La demande de mariage en période de viduité

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La demande de mariage en période de viduité

Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :

 

« Et on ne vous reprochera pas de faire, aux femmes, allusion à une proposition de mariage, ou d’en garder secrète l’intention. Allâh sait que vous allez songer à ces femmes. Mais ne leur promettez rien secrètement, sauf à leur dire des paroles convenables. Et ne vous décidez au contrat de mariage qu’à l’expiration du délai prescrit. Et sachez qu’Allâh sait ce qu’il y a dans vos âmes. Prenez donc garde à Lui, et sachez aussi qu’Allâh est Pardonneur et Plein de mansuétude. »

 

SHeikh ‘Abder-Rahmân as-Sa’dî (rahimahullâh) a expliqué, dans le cadre de son commentaire du verset, qu’il s’agit du cas de celle qui observe un délai de viduité suite au décès de son mari, ou celle qui a subi un divorce définitif d’un mari toujours en vie.

 

Il est interdit à toute personne autre que son mari d’offrir une proposition explicite (de mariage), qui est ce qu’on entend par les mots (traduction rapprochée) « mais ne leur promettez rien secrètement » 

 

En ce qui concerne une allusion à une proposition (de mariage), Allâh a déclaré qu’il n’y a pas en cela de péché en le faisant.

 

La différence entre les deux est qu’une proposition explicite ne peut signifier autre chose que le mariage, c’est pourquoi il est interdit de la faire, car cela pourrait la conduire à hâter la fin de sa période de viduité ou de mentir au sujet de la fin de sa période de viduité, parce qu’elle veut se marier.

 

En outre, il ne faut pas parler explicitement d’un mariage en respect des droits du premier mari dont la période de viduité est toujours en cours.

 

Quant à la proposition implicite, c’est celle qui peut signifier le mariage ou autre chose. Il est permis à celui dont le divorce est définitif de dire par exemple : « Je veux me marier » ou « Je souhaiterais que vous m’informiez de la fin de votre délai de viduité. » et ainsi de suite.

 

Cela est permis, car ce n’est pas considéré comme une proposition explicite, et il peut y avoir de sérieux motifs à cela. La même chose s’applique pour la personne qui garde l’intention d’épouser une femme toujours en période de viduité, et cela jusqu’à la fin.

 

Il n’y a pas de mal à cela.

 

C’est ce qui est mentionné dans le verset (traduction rapprochée) :

 

« ou d’en garder secrète l’intention. Allâh sait que vous allez songer à ces femmes. » 

 

Ce sont tous les détails qui précèdent le contrat de mariage, mais le contrat de mariage lui-même n’est pas permis : « qu’à l’expiration du délai prescrit » ce qui veut dire, jusqu’à ce que le délai de viduité soit terminé.

 

Tayssir ul-Karîm al-Rahmân fî tafsîr Kallâm al-Manân du SHeikh Ibn Sa’dî, 1/176

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Cheikh Abu 'Abdellah Abder-Rahman ibn Nasr as-Sa'di - الشيخ عبد الرحمن بن ناصر السعدي

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Le voile de la petite fille non pubère

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Le voile de la petite fille non pubère

Question :

 

Mon frère fait porter le voile à sa fille qui n'est âgée que de 4 ans en prétextant que :

 

"Qui prend une habitude dans sa jeunesse, ne la délaissera jamais par la suite".

 

Il essaie d'imposer la même chose à mes enfants alors que je ne suis pas de son avis et que je lui dis :

 

"Laisse-les jusqu'à la puberté".

 

Quel est votre avis sur ce rigorisme qu'il impose à cette petite de 4 ans ?

 

Qu'Allah vous en récompense.

 

Réponse :

 

Il ne fait pas de doute que ce qu'a dit ton frère est exact dans l'ensemble.

 

Celui qui effectivement grandit avec une habitude ne la délaisse pas par la suite.

 

C'est la raison pour laquelle le prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné l'exécution de la prière à quiconque atteint l'âge de 7 ans, et ce même s'il n'est pas encore responsable religieusement, dans le but qu'il s'y habitue.

 

-Ceci dit, la petite fille n'a pas à couvrir toutes les parties de son corps, il ne lui est pas obligatoire de couvrir sa nuque, ses mains et ses pieds.

 

Il n'est pas indiqué d'astreindre la petite fille à cela.

 

-Cependant, lorsqu'elle atteint un âge à partir duquel, les hommes peuvent s'éprendre d'elle et à partir duquel elle peut attiser leurs désirs, il convient qu'elle se couvre pour prévenir toute tentation et toute turpitude.

 

Cela varie d'une femme à une autre.

 

Certaines sont prématurées dans la puberté et d'autres pas.

 

فتاوى منار الإسلام Fatawa Manaril Islam (3/810)

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Porter des lentilles de contact de couleur (vidéo)

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Porter des lentilles de contact de couleur (vidéo)

Question :

 

Quel est le jugement à propos du fait de porter des lentilles de contact de couleur pour s’embellir et suivre la dernière mode, en sachant que leur prix n’est pas moins de 700 Riyals saoudiens ?

 

Réponse :

 

Il n’y a pas de mal à porter des lentilles de contact en cas de nécessité.

 

Mais quand c’est pour autre chose, il est meilleur de délaisser cela, surtout si ces lentilles de contact sont chères, cela rentre dans le gaspillage, lequel est interdit.

 

En outre, il existe en cela une tromperie et cela cache la réalité parce qu’elles changent l’état de leurs yeux sans qu’elle n’ait un besoin de le faire.

 

Al-Muntaqâ min fatâwa : Volume 3, Page 317, fatwâ n°.468

Question :

 

Qu’Allah soit bienfaisant envers vous, quel est le jugement du port de lentilles de contact pour s’embellir pour les femmes ?

 

Réponse :

 

Si les lentilles sont utiles pour renforcer la vue, car sa vue est faible et qu’elle a besoin de porter des lentilles, alors elle les porte tout comme elle porte des lunettes lorsque sa vue est faible.

 

De la même manière, s’il y a un défaut dans ses yeux, alors elle porte des lentilles afin de faire disparaitre ce défaut, il n’y a pas de mal en cela.

 

Par contre, si les yeux sont sains et ne comportent aucun défaut, nous voyons qu’il ne faut pas porter de lentilles, car ceci est une futilité.

 

Certaines femmes portent des lentilles qui ressemblent aux yeux des mécréantes, des lentilles bleues ou autres.

 

Certaines d’entre elles portent des lentilles assorties aux vêtements qu’elles portent, et tout ceci n’est que futilité.

 

En résumé, si le port des lentilles est pour renforcer la vue, alors il n’y a pas de mal.

 

Et si c’est pour faire disparaitre un défaut présent dans les yeux, alors il n’y a pas de mal.

 

Mais si cela est pour suivre la mode ou pour une autre futilité, alors nous voyons que ce n’est pas permis.

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Organiser un repas le 40ème jour après la mort d'une personne

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Organiser un repas le 40ème jour après la mort d'une personne

-Premièrement, c’est une pratique d’origine pharaonique.

 

Les pharaons l’avaient initiée et propagée au sein des autres (peuples).

C’est une innovation condamnable, sans fondement en Islam, et contraire à ce qui a été rapporté de façon sûre d’après le Prophète صلى الله عليه وسلم à savoir qu’il a dit : 

 

« quiconque introduit dans notre affaire quelque chose qui lui est étranger le verra rejeter » 

(rapporté par Al Boukhari, 2697 et par Muslim 1718)

 

-Deuxièmement, rendre hommage au mort dans le cadre d’une oraison funèbre prononcée en public et entachée d’exagération, comme c'est le cas de nos jours, n’est pas permis.

 

Ceci s’atteste dans ce qui a été rapporté par Ahmad et Ibn Madja et vérifié par al-Hakim d’après un hadith d’Abd Allah ibn Abi Awfa selon lequel : 

 

« Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a interdit les hommages (exagérés) rendus aux morts » 

 

C’est parce que cela revient à évoquer des qualités pour lesquelles le défunt était souvent honoré, à réanimer les douleurs et à accentuer la tristesse.

 

Quant à l’hommage spontané que l’on rend à quelqu’un au passage du cortège funèbre dans le but de faire connaître les grandes œuvres du défunt, il ressemble aux élégies que certains compagnons avaient dédiées aux tués d’Uhud.

 

Et cela est permis, en vertu de ce qui a été rapporté de façon sûre d’après Anas ibn Malick radhiallahu aanhu : 

 

« Ils (les Compagnons) étaient passés près de la dépouille mortelle de quelqu’un et avaient dit du bien de lui.

A quoi le Prophète صلى الله عليه وسلم avait répondu en disant : « C’est confirmé ».

Et puis ils étaient passés près d’une autre dépouille mortelle et en avaient dit du mal.

A quoi le Prophète صلى الله عليه وسلم avait répondu en disant : « C’est confirmé ».

Alors, Omar ibn al-Khattab radhiallahu aanhu a dit : « qu’est ce qui est confirmé ? »

Le Prophète صلى الله عليه وسلم lui dit : « Quand vous aviez dit du bien du premier mort, on a confirmé son accession au paradis et quand vous aviez dit du mal du second on a confirmé son entrée en enfer, puisque vous êtes les témoins d’Allah sur terre » 

(rapporté par al-Boukhari et par Mouslim).

 

Majmu' fatawa wamaqalaat mutanawwia vol. 13, p. 398.

 Publié par darwa.com

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Mutun 'ilmiyah - متن علمية (dossier)

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Mon père n’accepte pas le changement de mon prénom…

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Mon père n’accepte pas le changement de mon prénom…

Question :

 

Allah m’a assurément guidé et m’a fait entrer dans la religion véridique qu’est l’Islam par l’intermédiaire de certains savants.

À la suite de cela, mon prénom, Abdous-salîb (adorateur de la croix), a été modifié en Abdullah (serviteur d’Allah).

Mais cela n’a pas plu à mon père, qui m’a demandé de ne pas porter atteinte à son nom ni à celui de la famille.

Cela a provoqué un différend entre lui et moi, qui m’a conduit à quitter l’endroit où réside mon père, et à émigrer en ces nobles lieux.

 

Seulement, je suis en proie au doute concernant cette situation.

Est-ce que l’Islam me demande de satisfaire mon père et d’agir selon sa volonté, même s’il est chrétien ?

Ou me recommande-t-il d’ignorer ce que dit mon père, sachant que mon père est chrétien et qu’il s’obstine dans sa chrétienté, et que mon nom était Abdous-salîb ?

 

Réponse :

 

Avant tout, nous rendons grâce à Allah de t’avoir permis de connaître la vérité et de t’avoir fait entrer dans l’Islam, la véritable religion qu'Allah a imposée à l’ensemble des habitants de la Terre, quel que soit leur religion et leur confession.

 

Ils ont ainsi le devoir de délaisser leurs croyances, et d'intégrer la religion de Vérité, la religion d’Allah , qu’Il s’est Lui-même agréée.

 

Nous rendons donc grâce à Allah de t’avoir accordé ce bien immense, et nous demandons à Allah de t’affermir dans l’Islam.

 

Quant au changement de nom qui était Abdous-salîb par Abdoullah, c’est en effet ce qu’il t’incombe de faire.

 

Car il est interdit d'adorer un autre qu'Allah, donc on ne dira pas Abdous-salîb (adorateur de la croix), ni Abdoul-Masîh (adorateur du Messie – Jésus), ni Abdour-Rassûl (adorateur du Prophète), ni Abdoul-Houssayn (adorateur d’Al-Houssayn).

 

L’imam Ibn Hazm a dit : « [les savants] ont unanimement reconnu l'interdiction de tout nom qui marque l'adoration à un autre qu'Allah, à l’exception toutefois de Abdoul-Mouttalib. »

 

Pour la deuxième question, qui concerne ta relation avec ton père, Allah a ordonné l’obéissance aux parents de manière convenable et bienveillante, même s’ils sont mécréants.

 

Il dit (traduction rapprochée) :

 

« Nous avons ordonné à l’homme d’être bienveillant envers ses parents. Sa mère l’a porté dans son ventre subissant pour lui peine sur peine ; et son sevrage a lieu à deux ans : « Sois reconnaissant envers Moi, ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est le retour. »15. Et s’ils te contraignent à M’associer des divinités dont tu n’as aucune connaissance, ne leur obéis pas, mais continue à leur obéir dans ce qui est convenable. Et suis le sentier de celui qui revient vers Moi repenti […] »1  .

 

Il t’incombe donc d’être bon à l’égard de tes parents, mais cette bonté doit se limiter aux choses de ce bas-monde.

 

Pour ce qui est de la religion, tu te dois de suivre la vérité, même si elle est différente de la confession de tes parents, tout en étant bienfaisant envers eux en guise de compensation [du bien qu'ils t'ont fait].

 

Tu dois être bon à leur égard et les rétribuer pour le bien qu’ils t’ont fait, même s’ils sont mécréants.

 

Rien ne s’oppose à ce que tu entretiennes des relations avec ton père, ni à ce que tu lui sois dévoué, et à ce que tu le rétribues 2  .

 

Mais tu ne dois pas lui obéir dans ce qu’Allah a interdit.

   

1   Sourate Louqmân, v.14-15.

2   NDC : en compensation de tous les efforts qu'il a consentis pour toi.

 

Al-muntaquâ min fatâwâ al-Fawzân, t.2, p.256.

copié de fatawaislam.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Les vêtements moulants pour la femme et l'habit blanc

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Les vêtements moulants pour la femme et l'habit blanc

Question :

 

Est-il permis à la femme de s’habiller avec des vêtements qui lui collent au corps ?

 

Et lui est-il permis de porter des vêtements blancs ?

 

Réponse :

 

Il est interdit à la femme de se montrer devant des étrangers ou de sortir dans les rues ou les marchés alors qu’elle est habillée avec des vêtements qui lui collent au corps, car celui qui la voit peut alors se la décrire, et ceci la met dans une position comme si elle était nue et ceci engendre la tentation et est la cause d’un dangereux mal.

 

Il n’est pas permis à la femme de porter des vêtements blancs si le blanc est réservé hommes et est une de leurs caractéristiques.

 

Car cela entraîne une ressemblance aux hommes, certes le prophète (que la prière et la paix d'Allâh soient sur lui) a maudit toutes les femmes ayant des ressemblances aux hommes.

 

Et c’est d'Allâh que vient le succès, que la prière d’Allâh et son salut soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.

 

Page 94, tome 17, fatwa numéro : 1 843

 Publié par fatawaislam.com

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Invitation d'un chrétien à l'islam (audio)

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Invitation d'un chrétien à l'islam (audio)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti

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Qui assume les frais du mariage ?

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Qui assume les frais du mariage ?

Question :

 

L'homme est-il le seul à devoir assumer les dépenses relatives au mariage ?

 

La femme peut-elle poser cela en condition ?

 

Réponse :

 

En principe, la dot est due à la charge de l'homme selon l'accord qui a pu être établi entre les deux parties. 

 

Et tout ce qui va au-delà de ces frais doit résulter d'une entente cordiale. 

 

À condition toutefois que cet accord soit conforme aux règles de la religion purifiée selon la parole du Prophète صل الله عليه وسلم.

 

Les musulmans sont tenus de se conformer aux conditions qu'ils ont posées et dans un autre hadith :

 

"les conditions qui sont le plus en droit d'être respectées sont celles par lesquelles vous vous êtes rendus licites les relations avec vos épouses"

 

Et la réussite n'est due qu'à Allah.

 

Et qu'Il prie pour son Prophète صل الله عليه وسلم le salue ainsi que les membres de sa famille et ses compagnons

 

137 Qam'elmu'anid et 138 fatwa 8875 - livre le guide du mariage

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Al-hijâmah (الحجامة)

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Al-hijâmah (الحجامة)

-Concernant Al-Hijâmah, Anas Ibn Mâlik rapporte que le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :

 

« Pendant mon Voyage Nocturne, je ne suis pas passé devant un groupe sans qu’ils ne me disent : « Ô Muhammad ! Ordonne à ta communauté de pratiquer Al-Hijâmah. » » 

[Sahîh Al-Jâmi’ (5671)]

 

-Ibn ‘Abbas rapporte dans une autre version de ce même hadith :

 

« Attache-toi à la pratique de Al-Hijâmah, Ô Muhammad ! » 

[As-Sahîhah(2263)]

 

-Ibn ‘Abbâs rapporte :

 

« Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) se fit faire une Hijâmah et il paya celui qui la lui pratiqua. »

[Al-Bukhârî (5691) et Muslim (1202)]

 

-Anas rapporte que Abû Taybah pratiqua Al-Hijâmah au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam).

Il ordonna qu’on lui donne deux ‘ de nourriture, il parla à ses maîtres afin qu’il cessent de trop le charger et dit :

 

« Le meilleur de vos remèdes est Al-Hijâmah. » 

[Al-Bukhârî (5696) et Muslim (1577)]

 

-Ibn ‘Abbâs rapporte que le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :

 

« Quel bon serviteur que celui qui pratique Al-Hijâmah. Il évacue le sang, allège le dos et clarifie la vue. »

 

-Lorsqu’on éleva le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam), il ne passa pas devant un groupe sans qu’on ne lui dise : « Attache-toi à Al-Hijâmah. »

 

-Et il dit : « Les meilleurs jours où vous pouvez pratiquer Al-Hijâmah, sont les 17e, 19e et 21e jour [du mois lunaire]. Les meilleurs de vos remèdes sont As-Sacût, Al-Ladûd [1]Al-Hijâmah, et Al-Mashiyy [2]. »

 

-On força le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) à prendre un remède par le coin de la bouche.

Lorsqu’il se remit, il dit :

 

« Qui m’a forcé à prendre ce remède par le coin de la bouche ?

– Tout le monde se tut

– Que tous ici prennent ce remède en coin de bouche, et je vous regarde, sauf Al-‘Abbâs car il n’était pas présent avec vous. » 

[At-Tirmidhî (2053)]

 

-Concernant les bienfaits de Al-Hijâmah, elle purifie la partie superficielle du corps, plus que la saignée (Al-Fasd) qui est meilleure pour les profondeurs du corps. 

Al-Hijâmah extrait le sang de la surface de l’épiderme.

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Je dis : la vérité est que Al-Hijâmah et Al-Fasd diffèrent suivant le temps, le lieu, les âges et les humeurs, les pays chauds, les temps chauds, les humeurs chaudes dont le sang l’individu est à maturité, et en ce cas Al-Hijâmah est plus avantageuse que Al-Fasd, car le sang mûrit, se liquéfie et se dirige vers la couche superficielle du corps.

 

C’est pourquoi Al-Hijâmah parvient à extraire ce que ne peut atteindre Al-Fasd, et qu’elle elle est meilleure pour les jeunes et ceux qui ne supportent pas Al-Fasd.

 

Les médecins ont établi que Al-Hijâmah, dans les pays chauds, était meilleure que Al-Fasd.

 

Il est préférable que cela soit pratiqué au milieu du mois ou dans sa deuxième moitié, et plus précisément dans le troisième quart du mois.

 

Au début du mois, le sang ne s’est pas encore agité, à la fin il sera calmé, alors qu’au milieu ou peu après, il sera à son augmentation maximale.

 

L’auteur de Al-Qânûn a dit : « On commande de pratiquer Al-Hijâmah, non en début de mois, car les humeurs ne se sont pas encore agitées ; ni même à la fin, car elles auront à ce moment diminué, mais au milieu du mois où les humeurs sont agitées et de volume maximal en raison de l’augmentation de la lumière sur le quartier de lune.

 

On rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Les meilleurs de vos remèdes sont Al-Hijâmah et Al-Fasd. » et dans un autre hadith : « Le meilleur remède est Al-Hijâmah et Al-Fasd. »[3]

 

Sa parole (salallahu ‘alayhi wasalam: « Le meilleur de vos remèdes est Al-Hijâmah. » désigne les habitants du Hijâz et des pays chauds, car leur sang est très fluide et penche plus vers la surface du corps en raison de l’attraction de la chaleur extérieure, ce qui fait qu’il s’accumule sous la peau, et parce que leurs pores sont larges, et que leurs forces sont défaillantes.

 

Ainsi Al-Fasd est plus dangereux pour eux, alors que Al-Hijâmahest un drainage qui entraîne une pleine extraction des veines, surtout les veines sur lesquelles on pratique peu souvent Al-Fasd et qui en tirent un grand bénéfice.

 

La saignée (Al-Fasd) pratiquée sur l’artère brachiale [4] est utile pour remédier à la chaleur du foie, de la rate, aux inflammations constituées de sang, aux œdèmes pulmonaires, ballonnements, pleurésies [5], et toutes les maladies sanguines survenant du bas du genoux jusqu’à la hanche.

 

La saignée pratiquée sur l’artère médiane [6] est bénéfique au trop-plein survenant dans tout le corps, s’il est sanguin, de même si le sang s’est altéré dans tout le corps.

 

La saignée pratiquée sur la veine radiale [7] est bénéfique aux maux de tête et de cou causés par l’abondance ou l’altération du sang.

 

La saignée pratiquée sur les veines jugulaires externes [8] est utile aux douleurs de la rate, à l’asthme, et aux douleurs au niveau du front.

 

Al-Hijâmah pratiquée sur la veine jugulaire postérieure [9] est utile aux douleurs du bras et de la gorge.

 

Al-Hijâmah pratiquée sur les veines occipitales [10] est utile pour les maladies de la tête et de ses différentes parties comme le visage, les dents, les oreilles, les yeux, le nez et le cou, si ces maux sont le résultat de l’abondance, de la corruption du sang, ou des deux.

 

Anas rapporte :

 

« Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) pratiquait Al-Hijâmah sur les veines occipitales et la veine jugulaire postérieure. » 

[As-Sahîhah (908)]

 

Il rapporte également :

 

« Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) pratiqua Al-Hijâmah sur son crâne, alors qu’il était en état de sacralisation, en raison d’une migraine. » 

[Al-Bukhârî (6598)]

 

On rapporte également que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) pratiquait Al-Hijâmah à trois endroits : sur la veine jugulaire postérieure, et sur les deux veines occipitales. »

 

‘Alî rapporte que Jibrîl a révélé au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) Al-Hijâmah  sur les deux veines occipitales et sur la veine jugulaire postérieure. 

[Ibn Mâjah (3482), la chaîne de transmission de ce hadith est faible]

 

Jâbir rapporte : « Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) pratiqua Al-Hijâmah sur sa hanche en raison d’une douleur. » [Sahîh Abû Dâwud(3864)]

 

Les médecins ont divergé concernant la pratique Al-Hijâmah sur  le trou occipital [à la base de la nuque] :

 

Abû Nu’aym mentionne dans son ouvrage « La médecine prophétique » un hadith attribué au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : «  Attachez-vous à pratiquer Al-Hijâmah  sur l’occiput [11], car cela guérit de cinq maladies.» [Al-Jâmic As-Saghîr, Qualifié de faible par Al-Arnâ’ût] parmi lesquelles il mentionna la lèpre.

 

Et dans un autre hadith : «  Attachez-vous à pratiquer Al-Hijâmah  sur l’occiput, car cela guérit de soixante-douze maladies. »

 

Certains l’ont acceptée et ont dit qu’elle est utile en cas d’exophtalmie [12] et diverses tuméfactions et maux de l’œil, comme la lourdeur des sourcils et des paupières, et elle est bénéfique à qui la pratique.

 

On rapporte que Ahmad Ibn Hanbal en eut besoin, et pratiqua Al-Hijâmah sur les deux côtés de sa nuque, mais pas sur le trou occipital.

 

Parmi ceux qui l’ont réprouvée figure l’auteur de Al-Qânûn qui dit : « Elle entraîne réellement la perte de mémoire, comme l’a dit notre maître et porteur de notre Législation, Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam), car la partie postérieure du cerveau est le lieu de la mémorisation, et Al-Hijâmah la fait disparaître. »

 

D’autres l’ont contredit en disant que le hadith n’est pas authentique, et s’il était authentique concernant Al-Hijâmah, elle n’affaiblit la partie postérieure du cerveau que si elle est pratiquée sans nécessité.

 

Mais si elle est pratiquée en raison de l’abondance de sang dans cette partie, elle est utile tant du point de vue médical que religieux.

 

Il est authentifié que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a pratiquéAl-Hijâmah en de nombreux endroits de sa nuque, en fonction de la situation, et il a pratiqué Al-Hijâmah en d’autres endroits que la nuque, en fonction du besoin.

 

La pratique de Al-Hijâmah sous le menton est utile pour soulager le mal de dents, du visage et de la gorge, si elle est pratiquée en son temps, et elle purifie la tête et les mâchoires.

 

La pratique de Al-Hijâmah sur le dos du pied remplace la saignée (Al-Fasd) de la veine saphène qui se trouve au niveau de la cheville [13], et elle est utile pour soigner l’ulcère des cuisses et des jambes, le retard de règles, et les démangeaisons au niveau des testicules.

 

Quant à la pratique de Al-Hijâmah au bas de la poitrine, elle est utile contre les abcès, pustules et boutons de la cuisse, de même que les crises de goutte [14], les hémorroïdes, l’éléphantiasis [15] et les démangeaisons du dos.

 

Ibn Abbas rapporte que le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :

 

« Les meilleurs jours où vous pouvez pratiquer Al-Hijâmah, sont les 17e, 19e et 21e jour [du mois lunaire]. » 

 

Anas rapporte :

 

« Le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) pratiquait Al-Hijâmah sur les veines occipitales et la veine jugulaire postérieure. Et il la pratiquait les 17e, 19e et 21e jour [du mois lunaire]. »

 

Anas rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :

 

« Celui qui veut pratiquer Al-Hijâmah, qu’il cherche  les 17e, 19e et 21ejour [du mois lunaire], afin que le sang ne s’agite [16] pas au point ce que cela le tue. »

[As-Sahîhah (2747)]

 

Abû Hurayrah rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit :

 

« Celui qui pratique Al-Hijâmah les 17e, 19e et 21e jour [du mois lunaire], cela sera pour lui une remède contre tous les maux. »

 

C’est à dire, tout mal causé par l’abondance du sang.

 

Tous ces hadiths sont conformes à l’unanimité des médecins disant que Al-Hijâmah pendant la deuxième moitié du mois et les jours qui suivent du troisième quart sont meilleurs que le début ou la fin du mois.

 

Mais si elle est pratiquée en cas de nécessité, elle est bénéfique à tout moment, que ce soit au début ou la fin du mois.

 

Hanbal rapporte que Abû ‘Abd Allah Ahmad Ibn Hanbal pratiquait Al-Hijâmah à chaque fois que son sang s’agitait, à toute heure.

 

L’auteur de Al-Qânûn a dit :

 

« Ses temps fixés pendant la journée sont : la deuxième ou troisième heure. Il ne faut pas la pratiquer après le hammam, sauf celui dont le sang est épais et qui doit se rendre au hammam, attendre une heure, puis pratiquer Al-Hijâmah. »

 

Selon eux, il est détestable de pratiquer Al-Hijâmah lorsqu’on est repu, car elle peut entraîner une occlusion et d’autres maladies mauvaises, surtout si la nourriture était mauvaise et lourde.

 

Il est dit : « Al-Hijâmah à jeun est un remède, après satiété une maladie, et au dix-septième jour [du mois lunaire] une guérison. »

 

Le choix de ces temps pour la pratique de Al-Hijâmah concerne ce qui est fait par sécurité, précaution contre les nuisances et protection de la santé.

 

Mais pour le traitement des maladies, on l’emploie quand cela est nécessaire.

 

Sa parole : « afin que le sang ne s’agite pas au point ce que cela le tue »en est la preuve, et nous avons déjà mentionné que  l’imam Ahmad pratiquait Al-Hijâmah à tout moment où il en ressentait le besoin dans le mois. 

 

Quant au choix des jours de la semaine pour pratiquer Al-Hijâmah, Al-Khallâl rapporte dans Al-Jâmi’ d’après Harb Ibn Ismâ’îl : « J’ai demandé à Ahmad : y a-t-il un jour où la pratique de Al-Hijâmah est détestable ? Il me dit : « Mercredi et samedi. »

 

Al-Husayn Ibn Hassân rapporte qu’il demanda à Abû ‘Abd Allah (l’imam Ahmad) concernant Al-Hijâmah : « Quel jour est détestable ? » Il répondit : « Samedi et mercredi » et d’autres disent le vendredi. »

 

Abû Hurayrah rapporte que le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : 

 

«Celui qui pratique Al-Hijâmah, mercredi ou samedi, et se voit atteint de vitiligo [17]ou de lèpre, ne doit blâmer que lui-même. » 

[Al-Hâkim (4/409), qualifié de faible par Al-Arna’ût]

 

Al-Khallal rapporte également d’après Muhammad Ibn ‘Alî Ibn Ja’fâr que Ya’qûb Ibn Bukhtân leur a dit : « On a interrogé Ahmad à propos de l’épilation et Al-Hijâmah, samedi et mercredi, et il a réprouvé cela.

Il dit : « J’ai appris qu’un homme avait pratiqué une épilation et Al-Hijâmah – c’est-à-dire mercredi – et qu’il fut touché par la lèpre. »

Je lui  dis : « Comme s’il avait négligé le hadith ? »

 Il me répondit : « Oui. »

 

Dans son livre Al-Afrâd, Ad-Dâraqutnî rapporte d’après Nâfi’ : «  ‘Abd Allah Ibn ‘Umar me dit : « Mon sang s’agite, cherche-moi quelqu’un pour pratiquer Al-Hijâmah, qui ne soit ni un jeune ni un vieillard, car j’ai entendu le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) dire : « Al-Hijâmah augmente la mémoire du mémorisateur et la raison de l’homme sensé, alors pratiquez Al-Hijâmah au Nom d’Allah, mais pas jeudi, vendredi, samedi et dimanche. Pratiquez Al-Hijâmah plutôt lundi, car la lèpre n’arrive que mercredi. » Ad-Dâraqutnî dit : il est également rapporté par Ayyûb d’après Nâfi’ et il dit : « Pratiquez Al-Hijâmah lundi et mardi, mais pas mercredi.» [Ibn Mâjah (3487), qualifié de faible par Al-Arna’ût]

 

Abû Bakrah réprouvait la pratique de Al-Hijâmah mardi, et il rapporta que le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) dit :

 

« Mardi est le jour du sang, au cours duquel il y a une heure où le sang ne coagule pas. » 

[Ad-Dacîfah (2251)]

 

Les hadiths précédents comportent :

 

- une recommandation de se soigner,

- une recommandation de pratiquer Al-Hijâmah sur différents endroits selon le cas,

- la permission pour celui qui est en état de sacralisation de pratiquer Al-Hijâmah, et s’il est besoin de couper des cheveux, cela est permis,

-  la permission pour le jeûneur de pratiquer Al-Hijâmah, ainsi on rapporte que Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) pratiqua Al-Hijâmah alors qu’il jeûnait. [Al-Bukhârî (1939)]

 

Mais cela rompt-il le jeûne ou non, c’est une autre question.

 

Ce qui est juste est que Al-Hijâmah rompt le jeûne, comme cela est rapporté authentiquement du Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam), sans aucune protestation.

 

Et le meilleur argument qu’on puisse opposer est le hadith qui montre qu’il a pratiqué Al-Hijâmah alors qu’il jeûnait, mais il ne montre que cela ne rompt pas le jeûne qu’après quatre choses :

 

- La première : il s’agissait d’un jeûne obligatoire.

- La deuxième : il était résident.

- La troisième : il ne souffrait d’aucune maladie qui nécessite la pratique de Al-Hijâmah.

- La quatrième : ce hadith vient après sa parole :

« Celui qui applique Al-Hijâmah et celui qui se la fait appliquer ont tous deux rompu leur jeûne. » [Sahîh At-Tirmidhî (774)]

 

Si ces quatre postulats sont vérifiés, on peut argumenter par sa pratique pour dire que Al-Hijâmah ne rompt pas le jeûne.

 

Sinon, qu’est-ce qui empêche que ce jeûne ait été surérogatoire qu’il est permis de rompre par Al-Hijâmah ou autre ?

 

Ou que cela ait été pendant Ramadan, mais en voyage ?

 

Ou aussi, qu’il ait été résident, mais que cela ait été nécessaire de la même manière que la maladie permet de rompre le jeûne ?

 

Ou encore que cela ait été un jeûne obligatoire du mois de Ramadan, alors qu’il était résident, mais que cela soit conforme à la règle de base et que sa parole « Celui qui applique Al-Hijâmah et celui qui se la fait appliquer ont tous deux rompu leur jeûne. »ne soit venue après ?

 

Il n’est possible d’affirmer aucun de ces quatre postulats, alors que dire de l’ensemble ?

 

Cela indique également la permission de payer le médecin ou autre sans contrat de travail, mais en lui donnant le salaire de ses semblables ou ce qui le satisfera.

 

Cela indique aussi la permission de tirer profit de la pratique de Al-Hijâmah, même s’il n’est pas bon à l’homme libre d’en prendre un salaire, sans pour autant que cela lui soit illicite.

 

Le Prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam) lui a donné son salaire et ne lui pas interdit de le dépenser, et le fait qu’il ait qualifié ce salaire de mauvais et comparable au fait qu’il ait dit que l’ail et l’oignon étaient mauvais, sans que cela n’implique qu’ils soient illicites

 

Cela indique encore qu’il est permis de demander chaque jour un gain déterminé à son servant, en fonction de ses capacités, et que le servant peut disposer de l’excédent.

 

Et si on le lui interdisait, tout ce qu’il gagne serait une imposition (de son maître) et il n’y aurait aucune utilité à en fixer la valeur.

 

Au contraire, l’excédent est considéré comme une chose que son maître lui donne, et il peut en disposer comme il le veut. Et Allah est plus savant.

 

[1] En arabe, les remèdes portent des noms différents selon leur mode d’utilisation. Ainsi, As-Sa'ût désigne ce qui est pris par le nez, etAl-Ladûd ce qui est pris du coin de la bouche.

[2] Ce terme désigne tout liquide consommé qui a des vertus laxatives. Il est dérivé du verbe Mashâ/Yamshî (marcher) car il amène celui qui le consomme à se rendre fréquemment aux toilettes.

[3] Al-Arnâ’ût montre qu’aucun hadith ne fait mention conjointement des deux, mais que plusieurs hadiths authentiques mentionnent : « Le meilleur de vos remèdes est Al-Hijâmah. » (1577).

[4] Al-Bâsilîq : artère du bras.

[5] Œdème au niveau de la plèvre (membrane qui entoure les poumons).

[6] Al-Akhal : artère du bras.

[7] Al-Qayqâl : veine du bras.

[8] Al-Wadjayn : veines du cou.

[9] Al-Kâhil : située à la base de la nuque entre les épaules.

[10] Al-Akhdacyn : veines de la partie postérieure du cou. Nombreux sont ceux qui ont été d’avis qu’elles désignaient la même chose queAl-Wadjayn, mais il semble qu’elles soient tout de même distinctes.

[11] Qui forme la jointure entre la tête et le cou

[12] Lorsque l’œil déborde de son orbite.

[13] As-Sâfin : elle naît sur le dos du pied, puis longe le tendon d’Achille pour remonter vers une veine profonde au creux du genou.

[14] Maladie qui cause de grandes douleurs aux articulations, notamment le gros orteil.

[15] Maladie dont les symptômes sont une augmentation du volume d’un membre ou d’une partie du corps causée par un œdème, qui est épanchement de la lymphe en dehors du système lymphatique.

[16] L’agitation du sang (Tabayyugh Ad-Damm) désigne ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’hypertension.

[17] Maladie de l’épiderme qui se caractérise par des tâches blanches

 

Source : L’authentique de la médecine prophétique

copié de salafs.com

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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‘Aidh Al-Qarni - عائض القرني

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‘Aidh Al-Qarni - عائض القرني

Cheikh Ahmad ibn Yahiâ An-Najmî, après avoir cité certaines des erreurs de Salmân Al-‘Awdah, et en particulier le fait qu’il incite à se révolter contre les autorités musulmanes, cite les propos de ‘Âidh Al-Qarnî qui vont dans le même sens que ceux de son confrère :

 

« […] On trouve dans le poème de ‘Âidh Al-Qarnî intitulé : « Da’i-l-Hawâshî wa-khruj » de son recueil qui porte le titre « Lahn Al-Khulûd ( لحن الخلود) » des propos qui sont proches de ceux de Salmân Al-‘Awdah concernant   incitation à se révolter contre l’autorité musulmane.

 

Extrait du poème :

 

Prie et jeûne autant que tu veux car la religion ne considère pas comme adorateur celui qui prie et jeûne

 

Tu n’es qu’un prêtre parmi les rabbins et tu n’as rien à voir avec le Prophète Muhammad. Cela suffit comme réprimande !

 

Tu délaisses l’arène et la laisses aux canailles et répugnants nabots qui tiennent les rênes [du pouvoir]

 

Ou la laisses à tout imposteur pervers qui meurtrit ma communauté sans jamais que les blessures ne se cicatrisent

 

N’essaye pas de me tromper avec ton habit de Cheikh tant que ce bas-monde n’est qu’épreuve et obscurité

 

Tes écrits sont destinés aux morts, tu n’es qu’un moribond qui aime parler

 

Chaque jour tu fais l’explication d’un texte en te contentant d’imiter mais tout ceci n’est que poudre aux yeux

 

Les sombres commentaires de livres sont ton occupation car tu as peur de l’épée du tyran

 

Ne dis donc rien Ô mon Cheikh et attends ! L’âge de vos fatwas atteint 50 ans !

 

La politique est pour vous un domaine qu’il faut éviter. Ne t’approche pas d’elle car elle risque de te détruire !

 

-Premièrement : Que veux-tu que nous disions Ô ‘Âidh ? Que veux tu que nous disions ? Dirons nous : c’est la fougue du poète et ses fantasmes ? Nous pourrions dire cela si le poème concernait les choses de ce bas-monde. Mais quand il s’agit de religion, c’est impossible.

 

Que veux tu que nous disions ? Veux-tu que nous t’énumérions les textes qui font de la prière, de la Zakât, du jeûne et du pèlerinage les plus importants actes d’adorations après la foi ? Or tu connais ces textes. Ne penses-tu pas qu’il serait plus légitime pour toi de dire : Allah et Son prophète disent vrai et mon poème n’est que mensonge lorsque je dis :

 

Prie et jeûne autant que tu veux car la religion ne considère pas comme adorateur celui qui prie et jeûne

 

-Deuxièmement : la religion considère comme adorateur celui qui prie, jeûne,  croit en l’Unicité d’Allah et suit la droiture, non pas comme l’affirme le poème de ‘Âidh Al-Qarnî, qu’Allah le ramène à la vérité d’une belle façon et l’aide à avoir le dessus sur son ego et son démon.

 

-Troisièmementc’est après cela que surgit l’immense calamité et le désastre le plus dévastateur dans le second vers. En effet, tu as décrit les musulmans accomplissant la prière,  jeûnant, adorant Allah conformément à la législation de Son serviteur et messager Muhammad  (sallallâhu ‘alayhi wa sallam), comme étant des prêtres et rabbins. Tu les considères comme des chrétiens et les expulses de la sphère de l’Islam. Où est donc passée ta raison ? Et comment ta conscience t’a-t-elle été ôtée lorsque tu dis :

 

Tu n’es qu’un prêtre parmi les rabbins et tu n’as rien à voir avec le Prophète Muhammad. Cela suffit comme réprimande !

 

Tu les a désolidarisés de Muhammad le Prophète Elu – Paix et Bénédictions de mon Seigneur sur lui – et tu l’as  désolidarisé d’eux. Tu as donc affirmé l’excommunication des musulmans sans raison valable et c’est ainsi que tu as revêtu le manteau des Khawâridjs au sujet desquels le Prophète (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Ils sortent de l’Islam comme la flèche transperce sa proie » et il a aussi dit à leur sujet qu’ils sont : « Les chiens de l’enfer ». Acceptes-tu pour ta personne de telles désignations ?

 

Mais si tu affirmes : « J’ai écrit ce poème il y a longtemps. Aujourd’hui je n’ai plus les mêmes positions », je te réponds : si donc tu as écrit ce livre avant que ne se termine ta formation religieuse, pourquoi as-tu autorisé sa publication ? Pourquoi as-tu autorisé sa distribution ?

 

-Quatrièmement : ne vois-tu pas que tu utilises un style de révolutionnaire takfiri provocateur ? Penses-tu qu’il est judicieux de le diffuser ou plutôt de l’occire et l’enterrer?

 

J’ajoute : ta réponse à mes questions est évidente du fait de ton attitude – à savoir diffuser ce recueil de poèmes malgré ce qu’il comporte comme erreurs monumentales – … Or le fait que tu autorises sa diffusion n’est qu’insistance et obstination dans l’erreur.

 

-Cinquièmement : les  dirigeants dans ton pays sont musulmans, sont à l’origine de nombreuses réformes bénéfiques et recèlent un grand bien… bien dont tu profites et dans lequel tu te prélasses. As-tu pensé à  remercier Allah pour cela ?

 

Garde bien en mémoire Ô Cheikh ‘Âidh – toi et ceux qui partagent la même voie que la tienne en dupant la jeunesse par vos méthodes – que l’Etat vous a éduqué dans ses écoles, ses instituts et facultés, qu’il a dépensé pour vous des sommes colossales afin d’atteindre le niveau que vous avez aujourd’hui… et vous le remerciez de la façon la plus ingrate qu’il soit [1]. Vous désobéissez à Allah et Son Prophète en provocant les détenteurs du pouvoir, en excitant, en incitant et en poussant les gens à se révolter contre eux et à leur contester ce qu’Allah leur a donné. Vous êtes donc allé à l’encontre de ce qu’Allah vous a ordonné de faire dans Son livre et dans les propos de Son prophète (sallallâhu ‘alayhi wa sallam=. Vous êtes aussi allé à  ’encontre du consensus des Ahl Sunnah Wal Jamâ’ah dont vous prétendez être les disciples et  auxquels vous vous affiliez fièrement. Mais en vérité, vous vous affiliez plutôt aux mu’tazilah et aux Khawârij qui légitiment la révolte contre les autorités et la condamnation de leurs méfaits par les armes… Votre situation est vraiment étonnante : par Allah ! Vous avez été éduqués dans des écoles, instituts et universités dont le programme est conforme à la croyance des Ahl Sunnah wal Jamâ’ah. Qu’est-ce qui vous a donc poussé à changer de croyance ?

 

Et ne croyez pas que les gens sont ignorants de ce qui se passe autour de vous. Ce qui se passe autour de vous est l’organisation de cellules terroristes secrètes auxquelles vous avez participé et dans lesquelles vous avez subi un lavage de cerveau. Vous êtes donc ce que vous êtes. Nous appartenons à Allah et c’est vers lui que nous retournerons.

 

-Sixièmement : dans les quatre vers suivants que tu as cités, tu dissuades les gens de s’adonner à la science car elle ne rentre pas dans le moule révolutionnaire que vous avez accepté comme religion à la place de la religion droite d’Ibrâhîm et Muhammad (‘alayhimassalâm). Tu dis ainsi :

 

N’essaye pas de me tromper avec ton habit de  cheikh tant que ce bas-monde n’est qu’épreuve et obscurité

 

Tes écrits sont destinés aux morts, tu n’es qu’un moribond qui aime parler

 

-Septièmement : tu considères l’écriture d’œuvres religieuses comme n’étant que destruction, et décrit leurs auteurs comme des personnes proches de la mort. En effet, le terme moribond ne s’utilise que pour les personnes à l’agonie, c’est pourquoi on dit linguistiquement « un malade moribond ». Tu considères donc les auteurs d’ouvrages et les  personnes qui se dévouent à l’enseignement en y passant le plus clair de leur temps sans partager  votre esprit révolutionnaire comme étant des personnes proches de la mort.

 

J’affirme donc : Vous avez par ce moyen revivifié l’innovation des Khawârij et des Mu’tazilah. Et ne vous fâchez pas contre ceux qui ont dit de vous que vous étiez des innovateurs.

 

-Huitièmement : tu considères la jurisprudence islamique, son apprentissage et son enseignement comme étant de la « poudre  aux yeux » cette expression désignant toute chose qui empêche une personne de voir quelque chose ou de la voir clairement comme la poussière ou autre. Or le Prophète (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Celui à qui Allah veut du bien, Il lui fait comprendre la religion ». Ne vois-tu pas que tes propos dans ce poème sont diamétralement opposés aux principes religieux ? L’esprit partisan t’as aveuglé comme t’a aveuglé l’esprit révolutionnaire au point où les vérités ont changé à tes yeux. Nous appartenons à Allah et c’est vers lui que nous retournerons.

 

-Neuvièmement : tu termines ensuite ton périple consistant à supporter le faux et combattre la vérité en disant :

 

Les sombres commentaires de livres sont ton occupation car tu as peur de l’épée du tyran

 

Ne vois-tu pas que par ces propos, tu supportes le faux et combats la vérité, voire fait parti de ceux qui   détournent de la voie d’Allah ?

 

A quand un repentir sincère Ô ‘Âidh ?

 

Quand reviendras-tu vers Allah afin qu’il te pardonne tes péchés passés ? Par Allah ! Je ne fais que te conseiller.

 

Pour conclure, je dirais : Il y a d’autres exemples de ce genre dans les propos des partisans de cette voie takfiri révolutionnaire, qu’il s’agisse de poésie ou de prose. Qu’Allah les guide et nous guide et leur pardonne ainsi qu’à nous même, et qu’Il nous aide tous à suivre la voie de la vérité et nous éloigner des innovations et qu’Il les ramène vers Sa voie d’une belle manière.

 

Mais je reste pourtant perplexe face à ceux qui les défendent et sont de connivence avec eux bien qu’ils  connaissent la situation de ces personnes. Et je considère ces dernières comme coupable de péché, aussi grave que celui d’une personne qui serait témoin du minage de voies utilisées par des musulmans afin de les tuer sans droit aucun, et pourtant se tairait sur ces machinations jusqu’à ce que des musulmans marchent sur ses mines et en périssent.

 

Se taire sur ceux qui complotent  contre les musulmans et leur veulent du mal d’une façon ou d’une autre est une grande trahison envers les musulmans. Mettre en garde contre les causes du mal avant qu’il ne se produise fait partie du bon conseil envers les musulmans et les autorités exécutives et religieuses dans ce pays musulman et sain. Néanmoins nous n’avons aucun doute que les autorités sont plus ou moins informées de ce que complotent ces insolents, 5 mais nous considérons qu’il est obligatoire pour nous de faire notre devoir pour que notre responsabilité ne soit pas mise en cause, et afin que le bien s’ajoute au bien et se fortifie ainsi. Et la satisfaction d’Allah est notre but ultime.

 

[…]

 

Remarque : Après avoir écrit cette introduction et l’avoir proposé à l’impression, j’ai reçu une lettre de la part du Cheikh ‘Â’idh ibn Abdallah Al- Qarnî – qu’Allah le soutienne – comportant dix-sept points, lettre dont le titre était : « les révisions » alors qu’il aurait mieux valu l’intituler : « Retour sur propos ». A la page 5 de cette lettre, il est écrit :

 

« Septièmement : ce que j’ai dit dans mon recueil Lahn Al-Khulûd page 47 dans un long poème intitulé Da’il Hawâshî wa-khruj et en particulier dans le vers suivant :

 

Tu n’es qu’un prêtre parmi les rabbins et tu n’as rien à voir avec le Prophète Muhammad. Cela suffit comme réprimande !

 

Ceci est une erreur de ma part, je demande à Allah de me pardonner pour cela. J’avais d’ailleurs expliqué auparavant que ce poème avait été composé alors que j’étais étudiant à l’institut en classe de seconde du lycée »

 

J’affirme quant à moi : te souviens-tu ô Cheikh ‘Â’idh lorsque tu es passé me voir dans ma tente à ‘Arafât lors du pèlerinage de l’an 1416, et que nous avons eu une discussion autour de certaines de tes erreurs et que tu t’es défendu avec le même argument – à savoir que ces erreurs avaient été faites alors que tu étais étudiant à l’institut – et je t’ai alors répondu : « Pourquoi alors as-tu autorisé sa publication et sa distribution ? », question à laquelle tu as répondu par un silence.

 

Ce qu’il faut retenir c’est que cette excuse n’est pas un argument valable, car si tu as composé ce poème avant que ta formation religieuse ne soit terminée, il était de ton devoir de le détruire au moment où tu as su qu’il comportait des erreurs, afin qu’aucun de tes enfants ne la trouve et en soit influencé. Et la vérité est que la diffusion de ce poème est une preuve contre toi, mais le repentir efface les péchés passés.

 

De plus, tu as laissé intact le vers suivant :

 

Prie et jeûne autant que tu veux car la religion ne considère pas comme adorateur celui qui prie et jeûne

 

Or ce vers n’est pas moins grave que le suivant en terme de calomnie et dans sa façon de faire dire à Allah et Son prophète ce qu’il n’ont point dit. Et je prends Allah à témoin que j’ai été très heureux du repentir du Cheikh ‘Âidh et j’ai même annoncé cette bonne nouvelle à mes élèves en plein cours après qu’une personne de confiance [2] m’en a informé par téléphone avant même que la lettre ne me parvienne. C’est pourquoi j’ai décidé de publier les remarques que j’ai faites dans cette  introduction au sujet du poème du Cheikh ‘Âidh et la vérité est plus en droit d’être suivie et dite, même si elle provoque la colère des gens. En effet, satisfaire Allah et soutenir Sa religion est prioritaire par rapport à la satisfaction de quiconque, et les faussetés auxquelles j’ai répondu se sont diffusées sur toute la terre et ne cessent d’être diffusées. L’important est que les étudiants en sciences islamiques distinguent la vérité de la fausseté. Et c’est d’Allah que nous implorons l’aide.

 

[1] Littéralement :تجزونها جزاء سنمار: « vous la récompensez comme fut récompensé Sinimmâr » proverbe arabe dont on fait usage quand quelqu’un se montre ingrat envers son bienfaiteur. Sinimmâr était un architecte byzantin qui construisit le palais Khawranaq derrière la ville de Kûfâ sur ordre de Nu’mân ibn Mru’ul Qays. Ce dernier le récompensa en le jetant de la plus haute tour du palais. Sinimmâr mourut sur le coup. An-Nu’mân fit cela afin que Sinimmâr ne construise pour personne d’autre un palais semblable! (voir Majma’ Al-Amthâl ch.5) [NdT]

[2] Il s’agit du Cheikh Muhammad ibn Hâdî Al-Madkhalî

 

Source : Extrait du livre : « Al-Mawrid Al-‘Adhb Az-Zulâl »

Traduit par Abu Talha

Publié par salafs.com

 

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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La ruse du sorcier - كيد ساحر (vidéo)

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Les pertes blanches de la femme

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Les pertes blanches de la femme

La souillure qui sort par les deux voies naturelles  

 

Question :

 

Je suis une jeune fille célibataire, je souffre de la perte blanche qui coule comme du lait et de façon régulière, de telle sorte qu'il est difficile pour moi de s'en débarrasser.

 

J'en ai une fois parlé à ma sœur mariée qui m'a dit que cela coulait également chez elle, qu'il s'agissait d'une substance naturelle qui marque la pureté.

 

Sans la considérer comme une souillure, je continuais à prier et à jeûner naturellement jusqu'à ce que je lise, un jour, une fatwa selon laquelle tout ce qui sort des deux voies naturelles est une sorte de souillure dont on doit s'en débarrasser et de spécifier des vêtements pour y accomplir la prière.

 

Comment juge-t-on cette substance qui ressemble au lait ?

 

Et qu'en est-il si elle est limpide et incolore ?

 

Réponse :

 

Tout ce qui coule des deux voies naturelles comme l'urine, l'excrément et toutes les autres liquides dont ce que vous venez de mentionner sont considérées comme souillure qu'on doit nettoyer aux heures de chaque prière, si elle est chronique :  

 

"du fait que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) ait dit à celle qui se plaignit des saignements qui ne cessaient pas après les menstrues :

"Fais tes ablutions pour chaque prière"."

 

Il faut également se nettoyer le corps et le vêtement pollués par cette souillure.

 

Si cela est d'ordre chronique, la souillure qui en coule dans l'intervalle des deux moments de prières est tolérée même si cela coule pendant la prière telle que le sans de l'hémorragie, excepté le sperme, car c'est une substance pure dont l'écoulement ne nécessite un bain rituelle que si cela est dû au plaisir.

 

Si ce n'est pas le cas, il suffit de faire seulement l'Istindjâ' (nettoyage des parties intimes avec de l'eau après la miction ou la défécation) et de faire ses ablutions soit pour la prière ou pour quelque autre acte cultuel, tel que le Tawâf (Circumambulation autour de la Ka`ba), et toucher le Coran.


Quant aux flatuosités, l'attouchement du sexe, la consommation de la chaire du chameau, le sommeil, tout ceci n’implique pas le nettoyage des voies naturelles.

 

Ils nécessitent seulement les ablutions qui consiste à laver le visage, le rinçage de la bouche ainsi que l'aspiration de l'eau par les narines, le lavage des mains et des poignets, l'essuyage de la tête et des deux oreilles, et le lavage des deux pieds jusqu'aux chevilles.

 

(Numéro de la partie: 10, Numéro de la page: 129)

 

نجاسة الخارج من السبيلين
أنا فتاة لم أتزوج بعد، أعاني من نزول مادة بيضاء كالحليب، وهي تنزل في أغلب الأوقات مما يجعل التخلص منها صعب، ولذلك سألت أختي المتزوجة، وقالت إنها تخرج منها أيضاً، وأنها مادة طبيعية وتدل على الطهارة، وهي من علاماتها، وبعد ذلك أصبحت أصلي وأصوم بشكل عادي وبدون اعتبار أنها نجاسة، وفي مرة اطلعت على الفتوى بأن كل ما يخرج من السبيلين عبارة عن نجاسة، ويجب التخلص منه، وتخصيص ملابس للصلاة، فما الحكم في هذه المادة التي كالحليب؟ وما الحكم إذا كانت شفافة وبغير لون؟
الخارج من السبيلين من بول أو غائط وسائر المائعات، كالماء الذي ذكرت يعتبر نجساً، ويجب الاستنجاء منه في وقت كل صلاة إذا كان مستمراً؛ لقول النبي صلى الله عليه وسلم للمستحاضة: ((توضئي لكل صلاة))، ويجب غسل ما أصاب البدن والملابس منه، وما خرج بين الوقتين يعفى عنه إذا كان مستمراً، ولو كان خروجه في الصلاة كدم الاستحاضة، ويستثنى من ذلك المني؛ لأنه طاهر ويجب فيه الغسل إذا خرج عن شهوة، فإن كان خروجه عن غير شهوة أوجب الاستنجاء فقط مع الوضوء للصلاة ونحوها؛ كالطواف، ومس المصحف
أما الريح ومس الفرج، وأكل لحم الإبل، والنوم، فهذه كلها لا توجب الاستنجاء ولا يشرع لها الاستنجاء، بل توجب الوضوء فقط، وهو غسل الوجه مع المضمضة والاستنشاق، وغسل اليدين مع المرفقين، ومسح الرأس مع الأذنين، وغسل الرجلين مع الكعبين

La perte blanche annule-t-elle les ablutions chez les femmes ?  

 

Question :

 

La dénommée S.S.S. depuis Abhâ dit dans sa question : La perte blanche qui coule chez la femme à la fin des menstrues annule-t-elle les ablutions ?

 

Réponse :

 

Tout ce qui sort des deux sexes, féminin et masculin, à savoir les liquides, annule les ablutions chez l'homme et la femme, suivant cette parole d'Allah (Gloire et Pureté à Lui) (traduction rapprochée) :  

 

"mais si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l'un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et vos mains." (sourate la table servie verset 6)...suite du verset

 

Et la parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) : 

 

"Allah n'accepte pas la prière de l'un d'entre vous en cas d'impureté jusqu'à ce qu'il accomplisse ses ablutions."

Rapporté authentiquement par Al-Boukhârî et Mouslim.

 

La souillure est l'ensemble de ce qui sort des deux voies naturelles telles que les selles, l'urine et d’autres liquides du même ordre.

 

Il en est de même du vent, mais, ce dernier nécessite seulement les ablutions qui consistent à laver le visage et les deux mains, essuyer la tête et les deux oreilles et laver les deux pieds.

 

Les selles et les liquides quant à elles, nécessitent l'Istindjâ' (nettoyage des parties intimes avec de l'eau après la miction ou la défécation) avant de passer aux ablutions des quatre membres susmentionnés, suivant les sens des textes apparents du Noble Coran et de la Sunna purifiée.
 

Ce qui est dit sur le vent, s'applique sur la consommation de la viande du chameau, le sommeil ou de tout ce qui freine la raison, ainsi que l'attouchement du sexe avec la main.

 

Tout ces actes qui annulent les ablutions exigent seulement de refaire les ablutions et il n'est pas prescrit pour cela de nettoyer les parties intimes avec de l'eau, il en est de même, si l'on a touché son propre sexe ou celui d'un autre, celui de sa femme ou de son enfant.
 

Qu'Allah vous accorde la réussite.

 

(Numéro de la partie: 10, Numéro de la page: 132)

 

السائل الأبيض الخارج من المرأة أثناء طهرها من الحيض هل ينقض الوضوء
الأخت التي رمزت لاسمها بـ (ص.ص.ص) من أبها تقول في سؤالها: السائل الأبيض الذي يخرج من المرأة أثناء طهرها من الحيض هل ينقض الوضوء؟
كل ما يخرج من الفرجين من السوائل فهو ينقض الوضوء، بحق الرجل والمرأة؛ لقول الله سبحانه: وَإِنْ كُنْتُمْ مَرْضَى أَوْ عَلَى سَفَرٍ أَوْ جَاءَ أَحَدٌ مِنْكُمْ مِنَ الْغَائِطِ أَوْ لامَسْتُمُ النِّسَاءَ فَلَمْ تَجِدُوا مَاءً فَتَيَمَّمُوا صَعِيدًا طَيِّبًا فَامْسَحُوا بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُمْ مِنْهُ[1] الآية، وقول النبي صلى الله عليه وسلم: ((لا تقبل صلاة أحدكم إذا أحدث حتى يتوضأ)) متفق على صحته. والحدث هو جميع ما يخرج من الدبر والقبل من غائط أو بول أو غيرهما من السوائل، وهكذا الريح إذا خرجت من الدبر، لكن الريح إنما توجب الوضوء فقط، وهو غسل الوجه واليدين، ومسح الرأس والأذنين، وغسل الرجلين، أما الغائط والسوائل فكلها توجبا الاستنجاء قبل الوضوء في الأعضاء الأربعة المذكورة؛ لظاهر القرآن الكريم والسنة المطهرة. ومثل الريح: أكل لحم الإبل، والنوم، ونحوه مما يزيل العقل، ومس الفرج باليد، فإن هذه النواقض توجب الوضوء فقط، ولا يشرع من أجلها الاستنجاء، سواء كان الممسوس فرجه أو فرج غيره؛ كالزوجة والطفل، والله ولي التوفيق
[1] سورة المائدة الآية 6

Une femme qui souffre de l'humidité dans son utérus doit-elle refaire ses ablutions à chaque moment de prière ?  

 

Votre Eminence Cheikh, `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz, qu'Allah vous accorde le salut, vous garde contre tout mal et vous pardonne vos péchés, à vos parents et à tous les musulmans. Amîn.
 

Nous sommes un groupe de femmes qui souffrent de l'humidité dans l'utérus.

 

Notre question est de savoir si nous sommes tenues à reprendre les ablutions à chaque prière ? Sachant que cela peut être pénible pour nous.

 

Veuillez nous en donnez une fatwa. Qu'Allah vous rétribue !

 

Réponse :

 

Que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous. Ensuite :


Si cette humidité se produit dans la plupart du temps, chacune de vous doit refaire ses ablutions à chaque prière une fois son temps entré, comme le fait une femme qui souffre de la métrorragie et celui qui souffre de l'incontinence urinaire.

 

Cependant, si elle se produit irrégulièrement, son avis religieux est donc similaire à celui qui souffre de l'incontinence urinaire, quand cela se présente ses ablutions seront annulées, fût-ce pendant la prière.


Qu'Allah accorde la réussite à tous, nous guérisse ainsi que vous de toutes les maladies, Il Est Audient et Tout Proche.
Que la paix, la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous.

 

( Numéro de la partie: 10, Numéro de la page: 130)

 

هل يلزم الوضوء لكل صلاة للمرأة التي تجد رطوبة تخرج من الرحم

سماحة الوالد الشيخ عبد العزيز بن عبد الله بن باز سلمه الله وحفظه من كل شر وغفر الله له ولوالديه وللمسلمين أجمعين آمين
نحن مجموعة من النساء نعاني من وجود رطوبة تخرج من الرحم، وسؤالنا هل يلزمنا الوضوء لكل صلاة؟ علماً بأن ذلك قد يشق علينا، أفتونا مأجورين

وعليكم السلام ورحمة الله وبركاته، بعده
إذا كانت الرطوبة المذكورة مستمرة في غالب الأوقات فعلى كل واحدة ممن تجد هذه الرطوبة الوضوء لكل صلاة إذا دخل الوقت؛ كالمستحاضة، وكصاحب السلس في البول، أما إذا كانت الرطوبة تعرض في بعض الأحيان وليست مستمرة، فإن حكمها حكم البول متى وجدت انتقضت الطهارة ولو في الصلاة، وفق الله الجميع لما يرضيه، وشفانا إياكن من كل سوء، إنه سميع قريب، والسلام عليكم ورحمة الله وبركاته

traduit par alifta.net

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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