Cette personne dit : A l'ombre de cette ambiance remplie de sectarisme, nombreux sont ceux qui se revendiquent [d'appartenir] à la Salafiyyah, plutôt nombreux sont ceux qui revendiquent pour leur propre personne [l’appartenance] à la Salafiyyah tout en empêchant d'autre qu'eux d'y adhérer ou qui nient leur appartenance à celle-ci (la Salafiyyah) !
Quelle est donc la norme de la Salafiyyah ?
Réponse :
Allah Jall wa 'Alâ dit (selon la traduction du sens du verset):
{Les tout premiers (croyants) parmi les Émigrés et les Ansârs et ceux qui les ont suivis avec bienfaisance} [Sourate At-Tawbah, verset 100]
La Salafiyyah est la voie sur laquelle cheminaient les tout premiers croyants parmi les Emigrés et les Ansârs. Le Prophète (Paix et Salut d'Allah sur Lui) a dit :
"Attachez-vous fermement à ma Sounnah et à la Sounnah des califes bien guidés qui viendront après moi. Accrochez-vous à elles et mordez-y fortement avec vos molaires"
Le véritable salafi est celui qui suit les salafs (pieux prédécesseurs) avec bienfaisance (Al-Ihsân), sans faire preuve d'exagération et de laxisme.
Au contraire, il se tient droit sur la voie des salafs.
Ce n'est pas tout le monde qui se revendique être salafi qui est salafi.
S'il ne les suit pas avec bienfaisance, il ne peut être salafi.
Et la bienfaisance est la perfection (Al-Itqân) et il ne peut être bienfaisant sur la méthodologie des salafs hormis s'il étudie leur dogme, leur minhâg et ce sur quoi ils étaient jusqu'à ce qu'il soit dessus et qu'il chemine dessus d'un véritable cheminement.
La Salafiyyah n'est pas une simple revendication tout en étant ignorant.
Cela nécessite de la science, de la clairvoyance jusqu'à ce que nous cheminions et que nous les suivions avec bienfaisance.
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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Cheikhouna, qu’Allah nous pardonne ainsi qu’à vous.
Nous nous affilions à la salafiya et une personne nous dit que le Messager n’a pas dit « Je suis Salafi ».
Que devons-nous lui répondre ?
Réponse :
Wa alaykoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouh.
A qui le Messager pourrait-il s’affilier ?
C’est plutôt nous qui devons nous affilier au Prophète صلى الله عليه وسلم ainsi qu’à sa voie.
Et le fait qu’une personne en vienne à dire de telles paroles est une chose très étonnante.
Toi mon frère si tu lui demandes qui sont nos prédécesseurs, il devra te répondre que nos pieux prédécesseurs sont les compagnons du Prophète.
Chaque Prophète est un prédécesseur pour ses compagnons qui sont ses suiveurs, qu’Allah les agrée.
Eux sont nos prédécesseurs et nous sommes leurs suiveurs.
Certains sont gênés par les mots : la salafiya, la voie salafiya, la prêche salafiya et le fait de s’affiler à la salafiya.
Personne n’est gêné par ces mots si ce n’est un innovateur ou une personne au cœur malade qui veut satisfaire ces gens.
Cheikh Al Islam rapporte l’unanimité sur l’obligation d’accepter cette affiliation.
Il a dit, qu’Allah lui fasse miséricorde, dans son recueil de fatawas :
« Nul reproche n’est à faire à celui qui manifeste son appartenance à la voie des Salafs, qui s’affilie à celle-ci ou en est fier. Il est plutôt obligatoire d’accepter cela de lui et il y a consensus à ce sujet.
Car la voie des Salafs ne peut être que la vérité. »
Ce consensus a été rapporté par Cheikh Al islam Ibn Taymiya, qu’Allah lui fasse miséricorde, sur l’obligation d’accepter cette affiliation, cette noble affiliation, donc cela te suffit.
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Cheikh Mohamed Ibn Hady Al Madkhaly -الشيخ محمد بن هادي المدخلي
«Il n’y a aucune excuse pour celui qui s’est égaré tout en croyant qu’il a emprunté une bonne voie, ni même pour celui qui a abandonné la bonne voie, en pensant que celle-ci est un égarement.
Certes les ordres (d'Allâh et de Son Prophète صلى الله عليه وسلم) ont été rendus clairs (al-Baynat), les preuves ont été authentifiées, l’excuse n’est plus valable.»
Charh as-Sounnah de l'imam al-Barbahari nº4- Al-Ibanah de ibn Battah nº162 - L'isnad est coupée.
Voir aussi As-Sounnah de l'imam al-Marouzi nº97 qui attribue un athar similaire à 'Umar ibn AbdelAziz
Ô frères, soyez fermes, soyez fermes en ces temps, à cette époque où beaucoup d'épreuves et afflictions se sont multipliées.
Les épreuves et afflictions ont augmenté, en empêchant les gens d'accepter la vérité, l'Islam.
Lorsque les gens ont vécu différentes situations, vivant des vies de fausses croyances, superstitions et égarements, beaucoup d'entre eux ont vécu loin de la religion d'Allah.
Soit ils ont vécu en tant que communistes, sécularistes, dans les partis socialistes, etc…
A partir de ces fondations destructives beaucoup de pays furent établis et tous ont failli dans leur réalité.
Leur statut s'est alors affaiblit aux yeux des gens.
Jusqu'à ce que les gens réalisent que le bonheur dans cette vie et dans l'au delà n'était que par le suivi du véritable Islam.
Ainsi beaucoup de gens parmi les jeunes de cette Ummah (communauté), originaires de l'Est et de l'Ouest étaient à la recherche de la vérité.
Ils recherchaient le Livre d'Allah et la compréhension du Livre d'Allah et de la Sounnah du Messager (salallah 3alayhi wa salam) se détournant ainsi des fausses croyances et ils acceptèrent la vérité.
Selon ma perspective et ce que j'ai pu constater, ces ennemis de l'Islam et de la Sounnah issus des gens de l'égarement, et parmi eux les Rawafidh (secte chiite), les Soufis et les différents groupes politiques, ont réalisé le danger pour eux de retourner à cet Islam authentique : leurs slogans tomberont et périront donc ils ont préparé leurs complots et ruses afin de détourner les jeunes par des moyens divers avec des méthodes basses dans le but d'entraver les jeunes loin de la religion d'Allah qui est La Vérité, afin de les entrainer sur leurs voies qui mènent très loin du Livre d'Allah.
Ils ont fait de tels efforts, dans l'optique d'ôter les gens de la vérité, en particulier après que beaucoup de jeunes soient entrés dans le "Manhaj As-Salafi".
Ainsi vous voyez le faux comme étant la vérité, et la vérité comme étant le faux, et ceci a mené de nombreuses personnes loin de la vérité - seul Allah connaissant leur nombre - , loin du chemin des pieux prédécesseurs.
Ceci émane de leurs complots et ruses qui vous détournent du fait d'être ferme sur la vérité, vous détournent du véritable appel (da3wah), et ils s'insinuent entre l'appel et les gens de telle sorte que la fausseté soit acceptée.
Donc les livres de réfutation sont basés sur la science.
Vous ne trouverez de science vivante permettant de distinguer entre la vérité et le faux, excepté dans les livres de réfutation.
Par Allah, le Qor'an réfute les gens du koufr (de la mécréance), de l'égarement, les hypocrites, les Juifs, les Chrétiens, Il n'a laissé subsister aucun égarement, excepté qu'il l'ait critiqué et clarifié l'égarement des gens.
La Sounnah et les livres sur le manhâj des pieux prédécesseurs et les livres de "djarh wa ta3dil" (critique et éloge) sont également remplis de critiques et réfutations envers les gens de la fausseté.
Parce que la vérité et le faux ne seront pas distingués excepté par ces critiques et réfutations.
Donc lisez les livres de Shaykh al Islam Ibn Taymiyyah et de Ibn al Qayyîm et les livres des gens qui suivent la voie des anciens et qui s'efforcent (à cheminer) sur le chemin d'Allah.
Ils préviennent des discordes qui arrivent sur les jeunes et ils montrent la voie correcte de l'Islam en regard des chemins des égarés, et ils mettent à découvert les fautes des innovateurs et l'égarement.
Retranscription par Amatulhaqq - Katia (@chaboulix) رحمها الله
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Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali -الشيخ ربيع بن هادي المدخلي
" Ahl As-Sounna oua Al Jama'a " désigne un seule faction et ils sont nommé ainsi par [Ahl As-Sounna], parce qu’ils sont fermement attachés à la Sounna et [Al Jama'a], car ils s'unissent [moudjtami'oûn] dans le fait de suivre celle-ci.
Donc, si une personne venait à dire : « qui sont " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a " ? »
alors la réponse est, ce sont ceux qui suivent le chemin sur lequel étaient les compagnons [As-Sahâba] et ceux qui sont venus après eux [At-Tabi’in], c’est dire les Pieux prédécesseurs [As-Salaf].
Nous dirons que celui qui innove après cela, n’est pas un des leurs.
De même, si une personne dit « pourquoi trouvons- nous donc dans certains livres que " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a " sont As-Salaf, les Acharites et les Maturidites ? »
alors la réponse est que ces gens-là " Ahl As-Sounna " sont à l’opposé de [Ar-Râfid] et c’est la raison pour laquelle on dit distinctement Sounna et sectes [Chiya’].
En ce qui concerne le fait de suivre les traditionalistes, que celui qui s’écarte de leur chemin, alors il n’en fait pas partie et appelez-les comme bon vous semble.
Car les Gens de la Sounna et du Consensus [Ahl As-Sounna oua Al Jama'a], sont en réalité ceux qui suivent les Pieux prédécesseurs [As-Salaf], d’entre les compagnons [As-Sahâba] et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, et les imams d’entre les musulmans qui sont venu après eux.
Dans les paroles de l’auteur du livre – qu’Allah lui fasse miséricorde (ndt : Il s’agit du livre « Al 'Aquida Al Wassitiya – de Sheikh Al Islam Ibn Taymiyya), se trouve la preuve que le groupe victorieux [Al-Firqatou An-Najiya] est en effet celui qui restera clair sur la vérité, jusqu’au jour où l'Heure arrivera.
On les désigne par les Gens de la Sounna et du Consensus [Ahl As-Sounna oua Al Jama'a], car il n’existe pas deux factions mais bien une seule et c’est ainsi par ces qualificatifs, qu’elle est définie.
"Ahl As-Sounna oua Al Jama'a" désigne [Ahl As-Sounna], parce qu’ils sont fermement rattachés à la Sounna et [Al Jama'a], car ils s'unissent [moudjtami'oûn] dans le fait de suivre celle-ci.
Donc, si vous me dites : « Comment est-il possible de dire " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a " ? », c'est-à-dire qu’ils constituent la Communauté [Al Jama'a], « comment pouvons nous alors additionner, une même chose qui est en fait elle-même ? »
A la base, l’expression [Al Jama'a] a pour signification le rattachement [Al Ijtima’], l’union [Al Ijtima’]…il s’agit d’un nom qui exprime une description définie. Ensuite, c’est à partir de cela qu’on a apposé cette parole à ceux qui se sont réunis, d’où l’appellation " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a " c'est-à-dire le rattachement à la Sounna ; c'est-à-dire l’union.
Donc, on a nommé ainsi [Ahl As-Sounna] les gens de la Sounna, parce qu’ils sont fermement rattachés à la Sounna et on a nommé [Ahl Al Jama'a] les gens du Consensus, parce qu’ils s'unissent [moudjtami'oûn] dans le fait de suivre celle-ci et c’est ainsi qu’ils se définissent par ces qualificatifs.
[Ahl As-Sounna] sont donc fermement rattachés à la Sounna de manière apparente ou cachée et [Al Jama'a], s'unissent [moudjtami'oûn] dans le fait de suivre celle-ci. {ndt : Le rattachement à la Sounna de manière apparente, est la mise en application de la Sounna par les bonnes œuvres de manière apparente (à l’exemple de la prière et de ses piliers etc.) et de manière cachée par les bonnes œuvres que renferme le cœur (à l’exemple de la crainte et l’espoir etc.)}
C’est la raison pour laquelle ce groupe [ou cette faction] ne s’est pas divisé (e) à la manière des gens de l’innovation. Si vous examinez les partisans de l'innovation [Ahl Al Bida’], vous trouverez qu'ils sont tous divisés (Al Jahmiya, Al Mou’tazila, Ar-Rawafid, et d’autres sectes de ce, genre…).
Quant à cette faction, elle est parfaitement unie, cohérente sur la vérité même si parfois, il arrive qu’entre eux, il y ait des désaccords. Certes, mais cela n’est pas préjudiciable, car ce désaccord n’est en rien pour l’un comme pour l’autre, une source d’égarement. Ce qui signifiait également que leurs poitrines demeuraient encore bien large sur le sujet auquel cas, cela voulait dire qu'ils différaient sur des choses qui touchaient au Dogme [Al 'Aquida] à l’exemple de genre de question : « est-ce le Prophète - prière et salut sur lui – a réellement vu son Seigneur de ses propres yeux ou ne l’a pas vu ? » ou « quant au supplice dans la tombe, est-ce le corps et l’âme qui le subiront ou l’âme seulement ? » et à l’exemple de sujets divers qui sont en fait matière à divergence et qui sont considérés comment étant des questions d'ordre secondaire en comparaison avec les Fondements [de la religion]… Et quand bien même ils divergeraient, alors cela ne sera en rien pour l’un comme pour l’autre, une source d’égarement à l’inverse des gens de l’innovation.
Donc, ils s'unissent [moudjtami'oûn] dans le fait de suivre la Sounna, ils sont donc " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a ". Nous comprenons des dires de l’auteur du livre – qu’Allah lui fasse miséricorde, que sont exclus de ce groupe ceux qui s’opposent à eux quant à la voie qu’ils suivent (Il s’agit du livre « Al 'Aquida Al Wassitiya – de Sheikh Al Islam Ibn Taymiyya).
Les Acharites et les Maturidites par exemple, ne sont pas considérés comme faisant partie de " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a " sur ce point, car ils s'opposent à ce sur quoi était le Prophète - prière et salut sur lui – et ses compagnons concernant le fait d'interpréter de façon métaphorique les Attributs d’Allah – gloire et pureté à Lui.
En conséquence, se trompe toute personne qui dit que " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a "forment trois catégories, c'est-à-dire Salafiyoun, Acharites et Maturidites.
Ceci est une erreur ! Et comment seraient-ils tous " Ahl As-Sounna " alors que chacun d’eux diverge?
« …Au delà de la vérité qu'y a-t-il donc sinon l'égarement ? » [Sourate Younus – v 32]
Et comment seraient-ils tous " Ahl As-Sounna " alors que chacun d’eux réplique à l’autre ?
Ceci n’est donc pas possible, sauf si nous pouvons additionner les deux contraires…alors seulement dans ce cas, oui. Sinon, dans le cas contraire et sans le moindre doute, l’un d’eux est celui qui suit réellement la Sounna, lequel est-il donc ? Les Acharites ? Les Maturidites ? Les Salafi ?
Examinons donc, celui qui est en conformité avec la Sounna alors, il est celui qui suit réellement la Sounna et celui qui est en opposition avec la Sounna alors, il n’est pas celui qui suit réellement la Sounna ! Est-ce que c’est clair ?
Nous disons donc, que les traditionalistes As-Salaf ce sont eux " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a ", et en aucun cas nous les positionnons au dessus des autres car sachez, que les paroles n’ont une valeur qu’à travers leur sous-entendu qu’elles comportent.
Voyons donc, comment pouvons nous désigner ceux qui s’opposent à la Sounna : " Ahl As-Sounna " ?
Ceci n’est pas possible ! Et comment serait-il possible de dire de ces trois factions différentes, qu’elles sont unies [moudjtami'oûn] ? Où se trouve donc l’union [Al Ijtima’] ?
Par conséquent, " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a " sont les traditionalistes As-Salaf.
Mais les Pieux prédécesseurs [As-Salaf] quant à leur Historique ou bien alors par rapport à leur croyance et leurs actes ?
Les Pieux prédécesseurs [As-Salaf] de part leur croyance et leurs actes, et ceux qui sont venu après eux [At-Tabi’in]...Et ceci est valable, jusqu’au Jour de la Résurrection, si cela est en conformité avec la voie du Prophète - prière et salut sur lui – et celle de ses compagnons ; alors il est considéré comme étant un Salafi car il suit [Salaf].
De ce fait, qui sont " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a " ?
[Le Sheikh dit qu’il va répondre à la question et demande à l’assistance de le corriger s’il se trompe] :
- « " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a ", sont les Salafiyoun, les Acharites et Maturidites » ?
[L’assemblée répond par] : - Ceci est faux !
Très bien alors : " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a ", sont donc les Salafi [As-Salafiyoun].
D’accord, ceci est correct, ce sont les Salafi [As-Salafiyoun].
Donc, " Ahl As-Sounna oua Al Jama'a ", sont ceux qui suivent ce sur quoi était le Prophète - prière et salut sur lui – et ses compagnons uniquement et tous ceux qui s’opposent à eux, alors Il n’en font pas partie.
Sharh - Explication de "Sharh Al 'Aquida Al Wassitiya" par Sheikh Muhammad Ibn Salih Al 'Outhaymine (rahimahou Allah).
Traduit par AbuKhadidja Al Djazairy
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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine -الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Al-Awza3î [d.157H] a dit ce précieux conseil, a écrire en lettres d’or :
«Patiente sur la Sunna, arrête-toi là où les gens se sont arrêtés, dis ce qu’ils ont dit, abstiens toi de ce dont ils se sont abstenus, et suis la voie de tes pieux prédécesseurs, car il leur a suffit ce qui te suffira.»
«Chaque époque que vous vivez est pire que la précédente.
Je ne parle pas d’un Emir meilleur qu’un autre, ou d’un peuple plus riche que l’autre, mais vos savants et jurisconsultes meurent et vous ne leur trouverez pas de successeurs, et viendront des gens qui donneront des fatwa selon ce qu’ils pensent.»
[ad-Darimi - 188]
Hassan Al Basri a dit :
«Par Celui qui détient mon âme dans Sa main !
J’ai connu des gens qui n’ont jamais demandé qu’on leur prépare à manger, si on leur apportait quelque chose, ils mangeaient, sinon ils se taisaient, sans prêter attention si cela était chaud ou froid.»
[Al Hilyah, 6/270]
Deux individus parmi les «gens des passions» sont entrés chez ibn Sirîn pour lui dire :
«Hé Abû Bakr ! Laisse-nous te raconter un hadith ?
Non ! Répondit-il.
Nous pouvons alors te réciter un Verset du Livre d’Allâh?
Non ! Insista-t-il, sortez d’ici ou s’est moi qui sors!
Abû Bakr ! Lui a fait remarquer l’une des personnes présentes, quel mal y avait-il si tu avais écouté juste un Verset ?
J’ai craint, répondit-il, qu’ils me fassent entendre un Verset déformé qui risquerait de s’ancrer dans mon cœur.»
[Ed-Dârimî (120/1 n° 397)]
‘Omar ibn ‘Abd el ‘Aziz, rahimhuLlah, a dit:
«Ce qui m’ empêche de trop parler est la peur de tomber dans la vantardise»
[Isnad Hasan - Kitab az-Zuhd ibn el-Mubarak (126)]
Selon ‘Urwa d’après son père :
«Je n’ai vu personne connaitre aussi bien le Coran, les obligations, le licite, l’illicite, la poésie, les récits des arabes et les généalogies comme Aicha, qu’Allâh l’agrée»
[Sifatu-Safwa (2/17) et al-Hilyah (2/49)]
L’imam Al Awzâ’i a dit :
«Celui qui nous cache sa bid’a ne nous cachera pas ses fréquentations.»
[Al-Ibaanah de ibn Batta ]
Sufyân ath-Thawrî [m.161H] a dit :
«L’innovation est plus aimée d’Iblis que le péché, car on se repent du péché, mais on ne se repent pas de l’innovation.»
[Charh Usul 'Itiqad de l'imam al-Lalaka-i ]
Selon AbdAllâh ibn ‘Abbas qui dit :
«Je n’ai pas tiré autant profit des paroles de quelqu’un après le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم comme j’ai profité d’une lettre que Ali ibn Abi Taalib m’a écrite :
« Ensuite l’homme a du chagrin parce qu’il n’a pas obtenu une chose qui ne pouvait lui arriver, et il se réjouit d’avoir une chose qui ne pouvait lui échapper.
Que ta joie soit pour ce que tu as gagné dans ton au-delà et que ta tristesse soit pour ce que tu n’as pu en obtenir.
N’exhulte pas pour ce que tu as gagné de ce monde et ne t’afflige pas pour ce que tu n’as pu obtenir.
Que ton souci se porte sur ce qui vient après la mort.»
[Sifatu Safwa ibn al-Jawzi (1/143)]
Ibn Al-Qayyim Al-Jawziyyah a dit :
«Une part de la punition pour un péché est en raison du fait qu’il mène vers un autre péché, puis un autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il détruise complètement la personne si elle ne se repent pas.»
[Madarij as-Salikine]
Ibn al-Djalâ a dit :
«L’ascétisme [az-Zuhd] c’est le fait de voir ce bas-monde avec l’œil de l’éloignement : il devient infime à tes yeux, et tu peux ainsi facilement t’en détourner.»
["Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na'budu wa Iyâka nassta'în" de l'Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.10-14]
Hammad ibn Zayd dit :
«Ayoub emprunta avec moi un long chemin.
Je lui dis alors « Celui-là est plus court. »
Il répondit « Je crains les assemblées qui s’y trouvent. »
Car lorsqu’il saluait, on lui répondait d’une meilleure manière que celle utilisée pour quelqu’un d’autre que lui.
Il disait alors «Ô Allâh, Tu sais que je ne veux pas cela.»»
[ibn Sa'id 7/249 - Al-Fasawi 2/239 - Sahih]
‘Ali Ibn Abi-Tâlib (qu’Allâh l’agrée) a dit :
« La chose que je crains le plus pour vous, c’est le fait de suivre les passions et l’espoir d’avoir une longue vie : car le fait de suivre les passions éloigne de la vérité, et l’espoir d’avoir une longue vie fait oublier l’au-delà. »
[Sifatu Safwa de ibn al-Jawzi]
Fudayl Ibn-’Iyâd a dit :
«Les gens de mérite sont des gens de mérite tant qu’ils ne voient pas leurs mérites.»
[rapporté par Ibn-Jawzy dans Sifatu Safwa]
Abu Suleyman ad-Darani a dit :
«La crainte d’Allâh est à l’origine de ce qui est bien dans le bas monde et dans la vie future.
Et tout coeur où il n’y a point de crainte d’Allâh est un coeur ruiné.»
[cité par Ibn Rajab dans "Kitab at-Takhwif min an-Nar"]
Mudjâhid Ibn-Hunayn a dit :
«Celui qui chérit son âme avilit sa religion, et celui qui avilit son âme enrichit sa religion.»
[rapporté par Ibn-Jawzy dans Sifatu Safwa]
’Alî رضي الله عنه a dit :
«Certes l’adorateur n’espère qu’en Allâh, il n’a peur que de ses péchés, car un malheur n’arrive qu’après avoir commis un péché, et il n’est levé qu’après le repentir.»
[Masâ-îb ul-Inssân min Makâ-îd ich-Chaytân de Taqî ad-Dîn Ibn Muflih al-Maqdissî, p.3-5]
Mouhammad bnou Mâlik bnou Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit :
«Abû Mâlik me dit un jour :
«Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin.
Et je jure par Allâh que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà».
Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] !
Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allâh dans ce bas-monde ?! »
[Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allâh] ?
Comment [être sûr d’]être sauf ? »
Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes… pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage !»
[Ibnou l-Djawzî Sifatou s-Safwah v.3 p.360]
Abd Allâh ibn Mas’ûd a dit :
«Le croyant ne trouve le repos que lorsqu’il rencontre Allâh.»
[Az-Zuhd : 194]
Abu ad-Darda a dit :
«Demandez protection à Allâh contre le recueillement de l’hypocrite.
- Et quel est donc le recueillement de l’hypocrite ?
C’est de voir son corps se recueillir alors que son coeur ne se recueille pas.»
[Sifatu Safwa]
Ruwayn a interrogé al-Djunayd sur l’ascétisme [az-Zuhd] ?
Il répondit :
«C’est mépriser ce bas-monde et effacer ses traces dans son cœur.»
[Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn » de l'Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.10-14]
Sufyân al-Thawrî a dit :
«L’ascétisme dans ce bas-monde c’est la diminution des aspirations, et non pas manger des nourritures peu agréables ou mettre des habits primitifs.»
[Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na'budu wa Iyâka nassta'în » de l'Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.10-14]
‘Ali Ibn Abi-Tâlib رضي الله عنه a dit :
«La vie terrestre est une charogne, alors que celui qui désire celle-ci fasse preuve de patience face au fait de fréquenter les chiens.»
[ibn al-Jawzi, Sifatus-Safwa]
Ibrâhîm An-Nakha’î pleurait auprès de son épouse et elle pleurait auprès de lui, et il disait :
«Aujourd’hui nos œuvres sont présentées à Allâh.» (lundi et jeudi)
[Sifah As-Safwah, (2/673)]
Samit Ibn ’Adjlân a dit :
«Les hommes sont de trois catégories :
1/ Un homme qui cherche le bien dès sa jeunesse et persévère jusqu’à ce qu’il quitte ce bas monde. Voilà celui qui sera des rapprochés d’Allâh
2/ Un homme qui commet les péchés sa vie durant, plongé dans l’inattention, puis cherche à s’en repentir. Voici donc l’homme des gens de la droite [les gagnants]
3/ Un homme qui cherche le mal dès sa jeunesse en y persévérant jusqu’à ce qu’il quitte ce bas monde. Voici donc l’homme des gens de la gauche [les perdants].»
[Masâ-îb ul-Inssân min Makâ-îd ich-Chaytân de Taqî ad-Dîn Ibn Muflih al-Maqdissî, p.3-5]
Sufiyân Ath-Thawrî a dit :
«Le fait d’avoir beaucoup d’amis est un signe de faiblesse de religiosité.»
[Sifatu Safwa]
Un pieux prédécesseur a dit :
«La recherche de secours d’une créature auprès d’une créature est semblable à la recherche de secours du prisonnier auprès d’un autre prisonnier.»
['Uyub an-Nafs 1/42-45]
Malik ibn Dinar, rahimahuLlah a dit :
«Les amoureux de la vie terrestre en sont sortis sans en goûter ce qu’elle contient de meilleur.»
On luit dit «De quoi s’agit-il ô Abu Yahya !»
Il répondit « La connaissance d’Allâh عز وجل.»
[Abu Nu'aim, ibn Asakir... avec des chaines se renforcant les unes les autres, parfois cité comme la parole de ibn al-Mubarak]
Ibrahim al-Nakha’i a dit :
«Ceux qui vous ont précédés ont péri à cause de ces trois : L’excès de paroles, l’excès de nourriture et l’excès de sommeil.»
[Ibn Hajar " Al-Isti'adaad liyami-lmi'ad "]
Ash-Shafi’i a dit :
«L’agrément des gens est un objectif qui ne peut être atteint, ainsi tu dois te tenir à ce qui t’améliorera.
Attache-toi y et délaisse toute autre chose et n’y participe pas.»
[Lumière sur la voie des Pieux Prédécesseurs, p227]
Yahya binu Mu’adh Ar Râzi dit :
«Comment mes actes peuvent-ils me sauver, alors que je me trouve entre un bon acte et un péché ?
Mes péchés ne contiennent pas un bon acte, alors que mes bons actes sont mélangés à des péchés, et toi Allâh, Tu n’acceptes qu’uniquement la sincérité contenue dans les actes et, après cela, il ne reste que Ta générosité.»
[Al Bayhaqi dans Les branches de la Foi]
Ibn al-Jawzi a dit :
«Le désir des sens le plus ordinaire est celui que les femmes éveillent.
Il suffit q’un homme voit une femme vêtue de ses vêtements pour qu’il l’imagine plus belle que son épouse.
Quand il s’imagine les femmes les plus belles dans lesquelles il ne voit que ce qu’il y a de beau, il fait tout pour se marier ou pour prendre une concubine.
Mais lorsqu’il en a obtenu ce qu’il voulait, il passe son temps à énumérer ses défauts, défauts auxquels il n’avait pas réfléchi auparavant.
Il se lasse alors et se lance vers autre chose. Il ne sait pas que la satisfaction superficielle de ses désirs renferme parfois des tourments.»
[Kitâb «Sayd ul-Khâtir» de Ibn al-Djawzî, p.313]
L’imam Ahmad a dit :
«Leur désir de l’Islam est à la mesure de leur désir de la prière.
Connais donc ton âme ô AbdAllâh !
Prends garde de rencontrer ton Seigneur - Tout Puissant - sans aucune part de l’islam en toi, car la part de l’islam dans ton coeur est comparable à la part de la prière dans ton coeur.»
[La Saveur de la priere de Ibn al Qayyim]
‘Ali رضي الله عنه a dit :
«Sois vis-à-vis d’Allâh le meilleur des gens, et le pire vis-à vis de toi-même et sois un homme d’entre les hommes.»
[Ibn Hajar "Al-Isti'adaad liyami-lmi'ad"]
L’imam adh-Dhahabi rapporte dans son immense As-Siyar a’lam an-Nubala :
Al-Walid ibn Muslim a dit : J’ai demandé à Al-Awza’ï, à Sa’id ibn ‘Abdel’Aziz, à ibn Jurayh : « Pour qui avez-vous appris la science ? »
Tous ont répondu : « Pour moi-même »
excepté ibn Jurayh qui a dit : « Je l’ai recherché pour les hommes ».
Je dis (Adh-Dhahabi) : « Quelle belle véracité ! De nos jours tu demandes à un stupide jurisconsulte (faqih) : « Pour qui recherches-tu la science ? »
Il se précipite en répondant : « Je la recherche pour Allâh ».
Il ment, il l’a recherché pour cette vie d’ici-bas, et de cette science, il n’en connait que peu. »
[Siyar a’lam an-nubala, vol.6 p.328]
«Et toi, injuste, tu te considères opprimé, tu consommes l’illicite et tu te vois scrupuleux.
Pervers tu es et tu te crois juste, étudiant en sciences (religieuses) pour cette vie d’ici bas, tu crois que tu la recherches pour Allâh.»
[As-Siyar vol.8 p.440]
L’imam Muhammad ibn Sirin a dit :
« Si on te rapporte quelque chose de ton frère, cherche lui une excuse.
Et si tu n’en trouves pas, alors dit : « peut-être que mon frère à une excuse ». »
[Abu ach-Cheikh al-Asbahani]
Abou Hâzim a dit :
«Si tu vis à une époque au cours de laquelle on se contente des paroles au lieu des actes, alors sache que tu fais partie des plus mauvaises personnes et que tu vis la plus mauvaise époque.»
[rapporté dans Sifat as-Safwa de ibn al-Jawzi]
Abû Ad-Dardâ رضي الله عنه a dit :
«Ô gens de Damas !
Venez écouter le conseil d’un frère !
Qu’ai-je donc à vous voir construire des maisons que vous n’habitez pas, amasser des biens que vous n‘utilisez pas, poursuivre des rêves que vous n’atteindrez pas ?
Ceux d’avant vous ont bâti de grandes constructions, eu de grands rêves, amassé beaucoup de biens, mais leurs rêves les ont trompés, leurs biens sont devenus poussière et leurs demeures des tombes.»
[Qasr Al-Amal, Ibn Abî Ad-Dunyâ / 160]
Sufiyân Ibn ‘Uyayna :
«Celui dont le péché se rapporte à un désir, alors on espère de lui le repentir, car Adam a désobéi par désir et il lui a été pardonné.
Par contre, si son péché se rapporte à l’orgueil, alors on craint que la malédiction le touche, car Satan a désobéi par orgueil et il fut maudit.»
[Sifatu Safwa]
Umar b. ‘Abd Al-Azîz a dit :
«Quand Allâh retire un bienfait qu’Il a accordé à Son serviteur puis le lui remplace par la patience, soyez sûr que ce qu’Il lui a accordé en compensation est meilleur que ce qu’Il lui a retiré.»
[Tiré du kitab Uddatu S-Sâbirîn d'Ibn Qayyim]
Umar رضي الله عنه a dit:
«La vertu de l’homme est son bien, sa noblesse est dans sa religion et sa virilité dans son comportement.»
[Al-'aqd al-farîd, vol.2 p.326.]
Abu ‘Abdallâh Wahb Ibn Manbah رحمه الله a dit :
«La Foi est nue et son vêtement est la piété, sa parure est la pudeur, et sa richesse, c’est la science.»
[Sifatu-Safwa]
Ouwayss Bin ‘Amir Al Qarni, le maitre (le meilleur) des taabi3in (première génération après les compagnons) et le meilleur des adorateurs après les compagnons رضي الله عنه a dit :
«Le fait d’ordonner le bien et d’interdire le blâmable ne laisse au croyant aucun ami : on leur ordonne le bien et ils nous insultent, ils trouvent de l’aide parmi les débauchés.
Et par Allâh !
Jusqu’à ce qu’ils arrivent à m’accuser de choses très graves !
Par Allâh !
Je n’arrêterais pas de leur tenir tête, pour leur montrer la vérité d’Allâh !»
[Al i'tisam de l'imam ach-Chatibi (39/1)]
Mâlik Ibn Dînâr a dit :
«Celui qui ne s’approche pas des Paroles d’Allâh et ne délaisse pas les discussions des créatures, a certes peu de science, un cœur aveugle et a gâché sa vie.»
[Rawdah Al-cUqalâ’ (85)]
L’imam ibn al-Qayyim qui a dit :
«Le plus détesté des hommes auprès d’Allâh est l’oisif (inactif), qui n’est engagé ni dans une activité mondaine ni dans l’effort pour l’au-delà.
Il est un fardeau tant pour ce bas-monde que pour la religion.»
[La saveur de la prière, p17]
Karachah ibn Al-Hurr a dit:
"Un homme apporta un témoignage à ‘Omar ibn Al-Khatab.
Celui- ci lui dit: « Je ne te connais pas. Amène donc une personne qui te connait. »
Un homme de l’assemblée dit : « Je le connais. »
‘Omar lui demanda : « Que sais-tu de lui ? »
L’homme répondit : « Je sais qu’il est droit et méritant. »
'Omar demanda: « Est-il ton proche voisin que tu vois nuit et jour et dont tu connais les allers et venues ? »
L’homme répondit : «non »
‘Omar continua : « As-tu déjà effectué avec lui des transactions commerciales mettant en jeu or et argent, transaction qui sont la preuve de la vertu d’une personne ? »
Il répondit : »non ! »
‘Omar insista : « T’accompagne-t-il alors durant tes voyages qui sont le meilleur moyen pour découvrir les nobles caractères d’une personne ? »
L’homme reconnu : « Non ! »
‘Omar dit alors : « Par conséquent tu ne le connais pas. »
Il dit ensuite au témoin: « Amène-moi une personne qui te connais ! »"
Rapporté par Ibn Abi Dunia dans As-Samt, Al-'Uqayli dan ad-Du'afa', Al-Bayhaqi et d'autre.
L'auteur de Subul Salam a mentionné qu'Ibn Kathir considère ce hadith hasan dans Al Irshad
Il y a des frères avec un bon manhaj qui n'autorisent pas que quelqu'un se dise « salafi », parce que c'est faire son propre éloge.
Que dites-vous à propos de cela ?
Cheikh Al-Albānī :
Est-ce que cela a un lien avec la question : « Es-tu un croyant ? »
S'il fait partie de ceux qui disent : « Je suis un croyant si Allāh veut », alors nous disons : « Je suis un salafi si Allāh veut. »
Mais je crois qu'il ne sera pas d'accord avec cela non plus.
Qu'en penses-tu ?
Tu le connais...
Le questionneur :
Quand on a demandé à des Tabi’un s'ils étaient croyants, ils ont dit :
"Si par « croyant » tu veux dire l'opposé du mécréant, alors je suis un croyant ; et si tu te demandes si je possède les attributs du croyant, alors, je l'espère."
Cheikh Al-Albānī :
C'est la même chose.
Je pense que ceux qui viennent avec ce doute font avant toute chose partie d'une secte.
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Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Voici de précieux bienfaits sur le manhaj apportés par son éminence Cheikh Muhammad ibn Ramzān al-Hājirī – qu'Allāh le préserve et nous fasse profiter de sa science – durant son commentaire de Kitāb at-Tawhīd du Cheikh Muhammad ibn ʿAbdil-Wahhāb – rahimahullāh – lors de son premier séminaire scientifique de 1431 AH dans la ville d'Agadir au Maroc.
Mu’ādha rapporte :
مُعَاذَةُ أَنَّ امْرَأَةً قَالَتْ لِعَائِشَةَ أَتَجْزِى إِحْدَانَا صَلاَتَهَا إِذَا طَهُرَتْ فَقَالَتْ أَحَرُورِيَّةٌ أَنْتِ كُنَّا نَحِيضُ مَعَ النَّبِىِّ - صلى الله عليه وسلم - فَلاَ يَأْمُرُنَا بِهِ . أَوْ قَالَتْ فَلاَ نَفْعَلُهُ
Une femme demanda à ʿĀ'icha : «La femme doit-elle rattraper les prières qu'elle n'a pas faites à cause des menstrues ?»
ʿAicha dit alors : «Es-tu une harūriyyah (de Harūrā, ville d'Iraq) ?
Il nous arrivait d'avoir nos menstrues du vivant du Prophète (sur lui la paix et les bénédictions d'Allāh) et il ne nous a jamais ordonné d'effectuer les prières manquées»
ou elle a dit : «Nous ne les faisions pas.»
Al-Bukhārī n°321
Points utiles de manhaj que l'on retire de ce hadīth
●Harūrā était un village près de Koufā en Iraq, où les kharijites sont apparus pour la première fois. Il s'y trouvait une secte de Khawārij qui considérait que la prière était obligatoire pour les femmes en période de menstruation, et que par conséquent lorsqu'elle était finie elles devaient rattraper les prières manquées.
● Cheikh Muhammad ibn Ramzān Al-Hājirī (qu'Allāh le préserve) a dit : Le Prophète (sur lui la paix et les bénédictions) a éduqué, enseigné et averti sa femme ʿAicha (qu'Allāh soit satisfait d'elle) contre les passions et la fitnah.
On trouve cela dans un autre hadīth recueilli par al-Bukhārī [n°4547].
ʿĀicha (qu'Allāh soit satisfait d'elle) a rapporté que le Messager d'Allāh (sur lui la paix et les bénédictions) a récité ce verset (traduction rapprochée) :
{ C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l'égarement, mettent l'accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allāh. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : « Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur ! » Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent. }
C'est l'approche des gens de science.
Ils avertissent les gens contre les passions et l'innovation.
● Mettre en garde contre l'innovation et ses gens est croyance et religion, même dans les questions qui ont trait à la purification et aux écoulements exceptionnels.
● Cette femme avait du zèle pour comprendre les choses de sa religion.
C'est l'importance du savoir, c-à-d. le savoir avant l'action.
C'est pourquoi il nous est obligatoire de chercher la connaissance.
La science fondée sur le Qoran, la Sunnah avec la compréhension des Salaf.
Nous adorons donc Allāh avec science, et si nous ne sommes pas sûr de quelque chose, nous revenons aux savants.
En se référant aux savants, on profite de leur compréhension et de leur guidance.
● Avec la parole de ʿĀicha (qu'Allāh soit satisfait d'elle) : « Es-tu une harūriyyah ? », on apprend que parfois on peut juger une personne en se fondant sur l'affiliation.
C'était un des sujets qui avait affecté les Khawārij, conséquemment ʿĀicha (qu'Allāh soit satisfait d'elle) a douté de cette femme, alors elle l'a interrogé afin de connaître sa position sur cette secte égarée, al-Harūriyyah.
● Ce hadith réfute les gens qui s'opposent au fait de classer les gens en groupes et en catégories; sunni et bid’i, salafi et khalafi, etc.
Ce classement s'élabore avec science, preuves, impartialité et Taqwā.
● Ce hadith montre qu'il est indispensable que la personne qui est accusée d'une chose ou à qui on rattache une innovation ou un égarement, s'en innocente.
Elle doit se défendre et expliquer clairement sa vraie position sans détours ni dérobades.
Cela ressemble à ce que la femme a fait en répondant : « Je ne suis pas une harūriyyah ».
● Bien que cette femme était ignorante, elle a été testée sur une question de purification qui est liée à sa prière.
Ces actes d'adoration étaient très cruciaux dans sa vie.
Or, bien qu'elle était ignorante à leur sujet, elle savait par contre ce qu'était la secte Harūriyyah.
Elle savait que cette secte était égarée, et s'est donc empressée de s'innocenter de l'appartenance à celle-ci.
Elle l'a fait parce que l'origine de mettre en garde contre les passions et contre l'innovation était une voie et une méthode universelle lors de l'époque où elle vivait.
Les gens de science avertissaient les gens contre les passions.
Partout les gens de science de l'époque parlaient contre les faux groupes.
Ils l'ont fait pour que les gens se méfient de l'égarement et de ses porteurs.
● Ce hadith réfute les gens qui disent que les salafis (Ahl as-Sunnah) ont tort de mettre en garde les gens contre les gens de l'innovation et des passions.
Ils considèrent que les gens de la Sunnah ont tort de faire cela, en prétextant que les gens ont besoin de comprendre la tahara (purification) et la prière… (ndt: au lieu de « perdre du temps » à connaître les sectes et les divers égarements pour s'en prémunir).
Toutes les louanges sont à Allāh, les gens de la Sunnah, les savants et les étudiants en science expliquent les questions importantes et nécessaires aux gens pour leur religion.
De plus, ils mettent en même temps en garde les gens contre les passions, car les passions ont un effet dangereux sur les gens.
Traduit en anglais par Abu Aaliyah Abdullah ibn Dwight Battle Sr; Doha, Qatar 1432.
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Cheikh Mohammad Ibn Ramzân Al-Hadjiri - الشيخ محمد بن رمزان الهاجري
Il y a des chaînes de télévision et des sites web qui incitent les gens à être désobéissants envers le dirigeant de ce pays (l'Arabie Saoudite) et à ne pas lui prêter serment d'allégeance.
Que dites-vous à propos de ceux qui ont été égarés par ces menteurs et ont coopéré avec eux ?
Réponse :
Oui, ce pays est à la fois assiégé et une cible, parce qu'il est le seul pays restant à être sur la méthodologie (Manhaj) des Salaf as-Sālih.
Ce pays est exempt de chaos, de révolutions et de perpétrateurs de coups d'état.
Ce pays est plein de sûreté, de sécurité et (plein de) de la méthodologie des Salaf as-Sālih.
Ils veulent éteindre ces qualités et en faire un pays de chaos et de désordre.
Ils souhaitent que le meurtre et la mort se produisent dans ce pays tout comme cela s'est produit dans d'autres pays.
Nous devons à la fois les mettre en garde, et mettre en garde contre eux.
Ne les laisser pas vous attirer.
N'amenons pas dans nos maisons ces chaînes à nos enfants, (sinon) ils regarderaient ces maux et ce chaos, et ils grandiraient avec cela (ces idées).
Les habitations devraient être exemptes de ces chaînes et nous devrions aussi interdire à nos enfants d'aller sur ces sites web (qui sont plein de destruction).
Leurs parents sont responsables d'eux.
Cassette «al-Hamalāt al-I’lāniyyah dhidd Hukkām wa ‘Ulamā' Bilād-il-Haramayn».
Publié par salafiya-contre-terrorisme.over-blog.com
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Le ministre et savant, SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve), a expliqué qu’un grand nombre de personnes appelle au Livre et à la Sounnah, tous disent appeler au Livre (d’Allâh) et à la Sounnah.
Néanmoins, est-ce que cette façon d’appeler est suffisante ?
La réponse est plutôt que ce sont ceux qui ajoutent (à cela) le suivi au chemin des premières générations (qui voient juste).
Ceci est à l’exemple des paroles bien connues qui disent : « Nous comprenons le Livre et la Sounnah sur la voie des Compagnons (qu’Allâh les agrée), ou sur la voie des anciens pieux. »
Ceci a une relation importante.
C’est ce qui fait la différence des Gens de la Sounnah aux autres, qu’ils puisent dans le Livre et la Sounnah, ou que notre voie soit le Livre et la Sounnah et ainsi de suite, cela est donc l’appel de beaucoup de personnes.
Cependant, nous comprenons le Livre par la compréhension qu’en ont eu les anciens pieux parmi les Compagnons et ceux qui les ont suivi, et nous comprenons la Sounnah par la compréhension qu’en ont eu les anciens pieux parmi les Compagnons et ceux qui les ont suivi.
Et c’est la raison pour laquelle il faut suivre la voie des premières générations parmi les émigrés et les Auxiliaires.
Et la référence aux premières générations (les tout premiers), est celle qui est faite à l’époque de ceux qui ont précédé les temps de troubles (de discorde). Comme Allâh – ‘Azza wa Djal – en a fait l’agrément (traduction rapprochée) :
« Les tout premiers [croyants] parmi les émigrés et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allâh les agrée, et ils l’agréent. » [1]
Car il n’y en a pas un parmi eux qui a été une cause de dissension (qu’Allâh leur accorde agrément). Mais qui entendons-nous par les premières générations ?
Il y a une divergence de point de vue de la part des gens de science sur le sujet.
Certains d’entre eux ont dit que les premières générations, ce sont ceux qui ont prié sur les deux Qiblah.
D’autres ont dit que ce sont ceux qui ce sont convertis avant la trêve de Houdeibiyyah.
D’autres ont dit encore (parmi les gens de science) que ce sont ceux qui ce sont convertis avant la libération de la Mecque.
Et enfin, un dernier avis dit que ce sont les gens de Badr parmi les émigrés et les Auxiliaires.
Et ce qui est le plus juste en cela, est que les premières générations (les tout premiers comme mentionnés dans le verset) sont ceux qui se sont convertis avant la trêve de Houdeibiyyah.
Car après cela, beaucoup sont entrés en Islâm comme Allâh – ‘Azza wa Djal – l’a dit :
« On ne peut comparer cependant celui d’entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête... ces derniers sont plus hauts en hiérarchie que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or, à chacun, Allâh a promis la plus belle récompense » [2]
Ensuite les autres paroles existantes sur le sujet sont infondées. SHeikh al-Islâm (Ibn Taymiyyah) en a justement fait le rejet dans son ouvrage « La méthodologie de la Sounnah prophétique », où il nous a parfaitement expliqué les différentes paroles des Compagnons (sur ce point). [3]
Le ministre et savant, SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve), a dans le cadre d’une conférence de référence, expliqué le principe dans la pensée et la raison du musulman.
Il dit que ce qui est bien connu de la voie des Prophètes (‘alayhim as-sallam), de la voie des Compagnons et des Califes bien guidés et leur exemple, est qu’ils sont dans la voie de la science et de l’action.
Cette voie comprend la science, les actions et l’adoration, et propose également un mode de pensée en la matière.
Et c’est la raison pour laquelle Allâh leur accorde l’éloge dans le Qor’ân comme étant des gens de foi dans la pensée, la réflexion et la dévotion, pour ce qui est de leur perspicacité et personne.
Allâh a conclu plusieurs versets en indiquant qu’il y a en ces versets un signe ou des signes pour ceux qui réfléchissent ou qui raisonnent.
La raison et la pensée ont une place très importante.
Bien plus, Allâh a envoyé Ses éclaircissements, signes et preuves aux Prophètes, certifiés dans la pratique par les gens de raison et leur raisonnement.
Ils savaient que cela était des preuves et des signes provenant d’Allâh – Djalla wa ‘Ala, tout comme Abû Bakr as-Sadîq (radhiallâhu ‘anhu) lorsqu’il lui a été demandé au sujet de l’ascension nocturne du prophète aux cieux, et son retour dans la même nuit :
« Comment crois-tu en cela ? »
Il dit : « Je le crois dans ce qui est au delà de cela, il puise son inspiration du ciel et nous, nous sommes auprès de lui. »
Ceci est le résultat d’une méthodologie authentique dans la pensée et l’analyse des sujets.
Car certes, lorsque la méthodologie est bonne, il n’y a plus de place au soupçon.
SHeikh dit que comme nous le savons, il n’y a rien de véritable dans cette vie aujourd’hui, si ce n’est l’apprentissage de la méthodologie authentique permettant d’accéder aux résultats, que ce soit en matière de science ou en matière de pratique.
Nous disons par exemple que la méthodologie dans le Dogme est comme cela, la méthodologie dans la Croyance (Manhaj fîl-‘Aqîdah) et ce qui atteste (prouve) cette Croyance, comment nous abordons les textes et de quelle manière nous les comprenons.
Dans la méthodologie de la jurisprudence (Manhaj fîl-Fiqh), les savants ont développé les fondements de la jurisprudence.
Pour la méthodologie dans la tradition (Manhaj fîl-Hadîth), les savants ont développé les règles de la tradition.
Concernant la méthodologie dans les biographies (Manhaj fîs-Sîra), les savants ont développé les principes de la biographie, et pour l’histoire ils ont expliqué les règles de l’histoire.
Dans la langue, ils ont développé la grammaire. Dans la rhétorique et les sens approximatifs, ils ont développé les fondements de l’éloquence.
De la même manière pour ce qui est de l’exégèse, ils ont développé les règles scientifiques du commentaire du Qor’ân, et il en est ainsi dans beaucoup de sujets.
De même dans le domaine du cheminement spirituel et de l’adoration, il y a une méthodologie (Manhaj) et une voie (Tarîq) en cela que les anciens pieux ont tracées au point d’avoir explicité leur traité faisant référence au cheminement.
C’est comme ce qui est parvenu au Prophète concernant trois hommes qui dirent : « Moi je prierai désormais toute les nuits et je ne dormirai plus », un autre dit : « Moi je jeûnerai et ne mangerais plus » et le troisième dit : « Moi je ne me marierai pas avec les femmes. »
On informa le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) de leur pratique, leur voie et pensée dans cette affaire, qui est une méthodologie dans la pratique (Manhaj al-‘Amal) et il dit : « Moi je prie et je dors, je jeûne et je mange et je me marie avec les femmes. Celui qui s’éloigne de ma Sounnah, ne fait pas parti des miens. »
La méthodologie dans la science et la méthodologie dans la pratique sont très importantes pour le cheminement dans la voie droite.
Le bénéfice de cette méthodologie (Manhaj) est qu’elle préserve la personne musulmane dans la voie à tout moment et son jugement sur les choses.
Quand la méthodologie est droite, la pensée est authentiquement conforme à la Législation, au Livre et à la Sounnah, ainsi que sur la voie des anciens pieux, sur la base des textes sur lesquels se fondent les imâms parmi les gens de science, ceux pour qui la communauté a témoigné de leur guidance, cela préserve la personne des erreurs.
Telle est la connaissance des gens de science dans les fondements de la jurisprudence, les fondements des traditions, du commentaire du Qor’ân et de la grammaire, de telle sorte que toutes ces choses soient des choses qui contrôlent tous les fondements des lois, et ces fondements préservent des erreurs dans la science.
Il en est de même pour les affaires relevant de la Communauté et de ce qui se passe dans la vie quotidienne, et de comment le musulman fait face à cela dans la réalité.
Cela véritablement, est un besoin fondamental pour la méthodologie et pour la voie (à suivre).