551 articles avec mariage - divorce - الزواج و الطلاق

Conseil aux filles d'un certain âge qui ne sont pas mariées

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Conseil aux filles d'un certain âge qui ne sont pas mariées

Question :

 

Je souhaite avoir l'opinion du Cheikh au sujet d'une affaire qui me concerne ainsi que certaines de mes soeurs.

 

À savoir que nous sommes encore célibataires.

 

Nous avons passé l'âge de nous marier et nous approchons de l'âge de la ménopause.

 

Sachant que nous sommes des filles, et Allah est témoin de ce que j'avance, à la moralité irréprochable et de surcroît ayant toutes obtenues des diplômes universitaires.

 

Seulement le destin en a voulu ainsi et louange à Allah.

 

Seulement notre situation matérielle n'a encouragé personne à venir demander notre main, sachant que les circonstances entourant le mariage, surtout dans notre pays, sont basées sur la participation mutuelle entre les deux époux en vue de préparer l'avenir du couple.

 

Je vous prie de me conseiller et de m'orienter au même titre que mes soeurs ?

 

Réponse ::

Le conseil que j'aimerai donner à ces femmes qui sont restées célibataires tel que l'a indiqué l'auteur de la question est de ce réfugier auprès d'Allah le Très Haut.

 

En l'invoquant et en s'humiliant devant Lui afin qu'Il leur donne des époux à la religion et au comportement digne de ce nom.

 

Lorsqu'une personne fait preuve d'une sincère résolution à se tourner vers Allah et à se réfugier auprès de Lui.

 

Et qu'elle adopte le comportement qui sied à Son invocation tout en prenant soin de ne pas se rendre fautive par un acte qui empêcherait d'être exaucée, qu'elle sache qu'Allah le Très Haut dit à son sujet (traductions rapprochées) 

 

" Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi. Alors Je suis Tout proche: Je réponds à l'appel de celui qui me Prie quand il me prie. Qu'ils répondent à Mon appel, et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient bien guidés."(Coran,2,186)

 

" Et votre Seigneur dit : " Appelez-Moi, Je vous répondrai."(Coran,40,60)

 

Comme on le constate, Allah le Très Haut subordonne l'acceptation de l'invocation à certaines exigences que la personne est tenue d'observer, à commencer par la foi en Lui.

 

Je ne vois rien de plus fort que le recourt à Allah le Très Haut avec des invocations et supplications à formuler en pareilles circonstances en attendant une suite favorable.

 

Il est rapporté par le Prophète صلى الله عليه وسلم qui dit :

 

" Et sache bien que le secours succède à la patience, que le soulagement succède à la peine et que la facilité succède à la difficulté".

 

J'implore Allah le Très Haut de faciliter leur tâche ainsi que celles qui sont dans la même situation et de mettre sur leur chemin des hommes vertueux, ceux qui souhaitent se marier avec elles pour le bien de leur religion et de leur vie en ce monde.

 

Et Allah est le plus Savant.


Extrait du livre "mariage islamique en questions réponses"

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Que faire entre deux relations avec son épouse ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Que faire entre deux relations avec son épouse ?

Question :

 

Si un homme a des relations avec son épouse et qu'il souhaite réitérer ses relations une deuxième fois, que doit-il faire ?

 

Réponse :

 

En ceci, trois situations :

 

Premièrement : Qu'il accomplisse les grandes ablutions avant de recommencer, et cela est le plus complet.

 

Deuxièmement : Qu'il se limite seulement aux petites ablutions avant de recommencer.

 

Troisièmement : Qu'il recommence sans avoir accompli, ni les petites ablutions, ni les grandes, et ceci est le plus bas des rangs mais cette situation est permise.

 

 

Néanmoins, la chose qu'il faut leur remémorer est qu'ils ne s'endorment qu'en ayant fait les petites ablutions ou les grandes.

 

Volume11, page229, question numéro184.

traduit par fatawaislam.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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S'il convenait à un être humain de se prosterner pour un autre être humain, le prophète صلى الله عليه وسلم aurait ordonné à la femme de se prosterner pour son mari

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

S'il convenait à un être humain de se prosterner pour un autre être humain, le prophète صلى الله عليه وسلم aurait ordonné à la femme de se prosterner pour son mari

D'après Anas Bnou Malik رضي الله عنه il dit:

 

"Il y a avait une famille parmi les Ansaar qui a avait un chameau qu 'ils utilisaient pour arroser le chameau devint difficile et refusa son dosles Ansaar vinrent voir le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم et lui dirent : nous avons un chameau que nous utilisions pour arroser et il est devenu difficile pour nous et nous refuse son dos alors que les plantations et les palmiers ont besoin d'eau.

Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dit a ses Compagnons : levez-vous.

 

Ils se levèrent donc et le Messager d'Allah entra dans le jardin, le chameau était dans un coin, le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم marcha dans la direction du chameau, les Ansaar lui dirent :

 

Ô Messager d'Allah !

 

Le chameau est devenu comme un chien enrage nous avons peur pour toi de son impétuosité .

 

Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم leur dit : je n'ai aucun mal a craindre de lui.

 

Lorsque le chameau vit le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم il se déplaça vers le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم jusqu' à ce qu'il se prosterne devant lui.

 

Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم le prit donc par son toupet et le chameau fut humble comme il ne l'avait jamais été jusqu'à ce que le Messager d'Allah le fasse travailler ( le fasse arroser) ses Compagnons lui dirent alors : Ô messager d'Allah !

 

C'est une bête qui n'a pas de raison qui se prosterne pour toi nous sommes donc plus en droit de nous prosterner pour toi.

 

Il dit : il ne convient pas qu'un être humain se prosterne pour un être humain ; S'il convenait a un être humain de se prosterner pour un autre être humain j'aurais ordonné à la femme de se prosterner pour son mari et ce en raison de l'immensité du droit qu'il a sur elle.

 

Je jure par celui qui détient mon âme que si son corps a lui (le mari) était de la tête au pied un chancre (une plaie) qui déborde de pus et qu'elle se mettait en face et le léchait elle ne se serait pas acquitté de son droit."


Rapporté par Ahmad

Cheikh al-Albani l'a jugé sahih lighayrihi dans sahih attarghib wa attarhib n°1936

 

سجود البعير للنبي صلى الله عليه وسلم وانقياده له
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال

كان أهل بيت من الأنصار لهم جمل يسنون عليه أي يسقون عليه وإنه استصعب عليهم فمنعهم ظهره وإن الأنصار جاؤوا إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم قالوا إنه كان لنا جمل نسني عليه وإنه استصعب علينا ومنعنا ظهره وقد عطش الزرع والنخل فقال رسول اله صلى الله عليه وسلم لأصحابه: قوموا
فقاموا فدخل الحائط (البستان) والجمل في ناحية فمشى النبي صلى الله عليه وسلم نحوه فقالت الأنصار: يا رسول الله إنه قد صار مثل الكلب الكلِب (أي صار مثل الكلب المسعور) وإنا نخاف عليك صولته، فقال : ليس علي منه بأس
فلما نظر الجمل إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم أقبل نحوه حتى خر ساجداً بين يديه، فأخذ رسول الله صلى الله عليه وسلم بناصيته أذل ما كانت قط حتى أدخله في العمل (أي سقيا الب

 ستان فقال له أصحابه: يا رسول الله هذه بهيمة لا تعقل تسجد لك. فنحن أحق أن نسجد لك. فقال: لا يصلح لبشر أن يسجد لبسر، ولو صلح لبشر أن يسجد لبشر لأمرت المرأة أن تسجد لزوجها من عظم حقه عليها، والذي نفسي بيده لو كان من قدمه إلى مفرق رأسه قرحة تنبجس بالقيح والصديد ثم استقبلته فلحسته ما أدت حقه

رواه أحمد
(انظر شمائل الرسول ودلائل نبوته لابن كثير ص 321)

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Parler de ses problèmes conjugaux

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Parler de ses problèmes conjugaux

Il existe des femmes qui ne sont dotées que de peu de patience.

 

Ainsi, si le moindre différent ou problème conjugal survient, elles s’empressent d’en informer leurs parents, leurs frères et leurs sœurs, voire même leurs amies alors qu’il sied de passer l’éponge sur ce différend qui ne mérite pas la moindre attention.

 

Un tel acte est un manque de loyauté et un empressement blâmable ainsi qu’une preuve d’ignorance et d’absurdité, car ce peut être une cause de destruction de l’édifice conjugal.

 

Un foyer heureux n’implique pas qu’il soit dépourvu de problèmes, le tout est plutôt de savoir cerner les problèmes et de bien les gérer.

 

C’est pourquoi il convient à l’épouse de veiller très attentivement à ne faire intervenir personne entre elle et son mari, quiconque soit-elle.

 

S’il s’agit d’une personne qui les aime, cela touchera et éteindra son cœur.

 

Par contre, s’il s’agit d’une personne qui les hait ou les jalouse, elle se réjouira de leur adversité.

 

Elle se rira peut être même ouvertement de leur malheur ou proposera un avis fantaisiste et immature, étant de ce fait la cause de leur séparation et de la destruction de leur famille.

 

C’est pour cela que l’épouse raisonnable dissimule sa vie privée et ce même à ses parents, ainsi qu’à toute personne étrangère sauf quand le différend est trop important et que la solution est difficile à trouver.

 

Elle cherchera alors à trouver une solution adéquate à la situation.

 

Ou bien lorsque l’arbitrage entre les époux est un moyen de trouver une solution qui s’impose.

 

Nazarât fîl-Usra p.73

Extrait du livre « Nouveau départ avec mon mari »

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Muhammad Ibn Ibrahîm al Hamad - الشيخ محمد بن إبراهيم الحمد

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Le mariage : choix ou destin ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le mariage : choix ou destin ?

Question :

 

Le mariage, est-il une part attribuée au serviteur ou un choix qu'il fait ?

 

Réponse :

 

Quelle différence y a-t-il entre cette question et celle ou l'on demanderait si être riche ou pauvre ou encore beau ou moche est un choix que l'homme fait ou une part qui lui est attribuée.

 

Bien sûr que cela est prédestiné et sa situation est pour lui une réalité de laquelle il ne peut se défaire.

 

Par contre, l'homme est tenu de mettre en oeuvre les moyens qui lui permettront d'atteindre son objectif et ne pas s'interroger sur l'issue des événements.

 

Et ce contrairement à ce qui a attrait à son choix : par exemple untel demande une femme en mariage en s'assurant qu'elle est bien pieuse et une fois marié, il s'aperçoit avec le temps qu'elle ne l'est pas.

Bien sûr que c'est là quelque chose qui était prédestiné comme toutes les choses le sont ainsi que l'a dit le Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Tout est prédestiné même si l'incapacité et la paresse.

 

Mais cela ne signifie pas que l'homme n'est pas tenu de s'efforcer de faire les bons choix, dans la mesure de ses possibilités et de ses capacités.

 

C'est là tout à fait autre chose, l'homme a l'obligation de mettre en oeuvre tous les moyens en sa possession pour réaliser ce qui lui sera profitable.

 

L'issue des événements revient à Allâh.

 

La réponse... évidemment que le mariage est une part attribuée à chacun, mais ce qui nous importe ici, c'est de comprendre comme le dit le groupe de frère qui est avec nous que l'homme ne doit pas simplement s'en remettre à Allâh.

 

Mais il doit mettre en oeuvre tous les moyens lui permettant d'atteindre son objectif et ensuite s'en remettre à Allâh le Seigneur des seigneurs

 

Silsila huda wa nour

Tiré du livre le guide du mariage page 47/48

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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La négligence de l'épouse

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La négligence de l'épouse

Question :

 

Mon mari, qu’Allah lui pardonne, malgré sa bonne moralité et sa crainte d’Allah, ne se préoccupe jamais de moi à la maison.

 

Il est toujours de mauvaise humeur et impatient.

 

Vous pourriez peut-être croire que ceci est ma faute, mais Seul Allah sait que grâce à Lui, je fais mon devoir envers mon mari en essayant de lui assurer tout le repos et la tranquillité, m’éloignant de tout ce qui provoque son irritation et en patientant sur son mauvais comportement vis-à-vis de moi.

 

À chaque fois que je l’interroge sur quoi que ce soit ou que je lui parle d’un quelconque sujet, il se met en colère et s’emporte, et dit toujours que je ne parle que de futilités et de stupidités.

 

Par contre, il est toujours souriant avec ses amis et ses collègues, quant à moi, je ne reçois de lui que des réprimandes et des mauvais comportements.

 

Ceci me blesse énormément et me fait mal au point que j’ai souvent hésité à quitter la maison.

 

J’ai, louange à Allah, un niveau d’instruction moyen et j’accomplis mes devoirs envers Allah.

 

Votre éminence, est-ce que je commettrai un péché si jamais je quitte la maison et que je me charge moi-même d’éduquer mes enfants et que je supporte seule les difficultés de la vie ?

 

Ou bien dois-je rester avec lui dans la même situation en m’abstenant de parler, de participer ou de partager ses problèmes avec lui ?

 

Renseignez-moi, qu’Allah vous récompense.

 

Réponse :

 

Il n’y a pas de doute qu’il est un devoir pour les deux époux de se comporter convenablement l’un envers l’autre.

 

Ils doivent baser leur relation sur l’amour, la bonne moralité et la gaieté.

 

Allah Tout-Puissant dit à cet égard :

 

« Et comportez-vous convenablement avec elles. » [1]

 

et Il dit aussi :

 

« Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. » [2]

 

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, quant à lui dit à ce sujet :

 

« La bienfaisance est le bon comportement. » [3]

 

Il dit aussi :

 

« Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce que le fait de rencontrer ton frère avec un visage souriant. » [4]

 

Il dit encore :

 

« Le croyant dont la foi est la plus parfaite est celui qui a le meilleur caractère, les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes. Et je suis celui parmi vous qui a le meilleur comportement avec ses femmes. » [5]

 

Il existe beaucoup d’autres hadiths qui incitent à avoir un bon comportement, un bon accueil, et des bonnes relations entre les musulmans en général, alors que dire des proches et des époux en particulier.

 

Vous avez sûrement bien fait d’avoir patienté et supporté le mauvais comportement et la froideur de votre mari.

 

Je vous conseille par conséquent de patienter davantage et de ne pas quitter la maison, car ceci, si Allah le veut, vous apportera beaucoup de bien et une issue louable.

 

En effet, Allah l’Exalté dit :

 

« Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants. » [6]

 

Il dit aussi :

 

« Quiconque craint et patiente… Et très certainement, Allah ne fait pas perdre la récompense des bienfaisants. »  [7]

 

Et Il dit aussi :

 

« Et les endurants auront leur pleine récompense sans compter. »  [8]

 

Il dit enfin :

 

« Sois patient. La fin heureuse sera aux pieux. »  [9]

 

Rien ne vous empêche cependant de plaisanter avec votre mari, ou de vous adresser à lui avec des paroles douces qui lui adoucissent le cœur, qui lui changent son humeur avec vous, et qui lui font ressentir son devoir envers vous.

 

Essayez de délaisser les demandes des choses matérielles de ce bas-monde, tant qu’il fait son devoir pour les choses essentielles et obligatoires, jusqu’à ce qu’il retrouve sa bonne humeur et son contentement pour pouvoir recevoir vos demandes pertinentes.

 

Et soyez sûre que vous allez trouver une bonne issue, si Allah le veut.

 

Qu’Allah vous facilite davantage la voie vers le bien, qu’Il améliore la situation de votre mari et le guide, lui accorde un bon comportement et la gaieté et qu’Il l’aide à accomplir ses devoirs.

 

Il est certes le Meilleur à implorer et Il est Celui Qui guide vers le droit chemin.

 

[1] Les Femmes, v. 19.

[2] La Vache, v. 228.

[3] Rapporté par Muslim dans le chapitre de la bienfaisance et du respect des liens (n°2553).

[4] Rapporté par Muslim dans le chapitre de la bienfaisance et du respect des liens (n°2626).

[5] Rapporté par Abû Dâwûd dans le chapitre de la Sunna (n°4682), par At-Tirmidhî dans le chapitre de l’allaitement (n°1162) selon Abû Hurayra, et un autre selon cÂ’îsha dans le chapitre des vertus (n°3892).

[6] Le Butin, v. 46.

[7] Yûssuf (Joseph), v. 90.

[8] Les Groupes, v. 10.

[9] Hûd, v. 49.

 

Fatwas volume 2, page 830 et 831.

 Publié par fatawaislam.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La dote est divisée en deux lors d'un divorce avant consommation de mariage

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La dote est divisée en deux lors d'un divorce avant consommation de mariage

Question :

 

Un jeune s'est marié avec une jeune fille, ensuite il l'a divorcé avant d'avoir consommé le mariage.

 

Il lui avait versé la somme de la dote et il s'est engagé par écrit à verser une autre somme plus tard dans le même acte de mariage.

 

Quel est le jugement concernant cela? 

 

Réponse :

 

S'il s'est marié avec une femme, puis l'a divorcé avant la consommation du mariage, et qu'il lui avait nommé et précisé une dote, alors il lui (à la femme) revient la moitié de la dote qu'il a versé et la moitié de la dote qu'il devait lui verser plus tard qu'il n'avait pas encore versé, en conformité avec la parole du Très-Haut :

 

وَإِن طَلَّقْتُمُوهُنَّ مِن قَبْلِ أَن تَمَسُّوهُنَّ وَقَدْ فَرَضْتُمْ لَهُنَّ فَرِيضَةً فَنِصْفُ مَا فَرَضْتُمْ إَلاَّ أَن يَعْفُونَ أَوْ يَعْفُوَ الَّذِي بِيَدِهِ عُقْدَةُ النِّكَاحِ

 

Traduction relative et approchée

 

« Et si vous divorcez d'avec elles sans les avoir touchées (sans avoir eu de rapports sexuels avec elle), mais après fixation de leur Mahr (dote), versez leur alors la moitié du Mahr que vous avez fixé, à moins qu'elle ne s'en désiste ou que ne se désiste celui entre les mains de qui est la conclusion du mariage (en remboursant la totalité du Mahr). » (Sourate 2 verset 237)

 

La dote est divisée en deux s'il la divorce avant la consommation du mariage, qu'elle l'ait prise ou pas, à partir du moment qu'il l'a nommé et précisé.

 

Et si l'un des deux renoncent à sa part pour l'autre, alors il n'y a pas de mal dans cela. 

 

« Fatawa al-mar-a al-mouslima »  page 484

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Le père qui oblige son fils à se marier avec une femme de son choix

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le père qui oblige son fils à se marier avec une femme de son choix

Question :

 

Quel est l’avis juridique de l’islam lorsqu’un père veut obliger son fils à se marier avec une femme qui n’est pas pieuse ?

 

Qu’en est-il du cas où il refuse qu’il se marie avec une femme pieuse ?

 

Réponse :

 

Il n’est pas permis à un père d’obliger son fils à se marier avec une femme qu’il ne désire pas, pour un défaut qu’elle a sur le plan religieux, physique ou moral.

 

D’ailleurs, nombreux sont ceux qui ont regretté d’avoir obligé leurs enfants d’épouser des femmes qu’ils ne voulaient pas.

 

Cependant, un père peut proposer à son fils d’épouser, par exemple, sa nièce ou une femme de sa tribu.

 

Le fils n’est pas tenu d’accepter, et son père ne doit pas l’obliger.

 

Pareillement, si un homme veut épouser une femme pieuse et que son père refuse, alors il n’est pas obligé de lui obéir.

 

Le fils peut épouser cette femme pieuse en dépit du refus de son père qui le lui interdit.

 

En effet, un fils n’est pas tenu d’obéir à son père lorsqu’il s’agit de faire des choses qui n’atteignent son père par aucun mal et qui peuvent lui profiter.

 

Si nous considérions qu’un fils doit obéir à son père dans tous les cas, même concernant une chose qui lui est profitable et qui n’apporte aucun mal à son père, alors cela entraînerait forcément des méfaits.

 

Dans ces cas de désaccord, il faut que le fils soit habile en ménageant son père et en essayant de le convaincre du mieux possible.

 

Fatwa volume 2, page 761

 Publié par fatawaislam.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La traîne de la mariée et le salaire des chanteuses

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La traîne de la mariée et le salaire des chanteuses

Question :

 

Vous nous avez expliqués et montrés que le fait de laisser trainer son vêtement chez l’homme est strictement interdit, ceci est aussi valable pour la femme si cela est fait par vantardise…quel est donc, le jugement porté sur la robe de la mariée au long voile d’une longueur à peu prés équivalente à 3 m et qui traine derrière elle ?

 

Quel est également votre avis sur la somme d’argent versée pour les chanteuses lors du mariage [et leur présence] ?

 

Réponse :

 

En ce qui concerne la femme, la Sounna dans ce cas, c'est qu’elle relève son vêtement d’un empan [chibr] et qu’elle n’excède l’équivalent d’une coudée afin de dissimuler et ne rien laisser apparaître de ses pieds.

 

Si cela excède une coudée, alors cela devient blâmable pour la mariée et pour toute autre personne, ceci est interdit.

 

De plus, ceci n’est qu’une perte d’argent et contre toute justice dans l’achat de vêtements de valeur excessifs.

 

Il est recommandé de se vêtir modestement, il est inutile de s’embellir en investissant des sommes colossales, alors qu’on peut en faire bénéficier la communauté pour la bonne cause (religion) et ses besoins [matériels].

 

Pour ce qui est des chanteuses, il n’est pas autorisé de faire appel à leurs services en échange d’une forte somme d’argent.

 

Elles ne doivent fredonner que des chants appropriés, simples et prompts au cours de la soirée [du mariage] pour exprimer aux gens leur joie et leur gaité en désignant de ce fait l’endroit de la cérémonie [de l’événement], alors [dans ce cas] il n’y a aucun mal à cela.

 

Car le chant et les tambourins, sont autorisés au cours de la cérémonie de mariage, voir toléré si cela ne pousse pas à commettre un mal, et il est bien entendu que cela ne peut se faire qu’entres les femmes et pendant un court moment de la nuit [tout particulièrement] sans que cela ne se poursuivent en une veillée nocturne et se termine jusqu’au petit matin avec l’utilisation de hauts parleurs.

 

Les chants doivent comporter [des paroles] appropriés de sorte à honorer la mariée ou ses proches et honorer réellement le mari ou ce qui s’en rapproche, c'est-à-dire qui ne contiennent pas de mauvaises expressions.

 

Cela doit être exclusivement se dérouler entre les femmes et en aucun cas, un homme doit se trouver parmi elles, sans hauts parleurs et donc, [comme cela], alors il n’y a aucun mal à cela.

 

De sorte à être conforme à la tradition au temps du prophète صلى الله عليه وسلم et au temps de [ses] compagnons.


Par contre, le fait de se vanter [lors de la cérémonie] et montrer sa richesse par la présence de chanteuses [qui demandent beaucoup d’argent], est un acte blâmable et interdit.

 

C’est ainsi pour tout ce qui est blâmable car cela ne fait que causer du tord au gens et pousse à veiller la nuit entière et pour finir, rater la prière du fajr (du matin).

 

Ceci est donc blâmable et il faut absolument délaisser [ce genre d’acte].

 
Parmi les questions qui ont été posées à son excellence à la suite d’une conférence qu'il a donné à l'Université " Al Wafa Charity " à Riyad et publiées dans le journal " Al Jazira " n° 4210.
Source : Majmou' Fatawas et maqalat moutanayi'a - volume 21

Traduction rapprochée : Ibn Hamza 

 

الحكم على أمور مخالفة تحدث في ليلة الزفاف

تفضلتم وذكرتم أن إطالة الثوب بالنسبة للرجل محرم، وأيضا إذا كان بالنسبة للمرأة إذا كان تفاخرا فهو محرم.. فما رأيكم بفستان الفرح الذي تسحبه العروس وراءها بطول 3 أمتار تقريبا، وما رأيكم أيضا في الأموال التي تدفع للمطربات في الزفاف؟

أما ما يتعلق بالمرأة، فالسنة أن تضفي ثوبها شبرا، ولا تزيد على ذراع لأجل الستر وعدم إظهار القدمين، وأما الزيادة على ذراع فمنكر للعروس أو غيرها لا يجوز، وهذا إضاعة للأموال بغير حق في الملابس ذات الأثمان الغالية

فينبغي التوسط في الملابس، لا حاجة إلى ترصيعها بأشياء تهدر الأموال العظيمة، التي تنفع الأمة في دينها ودنياها

وأما ما يتعلق بالمطربات فلا يجوز إحضارهن بالأموال الغالية، أما المغنية التي تغني غناء معتادا بسيطا خفيفا في وقت من الليل لإظهار الفرح، وإظهار السرور، وإظهار العرس فلا بأس، فالغناء في العرس والدف في العرس أمر جائز، بل مستحب إذا كان لا يفضي إلى شر لكن بين النساء خاصة في وقت من الليل ثم ينتهي بغير سهر أو مكبر صوت، بل بالأغاني المعتادة التي بها مدح للعروس، ومدح للزوج بالحق، أو أهل العروس، أو ما أشبه ذلك من الكلمات التي ليس فيها شر، ويكون بين النساء خاصة ليس معهن أحد من الرجال، ويكون بغير مكبر، هذا لا بأس به. كالعادة المتبعة في عهد النبي صلى الله عليه وسلم، وعهد الصحابة

وأما التفاخر بالمطربات وبالأموال الجزيلة للمطربات فهذا منكر لا يجوز. وهكذا بالمكبرات؛ لأنه يحصل به إيذاء للناس، والسهر بالليل حتى تضيع صلاة الفجر، وهذا منكر يجب تركه

من ضمن الأسئلة الموجهة لسماحته بعد المحاضرة التي ألقاها في جمعية الوفاء الخيرية بالرياض، ونشر في جريدة (الجزيرة) العدد (4210) - مجموع فتاوى ومقالات متنوعة الجزء الحادي والعشرون

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La recherche de la perfection

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La recherche de la perfection

Certaines épouses nagent dans la fiction et exagèrent dans leur recherche de la perfection.

 

L'une d'elles pense que le mariage est un long fleuve tranquille.

 

Elle imagine que le mariage est forcément ainsi, sans aucun problème, entrave ou complication.

 

Mais en se heurtant à la réalité et à ses responsabilités, aux prises de décision, à l'enfantement et aux problèmes, elle ne parvient pas à y faire face.

 

Elle pense alors avoir mal choisi son compagnon dans la vie, voire, elle optera pour la séparation afin de mettre un terme à ces prétendues contraintes.

 

Cette situation est le résultat d'une mauvaise éducation, une négligence dans le fait d'assurer le bien-être de sa fille et une ignorance de la réalité de la vie conjugale.

 

Parmi les plus importantes causes, on relève l'idée véhiculée par certains contes imaginaires, série télévisée ou films, à savoir que la vie conjugale est une voie sans embûches(1)

 

Ainsi, dès que l'épouse s'engage dans la vie conjugale, la réalité n'est pas à la hauteur de ses espoirs et elle se heurte à ce qui ne lui avait même pas traversé l'esprit.

 

Il lui incombe à l'épouse raisonnable de rester les pieds sur terre, de ne pas courir derrière des chimères, de ne pas se noyer dans des rêves de prince charmant, enfin de ne pas exagérer dans la recherche de la perfection.

 

La vie conjugale n'est pas un spectacle représentant un certain laps de temps ni une histoire à travers laquelle voyage l'auteur baigné dans l'imaginaire.

 

C'est une réalité concrète qui renferme des douleurs et des espoirs, des joies et des peines, comme la vie toute entière.

 

Il convient simplement d'y faire face et d'agir convenablement.

 

Cela ne signifie pas que la vie conjugale est un carcan injuste ou un brasier insupportable.

 

Mais elle n'est en fait qu'entraide, miséricorde réciproque et responsabilité mutuelle.

 

Les problèmes et les tourments auxquels il faut faire face n'enlèvent rien à sa beauté, c'est plutôt son piment et le secret de son bonheur.

 

Supporter la responsabilité, les fardeaux et les implications de la vie contribuent grandement au bonheur.

 

Les gens les plus heureux sont ceux qui oeuvrent le plus et ceux qui oeuvrent le plus sont les plus heureux.

 

L'oisiveté et trop de temps libre apportent le tracas et engendrent l'angoisse.

 

(1) Certaines vont à l'opposé de ceci en imaginant que la vie conjugale est un brasier insupportable, inspirant la fuite.

De ce fait, le jugement réel et juste porté sur la vie de couple est faussé.

 

D'après le livre "Mon nouveau départ avec mon mari"

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Muhammad Ibn Ibrahîm al Hamad - الشيخ محمد بن إبراهيم الحمد

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Les conversations téléphoniques avec le fiancé

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les conversations téléphoniques avec le fiancé

Question :

 

Les conversations téléphoniques entre les fiancés, sont-elles permises ou pas ?

 

Réponse :

 

Il n’y a pas de mal à ce que la femme parle au téléphone avec l’homme qui la demande en mariage après l’avoir accepté, s’il s’agit de conversations pour finaliser l’entente entre les deux.

 

Cependant, ces conversations doivent se limiter à ce qui est nécessaire, sans contenir de choses pouvant conduire à la tentation ; si elles ont lieu par l’intermédiaire du tuteur de la femme, c’est encore mieux et plus éloigné de toute suspicion.

 

Par contre, les conversations téléphoniques qui ont lieu aujourd’hui entre les hommes et les femmes, et entre les filles et les garçons, sans pour autant qu’il y ait de projet de mariage entre eux, mais seulement pour faire connaissance comme ils le prétendent, celles-ci sont interdites et répréhensibles, car elles sont une cause de tentation et peuvent conduire à commettre l’adultère.

 

Allah, qu’Il soit élevé, dit (traduction rapprochée) :

 « Ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade [l’hypocrite] ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. » [1]

 

La femme ne doit s’adresser aux hommes qu’en cas de besoin, en tenant un langage décent qui ne contient aucune suspicion et n’implique pas de tentation.

 

Les savants ont déclaré par ailleurs que la femme qui est en état de sacralisation doit répéter les formules de Talbiya [2] sans élever la voix.

 

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, dit dans un hadith :

 « Si une chose survient dans la prière, que les hommes disent « Subhânallah » et que les femmes frappent des mains. » [3]

 

Tous ces textes sont une preuve que la femme ne doit faire entendre sa voix aux hommes que dans le cas où elle a besoin de s’adresser à eux, tout en observant la pudeur et la retenue.

 

Et Allah est le Plus Savant.

 

[1] Les Coalisés, v. 32

[2] Le fait de répéter la formule : « Labbayka Allahumma Labbayk… »

[3] Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre des actes dans la prière (1218), et par Muslim dans le chapitre de la prière (421).

 

Al-Muntaqâ, volume 2 pages 163 et 164.

traduit par fatawaislam.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Dire «Al-Fatiha» pour le mariage

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Dire «Al-Fatiha» pour le mariage

Question :

 

Qu'en est-il de la récitation de la sourate "Al Fatiha" lors du contrat de mariage lorsqu'on sait que les gens recourent souvent à sa récitation lorsqu'il s''agit de sceller une union au point d'entendre dire "on a fait la fatiha" en voulant dire par là qu'ils sont mariés religieusement.

 

Cela est-il légiféré ?

 

Réponse :

 

Une telle pratique n'est pas du tout légiférée.

 

Au contraire, elle relève de l'innovation religieuse (bida'a) introduite dans l'Islam.

 

D'ailleurs, la récitation de la sourate "al Fatiha" tout comme les autres sourates du Coran ne doivent être lues que dans les circonstances qui leur sont adéquates pour lesquelles elles ont été légiférées.

 

Les réciter dans un autre contexte que celui que leur prévoit la religion en ayant comme objectif de se rapprocher d'Allâh serait considéré comme une innovation.

 

Et on a déjà vu beaucoup de gens réciter la fatiha dans n'importe quelle occasion au point d'entendre dire : "Réciter la 'Fatiha' sur le mort, sur telle ou telle chose" et j'en passe...

 

Tout cela relève donc de ces pratiques innovées qu'on a introduites dans la religion, eu demeurant blâmables.

 

En tout cas, qu'il s'agisse de la sourate en question ou d'autres sourates du Coran, elles ne peuvent faire l'objet de récitation n'importe où et n'importe quant à l'exception bien sûr de ce qui est indiqué dans le Coran et dans la sunnah.

 

Sinon c'est une innovation et son auteur doit être réprimandé.

 

Le guide du mariage (en questions-réponses) p.148

Par les plus grands savants Al Albani, Al Fawzan, Al Uthaymin, Ibn Baz, Muqbil, As-Sa'di.

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Quand les époux font chambre à part

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Quand les époux font chambre à part

Question :

 

Le fait de dormir avec son mari (je ne parle pas du rapport intime) est ce obligatoire ?

Y-a-t-il un dalil sur le fait de dormir dans un seul lit ?

 

Bismi Allah el Rahman el Rahim 

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux 
Louange à Allah ; c’est Lui que nous louons et dont nous implorons l’aide et le pardon.

Et nous recherchons refuge auprès d’Allah contre la méchanceté de nos âmes et contre nos mauvaises actions.

 

Réponse :

 

Dormir avec son époux dans un même lit fait partie de "al-`ichratou bi al-ma`rouf" (vie conjugale fondée sur la bienfaisance mutuelle).

 

Donc, dormir séparément va à l`encontre de cela, et est une preuve de l`éloignement réel (dans le fond et la forme) des deux époux.

 

Le seul cas, ou il n`y pas de mal dans cela : en présence d`un défaut (naturel) chez l`époux ou l`épouse qui rend très difficile la possibilité de dormir à proximité du conjoint, wa Allahou a`lam.


[Abdelmalik Abou Adam al-firansi le 23/03/1431 – 09/03/2010 Joubail – Arabie Saoudite]

copié de dourouss-abdelmalik.com

 

Cheikh Abdallah `Atiq al-Matterafi - الشيخ عبد الله بن عتيق المطرفي

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