376 articles avec femme en islam - المرأة في الإسلام

La femme et le marché (vidéo)

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La femme et le marché (vidéo)

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Faut il prendre un bain après l'introduction de l'endoscope dans le vagin ?

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Faut il prendre un bain après l'introduction de l'endoscope dans le vagin ?
Question :
 
Je subis un traitement de fécondation depuis quelques mois.
 
Je me rends chez le médecin régulièrement pour l'endoscopie dans le cadre d'un contrôle normal.
 
Pendant la visite, l'infirmière introduit l'endoscope dans mon sexe pour avoir une image nette.
 
Parfois on y introduit un médicament aussi...
 
Faut-il prendre un bain après une telle opération ?
 
Louanges à Allah
 
La Commission Permanente a été interrogée pour savoir s'il faut prendre un bain rituel dans le cas où le médecin ou l'infirmière introduit un instrument dans le vagin de la patiente .

Est-ce que cela invalide le jeûne ?
 
Elle a répondu que cela n'invalide pas le jeûne et ne nécessite pas la prise d'un bain rituel.
 
Voir al-Fatawa al-djami'a, tome 1, p.50
 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Les lois du vêtement et du voile de la femme musulmane (vidéo)

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Les lois du vêtement et du voile de la femme musulmane (vidéo)

Louange à Allah !

Que les prières et le salut d’Allah soit sur notre envoyé Mohammed, ainsi que sur ses compagnons, ses proches et tous ceux qui suivent sa voie jusqu’au jour des comptes.

L’habit légitime de la femme


1. L’habit de la femme musulmane doit être ample et couvrir tout le corps du regard des hommes ne faisant pas partie de son entourage (mahram).

 

En présence de ses mahram, la femme peut dévoiler son visage, ses mains et ses pieds conformément à l’usage.

2. Il doit être épais et ne pas être transparent de façon à ne pas laisser voir la peau à travers.

3. Il ne doit pas être moulant de façon à ne pas épouser les formes du corps. D’après le recueil de muslim, le prophète (صلى الله عليه و سلام) a dit :

 

« Il y a deux occupants de l’enfer que je ne verrai pas [de mon vivant] ; des femmes vêtues mais dénudées, qui se déhanchent et qui sont attirantes. Elles n’entreront pas au paradis et n’en sentiront pas l’odeur.

Et des hommes munis de cravaches en forme de queue de vache, qu’ils se servent pour battre les serviteurs d’Allah »


Sheikh el islam ibn Taïmiya (rahimahou Allah) a commenté dans majmu’ el fatawa (22/146) :

 

« Vêtues, mais dénudées : selon une certaine interprétation, elles sont effectivement habillées, mais en réalité elles sont dénudées.

Cela consiste à mettre soit des vêtements légers et transparents qui laissent entrevoir la peau, ou soit un habit serré qui épouse les formes du corps comme les fesses, les avant-bras, ou autre.

Or l’habit de la femme doit la couvrir (de la tête au pied) de sorte qu’il ne laisse entrevoir ni la peau ni les formes, pour être épais et large. »

4. Il ne doit pas être réservé aux hommes.

 

Le prophète (صلى الله عليه و سلام) a en effet maudit les femmes hommasses et celles qui veulent ressembler aux hommes.


Au niveau des vêtements, cela consiste à vêtir un habit dont le genre et la forme sont réservés aux hommes conformément à l’usage en vigueur, et indépendamment dans chaque société.


Sheikh el islam Taïmiya (rahimahou Allah) a expliqué dans majmu’ el fatawa (22/148, 149-155) :

 

« Pour différencier entre les habits des hommes et celui des femmes, il faut se baser sur ce qui convient à chacun d’entre eux.

Soit, tout ce qui correspond et qui est imposé à chacun.

Il est imposé aux femmes de se couvrir et de se voiler sans dévoiler leurs parures ni s’exhiber.

C’est pourquoi il n’est pas légiféré pour la femme d’élever la voix ni pour l’adhân (l’appel à la prière ndt), ni pour la talbiya (invocation du pèlerin ndt).

Elle ne doit pas non plus monter sur les monticules de safâ et marwa, ni se dévêtir durant sa sacralisation contrairement à l’homme.

Celui-ci doit en effet se découvrir la tête et ne pas porter ses habits usuels dont la couture respecte les formes du corps.

Il ne doit pas mettre une chemise, un pantalon, un manteau ou des chaussons (…).

S’il est clair que la femme doit absolument se distinguer de l’homme au niveau de l’apparence, de sorte qu’elle doit se couvrir et se voiler pour ne pas ressembler aux hommes, nous pouvons découvrir sur quel principe ce chapitre est fondé.

Il devient évident que les vêtements utilisés en général par les hommes, deviennent interdits pour les femmes.

Si à la fois dans son apparence, la femme manque de pudeur et ressemble aux hommes, l’interdiction s’étend à ces deux domaines, mais certes Allah seul sait. »

5. Il ne doit pas embellir la femme de sorte que celle-ci n’attire pas l’attention à l’extérieur de son domicile, sinon elle compterait parmi celles qui exhibent leur parure.

Le voile


Le voile signifie que la femme doit couvrir tout son corps du regard de tous les hommes en dehors de ses proches (mahram), comme le seigneur le révèle (traduction rapprochée) :


« Sans dévoiler leur parure, si ce n’est devant leurs époux, leurs pères, le père de leurs époux, leurs fils, les fils de leurs époux, leurs frères, les fils de leurs frères, ou les fils de leurs sœurs » sourate an-nour - aya 31
 

Le très haut dit également (traduction rapprochée) :
 

« Si vous leur demandez un bien quelconque, faites le de derrière un voile » sourate al ahzab – aya 53

Le voile correspond donc à toute chose permettant de couvrir la femme que ce soit un mur, une porte ou un vêtement.


Bien que ce commandement s’adresse aux femmes du prophète (صلى الله عليه و سلام), il concerne cependant toutes les musulmanes, car la suite du verset fourni la raison pour laquelle cette loi fut légiférée, lorsque le seigneur déclare (traduction rapprochée) « cela est plus pur pour vos cœurs et les leurs ».

Sheikh el islam ibn Taïmiya (rahimahou Allah ta’ala) a affirmé dans majmu’ el fatawa (22/110, 111) :

 

« La tunique (jilbab) correspond au manteau (malâa), c’est ce qu’ibn Mas’ud appelle le pardessus (ridâ), alors qu’elle est couramment désignée par le bas ou la cape (izâr). C’est une longue cape qui couvre la tête et le reste du corps. Selon Abu ‘Ubaïda et d’autres savants, la femme l’enfile par-dessus la tête et ne laisse paraitre que ses yeux comme, dans le principe, pour le voile ou le foulard qui couvre le visage ».

Au niveau de la tradition prophétique, un certain nombre de hadith confirme que la femme doit se voiler le visage en présence d’un étranger.


Il y a notamment celui de ‘Aïcha, qu’Allah l’agrée, dans lequel elle raconte :

 

« lorsque nous étions avec le messager d’Allah (صلى الله عليه و سلام) en état d’ihram (sacralisation), des cavaliers passaient devant nous.

Dès qu’ils arrivaient à notre hauteur, nous prenions le pan de notre tunique au-dessus de la tête pour le rabattre sur notre visage, et dès qu’ils étaient passés, nous pouvions découvrir notre visage »

Rapporté par Ahmed, Abû Dawûd et Ibn Mâja.

Il existe de nombreux arguments issus du coran et de la sunna venant certifier l’obligation pour la femme de se couvrir le visage en présence d’un étranger.


Pour de plus amples détails, je te renvoie, chère sœur musulmane :


• Au traité de Sheikh ‘Abd Allah ibn ‘Abd el ‘Aziz ibn Bâz (rahimahou Allahou ta’ala) sur le voile 
• Et « le sabre notoire contre les individus éperdus voulant retirer le voile » de Sheikh Hammûd ibn ‘abd allah e-Tuwaïjri
• Et enfin « le traité sur le foulard » de Sheikh Mohamed ibn Sâlih el ‘Uthaïmin (rahimahou Allahou ta’ala)

 

Chère sœur musulmane !


Sache que les savants qui autorisent à dévoiler le visage, en dehors du fait que cette opinion soit la plus faible sur le sujet, tiennent compte cependant du facteur de sécurité.


La femme n’est pas à l’abri des tentations (fitna), surtout à notre époque où la vertu (le scrupule religieux) et la pudeur se perdent tant chez les hommes que chez les femmes, au moment où les partisans de la décadence se font nombreux.


En outre, la femme confrontée à une panoplie de produits cosmétiques, devient une proie plus facile aux tentations.

Tu dois rester sur tes gardes chères sœur musulmane !

 

En veillant à garder le voile qui fait rempart aux tentations pas la volonté d’Allah.


Il n’est pas concevable qu’un savant reconnu parmi les contemporains ou les anciens ait permis aux femmes abusées d’en arriver à la situation actuelle.

Certaines femmes musulmanes font parfois preuve d’hypocrisie concernant leur attachement au voile.


Si celles-ci sont dans un milieu dans lequel il fait partie de l’usage, elles se résignent à le porter, mais une fois en dehors du pays, elles l’enlèvent aussitôt.


D’autres femmes se couvrent dans la rue, mais dès qu’elles entrent dans un centre commercial ou un hôpital (où le climat est plus intime), ou dès qu’elles s’adressent à un bijoutier ou à un couturier pour femme, elles découvrent leur visage sans scrupule et elles exhibent par la même occasion les avant-bras comme si elles étaient en compagnie de leur mari ou d’un proche.

Crains Allah !

 

Et ne t’adonne plus à ce genre de pratiques !

Nous avons pu voir en personne des femmes venant de l’étranger, se voilant au moment de l’atterrissage, dans l’un des aéroports du pays (l’Arabie Saoudite ndt), comme si le voile était devenu une coutume non un commandement divin !

Chère sœur musulmane !

 

Le voile n’a d’autre fonction que de te préserver et de te préserver des regards empoisonnés venant des cœurs malades et des chiens humains.
 

Il t’est un rempart contre les appétits féroces.
 

Tu dois t’y attacher, et ne pas te tourner vers ces revendications pour le moins tendancieuses dont les ambitions réelles sont de combattre le voile en cherchant à le dénigrer.
 

Leurs partisans ne te veulent aucun bien comme le seigneur révèle (traduction rapprochée) :

 

« Ceux qui suivent leurs passions voudraient profondément vous voir succomber » sourate an-nissa – aya 27

Que les prières et le salut d’Allah soient sur notre envoyé Mohamed, ainsi que sur ses proches et sur ses compagnons.

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Explication du hadîth : «Les femmes sont déficientes dans leur raison et leur religion»

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Explication du hadîth : «Les femmes sont déficientes dans leur raison et leur religion»

[Le Prophète] صلى الله عليه وسلم a expliqué que la déficience dans la raison [de la femme] est du côté du manque de mémorisation, et du fait que son témoignage doit être renforcé par celui d’une autre femme, et ce pour ajuster le témoignage, car elle peut oublier et ajouter [des choses] au témoignage, ou en diminuer. [1]


Comme Allah, glorifié soit-Il, a dit :
 
وَاسْتَشْهِدُوا شَهِيدَيْنِ مِنْ رِجَالِكُمْ فَإِنْ لَمْ يَكُونَا رَجُلَيْنِ فَرَجُلٌ وَامْرَأَتَانِ مِمَّنْ تَرْضَوْنَ مِنَ الشُّهَدَاءِ أَنْ تَضِلَّ إِحْدَاهُمَا فَتُذَكِّرَ إِحْدَاهُمَا الْأُخْرَى
 
"Faites-en témoigner par deux témoins d’entre vos hommes ; et à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes d’entre ceux que vous agréez comme témoins, en sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse lui rappeler" [2]

Quant à la déficience dans sa religion, c’est à cause du fait que, pendant les périodes des règles et de locchies, elle abandonne la prière et le jeûne.

Puis elle ne rattrape pas la prière.

C’est ceci donc la déficience dans la religion.

Cependant, cette déficience n’est pas [une raison pour] la blâmer, mais c’est un manque établi par la Législation d’Allah .

C’est Allah qui l’a légiféré, par bienveillance et facilitation, car si elle jeûne au cours de [la période] des règles ou des locchies, cela lui nuira. (...)

Il n’est pas nécessaire que la déficience de sa raison ou de sa religion soit dans tous les domaines. Le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a seulement dit que la déficience de sa raison est du côté de ce qui peut l’affecter comme manque de mémorisation du témoignage, et que le manque de sa religion est du côté de ce qui peut l’affecter comme l’abandon de la prière et du jeûne en cas de menstrues ou locchies.

Cela ne veut pas dire qu’elle soit nécessairement inférieure à l’homme, en toute chose, et que l’homme lui soit supérieur en toute chose.

Certes, le sexe masculin est, dans l’ensemble, meilleur que le sexe féminin comme Allah, glorifié et Exalté soit-Il, a dit : 

الرِّجَالُ قَوَّامُونَ عَلَى النِّسَاءِ بِمَا فَضَّلَ اللَّهُ بَعْضَهُمْ عَلَى بَعْضٍ وَبِمَا أَنْفَقُوا مِنْ أَمْوَالِهِمْ

 

"Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs bien." [3]

 

Cependant, elle peut le dépasser, parfois, dans de nombreux domaines.

Combien il existe de femmes qui sont supérieures à de nombreux hommes, en leurs raison, religion et mémoire !

Ce qui a été rapporté du Prophète, c’est uniquement le fait que le sexe féminin est inférieur au sexe masculin dans la raison et la religion, du point de vue de ces deux aspects que le Prophète  صلى الله عليه وسلم a expliqués.

Il se peut [aussi] qu’elle fasse de nombreuses bonnes actions qui font qu’elle dépasse beaucoup d’hommes, dans ses bons actes, sa crainte d’Allah - glorifié et exalté soit-Il - et son rang dans l’au-delà.

Elle peut être douée dans certains domaines et ainsi mémoriser beaucoup et plus que certains hommes, dans de nombreuses questions dont elle peut s’occuper et s’efforcer d’apprendre et mémoriser pour devenir ainsi une référence dans l’histoire musulmane, ou de nombreux autres sujets.

Ceci est clair pour celui qui observe l’état des femmes à l’époque du Prophète  صلى الله عليه وسلم et les époques suivantes.

 

Ainsi, on sait que la déficience en question n’empêche pas de compter sur les narrations rapportées par une femme.
De même pour le témoignage, si c’est confirmé par une autre femme. (...)

 

Le croyant ne doit donc pas l’accuser de déficience en toute chose et de faiblesse de la religion en toute chose. C’est uniquement une faiblesse qui touche sa pratique religieuse, et qui touche sa raison en ce qui concerne la mémorisation du témoignage ou des choses semblables.

On doit donc éclaircir ceci, et expliquer les paroles du Prophète  صلى الله عليه وسلم de la meilleur manière qui soit. Et Allah est le Plus Savant.
 
[1] Note du webmaster sur l'authenticité du hadith : Sahih Al Boukhary - Livres des menstues
R.6-Sur le fait que celle qui a ses menstrues n'observe pas le jeûne
Numéro 304 - Page 234
[2] Sourate 2 : Al-Baqarah (La vache) ; v 282
[3] Sourate 4 : An-nisa’ (les femmes) ; v 34
 
Traduction : Adel Abd Allah
copié de sounna.com
 
معنى: نقص العقل والدين عند النساء
دائما نسمع الحديث الشريف ((النساء ناقصات عقل ودين)) ويأتي به بعض الرجال للإساءة للمرأة . نرجو من فضيلتكم توضيح معنى هذا الحديث؟
معنى حديث رسول الله صلى الله عليه وسلم: ((ما رأيت من ناقصات عقل ودين أغلب للب الرجل الحازم من إحداكن))، فقيل يا رسول الله ما نقصان عقلها ؟ قال: ((أليست شهادة المرأتين بشهادة رجل))؟ قيل: يا رسول الله ما نقصان دينها؟ قال: ((أليست إذا حاضت لم تصل ولم تصم))، بين عليه الصلاة والسلام أن نقصان عقلها من جهة ضعف حفظها وأن شهادتها تجبر بشهادة امرأة أخرى؛ وذلك لضبط الشهادة بسبب أنها قد تنسى فتزيد في الشهادة أو تنقصها كما قال سبحانه: وَاسْتَشْهِدُوا شَهِيدَيْنِ مِنْ رِجَالِكُمْ فَإِنْ لَمْ يَكُونَا رَجُلَيْنِ فَرَجُلٌ وَامْرَأَتَانِ مِمَّنْ تَرْضَوْنَ مِنَ الشُّهَدَاءِ أَنْ تَضِلَّ إِحْدَاهُمَا فَتُذَكِّرَ إِحْدَاهُمَا الْأُخْرَى[1] الآية، وأما نقصان دينها؛ فلأنها في حال الحيض والنفاس تدع الصلاة وتدع الصوم ولا تقضي الصلاة، فهذا من نقصان الدين، ولكن هذا النقص ليست مؤاخذة عليه، وإنما هو نقص حاصل بشرع الله عز وجل، هو الذي شرعه عز وجل رفقا بها وتيسيرا عليها لأنها إذا صامت مع وجود الحيض والنفاس يضرها ذلك، فمن رحمة الله شرع لها ترك الصيام وقت الحيض والنفاس والقضاء بعد ذلك. وأما الصلاة فإنها حال الحيض قد وجد منها ما يمنع الطهارة، فمن رحمة الله جل وعلا أن شرع لها ترك الصلاة، وهكذا في النفاس، ثم شرع لها أنها لا تقضي؛ لأن في القضاء مشقة كبيرة. لأن الصلاة تتكرر في اليوم والليلة خمس مرات، والحيض قد تكثر أيامه، فتبلغ سبعة أيام أو ثمانية أيام أو أكثر، والنفاس قد يبلغ أربعين يوما فكان من رحمة الله لها وإحسانه إليها أن أسقط عنها الصلاة أداء وقضاء، ولا يلزم من هذا أن يكون نقص عقلها في كل شيء ونقص دينها في كل شيء، وإنما بين الرسول صلى الله عليه وسلم أن نقص عقلها من جهة ما قد يحصل من عدم الضبط للشهادة، ونقص دينها من جهة ما يحصل لها من ترك الصلاة والصوم في حال الحيض والنفاس، ولا يلزم من هذا أن تكون أيضا دون الرجل في كل شيء وأن الرجل أفضل منها في كل شيء، نعم جنس الرجال أفضل من جنس النساء في الجملة لأسباب كثيرة، كما قال الله سبحانه وتعالى: الرِّجَالُ قَوَّامُونَ عَلَى النِّسَاءِ بِمَا فَضَّلَ اللَّهُ بَعْضَهُمْ عَلَى بَعْضٍ وَبِمَا أَنْفَقُوا مِنْ أَمْوَالِهِمْ[2] لكن قد تفوقه في بعض الأحيان في أشياء كثيرة، فكم لله من امرأة فوق كثير من الرجال في عقلها ودينها وضبطها، وإنما ورد عن النبي صلى الله عليه وسلم أن جنس النساء دون جنس الرجال في العقل وفي الدين من هاتين الحيثيتين اللتين بينهما النبي صلى الله عليه وسلم. 
وقد تكثر منها الأعمال الصالحات فتربو على كثير من الرجال في عملها الصالح وفي تقواها لله عز وجل وفي منزلتها في الآخرة، وقد تكون لها عناية في بعض الأمور فتضبط ضبطا كثيرا أكثر من ضبط بعض الرجال في كثير من المسائل التي تعنى بها وتجتهد في حفظها وضبطها، فتكون مرجعا في التاريخ الإسلامي وفي أمور كثيرة، وهذا واضح لمن تأمل أحوال النساء في عهد النبي صلى الله عليه وسلم وبعد ذلك، وبهذا يعلم أن هذا النقص لا يمنع من الاعتماد عليها في الرواية وهكذا في الشهادة إذ انجبرت بامرأة أخرى، ولا يمنع أيضا تقواها لله وكونها من خيرة عباد الله ومن خيرة إماء الله إذا استقامت في دينها وإن سقط عنها الصوم في الحيض والنفاس أداء لا قضاء، وإن سقطت عنها الصلاة أداء وقضاء، فإن هذا لا يلزم منه نقصها في كل شيء من جهة تقواها لله، ومن جهة قيامها بأمره، ومن جهة ضبطها لما تعتني به من الأمور، فهو نقص خاص في العقل والدين كما بينه النبي صلى الله عليه وسلم، فلا ينبغي للمؤمن أن يرميها بالنقص في كل شيء وضعف الدين في كل شيء، وإنما هو ضعف خاص بدينها، وضعف في عقلها فيما يتعلق بضبط الشهادة ونحو ذلك، فينبغي إيضاحها وحمل كلام النبي صلى الله عليه وسلم على خير المحامل وأحسنها، والله تعالى أعلم
[1] سورة البقرة الآية 282
[2] سورة النساء الآية 34
نشرت بالمجلة العربية في باب

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Sur la ‘awra de la femme musulmane vis à vis des autres femmes musulmanes

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Sur la ‘awra de la femme musulmane vis à vis des autres femmes musulmanes

Ce qui va suivre est un essai de clarification en ce qui concerne la ‘awra (partie du corps qui ne peut être dévoilé) de la musulmane en présence d'autres musulmanes.


Dans ce court traité, on trouvera une sélection de fatawa sur ce sujet.
 
Ce qui suit est une série de questions/réponses adressées à shaikh Salih ibn Fawzan ibn ‘Abdallah Al Fawzan (hafidhahullah).
 
Allah ta'ala dit dans Son Livre (traduction rapprochée) :
 
« et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. » [sourate An-Nur : 31]
 
D’après ce qui vient d'être mis en évidence par le verset sus-mentionné, il est permis aux femmes croyantes de dévoiler leurs parures (visage, cheveux, cou, avant-bras, et le bas des jambes) entre femmes croyantes, ou aux femmes esclaves, ou aux enfants qui n'ont pas conscience de la sexualité.
 
La question qui vient alors, concerne le type de vêtements porté dans ces situations, parmi ce qui est souhaitable et permis.


Ainsi plusieurs questions ont été posées à shaikh Salih ibn Fawzan ibn ‘Abdallah Al Fawzan (hafidhahullah).

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Question :

 
Beaucoup de femmes tiennent pour opinion, en ce qui concerne la ‘awra d'une femme devant une autre, qu'elle consiste en ce qui est entre le nombril et les genoux.

Ainsi, certaines n'hésitent pas à porter des vêtements très moulants ou décolletés, révélant ainsi de larges portions de la poitrine et des bras.

Que dites-vous en ce qui les concerne ?
 
Réponse : 
 
Ce qui est requis des femmes musulmanes est la modestie et la pudeur, et qu'elle doit être un bon exemple pour ses sœurs musulmanes, et elle ne doit leur montrer que ce qui est considéré comme normal/approprié des femmes musulmanes pieuses.

Cela est leur devoir initial, et ce qui est meilleur (le plus sûr) car certes être inattentif et laxiste dans l'exposition de ce qui n'a pas besoin de l'être peut mener à d'autres inattentions et négligences menant à ce qui est interdit.

Et Allah est plus Savant.
 
(Al muntaqa min al-fatawa - vol.3 p.307 # 453).
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Question : 
 
Est-ce qu'une femme portant des vêtements moulants en face d'autres femmes entre dans le hadith : “Les femmes seront habillées mais nues” ?
 
Réponse : 
 
Il n'y a aucun doute que le fait de porter des vêtements moulants révélant les parties attirantes du corps est quelque chose d'interdit, sauf si cela est porté (seulement) devant le mari.

Quant au fait de porter cela devant autre que le mari, cela est interdit.

Même s'il n'y a que des femmes présentes car elle sera un mauvais exemple pour elles.
Quand elles la verront faire cela, elles feront comme elle.

Par ailleurs, il lui a été ordonné de couvrir sa ‘awra avec ce qui est large et d'être couverte devant tout le monde, excepté son mari.

Ainsi, elle couvre sa ‘ awra en face des autre femmes, comme elle la couvre devant les hommes, sauf ce qui est considéré comme normal de montrer parmi les autres femmes, comme le visage, les mains, les pieds, et ce pour quoi il y a besoin de découvrirt/révéler (une partie du corps).
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Question : 
 
Quel est le jugement concernant le fait de porter des vêtements à travers lesquels on peut voir (transparents) au point où l'on peut distinguer les parties de son corps ?
 
Réponse : 
 
Il est obligatoire à la femme musulmane que ses habits ne soient pas comme ceux qui sont si fins que la couleur de la peau puisse être vue à travers, et non plus qu'ils soient si serrés qu'ils révèlent la forme de son corps.

Ceci car le prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) a dit:
 
“ Il y a deux sortes de gens de l'enfer que je n'ai pas encore vus: des femmes habillées mais nues, quand elles marchent elles bougent leurs côtés/hanches, sur leur tête on dirait une bosse de chameau, elles n'entreront pas au Paradis ni n'en sentiront l'odeur, et des hommes qui auront des fouets ressemblant à des queues de vaches, avec lesquels ils battent le serviteurs d'Allah."
(Sahih Muslim).
 
Shaykh Al Islam Ibn Taymiya (rahimahullah), dans Majmu’ Al-Fatawa a dit, à propos de la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa sallam) : "habillées mais nues", que cela signifiait le fait de porter des vêtements qui ne la couvrent pas, alors elle est habillée mais en réalité elle est nue, comme les femmes qui portent des vêtements qui sont fins de telle sorte que l'on puisse voir sa peau, ou des vêtements qui sont moulants, révélant les formes de son corps, par exemple son derrière ou autre. Certainement, les vêtements d'une femme sont ce qui la couvre, ne montrant pas la forme de ses membres ou plus que cela, car c'est ce qui est large et non transparent.
 
(Al fatawa al jami’a lil imratul muslima - vol.3 p.845 # 763).
 
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Ce qui précède sont quelques fatawa donnée par shaikh Salih Al Fawzan (hafidhahullah) sur la parure des femmes musulmanes entre elles, qui éclaircira, on l'espère, cette question.
Cependant, si quelqu'un tien l'opinion que la ‘awra de la femme musulmane en présence d'autres musulmanes est ce qui est entre le nombril et les genoux, alors il est de son devoir de :
 
- Donner les preuves sur cela, et aussi que cette opinion ait pour base la parole d'un savant parmi les hommes de science.
 
- De savoir qu'avoir une telle opinion sur la ‘awra de la femme enlève (de toute façon) la possibilité de vêtements tels que les "hipsters" ou les "jeans stretch", ou ce qui y ressemble, vu que la forme des parties du corps peut être ainsi clairement distinguée, et dès-lors cela est interdit, comme l'a expliqué le shaikh.
 
Article tiré du site salafipublications.com
Traduit de l'arabe par Abû Aqila.
Traduit en français par Oum Souleimen
copié de salafs.com
 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Le jugement porté sur la femme qui conduit la voiture ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le jugement porté sur la femme qui conduit la voiture ?
Louange à Allah, Seigneur de l'univers. Et la prière et le salut soient sur l’envoyé d’Allah, ama b’âd… (Ceci étant dit…)

      

Le débat en public, sur la femme qui conduit la voiture, à pris de l’ampleur dans le magazine « Al Djazira - جريدة  » alors qu’on sait pertinemment que cela ne conduit qu’a des préjudices qui ne n’échappent pas à ceux qui y sont favorable [au fait que la femme conduit la voiture].


Parmi ces préjudices :


- L’isolement interdit de la femme

- Se donner la liberté dans ses déplacements [à l’extérieur] – libertinage -

- La mixité et la promiscuité [d’avec les hommes] sans prendre de précautions

- Se permettre des choses, qui conduisent aux causes pour lesquelles elles ont été interdites à la base alors que la législation [islamique] a prohibée tous les moyens qui mènent à l’interdit et les considère [de ce fait] comme étant un interdit.


D’ailleurs, Allah jala oua ‘ ala a ordonné aux femmes du prophète et celles des croyants de rester dans leur demeures, de se voiler, de se garder de ne montrer de leurs atours a celui qui leurs est étranger, parce que tout cela ne mène qu’à la débauche et conduit à l’effondrement de la société ;

Allah ta’ala dit (traduction rapprochée) :


«  Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d'avant l'Islam (Jâhiliya). Accomplissez la Salâ, acquittez la Zakâ et obéissez à Allah et à Son messager. Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison (du prophète), et veut vous purifier pleinement. » [Sourate Al Ahzab – 33]
      

Et Allah ta’ala a dit (traduction rapprochée) :


« O Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » [Sourate Al Ahzab – 59]

Et Allah ta’ala a dit (traduction rapprochée) :


« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, O croyants, afin que vous récoltiez le succès. » [Sourate An Nour – 31]

Le prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam ) à dit :

« Un homme ne s'isole certes pas avec une femme sans que le diable ne soit, avec eux, une tierce personne. »
[Rapporté par At-Tirmidhi]

La législation [islamique] a prohibée toutes les causes qui mènent à l’avilissement [de la personne] et on entend aussi par là, [ce qui peut conduire] aux accusations contre des femmes vertueuses, chastes (qui ne pensent même pas à commettre la turpitude) de commettre la fornication et de ce fait, tomber sous le coup d’une condamnation, mais elle a prévue également le plus grand châtiment pour ce genre d’acte dans le souci de préserver la société de ce genre d’ignominie.

Le fait que la femme prenne la liberté de conduire [la voiture] est une des causes qui acheminent à cela, ceci n’est pas [une chose] inédite, mais l’ignorance [de la jurisprudence] et des sanctions  détestables prévues à cet effet afin de palier à ce genre de moyens qui sont la conséquence des actes blâmables – en plus de [ce qu’on peut observer] chez ceux dont les cœurs sont malades et qui, pour la plupart,  ont une inclinaison vers la débauche et prennent la liberté de jeter leur regard sur les femmes qui leur sont étrangères – tout ceci ne fait qu’entretenir ce genre [d’erreur] et ce qui y apparente en toute ignorance et sans prêter vraiment d’égard au danger que cela représente réellement … 

Et Allah ta’ala a dit (traduction rapprochée) : 


« Dis: "Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit et d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas".» [Sourate Al-Araf – 33]

Et Allah soubhanah a dit (traduction rapprochée) :


« …; ne suivez point les pas du Diable car il est vraiment pour vous, un ennemi déclaré.* Il ne vous commande que le mal et la turpitude et de dire contre Allah ce que vous ne savez pas. » [Sourate Al Baqara – 168/169]

 

Le prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam ) a dit :

« Je n’ai laissé après moi une tentation pire pour les hommes que les femmes »
[Rapporté par Boukhari et Mouslim]

Hudhayfa ibn Al-Yamân (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit: 

 

« Tandis que tout le monde interrogeait l'Envoyé d'Allah (sallallahou 'alaihi wa sallam ) sur le bien, moi, je l'interrogeais sur le mal par crainte d'en être atteint.
- "O Envoyé d'Allah, lui dis-je, nous étions dans l'ignorance et dans le mal; quand Allah nous a envoyés ce bien (c.-à-d. l'islam). Est-ce que, après ce bien le mal viendra-t-il de nouveau?".
- "Oui", répondit-il.
- "Et, repris-je, après ce mal, il y aura-t-il du bien?".
- "Oui, mais il ne sera jamais pur".
- "Qui le troublera?".
- "Des gens qui suivront une autre Sunna que la mienne et qui guideront vers une autre voie que ma bonne voie et dont tantôt vous approuverez les actes, tantôt vous les désapprouverez".
- "Et après ce bien, y aura-t-il encore de mal?".
- "Oui, il y aura des hérauts aux portes de l'Enfer, qui appelleront à eux les gens et qui précipiteront dans l'Enfer ceux qui répondront à leur appel".
- "O Envoyé d'Allah, lui dis-je, décris-nous ces hérauts".
- "Ils seront de notre race et ils parleront notre langue".
- "Que m'ordonnes-tu de faire si j'assiste à cela?".
- "Tu devras suivre la communauté des musulmans et leur leader".
- "Mais si (alors) les musulmans n'ont ni communauté, ni leader?".
- "Ecarte-toi de toutes ces sectes, devrais-tu pour cela ne manger que les racines d'un arbre et rester ainsi jusqu'à ce que la mort t'advienne". » 
Hadith Unanimement reconnu authentique

 

J’invite chaque musulman à observer la crainte d’Allah dans la parole et les actes, de s’éloigner des troubles [fitan] et ceux qui y appellent.

De s’écarter de tout ce qui pourrait engendrer le courroux d'Allah jala oua ‘ala ou ce qui y amène.

De prendre toutes les précautions nécessaires, absolument toutes, pour ne pas ressembler aux hérauts que le prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam ) à décrit dans ce noble hadith.

Qu’Allah nous protège du mal qu’engendrent les troubles et de leurs gens, et qu’Il préserve la religion [dine] de cette [Oumma]… […]
 
الحمد لله، والصلاة والسلام على رسول الله، أما بعد

فقد كثر حديث الناس في صحيفة الجزيرة عن قيادة المرأة للسيارة، ومعلوم أنها تؤدي إلى مفاسد لا تخفى على الداعين إليها، منها:
 الخلوة المحرمة بالمرأة،
 ومنها: السفور،
 ومنها: الاختلاط بالرجال بدون حذر،
ومنها: ارتكاب المحظور الذي من أجله حرمت هذه الأمور، والشرع المطهر منع الوسائل المؤدية إلى المحرم واعتبرها محرمة، وقد أمر الله جل وعلا نساء النبي ونساء المؤمنين بالاستقرار في البيوت، والحجاب، وتجنب إظهار الزينة لغير محارمهن لما يؤدي إليه ذلك كله من الإباحية التي تقضي على المجتمع قال تعالى: {وَقَرْنَ فِي بُيُوتِكُنَّ وَلا تَبَرَّجْنَ تَبَرُّجَ الْجَاهِلِيَّةِ الْأُولَى وَأَقِمْنَ الصَّلاةَ وآتِينَ الزَّكَاةَ وَأَطِعْنَ اللَّهَ وَرَسُولَهُ} الآية - سورة الأحزاب الآية 33

وقال تعالى: {يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُلْ لِأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاءِ الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِنْ جَلابِيبِهِنَّ ذَلِكَ أَدْنَى أَنْ يُعْرَفْنَ فَلا يُؤْذَيْنَ}- سورة الأحزاب الآية59،

 وقال تعالى: {وَقُلْ لِلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ وَلا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلا مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ وَلا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلا لِبُعُولَتِهِنَّ أَوْ آبَائِهِنَّ أَو ْآبَاءِ بُعُولَتِهِنَّ أَوْ أَبْنَائِهِنَّ أَوْ أَبْنَاءِ بُعُولَتِهِنَّ أَوْ إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي أَخَوَاتِهِنَّ أَوْ نِسَائِهِنَّ أَوْ مَا مَلَكَتْ أَيْمَانُهُنَّ أَوِ التَّابِعِينَ غَيْرِ أُولِي الْإِرْبَةِ مِنَ الرِّجَالِ أَوِ الطِّفْلِ الَّذِينَ لَمْ يَظْهَرُوا عَلَى عَوْرَاتِ النِّسَاءِ وَلا يَضْرِبْنَ بِأَرْجُلِهِنَّ لِيُعْلَمَ مَا يُخْفِينَ مِنْ زِينَتِهِنَّ وَتُوبُوا إِلَى اللَّهِ جَمِيعًا أَيُّهَا الْمُؤْمِنُونَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ} - سورة النور الآية 31 ،

 وقال النبي صلى الله عليه وسلم: ((ما خلا رجل بامرأة إلا كان الشيطان ثالثهما))، فالشرع المطهر منع جميع الأسباب المؤدية إلى الرذيلة بما في ذلك رمي المحصنات الغافلات بالفاحشة، وجعل عقوبته من أشد العقوبات صيانة للمجتمع من نشر أسباب الرذيلة

وقيادة المرأة من الأسباب المؤدية إلى ذلك، وهذا لا يخفى، ولكن الجهل بالأحكام الشرعية وبالعواقب السيئة التي يفضي إليها التساهل بالوسائل المفضية إلى المنكرات - مع ما يبتلي به الكثير من مرضى القلوب من محبة الإباحية والتمتع بالنظر إلى الأجنبيات، كل هذا يسبب الخوض في هذا الأمر وأشباهه بغير علم وبغير مبالاة بما وراء ذلك من الأخطار، وقال الله تعالى: {قُلْ إِنَّمَا حَرَّمَ رَبِّيَ الْفَوَاحِشَ مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَمَا بَطَنَ وَالْإِثْمَ وَالْبَغْيَ بِغَيْرِ الْحَقِّ وَأَنْ تُشْرِكُوا بِاللَّهِ مَا لَمْ يُنَزِّلْ بِهِ سُلْطَانًا وَأَنْ تَقُولُوا عَلَى اللَّهِ مَا لا تَعْلَمُونَ} - سورة الأعراف الآية 33، وقال سبحانه: {وَلا تَتَّبِعُوا خُطُوَاتِ الشَّيْطَانِ إِنَّهُ لَكُمْ عَدُوٌّ مُبِينٌ * إِنَّمَا يَأْمُرُكُمْ بِالسُّوءِ وَالْفَحْشَاءِ وَأَنْ تَقُولُوا عَلَى اللَّهِ مَا لا تَعْلَمُونَ}- سورة البقرة الآية169،170

وقال صلى الله عليه وسلم: ((ما تركت بعدي فتنة أضر على الرجال من النساء))، وعن حذيفة بن اليمان رضي الله عنه قال: ((كان الناس يسألون رسول الله صلى الله عليه وسلم عن الخير وكنت أسأله عن الشر مخافة أن يدركني فقلت: يا رسول الله: إنّا كنا في جاهليةٍ وشر فجاء الله بهذا الخير فهل بعده من شر؟ قال: نعم، قلت: وهل بعد ذلك الشر من خير؟ قال: نعم، وفيه دخن، قلت: وما دخنه؟ قال: قوم يهدون بغير هديي تعرف منهم وتنكر، قلت: فهل بعد ذلك الخير من شر؟ قال: نعم دعاة على أبواب جهنم من أجابهم إليها قذفوه فيها، قلت يا رسول الله صفهم لنا؟ قال: هم من جلدتنا ويتكلمون بألسنتنا، قلت: فما تأمرني إن أدركني ذلك؟ قال: تلزم جماعة المسلمين وإمامهم، قلت: فإن لم يكن لهم إمام ولا جماعة؟ قال: فاعتزل تلك الفرق كلها، ولو أن تعض بأصل شجرة حتى يدركك الموت وأنت على ذلك)) متفق عليه

وإنني أدعو كل مسلم أن يتق الله في قوله وفي عمله، وأن يحذر الفتن والداعين إليها، وأن يبتعد عن كل ما يسخط الله جل وعلا أو يفضي إلى ذلك، وأن يحذر كل الحذر أن يكون من هؤلاء الدعاة الذين أخبر عنهم النبي صلى الله عليه وسلم في هذا الحديث الشريف.

وقانا الله شر الفتن وأهلها، وحفظ لهذه الأمة دينها وكفاها شر دعاة السوء، ووفق كتاب صحفنا وسائر المسلمين لما فيه رضاه وصلاح أمر المسلمين ونجاتهم في الدنيا والآخرة، إنه ولي ذلك والقادر عليه، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

 

Traduction rapprochée : Ibn Hamza Al Djazairy
copié de alghourabaa.free.fr

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Qu’en est-il de s’attacher les cheveux sur la tête en forme de chignon

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Qu’en est-il de s’attacher les cheveux sur la tête en forme de chignon

Si le chignon est positionné en haut de la tête, alors pour les savants, ceci rentre dans l'interdiction et la mise en garde du Prophète ( ' alayhi salat wa salam ) a dit : 

 
« Il y a deux catégories des gens de l'enfer que je n'ai pas encore vu [...] : 
des femmes habillées, nues, penchées, se dandinant, 

 

leurs têtes semblables à des bosses de chameau penchées ».
 
Donc quand les cheveux se trouvent au-dessus de la tête, alors il y a interdiction.
 
Par contre, s'ils se trouvent au niveau de la nuque, par exemple, alors il n'y a pas de mal.

Sauf dans le cas où la femme s'apprête à sortir, alors dans ce cas, cela devient du Tabarouj (exhibition). 

Car il sera visible même en dessous du voile et comme cela rentre dans l'exhibition et dans les causes de la tentation, alors cela est interdit.


Fatawa al Mar-a al Mouslima page 526.
copié de al-mumtahanah.over-blog.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La femme qui se maquille, se parfume puis sort de chez elle

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La femme qui se maquille, se parfume puis sort de chez elle

Question : 

 
Quel est l'avis de l'islam concernant la femme qui se parfume et se maquille, puis sort directement pour se rendre à son école ?

Quel genre de parure (Zîna) la femme musulmane a-t-elle le droit de montrer aux autres femmes ?

Réponse :
 
Il est interdit pour la femme de sortir parfumée pour se rendre au marché, car le Prophète, sur lui la prière et le salut d'Allâh, a dit :

« Lorsque la femme se parfume et passe à côté d'une assemblée, elle est considérée comme telle »,

c'est-à-dire fornicatrice (1), en raison de la séduction qu'elle peut causer.

Cependant, si la femme est accompagnée en voiture de telle manière que son parfum n'est senti que par un proche (2), et qu'ensuite, elle descend vite pour entrer dans l'école sans qu'il n'y ait d'hommes autour d'elle, alors il n'y a pas de mal à ce qu'elle se parfume. 

En effet, aucun inconvénient n'est engendré par cela, car la femme est considérée dans sa voiture comme dans sa maison.

C'est pour cette raison qu'il n'est pas permis à un homme de laisser sa femme ou toute autre femme sous sa tutelle prendre la voiture toute seule avec un chauffeur car ceci est considéré comme un isolement en tête-à-tête interdit (Khulwa) en islam.

Dans le cas où la femme passe à côté des hommes, il n'est pas permis qu'elle se parfume.

À cette occasion, je voudrais attirer l'attention des femmes sur celles qui apportent du parfum pendant les nuits du mois de Ramadan et en donnent aux autres, de telle sorte qu'elles quittent la mosquée parfumée.

Or le Prophète, sur lui, la prière et le salut d'Allâh, a dit : 

« Que toute femme qui touche à un parfum n'assiste pas à la prière al-'Ishâ avec nous. » (3)

Par contre, il n'y pas de mal à apporter de l'encens pour parfumer la mosquée.

Concernant le vêtement dans lequel la femme peut se montrer aux autres femmes, il lui est permis de montrer tout vêtement conforme aux habitudes et religieusement licite.

Par contre, il ne lui est pas permis de porter des parures interdites, comme des tissus transparents qui laissent transparaître la peau ou un vêtement serré montrant ses formes, car ceux-là sont compris dans le hadith du Prophète, sur lui la prière et le salut d'Allâh :

« Deux catégories font partie des gens de l'enfer et je ne les ai pas encore vues... »

Et il a cité, sur lui la prière et le salut d'Allâh : 

« Des femmes dévêtues bien que vêtues, séductrices et faciles à séduire.
Elles portent une coiffure haute comme la bosse recourbée des chameaux à longs cous.
Elles n'entreront pas au paradis et n'en sentiront même pas l'odeur. »
(4)

(1) Rapporté par At-Tirmidhî dans le chapitre du bon comportement (n°2786) qui dit que ce hadith est Hassan Sahîh, par Abû Dâwûd dans le chapitre des femmes qui cherchent à imiter les hommes (n°4174 et 4175), et par An-Nassâ'î dans le chapitre de la parure (8/153).
(2) C'est-à-dire par une femme, ou un homme faisant partie de ses Mahârim.
(3) Rapporté par Muslim dans le chapitre de la prière (n°444).
(4) Rapporté par Muslim dans le chapitre du vêtement (n°2128)

Fatwa Min al-Ahkâm il-Fiqhiyyati fil-Fatâwâ an-Nissâ'iyya, page 53,54.
 Publié par al-bayan.fr

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Le regard de la femme sur les hommes

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le regard de la femme sur les hommes
Question : 
 
Quel est l'avis de l'islam sur le regard que porte une femme sur un homme directement dans la rue ou à travers la télévision ?
 
Réponse :
 
Le regard de la femme à l'homme rentre forcément dans l'un des deux cas suivants, que ce soit à la télévision ou ailleurs :
 
 Un regard avec désir et jouissance.
 
Cela est interdit en raison de la tentation et du mal qu'il comporte.
 
Un simple regard sans désir ni plaisir.
 
Selon l'avis le plus correct des savants, il n'y a aucun mal en ce regard.
Il est permis, car il est rapporté dans les deux Sahîh que cÂ'ïsha, qu'Allâh l'agrée, regardait les Abyssins jouer dans la mosquée, et le Prophète, prière et salut d'Allâh sur lui, lui-même la couvrait tout en approuvant ce qu'elle faisait (1).

En plus, les femmes marchent dans les magasins et peuvent voir les hommes même si elles sont voilées.

La femme peut donc voir l'homme, même si lui ne la voit pas, mais à condition qu'il n'y ait pas de désir ni tentation.

S'il y a désir ou tentation, le regard est alors interdit que ce soit à travers la télévision ou autrement.

(1) Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre des deux Aïd (n°950), et par Muslim dans le chapitre de la prière de l'Aïd (n°892).

 

Fatâwâ al-Mar'a (Fatwas concernant les femmes), page 43.
 Publié par fatawaislam.com
 
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Des femmes illustres ! (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Des femmes illustres ! (audio)

Ô Musulmans !

 
La femme musulmane trouve le bonheur en imitant les meilleures femmes qui vécurent pendant le meilleur siècle et qui furent éduquées dans la maison la plus noble, la maison de la prophétie - qu'Allâh élève leur rang - ; et des versets du Coran furent révélés pour faire leur éloge, Allâh (qu'Il soit glorifié et exalté) a dit (traduction rapprochée) :
 
{O femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme, si vous êtes pieuses} [Les coalisés : 32].

Des épouses bénies et des femmes illustres ; la première est la femme intelligente, habile, qui est pieuse et a une bonne descendance : Khadijah la fille de Khouwaïlid رضي الله عنها.

Elle fut éduquée à avoir de bonnes vertus morales, à être polie et généreuse ; et elle était chaste et honorable.
 
Les femmes de la Mecque l'appelaient "la pure".

Le Prophète صلى الله عليه وسلم l'épousa, et elle fut une très bonne épouse pour lui ; elle l'aida avec sa propre personne, son argent et sa sagesse ; et lorsqu'il était triste صلى الله عليه وسلم, il se réfugiait auprès d'elle et lui divulguait ses soucis.

Lorsque la révélation descendit sur lui la première fois, il retourna à elle en ayant le cœur tremblant, effrayé par ce qu'il venait de voir ; et il lui dit :

"Que m'arrive-t-il ? J'ai eu peur de mourir".
Elle le reçu alors avec un cœur ferme et lui dit :
-"Non ! Je jure par Allâh qu'Allâh ne t'humiliera jamais".
 
L'Islam brilla chez elle et elle fut la première personne qui embrassa l'Islam dans cette communauté.
Ibn Kathir a dit :

"Khadijah est la première créature d'Allâh qui embrassa l'Islam à l'unanimité des musulmans, aucun homme, ni aucune femme la précéda".

Les difficultés s'aggravèrent pour le Prophète صلى الله عليه وسلم au début de sa mission, et le tort qu'on lui causait augmenta, elle était alors pour lui un cœur tendre et une opinion perspicace ; lorsqu'il entendait des gens une chose qu'il détestait, puis il retournait à elle, elle le rassurait et le tranquillisait ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

"Elle cru en moi lorsque les gens me renièrent ; elle cru en ma parole lorsque les gens me traitèrent de menteur ; elle me secourut avec son argent lorsque les gens refusèrent de m'aider ; et Allâh m'a donné des enfants avec elle alors qu'Il ne m'a pas donné d'enfants avec les autres femmes."
rapporté par Ahmed.

Elle était une femme illustre, obéissante à son époux, et une mère affectueuse ; le Prophète صلى الله عليه وسلم eut tous ses enfants avec elle sauf Ibrahim.

Son comportement était élevé, et elle avait de très bonnes qualités ; elle n'a jamais discuté la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم, et elle ne lui a jamais nui en s'opposant à lui ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

"L'ange Gabriel est venu me voir et m'a dit : "Annonce-lui la bonne nouvelle d'une maison dans le Paradis en pierre précieuse dans laquelle il n'y a pas de bruit, ni de fatigue."
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

As-Souhaïli a dit :

"Il lui a annoncé la bonne nouvelle d'une maison dans le Paradis car elle n'a jamais élevé sa voix sur le Prophète صلى الله عليه وسلم, et elle ne l'a jamais fatigué ; donc, elle n'a jamais crié sur lui, et ne lui a jamais causé de tort".

Son Seigneur était satisfait d'elle, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(L'ange Gabriel m'a dit : "Lorsque tu iras à Khadijah, salue-la de la part de son Seigneur et de ma part)
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Ibn Al-Quayyim رحمه الله a dit :

"Et c'est un mérite qui n'a pas été reconnu à une autre femme qu'elle".

Allâh (qu'Il soit exalté) l'aima, les anges l'aimèrent et le messager صلى الله عليه وسلم l'aima ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

"Allâh m'a donné son amour"
Rapporté par Mouslim.

Lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم la mentionnait, il élevait son rang et remerciait sa bonne compagnie, Aïcha رضي الله عنها a dit :

"Lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم mentionnait Khadijah, il ne se lassait pas de faire son éloge et de demander à Allâh de lui pardonner".

Il préserva son amour pour elle et sa loyauté envers elle ; alors, il était généreux envers ses amies après sa mort.

Aïcha رضي الله عنها a dit :

"Et parfois, il égorgeait une brebis, puis la coupait en morceaux et les envoyait aux amies de Khadijah.
Et parfois, je lui disait : "C'est comme s'il n'y avait pas dans ce monde une autre femme que Khadijah".
Alors, il disait :
(Elle était ainsi et ainsi, et j'ai eu des enfants avec elle)
Rapporté par Al-Boukhari.

Le Prophète صلى الله عليه وسلم entendit la voix de sa sœur après sa mort, il fut alors très triste et dit :

(Elle m'a fait me rappeler de Khadijah).

Elle était complète dans sa religion, sa raison et son comportement, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(Beaucoup d'hommes ont atteint la perfection, mais il n'y a que trois femmes qui ont atteint la perfection : Mariam la fille d'Imraane, Aassia la femme de Pharaon et Khadijah la fille de Khouwaïlid)
Rapporté par Ibn Mardawaï.

Elle a surpassé les femmes de cette communauté dans la piété, l'honneur et l'élévation ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(La meilleure de ses femmes - c'est-à-dire à son époque - était Mariam la fille d'Imraane ; et la meilleure de ses femmes - c'est-à-dire dans cette communauté - est Khadijah)
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Elle se réforma elle-même et réforma chez elle, et elle obtint les fruits de ses efforts ; elle devint alors, ainsi que sa fille parmi les meilleures femmes du monde dans le Paradis ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(Les meilleures femmes du Paradis sont : Khadijah, Fatima, marie et Aasiah)
Rapporté par Ahmed et An-Nassaa'i.

Elle avait une place importante dans le cœur du Prophète صلى الله عليه وسلم, il ne s'est pas marié avec une femme avant elle et il n'a pas épousé une femme [une concubine] avec elle jusqu'à ce qu'elle mourut ; il fut très triste à cause de sa perte, Ad-Dhahabi رحمه الله a dit :

"Elle était une femme intelligente, honorable, pieuse, chaste et généreuse faisant partie des habitants des gens du Paradis".

Et dans la maison de sincérité et de piété, est née Aïcha la fille d'Abou Bakr le véridique ; elle grandit dans la maison de la foi ; sa mère, sa sœur Asma et son frère sont parmi les compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم, et son père est le véridique de cette communauté.  

Elle grandit dans la maison de la science, son père était le savant de Quouraïch et leur généalogiste ; Allâh lui donna une grande intelligence et une très bonne mémoire.

Ibn Kathir رحمه الله a dit :

« Il n'y a jamais eu dans les communautés une femme comme Aïcha concernant sa mémoire, sa science, son éloquence et son intelligence ; elle dépassa les femmes comme elle dans la science et la sagesse ; Allâh lui donna la compréhension de la jurisprudence islamique et la mémorisation des poèmes ; et elle avait une grande connaissance des sciences religieuses ».

Ad-Dhahabi رحمه الله a dit :

« Elle est la femme la plus instruite en science religieuse de toute la communauté, et je ne connais pas dans la communauté de Mohammed, et plus exactement parmi toutes les femmes, une femme qui a plus de science [de connaissance] qu'elle ».  

Elle fut plus élevée que les autres femmes grâce à ses mérites et ses bonnes relations.
 
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(Le mérite d'Aïcha par rapport aux autres femmes est comme le mérite du pain trempé dans la soupe par rapport au reste de la nourriture)
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Le prophète l'aima, et il n'aimait que les bonnes choses.
 
Amr ibn Al-'Aass dit :

« Quelle est la personne que tu aimes le plus, ô messager d'Allâh ? ».
Il dit : "Aïcha".
Je dis : « Et parmi les hommes ? ».
Il dit :"Son père"
Rapporté par Al-Boukhari
 
"Elle est la seule femme vierge avec laquelle il s'est marié, et la révélation n'est pas descendue sous les couvertures d'une autre femme qu'elle ; elle était chaste, elle adorait beaucoup son Seigneur, et elle ne sortait de chez elle que le soir afin que les hommes ne la voient pas.
Elle a dit au sujet d'elle-même : « Nous ne sortions que le soir »."

Elle réalisa la parole d'Allâh (qu'Il soit exalté) (traduction rapprochée) :

{Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (Jahiliyah)} [Les coalisés : 33].

Al-Quourtoubi رحمه الله a dit :

« Et la législation islamique exige que les femmes restent chez elles et qu'elle évitent de sortir sauf si cela est nécessaire ; et si elles doivent absolument sortir qu'elles le fassent en ne portant aucune parure et en se couvrant complètement ».

Et Allâh éprouve ceux qu'Il aime, et l'épreuve est faite selon le degré de la foi ; on la calomnia lorsqu'elle avait douze ans, elle dit :

"J'ai pleuré jusqu'à ce je ne dorme plus et les larmes n'arrêtaient pas de couler, et jusqu'à ce que mes parents crurent que les pleurs allaient fendre mon foie » ; et l'épreuve devint encore plus difficile pour elle, elle a dit :
« Jusqu'à ce que mes larmes ne coulent plus et je ne ressentais plus aucune larme".


Ibn Kathir رحمه الله a dit :

« Alors, Allâh la secourut et fit descendre son innocence dans dix versets qui sont récités de tout temps ; Il éleva donc son honneur et son rang, afin que sa chasteté soit entendue alors qu'elle était encore dans son enfance ».

Allâh témoigna donc qu'elle est parmi les femmes pieuses et Il lui promit un pardon et une subsistance agréable ; elle ne cessa d'être éveillé en restant avec le Prophète صلى الله عليه وسلم pour le soigner et être à son service jusqu'à ce qu'il mourut dans sa maison, sa nuit [c'est-à-dire la nuit qu'il passait toujours avec elle, car il avait plusieurs femmes], et sur sa poitrine.

Et celle qui avait un cœur pur : Saoudah la fille de Zam'âh ; elle est la première femme que le Prophète صلى الله عليه وسلم épousa après Khadijah et elle resta seule avec lui pendant environ trois ans.
 
Elle était noble, Allâh lui donna la pureté du cœur, et elle donna son jour [le jour que le Prophète صلى الله عليه وسلم doit passer avec elle] à Aïcha pour la satisfaction du cœur du messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم en recherchant ainsi la satisfaction de son Seigneur.

Et celle qui priait et jeûnait beaucoup : Hafsa la fille du prince des croyants Omar ibn Al-Khattab (qu'Allah soit satisfait de lui) ; elle grandit dans la maison qui secourut la religion et fit apparaître la vérité, sept personnes de sa famille participèrent à la bataille de Badr ; Aïcha رضي الله عنها a dit à son sujet :

« Elle est celle qui s'élevait [en rang] avec moi parmi les femmes du Prophète صلى الله عليه وسلم ».

Et celle qui dépensait beaucoup : Zaïnab la fille de Khouzaïmah Al-Hilaaliyah, celle qui dépensait et s'empressait de faire le bien ; elle demeura avec le Prophète صلى الله عليه وسلم deux mois, puis mourut.

Et celle qui accomplit l'émigration pour la satisfaction d'Allah : Oum Habibah Ramlah la fille d'Abou Soufiane.
 
Aucune de ses femmes n'a une descendance plus proche de lui qu'elle ; et aucune de ses femmes n'a reçu une dot plus élevée qu'elle ; et aucune des femmes qu'il épousa était plus éloignée qu'elle au moment du mariage, il l'épousa alors qu'elle se trouvait en Abyssinie où elle s'était enfuie avec sa religion ; et le Roi d'Abyssinie lui donna la dot à la place du Prophète صلى الله عليه وسلم et il l'a prépara pour qu'elle puisse aller le rejoindre.

Et celle qui était patiente et pudique : Oum Salamah رضي الله عنها, la fille d'Abou Oumaïyah ; elle était parmi les premières femmes qui émigrèrent, et lorsqu'elle voulut émigrer à Médine avec son mari Abou Salamah, sa tribu la sépara de son mari et de son petit garçon ; elle a dit :

« Chaque jour, je sortais et je m'asseyais sur la vallée et je pleurais jusqu'au soir, et ceci pendant une année complète ou environ une année, jusqu'à ce qu'ils eurent pitié de moi et me rendirent mon petit garçon ».

Sa certitude en Allah est ferme, son mari Abou Salamah mourut, elle dit alors une invocation prophétique, et Allah lui donna le messager d'Allah صلى الله عليه وسلم comme mari.
 
Elle a dit :

« J'ai entendu le messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم dire :

{Puis quand Zaïd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser} [Les coalisés : 37].

Le mariage du prophète صلى الله عليه وسلم avec elle est une bénédiction pour les musulmanes jusqu'au jour du jugement lorsque le voile fut prescrit aux filles d'Adam après qu'il l'épousa, afin que le voile soit une protection de l'honneur, de la chasteté et de la pureté.

Elle était généreuse envers les pauvres et les faibles, elle accomplissait beaucoup d'actes de bienfaisance et elle donnait souvent l'aumône ; et malgré l'honneur et l'élévation de son rang, elle travaillait de ses propres mains, elle tannait le cuir, puis le trouait avec une alêne et le recousait ; ensuite, elle donnait l'aumône de l'argent qu'elle gagnait.
 
Aïcha رضي الله عنها a dit à propos d'elle :

"Je n'ai jamais vu une femme meilleure dans la religion que Zaïnab, ni plus pieuse, ni plus véridique dans la parole, ni plus préservatrice des liens de parenté, ni plus généreuse".

Et l'adoratrice : Jouwaïriyah la fille d'Al-Haarith de la tribu d'Al-Moustaliq ; son père était un chef à qui les gens de sa tribu obéissaient, et elle fut une bénédiction en elle-même et pour sa famille.
 
Aïcha رضي الله عنها a dit :

"Je n'ai jamais vu une femme qui fut une bénédiction pour sa tribu plus qu'elle ».
Elle adorait beaucoup son Seigneur, elle était résignée à la volonté de son Seigneur, elle s'asseyait à l'endroit où elle priait et invoquait Allâh jusqu'à midi, elle a dit : « Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم vint me voir un matin alors que j'invoquais Allâh ; puis, il partit pour accomplir ses besoins et revint un peu avant midi ;
et il dit : "Tu es toujours assise - c'est-à-dire à invoquer Allah - ?".
Je dis : « Oui »" .
Rapporté par Mouslim.

Et Celle qui est de haut rang : Safia la fille de Houyaï de la descendance d'Aaron (que la paix soit sur lui).
 
Elle était noble, intelligente, d'un rang élevé, pieuse, indulgente et respectueuse.
 
Le Prophète صلى الله عليه وسلم lui a dit :

(Tu es la fille d'un prophète - elle est de la descendance d'Aaron -, ton oncle est un prophète - c'est-à-dire Moïse -, et tu es l'épouse d'un prophète)
Rapporté par Tirmidhi.

Le repas de noce du Prophète صلى الله عليه وسلم le jour de son mariage avec Safia, était composé de beurre fondu, de fromage et de dattes ; et ce fut un mariage facile et béni.

Et Celle qui préserve les liens de parenté : Maïmounah la fille d'Al-Haarith Al-Hilaaliyah, elle est parmi les femmes illustres ; Allah lui donna un cœur pur, une intention sincère et l'assiduité à l'adoration ; Aïcha رضي الله عنها a dit :

« Elle était celle qui craignait Allah le plus parmi nous, et celle qui préservait le plus les liens de parenté ».

Ô Musulmans !

Voilà la vie des femmes éternelles dans l'Islam, les mères des croyants, leurs qualités sont brillantes ; elles rassemblèrent entre les beautés et les vertus.

Les femmes des musulmans doivent faire qu'elles soient une lumière pour la vie ; elles doivent les imiter dans la religion, les qualités, la crainte d'Allah, l'obéissance complète à Allah et à Son messager, l'assiduité à l'adoration, l'augmentation des bonnes œuvres, la sincérité dans la parole, la préservation de la langue, la dépense pour les pauvres, le soulagement des tourments des faibles, les efforts accomplis pour l'éducation des enfants et la patience pour la correction de leurs défauts ; de même qu'elles doivent les imiter dans la recherche de la science religieuse, elles doivent interroger les savants versés dans les sciences de la religion, porter le voile, être chastes et rester chez elles ; elles doivent s'éloigner des doutes et des envies bestiales, se méfier d'avoir beaucoup de souhaits et d'espoir dans l'avenir, de la distraction dans la vie ou de donner de l'importance à l'apparence en ayant l'intérieur corrompu ; elles doivent se méfier aussi de regarder ce qui est interdit, de parler aux hommes, d'écouter ceux qui les appellent à étaler leurs charmes et à se mélanger aux hommes.

Et l'élévation et la gloire de la femme se trouvent dans sa religion et son voile.

Je cherche refuge auprès d'Allah contre satan le maudit (traduction rapprochée) :

{Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux} [Les coalisés : 59].

Ô Musulmans !

Les femmes du Prophète صلى الله عليه وسلم vécurent avec lui dans des maisons modestes, dans des chambres qui étaient construites avec des briques cuites au soleil et des branches de palmier, mais elles étaient remplies de foi et de piété.

Elles patientèrent avec le Messager صلى الله عليه وسلمet endurèrent la pauvreté et la faim ; parfois, le feu n'était pas allumé dans leurs maisons durant un mois ou deux ; et parfois, durant plusieurs jours, il n'y avait dans leurs maisons qu'une seule datte ; et parfois, il n'y avait que de l'eau sans aucune nourriture.
 
Elles vécurent avec résignation et endurance à la faim, et en patientant pour obtenir ce qu'Allah leur a promis (traduction rapprochée) :

{La vie dernière t'est, certes, meilleure que la vie présente} [Ad-Douha : 4].

{Et celle d'entre vous qui est entièrement soumise à Allah et à Son messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous avons préparé pour elle une généreuse attribution} [Les coalisés : 31].


Il épousa cinq d'entre elles (qu'Allah prie sur lui et le salue) alors que leur âge était entre quarante et soixante ans ; il réalisa ainsi le fait de s'occuper des veuves et de leurs enfants orphelins.

Il épousa Khadijah رضي الله عنها alors qu'elle était âgée de quarante ans, et elle avait trois enfants d'un autre homme, et il ne s'était jamais marié avant elle.

Il épousa Zaïnab la fille de Khouzaïmah alors qu'elle était veuve et proche de soixante ans.

Il épousa Oum Salamah alors qu'elle était veuve et avait six enfants.

Et il épousa Saoudah alors qu'elle était veuve et âgée de cinquante-cinq ans.

Il épousa des femmes parmi ses proches parents, les filles de son oncle et de sa tante ; et il épousa des femmes éloignées.

Il fut pour elles un époux miséricordieux, bienfaisant, généreux, il avait de bonnes relations avec elles, il leur souriait toujours, et il était doux avec elles.                   

Donc, celui qui désire le bonheur, doit prendre le meilleur des hommes comme modèle pour lui ; et que la musulmane rejoigne le cortège de ses épouses pieuses, car il n'y a de succès pour la femme qu'en imitant leurs actions dans le port du voile, la piété et la bienfaisance envers l'époux et les enfants.
 
 Publié par nur.al.quran.online.fr

Cheikh 'Abd Al-Mouhsine Al-Qassim - الشيخ عبد المحسن بن محمد القاسم

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La sortie de la femme au marché, ainsi que le fait qu’elle y commerce

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La sortie de la femme au marché, ainsi que le fait qu’elle y commerce

Question :

 
Est-il permis à la femme d'aller au marché sans être en compagnie d'un Mahrâm [1] ?
 
Réponse de Cheikh 'Outheymine :
 
La sortie de la femme au marché est à la base permise.

Et elle n'est pas conditionnée par la présence d'un mahrâm, à moins qu'elle craigne une tentation [fitnah], dans ce cas il est obligatoire pour elle de sortir accompagnée d'un mahrâm qui la défende, la protège et la préserve.

Ceci dit, elle ne doit pas sortir exhibée et parfumée.

Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 

« N'empêchez pas les adoratrices d'Allâh de se rendre aux mosquées d'Allâh, et qu'elles ne sortent pas parfumées. » [2]
 
Car certes, le fait qu'elle sorte exhibée ou parfumée fera d'elle une tentation.

Si elle sort avec une tenue décente, sans être exhibée ni parfumée, il n'y a pas de mal pour elle.

D'autre part, les femmes à l'époque du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) sortaient vers les marchés sans être accompagnées d'un mahrâm. [3]
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Question :
 
Ma femme désire faire du commerce dans un marché du jeudi qui réunit hommes et femmes, sachant qu'elle se comporte décemment.

Et elle m'a dit : Ecris à SHeikh Ibn BâZ : « Est-ce qu'il est permis pour moi de commercer dans la vente et l'achat ou pas le jeudi ? »

Nous souhaiterions un éclaircissement, qu'Allâh vous préserve, votre éminence.
 
Réponse des savants de l'Ifta :
 
Il est permis pour elle de se rendre au marché pour vendre et acheter lorsqu'il y a un besoin à cela, tant qu'elle s'habille de façon à couvrir toutes les parties de son corps par des vêtements qui ne précisent pas les contours de ses organes, et qu'elle ne se mélange pas aux hommes de façon ambigu.

Mais s'il n'y a pas pour elle de besoin de vendre ou d'acheter, qu'elle délaisse cela. [4].

 

[1]  Personne qui lui est interdite au mariage

[2] Hadîth authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Irwâ al-Ghalîl - n°515

[3] Kitâb « Fatâwa al-Mar'â al-Mouslima » - SHeikh Ibn 'Uthaymîn, p.532 - édition Dâr Ibn al-Djawzî

[4]  Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-'Ilmiyyah wal-Iftâ, 13/17

 

copié de manhajulhaqq.com
 
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Conseils à nos soeurs (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Conseils à nos soeurs (vidéo)


Voici de nouveaux conseils précieux de Shaykh Zayd Al Madkhali à nos soeurs (et à nous aussi les frères !) à écouter, mettre en pratique et propager inchâ Allah !
 
Le sujet est comment adopter un beau comportement, la question fût posée pour une soeur mais la réponse du shaykh s'adresse en vérité à chacun de nous musulmans et musulmanes.

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Retranscription de l'audio

 

D'après Abû Dharr, Joundoub Ibn Junayd & Abderrahman Mou'ahd Ibn Jabal (radhia Allah Anhoum), le Messager d'Allah (salallahu 'alayi wa salam) a dit :

 

 « Crains Allah où que tu sois et fais suivre la mauvaise action d'une bonne action qui l'effacera. Et comporte toi avec les gens en faisant preuve d'un beau comportement».

 Ce hadîth a été rapporté entre autre par l'imam At.Tirmidhi qui l'a déclaré hassan.

 

Question d'une soeur de France :

 

« Quel conseil me donneriez-vous afin que s'améliore mon comportement ainsi que ma moralité ?

Quel serait votre conseil afin que je fasse partie des Musulmanes pieuses ?  »

 

Réponse de sheykh Zayd Ibnu Muhammad Al Madkhali (Hafidhahu ALlah) :

 

« Mon conseil, comme a dit 'Aisha umm ul mu'minin, radhia Allahu Anha, (la mère des croyants, qu'ALlah soit satisfait d'elle) quand on l'a interrogé sur le comportement du Prophète (salallahu 'alayhi wa salam) elle a répondu :

« Son comportement, c'était le Qur'an »

 

C'est-à-dire qu'il récitait le Qur'an et qu'il comprenait les fondements qu'il contient.

De même que les règles liées au bon comportement ainsi que les lois, les obligations, les prescriptions, les recommandations, les interdictions et qu'il les mettait en pratique.

 

O Musulmane, remercie donc Allah qui t'a guidé sur l'Islâm et lis le Qur'an en l'accompagnant d'un livre de tafsir, un livre d'explication des versets, comme le tafsir résumé d'Ibn Kathir (rahimahullah) ou le tafsir de sheykh Ibn Sa'di (rahimahullah).

Et on peut se les procurer assez facilement.

 

Assimiles, comprends les versets du Qur'an puis adopte le noble comportement auquel le Qur'an t'invite. 

 Étudies également la sunnah dans ce qu'elle clarifie des fondements de la législation et dans ce qu'elle contient comme invitation au bon comportement.

 

Tout ce qui est lié au droit d'Allah mets-le en pratique.

 

Et quiconque met en pratique, respecte le droit d'Allah est doté d'un bon comportement.

Et quiconque respecte le droit des créatures, le droit des autres, est également doté d'un bon comportement.

Et quiconque patiente, se satisfait des décrets d'Allah est doté d'un bon comportement.

Et quiconque remercie Allah pour Ses faveurs et Ses dons, est certes doté d'un bon comportement.

Et quiconque retient sa langue face aux gens, à leur mal, de même que s'il se retient physiquement est certes doté d'un beau comportement : ce comportement exemplaire auquel le Qur'an nous invite.

 

De même que le Prophète (salallahu 'alayhi wa salam) à qui El furqane a été révélé.

 Et EL Furqane qui signifie le discernement est un des noms du Noble Qur'an.

 

Le Prophète (salallahu 'alayhi wa salam) nous dit dans un conseil à sa communauté :

« Fais suivre la mauvaise action par une bonne action qui l'effacera.  Et comporte-toi avec les gens en faisant preuve d'un beau comportement.».

 

Et Allah est le Plus Savant

 

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي

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