Les châtiments liés aux péchés

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les châtiments liés aux péchés

Parmi les châtiments qu’entrainent les péchés, ce que rapporte Samura Ibn Jundub ( qu’Allah l’agrée ) :

 

« Le Prophète صلى الله عليه و سلم demandait souvent à ses Compagnons :

 

«  L’un de vous a-t-il fait un songe ?  »

On lui racontait alors ce qu’Allah voulait qu’on lui raconte.

Et il nous raconta un jour : « Deux visiteurs sont venus à moi cette nuit, et me dirent : En route.

 

Je suis donc parti avec eux, et nous sommes arrivé près d’un homme allongé a coté duquel se tenait un homme debout tenant un rocher, ce dernier jetait le rocher sur la tête du premier qui se fracassait, alors que le rocher roulait d’un autre coté.

L’homme debout suivait le rocher, le ramassait et ne revenait pas a sa place sans que la tête n’ait retrouvé sa forme initiale.

Il revenait alors et recommençait ce qu’il avait fait la première fois.

Je leur dis : Gloire à Allah ! qu’est-ce la ?

Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé a un homme allongé sur le dos, tandis qu’un autre était debout a coté de lui avec un crochet en fer.

Il se plaçait d’un coté de son visage et lui arrachait la bouche jusqu’à la nuque, le nez jusqu’à la nuque, et l’œil jusqu’à la nuque.

Puis il passait de l’autre coté et agissait de même que pour la première moitié du visage.

Il n’en finissait pas de ce second coté que le premier avait retrouvé sa forme initiale.

Puis, il y revenait et agissait de même que pour la première fois.

Je leur dis : Gloire à Allah ! qui sont ces deux la ?

Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé devant une sorte de four- il me semble qu’il a dit  : il montait de ce four des bruits confus et des voix-.

Nous avons regardé a l’intérieur et nous y avons vu des hommes et des femmes nus, une flamme leur venait d’en dessous, et lorsque cette flamme les touchait, ils hurlaient.

Je dis : Qui sont-ils ? Ils me dirent : « En route, en route. »

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé à un fleuve – il me semble qu’il a dit qu’il était rouge comme le sang-.

Il y avait dans ce fleuve un homme qui nageait et sur la rive un homme qui avait près de lui une multitude de pierres.

Le nageur arrivait vers lui, ouvrait la bouche, et l’autre lui faisait avaler une pierre.

Ensuite le nageur repartait, puis il revenait vers lui.

Chaque fois qu’il se représentait l’homme de la rive lui ouvrait la bouche et lui faisait avaler une pierre.

Je leur dis : qui sont ces deux la ? Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé à un homme à l’aspect hideux, ou a l’aspect le plus terrifiant que tu n’aies jamais vu.

Il avait près de lui un feu qu’il attisait et autour duquel il tournait.

Je leur dis :  qu’est-ce la ? Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé dans un jardin à la végétation abondante et plein de toute sorte de fleurs de printemps.

Au milieux de ce jardin se tenait un homme très grand.

Je pouvais a peine voir sa tête tellement il était haut dans le ciel.

Il y avait autour de lui plus d’enfants que je n’en ai jamais vu.

Je  dis : qui sont-ils ? Ils me dirent : « En route, en route. »

 

Nous sommes donc repartis et nous sommes arrivé à un grand arbre, je n’en avait jamais vu d’aussi haut, ni d’aussi beau.

Ils me dirent :  » Grimpes sur cet arbre. »

Nous avons donc grimpé et somme arrivé à une cité dont les constructions étaient de briques d’or et d’argent.

Arrivés aux portes de la ville, nous demandâmes a entrer, et on nous ouvrit.

Nous avons alors rencontré des hommes aux corps dont la moitié était d’une beauté jamais vue, et l’autre d’une laideur exceptionnelle.

Les deux hommes leurs dirent : « Allez vous jeter dans cette rivière. »

C’était une rivière dont l’eau coulait, blanche comme le lait. Ils y plongèrent, puis revinrent a nous, et leur laideur avait disparu, et ils apparurent dans une grande beauté.

Ils me dirent : « Voici  le Jardin d’Eden, et la-bas se trouve ta demeure. »

 

Je levais les yeux et vis un palais comme un nuage blanc. Ils me dirent : « Voila ta demeure. » J

e leur dis: Que la bénédiction d’Allah doit sur vous ! Laissez-moi y entrer. I

ls me dirent : « Maintenant, non, mais tu y entreras. »

Je leur dis : Cette nuit j’ai vu des choses étranges.

Quelle est la signification de ce que j’ai vu ?

 

Ils me dirent : Nous allons t’expliquer :

 

Le premier homme auprès de qui tu est passé et dont on fendait le crane avec un rocher, est un homme qui apprenait le coran et ne l’appliquait pas, et dormait lors de la prière obligatoire.

 

L’homme auprès duquel tu est passé, et a qui on arrachait la bouche jusqu’à la nuque, le nez jusqu’à la nuque, et l’œil  jusqu’à la nuque, est un homme qui sortait de chez lui porteur d’un mensonge qui se répandait pour atteindre des contrées éloignées.

 

Les hommes et les femmes nus dans cette construction ressemblant a un four, sont les fornicateurs et fornicatrices.

 

Le nageur auquel on faisait avaler des pierres est celui qui consomme de l’usure.

 

L’homme à l’aspect hideux près du feux qu’il attisait et autour duquel il tournait, est Malik, le gardien de l’enfer.

 

L’homme très grand dans le jardin est Ibrahim.

 

Et les enfants autour de lui sont les enfants morts sur la saine nature.

 

Un musulman dit : « O messager d’Allah qu’en est-il des enfants des polythéistes ? »  

 

Le messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم) répondit : « [on y trouve également] les enfants des polythéistes. »

 

Quant aux hommes dont la moitié du corps était plaisante et l’autre hideuse, ce sont des gens qui ont mélangé les œuvres pieuses et les péchés, et Allah leur a pardonné. »

 

Al-Bukhary (6640) et Muslim (2275)

 

Péchés et guérisons

 Publié par salafiyah.fr

 

Imam Muhammad Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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