Offrir des cadeaux aux enseignants des établissements scolaires

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Offrir des cadeaux aux enseignants des établissements scolaires

Question :

 

Je suis enseignante dans une école d'alphabétisation, lors de la remise des résultats, des prix et des certificats à la mi-année, les étudiantes m'offrent beaucoup de cadeaux.

 

Après une forte insistance de leur part et une menace de se fâcher contre moi, je les accepte.

 

Que dit la religion sur ces cadeaux, m'est-il permis de les accepter, est-ce que c'est du pot-de-vin ?

 

Réponse :

 

Offrir des cadeaux aux enseignants ou enseignantes dans les écoles publiques ou privées, en voulant donner du pot-de-vin, il n'est permis ni de les donner ni de les prendre.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a interdit les cadeaux offerts aux employés, car il a été authentiquement rapporté que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit selon la narration de Abou Hamîd As-Sâ'idî رضي الله عنه :  

 

"Les cadeaux offerts aux responsables est une appropriation illicite du butin"

rapporté par 'Ahmad et d'autres.

 

Qu'Allâh vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La Fatwa numéro (18039)

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بذل الهدية للمعلم أو المعلمة في المدارس النظامية

س: أنا مدِّرسة في مدرسة لمحو الأمية، وفي نصف العام الدراسي وعند الانتهاء من النتائج وتوزيع الشهادات، يقدمن لي العديد من الهدايا، فأقبلها بعد إلحاح منهن، وتهديد بالزعل أحيانًا، فما حكمها، وهل يجوز لي أن أتقبلها، وهل تعتبر رشوة؟

ج: بذل الهدية للمعلم أو المعلمة في المدارس النظامية، حكومية أو غير حكومية - في معنى الرشوة، فلا يجوز دفعها ولا أخذها

وقد نهى النبي صلى الله عليه وسلم عن هدايا العمال، فقد صح عنه صلى الله عليه وسلم من حديث أبي حميد الساعدي رضي الله عنه، أنه قال:  هدايا العمال غلول  رواه أحمد وغيره

وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

الفتوى رقم - 18039

(الجزء رقم : 23، الصفحة رقم: 583)

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز (vidéo)

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Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز (vidéo)

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Conseil de Cheikh Salih Al-Fawzan sur l'injustice des houthis envers les gens de la sounna au Yemen (audio)

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Conseil de Cheikh Salih Al-Fawzan sur l'injustice des houthis envers les gens de la sounna au Yemen (audio)

 

Question :

 

Quel est votre conseil pour nos frères de la sounna au Yèmen, ceux qui combattent actuellement contre les houthis ?

 

Réponse :

 

Qu'ils placent leur confiance en Allah عز وجل, qu'ils fassent beaucoup d'invocations et qu'ils se défendent pour se préserver eux-même ainsi que leur famille et leurs biens, qu'ils se défendent selon leur capacité, na3am.

 

Et ce qui touche les gens du Yèmen est dû à leur abandon mutuel et leurs désaccords; S'ils avaient été unis derrière un seul drapeau, personne n'auraient pu se méler à eux.

 

Mais lorsqu'ils se sont divisés et que les ambitions de chacun ont surgis, il leurs est arrivé ce qui est arrivé, na3am.

 

Moi je leurs recommande la patience et je leurs recommande qu'ils fassent des causes, et parmi elles l'union sans division,

 

(traductions rapprochées)

 

"Et obéissez à Allah et à Son messager; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants",

 

"Et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et se sont mis à disputer",

 

qu'ils s'unissent.

 

Le sectarisme et la division sont un mal pour les musulmans.

 

Qu'ils s'unissent en ne formant qu'un seul groupe en concordance avec le coran et la sounna et qu'ils soient unis comme les doigts de la main sur l'ennemi.

 

C'est cela l'état du musulman.

 

Na3am.

 

Traduction Mounir abou Ismael

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 نصيحة الشيخ الفوزان لأهل السنة في اليمن بخصوص ما يحدث مع الحوثيين

السائل : ما نصيحتكم لإخواننا أهل السنة في اليمن الذين يقاتلهم الحوثيون؟

جواب الشيخ –حفظه الله : عليهم بالاعتماد على الله –عز وجل-، وكثرة الدعاء، والدفاع عن أنفسهم وعن ذراريهم وعن أموالهم، يدافعون بحسب مقدرتهم، نعم

وما أصاب أهل اليمن هذا إلا بسبب تخاذلهم وتفرقهم، ولو أنهم اجتمعوا تحت راية واحدة ما استطاع أحد أن يتدخّل فيهم، لكن لمّا تفرّقوا وصارت لهم أطماع، كلٌّ له طمع حصل عليهم ما حصل، نعم

ثم قال –وفقه الله-: أنا أوصيهم بالصبر، وأوصيهم بعمل الأسباب، ومنها الاجتماع وعدم التفرقّ، (ولا تنازعوا فتفشلوا وتذهب ريحكم واصبروا)، (ولا تكونوا كالذين تفرّقوا واختلفوا)، عليهم بالاجتماع

الحزبيات والتفرّقات هذه ضرر على المسلمين، عليهم أن يجتمعوا جماعة واحدة على الكتاب والسنة، وأن يكونوا يداً واحدة على من سواهم، هذا شأن المسلمين، نعم

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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La da’wa creuse et corrompue des tablighis

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La da’wa creuse et corrompue des tablighis

...Ils appellent à Allāh en délaissant ce qu'Allāh leur a rendu obligatoire vis-à-vis de leurs enfants et de leurs parents.

 

Et ils appellent à Allāh en voyageant de manière à pouvoir adoucir les cœurs [des gens] sans leur donner de ahkām, de peur de les perdre.

 

Cependant la [bonne] da’wah à Allāh comprend le fait d'informer les Hommes de ce qu'Allāh leur a rendu obligatoire et de les mettre en garde contre ce qu'Allāh leur a interdit, comme nous l'avons démontré dans notre discours initial, [où nous avons montré] que la législation de Mohammed (sallallāhu ‘aleyhi wa sallam) consiste en l'ordonnance [du bien] et l'interdiction [du mal].

 

Si ce n'était pas le cas, le commandement [du bien] de Mohammed (sallallāhu ‘aleyhi wa sallam) ne serait qu'une transmission d'ordres vide de sens.

 

Et en même temps [la da’wah correcte] ne consiste pas entièrement en des ordres tels que la Salāh. Néanmoins, [les Tablighis] iraient-ils voir l'adorateur d'idoles et ceux qui recherchent l'assistance des tombes afin de leur dire d'abandonner [ces actes] ?

 

Non, non, ils ne diraient pas cela, [de peur de] se les aliéner [et donc de les perdre].

 

Où donc est cette da’wah ?

 

Aussi ils limitent la da’wah à Allāh à des jours et des heures de durée précise : trois jours, quarante jours, et trois mois.

 

Et à la fin, à quoi rendent-ils visite ?

 

À une mosquée qui contient la tombe d'un homme mort – voilà leur da’wah à Allāh !!!

 

La [bonne] da’wah à Allāh parmi les muslims consiste à les éveiller au Tawhīd d'Allāh et à Son adoration, et à les guider loin du fait de tomber dans l'innovation et les choses interdites. 

 

Le livre « Jamā’at ut-Tablīgh » Cheikh Sālih el-Atram (membre du conseil des grands savants)

Source : www.salafitalk.net

Traduit en anglais par Abu ‘Abdil-‘Azeez al-Misree

 Publié par albasyrah.over-blog.com

 

Cheikh Sālih Al-Atram - الشيخ صالح الأطرم

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La vérité de l'oeil envieux

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La vérité de l'oeil envieux

Question :

 

Est-ce que le mauvais œil est réel ?

Le Très Glorieux a dit (traduction rapprochée) : "et contre le mal de l’envieux quand il envie". .

Le hadith suivant attribué au Prophète صلى الله عليه وسلم, "C'est le mauvais œil qui a causé la mort du tiers de ceux qui existent dans les tombes" est-il authentique ?

Lorsque la personne atteinte connaît son envieux, que doit-il faire ou dire ?

Est-ce que le reste de l'eau utilisée par l'envieux pour se laver est utile pour la guérison de la victime ?

La personne atteinte doit-elle en boire ou l'utiliser pour se laver ?

 

Réponse :

 

L'appellation "mauvais œil" vient du fait que l'envieux utilise son œil pour envoûter quelqu'un.

 

Ainsi, l'envieux voit chez quelqu'un quelque chose qui lui plaît.

 

Puis, sa mauvaise âme éprouve un sentiment nuisible qui peut causer du mal aux autres et lance alors des rayons venimeux qui affectent la personne enviée, avec la volonté d'Allâh.

 

C'est pourquoi le Tout-Puissant a ordonné au Prophète Mohammad صلى الله عليه وسلم, de se réfugier auprès de Lui contre le mal de l'envieux conformément à ce verset coranique (traduction rapprochée) : "et contre le mal de l’envieux quand il envie".

 

Tout auteur d'un mauvais œil est envieux, mais tout homme envieux n'est pas forcément auteur d'un mauvais œil.

 

Comme le terme «envieux» renferme une notion générique, demander la protection d'Allâh contre tout homme envieux c'est demander donc refuge auprès de Lui contre tout auteur d'un mauvais œil.

 

Ce mauvais œil se produit par des rayons venimeux lancés par la mauvaise âme de l'envieux à travers ses yeux en direction de l'envié.

 

Certains de ces rayons peuvent atteindre la personne visée, d'autres non.

 

Ils peuvent lui causer du mal lorsqu'elle est fragile, c'est-à-dire lorsqu'elle n'est pas protégée par les invocations et les exaltations du Seigneur.

 

Mais quand ces rayons visent une personne qui invoque son Seigneur constamment, ils ne peuvent point lui causer du tort et pourraient même se retourner contre leur auteur. (Extraits de "Zâd Al-Ma`âd, avec adaptation).

 

Les hadiths prophétiques confirmant l'existence réelle du mauvais œil sont nombreux.

 

A ce propos, `A'îcha رضي الله عنها, rapporte :

 

"Le Prophète صلى الله عليه وسلم m'ordonnait de pratiquer la Rokya pour me protéger contre le mauvaise œil"

Rapporté dans les deux Sahîhs.

 

Selon un hadith rapporté par Mouslim, 'Ahmad et At-Tirmidhî, qui l'a authentifié, d'après Ibn `Abbâs رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Le mauvais œil est une vérité, s'il y a une chose qui devance la prédestination, ce serait le mauvais œil

Et si on vous ordonne de laver le récepteur de l'envie, lave-le"

 

L'imâm 'Ahmad et At-Tirmidhî ont rapporté un hadith, selon lequel 'Asmâ' Bint `Omays a dit:

"Ô Prophète d'Allâh !

Banou Dja'far est souvent atteinte par le mauvais œil Pourrons-nous les exorciser ?

Le Prophète صلى الله عليه وسلم répondit : "Oui, s'il y avait quelque chose qui dépasserait la prédestination (Al-Qadar), ce serait le mauvais œil ."

 

Aussi, 'Abou Dâwoud rapporte que `A'îcha, رضي الله عنها, a dit :

 

"On commandait l'envieux de faire l'ablution, puis on lave l'homme touché par le mauvais œil par l'eau de l'ablution"

 

De même, l'imâm 'Ahmad , Mâlik , An-Nassâ'î et Ibn Hibbân qui l'a authentifié d'après Sahl ibn Honaîf :

 

"Le Prophète صلى الله عليه وسلم fut mis en route en compagnie en direction de la Mecque et lorsqu'ils arrivèrent au défilé dit Al-Khirâr à Al-Djohfa;

Sahl ibn Honaîf - qui fut un homme blanc, fort et beau - se mit à se laver, 'Amir ibn Rabî'a lui adressa "un regard envieux", en disant : Je ne vis jamais un corps pareil, alors Sahl tomba.

Lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم vint, on lui dit : "Pouvez-vous sauver Sahl?".

Il leur demanda : "Vous soupçonnez quelqu'un Ils répondirent : 'Amir ibn Rabî'a lui adressa "un regard envieux".

le Prophète صلى الله عليه وسلم, furieux, convoqua 'Amir et s'exclama : "Pourquoi l'un de vous tue son frère! Lorsque vous voyez ce qu'il te plaît prie Allâh de le bénir".

Ensuite, il lui ordonna de laver Sahl, alors il lava son visage, ses mains, les avant-bras, ses genoux et les extrémités de ses pieds et les sous vêtements dans un pot puis il fît couler l'eau sur la tête et le dos de Sahl, puis il renverse le pot, 'Amir exécuta l'ordre, alors, Sahl, guéri, se leva et marcha avec compagnons ."

 

En fait, les savants musulmans sont d'accord sur l'existence réelle du mauvais œil vu les nombreux hadiths prophétiques sur ce sujet et la réalité qui le confirme.

 

En ce qui concerne le hadîth mentionné par vous Le tiers des morts (des habitants des cimetières) furent victimes du mauvais œil il n'a aucune authenticité, à notre connaissance, dans la Sunna.

 

Toutefois, l'auteur de "Nayl Al-'Awttâr" a indiqué que Al-Bazzâr a rapporté avec une chaîne de transmission authentique, d'après Djâbir, رضي الله عنه, que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Beaucoup de musulmans meurt d'après la prédestination d'Allâh et à cause de l'envie"

 

Le musulman doit donc se protéger contre le mal des diables, des djinns ainsi que le mal émanant des hommes.

 

Pour ce faire, il doit renforcer sa foi en Allâh, s'en remettre complètement à Lui et L'invoquer constamment.

 

De plus, il doit pratiquer les formules prophétiques de protection d'une manière permanente et citer souvent les deux sourates de protectrices (Al-Falaq et An-Nâs), dites "Al-Mo`wadhatîn"; ainsi que la sourate Al-'Ikhlâs et le verset d'Al-Koursî (Le verset du Koursy (Chaise, Siège)).

 

On peut aussi prononcer les invocations et formules de protection suivantes :

 

"Je me protège (trois fois) à l'aide de la Parole divine la plus parfaite contre Ses créatures nuisibles"

 

Et  La parole d'Allâh la plus parfaite m'en garde contre Sa colère, Son châtiment, Ses créatures nuisibles et contre l'insinuation perfide des diables et de leur présence"

 

De même, dans Sa Parole Divine : "Allâh me suffit. Il n'y a de divinité que Lui. En Lui je place ma confiance; et Il est le Seigneur du Trône immense".

 

Il y a bien entendu, beaucoup d'autres invocations authentiques que le musulman peut pratiquer quotidiennement, et c'est ce qu'a voulu dire Ibn Al-Qayîm, au début de la réponse; lorsqu'on est certain ou plus ou moins certain de l'envieux, on doit lui demander de se laver en faveur de la personne atteinte.

 

Ainsi on lui apporte de l'eau dans un grand récipient où il doit faire ses ablutions en se lavant la bouche, le visage, les mains, les pieds et les genoux (en lavant le genou droit avec la main gauche et le genou gauche avec la main droite), et en s'aspergeant à l'intérieur de ses habits.

 

Puis, l'envieux verse l'eau qu'il aura utilisée sur la tête de la victime par derrière et le malade sera guéri, par la grâce d'Allâh.

 

Qu'Allâh vous accorde la réussite et que la Paix et le Salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

(Numéro de la partie: 1, Numéro de la page: 271.272.273.274)

La première question de la Fatwa numéro (6387)

 Traduit par alifta.net
 

 حقيقة العين النضل

س1: ما حقيقة العين - النضل - قال تعالى:  وَمِنْ شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ  وهل حديث الرسول صلى الله عليه وسلم صحيح والذي ما معناه قوله:  ثلث ما في القبور من العين ، وإذا شك الإِنسان في حسد أحدهم فماذا يجب على المسلم فعله وقوله، وهل في أخذ غسال الناضل للمنظول ما يشفي، وهل يشربه أو يغتسل به؟

ج: العين مأخوذة من عان يعين إذا أصابه بعينه، وأصلها من إعجاب العائن بالشيء ثم تتبعه كيفية نفسه الخبيثة ثم تستعين على تنفيذ سمها بنظرها إلى المعين وقد أمر الله نبيه محمدًا صلى الله عليه وسلم بالاستعاذة من الحاسد، فقال تعالى:  وَمِنْ شَرِّ حَاسِدٍ إِذَا حَسَدَ  فكل عائن حاسد وليس كل حاسد عائنًا، فلما كان الحاسد أعم من العائن كانت الاستعاذة منه استعاذة من العائن وهي سهام تخرج من نفس الحاسد والعائن نحو المحسود والمعين تصيبه تارة وتخطئه تارة، فإن صادفته مكشوفًا لا وقاية عليه أثّرت فيه، وإن صادفته حذرًا شاكي السلاح لا منفذ فيه للسهام لم تؤثر فيه وربما ردت السهام على صاحبها. (من زاد المعاد بتصرف)  ، وقد ثبتت الأحاديث عن النبي صلى الله عليه وسلم في الإِصابة بالعين فمن ذلك ما في الصحيحين عن عائشة رضي الله عنها قالت:  كان رسول الله صلى الله عليه وسلم يأمرني أن أسترقي من العين  ، وأخرج مسلم وأحمد والترمذي وصححه عن ابن عباس رضي الله عنهما، عن النبي صلى الله عليه وسلم قال:  العين حق ولو كان شيء سابق القدر لسبقته العين، وإذا استغسلتم فاغسلوا  ، وأخرج الإِمام أحمد والترمذي وصححه، عن أسماء بنت عميس أنها قالت:  يا رسول الله، إن بني جعفر تصيبهم العين، أفنسترقي لهم؟ قال: نعم، فلو كان شيء سابق القدر لسبقته العين  . وروى أبو داود عن عائشة رضي الله عنها قالت:  كان يؤمر العائن فيتوضأ ثم يغسل منه المعين  ، وأخرج الإِمام أحمد ومالك والنسائي وابن حبان وصححه عن سهل بن حنيف :  أن النبي صلى الله عليه وسلم خرج وسار معه نحو مكة حتى إذا كانوا بشعب الخرار من الجحفة اغتسل سهل بن حنيف وكان رجلاً أبيض حسن الجسم والجلد فنظر إليه عامر بن ربيعة أحد بني عدي بن كعب وهو يغتسل فقال: ما رأيت كاليوم ولا جلد مخبأة، فلبط سهل، فأتي رسول الله صلى الله عليه وسلم، فقيل: يا رسول الله، هل لك في سهل والله ما يرفع رأسه، قال: هل تتهمون فيه من أحد؟ قالوا: نظر إليه عامر بن ربيعة، فدعا رسول الله صلى الله عليه وسلم عامرًا فتغيظ عليه، وقال: علام يقتل أحدكم أخاه، هلاّ إذا رأيت ما يعجبك برَّكت، ثم قال له: اغتسل له، فغسل وجهه ويديه ومرفقيه وركبتيه وأطراف رجليه وداخلة إزاره في قدح ثم صب ذلك الماء عليه يصبه رجل على رأسه وظهره من خلفه ثم يكفأ القدح وراءه، ففعل به ذلك، فراح سهل مع الناس ليس به بأس
فالجمهور من العلماء على إثبات الإِصابة بالعين؛ للأحاديث المذكورة وغيرها، ولما هو مشاهد وواقع، وأما الحديث الذي ذكرته (ثلث ما في القبور من العين) فلا نعلم صحته، ولكن ذكر صاحب [نيل الأوطار] أن البزار أخرج بسند حسن عن جابر رضي الله عنه عن النبي صلى الله عليه وسلم قال:  أكثر من يموت من أمتي بعد قضاء الله وقدره بالأنفس  يعني: بالعين. ويجب على المسلم أن يحصن نفسه من الشياطين من مردة الجن والإِنس بقوة الإِيمان بالله واعتماده وتوكله عليه ولجئه وضراعته إليه، والتعوذات النبوية وكثرة قراءة المعوذتين وسورة الإِخلاص وفاتحة الكتاب وآية الكرسي، ومن التعوذات:  أعوذ بكلمات الله التامات من شر ما خلق  و  أعوذ بكلمات الله التامة من غضبه وعقابه، ومن شر عباده ومن همزات الشياطين وأن يحضرون  ، وقوله تعالى:  حَسْبِيَ اللَّهُ لاَ إِلَهَ إِلا هُوَ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَهُوَ رَبُّ الْعَرْشِ الْعَظِيمِ  ونحو ذلك من الأدعية الشرعية، وهذا هو معنى كلام ابن القيم المذكور في أول الجواب
وإذا علم أن إنسانًا أصابه بعينه أو شك في إصابته بعين أحد فإنه يؤمر العائن أن يغتسل لأخيه فيحضر له إناء به ماء فيدخل كفه فيه فيتمضمض ثم يمجه في القدح ويغسل وجهه في القدح ثم يدخل يده اليسرى فيصب على ركبته اليمنى في القدح ثم يدخل يده اليمنى فيصب على ركبته اليسرى ثم يغسل إزاره ثم يصب على رأس الذي تصيبه العين من خلفه صبة واحدة فيبرأ بإذن الله
وبالله التوفيق. وصلى الله على نبينا محمد، وآله وصحبه وسلم

(274-الجزء رقم : 1، الصفحة رقم: 271)
السؤال الأول من الفتوى رقم - 638

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Cheikh Al-Wassabee sur Mohammed Hassan (audio-vidéo)

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Cheikh Al-Wassabee sur Mohammed Hassan (audio-vidéo)

 

Question :

 

Une personne du Maroc dit :

"Nous vous aimons pour Allah !

Quelle est votre opinion sur les propos tenus par Mohammed Hassan dans lesquels il autorise les manifestations et le Khourouj (rébellion) et est-ce que vous nous conseillez d'écouter ses cassettes et de lire ses livres ?"

 

Réponse :

 

La réponse : non !

 

Nous ne vous conseillons pas d'écouter ses cassettes et de lire ses livres.

 

Celui qui invite aux manifestations et à se rebeller contre le dirigeant musulman, même si ce dernier est injuste, est considéré comme faisant partie des Khawârij.

 

Celui qui appelle à cela, fait des fatwas pour cela ou l'autorise... cela montre qu'il fait partie des Khawârij car cette méthodologie est propre aux Khawârij et les Khawârij font partie des gens de l'innovation et de la passion.

 

Quant aux gens de la Sounnah, eux par contre, recommandent aux gens de faire preuve de patience.

 

L'injustice ne peut continuer éternellement; Allah mettra un terme à celle-ci..

 

Les gens de la Sounnah se réforment eux même et ils invitent les gens à corriger leur propre personne et à revenir vers Allah jusqu'à ce qu'Allah leur accorde une issue.

 

La rébellion par ces manifestations...

 

Ces manifestations nous ont été importés, elles ne font pas partie de notre religion !

 

Elles proviennent des juifs et des chrétiens.

 

Publié par sounnah-publication.com

Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي

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Prendre salaire en échange du lavage des morts

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Prendre salaire en échange du lavage des morts

Question 1 :

 

Quel est l'avis religieux sur le fait de prendre un salaire en échange de la toilette mortuaire, que ce salaire soit prévu à l'avance ou pas ?

 

Réponse 1 :

 

Oui, cela est permis.

 

Cependant, la primauté est donnée à un volontaire si cela est possible.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La première question de la Fatwa numéro (7502)

 Publié par alifta.com

الأجرة على تغسيل الميت

س1: ما حكم أخذ أجرة على تغسيل الميت، سواء كانت هذه الأجرة مشروطة أو غير مشروطة؟

ج1: تجوز، والأولى أن يقوم بها متبرع إذا تيسر ذلك

وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

السؤال الأول من الفتوى رقم (7502)

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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L'encensoir devant les fidèles en prière

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'encensoir devant les fidèles en prière

Question :

 

Qu’en est-il du fait de placer un encensoir devant les fidèles en prière à la mosquée ?

 

Réponse :

 

Il n’y a pas de mal à cela.

 

Cela n’entre pas dans le cadre de la prière devant le feu considérée détestable par certains juristes.

 

En effet, ils ont justifié leur avis par le fait que cela ressemble à l’adoration du feu par les Zoroastriens (Majûs).

 

Mais ces derniers n’adorent pas le feu de cette façon.

 

Ainsi, il n’y a pas de mal à placer un encensoir ou des chauffages électriques devant une personne en prière, surtout si ces objets sont devant les fidèles et non pas devant l’imam.

      

Kitab ud-Da’wa, n°5, volume 2, page 89-90.

Publié par fatawaislam.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Publié dans Prière - الصلاة

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Le lavage d'un défunt dont le corps a été coupé suite à un accident

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le lavage d'un défunt dont le corps a été coupé suite à un accident

Question :

 

Doit-on faire la toilette mortuaire d'un accidenté de voiture.

Sa mort était vraiment terrible, son corps était presque déchiqueté, pouvons-nous le laver ou non ?

 

Réponse :

 

S'il est quasiment impossible de faire sa toilette mortuaire, il convient de lui faire les ablutions sèches suivant la généralité de Sa parole (Exalté soit-Il) suivante (traduction rapprochée) :

 

"Craignez Allah, donc autant que vous pouvez"

 

Allah, Exalté soit-Il, a légiféré le Tayamoum (Ablution sèche) pour se purifier de l’état d’impureté majeure et mineure, lorsqu'il n'y a pas d'eau ou lorsque son usage est difficile ou lorsqu'il y a un risque encouru par son utilisateur.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

(Numéro de la partie: 8, Numéro de la page: 371)

La première question de la Fatwa numéro (2177)

 Publié par alifta.net

تغسيل الميت بحادث قَطَّعَ جسمه

س1: إذا كان إنسان في سيارة فتوفي، وكانت وفاة هذا الرجل مؤلمة جدًّا؛ بحيث كان أكثر عظامه قد تلوث بالدم، فهل يجوز لنا أن نغسله أم لا؟

ج1: إذا تعذر غسله فإنه ييمم لعموم قوله تعالى

فَاتَّقُوا اللَّهَ مَا اسْتَطَعْتُمْ

، ولأن الله شرع التيمم للطهارة من الحدث الأكبر والأصغر في حالة عدم وجود الماء، أو العجز عن استعماله، أو التضرر باستعماله. وبالله التوفيق وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

( الجزء رقم : 8، الصفحة رقم: 371)

السؤال الأول من الفتوى رقم ( 2177 )

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Le soufisme dans la balance du coran et de la sounnah - الصوفية في ميزان الكتاب والسنة (dossier)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le soufisme dans la balance du coran et de la sounnah - الصوفية في ميزان الكتاب والسنة (dossier)

Le soufisme est répandu dans le monde islamique. 

 

Les gens, à son égard, sont divisés en deux parties: la première l'approuve tandis que l'autre le désapprouve.

 

A quelle partie le vrai musulman doit adhérer ? 

 

Avec ses partisans doit-il se placer et marcher, ou avec ses opposants en s'en éloignant? 

 

Pour mettre fin à sa tergiversation on lui conseille de se référer au Coran et à la sunna pour choisir sa place en obtempérant aux ordres divins (traduction rapprochée) :

 

«En cas de désaccord, remettez-vous-en à Allah et à Son Prophète» (Qur'an 4,59)

 

Du temps du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم et de ses compagnons, on n'a jamais entendu parler du soufisme. 

 

Plus tard un groupe d'ascètes portèrent les habits de laine d'ou le dérivé de leur nom (car en arabe le mot laine se dit : «as-souf») ou comme d'autres ont avancé qu'il vient du mot du mot «sophia» qui signifie «la sagesse». 

 

Que ce soit l'un ou l'autre, cette nouvelle secte a causé la division des musulmans.

 

Il se peut que le nouveau soufisme diffère de l'ancien du fait du nombre d'innovations qui furent répandues.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a mis en garde contre cela en disant: 

 

«Gardez-vous des pratiques nouvelles apportées à la religion, car toute pratique nouvelle est une innovation et toute innovation est un égarement» 

(Rapporté par Tirmidzi). 

  

Mais il faut quand même mettre les enseignements du soufisme dans la balance pour bien connaître ses buts

 

1 - Le soufisme comporte actuellement plusieurs groupes, à savoir :

Al-Tijania, Al Qadryia, Al-Naqchabandia, Al-Chazlia, Al-Rifa'yia et autre, dont chacun prétend être dans le vrai et les autres dans l'erreur, alors que l'Islam interdit la désunion.

 

Allah a dit à ce propos (traduction rapprochée) :

 

«Revenez repentants vers Lui ; craignez-Le, accomplissez la salate et ne soyez pas parmi les associateurs, parmi ceux qui ont divisé leur religion et sont devenus des sectes, chaque parti exultant de ce qu'il détenait. » (Qur'an 30, 31-32).

 

2 - Les soufis invoquent d'autres qu'Allah, pris parmi les Prophètes et les walis vivants ou morts quand ils dirent par exemple : «Ô Jilani, Ô Rifa'i, Ô Envoyé d'Allah aide-nous, Ô Envoyé d'Allah nous nous fions à toi».

 

Allah interdit un tel comportement et ordonne de n'invoquer que Lui (traecution rapprochée) : 

 

«N'invoque pas, en dehors d'Allah ce qui ne peut te profiter ni te nuire. Et si tu le fais, tu seras alors du nombre des injustes.» (Qur'an 10, 106)

 

Et le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit:

 

«L'invocation, c'est l'adoration».

 

L'invocation est tout comme la prière qui ne doit être adressée qu'à Allah même si celui qu'on invoque est un Prophète.

 

Et ceci constitue un polythéisme qui anéantit les bonnes actions et jette l'auteur au Feu pour l'éternité. 

 

3 - Les soufis croient qu'Allah conféré certains pouvoirs à des «Substituts» (Abdales), à des magnats ou à des walis pour expédier les affaires, oubliant qu'il a, en parlant des idolâtres, posé la question et répondu à leur place:

 

«Dis : «Qui vous attribue de la nourriture du ciel et de la terre ? Qui détient l'ouie te la vue, et qui fait sortir le vivant du mort et fait sortir le mort du vivant, et qui administre tout ?» Ils diront : «Allah »...» (Qur'an 10, 31)

 

Et, en plus, ils demandent un refuge auprès d'un autre qu'Allah quand ils sont accablés de calamités.

 

Allah n'a-t-Il pas dit (traduction rapprochée) :

 

«Et si Allah fait qu'un malheur te touche, nul autre que Lui ne peut l'enlever. Et s'il fait qu'un bonheur te touche … C'est qu'Il est omnipotent.» (Qur'an 6, 17)

 

Et en parlant des idolâtres du temps de l'ignorance, Il a dit (traduction rapprochée) :

 

«Et tout ce que vous avez comme bienfaits provient d'Allah. Puis quand le malheur vous touche, c'est Lui que vous implorez à haute voix.» (Qur'an 16, 53)

 

4 - Les soufis croient à l'unité de «l'existence», en d'autres termes, ils ne considèrent pas que dans cet univers il y a un créateur et des créatures, tout être est créature et tout créateur est Allah. 

 

Leur chef Ibn Arabi qui est enterré à Damas a composé ces vers : 

Le serviteur est Seigneur, et le Seigneur est serviteur
Que je désire connaître qui est le redevable
Si je dis: c'est le serviteur, ce sera la vérité
Et si je dis le Seigneur, pourquoi devrai-j redevable.

 

5 - Le soufisme exhorte à l'ascétisme en ce monde en négligeant ses biens et le Jihad - la lutte dans le sentier d'Allah-, alors qu'Allah a dit (traduction rapprochée) :

 

«Et recherche à travers ce qu'Allah t'a donné, la Demeure dernière. Et n'oublie pas ta part en cette vie.» (Qur'an 28, 77)

 

et Il a dit aussi (traduction rapprochée) :

 

«Préparez pour lutter contre eux, tout ce que vous pouvez comme forces...» (Qur'an 8,60)

 

6 - Les soufis appellent les autres à conférer une place à leurs cheikhs (leurs maîtres) et demandent d'imaginer ces maîtres devant en invoquant Allah, même dans leurs prières.

 

J'ai vu (raconte l'auteur) un de mes proches mettre le portrait de son maître devant lui en priant, du moment que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit:

 

«L'excellence (l'Ihsan) consiste à adorer Allah comme si tu le vois, si tu ne le vois pas Lui te voit.»

(Une partie d'un long hadith rapporté par Mouslim).

 

7 - Les soufis prétendent que l'adoration d'Allah n'a pas pour but la crainte du Feu ou l'aspiration au Paradis.

 

A ces fins ils prennent pour argument ces paroles de Râbi'a al- 'Adawyia : «Grand Allah, si je T'adore par crainte de Ton feu, précipites- y moi, et si je T'adore pour aspirer à Ton paradis prives-en moi».

 

J'ai entendu également un de leurs maîtres Abdul Ghani Nabulsi dire: «Celui qui adore Allah par crainte de Son feu, aura adoré le feu, et celui qui l'adore pour chercher Son paradis, aura adoré une idole. »

 

Ils ont oublié qu'Allah a fait l'éloge de Ses prophètes qui L'invoquaient pour obtenir Son Paradis et les préserver contre l'Enfer.

 

Il a dit (traduction rapprochée) :

 

«Ils concourraient au bien et Nous invoquaient par amour et par crainte…» (Qur'an 21, 90)

 

Et Il a ordonné à Son Prophète de dire (traduction rapprochée) :

 

«Dis: « Je crains, si je désobéis à mon seigneur, le châtiment d'un jour redoutable.» (Qur'an 6, 15)

 

8 - Les soufis tolèrent la danse, le jeu au tambourin et l'invocation à haute voix alors qu'Allah a dit (traduction rapprochée):

 

«Les vrais croyants sont ceux dont coeurs frémissent lorsqu'on mentionne Allah…» (Qur'an 8, 2)

 

Puis, on les entend répéter inlassablement le mot «Allah» tant qu'à la fin il ne disent plus que «Ah».

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم n'a-t-il pas dit:

 

«La meilleure formule de la mention d'Allah, est de dire :

«Nulle divinité n'est digne d'adoration excepté Allah».»

 

Elever la voix en mentionnant Allah et en L'invoquant est une façon qui contredit Sa parole (traduction rapprochée):

 

«Invoquez votre seigneur en toute humilité et recueillement et avec discrétion. Il n'aime pas les transgresseurs.» (Qur'an 7, 55)

 

En entendant ses compagnons hausser la voix en implorant Allah, le Prophète صلى الله عليه وسلم leur dit:

 

«Ô hommes ! Ayez pitié de vous-mêmes, vous n'invoquez ni un sourd ni un absent, mais vous invoquez Allah qui écoute, qui est proche et qui est avec vous.»

Rapporté par Mouslim

 

9 - Les soufis mentionnent souvent le vin et l'ivresse. Un de leurs poètes ibn Al-Fared a dit:
En mentionnant notre bien-aimé, nous avons bu du vin
Nous en sommes enivrés avant même que les vignes soient créées.

 

Ces gens-là n'ont-ils pas honte de mentionner le vin alors qu'ils se trouvent dans une maison (mosquée) qui n'est bâtie que pour ne mentionner Allah ?

 

Ont-ils oublié qu'Allah a dit (traduction rapprochée) :

 

«Ô les croyants ! Le vin, les jeux de hasard, les pierres dressées, les flèches divinatoires ne sont qu'une abomination, oeuvre du diable. Ecartez-vous en afin que vous réussissiez.» (Qur'an 5, 90)

 

10 - Les soufis courtisent les noms des femmes et des garçons dans leur assemblée pour mentionner et invoquer Allah.

 

Ils répètent souvent les mots de: l'amour, la passion, le désir, Laîla, Sou'ad et autres, c'est comme s'ils se trouvent dans des cercles de divertissement ou on danse, boit du vin, applaudit et crie à haute voix.

 

Tout cela ne forme que des traditions héritées des idolâtres citées dans ce verset (traduction rapprochée) : 

 

«Et leur prière, auprès de la maison, n'est que sifflements et battements de mains…» (Qur'an 8, 35)

 

11 - Les soufis utilisent le tambourin en invoquant Allah alors qu'il est un outil de Satan.

 

On rapporte à ce propos qu'Abou Bakr entra chez sa fille 'Aïcha (Qu'Allah les agrée) et trouva chez elle deux servante qui jouaient du tambourin.

Il s'écria deux fois:

 

«Un outil de Satan dans la maison du messager d'Allah ?»

Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم qui était présent lu répondit: «Laisse-les Ô Abou Bakr c'est un jour de fête»

(Rapporté par Boukhari).

 

Le Messager d'Allah (Qu'Allah lui accord Sa grâce et Sa paix) n'a approuvé cela que parce que
c'était un jour où l'on permet aux femmes de le faire, mais ses compagnons et les suivants n'ont
jamais utilisé le tambour pour la mention et l'invocation d'Allah.

 

Ce n'est qu'une innovation des soufis contre laquelle le Prophète صلى الله عليه وسلم avait mis les hommes en garde, en leur disant:

 

«Celui qui introduit dans notre tradition une innovation les verra rejetées.»

(Rapporté par Mouslim)

 

12 - Certains soufis se frappent les joues avec une tige de fer en s'écriant : «Ô grand père!» et les démons accourent vers eux pour les aider car ils ont demandé l'aide d'un autre qu'Allah.

 

La preuve en est ce verset (traduction rapprochée) : 

 

«Et quiconque s'aveugle (et s'écarte) du rappel du Tout Miséricordieux nous lui désignons un diable qui devient son compagnon inséparable.» (Qur'an 43, 36)

 

Les ignorants croient que ce qu'a fait ce soufi est du à un certain privilège qu'Allah lui a octroyé, même si l'auteur peut être un pervers qui néglige les prières.

 

Comment peut-on considérer son action comme un privilège alors qu'il n'a sollicité l'aide que d'un autre qu'Allah?

 

Son comportement n'est autre qu'une conduite progressive vers l'égarement qu'il a choisi pour lui-même.
 

Allah a dit (traduction rapprochée) : 

 

«Dis: Celui qui est dans l'égarement, que le Tout Miséricordieux prolonge sa vie pour un certain temps, jusqu'à ce qu'ils voient le châtiment, soit l'Heure dont ils sont menacés…» (Qur'an 19, 75)

13 - Les soufis suivent plusieurs chemins alors que l'islam n'en a qu'un seul, et la preuve en est ce hadith rapporté par Ibn Mas'oud qu'Allah l'agrée) qui a dit:

 

«L'Envoyé d'Allah صلى الله عليه وسلم nous traça sur le sol une ligne avec sa main et dit:

«C'est le chemin d'Allah qui est droit».

Puis il traça d'autres lignes à droite et gauche et poursuivit: «Au bout de chacun de ces chemins se trouve un démon qui en appelle le hommes à le suivre).

Il récita ensuite (traduction rapprochée) :

«Et Voilà Mon Chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie.» Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété.» (Quran 6, 153)

Hadith rapporté par Ahmad et Nassa'i.

 

14 - Les soufis prétendent connaître l'invisible et le mystère, et le Coran les dément:

 

«Dis: «Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connait l'inconnaissable à part Allah…» (Qur'an 27, 65)

 

15 - Les soufis prétendent qu'Allah a créé Mouhammed de Sa lumière, et de cette lumière Il a créé toutes les choses.

 

Le Qur'an les traite de menteurs car Allah a ordonné à Son Prophète صلى الله عليه وسلم de répondre aux hommes (traduction rapprochée) :

 

«Dis: Je suis en fait un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique !» (Qur'an 18, 110.)

 

Et en parlant de la création d'Adam (sur lui le salut), Allah a dit (traduction rapprochée) :

 

«Quand Ton seigneur dit aux anges : « Je vais créer d'argile un être humain.» (Qur'an 38, 71)

 

16 - Les soufis présument qu'Allah n'a créé le bas monde que pour Mouhammed, et le Qur'an leur répond:

 

«Je n'ai créé les génies et les hommes que pour qu'ils M'adorent.» (Qur'an 54, 56)

 

Et Allah, en s'adressant à Son Messager صلى الله عليه وسلم, lui dit:

 

«Et adore ton Seigneur jusqu'à ce que te vienne la certitude (la mort).» (Qur'an 16, 99)

 

17 - Les soufis prétendent qu'on peut voir Allah dans le bas monde.

 

Le Qur'an réfute catégoriquement leur présomption quand il cite Moussa qui demanda à Son Seigneur de Le voir et ce qu'en fut la réponse:

 

«…Il dit : « Ô mon Seigneur montre-Toi à moi que je Te voie ! » Il dit : « Tu ne Me verras pas…» (Qur'an 7, 143)

 

A1-Ghazali, dans son ouvrage : "Ihia 'Ouloumaddine" a raconté cette histoire :

«Un jour, Abou Tourab dit à un ami: «Ah si tu vois Abou Yazid »,

et l'autre de répliquer: «Il y a autre chose qui m'occupe. J'ai vu Allah le Très Haut et sa vue m'a suffie d'Abou Yazid».

Abou Tourab s'exclama : «Tu t'enorgueillis d'avoir vu Allah (à Lui la puissance et la gloire)! Si tu avais vu alors Yazid (A1-Bostani) une seule fois, ce serait plus bénéfique pour toi que de voir Allah soixante-dix fois».

 

Puis Al-Ghazali de dire: «Ce genre de révélation il n'incombe pas au croyant de la renier».
 

Quant à moi (a dit l'auteur) je réponds à Al Ghazali : Mais tout fidèle doit la renier parce qu'elle n'est qu'un mensonge et une incrédulité qui contredisent le Coran, la sunna et la raison.

 

18 - Les soufis affirment que la vue de l'Envoyé d'Allah صلى الله عليه وسلم en ce monde et en état d'éveil est toujours possible, alors que le Qur'an les dément (traduction rapprochée) :

 

«... Derrière eux, cependant, il y a une barrière, jusqu'au jour où ils seront ressuscités» (Qur'an 23, 100)

 

Nul parmi les compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم a prétendu le voir en état d'éveil bien qu'ils équivaillent, en mérite, mieux que ces soufis.

 

19 - Les soufis prétendent qu'ils puisent leur savoir directement d'Allah sans l'intermédiaire du Prophète صلى الله عليه وسلم

 

Ils disent par exemple : «Mon coeur me rapporte d'après mon Seigneur».

 

Et Ibn 'Arabi, un de leurs maîtres, a déclaré: «Il en est parmi nous qui reçoit les enseignements du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم, ou grâce à sa jurisprudence et qui l'authentifie, et d'autres qui les reçoivent directement d'Allah et ainsi ils sont ses auxiliaires sur terre».

 

Toutes ces présomptions sont à rejeter car elles sont erronées et contredisent le Qur'an qui affirme qu'Allah n'a envoyé Mouhammed صلى الله عليه وسلم que pour transmettre aux hommes Ses ordres.

 

Allah lui dit (traduction rapprochée) :

 

«Ô Messager ! Transmets ce qu'i t'a été descendu de la part de ton Seigneur… » (Qur'an 5 , 67)

 

C'est un grand mensonge qu'un homme prétende qu'il puise son savoir de Directement d'Allah.

 

D'autant plus, l'homme ne saurait être un auxiliaire - ou un successeur- d'Allah sur terre, car Allah n'est pas absent pour qu'un mortel L'y remplace.

 

C'est bien Allah qui est notre successeur quand nous voyageons et laissons derrière nous 1es biens et les familles.

 

20 - Les soufis célèbrent le Mawlid (l'anniversaire du Prophète) et les assemblées où i1s implorent la grâce d'Allah et Ses bénédictions sur le Prophète صلى الله عليه وسلم, mais en enfreignant ses enseignements à ne plus élever la voix lors de ces invocations et de leurs chants et poésies.

 

Je les ai entendus une fois faire l'éloge du Prophète صلى الله عليه وسلم en disant:

Ton secours, ô toi qui jouis de la plus grande dignité
Toi qui répands la lumière sur les visages
O Envoyé d'Allah, dissipe nos angoisses et tristesses
Aucune détresse ne te voit sans te fuir.

 

A ceux-là je m'adresse : Y a-t-il un autre qu'Allah à qui on se confie et qui dissipe seul toute angoisse?

 

21 - Les soufis se rendent souvent aux cimetières pour demander la bénédiction de leurs habitants en faisant de circuits tout autour des tombes ou pour présenter des offrandes.

 

L'Envoyé d'Allah صلى الله عليه وسلم n'a-t-il pas dit:

 

«On ne sangle les montures que pour se diriger vers ces trois mosquées : La Maison sacrée, ma mosquée que voici et Al-Aqsa (à Jérusalem). »

(Rapporté par Boukhari et Mouslim).

 

22 - Les soufis prennent parti pour leurs cheikhs (maîtres) même s'il y a là une contradiction avec les dires divins (traduction rapprochée) :

 

«Ô vous qui avez cru ! Ne devancez pas Allah et Son messager et craignez Allah. Allah est Audient et Omniscient.» (Qur'an 49, 1)

 

Et le Prophète صلى الله عليه وسلم a fait savoir aux hommes qu'on ne doit jamais obéir à quelqu'un en désobéissant à Allah.

 

L'obéissance consiste à faire tout acte de bien.

 

23 - Les soufis utilisent les talismans, les lettres et les nombres pour consulter le sort, ainsi que les amulettes, les incantations et autres.

 

Pourquoi, par exemple, demandent-ils les noms de deux conjoints pour cette consultation et délaissent la prière consacrée à cette fin que l'Envoyé d'Allah صلى الله عليه وسلم enseignait aux hommes comme elle est rapportée par Boukhari, tout comme il leur enseignait une des sourates du Coran.

 

Il a dit:

 

«Lorsque l'un d'entre vous médite à faire une chose, qu'il fasse une prière de deux rak'ats en dehors des prières prescrites, et qu'il dise : Grand Allah, je Te demande de m'inspirer par Ta science, je Te demande de m'accorder un pouvoir de Ton pouvoir, je Te demande Ta grâce incommensurable, car Tu peux tout et je ne puis rien. Tu connais les mystères incommunicables...» (Salat Istikhara) Une partie du hadith rapporté par Boukhari.

 

24 - Les soufis n'observent pas les cinq prières que faisait le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم, mais ils en inventent d'autres ce qui est un polythéisme manifeste.

 

J'ai trouvé dans un livre qui parle des prières et écrit par un cheikh libanais le paragraphe suivant : «Grand Allah, prie pour Mouhammed jusqu'a ce que Tu fasses de lui l'unique qui veille éternellement à la bonne marche de toute chose».

 

Or ces deux qualités n'appartiennent qu'à Allah seul.

 

25 - Considère, Ô cher lecteur, combien les soufis se sont éloignés de l'Islam après avoir montré leur dogme et leurs pratiques.

 

L'homme raisonnable renie, certes, ces innovations et ces actes réprouvés qui mènent vers l'incrédulité.

 

Grand Allah, montre-nous la vérité comme telle et fais que nous la suivions.

 

Montre-nous l'erreur comme telle et fais que nous l'évitions et nous la détestions.

 

Grand Allah, prie pour notre Prophète et pour sa famille et accorde-leur le salut.

Des propos choisis des soufis

 

Nombre d'hommes croient que le soufisme fait partie de l'Islam, et que parmi les soufis il y des
hommes vertueux.

 

Je vais te raconter quelques-uns de leurs propos afin que tu constates par toi-même qu'ils sont loin de l'islam et des enseignements du Qur'an.

 

1 - Le cheikh Mouhieddin Ben 'Arabi, un de leurs maîtres remarquables, a écrit dans son livre
Al-Foutouhate Al-Makya» ce qui suit:
«Il se peut qu'un hadith soit authentique et rapporté par des gens qui sont dignes de confiance.

Mais il arrive à une personne - d'entre nous - favorisée par une certaine révélation de demander au Prophète صلى الله عليه وسلم de renier catégoriquement ce hadith et lui répond: «Je ne l'ai jamais proféré ni l'ai admis», alors cette personne connaît la faiblesse du hadith et le délaisse en s'appuyant sur une preuve irréfutable envoyée par son seigneur, même si ceux qui l'ont mis en application à ce moment ont prouvé son authenticité (du hadith)».

 

Y a-t-il des propos qui soient plus graves et qui dénigrent les hadiths jugés authentiques et rapportés par des 'ulémas dignes de confiance tels que Boukhari, Mouslim et autres (qu'Allah leur fasse miséricorde)?

 

2 - A propos des autres religions, Ibn 'Arabi a composé les vers suivants:

Avant ce jour-là je m'éloignais de mon ami
Si sa religion n 'était pas proche de la mienne
Mon coeur est devenu prêt d adopter tout état
Un pâturage pour les gazelles ou un couvent des moines
Une maison pour les idoles et une Ka'ba pour un pèlerin
Des tablettes d'une Torah et des feuilles d'un Coran
.

 

Mais le Coran lui répond fermement (traduction rapprochée) :

 

«Et quiconque désire une autre religion que l'Islam, ne sera point agréé et sera, dans l'au-delà, parmi les perdants» (Qur'an 3, 85)

 

3 - Ibn 'Arabi croit qu'Allah est créé tout comme Il est créateur et chacun d'eux adore l'autre.

 

Il a dit:
Je Le loue et Il me loue
Je l'adore comme Il m'adore.

 

4 - Lorsque l'homme cohabite avec sa femme c'est comme s'il cohabitait avec la vérité.

 

5 - An-Naboulsi a interprété ces propos et dit : «I1 épouse la Vérité».

 

6 - En s'adressant à Allah, Abou Yazid Al -Bostani a dit : «Orne-moi jusqu'à Ton unité de sorte que lorsque Tes créatures me voient, elles diront: «Nous T'avons vu».

Et en parlant de sa personne, il a dit: «Gloire à moi! Gloire à moi! Combien je suis important ! Le Paradis n'est qu'un jeu d'enfants».

 

7 - Jalil Ed-dine Al-Roumi disait: «Etant musulman je suis aussi un chrétien, brahmanien, un zoroastrien, je n'ai qu'un seul oratoire... une mosquée, ou une église ou une maison d'idoles».

 

8 - Ibn Al-Fared a dit: «Allah s'est révélé à Qays en empruntant les traits de Layla, à Kothayr comme Izza et à Jamil comme Bothayna (des amants connus dans le monde arabe) dans sa célèbre poésie qui parle de son repentir. Il déclare que ce sont les révélations de la Vérité.

 

9 - On demanda à Rabi'a Al-'Adawiya : «Détestes-tu le démon?»

Elle répondit: «Mon amour pour Allah n'a laissé dans mon coeur de haine envers personne».

En s'adressant à Allah, elle a dit: «Si Tu penses que je T'adore par crainte Ton Enfer brûles-y moi», alors qu'Allah nous a prévenu de l'Enfer quand Il a dit:

 

«Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres...» (Qur'an 66 , 6)

 

A propos de Rabi'a, on a dit qu'elle était une danseuse ou une chanteuse, comment peut-on donc répéter ses paroles qui contredisent le Coran?

 

10 - Le cheikh Othman Borhani, un soufi contemporain qui vivait au Soudan (qui fut exécuté) a rédigé un livre et lui a donné comme titre: «La victoire des alliés du Miséricordieux sur les alliés du démon» (voulant désigner les Wahhabites et les frères musulmans).

Les comportements étranges des soufis

 

Nombre de soufis présument qu'Allah a confié à certains d'entre eux des privilèges.

 

Mais ces privilèges ne sont que des balivernes, des égarements et une impiété comme je vais le montrer en reproduisant ce passage du livre : «At-Tabaqate A1-Koubra» de Cha'rani:

 

1- Il portait un turban fait de tissu léger et rayé à la façon des chrétiens.

 

Sa boutique ne contenait que des immondices car là où il trouvait la charogne d'un chien ou d' un mouton, il les y apportait de sorte qu'on ne pouvait rester chez lui-même pas pour une minute à cause de cette odeur qui émanait de sa boutique.

 

Une fois, en se rendant à la mosquée, il trouva un récipient où un chien avait bu, il utilisa cette eau pour faire ses ablutions puis il tomba dans un lieu où les ânes urinaient.

 

2 - Il n'avait pas honte d'avoir des rapports sexuels avec une femme, une bête ou même un garçon imberbe devant les gens.

 

3 - Il a rapporté que le cheikh Aboul-Fadl Al Sarsi vint auprès de ses compagnons un jour de vendredi qui lui demandèrent de leur faire un sermon (Khoutba).

 

Il monta sur la chaire, loua Allah, Le glorifia et dit: «Ensuite, j'atteste que vous n'avez qu'un dieu qui est Iblis qu'Allah le salue !»

Les hommes s'écrièrent d'emblée: «C'est une incrédulité!»

Il descendit de la chaire en dégainant son sabre.

Les hommes s'enfuirent.

Puis il remonta sur la chaire et demeura ainsi jusqu'à la prière de l''asr.

Personne n'osa entrer dans la mosquée.

Un groupe d'hommes des villes proches vinrent auprès de lui.

Il leur dit qu'il avait prononcé plus de trente prônes dans leurs villes et qu'il avait fait la prière en commun avec eux, alors qu'il n'avait pas quitté sa place»...

Le Jihad chez les soufis

 

Les soufis n'ont parlé que rarement au sujet du Jihad - la lutte pour la cause d'Allah - car ils sont préoccupés dans le combat contre eux-mêmes (jihad an-nafs) comme ils prétendent. Ils se sont référés aux dires du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

«Nous sommes revenus du Jihad mineur vers le Jihad majeur qu'est le combat contre l'âme».

 

Mais nul rapporteur n'a raconté ce hadith.

 

Ce qui est certain, d'après le Qur'an et la sunna, c'est que le Jihad est le combat contre les incrédules et que c'est la meilleure oeuvre pour se rapprocher d'Allah.

 

Voilà certaines opinions des soufis au sujet du Jihad :

 

1 - Cha'rani a dit: Nous nous sommes engagés à ordonner â nos frères de se soumettre aux changements des temps quant à leurs revers et à leurs bonheurs sans éprouver aucun sentiment de mépris à l'égard de ceux qu'Allah a élevés en grades.

 

2 - Ibn 'Arabi a dit : Lorsque Allah accorde le pouvoir à un injuste sur un peuple, celui-ci ne devra pas le combattre, car ce n'est pour lui qu'un châtiment venant d'Allah.

 

3 - Ibn 'Arabi et Ibn Al-Fared, les deux grands maîtres soufis, ont vécu au temps des Croisades.
 

Ni l'un ni l'autre n'a jamais participé à un combat ni appelé au Jihad, ni n'en a parlé dans ses poésies, ni ne s'est plaint des calamités qui avaient frappé les musulmans à cette époque.

 

Ils disaient : Allah est témoin de tout cela.

 

Que les musulmans laissent les chrétiens agir car ils n'incarnent que la nature même d'Allah.

 

4 - Al-Ghazali qui s'est retraité à cette époque tantôt dans des grottes à Damas, tantôt à Jérusalem
n'a jamais parlé du Jihad dans ses ouvrages.

 

5 - L'auteur de l'ouvrage «L'histoire contemporaine des Arabes» a relaté que les soufis propagèrent les mythes et les innovations en insufflant l'âme défaitiste parmi les hommes, et les impérialistes les ont utilisés comme des espions.

Questions importantes par Mouhammed ibn Jamil Zinou

 

Que signifie la franc-maçonnerie ?
 

C'est une société juive secrète appelée : «La force latente».

 

Les juifs l'ont fondée, d'abord pour lutter contre le christianisme dans le but d'altérer leurs Evangiles, de corrompre leur croyance et de créer une dissidence entre les chrétiens.

 

Avec l'avènement de l'Islam, les juifs se sont activés pour y faire face.

 

Le Judaïsme international subventionne la franc--maçonnerie par tous les moyens disponibles en recrutant les hommes de science qui ont donné à cette société un aspect qui se conforme aux
moeurs des peuples à toute époque et l'embellissent aux hommes pour répondre à leurs
penchants.

 

Plusieurs aveux ont été avancés par ceux qui y ont adhérés et qui confirment qu'elle n'a été fondée que pour servir les buts maléfiques des juifs et faciliter la domination des raisons des chefs et gouverneurs, et détruire leurs âmes en les réduisant ainsi à des esclaves.

 

La franc-maçonnerie avait sans doute ses effets sur la plupart des chefs tant à l'est qu'à l'ouest et elle avait même ses accès aux Palais royaux.

 

Les hommes chargés de cette théorie destructive sont vraiment habiles dans leur métier car s'ils
ressentent qu'un poste ou un de leurs bureaux est connu comme tel, ils ne tardent pas à le fermer pour établir à sa place une autre société qui porte un autre nom mais, au fond, elle n'a pour but que de répandre les mêmes principes et toujours au service des juifs.

 

Dans leur congrès tenu en 1900 à Paris, les francs-maçons ont décidé d'appeler à aider à la formation des républiques laïques qui seront le noyau d'une fédération maçonnique.

 

Au fil des jours, ils ont réalisé les buts suivants :

 

L'altération et la modification des Livres divins, la dissidence des communautés et des sociétés et l'embrasement des guerres entres les peuples et les nations.

 

Au début de l'ère islamique on note les événements suivants :

 

- Un complot pour tuer 'Omar iben Al--Khattab

- Forger des mensonges sur le compte de 'Uthman ibn 'Affan et ses auxiliaires.

- La falsification des lettres et le changement de la réalité qui aidèrent au massacre de 'Uthman.

- Le détournement des esprits de quelques musulmans au point de créer une secte égarée : les Khawarijs.

- La formation d'autres sectes tels que les Jahmia, Mou'tazila, Quadria et autres.

- Leurs mensonges sur les Omayyades et l'entraide avec les non-arabes pour les renverser et l'apparition du Moukhtar imposteur.

- Les croisades.

- L'attitude de l'Islam vis-à vis du soufisme.

- Le soufisme n'existait pas du temps du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم et de ses compagnons.

Mais il fit son apparition à la suite de la traduction des ouvrages grecques.

Le mot arabe « soufiya » est tiré du mot grec « (philo)sophie» qui signifie la sagesse.

D'autres ont avancé qu'il dérive du mot «souf» qui signifie la laine parce que les soufis portaient des vêtements fabriqués avec cette matière.

Le soufisme contredit l'Islam dans plusieurs choses


A - L'invocation des morts en dehors d'Allah, qui renferme un polythéisme qui rend les oeuvres vaines.

 

Allah a dit (traduction rapprochée) : 

 

«Et n'invoque pas, en dehors d'Allah, ce qui ne peut te profiter ni te nuire. Et si tu le fais, tu seras alors du nombre des injustes» (Qur'an 10, 106)

 

Il a dit aussi (traduction rapprochée) : 

 

«… Si tu donnes des associés à Allah, ton oeuvre sera vaine et tu seras certainement du nombre des perdants. » (Qur'an 39, 65)


Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit:

 

«Celui qui meurt en invoquant un autre en dehors d'Allah, le prenant pour égal, entrera en Enfer»

(Rapporté par Boukhari)

 

B - La plupart des soufis croient qu'Allah se trouve en personne dans tous les lieux contredisant les dires divins:

 

«Le Miséricordieux S'est établi Istawa sur le Trône » (Qur'an 20, 5)

 

cela veut dire : avec Son savoir, Son ouie et Sa vue.

 

C - Certains soufis croient qu'Allah S'est installé dans chacune de ses créatures, même Ibn 'Arabi a dit :

La vérité (Allah) est un serviteur et le serviteur une vérité
Que je désire connaître qui est le redevable?
Et le plus injuste parmi eux a déclaré:
Aussi bien le chien que le porc sont notre dieu
Dieu n'est qu'un moine dans une église.
C'est parce qu'ils croient au panthéisme.

 

D - La plupart des soufis déclarent que Dieu n'a créé le bas monde que pour Mouhammad صلى الله عليه وسلم, une déclaration qui contredit ce verset (traduction rapprochée) :

 

«Je n'ai créé les génies et les hommes que pour qu'ils m'adorent» (Qur'an 51, 56 )

 

et cet autre verset (traduction rapprochée) :

 

«A Nous appartiennent la vie dernière et la vie présente. » (Qur'an 92, 13)

 

E - La majorité des soufis croient qu'Allah créé Mouhammad صلى الله عليه وسلم de lumière et toutes les autres choses de cette lumière, que Mouhammad صلى الله عليه وسلم est la première créature d'Allah alors qu'Allah les dément quand Il dit (traduction rapprochée) :

 

«Quand ton Seigneur dit aux anges : « Je vais créer d'argile un être humain.» (Qur'an 38, 71)

 

Adam (sur lui la paix) fut le premier parmi les humains et le Calame parmi les choses après le
Trône et l'eau.

 

Quant aux dires du Prophète صلى الله عليه وسلم à Jabir:

 

«La première chose qu'Allah a créé fut la lumière de ton Prophète»les théologiens les ont commentés en disant que ce hadith est erroné et non-fondé.

 

 

F - Parmi les dérogations aux principe l'Islam, les soufis font des voeux pour les Walis (les saints).

 

La tournée processionnelle autour de leurs tombes, la construction des stèles et les cérémonies invocatoires enfreignant les enseignements d'Allah et de Son Prophète صلى الله عليه وسلم, la danse lors de ces cérémonies, les incantations magiques, la sorcellerie, la dévoration des biens illicites, l'escroquerie et autre…

 

Quelle sanction doit-on appliquer à celui qui accuse l'Islam de rétrogression?

 

D'abord cette accusation doit être réfutée totalement, car elle n'est que l'oeuvre de ceux qui empêchent les gens de se convertir.

 

S'ils considèrent que l'Islam est une religion rétrograde qui ne va pas de pair avec la civilisation, ils ne commettent que des erreurs et forgent de mensonges, car l'Islam ordonne aux fidèles la progression, le perfectionnement et les pousse vers une renaissance utile dans tous les domaines.

 

Allah a dit aux fidèles (traduction rapprochée) :

 

«Préparez, pour lutter contre eux tout ce que vous pouvez de forces..» (Qur'an 8, 60)

 

Pour sa part le Prophète صلى الله عليه وسلم, en s'adressant aux hommes, a dit :

 

«Vous êtes les mieux renseignés sur les affaires ce votre vie mondaine»

(Rapporté par Mouslim).

 

L'Islam ordonne aux fidèles de se référer toujours au Coran, à la sunna du Prophète صلى الله عليه وسلم et au comportement des compagnons qui ont pu réaliser plusieurs conquêtes grâce à leur foi, aux bonnes moralités et aux combats (le Jihad).

 

Ils ont pu tirer les gens des ténèbres de l'adoration des idoles à celle du Seigneur des hommes, de la tyrannie des religions altérées à l'équité de l'Islam, et rien n'assure la puissance aux musulmans sinon leur attachement à leur religion.


Nous est-il convenable de connaître les doctrines contemporaines et les traditions soufistes?
 

Certes oui, car les connaître c'est savoir comment il faut les éviter, la preuve en est ce hadith
rapporté par Houdzaifa Ben Al-Yamân qui a dit:

 

«Les hommes interrogeaient le Messager d'Allah sur le bien et je l'interrogeais sur le mal pour l'éviter.

Je lui dis: «Ô Messager d'Allah, nous vivions dans l'ignorance et le mal, et Allah nous a envoyé ce bien (l'Islam). Après ce bien yaura-t-il un mal?»

Oui, répondit-il.

Je repris: « Après ce mal, y aura-t-il du bien?».

Il répliqua: « Oui mais accompagné de corruption».

Je redemandai: «Quel genre de corruption?»

Il répondit : «Des gens qui pratiqueront une sunna autre que la mienne et suivront une direction autre que la mienne. Vous approuverez quelques-uns de leurs actes et vous désapprouverez les autres».

Je répliquai: «Après ce bien y aura-t-il du mal?»

«Oui, dit-il, il y aura aux portes de la Géhenne des gens qui appelleront à eux les hommes, ceux qui répondront à leur appel, ils les y précipiteront».

Je dis: «Ô Messager d'Allah, donne-nous leur description».

Il répondit: «Oui, ils seront de notre race et parleront notre langage»

«Ô Messager d'Allah, que devrai-je faire si je vis à ce moment-là?

Il répondit : «Tu devras suivre les imams et ne pas te séparer de la communauté des musulmans. – « Et s'il n 'y a ni communauté ni imam?»

« Ecarte-toi alors de tous les partis, même si tu devais être contraint à te nourrir des racines des arbres jusqu'à ce que la mort survienne»

(Rapporté par Mouslim)

 

On peut déduire de ce hadith que ceux qui appelleront au mal ne suivront plus la sunna du Prophète صلى الله عليه وسلم dans leur mode de vie, leur comportement, leurs sentences et même ne l'imiteront ni dans les habits ni dans la tradition.

 

Il incombe à tout musulman de se méfier d'eux. 

 

Quels intérêts peut-on tirer de l'appel (à la religion d'Allah) et la publication (de ses enseignements) alors que les musulmans sont massacrés?

 

Chaque musulman est tenu de rendre un service quelconque à l'Islam.

 

Il en est qui sont habiles à manipuler les armes et à combattre dans le sentier d'Allah, il en est qui le connaissent parfaitement pour l'apprendre aux autres, il en est aussi des aisés qui participent avec leurs biens pour le même but.

 

A cet égard, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit:
 

«Luttez contre les polythéistes avec vos biens, vos personnes et vos langues.»

Rapporté par Abou Daoud Hassan Ben Thabet, le poète, (qu'Allah l'agrée) défendait l'Islam par ses poésies.

 

Chacun donc ne doit pas douter qu'il lui incombe de participer à ce Jihad par l'un des moyens précités.

 

Puis, dans 1a publication des ouvrages religieux traitant del'Islam et de la Sunna, il y a un facteur qui aide a mieux comprendre cette religion, à la purifier de toutes les innovations qui lui sont étrangères et permettre au musulman néophyte de pratiquer ses devoirs.

 

De nos jours, la publication de tels ouvrages constitue l'un des moyens de média qui assure à la nouvelle génération une parfaite éducation religieuse...

 

 Publié par alghourabaa.com

Cheikh Muhammad Ibn Jamil Zinou - الشيخ محمد بن جميل زينو

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La secte soufi al-tijaniya

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La secte soufi al-tijaniya
En référence à Abou Al-'Abass Ahmed Ibnou Mohamed Al-Mokhtar ibn salim At-Tijani, cet homme est né dans le village d'Ain madhi au sud de l'algérie, il a fondé sa confrérie ( tariqa) en 1196 à Fès et de là, il a propagé celle-ci au Maroc, sénégal, au niger, Au nord de l'afrique, en égypte, au soudan et dans d'autres région de l'afrique.
 
Les savants de l'Ifta dans leurs fatawas ont déclaré que La secte Tijaniya est une secte égaré notament cause de ses Bid'a Chirkiya et koufriya (Innovations rempli de Chirk et de koufr) et la personne qui adopte la croyance de cette secte devient mécréante.

Voici Quelques passages de plusieurs Fatawa de l'Ifta concernant cette secte égarée :
 
"La Tariqah Tijanya est mauvaise elle n'est pas en accord avec la guidé et la sounnah du prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam), car cette Tariqah est composé de Bid'a Chirkiya qui font sortir la personne qui y croient ou qui agit selon elles de l'islam qu'Allah nous en préserve (...)."
vol 2 p 318

"La Tariqah Tijaniya est l'une des pires secte (en matière) de koufr, d'égarement et d'innovations en religion dont Allah n'a jamais légiferé, une question concernant ce groupe avait été posé à la commission permanente et une étude concernant leurs grand nombre d' innovations et d'égarements a été écrite .... "
vol 2 p 324

"La croyance de la secte Al-Tijaniya est une croyance (composé) de mécreance et d'égarements, la prière derrière un Imam adoptant la croyance de cette Tariqah n'est point valide "
vol 7 p 362
 
 Publié par darwa.com

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Les confréries soufies

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les confréries soufies

Question :

Que signifie le problème du soufisme ?

Quelle est sa position en islam ? 
 
Je parle principalement des confréries Tîjâniyya, Qâdiriyya et Shî’a. 
 
Ces confréries se sont implantées au Nigéria. 
 
A titre d’exemple, la confrérie Tîjâniyya a une prière appelée Salât ul-Bakriyya qui débute ainsi : « Ô Allah ! Bénis et salue notre maître Muhammad, lui qui a ouvert ce qui était fermé… » jusqu’à : « A la hauteur de sa place respectueuse et de sa grande valeur. »
 
A leurs yeux, cette prière a un mérite plus grand et encore plus de valeur que la Salât ul-Ibrâhimiyya.
 
Ceci est mentionné dans leur livre intitulé Jawâhir ul-Ma’ânî, volume 1, page 136. 
 
Cette allégation est-elle vraie ?
 
Réponse : 
 
Louange à Allah l’Unique, et que la bénédiction et la paix soient sur Son messager, sa famille et ses Compagnons.
 
Certains disent que les soufis tiennent leur nom de la Suffa, en raison de leur ressemblance à un groupe de Compagnons, qu’Allah les agrée, pauvres, qui avaient pour seul abri un emplacement (as-Suffa) dans la mosquée du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui.

Mais ceci n’est pas correct, car le terme qui renvoie à la  Suffa aurait été Suffî avec une accentuation (Tachdîd) du «  f » et un «  î » d’affiliation (Ya un-Nisba), sans allongement de la voyelle « û » (wâw).
 
D’autres affirment que cela renvoie à Safwa (pureté) en raison de la pureté de leurs cœurs et de leurs actes.

Ceci est aussi une erreur, car ce qui renvoie à  Safwa est Safawî, qui est une secte (les Séfévides) dont la majorité des actes ne sont qu’innovations et dont la croyance est corrompue.
 
Enfin, certains ont dit qu’ils tenaient leur nom du Sûf (la laine) qui était un de leur symbole vestimentaire, ce qui est plus correct du point de vue de la langue et plus conforme à la réalité. (1)
 
C’est d’Allah que vient l’assistance, et qu’Allah bénisse et salue notre Prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.
 

(1) Voir Fatâwa du Comité Permanent dans lesquelles un chapitre entier a été consacré au Tîjânites et leurs innovations.
 

Fatâwa 2/182

 Publié par fatawaislam.com

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Terre d’islam, de mécréance et ses diverses situations

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Terre d’islam, de mécréance et ses diverses situations

Les statuts des contrées changent selon le changement de situation de leurs habitants.

 

Une contrée peut être terre de mécréance quand ses habitants sont des mécréants.

 

Elle devient ensuite terre d’Islâm quand ses habitants deviennent musulmans.

 

Ainsi, la Mecque – qu’Allâh l’ennoblisse – était au début terre de mécréance et de guerre, et Allâh a dit (traduction rapprochée) :

 

« Et que de cités, bien plus fortes que ta cité qui t’a expulsé, avons-Nous fait périr, et ils n’eurent point de secoureur. » [1]

 

Ensuite, quand le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) la libéra, elle devint terre d’Islâm.

 

Et, en elle-même, elle est mère des cités et la terre la plus aimée d’Allâh. De même, pour la Terre sanctifiée où se trouvaient les colosses qu’Allâh a mentionnés.

 

Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :

 

« (Souvenez-vous) lorsque Moïse dit à son peuple : Ô, mon peuple ! Rappelez-vous le bienfait d’Allâh sur vous, lorsqu’Il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des rois. Et Il vous a donné ce qu’Il n’avait donné à nul autre au monde. Ô mon peuple ! Entrez dans la terre sainte qu’Allâh vous a prescrite. Et ne revenez point sur vos pas [en refusant de combattre] car vous retourneriez perdants. Ils dirent : Ô Moïse, il y a là un peuple de géants. Jamais nous n’y entrerons jusqu’à ce qu’ils en sortent. S’ils en sortent, alors nous y entrerons ». [2]

 

Allâh – Ta’âla – dit encore, quand il sauva Moïse et son peuple de la noyade (traduction rapprochée) :

 

« Bientôt Je vous ferai voir la demeure des pervers. » [3]

 

Ces demeures étaient les demeures des pervers quand, en ces temps, les pervers les habitaient.

 

Par la suite, quand les vertueux les habitèrent, elles devinrent la demeure des vertueux.

 

Ceci est un fondement qu’il faut connaître : un pays peut être loué ou blâmé à certains moments du fait de la situation de ses habitants ; par la suite, la situation de ses habitants change et le jugement les concernant change alors.

 

L’éloge et le blâme, la récompense et le châtiment résultent en effet seulement de la foi et de l’action vertueuse, ou de son contraire, la mécréance, la perversion et la désobéissance.

 

Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :

 

« Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allâh au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allâh vous observe parfaitement. » [4]

 

Et le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit :

 

« Un arabe n’a pas de prééminence sur un non-arabe, ni un non-arabe sur un arabe, ni un blanc sur un noir, ni un noir sur un blanc, si ce n’est par leur piété. Les gens sont tous issus des fils d’Âdam et Âdam est issu de la terre. »

 

Quand il établit un lien de fraternité entre les Emigrés et les Auxiliaires, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) en établit un entre Abû ad-Dardâ du Yémen et Salmân d’Irâq, comme délégué de ‘Oumar Ibn al-Khattâb.

Il lui écrivit : « Viens vers la Terre sanctifiée ! ».

Salmân lui répondit : « Une terre ne sanctifie personne. C’est seulement les actions qui sanctifient l’homme. » [5]

 

Ibn Taymiyyah explique encore que la Mecque – qu’Allâh la préserve – est le plus noble des endroits.

 

Durant l’exclusion de l’Islâm, elle fut une demeure de mécréance et de guerre où il fût interdit d’y résider.

 

Après l’hégire, il fut aussi interdit aux Emigrés d’y retourner y résider.

 

Au temps de Moïse (‘alayhi as-salam) avant qu’il ne sorte d’Egypte avec les fils d’Isrâël, la Syrie était la demeure des Sabéens associateurs (adorateurs du feu), des colosses pervers.

 

Et Allâh – Ta’âla – de dire à son sujet (traduction rapprochée) :

 

« Bientôt Je vous ferai voir la demeure des pervers. » [6]

 

Le fait qu’une terre soit terre de mécréance ou terre d’Islâm ou de foi, terre de paix ou de guerre, terre d’obéissance ou de désobéissance, terre des croyants ou des pervers, ce sont des propriétés particulières et pas nécessairement comparables.

 

Une terre passe donc d’une propriété à une autre comme l’homme, en son âme, passe de la mécréance à la foi et au savoir, et vice-versa.

 

Quand la grandeur dure en tout temps et en tout lieu, elle se trouve dans la foi et l’action vertueuse. [7]

 

Ce que l’on trouve généralement dans les paroles anciennes concernant la grandeur d’Ascalon [8] ou d’Alexandrie [9], d’Acre (ville d’Israël, située au nord de la baie de Haïfa, sur un promontoire et dotée d’un port en eaux profondes.), de Qazwîn [10] ou d’autres lieux encore, ce qu’on y trouve comme récits fait qu’il s’agissait de lieux forts (symboliques), non à cause de quelques particularités que tel lieu aurait.

 

Et terre d’Islâm ou terre de mécréance, terre de guerre ou terre de paix, terre de savoir et de foi ou terre d’ignorance et d’hypocrisie, ceci varie en fonction des habitants et de leurs caractéristiques, à la différence des trois mosquées.

 

En effet, elles ont une caractéristique commune, c’est ce qui les distingue, et il n’est pas possible de les en déposséder. [11]

 

[1] Coran, 47/13

[2] Coran, 5/20-22

[3] Coran, 7/145

[4] Coran, 4/1

[5] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 27/144.

[6] Coran, 7/145

[7] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 27/44.

[8] Ville balnéaire d’Israël sur la côte méditerranéenne dans le district sud, au nord de la Bande de Gaza. Elle est située à 64 km au sud de Tel-Aviv.

[9] Ville d’Égypte comptant plus de quatre millions d’habitants, fut fondée en -331 par Alexandre le Grand. Elle devint dans l’Antiquité le premier port d’Égypte, la capitale du pays, un grand centre de commerce et d’éducation universitaire et un des plus grands foyers culturels de la mer Méditerranée, centré sur la fameuse Bibliothèque, qui fonda sa notoriété. C’est la deuxième ville du pays.

[10] Ville d’Iran située à l’ouest de Téhéran et au pied des monts Elbourz. Qazvin est la capitale de la province portant son nom.

[11] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 27/53.

 

copié de manhajulhaqq.com

 

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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