« Ils dirent : « Demande pour nous à ton Seigneur qu’Il nous précise ce qu’elle doit être. »
Il dit : « Allah dit que c’est une vache, ni vieille ni jeune, mais d’un âge moyen. Faites donc ce qu’on vous ordonne. »
Ils dirent : « Demande pour nous à ton Seigneur qu’Il nous précise sa couleur. »
Il dit : « Allah dit que c’est une vache jaune, de couleur vive et plaisante à voir. »
Ils dirent : « Demande pour nous à ton Seigneur qu’Il nous précise qu’elle est cette vache car pour nous, les vaches se ressemblent. Nous serons alors, si Allah le veut, bien guidés. »
Il dit : « Allah dit que c’est bien une vache qui n’a pas servi à labourer la terre ni à arroser le champ, exempte d’infirmité et sans tâche. »
Ils dirent : « Maintenant tu nous apportes la vérité ! »
Ils sacrifièrent alors la vache, mais il s’en fallut de peu qu’ils ne le fassent pas. »
[Al-Baqarah, v.68-71]
Jâbir rapporte qu’au jour de la libération de la Mecque, un homme dit :
« Ô Messager d’Allah ! J’ai fait le vœu d’accomplir la prière à la mosquée sacrée (Bayt Al-Maqdis, en Palestine) si Allah t’accordait la libération de la Mecque. »
Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) lui répondit : « Accomplis ta prière ici. »
Il l’interrogea de nouveau et illui répondit : « Accomplis ta prière ici. »
Il l’interrogea de nouveau et il lui dit : « Agis comme tu l’entends, alors. »
D'après Abou Houreira رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«Le meilleur des jours auprès d'Allâh est le jour du vendredi».
Rapporté par Al Bayhaqi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1502
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه و سلم
أفضل الأيام عند الله يوم الجمعة
رواه البيهقي و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ١٥٠
D'après Abou Houreira رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«Le meilleur jour durant lequel le soleil se lève, est le Vendredi.
(C'est en ce jour) qu'Âdam fut créé, qu'il fut introduit au Paradis et qu'il en fut exclut.
Et la fin des temps n'aura lieu qu'un Vendredi.»
Rapporté dans l'authentique Muslim 854, At-Tirmidhî 491, Nasa'i 1430, mousnad Ahmed Ibn Hanbal 2/418
عن أبي هريرة رضي ال له عنه - أن النبي صلى الله عليه وسلم قال
خير يوم طلعت عليه الشمس يوم الجمعة ، فيه خلق آدم ، وفيه أدخل الجنة ، وفيه أخرج منها ، ولا تقوم الساعة إلا في يوم الجمعة
صحيح مسلم الجمعة (854) ، سنن الترمذي الجمعة (491) ، سنن النسائي الجمعة (1430) ، مسند أحمد بن حنبل (2/418
D'après Aws Ibn Aws رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«Parmi les meilleurs de vos jours le jour du vendredi, ce jour là Adam a été créé, ce jour là il est mort, ce jour là il sera soufflé dans la trompe, ce jour là aura lieu l'évanouissement, ainsi multipliez les prières sur moi ce jour là car certes vos prières me sont présentées ».
Ils ont dit : Ô Messager d'Allâh, comment nos prières te seront présentées alors que ton corps sera décomposé ?
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : «Certes Allâh a interdit à la terre de manger le corps des prophètes».»
Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1674
عن أوس بن أوس رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم
من أفضل أيامكم يوم الجمعة فيه خلق آدم وفيه قبض وفيه النفخة وفيه الصعقة فأكثروا علي من الصلاة فيه فإن صلاتكم معروضة علي
قالوا: يا رسول الله وكيف تعرض صلاتنا عليك وقد أرمت يعني بليت
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إن الله عز وجل حرم على الأرض أن تأكل أجساد الأنبياء
رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٦٧٤
D’après Abû Lûbaba ibn Abd al Moundhir رضي الله عنه, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
«Certes, le vendredi est le meilleur des jours, le plus important auprès d’Allâh.
Il est même plus important que le jour du sacrifice et le jour de la rupture du jeûne du (mois de) Ramadân.
Cinq choses s’y sont déroulées : Allâh y a créé Adam, y a saisi son âme, y a placé une heure pendant laquelle Il ne refuse rien au fidèle qui Le sollicite, à moins qu’il ne s’agisse d’un interdit, l’heure de la fin du monde y sonnera et il n’y a ni ange rapproché ni ciel ni terre ni vent ni montagne ni mer qui ne redoute le vendredi.»
Rapporté par Ibn Majah n° 1084
حدثنا أبو بكر بن أبي شيبة حدثنا يحيى ابن أبي بكير حدثنا زهير بن محمد عن عبد الله بن محمد بن عقيل عن عبد الرحمن بن يزيد الأنصاريعن أبي لبابة بن عبد المنذر قال قال النبي صلى الله عليه وسلم
إن يوم الجمعة سيد الأيام وأعظمها عند الله وهو أعظم عند الله من يوم الأضحى ويوم الفطر فيه خمس خلال خلق الله فيه آدم وأهبط الله فيه آدم إلى الأرض وفيه توفى الله آدم وفيه ساعة لا يسأل الله فيها العبد شيئا إلا أعطاه ما لم يسأل حراما وفيه تقوم الساعة ما من ملك مقرب ولا سماء ولا أرض ولا رياح ولا جبال ولا بحر إلا وهن يشفقن من يوم الجمعة
Le médecin lui a dit qu’elle pouvait se marier, mais elle n’est pas complètement guérie.
La maladie pourrait réapparaître au fil du temps.
Est-il obligatoire d’informer le prétendant de cela ?
La réponse :
Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Ceci dit :
Si la maladie est chronique, il est obligatoire d’informer le prétendant à son sujet, de peur de le tromper.
S’il l’accepte avec sa maladie, il l’aidera à se faire soigner et subviendra à ses dépenses et aux dépenses de ceux qui sont à sa charge.
Et s’il ne l’accepte pas, Allâh lui accordera un autre prétendant du moment qu’elle est véridique envers les gens.
En effet, la véracité est un attribut qu’Allâh سبحانه وتعالى aime ; Il nous ordonne de s’y attacher en disant :
﴾Ô vous qui croyez! Craignez Allâh et soyez avec les véridiques.﴿ [At-Tawba (Le Repentir) : 119]
Cependant, si la femme est totalement guérie de sa maladie, il n’est pas obligatoire, dans ce cas, d’informer le prétendant d’une chose qui est passée et qui a disparu, et si sa maladie est passagère, il n’y a pas de raison de l’annoncer, car elle est éphémère, comme le rhume ou autre.
Car les gens ont l’habitude de subir les maladies qui ne sont pas chroniques.
L’habitude fait autorité.
Le savoir parfait appartient à Allâh عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes, soit loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Alger, le 6 Rabî` Ath-Thâni 1427 H, correspondant au 4 mars 2006
✅ Publié par ferkous.net
في المرض الذي يستوجب إخبارَ الخاطب به السؤال : لي أختٌ مخطوبةٌ، وقد كانت مَرِضَتْ سابقًا، وأخبرها الطبيبُ أنَّها تستطيع الزواجَ، إلاَّ أنَّها لم تُشْفَ تمامًا، وقد يُعاوِدها المرضُ عند تَقَدُّمها في السنِّ، فهل يجب إخبارُ الزوج؟ وجزاكم الله خيرًا الجواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على مَن أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمَّا بعد
فإنَّ عيب المرضِ إن كان مُزْمِنًا فالواجبُ إخبارُ الزوجِ عنه لئلَّا يُغَرَّر به، فإن قَبِلها بمَرَضِها أعانَها على الاستشفاءِ وأَنْفَقَ ما يَلْزَمه مِن النفقة عليها، وإن عَدَلَ عنها فيفتحُ اللهُ لها مِن جهةٍ أخرى ما دامَتْ تصدق مع غيرها، وهي خَصْلةٌ يُحِبُّها اللهُ سبحانه وتعالى، وقد أَمَرَ بها في قوله
أمَّا إذا شُفِيَتْ مِن مَرَضِها شفاءً تامًّا ففي هذه الحالِ لا يَلْزَمُ الإخبارُ عمَّا حَدَثَ وارتفع، وإذا كان مرضُها عارضًا غيرَ مُزْمِنٍ فلا داعيَ للإخبار عنه لزواله كالزكام ونحوه، ولأنَّ الناس تعوَّدوا على عوارضِ الأمراض غيرِ المُزْمِنة، و«العَادَةُ مُحَكَّمَةُ»
والعلمُ عند الله تعالى، وآخِرُ دعوانا أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، وسلَّم تسليمًا الجزائر في: ٦ ربيع الثاني ١٤٢٧ﻫ
الموافق ﻟ: ٤ مارس ٢٠٠٦م
الفتوى رقم: ٤٢٢
الصنف: فتاوى الأسرة - عقد الزواج - الخِطبة
الفتوى رقم: ٤٢٢ الصنف: فتاوى الأسرة - عقد الزواج - الخِطبة
Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss -الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس
La repentance du serviteur est entourée d’une repentance accordée par Allah qui la précède et d’une repentance qui la suit.
Donc sa repentance se situe entre deux repentances accordées par son Seigneur, dont l’une est antérieure et l’autre postérieure.
En effet Allah lui a d’abord accordé la repentance en la permettant, en l’inspirant et en lui donnant la réussite, d’où la repentance du serviteur ; ensuite Allah lui a accordé une deuxième fois la repentance en l’agréant et en la récompensant.
Allah –qu’Il soit glorifié- dit (traduction rapprochée) :
[Allah a accueilli le repentir du Prophète, celui des Emigrés et des Auxiliaires qui l’ont suivi à un moment difficile, après que les cœurs d’un groupe d’entre eux étaient sur le point de dévier. Puis Il accueillit leur repentir car Il est Compatissant et Miséricordieux à leur égard. Et [Il accueillit le repentir] des trois qui étaient restés à l’arrière si bien que, toute vaste qu’elle fût, la terre leur paraissait exiguë; ils se sentaient à l’étroit, dans leur propre personne et ils pensaient qu’il n’y avait d’autre refuge d’Allah qu’auprès de Lui. Puis Il agréa leur repentir pour qu’ils reviennent [à Lui], car Allah est l’accueillant au repentir] [Sourate 9, Versets 117/118]
Dans ces deux versets, Allah –qu’Il soit glorifié- indique que la repentance qu’Il leur a accordée a précédé leur propre repentance et que c’est elle qui a fait qu’ils soient devenus repentants.
Elle est donc une cause impliquant leur repentance, ce qui prouve qu’ils ne se sont repentis que lorsque Allah –qu’Il soit exalté- leur a accordé la repentance.
C’est comme dans le cas de la guidance que Allah accorde à Son serviteur avant qu’il soit guidé : le serviteur est guidé grâce à la guidance divine. Puis cette guidance procure au serviteur une autre guidance par laquelle Allah le récompense pour sa première guidance.
Car la récompense de la guidance implique, entre autre chose, une guidance qui vient après, au même titre que le châtiment de l’égarement implique un autre égarement qui vient après Allah –qu’Il soit exalté- dit (traduction rapprochée) :
[Quant à ceux qui se mirent sur la bonne voie, Il les guida encore plus] [Sourate 47, Verset 17].
Il dit également dans le cas inverse é propos des égarés (traduction rapprochée) :
[Puis quand ils dévièrent, Allah fit dévier leurs cœurs] [Sourate 61, Verset 5]
Il faut dire que la repentance possède un début et une fin. Son début c’est le retour vers Allah en empruntant Son chemin droit qu’Il a tracé pour Ses serviteurs et qui procure Sa satisfaction.
En effet, Allah –qu’Il soit exalté- dit a ordonné, à plusieurs reprises, à Ses serviteurs, de suivre ce chemin droit (traductions rapprochées) :
[«Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie.»] [Sourate 6, Verset 153]
[Et en vérité tu guides vers un chemin droit, le chemin d’Allah à Qui appartient ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre.] [Sourate 42, Versets 52/53]
[Ils ont été guidés vers la bonne parole et ils ont été guidés vers le chemin Du Digne des louanges.] [Sourate 22, Verset 24].
Sa fin c’est le retour à Allah au moment du ma’ad [retour final] et le cheminement sur la voie qu’Il a instituée pour conduire à Son paradis. Ainsi celui qui revient vers Allah dans cette demeure du bas-monde avec repentance reviendra à Lui au cours du retour final avec la rétribution.
Cela constitue d’ailleurs l’une des interprétations de la parole divine (traduction rapprochée) :
[Quiconque se repent et accomplit une bonne œuvre c’est vers Allah qu’aboutira son retour] [Sourate 25, Verset 71]
Al-Baghâwî et d’autre disent que « c’est vers Allah qu’aboutira son retour » signifie retourne à Lui après la mort avec une bonne repentance meilleur que les autres.
Ainsi la première repentance, à savoir Sa parole « Quiconque se repent » constitue un retour du polythéisme, et la seconde constitue un retour vers Allah pour recevoir la récompense.
Les Sentiers des Itinérants pages 181-183
retranscription: Ibn Djelaz
La traduction des sens des versets est celle du complexe du Roi Fahd
✅ Publié par rappel01.fr
Imam Muhammad Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Qu’en est-il d’un homme qui a embrassé l’Islam et l’a aimé, lui et ses adeptes, qui a renié le polythéisme et ses partisans, mais qui est resté dans une terre dont les habitants détestent l'Islam, le combattent et attaquent les musulmans, car il lui est difficile de délaisser son pays.
Quel est donc le statut légal de cet homme qui n'a pas émigré [vers une terre d'Islam] ?
Réponse :
Il est interdit à cet homme de continuer à vivre dans ce pays, et il lui incombe d’émigrer.
S’il ne le fait pas, qu’il garde à l’esprit la parole d’Allah (traduction rapprochée) :
« Les anges venus ôter la vie à ceux qui avaient agi avec injustice envers eux-mêmes leur demanderont : « Où en étiez-vous [de votre religion] ? » - « Nous étions impuissants sur terre », dirent-ils. À quoi les anges répliqueront : « La terre d'Allah n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d’émigrer ? » Voilà bien ceux dont le refuge est l'Enfer. Et quelle mauvaise destination ! À l'exception des impuissants : hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller et de se frayer un chemin. »(1)
Il est donc nécessaire à celui-ci, s’il en est capable, d’émigrer vers une terre d’Islam. Ainsi, l’amour du pays qu’il a déserté se détachera de son cœur et naîtra en lui le désir de vivre dans un pays musulman.
Quant au fait qu’il n’arrive pas à quitter une terre dans laquelle l’Islam et les musulmans sont combattus, pour la seule (et unique) raison que cet endroit est son pays d’origine, cela est illicite et il lui est interdit d’y résider.
(1) Sourate Les femmes (Al-Nisâ'), v.97-98.
Majmu‘ fatâwâ - t.3, p.32.
✅ Publié par fatawaislam.com
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Une personne demande : Est-il permis à la femme de donner un cours organisé dans la mosquée afin d'enseigner aux femmes ?
Réponse:
Ceci n'était pas connu de la méthodologie des Pieux Prédécesseurs
Ce qui est connu est que ce sont les hommes qui enseignent dans la mosquée et que les femmes y participent dans un endroit qui leur est réservé.
Elles y écoutent le rappel [Dhikr] et les leçons [données].
C'est cela qui est connu dans l'histoire de l'Islâm!
Il n'a jamais été rapporté que les femmes enseignaient dans les mosquées hormis le fait qu'elles peuvent assister aux cours donnés par les savants afin qu'elles profitent [de ces cours] en étant voilées et qu'il n'y ait pas de mixité, de tentation.
Na'am...
✅ Publié parsounnah-publication.com
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Si une personne est dans une salle de bain comportant des toilettes et doit y faire ses ablutions, comment doit-elle prononcer le nom d’Allah (el basmala) ?
Réponse :
Elle prononce le nom d’Allah avec son cœur et non avec sa langue, car, l’obligation de prononcer le nom d’Allah dans les petites et grandes ablutions n’est pas un avis fort auprès des savants.
Quant à la parole de l’imam Ahmed (qu’Allah lui fasse miséricorde) où il dit :
«il n’y a rien qui authentifie dans la tradition prophétique le fait de prononcer le nom d’Allah avant les ablutions»
C’est vers ceci qu’a penché El Mohafak, l’auteur du ‘Mourny’ et d’autres, en précisant que la prononciation du nom d’Allah (el basmala) avant les ablutions est une sunna, non une obligation.
Livre «Recueil de fatawas »
Question numéro 28 page 110 volume 11
✅ Publié par 3ilmchar3i.net
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine -الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Ibn Mas`ud رضي الله عنه rapporte que le Prophète صلى الله عليه وسلم leur enseignait de dire :
"Nulle personne attristée ne fait l’invocation suivante :
Ô Seigneur !
Je suis Ton serviteur, fils de Ton serviteur, fils de Ta servante, mon (haut du front) toupet est dans Ta main.
Ton jugement s'accomplit sur moi, Ton décret sur moi est juste.
Par les noms qui T'appartiennent avec lesquels Tu T'es nommé, ou que Tu as révélés dans Ton Livre ou que Tu as enseignés à l'une de Tes créatures, ou bien que Tu as gardés secret dans Ta science de l'inconnu, je Te demande de rendre le Coran le printemps de mon coeur, la lumière de ma poitrine, la dissipation de ma tristesse et la fin de mes soucis.
Allâhoumma ini `abdouk, ibnou `abdik , ibnou amatik , naçyiati bi yadek , ma din fyya houkmouk ,
`adloun fyia qadaouk , ass alouka bi kouli ismin ouwa lak , samayta bihi nafsak ,
ow anzaltahou fi katabik ow
`alamtahou ahadin min khalqik aw ista'tharta bihi fi `ilmi l'ghayb `indek ,
an taj`ala al Coran rabi` qalbi , wa noor çadri , wa jala ahouzni , wa dahaba hammi
Sans qu’Allâh (Exalté soit-il) n’écarte sa tristesse et ses soucis et leur substitue de la joie.
Les compagnons lui ont demandé s'ils devaient l'apprendre, il صلى الله عليه وسلم leur a répondu : "Que toute personne qui entend cette invocation l'apprenne."
Rapporté par Ahmad (1/391) et Sahih d’Abi Hatim
Cette invocation représente la connaissance de beaucoup de chose comme l'unicité d'Allâh (at-tawhid) et l'adoration.
Le serviteur commence l'invocation en disant : "Ô Seigneur ! Je suis Ton serviteur" et je te suis soumis : "fils de Ton serviteur" qui lui aussi est soumis à Allâh : "fils de Ta servante" qui elle aussi est soumise, ce qui inclue les parents et tous ceux qui viennent avant jusqu'à Adam etHawâ'.
Et donc tu commences par louer Allâh en lui avouant que toi et tout tes parents étant des serviteurs d'Allâh.
Ce serviteur sait que son salut se trouve auprès d'Allâh, dans le bienfait qu'Il nous accorde, et que si Il nous laisse rien qu'un instant... on se perd et on s'égare.
Le début de l'invocation veut dire que le serviteur sait très bien qu'il n'a rien en dehors d'Allâh, et qu'Il est le Seul auprès duquel il peut chercher secours et je ne suis le serviteur de personne d'autre, je ne suis le serviteur que d'Allâh.
Ce qui signifie aussi que je suis géré par Allâh, je suis sous ce qu'Il a prédestiné, j'ai des ordres et des interdits à respecter.
On ne peut faire des choses qu'en sachant que l'on est sous le commandement d'Allâh et on n'a pas de choix à faire, on doit respecter nos prières quotidiennes etc...
Nous sommes sous l'ordre d'Allâh.
Celui qui gère, Celui qui ordonne c'est le Seigneur, et le serviteur ne peut qu'obéir, que se soumettre aux ordres de son Seigneur, donc il faut obéir et s'éloigner de ce qui est interdit et c'est ce qui est visé dans la parole d'Allâh quand Il parle à Satan, qu'il soit maudit (traduction rapprochée) :
"Sur Mes serviteurs tu n’auras aucune autorité" (sourate Al-Hijr verset 42)
On sait que tout le monde est serviteur, que tout le monde est soumis à Allâh (traduction rapprochée) :
"Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre" (sourate Al-Fourqane verset 63)
Mais les serviteurs cités dans ce verset sont les soumis qui obéissent et qui s'éloignent des interdits d'Allâh.
On voit qu'Allâh تبارك وتعالى s'attribue des gens quand Il dit Mes serviteurs pour montrer qu'ils ont un rang auprès du Lui.
Voilà un autre verset où Il s'attribue (traduction rapprochée) :
"Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre Serviteu" (sourate Al-Baqara verset 23)
"Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur" (sourate Al-'Isra verset 1)
"Et quand le serviteur d’Allâh s’est mis debout pour L’invoquer" (sourate Al-Dijn verset 19)
Les versets dans ce sens sont très nombreux.
Lorsque l'on dit "je suis Ton serviteur" ce la signifie s'accrocher fortement (iltizam) à l'adoration d'Allâh en sachant qu'Allâh est le Seul qui digne d'être adoré, et qu'Il est Celui qu'on adore ; Car Il est le Roi, le Seigneur, c'est Lui seul qui donne la vie est la mort, Lui seul qui créé, lui Seul qui donne (rububya)...
Et c'est pour cela qu'Il mérite toute l'adoration (uluhya), le Seul Adoré en toute vérité qui est Allâh.
On s'accroche à cet adoration en se soumettant, s'humiliant en se recueillant, en revenant repentant vers Allâh, en Lui obéissant dans Ses ordres et en s'éloignant de Ses interdits et surtout se rappeler que devant Allâh on est pauvre , faible etc...
En sachant que Lui Il est le :
-al-Ghani (riche)
-al-Wahab (Celui qui donne sans rien en retour)
-al-Karim (généreux) etc...
En se confiant aussi à notre Seigneur, et tout ceci se trouve dans la parole "je suis Ton serviteur" qui est une parole (khafye) légère sur la langue qui englobe tout cela.
Et le cœur ne doit s'accrocher à nul d'autre qu'Allâh dans l'amour, la crainte et l'espoir comme on le fait pour Allâh :
-Tu n'aimes personne comme tu aime Allâh
-Tu ne crains personne comme tu crains Allâh
-Tu n'espères de personne comme tu espère d'Allâh
Et tout ceci se trouve dans "je suis Ton serviteur".
Et on reste le serviteur petit ou grand, vivant ou mort, jeune ou vieux, quand j'obéis ou quand je désobéis, que ce soit dans l'épreuve ou quand je suis en sûreté, que ce soit par l'âme ou par le coeur, par la langue ou par les membres, tout ceci est soumis à Allâh, et là est la définition de "Je suis Ton serviteur", ce qui veut dire aussi que l'âme et les biens du serviteur appartiennent à Allâh, tout est à Allâh, et le serviteur n'a aucun bien devant Son Seigneur.
Quand je dis "Je suis Ton serviteur" je sais que tout mes biens faits ne viennent que d'Allâh, ce qui veut dire que je ne peux utiliser et dépenser ses biens que selon l'ordre d'Allâh.
"Je suis Ton serviteur" veut dire aussi "je ne possède ni bien, ni mal, ni mort, ni vie, ni résurrection".
Si le serviteur dit "Je suis Ton serviteur" avec tout cela, en sachant tout cela il a dit "Je suis Ton serviteur" dans son vrai sens et en toute vérité, et là est la vraie définition de serviteur.
Ensuite le serviteur dit mon (front, base du départ des cheveux) toupet est dans Ta main qui veut dire Tu fais ce que Tu veux de moi et moi je ne peux rien faire pour moi .
Et comment pourrait se gérer lui-même un homme donc le commandement est entre les mains d'Allâh ?
Un homme dont le cœur est entre les doigts du Miséricordieux.
Sa vie, sa mort, sa réussite ou le fait qu'il soit châtié tout se trouve entre les mains d'Allâh et de personne d'autre.
Cet homme est plus avili que le serviteur devant son maître (sur terre).
Cet homme ne peut rien faire, mon toupet est dans Ta main cet homme est soumis à Allâh, soumis a al-Qahar qui est le Dominateur Suprême
Lorsque le serviteur dit mon toupet est dans Ta main alors il se mets au niveau du serviteur , il sait qu'il ne peut rien faire, il sait qu'il n'est qu'un petit esclave ...
Lorsque les hommes disent mon toupet est dans Ta main leurs cœurs et leurs espoirs ne s'accroche qu'à Allâh تبارك وتعالى.
Si l'homme sais réellement que son toupet est entre les mains d'Allâh, et que il ne peut rien faire sans l'ordre d'Allâh تبارك وتعالى il ne peut rester accrocher qu'à Lui, tu ne peux demander qu'à Allâh تبارك وتعالى, tu ne peux rester que sur le tawhid, et sur le [tawakul] le fait de placer ta confiance qu'en Allâh تبارك وتعالى.
C'est pour cela que Hud عليه السلام dit à son peuple (traduction rapprochée) :
11/56. Je place ma confiance en Allâh, mon Seigneur et le vôtre. Il n'y a pas d'être vivant qu'Il ne tienne par son toupet. Mon Seigneur, certes, est sur un droit chemin.
Ensuite on dit Ton jugement s'accomplit sur moi, Ton décret sur moi est juste.
Ceci implique 2 choses :
-Ce qui s'accomplit sur moi été déjà décrété, prédestiné et il s'est passé, et Allâh l'avait déjà décidé avant.
-Ton décret sur moi est juste qui veut dire que ce qu'Il a prédestiné pour le serviteur est juste , et ça ne se passe qu'en toute justice, quel que soit ce que je fais, ce n'est que la justice d'Allâh qui se produit par Sa Sagesse [hikma].
A Lui la royauté et à Lui la louange qui est le sens de la parole de Hud عليه السلام qui dit :
Il n'y pas d'être vivant qu'Il ne tienne par son toupet.
Et ensuite Hud عليه السلام poursuit en disant : Mon Seigneur, certes, est sur un droit chemin.
Donc tout ce que fait Allâh تبارك وتعالى, qui fasse :
-vivre
-mourir
-donne a mangé ou pas
-blesse ... ou quoi que ce soit , tout ceci n'est fait que part miséricorde et justice d'Allâh تبارك وتعالى.
Allâh est :
-al-Malik (le Roi, Celui qui possède ce monde)
-al-Qahar (le Dominateur Suprême)
-al-Moutaçarrif (Celui qui gère comme Il veut) et tout ordres reste Ses mains et Il reste Mon Seigneur, certes, est sur un droit chemin. Le chemin droit sur lequel est Allâh est [al-`adl] la justice .
Ce qui veut dire qu'Allâh est le juste dans ce qu'Il :
-dit
-fait
-dans ce qu'Il a prédestiné
-dans Notre destin
-dans Ses ordres et Ses interdits
-dans ce qu'Il donne et ce qu'Il retient
-dans Sa miséricorde ou Son châtiment
-dans ce qu'Il nous a informé... tout cela ne se fait qu'en toute justice , et toute vérité .
Tout ce qu'Allâh تبارك وتعالى a prédestiné, Il ne l'a fait qu'en toute justice .
Et toute cette prédestinée n'est qu'un bien fait de Sa part .
Quand Il ordonne quelle chose, c'est qu'il y a un bienfait derrière, qu'on voit ce bienfait ou pas.
Et quand Allâh تبارك وتعالى interdit quelque chose, c'est qu'il y a un [feçad] méfait derrière, et c'est pour cela qu'Il nous l'a interdit .
Et la récompense d'Allâh تبارك وتعالى est pour celui qui la mérite et par grâce, miséricorde d'Allâh.
De même que le châtiment est pour celui qui le mérite.
Par justice, miséricorde et sagesse d'Allâh تبارك وتعالى.
Et dans ce du'a on voit que le Prophète صلى الله عليه وسلم a fait une différence entre Ton jugement et Ton décret.
Ce qui est compris dans Ton jugement est tout ce qui est légiféré dans notre religion et aussi tout ce qui est légiféré dans l'univers .
Ce qui a pour effet sur le serviteur la soumission au deux points précités.
On reste toujours soumis à Ses lois, jugement qu'Il décide quoique l'on fasse, on ne peut y échappé.
Exemple : quand il pleut, on ne peut rien faire, rien changé ...
Autre exemple: Un homme de couleur aussi, il ne peut rien faire ni rien changé ...
Quand aux lois, législation légiféré on a le choix de se soumettre ou de désobéir, mais on ne doit pas oublier qu'il y aura jugement avec récompense ou châtiment.
On a le choix si on veut, on se soumet, et si on veut on refuse.
Contrairement au premier jugement, car quand Allah décide qu'il doit pleuvoir, et bien il pleut, et quand arrive l'heure du fajr (prière de l'aube) et bien l'homme a le choix de prier , ou de ne pas prier ...
Mais en tous les cas on reste soumis, quoi que l'on fasse .
Le jugement est la complétude d'une chose qui s'est accomplie, et Ton décret sur moi s'est produit, accomplie en toute justice .
Et ce que Tu as prédestiné pour moi n'est fait qu'en toute justice.
Donc le jugement est ce qu'Allâh a légiféré, prédestiné que ce soit dans la religion ou dans l'univers.
Et dans la religion le jugement est une chose qui dure jusqu'à l'éternité pour tous les hommes qu'ils le veulent ou non.
Et l'homme a le choix de se soumettre ou de s'en écarter.
Et lorsque l'on dit Ton décret sur moi est juste cela inclus toute chose qui se passe sur une personne comme :
-maladie ou la santé
-richesse ou pauvreté
-la douceur
-espoir
-la vie ou la mort
-la récompense ou le châtiment ... tout cela ne se passe qu'en toute justice .
Allâh dit (traduction rapprochée) :
"Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis." (sourate 42 verset 30)
Tout vient d'Allâh, et l'homme reste toujours la cause de ce qu'il lui arrive.
La Justice d'Allâh تبارك وتعالى veut que l'homme récolte de ce qu'il sème.
Allâh dit (traduction rapprochée) :
"mais si un malheur les atteint pour ce que leurs mains ont perpétré..., l'homme est alors très ingrat!" (sourate 42 verset 48)
On voit que l'homme ne fait que récolté ce qu'il a semé.
Et tout ce qu'Allâh تبارك وتعالى a décrété, prédestiné ne se passe qu'en toute justice...
Ensuite on dit "Je Te demande par les noms qui T'appartiennent avec lesquels Tu T'es nommé", ou "que Tu as révélé dans Ton Livre" ou que "Tu as enseigné à l'une de Tes créatures", ou bien "que Tu as gardé secret dans Ta science de l'inconnu" ce qui est [at-tawassul*] demander par l'intermédiaire de Ses noms parfaits, de tout Ses noms, ce que l'on connait, et ce que l'on ne connait pas.
Allâh dit (traduction rapprochée) :
"C'est à Allâh qu'appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez-Le par ces noms" (sourate 7 verset 180)
Il y a 2 types d'intermédiaires [tawassul],il y en a un qui est halal et l'autre qui est haram :
-Ce qui est haram et le fait de prendre un intermédiaire mort par exemple, une tombe, une statut , un ange, un arbre etc ...
-Ce qui est autorisé est [tawassul] avec Ses noms, ou bien dire "je te demande Yâ Allâh par l'amour que j'ai envers Ton Prophète", "je te demande Yâ Allâh par mes bonnes actions" (comme il est arrivé pour les 3 compagnons emprisonnés dans la caverne, le récit se trouve dans ryad as-salihin)
Et c'est le meilleur intermédiaire [tawassul] que l'on peut avoir avec Allâh, qui est de l'invoquer par Ses qualités et Ses actions qui montrent les noms d'Allâh.
Et le serviteur implore Allâh qui fasse que le Coran le printemps de mon coeur.
En arabe le printemps [rabi`] se définit comme la pluie qui fait revivre.
Et Allâh nous dit que le coran fait revivre le coeur, comme la pluie fait revivre la terre.
Car il nous fait revivre le coeur comme la pluie fait revivre la terre.
Et Allâh suphanaou wa ta'ala a comparé cette pluie bienfaisante au coran qui vient illuminer les coeurs comme l'eau pour la terre.
Allâh nous dit (traduction rapprochée) :
"Ils ressemblent à quelqu'un qui a allumé un feu; puis quand le feu a illuminé tout à l'entour, Allâh a fait disparaître leur lumière et les a abandonnés dans les ténèbres où ils ne voient plus rien." (sourate 2 verset 17)
Allâh تبارك وتعالى compare ceux qui ont troqué le droit chemin contre l'égarement, à un homme qui a allumé un feu pour éclairer les alentours de sorte qu'il puisse observer ce qui l'entoure.
Une fois le feu éteint, il se trouve dans l'obscurité totale sans pouvoir en sortir.
Ce feu qui représente [nour al-iman] la lumière de la foi, de la science qui est le Coran et la parole d'Allâh عز وجل.
Et Allâh dit aussi (traduction rapprochée) :
"Allâh est la Lumière des cieux et de la terre." (sourate 24 verset 35)
Donc le serviteur fait ce du'a en implorant Allâh qu'Il fasse revivre son coeur par le Coran, et qu'Il illumine sa poitrine avec.
Qu'Il fasse revivre son coeur et son corps qui sont 2 vies.
Allâh dit (traduction rapprochée) :
"Est-ce que celui qui était mort et que Nous avons ramené à la vie et à qui Nous avons assigné une lumière grâce à laquelle il marche parmi les gens, est-ce qu'il est pareil à celui qui est dans les ténèbres sans pouvoir en sortir ?" (sourate 6 verset 122)
La mort qui est visée ici dans le verset représente les ténèbres de l'égarement.
Et ensuite Allâh lui a assigné une lumière grâce à laquelle il marche parmi les gens et Allâh poursuit le verset en disant est-ce qu'il est pareil à celui qui est dans les ténèbres sans pouvoir en sortir ?
Cette lumière éclaire la poitrine, car elle est plus grande, plus large que le coeur et qui l'illumine entièrement.
Ce Coran qui fait revivre le coeur comme la pluie fait revivre la terre "rendre le Coran le printemps de mon coeur" on voit que tout part de là, ensuite la lumière de ma poitrine pour que tous les faits et actes de ce serviteur devienne bon, comme la terre donne de ses fruits.
Et comme [hazn-gham-ham] tout ceci s'oppose à la vie du coeur, et distrait le serviteur et il ne pense plus à l'au-delà.
Et ce serviteur demande à Allâh que le Coran fasse partir ses 3 points [hazn-gham-ham].
Avec la demande de le changer par le Coran, ces points sont plus à même de ne plus revenir.
Car si le serviteur demande à Allah que ces 3 points [hazn-gham-ham] disparaissent par un bienfait mondain (femme pieuse ou enfant pieux, par un honneur ou un prestige...) alors ce méfait reviendra quand le bienfait qui nous a été accordé partira.
Contrairement au Coran qui lui reste dans le coeur de serviteur, alors que les biens mondains disparaissent.
Kitab fawaid
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في "المسند" و"صحيح أبي حاتم "
(1)
من حديث عبدالله بن مسعود قال : قال رسول الله ! يوإ : "ما أصاب عبذا هم ولا حزن ، فقال
اللهم! إني عبدك ، ابن- عبدك ، ابن أمتك ، ناصيتي بيدك ، ماض في حكمك، عدل في قضاؤك ، أسألك بكل اسبم هو لك ؛ سميت به نفسك ، أو أنزلته في كتابك ، أو علمته أحدا من خلقك ، أو استأثرت به في علم الغيب عندك : أن تجعل القرآن ربيع قلبي ، ونور صدري ، وجلاء حزني، وذهاب همي وغفي ؛
إلآ أذهب الله همه وغمه وأبدله مكانه فرحا
قالوا : يا رسول الله ! افلا نتعلمهن؟ قال
"بلى ؛ ينبغي لمن سمعهن أ ن يتعلمهن"
فتضمن هذا الحديث العطيم أمورا من المعرفة والتوحيد والعبودية
منها : أن الداعي به صدر سؤاله بقوله : "إني عبدك ابن عبدك ابن أمتك " ، وهذا يتناول من فوقه من ابائه وأمهاته إلى أبويه ادم وحواء ، وفي ذلك تملق له ، واستخذاء بين يديه ، واعترا!ت بأله مملوكه وآباؤه مماليكه ، وأن العبد ليس له غير باب سيده وفضله وإحسانه ، وأن سيده إن أهمله وتخلى عنه هلك ، ولم يووه أحد ، ولم يعطف عليه ، بل يضيع أعطم ضيعة
فتحت هذا الاعتراف : أني لا غنى بي عنك طرفة عيني ، وليس لي من أعوذ به وألوذ به غير سيدي الذي أنا عبده
وفي ضمن ذلك الاعتراف بأله مربوب ، مدبر، ( 105 ا) مأمورمنهيئ ، إلما يتصرف بحكم العبودية لا بحكم الاختيار لنفسه ؛ فليس هذا شأن العبد بل شأن الملوك والأحرار ، وأما العبيد فتصرفهم على محض العبودية . فهؤلاء عبيد الطاعة المضافون إليه سبحانه في قوله
، ومن عداهم عبيد القهر والربوبيه ؛ فإضافتهم إليه كإضافة سائر البيوت إلى ملكه ، وإضافة أولئك كإضافة البيت الحرام إليه صماضافة ناقته إليه وداره التي هي الجنة إليه، وإضافة عبودية رسولي إليه ؛ بقولي
وفي التحفق بمعنى قولي : "إني عبدك " : الترام عبودئته من الذل والخضوع والانابة ، وامتثال أمر سيره ، واجتناب نهيه ، ودوام الافتقار إليه ، و اللجأ إليه ، والاستعانة به ، والتوكل عليه ، وعياذ العبد به ، ولياذه به ، وأن لا يتعفق قلبه بغيؤ محئة وخوفا ورجاء . وفيه أيضا أني عبد من جميع الوجوه ، صغيرا وكبيرا، حيا ومئتا، مطيعا وعاصيا ، معافى ومبتلى ؛ بالروج والقلب واللسان والجوارج . وفيه أيضا أن مالي ونفسي ملك لك ؛ فإن العبد وما يملك لسيده
وفيه أيضا ألك أنت الذي مننت علي بكل ما أنا فيه من نعمة ؛ فذل!كء كله من إنعامك على عبدك
وفيه أيضا : أني لا أتصرف فيما خولتني من مالي ونفسي إلا بأمرك ؛ كما لا يتصرف العبد الا بإذن سيده ، وأني لا أملك لنفسي ضرا ولا نفعا ولا موتا ولا حياة ولا نشورا فإن صح له شهود ذلك ؛ فقد قال : إني عبدك حقيقة
ثم قال : "ناصيتي بيدك "؛ أي : أنت المتصرف في ، تصرفني كيف تشاء ، لست أنا المتصرف في نفسي
وكيف يكون له في نفسه تصرف ]وهو[ من نفسه بيد ربه وسيده ، وناصيته بيده ، وقلبه بين إصبعين من أصابعه
(2)
، وموته وحياته وسعادته وشقاوته وعافيته وبلاؤه كله إليه سبحانه ، ليس إلى العبد منه شيء ، بل هو في قبضة سيده أضعف من مملوك ضعيف حقير ناصيته بيد سلطان قاهر مالاش له تحت تصرفه وقهره ، بل الأمر فوق ذلك؟ا ومتى شهد العبد أن ناصيته ونواصي العباد كلها بيد الله وحده يصرفهم كيف يشاء؛ لم يخفهم بعد ذلك ، ولم يرجهم ، ولم ينزلهم
منزلة المالكين ، بل منزلة عبيد مقهورين مربوبين ، المتصرف فيهم سواهم ، والمدبر لهم غيرهم
فمن شهد نفسه بهذا المشهد؛ صار فقره وضرورته إلى ربه وصف اَ لازما له ، ومتى شهد الناس كذلك لم يفتقر إليهم ، ولم يعلق أمله ورجاءه بهم ، فاستقام توحيده وتوكله وعبوديته
ولهذا قال هود لقومه
أي : مع كوني مالكا قاهرا متصزفا في عباده نواصيهم بيده ؛ فهو على صراط مستقيم ، وهو العدل الذي يتصرف به فيهم ؛ فهو على صراط مستقيم في قولي وفعله وقضائه وقدره وأمره ونهيه وثوابه وعقابه ؛ فخبره كله صدو ، وقضاؤه كله عدل ، وأمره كله مصلحة ، والذي نهى عنه كله مفسدة ، وثوابه لمن يستحق الثواب بفضله ورحمته ، وعقابه لمن يستحق العقاب بعدله وحكمته
وفرق بين الحكم والقضاء ، وجعل المضاء للحكم والعدل للقضاء : فإن حكمه سبحانه يتناول حكمه الديني الشرعي وحكمه الكوني القدري ، والنوعان نافذان في العبد ماضيان
(3)
فيه ، وهو مقهور تحت1 ه 1 أ الحكمين ، قد مضيا فيه ونفذا فيه شاء أم أبى ، لكن الحكم الكوني لا يمكنه مخالفته ، وأما الدينيئ الشرعيئ فقد يخالفه
ولما كان القضاء هو الاتمام والإكمال ، وذلك إنما يكون بعد مضيه ونفوذه ؛ قال : "عدل في قضاؤك "؛ أي : الحكم الذي أكملته وأتممته ونفذته في عبدك عدل منك فيه
وأما الحكم فهو ما يحكم به سبحانه ، وقد يشاء تنفيذه وقد لا ينفذه ؛ فإن كان حكما دينئا؛ فهو ماض في العبد، وإن كان كونيا ؛ فإن نفذه سبحانه مضى فيه ، وإن لم ينفذه اندفع عنه
فهو سبحانه يمضي
(4)
ما يقضي به ، وغيره قد يقضي بقضاء ويقدر أمرا ولا يستطيع تنفيذه ، وهو سبحانه يقضي ويمضي ؟ فله القضاء والامضاء
وقوله : "عدل في قضاؤك " : يتضمن جميع أقضيته في عبده من كل الوجوه ؛ من صجة وسقم ، وغنى وفقر، ولذة وألم ، وحياة وموت ، وعقوبة وتجاوز وغير ذلك ؟ قال تعالى
فكل ما يقضي على العبد فهو عدل فيه
فإن قيل : فالمعصية عندكم بقضائه وقدره ؛ فما وجه العدل في قضائها ؛ فإن العدل في العقوبة عليها ظاهر؟
قيل : هذا سؤال له شأن ، ومن أجله: زعمت طائفة أن العدل هو المقدور، والظلم ممتنع لذاته . قالوا: لأن الطلم هو التصرف في ملك الغير، والله له كل شيء؟ فلا يكون تصرفه في خلقه إلا عدلا! وقالت طائفة : بل العدل أنه لا يعاقب على ما قضاه وقدره ، فلما حسن منه العقوبة على الذنب علم أنه ليس بقضائه وقدره فيكون العدل هو جزاؤه على الذنب بالعقوبة والذم ، إما في الدنيا وإما في الآخرة
وصعب على هؤلاء الجمع بين العدل وبين القدر، فزعموا أن من أثبت القدر لم يمكنه أن يقول بالعدل ، ومن قال بالعدل لم يمكنه أ ن يقول بالقدرا كما صعب الجمع بين التوحيد وإثبات الصفات ، فزعموا أنه لا يمكنهم إثبات التوحيد الا بإنكار الصفات ! فصار توحيدهم تعطيلا ، وعدلهم تكذيبا بالقدر ! ! وأما أهل السنة فهم مثبتون للأمرين ، والطلم عندهم هو وضع
الشيء في غير موضعه ؛ كتعذيب المطيع ومن لا ذنب له ، وهذا قد نزه الله نفسه عنه في غير موضع من كتابه
وهو سبحانه وإن أضل من شاء، وقضى بالمعصية والغي على من شاء؛ فذلك محض العدل فيه؛ لأله وضع الإضلال والخذلان في موضعه اللائق به . كيف ومن أسمائه الحسنى العدل ، الذي كل أفعاله وأحكامه سداد وصواب وحق ؟
وهو سبحانه قد أوضح السبل ، وأرسل الرسل ، وأنزل الكتب، وأزاح العلل ، ومكن من أسباب الهداية والطاعة بالأسماع والأبصار والعقول . وهذا عدله . ووفق من شاء بمزيد عناية ، وأراد من نفسه أ ن يعينه ويوفقه . فهذا فضله . وخذل من ليس بأهل لتوفيقه وفضله ، وخلى بينه وبين نفسه ، ولم يرد سبحانه من نفسه أن يوفقه ، فقطع عنه فضله ولم
يحرمه عدله . وهذا نوعان : أحدهما : ما يكون جزاء منه للعبد على إعراضه عنه ، وإيثار عدوه في الطاعة والموافقة عليه ، وتناسى ذكره وشكره ؛ فهو أهل أن يخذله ويتخلى عنه
والثاني : أن لا يشاء له ذلك ابتداء؛ لما يعلم منه أنه لا يعرف قدر نعمة الهداية ، ولا يشكره عليه ، ولا يمني عليه بها، ولا يحبه ؛ فلا يشاؤها له لعدم صلاحية محله ؛ قال تعالى
فإذا قضى على هذه النفوس بالضلال والمعصية ؛ كان ذلك محض العدل ؛ كما إذا قضى على الحية بأن تقتل وعلى العقرب وعلى الكلب العقور
(5)
كان ذلك عدلأ فيه ، اه اب وإن كان مخلوقا على هذه الصفة
وقد استوفينا الكلام في هذا في كتابنا الكبير في القضاء والقدر
(6) والمقصود أن قوله صلى الله عليه وسلم
"ماض في حكمك ، عدل في قضاؤك "
: ر د على الطائفتين : القدرية الذين ينكرون عموم أقضية الله في عبده ، ويخرجون أفعال العباد عن كونها بقضائه وقدره ، ويردون القضاء إلى الأمر والنهى ! وعلى الجبرية الذين يقولون : كل مقدور عدل ! فلا يبقى و
لقولي : "عدل في قضاؤك " : فائدة ؛ فإن العدل عندهم كل ما يمكن فعله، والظلم هو المحال لذاته ! فكأله قال : ماضيى ونافذ في قضاؤك . وهذا هو الأول بعييه
وقوله : "أسألك بكل اسم . . . " إلى اخره : توسل إليه بأسمائه كلها؛ ما علم العبد منها وما لم يعلم . وهذه أحب الوسائل إليه ؛ فإلها
وسيلة بصفاته وأفعاله التي هي مدلول أسمائه
وقوله : "أن تجعل القران ربيع قلبي ونور صدري ": الربيع المطر الذي يحيي الأرض ؛ شئه القران به لحياة القلوب به ، وكذلك شبهه الله بالمطر، وجمع بين الماء الذي تحصل به الحياة والنور الذي تحصل به الاضاءة والاشراق ؛ كما جمع بينهما سبحانه في قوله
ولما كان الصدر أوسعمن القلب ؛ كان النور الحاصل له يسري منه إلى القلب ؛ لأله قد حصل لما هو أوسعمنه
ولما كانت حياة البدن والجوارج كلها بحياة القلب ، تسري الحياة منه إلى الصدر ثم إلى الجوارج ؛ سأل الحياة له بالربيع الذي هو مادتها
ولما كان الحزن والهم والغم يضاد حياة القلب واستنارته ؛ سأل أ ن يكون ذهابها بالقران ؛ فإلها أحرى أن لا تعود ، وأما إذا ذهبت بغير القران من صحة أو دنيا أو جاه أو زوجة أو ولد ؛ فإلها تعود بذهاب ذلك
والمكروه الوارد على القلب : إن كان من أمر ماضيى ؛ أحدث الحزن ، وإن كان من مستقبل ؛ أحدث الهم ، وإن كان من أمر حاضر؛ أحدث الغم
و الله أعلم (1)
وابن حبان 729 ، ورواه أيضا أبو يعلى / أخرجه أحمد 193،452،1/ 7952 والطبراني في الكبير 35201 والحاكم في المستدرك 905 وصححه الحاكم وغيره
(2)
كما في الحديث الذي أخرجه مسلم 2654 عن عبدالله بن عمرو بن العاص
(3)
في الأصل : نافذة . . . ماضية
(4)
في الأصل : يقضي
(5)
ورد في قتل الحية حديث أخرجه البخاري 0183 عن ابن مسعود. وفي قتل العقرب والكلب العقور أحاديث منها ما أخرجه البخاري 1828 ومسلم 0012 عن حفصة رضي الله عنها
(6)
يعني كتابه : شفاء العليل في مسائل القضاء والقدر والحكمة والتعليل كتاب الفوائد
Imam Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
lbn ’Abbâs : Abu Sufyân ben Harb m’a informé que, dans la trêve qui était entre le Messager d’Allah (paix et bénédiction d'Allah sur Lui) et les Polythéistes de Quraych, il était allé avec quelques hommes de Quraych en tant que marchands.
« Le messager d’Héraclius nous a trouvés quelque part en Syrie, a dit Abu Sufyân, et on nous a emmenés, moi et mes compagnons, à Jérusalem.
Alors on nous a introduits auprès de lui, et voilà qu’il est assis avec la cour de son royaume ; il était paré de sa couronne et il avait autour de lui les seigneurs des Byzantins.
"Demande-leur, a-t-il dit à son interprète, lequel d’entre eux est le plus proche de cet homme qui se prétend être prophète.
— Moi, ai-je répondu, je suis le plus proche de lui qu’eux.
— Quel est le lien de parenté entre vous deux ?
— C’est mon cousin paternel, ai-je répliqué. (Il est vrai qu’à ce moment-là, il n’y avait, à part moi, aucun des banû Abd-Manaf dans la caravane).
— Qu’on le fasse rapporcher !" ordonna Héraclius qui demanda aussi de rapprocher mes compagnons qu’on a placés derrière mon dos, juste près de mon épaule.
Puis il a dit à son interprète : "Dis à ses compagnons que je vais interroger cet homme au sujet de celui qui se prétend être un prophète. S’il ment, démentez-le !"
Par Allah, avait dit Abu Sufyan, si ce n’était, ce jour-là, la honte de voir mes compagnons signaler mes mensonges, j’aurais certainement menti lorsqu’il m’interrogea sur lui. Mais j’ai eu honte qu’ils signaleraient mes mensonges, alors je lui ai dit la vérité.
Après quoi, il a dit à son interprète : "Demande lui quel est le lignage de cet homme parmi vous ?
— Chez nous, il est de haut lignage, ai-je répondu.
— Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui a tenu avant lui de tels propos ?
— Non.
— L’avez-vous accusé de mensonge avant qu’il ne dise ce qu’il a dit ?
— Non.
— L’un de ses grand-parents était-il un roi ?
— Non.
— Est-ce alors les nobles qui le suivent ou les faibles ?
— C’est plutôt les faibles.
— Est-ce que leur nombre augmente ou est-ce qu’il diminue ?
— Leur nombre s’accroît plutôt.
— Y en a-t-il qui apostasie après avoir embrassé sa religion ?
— Non.
— Trahit-il ses engagements ?
— Non, cependant nous sommes actuellement en trêve avec lui et nous craignons qu’il ne trahisse." Ce mot avait été le seul où j’avais pu glisser quelque chose qui puisse l’amoindrir sans craindre de la voir prise sur mon compte.
"L’avez-vous combattu, a repris Héraclius, ou vous a-t-il combattu ?
— Oui.
— Comment étaient alors sa guerre et votre guerre ?
— C’était à chacun son tour. Une fois c’est lui qui prend le dessus et une fois c’est nous qui prenons le dessus.
— Et que vous recommande-t-il d’observer ?
— II nous recommande d’adorer Allah seul sans lui rien associer et il nous interdit ce qu’adoraient nos pères. Il nous recommande d’observer la prière, l’aumône, d’être chastes, de respecter les engagements et de rendre les dépôts confiés."
Après que je lui ai ainsi parlé, il s’est adressé à son interprète :
"Dis-lui que je t’ai interrogé sur son lignage et tu as dit qu’il était d’un haut lignage ; eh bien ! c’est ainsi que sont envoyés les messagers ; ils sont choisis dans le haut lignage de leurs peuples ;
je t’ai demandé si quelqu’un parmi vous avait tenu avant lui les mêmes propos et tu as dit que non. Alors je me suis dit que si quelqu’un parmi vous avait tenu avant lui les mêmes propos, j’aurais pensé qu’il est un homme qui veut être un chef avec des propos qui ont été dits avant lui ;
je t’ai demandé si vous l’aviez accusé de mensonge avant qu’il n’avance ce qu’il a dit et tu as dit que non. Alors j’ai compris que s’il ne soutient pas de mentir aux gens, il ne peut mentir sur le compte d’Allah ;
je t’ai demandé si l’un de ses grand-pères était roi, et tu as dit que non. Alors je me suis dit que si l’un de ses grand-pères était roi, aurait voulu le trône de ses grand-pères ;
je t’ai demandé si c’était les nobles des gens ou leurs faibles qui le suivent et tu as dit que c’est leurs faibles ; et ce sont eux les partisans des prophètes ;
je t’ai demandé si leur nombre s’accroissait ou s’il diminuait, et tu as dit que leur nombre allait croissant, et c’est ainsi le propre de la foi qui s’accroît jusqu’à son triomphe ;
je t’ai demandé s’il y en avait qui apostasiait après avoir embrassé sa religion, et tu as dit que non, et c’est ainsi le propre de la foi quand sa douceur se mélange aux cœurs : aucun ne la prend en aversion ;
je t’ai demandé s’il trahissait ses engagements et tu m’as dit que non, et c’est ainsi que sont les prophètes : ils ne trahissent jamais leurs engagements ;
je t’ai demandé si vous l’aviez combattu et s’il vous avait combattu et tu as dit qu’il l’avait fait, que votre guerre et sa guerre avaient eu des alternatives, qu’une fois il prenait le dessus et qu’une fois vous prenez le dessus, et c’est ainsi les prophètes : ils sont mis à l’épreuve mais l’issue finale est à eux ;
je t’ai demandé ce qu’il vous recommande et tu as dit d’adorer Allah sans rien Lui associer, qu’il vous interdit ce qu’adoraient vos pères et qu’il vous recommande d’observer la prière, l’aumône, d’être chaste, de respecter les engagements et de rendre les dépôts confiés.
Et ceci est le portrait des prophètes, je savais qu’il allait apparaître, cependant je ne croyais pas qu’il serait de vous. Si ce que tu as dit est vrai, il est sur le point de s’emparer de l’endroit où j’ai mes pieds.
Si je pouvais parvenir jusqu’à lui, j’aurais tout fait pour aller à sa rencontre ; et si j’étais auprès de lui, je lui aurais lavé les pieds."
Après quoi, Héraclius a demandé la lettre du Messager d’Allah (paix et bénédiction d'Allah sur Lui), laquelle lettre a été lue.
Elle contenait :
Au nom d’Allah, le Tout miséricorde, le Très Miséricordieux.
De Muhammad, le serviteur d’Allah et Son messager, à Héraclius, le grand chef des Byzantins.
Que la paix soit sur celui qui est sur la voie de la Guidance. Cela dit, je t’appelle selon la formule de l’islâm :
embrasse l’islâm et tu seras sauvé, embrasse l’Islam et Allah te fera part d’une double récompense.
Et si tu refuses, tu assumeras les péchés de tes sujets...
Traduction rapprochée :
Dis : "ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions qu’Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d’Allah". Puis, s’ils tournent le dos, dites : "Soyez témoins que nous, nous sommes soumis" (sourate al Imran verset 64)
Et une fois la lecture de la lettre terminée, les voix des seigneurs byzantins qui étaient présents se sont élevées et un grand tumulte s’en est suivi. Je ne sais ce qu’ils ont dit ; on a donné l’ordre et on nous a fait sortir.
Lorsque je me suis trouvé dehors avec mes compagnons et que je me suis trouvé à l’écart avec eux, je leur ai dit : "L’affaire d’ibn Abu Kabcha a pris de l’importance. Voilà le roi des banû al- ’Asfar qui le redoute."
Par Allah ! je suis demeuré humblement convaincu que sa cause prendrait le dessus jusqu’au moment où Allah a amené l’Islam dans mon cœur malgré ma répugnance. »
Cheikh ObeydAllah ibn Qata Al-Afghany est un savant du tajwid et des différentes lectures.
Afghan d'origine, il est également saoudien de nationnalité.
Il est né en 1351 de l'Hégire dans la ville de Kouhistan (كوهستان ) au nord de Kaboul.
Il fut l'un des professeurs les plus reconnu à Médine, à la mosqué du Prophète ( صلى الله عليه وسلم), ainsi que dans toute l'arabie. Beaucoup ont profité de sa science et pu obtenir des ijazat (le droit d'enseigner) par son aval - qu'Allah lui fasse miséricorde.
Les commentaires du cheikh sont bien sûr en langue arabe, simples et pédagogiques.
La plupart des commentaires pour chaque chapitre (ou bâb) ne dépassent pas les 25-30 minutes ce qui rend l'écoute très concise.
شرح المقدمة الجزرية للشيخ عبيد الله بن عطاء الأفغاني حفظه الله تعالى
Que doit faire la personne qui a un frère, une soeur ou un fils qui n'est pas musulman ?
Réponse :
Elle appelle celui qui n'est pas musulman parmi ses proches ou autre, à l'Islam, leur montre la beauté de la religion, la grandeur de sa législation et de ses préceptes, et leur dit que rien ne sera accepté au jour de la résurrection, en dehors de cette religion.
Il se peut qu'Allâh les guide et qu'elle en soit la cause ; comme le dit Allâh (Gloire et Pureté à Lui) dans Son Livre explicite (traduction rapprochée) :
« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. » (Les abeilles (An-Nahl) 16: Verset 125)
Et sa Parole (qu'Il Soit Exalté) (traduction rapprochée) :
« Et avertis les gens qui te sont les plus proches.» (Les poètes (Ach-Chou’arâ’) 26: Verset 214)
Ainsi que la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :
« Celui qui a indiqué un bien il aura la même récompense que celui qui l'a pratiqué. »
Qu'Allâh nous accorde et t'accorde Sa satisfaction.
Qu'Allâh nous accorde la réussite et que la prière et le salut d'Allâh soient sur notre Prophète Mohammad, sa famille et ses compagnons.
Source: ( Numéro de la partie: 25, Numéro de la page: 379)
La question 3 de la Fatwa numéro ( 6872 )
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ماذا يعمل إذا كان عنده قريب غير مسلم
س 3: ماذا يعمل من كان عنده أخ أو أخت أو ابن غير مسلم؟
ج 3: يدعو من كـان غير مسلم من أقاربه أو غيرهـم إلى الإسلام، ويبين لهم مزايا الدين وسماحته في تشريعاته وأحكامه، وأنه لا يقبل من أحد سواه يوم القيامة؛ لعل الله أن يهديهم على يـده؛ لقـول الله عـز وجـل في كتابـه المـبين