voie [Minhaj] des Salafs.  [12]
Question :
 
Est-ce que ces groupes entrent dans les soixante-douze sectes vouées à leur perte ?
 
Réponse :
 
Oui. 
 
Toute personne qui s'oppose à « Ahl us-Sounnah wal-Djamâ'ah » parmi ceux qui s'apparentent à l'Islâm dans la da'wah [appel à Allâh] ou dans la 'Aqîdah [le dogme] ou tout autre fondement de la foi [Imân], entrent dans les soixante-douze sectes et tous sont sous la menace [du terrible châtiment].

Et ils seront blâmés et punit à la mesure de leur opposition [contradiction].  [13]
Question :
 
Est-il obligatoire pour les Savants d'éclaircir aux jeunes et au commun des gens le danger du sectarisme, de la division et des différents groupes ?
 
Réponse :
 
Oui.

Il est obligatoire d'expliquer le danger du sectarisme, le danger de la désunion et de la division, afin que les gens voient avec clarté [et connaissance ces sujets là]. Car même le commun des gens est trompé [dans cela].

Combien d'entre eux ont été maintenant trompés par ces groupes pensant qu'ils étaient sur la vérité ?

D'où l'importance pour nous d'expliquer aux gens, les étudiants et le commun des gens, le danger des groupes et des sectes.

La raison de cela est que quand ils [les savants] restent silencieux, les gens commencent à dire :  « Les savants savaient ce qu'il en était sur le sujet mais ils se sont tus » 

Et c'est par cette porte qu'entre l'égarement.

C'est la raison pour laquelle il faut clarifier ces choses-là et les propager sur le sujet.

Le danger qui peut toucher le commun des gens est plus important que le danger qui toucherait les étudiants, car le commun des gens pense que le silence des savants signifie que cela est authentique, et que c'est la vérité.  [14]
Question :
 
Est-ce que la position sur l'authenticité de la méthodologie d'une personne détermine pour lui le Paradis ou l'Enfer ?
 
Réponse :
 
Oui. 
 
Quand la méthodologie d'une personne est authentique, elle devient un des habitants du Paradis. 
 
Ainsi, quand elle est sur la méthodologie du Messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) et la méthodologie des anciens pieux elle devient une personne du Paradis avec l'autorisation d'Allâh.

Mais quand elle passe sur la méthodologie de ceux qui sont égarés, elle est certes menacée du feu [de l'Enfer].

Par conséquent, l'authenticité de la méthodologie d'une personne dans [ce cas là] détermine pour lui le Paradis ou le feu [de l'Enfer].  [15]

 

Notes

[1] Parole célèbre de l'Imâm Mâlik Ibn Anas (radhiallâhu 'anhu)
[2] Dans le même sens il a été posé la question suivante à 'Allâma SHeikh 'Abdel-'Azîz Ibn BâZ (rahimahullâh) :

« Que dites-vous de celui qui se nomme « Salafî » ou « Atharî » ? Est-ce que cela est un éloge personnel ?

Réponse [du SHeikh] :

Quand cette personne est véridique [dans sa nomination] et qu'elle est Salafî ou Atharî, il n'y a pas de mal à cela.

Cela est à l'exemple des Salafs qui disaient : untel est Salafî, untel est Atharî comme « tazkiyyah » [recommandation/éloge] chose qu'il faut [dire] nécessairement, « tazkiyah » qui est obligatoire »

- Cassette qui se nomme : « Haqq ul-Muslim » - datant du 16/1/1413 - Ta'if

[3] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.35
[4] Rapporté par Muslim
[5] Rapporté par at-Tirmidhî
[6] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.241-242
[7] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.27
[8] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.28
[9] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.29-30
[10] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.30-31
[11] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.136-137
[12] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.147
[13] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.35
[14] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.123-124
[15] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.125


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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Pour celui qui a honte de s'appeler salafi (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Pour celui qui a honte de s'appeler salafi (vidéo)
La question fut posée à son Eminence Cheikh Najmi, qu'Allah le préserve :
 
Certains jeunes trouvent une gêne à dire "je suis salafi", quel est votre conseil pour ceux qui pensent cela ?
 
Il a répondu, qu'Allah le préserve :
 
Pourquoi cette gêne ?

Est-ce qu'il pense que le fait d'appartenir à la Salafiya est réducteur ?!!

N'est-ce pas vouloir appartenir à quoi ont appartenu les compagnons du prophète, sala Allah 'alayhi wa salam, et ceux qui les suivent parmi les savants, les spécialistes de la jurisprudence, du hadith et de l'éxégèse et du dogme ('aqîda) authentique par tout temps et par tout époque, qui suivent la vérité émanant du Livre d'Allah et de la sounna authentique du prophète, sala Allah 'alahi wa salam, avec la compréhension des pieux prédécesseurs ?!!

Est-ce que le fait d'appartenir à cette frange-là de personnes serait réducteur pour qu'ils en éprouvent de la gêne ?!!

Nous sommes à Allah et c'est vers Lui que nous retournerons.

Quant à celui qui recherche le minhaj As-salafi, le suit et qui dit : "je suis salafi", cette personne-là, insha Allah, nous lui souhaitons le bien.

Par contre, celui qui trouve une gêne à cela, il se peut qu'il soit mal rétribué (châtié, puni) pour avoir ressenti cette gêne.
 
سئل سماحة الشيخ أحمد النجمي حفظه الله : بعض الشباب يتحرج من أن يقول ( أنا سلفي ) فما توجيهكم لمثل هذا ؟
فأجاب حفظه الله :لماذا يتحرج ؟!! أيرى أن الانتماء إلى السلفية منقصة ؟!! أليس هو الانتماء إلى أصحاب رسول الله صلى الله عليه وسلم والتابعين لهم من العلماء , والفقهاء , والمحدثين , والمفسرين ؛ أصحاب العقيدة الصحيحة في كل زمان وكل مكان ؛ الذين يتبعون الحق من كتاب الله , ومن صحيح سنة رسول الله صلى الله عليه وسلم وعلى فهم السلف الصالح !! أيكون الانتماء إلى هؤلاء منقصة حتى يتحرجوا منها !! إنا لله وإنا إليه راجعون . أما إذا كان الواحد يتوخى منهج السلف , ويتابعه , ويقول أنا سلفي هذا إن شاء الله نرجو له الخير ؛ أما إذا كان يتحرج من هذا فربما عوقب على هذا التحرج
انظر كتاب الفتاوى الجلية عن المناهج الدعوية
 
Source: Kitâbu lfatâwï ljaliya 'ani lmanâhiji d-da'awiyah. 
copié de alminhadj.fr

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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Ceci est ma voie j'appelle à Allah avec clairvoyance... (dossier)

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Ceci est ma voie j'appelle à Allah avec clairvoyance... (dossier)

Voici l'explication du verset 108 sourate 12 :

 
سُوۡرَةُ یُوسُف
 
قُلۡ هَـٰذِهِۦ سَبِيلِىٓ أَدۡعُوٓاْ إِلَى ٱللَّهِ‌ۚ عَلَىٰ بَصِيرَةٍ أَنَا۟ وَمَنِ ٱتَّبَعَنِى‌ۖ وَسُبۡحَـٰنَ ٱللَّهِ وَمَآ أَنَا۟ مِنَ ٱلۡمُشۡرِكِينَ 
 
Dis : « Ceci ma voie, j'appelle les gens à Allah, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente Gloire à Allah ! Et je ne suis point du nombre des associateurs. »
 
tirée de l'explication du grand savant 'Abder Rahman ibn Nâsir as Sa'dî rahimahoullah

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Abu 'Abdellah Abder-Rahman ibn Nasr as-Sa'di - الشيخ عبد الرحمن بن ناصر السعدي

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Se maintenir sur la salafiya

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Se maintenir sur la salafiya
Question :
 
Quelles sont les choses qui garderont une personne sur la Salafiyyah et l'éloignent des chemins de la déviation ?
 
Réponse par Shaykh Ubayd Al-Jaabiree , savant et professeur retraité de l'Université Islamique de Médine.

Il y a un nombre de choses qui aidera la personne à cet effet nous citons :

-Premier conseil

Restez proche et en contact avec les gens de la science qui sont connus pour :


- leurs capacités.
- Etre trés vertueux .
- Etre érudit .
- leur force dans la connaissance de la Sunnah .
- leur adhésion à la Sunnah .
- leur sévérité contre les gens des désirs (les gens de l'innovation ou autres )

 

C'est de ces personnes qu'il faut puiser la science qui doit aller de pair avec la sagesse.

-Deuxième conseil

Restez loin des gens de l'innovation et des désirs, évitant leurs rassemblements, et ne rentrer pas avec eux dans leurs débats et argumentations.


-Troisième conseil

Pour votre lecture , il faut lire les livres rédigés par les Salafs , les lisant avec les savants si cela est possible.


Dans le cas contraire, il faut se renseigner sur les phrases ou les sujets qui sont difficiles à comprendre .

Il faut demander au gens de la science de clarifier toute incomphension rencontrée.

Source : liqaa Maftouh (rencontre publique) avec Shaykh Ubayd Al-Jaabiree daté le 1424/6/9
traduction faite par Abou Hud
copié de ahloul-hadith.fr

 

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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Ne soyez pas trompés ! (vidéo-audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Ne soyez pas trompés ! (vidéo-audio)

Nous recevons de nombreux messages de frères et sœurs qui se sont « égarés » sur des sites takfiris, ikhwanis, soufis (que nous ne citerons pas, pour ne pas leur faire de pub)...

 

Et ils en reviennent, c’est bien normal, avec des ambiguïtés.

Un des plus gros mensonges
qu’ils aient forgé contre la salafya 
est cette parole de shaikh Al-‘Uthaymin

 

« Nous comprenons que lorsque de nombreux groupes émergent au sein de la Umma, il ne faut pas t'affilier à un hizb.

 

Par le passé, de nombreux hizb sont apparus : Khawarij, Mu'tazilah, Jahmiyyah, Shi'ah et même Rafidah.

 

Puis sont apparus plus tard les Ikhwanis, les Salafis, les Tablighis et d'autres encore.

 

Mets tous ces groupes de côté et va de l'avant, va sur le chemin tracé par le prophète lorsqu'il a dit :

 

"accrochez-vous à ma sunna et à la sunna des califes bien guidés."

 

Il n'y a aucun doute qu'il est obligatoire pour tous les musulmans de suivre le madhab des salafs, non pas d'adhérer à un hizb spécifique appelé les salafis.

 

C'est en effet une obligation pour la communauté islamique de faire sienne l'école des pieux ancêtres, non pas de s'affilier (ta'asub) à ceux qui se disent salafis. J'attire votre attention sur ce point précis, cette nuance : Il y a d'un côté le madhab des salafs et il y a de l'autre côté un hizb qui s'appelle les "salafis".

 

Qu'est ce qui est demandé ? 

 

De suivre les Salafs ! 

 

Pourquoi ? 

 

Parce que s'il n'y a pas de doute que les frères salafis sont la secte la plus proche de ce qui est correct, leur problème est le même que les autres: le fait de déclarer les autres égarés, innovateurs ou fasiq (pervers, transgresseurs, pêcheurs).

 

Nous ne nous opposons pas à cela, si cela se justifie, mais nous réprimons le fait de traiter cette innovation de cette manière (alors qu’ils ont traduit : nous nous opposons à cette innovation faite de cette manière).

 

Il incombe aux responsables de ces groupes de se rassembler et de dire "Il y a entre nous le Livre d'Allah et la sunna de Son messager, donc jugeons entre nous par cela et non pas par nos propres passions, ni nos propres opinions ni d'après untel ou untel. 

 

Chacun de nous fait des erreurs et dit des bonnes choses et ceci quelque soit son niveau de connaissance, de science ou d'adoration.

 

Mais l'infaillibilité est seulement au niveau de la religion de l'Islam. 

 

Dans ce hadith, le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) nous montre ainsi le chemin à suivre : l'affiliation à aucun groupe, mais plutôt au fait de suivre le chemin des pieux ancêtres, ou plus précisément suivre la sunna du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) et celle des Califes bien guidés. » 

Première chose : Cette parole est-elle véridique ?

 

Oui, c’est bien la parole de shaikh Al-‘Uthaymin en commentaire de célèbre hadith rapporté dans les quarante hadith de l’imam An-Nawawi, le hadith d’Al-‘Irbad ibn Sâriya qui rapporte :

 

« Le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم nous a fait un sermon qui remplit nos cœurs de crainte et fit couler nos larmes.

Nous lui dîmes : 

« Ô messager d’Allah ! On dirait le sermon de quelqu’un qui fait ses adieux. Fais-nous donc quelques recommandations »

Il dit صلى الله عليه وسلم : « Je vous recommande de craindre Allah, d’écouter et d’obéir même si votre émir est un esclave. Celui d’entre vous qui vivra, verra de grandes divergences. Suivez ma sunna et la sunna des califes bien guidés. Accrochez-vous y, mordez-y avec vos molaires. Et prenez garde aux nouveautés (dans la religion) [Muhdâthat], car toute innovation est un égarement ».

 

Ceci dit, nous disons à ces gens qui ont été trompés par le diable et leurs passions (traduction rapprochée) : 

 

« Ne mêlez pas le faux à la vérité et ne cachez pas sciemment la vérité » (Al-Baqara : 42).

 

Il faut que tous les frères et sœurs connaissent cette règle citée par shaikh al-islam Ibn Taymia dans son précieux ouvrage Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim, d’après Abderahman ibn Mahdi :

 

« Les gens de science écrivent (citent) ce qui est pour eux et contre eux, et les gens des passions n’écrivent (ne citent) que ce qui est pour eux (comme preuve). » (1/82)

 

Cela est connu des innovateurs, ils tronquent les paroles des savants, n’en utilisent que ce qui va dans le sens de leurs passions en laissant le reste.

Pourquoi les autres paroles du shaikh dans lesquelles il parle de la salafya en disant que c’est la voie de la vérité n’apparaissent jamais ?

 

Pourtant, elles sont nombreuses !

 

Parmi celles-ci : 

 

 

Est dans l’erreur celui qui dit que Ahl Sunna sont au nombre de 3 : salafyun, ash’aryun et maturidiyun, cela est une erreur.

 

Comment Ahl Sunna pourrait être ces 3 (groupes) alors qu’ils divergent, « qu’y a-t-il après la vérité, si ce n’est l’égarement », comment seraient-ils tous Ahl Sunna alors qu’ils se réfutent l’un l’autre, cela n’est pas possible.

 

Et il n’y a aucun doute que l’un d’eux est la vérité, qui sont-ils ? maturidiya ? ash’ariya ? salafya ?

 

Ce qui est conforme à la sunna est la vérité et ce qui est en contradiction avec la sunna n’est pas la vérité.

 

C’est pourquoi nous disons : as-salaf sont Ahl Sunna wal jama’a (…), ils sont unis.

 

Et (lorsque nous disons) salafs, faisons-nous référence à une époque ou à une croyance ?

 

A une croyance, même les derniers, jusqu’au jour de la résurrection.

 

Celui qui est sur la voie du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) et des compagnons est un salaf.

 

Donc qui sont Ahl Sunna wal jama’a ? Les trois : ash’aryun, maturidyun, salafyun ? C’est une erreur, Ahl Sunna sont les salafyun. Ahl Sunna sont uniquement ceux qui sont ce sur quoi était le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) ainsi que ses compagnons.

 

Et celui qui les contredit, non (il n’est pas d’Ahl Sunna).

 

 Publié par salafs.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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