La règle générale au fait d’ordonner ou d’interdire

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La règle générale au fait d’ordonner ou d’interdire

Cheikh al-Islâm Ibn Taymiyyah a expliqué une règle essentielle dans le fait de commander le bien et d’interdire le mal, avec ce qui doit être pris en compte dans les différentes situations qui se présentent avant un jugement.

 

Il dit (rahimahullâh) que d’un point de vue général, on doit de manière absolue commander le bien et interdire le mal, et pour ce qui est d’un individu ou groupe spécifique, on doit ordonner le bien qu’il pratique et interdire le mal qu’il commet, louer ce qu’il fait de bien et blâmer ce qu’il commet de blâmable si ce commandement du bien n’implique pas la perte d’un bien plus grand ou l’apparition d’un mal plus grand, et que l’interdiction du mal n’implique pas l’apparition d’un mal plus grand ou la perte d’un bien prépondérant.

 

Si la situation est équivoque (ambiguë), le croyant doit vérifier (examiner) jusqu’à ce que la vérité lui apparaisse clairement et n’agir qu’avec science et (bonne) intention.

 

Et s’il délaisse cela, il sera désobéissant, car le délaissement du commandement du bien est une désobéissance et la pratique de ce qui a été interdit est une désobéissance.

 

Et c’est là un vaste sujet - et il n’y a de force et de puissance qu’en Allâh !

 

A ce sujet, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a laissé ‘Abdullâh Ibn Oubay et ses semblables parmi les imâms de l’hypocrisie et de la perversité en raison de leur soutien, et du fait que s’il avait mis fin à leur mal en les punissant, cela aurait impliqué la disparition d’un bien plus grand par la colère de son clan et leurs soutiens, et la fuite des gens s’ils avaient entendu que Muhammad tuait ses compagnons.

 

Tout cela est inclus dans la règle générale (ou absolue) lorsque les bienfaits et méfaits bonnes et mauvaises actions s’opposent et se pressent, il faut donc adopter ce qui est prédominant.

 

Ainsi, si on trouve à la fois des bienfaits et méfaits et qu’ils s’opposent, le commandement du bien et l’interdiction du mal – même s’ils impliquent la réalisation d’un bienfait et le repoussement d’un méfait – il faut tout de même en étudier les conséquences.

 

Si les bienfaits perdus ou les méfaits provoqués sont plus nombreux, cela n’est pas demandé, et plus encore cela est illicite si les méfaits sont plus nombreux que les bienfaits.

 

Mais c’est sur la balance de la Législation qu’il faut peser les degrés des bienfaits et méfaits. Lorsqu’un individu peut suivre les textes, il ne doit pas s’en écarter, sinon il doit faire un effort d’interprétation pour connaître les cas similaires et semblables, et les textes en sont rarement dépourvus, si du moins, il connaît les textes et les règles qu’ils impliquent.

 

Car Allâh n’impose à une âme une chose qu’elle ne pourrait supporter, et c’est pourquoi Il dit (traduction rapprochée) :

 

« Craignez Allâh, donc autant que vous pouvez » [1] [2]

 

Les gens sont à ce sujet de trois sortes

 

des gens qui ne s’occupent que de leurs passions, n’acceptent que ce qu’ils donnent et ne se courroucent que pour ce qu’ils interdisent.

 

Si on accorde à l’un d’eux ce qu’il désire dans le licite et l’illicite, sa colère disparaît, survient son agrément, et ce sur quoi il était devient un mal qu’il interdit et pour lequel il châtie, il blâme celui qui le pratique et se courrouce contre lui.

 

Il agrée cette chose, la pratique, y participe, y aide, et prend pour ennemi celui qui l’interdit et le lui reproche.

 

C’est ce qui prédomine chez les fils d’Âdam : l’homme voit et entend des choses que seul Allâh peut cerner, et la cause en est que l’homme est très injuste et ignorant, ainsi, il n’est pas équitable, et plus encore, peut être injuste dans les deux cas.

 

Il voit des gens réprouver le gouverneur qu’il oppresse donc et châtie pour son peuple, ainsi ces opposants se contentent d’un poste ou d’argent, et ils deviennent des soutiens, il améliore leur situation afin de faire taire leur contestation.

 

De même, on les voit réprimander celui qui consomme de l’alcool, fornique et écoute de la musique, jusqu’à ce qu’ils fassent entrer l’un d’eux en cela ou en accepte une partie, ils peuvent tomber dans une situation plus infâme que celle dans laquelle ils étaient, ou revenir à un état moindre ou similaire.

 

D’autres des gens qui mènent un soulèvement religieux authentique, en étant sincères envers Allâh dans ce qu’ils font, avec droiture jusqu’à patienter sur les torts qu’on leur cause.

 

Ce sont eux qui ont cru et pratiqué de bonnes œuvres et font partie de la meilleure Communauté qu’on ait suscité pour les gens : ils ordonnent le bien, interdisent le mal et croient en Allâh.

 

Ces trois groupes représentent, comme il a été dit les trois âmes :

 

celle qui ordonne,

celle qui est sereine,

et celle qui blâme.

 

Les premiers sont les adeptes de l’âme qui ordonne le mal.

 

Les deuxièmes sont les adeptes de l’âme sereine à propos de laquelle il a été dit (traduction rapprochée) :

 

«Ô toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée ; entre donc parmi Mes serviteurs,et entre dans Mon Paradis».». [3]

 

Les derniers sont les adeptes de l’âme qui blâme, celle qui pratique le péché puis blâme pour cela, parfois ainsi et parfois comme cela, mélangeant œuvres pieuses et d’autres mauvaises actions.

 

On espère pour eux qu’on leur pardonnera s’ils reconnaissent leurs péchés – dit Ibn Taymiyyah. [4] [5]

 

Si la mécréance, la perversité et la désobéissance sont des causes du mal et de l’animosité, un individu ou un groupe peut commettre un péché et que d’autres délaissent le commandement du bien et l’interdiction du mal, et cela leur sera compté parmi leurs péchés, et d’autres encore peuvent leur adresser des reproches d’une manière interdite, et cela sera aussi compté parmi leurs péchés.

 

Ainsi surviennent la division, la divergence et le mal, et cela compte parmi les plus grands troubles et maux, dans le passé comme à notre époque.

 

L’homme est très injuste et ignorant, et l’injustice et l’ignorance sont de plusieurs types.

 

Ainsi, l’injustice et l’ignorance d’un premier seront de deux types différents.

 

Celui qui médite sur les troubles qui surviennent constatera que ce sont là les causes, et que c’est également le fondement des troubles qui se sont produits entre les émirs de cette Communauté, ses savants et ceux qui y sont compris comme rois et enseignants et ceux qui les suivent parmi les gens de la masse. [6] [7]

 

[1] Coran, 64/16

[2] Al-Istiqâmah de Ibn Taymiyyah, p.456-458

[3] Coran, 89/27-30

[4] Coran, 64/16

[5] Al-Istiqâmah de Ibn Taymiyyah, p.475-477

[6] Coran, 64/16

[7] Al-Istiqâmah de Ibn Taymiyyah, p.471

 

 Publié par manhajulhaqq.com

 

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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Réciter à partir du livre du Coran ou par coeur ?

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Réciter à partir du livre du Coran ou par coeur ?

Question :

 

Est-ce que lire à partir du livre du Coran est meilleur que la lecture par cœur ?

 

Réponse :

 

- Concernant la lecture du Coran en dehors de la Salat

 

Alors réciter à partir du livre du Coran est meilleur car cela est plus proche de la précision et de l’apprentissage, sauf si la récitation par cœur est mieux préservée par son cœur et engendre plus de crainte, alors qu’il lise par cœur.

 

- Mais pendant la prière

 

Le mieux est de lire par cœur car s’il lit avec le livre du Coran alors cela entraînera des gestes répétitifs en portant livre du Coran, en le posant, en tournant les pages, en lisant les lettres…

 

Et par cela, il manquera le fait de poser sa main droite sur sa main gauche, sur sa poitrine lorsqu’il sera debout, et peut-être qu’il ne sera pas à l’aise lors du rukoo’ et du soujoûd (prosternation) s’il pose le livre du Coran sous son aisselle.

 

C’est pourquoi, nous avons jugé meilleur que le prieur récite par cœur au lieu de réciter à partir du livre du Coran.

 

Pourtant, je vois des croyants qui prient derrière l’imâm en tenant un livre du Coran pour suivre la lecture avec lui, et ceci est une chose qui n’est pas permise, car elle contient ce que nous avons mentionné précédemment, et parce qu’ils n' en ont besoin uniquement pour suivre avec l’imâm.

 

Et s’il arrive que l’imâm n’a pas une très bonne mémoire et qu’il demande à un des croyants « Prie derrière-moi et suis avec moi dans le livre du Coran, si je me trompe, corrige-moi », alors il n’y a pas de mal à cela.

 

Fatwa de cheikh Fawzen - Volume 2

 Publié par fatawaislam.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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La langue arabe au coeur de la religion

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La langue arabe au coeur de la religion

Certes, Allah -Subhânahu wa ta‘âlâ- a honoré la langue arabe en deux choses grandioses :

 

Lorsqu’Il a descendu Son livre (le coran) en arabe et a choisi Son Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- d’un peuple de langue arabe et par cela Allah -Ta‘âlâ- a institué la source originelle de l’Islam en arabe : 

 

Le Coran et la Sounna.

 

Par la langue arabe, on comprend le Coran, et par elle, on connait les règles islamiques, celui qui ignore la langue arabe est ignorant de l’islam.

-Allah -Ta‘âlâ- dit (traduction rapprochée) :

 

« Ce (Coran) ci, c'est le Seigneur de l'univers qui l'a fait descendre - Et l'Esprit fidèle est descendu avec cela - Sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs - En une langue arabe très claire. » [Les poètes, 192 à 195].

 

-Allah -Ta‘âlâ- dit (traduction rapprochée) : 

 

« Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez. » [L’Ornement, verset 3].

 

-Allah -Ta‘âlâ- dit (traduction rapprochée) :

 

« Un Livre dont les versets sont détaillés (et clairement exposés), un Coran arabe pour des gens qui savent. » [Les versets détaillés, verset 3].

 

-Allah -Ta‘âlâ- dit (traduction rapprochée) : 

 

« Un Coran [en langue] arabe, dénué de tortuosité, afin qu'ils soient pieux. » [Les groupes, verset 28].

 

-‘Omar Ibn Al-Khattab -qu’Allâh l’agrée- a dit :

 

« Apprenez la langue arabe, car elle fait partie de votre religion ».

[Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousnaf].

 

-Il -qu’Allâh l’agrée- a dit aussi : 

 

« Faites l’analyse grammaticale du coran car il est en arabe ».

[Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousnaf].

 

-Oubay Ibn Ka‘b -qu’Allâh l’agrée- a dit : 

 

« Apprenez l’arabe comme vous apprenez le coran ».

[Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Mousnaf].

 

-Cheikh Al Islam Ibn Taymiya -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- a dit :

 

« Certes la langue arabe fait partie de la religion, et sa connaissance est une obligation, car la compréhension du Coran et de la Sounna est obligatoire, et ils ne peuvent être compris qu’avec l’arabe, et lorsqu’on ne peut effectuer une obligation que par une chose, alors cette chose devient obligatoire. »

 

-Il a dit aussi -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- : 

 

« Achafi’i -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- a dit :

« La langue qu’Allah a choisie est la langue arabe, Il a fait descendre Son précieux livre (le coran) en arabe, et en a fait la langue du dernier des prophètes.

Et pour cela, on dit qu’il est du devoir de chacun capable d’apprendre l’arabe de l’apprendre, car elle est la première langue. »

[Source : Iktidha As-Sirata Al-Moustaqim, tome 1, page 464].

 

-Souyouti -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- a dit : 

 

« Celui qui interprète le coran doit avant de commencer son interprétation connaitre 15 sciences, premièrement : la science de la langue arabe, deuxièmement : la science grammaticale (nahou), troisièmement : la conjugaison (sarf)... »

[Source : Alïtkan Fi ‘Ouloum Al-Qor’an].

 

-Cheikh Outheymine 'rahimahullah' a dit :

 

« Les non arabophones n'’ont pas d'’excuse du fait que le coran n’'est pas dans leur langue mais il est de leur devoir d’'apprendre la langue du coran si la compréhension du coran et de la sounna du prophète ne peut être qu'’avec l’apprentissage de l’'arabe alors l’'apprentissage de l’'arabe devient donc obligatoire »

[Majmou’ alfatawa wa risaïl ibn otheymine]

 

-Cheikh Moqbel 'rahimahullah' a dit :

 

« Nos conseils à l’ensemble est d’apprendre ce qu’ils peuvent du Coran et de connaitre quelque chose de la sounna du prophète et aussi le grand intérêt pour la langue arabe car elle est la langue du coran... »

[Tahfatoul majed ‘ala asïla alhadhir walgharib, question 178].

 

-Il a dit aussi :

 

« On conseille l’étudiant en science et celui qui aime la sounna du prophète de prendre de la langue arabe ce qui permettra d’habituer sa langue et d’en connaitre le sens, car le coran comme l’a décrit Allah :

« Un Coran [en langue] arabe, dénué de tortuosité », et la sounna du prophète est en arabe. »

[Almoukatarahou fi ajwiba asïla almoustarah].

De plus, si vous cherchez la science utile, les livres importants de base (des Salafs) sont tous en arabe, malgré les grands efforts déployés de nos jours par les traducteurs afin de nous rendre accessibles cette science (en français).

 

Toutes ces raisons font que l’apprentissage et la compréhension de l’arabe est une obligation individuelle et que le musulman n’a pas d’excuse pour être ignorant de cette langue.

 

Et c’est Allâh qui accorde la réussite.

 

 Publié par  albidayah.forum-actif.net

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La croyance islamique et son histoire - العقيدة إسلامية و تأريخها (dossier)

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La croyance islamique et son histoire - العقيدة إسلامية و تأريخها (dossier)

Certes, il est clair que le Tawhid (la foi en l’Unicité d’Allah dans l’adoration, Ses Noms et ses attributs et dans Sa Souveraineté et le monothéisme pur de l’Islam) est un fondement important qui est nécessaire pour que nos actes soient valables et pour qu’Allah les acceptent de notre part.

 

Le Tawhid est donc le point central de la religion, et c’est pour transmettre le message du Tawhid qu’Allah a envoyé tous les messagers...

Cheikh Mouhammad Âman bnou 'Alî al Jâmî - الشيخ محمد أمان بن علي الجامي

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Le temps est la vie

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Le temps est la vie

Ô Hommes !

 

Craignez Allah (qu'Il soit exalté) ; craignez votre Seigneur qui connaît ce qui est caché et ce qui se trouve dans vos cœurs, et Il connaît et voit les péchés que commettent Ses serviteurs (traduction rapprochée) :

 

{Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu'en pleine soumission} [Aali Imraane : 102].

 

Dans ce monde, le serviteur se trouve entre deux peurs :

entre un temps qui est passé et il ne sait pas ce qu'Allah va en faire,

et un temps qui reste et il ne sait pas ce qu'Allah y a décrété ;

donc, que celui qui est doué d'intelligence prenne de lui-même pour lui-même, de sa vie dans ce monde avant l'au-delà et de son temps libre avant qu'il ne soit occupé, car je jure par celui qui détient mon âme dans Sa main qu'il n'y a pas de prétexte [de ruse] après la mort et qu'il n'y a après ce monde que le Paradis ou l'Enfer.

 

Ô Musulmans !

 

Les situations de l'homme dans ce monde changent entre la santé et la maladie, l'occupation et le temps libre, la fatigue et le repos, et l'effort et langueur [la nonchalance].

 

Et la fin de l'année scolaire a amené le temps libre ces jours-ci, et beaucoup de gens sont habitués à prendre leurs congés annuels pendant la période d'été, et ceci n'était pas connu dans le passé ; et plus exactement, c'est parmi les choses que la civilisation moderne a produites, et qui épuisent l'homme comme une machine pendant toute l'année dans un travail dur, un effort et un désir ardent d'obtenir les biens de ce monde, en étant éloigné de nourrir l'âme de la foi qui est le repos des corps et la tranquillité des cœurs et des âmes ; et la contagion des vacances s'est propagée jusqu'à ce qu'elle soit devenue un caractère de l'été dans le monde entier.

 

En partant du réalisme de l'Islam et de son universalité, de l'équilibre et de la modération de ses lois, il a donc reconnu le droit de l'âme et du corps concernant le fait de prendre leur part de repos et de relaxation [de récupérations des forces], et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Ton corps a un droit sur toi, ta famille a un droit sur toi, et ta femme a un droit sur toi, donne donc à chacun son droit)

Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

 

Et il se peut que l'âme se lasse de la longueur de l'effort, et les cœurs se fatiguent comme les corps, et Ali (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :

 

(Reposez les cœurs de temps à autre, car si le cœur est contraint de faire quelque chose, il devient aveugle).

 

Mais ce repos ne sort pas du cercle des choses permises, et il est rapporté authentiquement que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) plaisantait, et il ne disait que la vérité.

 

Et il fit une course avec Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle), il joua avec les enfants, il exhorta à jouer avec l'épouse, et il approuva les gens d'Abyssinie pour leur jeu de lances, et il dit :

 

(Lancez, fils d'Ismaël, car votre père était un lanceur).

 

Ce sont quelques aspects permis des distractions permises et de l'amusement qui ne prend pas tout le temps, qui n'est pas l'habitude de l'homme et ne sort pas du cercle de ce qui est permis.

 

Faire entrer la joie dans le cœur et renouveler son énergie font partie des choses prises en considération dans la législation islamique ; et la distraction permise dans l'Islam est ce qui ne s'oppose pas à ses règles et à sa législation, elle n'est donc pas une chose interdite ou une cause qui conduit à ce qui est interdit, et elle n'empêche pas d'accomplir ce qui est obligatoire.

 

Serviteurs d'Allah ! 

 

Si les vacances sont une affaire présente, le musulman éveillé ne doit pas oublier deux choses importantes :

 

La première : le temps des vacances est une partie de sa vie et que le temps est la vie, et les vacances ne signifient pas le temps libre et l'oisiveté.

 

La deuxième : les devoirs religieux ne lui sont pas enlevés, car l'homme doit passer tout son temps dans l'adoration d'Allah (qu'Il soit exalté), et c'est le but pour lequel il a été créé (traduction rapprochée) :

 

{Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent} [Qui éparpillent: 56].

 

Et cela ne signifie pas qu'il faut remplir les heures avec la prière, le jeûne et le combat dans le sentier d'Allah sans relâchement et sans s'arrêter ; mais cela signifie qu'il ne sort pas de l'obéissance de son Seigneur quelles que soient les conditions, et il ne sors pas des obligations religieuses car il doit obéir à des ordres et à des interdictions ; et à aucun moment où il ne sort des obligations religieuses et agit de la façon qui lui plaît, il tourne autour des obligations religieuses, des Sounanes et des choses permises ; et dans le moindre des cas, il doit s'éloigner de l'endroit qui est interdit qu'il soit éloigné ou proche.

 

Les vacances ne sont pas un moment coupé en marge de la vie, mais elles sont une partie de la vie que l'homme ne possède pas, mais qui est la possession d'Allah qui l'a créé, afin que l'homme l'utilise dans l'obéissance de son Seigneur.

 

C'est la raison pour laquelle Il lui a interdit d'anéantir sa vie et son temps de n'importe quelle façon et pour n'importe quelle raison, et la Vérité Absolue (qu'Il soit glorifié) a dit (traduction rapprochée) :

 

{Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu} [Les femmes : 29-30].

 

Bien que celui qui se suicide n'aie tué que sa vie et son temps ; et ceci confirme la responsabilité de l'homme vis-à-vis de sa vie devant son Créateur, comme dans le hadith rapporté par Tirmidhi, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(L'homme n'avancera pas le jour du jugement avant qu'il ne soit interrogé au sujet de quatre choses : au sujet de sa vie, comment il l'a épuisée ; de sa jeunesse, comment il l'a passée ; de sa science et ce qu'il en a fait ; et de son argent, où l'a-t-il gagné et comment il l'a dépensé).

 

Et les voyages sont une partie de la vie, et chaque personne est responsable et sera interrogé au sujet des heures de sa vie et comment il les a passées.

 

Par conséquent, nous comprenons que la compréhension de la jurisprudence islamique de l'heure [du temps] ne donne pas à l'homme le droit de perdre son temps ; et nous comprenons aussi la grandeur du temps parce qu'Allah (qu'Il soit exalté) a juré par le temps et ses parties (traduction rapprochée) :

 

{Par le Temps ! L'homme est certes, en perdition, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres, s'enjoignent mutuellement la vérité et s'enjoignent mutuellement l'endurance} [Le temps : 1-3].

 

Et lorsqu'Allah a juré par la nuit quand elle enveloppe tout, par le jour quand il éclaire, et par le mâle et la femelle, Il a dit (qu'Il soit exalté) (traduction rapprochée) :

 

{Vos efforts sont divergents} [La nuit : 4].

 

Et lorsqu'Il a juré par le soleil et par sa clarté, par la lune, le jour, la nuit et l'âme ; Il a dit (qu'Il soit exalté) (traduction rapprochée)  :

 

{A réussi, certes celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt} [Le soleil : 9-10].

 

Ces versets montrent que le temps est l'élément de la vie, et que l'effort des gens dans la vie est différent, certains purifient leur âme et la font s'élever, et certains la font descendre dans les abîmes les plus bas à cause de leur négligence et de leur désobéissance.

 

Ô Musulmans !

 

Celui qui est doué d'intelligence est celui qui réfléchit à sa situation [à ses affaires], et voit que les jours qui s'écoulent, annoncent l'approche de sa mort que sa vie soit longue ou courte ; il est alors prudent, il fait des efforts tous les jours et se prépare pour la vie de l'au-delà.

 

Le temps n'est que la vie de l'homme qui correspond à des souffles qui se répètent, et à des souhaits qui ne se réaliseront pas s'ils ne sont pas déterminés ; le temps est précieux, ce qui est passé ne retourne pas, nous devons donc penser à nos désirs, car combien d'insouciants vendent ce qu'ils possèdent de plus précieux - et c'est le temps - à de vils prix.

 

Donc, le temps passe et se termine, et celui qui n'en profite pas, ses jours et ses heures s'en iront et ses regrets augmenteront ; la vie se termine avec ce qu'elle contient et ce sont ses traces seulement qui retournent ; choisis donc ce qui te sera utile ; c'est la raison pour laquelle on dira aux bienheureux (traduction rapprochée) :

 

{«Mangez et buvez agréablement pour ce que vous avez avancé dans les jours passés»} [Celle qui montre la vérité : 24].

 

Et on dira aux malheureux qui seront châtiés (traduction rapprochée) :

 

{Voilà le prix de votre exultation sur terre, sans raison, ainsi que de votre joie immodérée. Franchissez les portes de l'Enfer pour y demeurer éternellement. Qu'il est mauvais le lieu de séjour des orgueilleux !} [Le Pardonneur : 75-76].

 

Et il y a deux jours durant lesquels l'homme regrettera le temps perdu, et demandera un délai ; le premier jour : au moment de la mort, lorsqu'il dira (traduction rapprochée) :

 

{« Seigneur ! Si seulement Tu m'accordais un court délai : je ferais l'aumône et serais parmi les gens de bien »} [Les hypocrites : 10]. 

 

Et la réponse sera (traduction rapprochée) :

 

{Allah cependant n'accorde jamais de délai à une âme dont le terme est arrivé. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites} [Les hypocrites : 11].

 

Et le deuxième : dans l'au-delà lorsque les habitants de l'Enfer entreront en Enfer (traduction rapprochée) :

 

{Et là, ils hurleront : "Seigneur, fais-nous sortir ; nous ferons le bien, contrairement à ce que nous faisions"} [Le Créateur : 37].

 

Et la réponse sera (traduction rapprochée) :

 

{"Ne vous avons-Nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit réfléchisse ? L'avertisseur, cependant, vous était venu. Et bien, goûtez (votre punition). Car pour les injustes, il n'y a pas de secoureur"} [Le Créateur : 37].

 

Ô Musulmans !

 

La protection des heures et l'exploitation de la vie ont besoin de détermination, de fermeté, de résolution et de la force de volonté.

 

Tandis que l'oisiveté et la paresse sont une maladie pernicieuse et dangereuse, ses mauvais effets se retournent contre les individus et les sociétés, sont la cause de la lenteur, de la pauvreté et du retard matériel et moral, et ils engendrent les immoralités et les choses blâmables.

 

Et même si le travail est fatiguant, rester oisif est la cause des corruptions ; et celui qui reste toujours coucher, n'aura aucun désir d'agir, et celui qui est toujours paresseux, ses souhaits ne se réaliseront pas ; et dites à celui qui jouent pour passer le temps : "Je vois que tu penses que la vie est une distraction, alors penses-tu que la mort est une distraction ?".

 

Et dites à celui qui passe les jours entre les illusions et les rêves : "Si tu ignores le temps que tu perds, alors arrête-toi devant les tombes pour obtenir de ses habitants un laps de temps afin que tu saches que c'est la chose aimé qui n'est pas possédée et la chose manquée qui ne peut être rattrapée ; et combien de personnes disent : "Seigneur fais-moi revenir afin que j'accomplisse de bonnes œuvres dans ce que je délaissais", alors on lui dit : "Non, la vie ne revient pas".

 

Le temps libre ne reste pas toujours un vide, il faut absolu qu'il soit rempli soit par le bien ou le mal, et celui qui ne fait pas que son âme soit occupée dans le bien, elle fera qu'il soit occupé dans ce qui est faux. Et les pieux prédécesseurs détestaient que l'homme reste oisif sans être dans les affaires de sa religion ni dans les affaires de sa vie dans ce monde.

 

Et si la bonne santé et l'argent se rassemblent au temps libre, il devient alors un danger s'il n'est pas utilisé dans le bien ; et il est rapporté dans le recueil de hadiths authentiques d'Al-Boukhari que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Il y a deux bienfaits dont beaucoup de gens sont privés : la bonne santé et le temps libre).

 

Serviteurs d'Allah !

 

Si l'homme n'a pas un but correct qu'il veut réaliser et obtenir, il perd son temps ; et ceux qui marchent sans aucun but sont très fatigués !

 

L'homme sans but est comme un bateau sans capitaine, il est ballotté par les vagues jusqu'à ce qu'il soit détruit. Et les jours sont les pages de la vie, éternisez-les donc en accomplissant de bonnes œuvres.

 

Les occasions passent très rapidement, et la lenteur fait partie des qualités de ceux qui sont toujours en retard ; et celui qui s'installe sur la monture de l'incapacité, elle le fera tomber ; et si la négligence se rassemble à la paresse, elles engendrent la perte.

 

Un homme parmi les pieux pleura lors de sa mort, on lui dit alors :

 

-"Pourquoi pleures-tu alors que tu es le serviteur pieux ?". Il dit :

 -"Je pleure à cause des jours que je n'ai pas jeûné et des nuits durant lesquelles je n'ai pas prié".

 

Et la réalité est que tous ceux qui sont proches de la mort, regrettent chaque instant qui est passé sans qu'ils n'accomplissent de bonnes œuvres, qu'ils aient accompli le bien ou qu'ils aient été négligents.

 

Donc, rattrapons notre vie !

 

Nous voyons dans les premières générations de l'Islam qui sont les meilleures générations, qu'ils faisaient très attention à leurs heures [leur temps], une attention qui a dépassé celle des avares pour leurs dinars et leurs dirhams;  et le résultat fut une science utile, de bonnes œuvres, le combat dans le sentier d'Allah, des conquêtes, la gloire, la civilisation dont les racines sont fermes et dont les branches sont élevées.

 

Et ensuite, si nous regardons la situation de beaucoup de musulmans de nos jours, le regard nous reviendra frustré, lorsque nous voyons que la perte du temps et le gaspillage de la vie ont dépassé la limite de l'idiotie à la folie, jusqu'à ce qu'ils sont maintenant à la queue de la caravane après avoir tenu les rênes.

 

Ô Musulmans !

 

Celui à qui l'on donne une vie bénie, obtiendra en peu de temps des bienfaits d'Allah (qu'Il soit exalté) qui sont innombrables ; et combien de personnes ont réussi à accomplir beaucoup de travaux sur une courte période, jusqu'à ce que nous pourrions penser que leurs réalisations sont des miracles, mais ce n'est que la réussite, la bénédiction et le fait de fructifier le temps dans ce qui est utile ; et le meilleur exemple pour cela est le messager d'Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) qui a fait sortir les gens des ténèbres à la lumière et a changé la face de l'histoire en vingt-trois ans.

 

Et Omar ibn Al-Khattab (qu'Allah soit satisfait de lui) travaillait nuit et jour, et il disait :

 

"Si je dors la nuit, je me néglige moi-même ; et si je dors pendant la journée, je néglige mes citoyens ; donc, comment puis-je dormir entre ces deux choses".

 

Et Ibn 'Aquil (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :

 

"Je n'ai pas le droit de perdre une heure de ma vie, jusqu'à ce que si ma langue arrête de faire le rappel ou de discuter d'un sujet, et mes yeux arrêtent de lire, je fais travailler ma pensée pendant que je me repose, et je ne me lève pas sans que je n'ai pensé à quelque chose que j'écris".

 

C'est la raison pour laquelle il a écrit son livre : "Al-Founoune" à propos duquel Ad-Dhahabi a dit :

 

"Personne n'a écris dans ce monde un livre plus grand que celui-ci".

 

Et Ibn Al-Quayyim a dit à propos de son professeur :

 

"Et j'ai vu de la force de Cheikh Al-Islam Ibn Taïmiyah dans ses sounanes, sa parole, son courage et ce qu'il a écrit, une chose étonnante ; il écrivait en une seule journée ce que le scribe écrivait en une semaine".

 

Et Ad-Dhahabi a dit :

 

"Ses livres atteignent cinq volumes".

 Et ceci avec les autres choses qu'il accomplissait comme l'enseignement, l'appel à Allah et le combat dans le sentier d'Allah.

 

Et Tirmidhi a rapporté que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Celui qui a peur d'être attaqué par l'ennemi, voyage la nuit ; et celui qui voyage la nuit, parvient à destination.

Et la marchandise d'Allah est chère, et la marchandise d'Allah est le Paradis).

 

Deuxième sermon

 

Ô Musulmans !

 

Et étant donné que nous parlons du temps et du fait de profiter de la vie dans ce qui est utile, nous nous adressons aussi à ceux qui passent leur vie et la mettent en danger dans des doutes obscures qui les ont conduits à verser le sang des musulmans.

 

Ô Jeunes de l'Islam !

 

Les malheurs de votre communauté se succèdent les uns après les autres, et ses blessures sont toujours chaudes, mais sa blessure saignante et sa maladie grave correspondent au fait que son malheur soit dans ses jeunes, dans leurs résignations, leur pensée, leurs croyances, leurs comportements, leur guerre et leur paix.

 

Le malheur de la communauté est que certains parmi ses jeunes s'égarent d'un chemin dans lequel se trouvent les savants, les dirigeants et ceux qui ont des opinions justes parmi ceux qui font la comparaison entre les intérêts et qui, lorsqu'il y a deux causes de corruption, repoussent la cause de corruption la plus grande par la plus faible.

 

Une fuite dont le résultat est les cous brisés et le sang versé, dans des conflits dans lesquels nous voyons que les deux parties sont des musulmans, et l'endroit où ses conflits se produisent, est le pays des deux mosquées saintes. Les gens ont blâmé, les conseillers ont conseillés, et les savants versés dans les sciences de la religion ont expliqué clairement, Allez-vous donc alors arrêter !!

 

Combien ont été tués, et il fut plus convenable qu'ils soient utilisés pour la construction, en s'accrochant pour cela aux savants et en suivant les sounanes du dernier des prophètes.

 

Donc, ceci est un appel d'un homme compatissant et conseiller à ceux qui se sont séparés du groupe des musulmans afin qu'ils retournent, à ceux qui ont commis des erreurs afin qu'ils se repentent, et à ceux à propos desquels les gens ont eu de mauvaises pensées qui s'opposent à la réalité afin qu'ils se livrent pour qu'ils soient hors de danger, et afin que s'en aillent les doutent pour qu'ils soient en sécurité !!!

 

Et le courage correspond à reconnaître ses erreurs et à assumer leurs conséquences.

 

Et nous espérons et nous pensons que vous trouverez des gens compréhensifs et sages, ainsi qu'un pardon et une miséricorde, et sinon des expiations des péchés et l'effacement des mauvaises actions ; et les deux cas sont meilleurs pour le musulman que de continuer dans l'erreur et de persévérer dans l'entêtement.

 

Et ce qu'Allah a prédestiné, doit absolument se produire, et c'est à Lui qu'appartient le commandement au début et à la fin, et nous demandons à Allah de nous protéger contre les tentations qui égarent.

 

Vendredi 24/5/1426 (1/7/2005) 

 Publié par alharamainsermons.org

قيمة الوقت في حياة المسلم

اللهم ربنا لك الحمد حمدًا كثيرًا، ولك الشكر شكرًا وفيرًا، أحمد الله تعالى وأشكره، وأثني عليه وأستغفره، وهو الذي جعل الليل والنهار خِلفة لمن أراد أن يذكر أو أراد شكورًا، وأشهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له، تعالى عليمًا قديرًا، الذي له ملك السماوات والأرض ولم يتخذ ولدًا ولم يكن له شريك في الملك ولم يكن له ولي من الذل وكبره تكبيرًا، وأشهد أن محمدًا عبده ورسوله، أرسله الله تعالى شاهدًا ومبشرًا ونذيرًا، وداعيًا إلى الله بإذنه وسراجًا منيرًا، صلى الله عليه وعلى آله وأصحابه ومن تبعهم بإحسان وسلَّم تسليمًا كثيرًا

أما بعد

فاتقوا الله تعالى أيها الناس، اتقوا ربكم الذي يعلم السرّ والنجوى، وكفى به بذنوب عباده خبيرًا بصيرًا

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ حَقَّ تُقَاتِهِ وَلا تَمُوتُنَّ إِلاَّ وَأَنْتُمْ مُسْلِمُونَ [آل عمران:١٠٢]

إن العبد في الدنيا بين مَخَافَتَيْن: بين أَجَلٍ قد مضى لا يدري ما الله صانعٌ فيه، وأجلٍ قد بقي لا يدري ما الله قاضٍ فيه، فليأخذ العاقل من نفسه لنفسه، ومن دنياه لآخرته، ومن الفراغ قبل الشُّغل، فو الذي نفسي بيده ما بعد الموت من حِيلة، وما بعد الدنيا إلا الجنة أو النار

وبعد: أيها المسلمون، تتقَلّب أحوال الإنسان في هذه الدنيا بين صحّة ومرض وشُغل وفراغ وتعب واسْتِرْوَاح وجِدّ وفُتُور، وقد أحدث الفراغَ هذه الأيام انتهاءُ العام الدراسي، وتوافُقُ كثير من الناس على أخذ إجازاتهم السنوية في فصل الصيف، ولم يكن هذا مُشتِهرًا في الماضي، بل هو ممّا أفْرَزَته المدَنِيّة الحديثة، والتي تستهلك الإنسان كالآلة طوال العام في كَدّ وكدح ولَهَاث وراء الدنيا، في بُعْدٍ عن غذاء الروح من الإيمان، والذي هو اسْتِرْوَاحٌ للأبدان وراحة للقلوب والنفوس، وسرت عدوى الإجازات حتى أصبحت سِمَة للصيف في كل العالم

وانطلاقًا من واقعية الإسلام وشموليّته وتوازن أحكامه واعتدال تشريعاته فقد أقَرّ بحق النفس والبدن في أخذ نصيبهما من الراحة والاستجمام، وقد قال النبي

(( إن لبدنك عليك حقًّا، وإن لأهلك عليك حقًّا، وإن لِزَوْرِك عليك حقًّا، فأعط كل ذي حقٍّ حقَّه ))

رواه البخاري ومسلم. والنفس قد تَسْأم من طول الجدّ، والقلوب تتعب كالبدن، وقد قال علي -رضي الله عنه-

(رَوّحوا القلوب ساعة وساعة؛ فإن القلب إذا أُكرِه عمي)

إلا أن هذا الترويح لا يخرج عن دائرة المباح، وقد ثبت أن النبي كان يُمازِحُ ويُداعِبُ ولا يقول إلا حقًّا، وقد سابق عائشة رضي الله عنها، وداعَبَ الصبيان، وحثّ على مُلاعَبة الزوجة، وأقَرَّ الحَبَشَةَ في لعبهم بالحِرَاب، وقال

(( ارموا بني إسماعيل؛ فإن أباكم كان راميًا ))

. وهذه بعض الجوانب المباحة من اللهو المباح والترفيه الذي لا يستهلك كلَّ الوقت، ولا يكون دَيْدَنَ الإنسان، ولا يخرج عن طَوْقِ المباح. إنّ إدخال السرور على النفس والتنفيس عنها وتجديد نشاطها من الأمور المعتبرة في الشرع. واللهو المباح في الإسلام هو ما لا يخالف قواعده ولا شريعته، فلا يكون محرّمًا أو ذريعة لمحرّم، ولا يصدّ عن واجب

عباد الله، وإذا كانت الإجازات أمرًا واقعًا فإن المسلم الواعي لا ينبغي أن يغفل عن أمرين مهمّين

الأول منهما: أن وقت الإجازة جزء من عمره، وأن الوقت هو الحياة، والإجازة لا تعني الفراغ والبَطَالة، ومُؤدّى ذلك هو الأمر الثاني

أن التكاليف الشرعية لم تسقط عنه، فالإنسان مطالب باستفراغ وقته كله في عبادة الله تعالى، وهي الغاية التي خُلِقَ لها

وَمَا خَلَقْتُ الْجِنَّ وَالإِنسَ إِلاَّ لِيَعْبُدُونِ [الذرايات:٥٦]

. ولا يعني هذا ملء جميع الأوقات بالصلاة والصيام والجهاد بلا فُتُور ولا توقّف، بل المقصود أنه لا يخرج عن طاعة ربه في أي حال من الأحوال، ولا يخرج عن تكليف، فهو مأمور ومَنْهِيّ، ولا يوجد وقت يكون فيه خارجًا عن التكليف يتصرف كيف يشاء، فهو دائر بين الواجبات والسُّنن والمباحات، وهو في أقلّ الأحوال مُكَلَّف بالابتعاد عن منطقة الحرام مهما كان نائيًا أو مُسترِخيًا

إن الإجازة ليست وقتًا مُقْتَطَعًا على هامش الحياة، بل هي جزء من العمر الذي لا يملكه الإنسان، بل يملكه الله الذي خلقه ليوظّفه الإنسان في طاعة مولاه؛ لذلك حَرُم عليه أن يُهلِك عمره ووقته بأي صورة ولأي سبب، وقد قال الحق سبحانه

وَلا تَقْتُلُوا أَنفُسَكُمْ إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِكُمْ رَحِيمًا وَمَنْ يَفْعَلْ ذَلِكَ عُدْوَانًا وَظُلْمًا فَسَوْفَ نُصْلِيهِ نَارًا [النساء:٢٩، ٣٠]

، مع أن المُنتحِر لم يقتل سوى عمره ووقته، وهذا يفسّر مسؤولية الإنسان عن عمره أمام خالقه، كما في الحديث الذي رواه الترمذي بسند صحيح أن النبي قال

(( لن تزول قدما عبدٍ يوم القيامة حتى يُسأل عن أربع: عن عمره فيم أفناه، وعن شبابه فيم أبلاه، وعن علمه ماذا عمل به، وعن ماله من أين اكتسبه وفيم أنفقه ))

والأسفار جزء من الأعمار، وكلٌّ مسؤول ومحاسَب عن ساعات عمره فيما أمضاها، وبناء عليه ندرك أن المفهوم الشرعي للوقت لا يجعل للإنسان الحق في إضاعة وقته، وندرك أيضًا عظمة الوقت بإقسام الله تعالى به وبأجزائه

وَالْعَصْرِ إِنَّ الإِنسَانَ لَفِي خُسْرٍ إِلاَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ وَتَوَاصَوْا بِالْحَقِّ وَتَوَاصَوْا بِالصَّبْرِ [سورة العصر]

وحين أقسم الله تعالى بالليل إذا يَغْشَى، والنهار إذا تَجَلّى، ونَوْعَي الخلق من الذكر والأنثى قال

إِنَّ سَعْيَكُمْ لَشَتَّى [الليل:٤]

وحين أقسم بالشمس وضُحَاها، والقمر والنهار والليل والنّفْس قال

قَدْ أَفْلَحَ مَنْ زَكَّاهَا وَقَدْ خَابَ مَنْ دَسَّاهَا [الشمس:٩، ١٠]

في إشارة من هذه الآيات إلى أن الوقت مادة الحياة، وأن سعي الناس فيها مختلف، فمنهم من يُزكّي نفسه ويُنَمّيها بالخير، ومنهم من يُهْبِطُها في أسفل الدّرَكات بتفريطه وعصيانه

أيها المسلمون، إن العاقل من تفكّر في أمره، ورأى أن تصرّم أيامه مؤذن بقرب رحيله طال عمره أم قصر، فاحتاط لأمره، واجتهد في يومه، واستعد لغده. ما الوقت إلا حياة الإنسان وعمره الذي هو أنفاس تتردّد، وآماله التي تضيع إن لم تتحدّد، الوقت ثمين ونفيس، وما مضى منه فلن يعود، ولا الزمان بما مضى منه يجود. فهلاّ تنبّهنا لأعمارنا، فكم من غافل يبيع أغلى ما يملك وهو الوقت بأبخس الأثمان! فالوقت مُنْصرِمٌ بنفسه، مُنقضٍ بذاته، ومن غفل عن تداركه تَصَرّمت أيامه وأوقاته، وعظُمَت حسراته، ينقضي العمر بما فيه فلا يعود إلا أثره، فاختر لنفسك ما يعود عليك، ولهذا يقال للسعداء

كُلُوا وَاشْرَبُوا هَنِيئًا بِمَا أَسْلَفْتُمْ فِي الأَيَّامِ الْخَالِيَةِ [الحاقة:٢٤]

ويقال للأشقياء المعذّبين

ذَلِكُمْ بِمَا كُنْتُمْ تَفْرَحُونَ فِي الأَرْضِ بِغَيْرِ الْحَقِّ وَبِمَا كُنْتُمْ تَمْرَحُونَ ادْخُلُوا أَبْوَابَ جَهَنَّمَ خَالِدِينَ فِيهَا [غافر:٧٥، ٧٦]

وللإنسان يومان يندم فيهما على ما ضَيّع من أوقاته، ويطلب الإمهال: فالأول في ساعة الاحتضار، وذلك حين يقول:

رَبِّ لَوْلا أَخَّرْتَنِي إِلَى أَجَلٍ قَرِيبٍ فَأَصَّدَّقَ وَأَكُنْ مِنْ الصَّالِحِينَ [المنافقون:١٠]

فيكون الجواب

وَلَنْ يُؤَخِّرَ اللَّهُ نَفْسًا إِذَا جَاءَ أَجَلُهَا [المنافقون:١١]

. والوقت الثاني والموقف الثاني في الآخرة حين يدخل أهلُ النارِ النارَ

وَهُمْ يَصْطَرِخُونَ فِيهَا رَبَّنَا أَخْرِجْنَا نَعْمَلْ صَالِحًا غَيْرَ الَّذِي كُنَّا نَعْمَلُ ، فيكون الجواب: أَوَلَمْ نُعَمِّرْكُمْ مَا يَتَذَكَّرُ فِيهِ مَنْ تَذَكَّرَ وَجَاءَكُمْ النَّذِيرُ [فاطر:٣٧]

أيها المسلمون، إن الحفاظ على الأوقات واستثمار الأعمار يحتاج إلى حزم وعزم وهمّة وقوّة إرادة، أما البَطَالة والكسل فهي داء وَبِيل ومرض خطير تنعكس آثاره السيئة على الأفراد والمجتمعات، ويسبّب الخمول والفقر والتخلّف المادّي والمعنوي، ويؤدّي إلى الرذائل والمنكرات، وإن يكن الشُّغل مَشْهَدةٌ فإن الفراغ مَفْسَدَةٌ، ومَن أكثر الرُّقَاد عُدِم المُرَاد، ومن دام كسله خاب أمله، وقل لمن يلتمس الملاهي لصرف وقته: أراك تحسب الحياة لهوًا، فهل تحسب الموت لهوًا؟! وقل لمن يصْرف الأيام بين الأوهام والأحلام: إن كنت تجهل مقدار ما تضيّع من الزمن فقف بالقبور مُلتَمِسًا من سُكّانها بُرْهةً من الوقت؛ لتعلم أنه العزيز الذي لا يُمْلَك، والفائت الذي لا يُستدرَك؟! وكم من قائل:

رَبِّ ارْجِعُونِ لَعَلِّي أَعْمَلُ صَالِحًا فِيمَا تَرَكْتُ [المؤمنون:٩٩، ١٠٠]

، فيُقال: كلا؛ إن العمر لا يعود! إن الفراغ لا يبقى فراغًا أبدًا، فلابد أن يُملأ بخير أو شرّ، ومن لم يشغل نفسه بالخير شغلته بالباطل. وقد كان السلف يكرهون من الرجل أن يكون فارغًا لا هو في أمر دينه ولا هو في أمر دنياه. وإذا اجتمع مع الفراغ صحة ومال صار خطرًا إن لم يُشغَل بالخير، وفي صحيح البخاري أن النبي قال

(( نعمتان مْغُبُون فيهما كثير من الناس: الصحة والفراغ ))

عباد الله، إذا لم يكن للمرء غرض صحيح يسعى إليه، وهدف سليم يطلب تحقيقه والوصول إليه؛ ضاع زمانُه، وما أتعب من يمشي بلا مقصد! والإنسان بلا غَرَضٍ كسفينة ليس لها قائد تتقاذفها الأمواج حتى تهلك، والأيام صحائف الأعمال، فخَلّدوها بأحسن الأعمال، والفرص تمرّ مَرّ السحاب، والتَّواني من أخلاق الخَوالِف، ومن استَوَطَأ مَرْكب العَجْز عَثَر به، وإذا اجتمع التَّسْوِيفُ والكسل تولّد بينهما الخُسران. بكى أحد الصالحين عند موته فقيل: ما يبكيك وأنت العبد الصالح؟! قال: أبكي على يومٍ لم أصمه، وليلة لم أقمها. والواقع أن كل من دنا أجله ندم على كل لحظة مرّت بلا عمل صالح محسنًا كان أم مقصّرًا. فهلاّ تداركنا أعمارنا

إنك لترى في القرون الأولى خير قرون حرصًا شديدًا على أوقاتهم فاق حرص البخيل على ديناره ودرهمه، مما كان حصاده علمًا نافعًا وعملاً صالحًا وجهادًا وفتحًا وعِزًّا وحضارة راسخة الجذور باسِقَة الفروع، ثم إذا نظرت إلى واقع كثير من المسلمين اليوم انقلب إليك البصرُ حَسِيرًا، حين ترى إضاعة الأوقات وتَبذِير الأعمار جاوز حَدّ السَّفَه إلى العَتَه، حتى غدوا في ذيل القافِلة بعد أن كانوا آخذي زمامها.

وبعد: أيها المسلمون، من بُورِك له في عمره أدرك في يسير الزمن مِن مِنَن الله تعالى ما لا يُحصَى، وكم من موفّق لأعمال كثيرة في أزمنة يسيره، حتى إنك لتحسب إنجازاتهم ضربًا من الخوارق، وما هو إلا التوفيق والبركة واستثمار الوقت فيما ينفع، وخير مثال لذلك رسول الله الذي أخرج الناس من الظلمات إلى النور، وغَيّر وجه التاريخ في ثلاث وعشرين سنة. وهذا عمر بن الخطاب -رضي الله عنه- يواصل ليله بنهاره يقول

(إن نمت الليل ضيّعت نفسي، وإن نمت النهار ضيّعت رَعِيّتي)

، فكيف النوم بين هذين! وقال ابن عَقِيل رحمه الله

إني لا يحلّ لي أن أضيّع ساعة من عمري، حتى إذا توقّف لساني عن مذاكرة أو مناظرة، وبصري عن مطالعة؛ أعملت فكري في حال راحتي وأنا مُسْتطرِح، فلا أنهض إلا وقد خطر لي ما أسطّره

، لذا فقد ألّف كتابه الفُنُون الذي قال عنه الذهبي رحمه الله

لم يُؤلَّف في الدنيا أكبر من هذا الكتاب

. وقال ابن القيّم عن شيخه

وقد شاهدت من قوة شيخ الإسلام ابن تيمية في سننه وكلامه وإقدامه وكتابته أمرً عجيبًا، فكان يكتب في اليوم من التصنيف ما يكتبه الناسخ في جمعة

، وقال الذهبي

إن تصانيفه تبلغ خمس مائة مجلّدة

هذا مع ما يقوم به من تعليم ودعوة وجهاد، وعند الترمذي بسند حسن أن النبي قال:

(( من خاف أَدْلَجَ، ومن أَدْلَجَ بلغ المَنْزِل، ألا إنّ سِلْعَة الله غالية، ألا إنّ سِلْعَة الله الجنة )) .

بارك الله لي ولكم في الكتاب والسنّة، ونفعنا بما فيهما من الآيات والحكمة، أقول قولي هذا، وأستغفر الله لي ولكم ولسائر المسلمين من كل ذنب فاستغفروه وتوبوا إليه، إنه هو الغفور الرحيم

الخطبة الثانية

الحمد لله الكريم المِفْضَال، جَزِيل العطاء والنَّوَال. وأشهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له، وأشهد أن محمدًا عبده ورسوله، صلّى الله وسلّم عليه وعلى جميع الصّحْب والآل

أما بعد: أيها المسلمون، وحيث الحديث عن الوقت واستثمار العمر فيما ينفع فهذه هَمْسَة في أذن من صرف عمره، وخاطر بحياته في شبهات مظلمات أدّت للوُلوغ في دماء المسلمين

شباب الإسلام، إن مصائب أمّتكم تَتْرا، وجراحها لم تزل حَرَّى، إلا أن جرحها النازِف وداءها الدَّوِيّ أن يكون مُصَابُها في شبابها، في قناعاتهم وتفكيرهم، وفي معتقداتهم وسلوكهم وحربهم وسلمهم، مصيبتها أن يَنُدَّ بعض شباب الأمة عن سِرْبٍ فيه العلماء والشيوخ والحكّام وأصحاب الرأي ممن يوازنون المصالح، ويدافعون أعظم المفسدتين بأخفّهما، شُرُودٌ تكون نتيجته جَزٌّ لأعناق، ودماء تُسْفَح وتُرَاق، في مواجهات ترى طَرَفَيها مُسلِمَيْن، وساحاتها بلاد الحرمين. لقد عَذَل العاذِلون، ونَصَح الناصِحون، وبيَّن العلماء الراسخون، فهل أنتم منتهون؟! كم أُريقت دماء كان أحرى أن تُصرف للبناء، متمسّكين في ذلك بغَرْز العلماء، سائرين على سَنن خاتم الأنبياء

فنداء من مُشفِق ناصح لمن فارق الجماعة أن يعود، ولمن أخطأ أن يَسْتَعْتِب ويتوب، ولمن ظُنَّ به ظَنٌّ يخالف واقعه أن يُسلّم ليسلَم، ويزيل ما التبس ليأمن، والشجاعة ضروب، في ذُرَاها الاعتراف بالخطأ، وتحمّل تَبِعَاته. وأملنا وظنّنا أن تجدوا تَفَهّمًا وحكمة وعذرًا ورحمة، وإلا فكفّاراتٌ للذنوب وماحِيات للخطايا، وكلا الأمرين خير للمسلم من التمادي في الخطأ والإمعان في العناد، وما قدّره الله كائن، وله ـ سبحانه ـ الأمرُ من قبل ومن بعد، نعوذ بالله من مُضِلاّت الفتن

ثم اعلموا ـ رحمكم الله ـ أن الله أمركم بالصلاة والسلام على خير البريّة، وأزكى البشرية محمد بن عبد الله الهاشمي القرشي، ومن صلّى عليه صلاة واحدة صلّى الله عليه بها عشرًا، اللهم صلِّ وسلّم وبارك على عبدك ورسولك محمد وعلى آله وأصحابه ومن تبعهم بإحسان إلى يوم الدين

بتاريخ : ٢٤- ٥-١٤٢٦هـ

Cheikh Sâlih Ibn Mohamed Ali Taalib - الشيخ صالح بن محمد آل طالب

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Le comportement à avoir dans le rappel aux gens

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le comportement à avoir dans le rappel aux gens

L’éminent savant SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) a expliqué que la science passe avant le fait d’ordonner une chose.

 

La douceur se fait avec les commandements, et la bienfaisance après cela.

 

Et celui qui n’est pas savant sur le sujet rentre dans ce sur quoi il n’a aucune connaissance.

 

S’il est savant sur le sujet sans être doux, il est à exemple du médecin dépourvu de douceur, qui se conduit avec rudesse envers le malade qu’il n’acceptera pas de lui, ou encore l’éducateur rude dont l’enfant n’acceptera rien.

 

Allâh – Ta’âla – a dit à Mussâ et Hâroûn (traduction rapprochée) :

 

« Puis, parlez-lui gentiment. Peut-être se rappellera-t-il ou [me] craindra-t-il » [1]

 

Puis, lorsqu’il a ordonné et interdit, il subira nécessairement des torts, donc il doit patienter et être clément, comme Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :

 

« Commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! » [2]

 

Allâh – Ta’âla – a ordonné à Son Prophète de patienter sur les torts des polythéistes en de nombreux moments, alors qu’il est l’imâm de ceux qui ordonnent le bien et interdisent le mal.

 

Il faut donc avant tout que l’individu ordonne pour Allâh, vise l’obéissance à Allâh en ce qu’il ordonne, aime la rectitude pour celui à qui il s’adresse.

 

Et s’il fait cela pour rechercher le pouvoir et rabaisser autrui, cela sera une ardeur qu’Allâh n’acceptera pas, de même s’il fait cela pour rechercher renommée et ostentation, l’œuvre sera vaine.

 

Puis si on appel est rejeté, qu’il subit des torts, qu’on l’accuse d’être dans le faux et d’avoir un but corrompu, et que son âme cherche à triompher et que Satan vient à lui, alors que son acte débutait pour Allâh puis s’est transformé en suivi des passions qu’il cherche à triompher sur celui qui lui cause du tort, et peut même en arriver à transgresser vis-à-vis de celui qui lui cause du tort.

 

Il en est ainsi pour ceux qui tiennent différents avis, puisque chacun d’entre eux pense que la vérité est avec lui et qu’il est sur la Sounnah, mais la plupart d’entre eux ne fait que suivre ses passions, secourir son honneur, son rang et ce qu’on lui attribue.

 

Ils ne cherchent pas à ce que la Parole d’Allâh soit la plus élevée, que la religion ne soit vouée qu’à Allâh, mais ils se mettent en colère contre celui qui s’oppose à eux, même si c’est un savant excusé pour son avis et contre qui Allâh n’est pas courroucé ; et au contraire, ils agréent celui qui est d’accord avec eux, même si c’est un ignorant au but mauvais, n’ayant ni science ni but louable.

 

Cela les amène à louer celui qu’Allâh et Son Messager ne louent pas, et à blâmer celui qu’Allâh et Son Messager ne blâment pas. Leur alliance et inimitié suivent leurs passions, et non la religion d’Allâh et Son Messager.

 

C’est le cas des mécréants qui ne recherchent que leurs passions et disent : « untel est notre ami et untel est notre ennemi ! » Ils ne considèrent pas l’alliance et l’inimitié d’Allâh et de Son Messager, et c’est ainsi que naissent les troubles entre les gens.

 

Et si la religion n’est pas entièrement vouée à Allâh, surviennent des troubles.

 

Le fondement de la religion est que l’amour et la haine soient pour Allâh, de même que l’alliance et l’inimitié, d’adoration et la recherche d’aide, la peur et l’espoir, le don et la privation.

 

Cela ne peut être réalisé que par le suivi du Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) qui ordonne ce qu’Allâh ordonne, interdit ce qu’Il interdit, dont l’alliance et l’inimitié sont conformes à celles d’Allâh, dont l’obéissance est celle ordonnée par Allâh, et dont la désobéissance est celle interdite par Allâh.

 

Celui qui suit ses passions, elles l’aveuglent et le rendent sourd, ainsi il ne se remémore pas ce qui revient à Allâh et Son Messager à ce sujet et ne cherche pas à le connaître.

 

Il ne se réjouit pas pour Allâh et Son Messager, ne se courrouce pas pour Allâh et Son Messager, et se courrouce lorsque survient ce qui provoque sa colère par ses passions.

 

Il a également une ambiguïté religieuse qui est que ce qui le réjouit et le met en colère est la Sounnah, la vérité et la religion.

 

Si on admet que son avis est la pure vérité, la religion de l’Islâm, mais que son but n’est pas que la religion d’Allâh soit totalement vouée à Allâh, ou que la Parole d’Allâh soit la plus élevée, et qu’il ne vise qu’à défendre sa personne et son clan, l’ostentation, être vénéré et loué, qu’il fasse cela par bravoure et tempérament, ou pour un but de ce bas monde, et non pour Allâh et pour combattre sur le chemin d’Allâh ; alors que dire de celui qui prétend la vérité et la Sounnah mélange - comme ses semblables – la vérité et le faux, la Sounnah et l’innovation, et envers son contradicteur vérité et faux, Sounnah et innovation.

 

C’est le cas de ceux qui divergent, divisent leur religion et forment des sectes, les uns déclarent les autres mécréants et pervers. [3]

 

[1] Coran, 20/44

[2] Coran, 31/17

[3] Minhâj as-Sounnat an-Nabawiyyah de Ibn Taymiyyah, 5/254-257

 

copié de manhajulhaqq.com

 

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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Téter les seins de son épouse (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Téter les seins de son épouse (vidéo)

On a demandé à shaikh Al-‘Uthaymin :

 

J’ai épousé mon cousin, je l’aime et il m’aime, nous sommes mariés depuis moins de six mois, et à chaque fois que nous allons dormir, il tète mes seins comme un enfant.

 

Je lui ai dit que cela ne se faisait pas, mais il ne veut pas arrêter.

 

Réponse :

 

Il n’y a rien de mal en cela, les deux époux peuvent jouir l’un de l’autre comme ils l’entendent en dehors de :

 

-la sodomie,

-de la pénétration pendant les menstrues (ou aussi pendant l’écoulement de sang post-natal),

-pendant une adoration pendant laquelle cela est interdit (comme le pèlerinage),

-ou encore si l’homme a juré de ne plus toucher son épouse, jusqu’à ce qu’il expie ce serment.

 

Et d’autres choses similaires connues des gens de science qui interdisent le rapport sexuel lorsqu’il y a un mal pour l’un des époux.

 

Fatawa muhima li nisa al-umma p.153

On a aussi demandé à Chaikh Al-Albani :

 

Est-il permis à l’époux de téter le lait de son épouse lorsqu’il la caresse ?

 

Le shaikh a répondu :

 

Il n’y a aucun mal en cela.

 

Silsila Al-Huda wa nur 9

traduit par salafs.com
 

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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S’habituer à parler en arabe...

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S’habituer à parler en arabe...

Quant au fait de s’habituer à parler une langue autre que l'arabe, qui est le symbole de l'islam et la langue du Coran, au point que cela devienne une habitude dans le pays, avec sa famille et les membres du foyer, avec ses amis, au marché, en s’adressant aux représentants du gouvernement ou à des responsables d'autorité ou en parlant aux gens de science, sans aucun doute cela est détestable (Makrûh), parce que cela implique la ressemblance aux non-Arabes, ce qui est détestable (Makrûh), comme exposé précédemment.

 

Par conséquent, quand les premiers musulmans sont allés vivre en Syrie et en Egypte, où les gens parlaient le grec byzantin, en Iraq et à Khurassân, où les gens parlaient persan, en Afrique du nord (Maghreb) où les gens parlaient le berbère, ils ont appris aux gens de ces pays à parler l'arabe, ainsi l'arabe est devenu une langue répandue dans ces pays, et tous les gens, le musulman et le mécréant de la même façon, parlaient l'arabe.

 

Tel était aussi le cas à Khurassân dans le passé, puis ils sont devenus laxistes concernant la langue et se sont habitués à parler en perse jusqu’à ce que cette langue se répande et que l’arabe ne soit oublié par la plupart d'entre eux.

 

Sans aucun doute, cela est détestable.

 

La meilleure voie est de s’habituer à parler en arabe pour que les jeunes gens l'apprennent dans leurs maisons et les écoles, et pour que le symbole de l'islam et ses gens prévalent.

 

Cela rendra plus facile pour les gens de l’islam la compréhension du Coran et de la Sunna et les paroles des Salafs (Anciens), à la différence d'une personne qui s'habitue à parler une langue, puis veut en apprendre une autre et qui trouve cela difficile.

 

Sachez que s’habituer à parler une langue a un effet clair et fort sur la pensée, le comportement et les obligations religieuses.

 

Cela a aussi un effet, en faisant ressembler aux premières générations de cette Umma, les Compagnons et les Successeurs (Tâbi'în).

 

Leur ressembler améliore la pensée, les obligations religieuses et le comportement.

 

De plus, la langue arabe elle-même fait partie de l'islam et sachez qu’(apprendre) l'arabe est un devoir obligatoire.

 

S’il est un devoir de comprendre le Coran et la Sunna, et ils ne peuvent pas être compris sans connaître l'arabe, alors les moyens nécessaires pour accomplir le devoir sont aussi obligatoires.

 

Il y a les choses qui sont obligatoires sur tous les individus (Fardh 'ayn) et d'autres qui sont obligatoires sur la communauté ou la Umma (Fardh kifâya, c'est-à-dire que si certaines personnes les accomplissent, les autres sont dégagées de ces obligations).

 

C'est la signification du récit rapporté par Abû Bakr Ibn Abi Shayba qui a dit : 'Isa Ibn Yûnus nous a rapporté de Thawr, de 'Umar Ibn Yazîd que 'Umar a écrit à Abû Mûsa Al-Ash'ari et a dit :

 

«Apprenez la Sunna et apprenez l'arabe ; Apprenez le Coran en arabe car il est arabe ».

 

On rapporte un autre hadith de 'Umar (qu’Allâh l’agrée), selon lequel il a dit : 

 

«Apprenez l'arabe car cela fait partie de votre religion et apprendre comment les biens du mort doivent être répartis (Farâ'id : les règles de l’héritage) fait partie de votre religion.»

 

Cet ordre de ' Umar d’apprendre l'arabe et la Shari'a combine les choses qui sont des nécessités, car la religion implique des paroles comprises et des actions.

 

Comprendre l'arabe est la manière de comprendre les paroles de l'islam et comprendre la Sunna est la manière de comprendre les actions de l'islam...

 

Iqtida'us-Sirâtil-Mustaqim - p. 207 - volume 2

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 اعتياد الخطاب بغير العربية التي هي شعار الإسلام، ولغة القرآن حتى يصير ذلك عادة للمصر وأهله، ولأهل الدار، وللرجل مع صاحبه، ولأهل السوق، أو للأمراء، أو لأهل الديوان، أو لأهل الفقه، فلا ريب أن هذا مكروه؛ ولهذا كان المسلمون المتقدمون، لما سكنوا أرض الشام ومصر ولغة أهلهما رومية، وأرض العراق وخراسان، ولغة أهلهما فارسية، وأهل المغرب، ولغة أهلها بربرية، عودوا أهل هذه البلاد العربية، حتى غلبت على أهل هذه الأمصار مسلمهم وكافرهم، وهكذا كانت خراسان قديما، ثم إنهم تساهلوا في أمر اللغة، واعتادوا الخطاب بالفارسية حتى غلبت عليهم، وصارت العربية مهجورة عند كثير منهم، ولا ريب أن هذا مكروه

 وإنما الطريق الحسن اعتياد الخطاب بالعربية، حتى يتلقنها الصغار في الدور والمكاتب، فيظهر شعار الإسلام وأهله، ويكون ذلك أسهل على أهل الإسلام في فقه معاني الكتاب والسنة، وكلام السلف، بخلاف من اعتاد لغة، ثم أراد أن ينتقل إلى أخرى، فإنه يصعب عليه

 واعلم أن اعتياد اللغة يؤثر في العقل والخلق والدين تأثيرا قويا بينا، ويؤثر أيضا في مشابهة صدر هذه الأمة من الصحابة والتابعين، ومشابهتهم تزيد العقل والدين والخلق

 وأيضا فإن نفس اللغة العربية من الدين، ومعرفتها فرض واجب؛ فإن فهم الكتاب والسنة فرض، ولا يفهم إلا بفهم اللغة العربية، وما لا يتم الواجب إلا به، فهو واجب، ثم منها ما هو واجب على الأعيان، كمعرفة معنى الشهادتين، وما لا يتم العبادة الواجبة إلا بمعرفته، ومنها ما هو واجب على الكفاية، وهو ما زاد على ذلك، وهذا معنى ما رواه ابن أبي شيبة، أن عمر كتب إلى أبي موسى الأشعري

أما بعد، فتفقهوا في السنة، وتفقهوا في العربية

وأعربوا القرآن؛ فإنه عربي. وفي حديث آخر عن عمر أنه قال

تعلموا العربية؛ فإنها من دينكم، وتعلموا الفرائض؛ فإنها من دينكم

وهذا الذي أمر به عمر -رضي الله عنه- من فقه العربية، وفقه الشريعة يجمع ما يحتاج إليه؛ لأن الدين فيه فقه أقوال وأعمال، ففقه العربية هو الطريق إلى فقه أقواله، وفقه السنة هو الطريق إلى فقه أعماله

اقتضاء الصراط المستقيم ص 207

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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Celui qui croit qu’Allah se trouve partout (audio-vidéo)

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Celui qui croit qu’Allah se trouve partout (audio-vidéo)

 

Question :

 

Votre Eminence [Sheikh], qu’Allah vous accorde Son pardon : « [la question posée est] :

" qu’elle est votre avis sur le comportement de certains frères qui bougent l’index de droite à gauche et de haut en bas lors du Tachahoud en prétextant [par cet acte] qu’Allah est partout ? " »...

 

Réponse :

 

Si, en effet, la personne croit en cela et renferme ce genre de croyance, alors cela est considéré comme étant une falsification [houloul] d’un Attribut d’Allah oua al ‘iyadhou bi Allah, ceci est de la mécréance [Koufr] envers Allah ‘aza oua jal

 

Le fait de bouger l’index n’a pas pour but ce genre de raisonnement méprisable mais il s’agit plutôt d’un acte qui désigne l’Unicité [At-Tawhid], un acte qui désigne l’unité [wihdaniya] et donc, on doit bouger [cet index] lors de la prononciation du Nom d’Allah [Allah] et lors des invocations désignant par cet acte l’Unicité [At-Tawhid] et non pas pour désigner qu’Allah est partout.

 

Celui qui renferme ce genre de croyance est considéré comme étant un mécréant, falsificateur [houlouli]. 

 

Source : www.alfawzan.ws 

Traduction rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy

copié de alghourabaa.com

 

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Les signes indiquant l’alliance accordée aux mécréants

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Les signes indiquant l’alliance accordée aux mécréants

Essayer de leur ressembler dans l’habillement, dans le langage et autres comportements similaires

 

En effet, essayer de leur ressembler dans l’habillement, le langage et autres, dévoile un amour que l’on éprouve pour le peuple imité.

 

C’est pourquoi le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Quiconque essaye de ressembler à un peuple fait partie de ce dernier ».

 

Par conséquent, il est interdit de tenter de ressembler aux mécréants dans ce qui leur est spécifique, qu’il s’agisse de coutumes, d’adorations, d’allure ou de comportement, comme le fait de se raser la barbe, de se laisser pousser les moustaches, de pérorer dans leur langue sauf en cas de nécessité, de s’accoutrer comme ils le font, de manger ou de boire pareillement à eux, et autres actes similaires.

 

Résider dans leurs pays, et ne pas les quitter pour un pays musulman dans le but de fuir pour préserver sa religion

 

En effet, l’émigration dans ce sens et pour ce but est obligatoire pour le musulman.

 

Et résider dans un pays de incroyance indique une certaine alliance envers les mécréants.

 

C’est la raison pour laquelle Allah a interdit au musulman de résider parmi les mécréants s’il a la possibilité d’émigrer.

 

Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :

 

« Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : “Où en étiez-vous ? ” (à propos de votre religion) - “Nous étions contraints sur Terre”, dirent-ils. Alors les Anges diront : “La Terre d'Allah n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d'émigrer ? ” Voilà bien ceux dont le refuge est l'Enfer. Et quelle mauvaise destination ! A l'exception des faibles : hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie : à ceux-là, il se peut qu'Allah donne le pardon. Allah est Clément et Pardonneur. »

 

Ainsi, Allah n’a accordé de circonstances atténuantes à personne concernant la résidence dans un pays de mécréants, exception faite des faibles qui n’ont pas les moyens d’émigrer.

 

Il en est de même pour ceux dont la résidence en pays mécréant comporte un bienfait religieux, comme l’appel des gens vers Allah et la diffusion de l’Islam dans ce pays.

 

Voyager vers leurs pays dans un but de distraction et de jouissance

 

Voyager vers un pays mécréant est interdit sauf en cas de nécessité, comme un traitement médical, le commerce, les études dans des filières bénéfiques qu’on ne trouve qu’à l’étranger.

 

Dans ces cas, le voyage est permis mais limité au besoin nécessaire.

 

Par conséquent, dès que le besoin arrive à son terme, il est alors obligatoire de retourner en pays musulman.

 

Parmi les conditions pour que ce voyage soit licite, il y a que le musulman manifeste son appartenance religieuse et soit fier de son Islam, tout en s’éloignant des lieux où le mal prévaut et en étant sur ses gardes concernant les perfidies et ruses des ennemis.

 

De même, il est permis – voire même obligatoire – de voyager vers leurs pays dans un but d’appel vers Allah et de diffusion de l’Islam.

 

Les aider, les secourir contre les musulmans, faire leur éloges et les défendre

 

Ce sont des actes annulatifs de l’Islam et des causes d’apostasie.

 

Nous demandons à Allah de nous en protéger.

 

Leur accorder des postes au gouvernement, les employer en tant que confidents et conseillers

 

Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :

 

« Ô les croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes : ils ne failliront pas à vous bouleverser. Ils souhaiteraient que vous soyez en difficulté. La haine certes s'est manifestée dans leur bouches, mais ce que leurs poitrines cachent est encore plus énorme. Nous vous exposons les signes. Si vous pouviez raisonner ! Vous, (Musulmans) vous les aimez, alors qu'ils ne vous aiment pas; et vous avez foi dans le Livre tout entier. Et lorsqu'ils vous rencontrent, ils disent “Nous croyons”; et une fois seuls, de rage contre vous, ils se mordent les doigts. Dis : “Mourrez de votre rage”; en vérité, Allah connaît fort bien le contenu des cœurs. Qu'un bien vous touche, ils s'en affligent. Qu'un mal vous atteigne, ils s'en réjouissent. Mais si vous êtes patients et craignez Allah, leur manigance ne vous nuira en rien. Allah sait parfaitement tout ce qu’ils font.»

 

Ces nobles versets dévoilent les sentiments internes des mécréants, la haine intérieure qu’ils vouent aux musulmans, les complots félons et traîtres qu’ils fomentent contre eux, le désir de leur causer dommages et préjudices par tous les moyens et le profit qu’ils tirent de la confiance que les musulmans leur accordent pour dresser des plans de nuisance à leur encontre.

 

L’Imâm Ahmad rapporte les propos suivants d’Abû Mûsâ Al-Ach’arî – qu’Allah l’agrée – :

 

« Je dit un jour à ‘Umar– qu’Allah l’agrée – : ‘J’ai un scribe chrétien’.

Il me répondit : ‘Que t’arrive-t-il ? Qu’Allah te combatte ! N’as-tu pas entendu la parole d’Allah le Très Haut : «Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. »

Pourquoi n’as-tu donc pas pris un scribe monothéiste pur (Hanîf) ?’

Je me justifiais : ‘Ô Commandeur des Croyants ! Je ne fait que profiter de ses services de scribe… quant à sa religion, c’est son affaire.’

‘Umar rétorqua : ‘Jamais je ne les honorerais alors qu’Allah les a humiliés. Jamais je ne les estimerais alors qu’Allah les a méprisés. Jamais je ne les rapprocherais alors qu’Allah les a éloignés.’ »

 

L’Imam Ahmad et Muslim rapportent du Prophète صلى الله عليه وسلم qu’il sortit pour la bataille de Badr.

 

Un homme parmi les polythéistes le suivit jusqu’à le rejoindre en un endroit rocailleux du désert.

Le polythéiste lui dit : « Je désire te suivre afin de profiter du butin avec toi ».

Le Prophète lui demanda : « Crois-tu en Allah et Son prophète ? ».

L’homme répondit : « Non ».

Et le Prophète de conclure : « Retourne sur tes pas, car jamais je ne demanderais l’aide d’un polythéiste ».

 

A partir de ces textes, il apparaît clairement qu’il est interdit d’accorder aux mécréants des postes destinés aux musulmans, et au moyen desquels ils peuvent s’informer de l’état des musulmans et de leurs données confidentielles, et ainsi dresser des stratagèmes afin de leur causer préjudice.

 

Ce genre de situation est d’actualité, étant donnée la venue des mécréants dans les pays musulmans – et en particulier dans le pays des deux régions sacrées – que l’on emploie en tant qu’ouvriers, chauffeurs, serviteurs ou éducateurs dans les foyers, en les intégrant à la famille, ou à la société musulmane.

 

Suivre leurs calendriers, et en particulier ceux qui relatent leurs rites et leurs célébrations comme le calendrier grégorien

 

Le calendrier grégorien est celui qui adopte la naissance du Messie comme date de début.

 

Or ce calendrier est inventé de toute pièce, et ne fait en aucun cas partie de la religion du Messie.

 

L’utilisation de ce calendrier est une forme de participation à la célébration de leurs rites et fêtes.

 

Pour éviter cela, lorsque les Compagnons – qu’Allah les agrée – décidèrent de mettre en place un calendrier pour les musulmans du temps du Calife ‘Umar – qu’Allah l’agrée –, ils divergèrent des calendriers mécréants et mirent en place un calendrier débutant à la date de l’Hégire, ce qui prouve l’obligation de se différencier des mécréants au sujet des calendriers, mais aussi au sujet de toutes les caractéristiques qui leurs sont spécifiques. Et c’est d’Allah que nous recherchons l’aide.

 

Participer à leurs fêtes ou à leur préparation, leur souhaiter bonnes fêtes ou assister à leur célébration.

 

En effet, certains exégètes ont expliqué la parole d ‘Allah – Exalté et Glorifié soit Il – (traduction rapprochée) :

 

« Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages » par le fait que l’une des caractéristiques des serviteurs du Tout Miséricordieux est de ne pas assister aux fêtes des mécréants.

 

Les couvrir d’éloges, exalter leur civilisation et leur culture, être médusé par leur éthique et leur savoir-faire, sans prendre en considération leur fausse croyance et leur religion corrompue.

 

Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :

 

« Et ne tends point tes yeux vers ce dont Nous avons donné jouissance temporaire à certains groupes d'entre eux, comme décor de la vie présente, afin de les éprouver par cela. Ce qu'Allah fournit (au Paradis) est meilleur et plus durable. »

 

Néanmoins, en aucun cas cela ne signifie que les musulmans ne doivent pas s’investir dans les causes d’acquisition de la force, en s’instruisant des procédés de production, de renforcement de l’économie licite ou des méthodes et pratiques militaires.

 

C’est plutôt une chose nécessaire.

 

Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :

 

« Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force »

 

En outre, ces bienfaits, ressources et lois naturelles sont à l’origine destinés aux musulmans.

 

Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :

 

« Dis : “Qui a interdit la parure d'Allah, qu'Il a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes nourritures ? ” Dis : “Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans cette vie d’ici-bas , et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection.” »

 

Il a aussi dit (traduction rapprochée) :

 

« Et Il vous a assujetti tout ce qui est dans les cieux et sur la Terre, le tout provenant de Lui »

 

Mais aussi (traduction rapprochée) :

 

« C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la Terre »

 

Par conséquent, le devoir des musulmans est d’être les premiers à tirer profit de ces bienfaits et ressources, sans compter sur les mécréants pour les leurs fournir.

 

Il incombe plutôt aux musulmans de posséder technologies et lieux de production.

 

Porter leurs noms

 

Ainsi, certains musulmans donnent à leurs enfants – garçons ou filles – des noms étrangers, et délaissent les noms de leurs parents, grands parents et autres noms répandus dans leur société.

 

Or le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Les meilleurs des noms sont Abdullâh et Abdur-Rahmân »

 

À cause de ces changement de nom, est apparue toute une génération de musulmans portant des noms étrangers, ce qui a engendré une scission entre cette génération et les générations précédentes, en plus de couper les liens entre les familles qui étaient reconnues de part leurs noms spécifiques.

 

Demander à Allah de leur pardonner et de leur faire miséricorde

 

Allah a interdit cela lorsqu’Il dit (traduction rapprochée) :

 

« Il n'appartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des polythéistes, fussent-ils des parents, alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer. »

 

En effet, cela impliquerait de les aimer, et d’approuver la situation dans laquelle ils sont.

 

Le jugement de l’Islam sur le fait de recourir aux mécréants dans les emplois, dans le combat, et autres

 

Dans les emplois : Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :

 

« Ô les croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes : ils ne failliront pas à vous bouleverser. Ils souhaiteraient que vous soyez en difficulté. La haine certes s'est manifestée dans leur bouches, mais ce que leurs poitrines cachent est encore plus énorme. »

 

El Baghâwî – qu'Allah lui fasse miséricorde – a dit :

 

« ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes » signifie : ne prenez pas d’alliés, ni d’amis sincères en dehors de vos coreligionnaires.

 

Les confidents d’une personne sont ses proches. Puis Allah Le Très Haut expliqua la raison de l’interdiction de les prendre comme confidents, Il dit : « ils ne failliront pas à vous bouleverser »c.-à-d. : ils ne lésineront devant aucune action qui puisse vous nuire.

 

Cheikh El Islam Ibn Taymiyya – qu'Allah lui fasse miséricorde – a dit :

 

« Les gens d’expérience savent bien que ceux qui vivent sous la protection des musulmans, parmi les Juifs, les Chrétiens et les hypocrites, correspondent par courrier avec leur coreligionnaires, afin de les informer de l’état des musulmans et de leurs secrets auxquels ils auraient eu accès.

 

Parmi les vers célèbres à ce sujet :

 

Toute inimité peut devenir affection

Sauf celle de ton ennemi dans la religion.

 

C’est pour cela, et pour d’autres raisons, qu’on leur a interdit d’avoir des musulmans sous leur responsabilité (c.-à-d. dans les emplois), et de plus, employer des personnes moins qualifiées qu’eux mais suffisantes (parmi les musulmans) est plus bénéfique aux musulmans, aussi bien dans leur religion, que dans leurs affaires mondaines, et la petite quantité de licite reçoit la bénédiction d’Allah, alors que la grande quantité d’illicite disparaît et Allah l’anéantit. » [résumé de « Majmû° el Fatâwâ » (28/646)]

 

Il apparaît clairement de ce qui précède :

 

Qu’il est interdit d’accorder aux mécréants des responsabilités leur permettant d’avoir le pouvoir sur les musulmans, ou l’accès à leurs secrets, tel que les prendre comme ministres ou conseillers, car Allah Le Très Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes, ils ne failliront pas à vous bouleverser »

 

Ou bien encore leurs accorder des postes de la fonction publique dans les états musulmans.

 

Qu’il est autorisé de louer leurs services pour certains emplois secondaires, tels que le métier d’éclaireur, la construction d’édifices, l’aménagement des routes, à condition qu’il n’y ait pas parmi les musulmans des personnes qualifiées pour ces tâches.

 

En effet, le Prophète – Prière et Salut sur lui – et Abû Bakr ont loué les services d’une personne de la tribu des « Banî El Dayl » comme guide et éclaireur, afin qu’elle leur indique la route durant leur émigration à Médine (l’hégire), alors que cette personne était polythéiste.

 

Quant au combat : Il y a divergence entre les savants sur la question, et l’avis authentique est que c’est autorisé en cas de besoin et de nécessité, si ceux à qui l’on a recours sont dignes de confiance dans le combat.

 

Ibn El Qayyim a cité parmi les bénéfices du pacte de « Hudaybiyya » :

 

« Parmi cela : avoir recours au polythéiste digne de confiance dans le combat est autorisé, en cas de nécessité.

L’avantage étant qu’il lui est plus facile de se mélanger à l’ennemi et de lui soutirer des renseignements.»

 

Ceci est permis en cas d’extrême nécessité, car El Zuhrî rapporte le Prophète – Prière et Salut sur lui – a eu recours à certains Juifs durant la bataille de Khaybar qui eut lieu durant l’année 9 de l’Hégire.

 

De même, Safwân participa à la bataille de Hunayn, alors qu’il était polythéiste.

 

Comme exemple d’extrême nécessité : si les mécréants sont en plus grand nombre et qu’on les craint, à condition qu’ils choisissent les bonnes décisions concernant les musulmans.

 

Sinon, s’il n’y a pas de nécessité, il est interdit de s’aider d’un mécréant, car on ne peut être à l’abri de sa ruse et de son mal, de par sa nature.

 

Tiré de l'ouvrage Al Wala wa l Bara

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Évitez l’innovateur ! (vidéo)

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Évitez l’innovateur ! (vidéo)

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Discerner la vérité sur les questions divergentes

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Discerner la vérité sur les questions divergentes

Règles dans le fiqh :

 

Shaykh ibn taymiyyah énonce cette règle :

 

"A la base toute pratique religieuse, ou adoration est interdite, sauf s'il se trouve un texte l'autorisant (coran et sunnah),

tandis que les choses de la vie courante sont autorisés sauf s'il se trouve un texte l'interdisant (coran et sunnah)"

 

Shaykh al albani commente ces propos en disant retiens bien cette règle elle va t'aider à discerner la vérité sur les questions divergentes.

 

Tiré du livre attawassoul de shaykh al albani

     

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Comment augmenter sa foi (الإيمان) et affermir son coeur ? (audio-vidéo)

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Comment augmenter sa foi (الإيمان) et affermir son coeur ? (audio-vidéo)

 

Question :

 

Une personne demande :

« quelles sont les œuvres |al oumour| qui pourraient aider à l’augmentation de la Foi et laisserait le cœur dans l’attachement permanent à Allah ?

Et quels sont les actions |al a’mal| qui peuvent aider à renouveler le repentir ? ». 

 

Réponse :

 

[…] Ce qui est connu au sujet de la Foi, c’est cette importance qu’on doit donner à tout ce qui se rapporte à la religion [sha’air Ad-Dine], accomplir les cinq prières aux heures prescrites et pour les hommes de les faire en groupe (1).

Veiller à se rendre à la mosquée au tout début du temps prescrit [de la prière], se tenir à cette résolution et méditer ensuite sur la récompense (2) [al ajr], car [il ne fait aucun doute] que ce qui pousse celui qui marche vers la mosquée c’est le fait d’y accomplir sa prière sans autre motivation que d’obtenir d’Allah qui l’élève d’un degré à chaque pas qu’il fait tout en effaçant de son compte une mauvaise action ; cela quelque soit la longueur de ce trajet, qu’elle soit longue ou courte…

Ensuite, il doit assister à la prière en accordant de l’importance à cette adoration, avec le désir d’en obtenir en retour une récompense et craignant cependant de ne pas l’avoir accomplit comme il se doit...

Il s’y préparera [préalablement] en ayant purifié son corps et s’y consacrera avec humilité, dévotion et repentir tout en demandant la protection d’Allah contre les mauvais sentiments qui pourraient venir souiller son fort intérieur comme les sentiments de haine [al ahqâd] ou de désobligeance envers les gens [ihtiqâr] ou de jalousie [hasâd] pour ce qu’Allah leur aurait accorder comme bienfaits.

Il lui est recommandé [aussi] de multiplier l'évocation d'Allah [dhikr Allahjala oua ‘ala durant son trajet, il ne doit pas venir à la mosquée avec un air absent mais plutôt enclin à la soumission, en pleine humilité, remerciant et glorifiant [Allah], recherchant la rémission et réitérant la repentance.

Il doit aussi multiplier les invocations pendant et en dehors de ses prières, il demande à Allah qu’Il raffermisse son cœur car le plus convenable des humains, le plus apte à être un exemple à suivre - paix et bénédictions d’Allah soient sur lui – multipliait cette invocation :

" Ô Celui qui fait basculer les cœurs, raffermis mon cœur sur Ta religion "

et quand on lui a posé la question  « crains-tu pour toi alors que tu es le Prophète ? » 

Il répondit – prière et salut sur lui - :  « et qu’est ce qui m’assure du contraire, alors que les cœurs des gens sont entre deux doigts des doigts du Très Miséricordieux » (3).

Ensuite, il fait les évocations à l’entrée de la mosquée et à la sortie de même qu’en sortant de son foyer et en y entrant, en commençant le repas et à la fin. 

S’il veut aller se coucher ou s’il veut se rendre aux toilettes pour faire [ses besoins] et quant il finit.

Il doit notamment prendre l’habitude de multiplier les évocations d’Allah, car la multiplication de l'évocation d'Allah, renforce le cœur c'est-à-dire que le cœur s’affermit, n’est-ce pas Notre Maître, Allah jala qui dit (traduction rapprochée) « N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ? ».

 

Notes : 

(1) Abou Hurayra a rapporté que le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit :

« La prière qu’un homme fait en groupe est élevée de vingt degrés de plus que sa prière, seul, dans son commerce ou dans sa maison.

Cela parce que quand l’un de vous fait ses ablutions correctement et se rend ensuite à la mosquée sans aucune autre intention que d’aller y accomplir sa prière et sans y être poussé pour aucune autre raison que sa prière, Allah l’élève d’un degré à chaque pas qu’il fait, tout en effaçant de son compte une mauvaise action et ce, jusqu’à ce qu’il entre dans la mosquée. 

Lorsqu’il y entre, il est en état de prière durant tout le temps où il attend le début de cette dernière et les anges prient pour lui pendant qu’il est assis, et ils disent :

« Ô Allah! Sois miséricordieux envers lui! Pardonne-lui ses péchés! Ô Allah! Tourne-toi vers lui! » et ce, tant qu’il ne cause de tort à personne et que ses ablutions ne sont pas rompues. »

[Unanimement reconnu ; cette version est celle de Mouslim]

(2) Le Prophète – Prière et Salut sur lui – a été questionné de la sorte :

« Quelle est la meilleure des oeuvres ? » Il répondit : « La prière effectuée à son heure » 

[Rapporté par Al Boukhari et Mouslim].

(3) Le Prophète- paix et bénédictions d’Allah soient sur lui – invoquait souvent Allah par cette invocation :

" O Celui qui fait basculer les cœurs, raffermis mon cœur sur Ta religion "

Et ‘Aicha de dire : « O messager d’Allah, tu invoques souvent Allah par cette invocation, alors que Dieu t’a pardonné Tes fautes antérieures et futures ? »

Il répondit – prière et salut sur lui - : « et qu’est ce qui m’assure du contraire, O ‘Aicha, alors que les cœurs des gens sont entre deux doigts des doigts du Très Miséricordieux, s’Il veut faire basculer le coeur d’un serviteur, Il le tourne comme Il le veut ».

[Hadith rapporté par Al Boukhari (6617), At-Tirmidhi (1540), An-Nassai (3761-3762), Abou Daoud (3263), Ibn Madja (2092),  Ahmad (25/2 - 68/2 - 127/2) et Ad-Darimi (2350)]

  

Source : lohaidan.af.org.sa 

Traduction rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy

copié de alghourabaa.com

 

 

Cheikh Saleh Ibn Muhammad Al Louhaydane - الشيخ صالح اللحيدان

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