381 articles avec comportement - أخلاق و آداب

L'obligation de changer un nom qui indique l'adoration autre qu'Allah

Publié le par العِلمُ الشَّرعِي

L'obligation de changer un nom qui indique l'adoration autre qu'Allah

Question :
 

Quelqu'un ayant embrassé Islam change-t-il son ancien nom par un nom Musulman?  

 

Réponse :
 
Je vous informe qu'il n'y a aucune évidence dans loi Islamique qui exige que quelqu'un guidé à l'Islam doit changer de nom, à moins que le nom est une signification inacceptable dans Islam, tel que l'adoration d'autre qu'Allah. 
 
Par exemple, quelques Chrétiens arabes sont appelés 'Abdoul-Masih : qui veut dire adorateur du Christ. 
 
Également, si le nom porte une signification négative, il est meilleur d'avoir un nom qui ait une signification plus positive.

Par exemple, un nom comme " Houzn " qui veut dire " peine " ou " détresse " peut être changé à " Sahl " qui veut dire " adoucis ". 

 
Cependant, changer un nom qui indique l'adoration autre qu'Allah est obligatoire, alors que changer tout autre nom est recommandé seulement.  

Cette deuxième catégorie inclut les noms qui sont communément associés aux Chrétiens, de sorte que lorsque quelqu'un entend le nom est amené a penser que la personne qui a ce nom est un Chrétien. 

Dans cette situation, changer le nom serait très recommandé.

Qu'Allah nous aide à faire ce qui lui plaît, et qu'il nous donne une compréhension claire de la religion et raffermisse  notre pratique, et qu'Allah soit Miséricordieux et que la bénédiction soit sur vous.  

Fataawa Mouhimmah lil-Mouslim al-Jadid - Page 39 
copié de sounnah.free.fr
 
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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«La fitna sommeille dans chacun d’entre vous. Maudit soit celui qui la réveille»

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

«La fitna sommeille dans chacun d’entre vous. Maudit soit celui qui la réveille»
Question :

 

Une personne demande : « Quels sont les différents types de séditions [fitan] et quelle est la signification des paroles de ce hadith

"
La fitna sommeille dans chacun d'entre vous. Maudit soit celui qui la réveille " ?

 

Réponse :
 

Les troubles [fitan], quant à elles, sont nombreuses.

Le Prophète - paix et bénédictions d'Allah soient sur lui - a évoqué ceci en disant qu'elles se suivront l'une à la suite de l'autre et de façon successive à l'approche de la fin des temps, similaire aux ténèbres qui progressent en se suivant les unes à la suite des autres ou bien comme des vagues qui viendraient se briser les unes contre les autres...

Donc, à la fin des temps, de grandes séditions feront leur apparition et à chaque fois que l'une d'elle [Al fitna] passera, le croyant s'écrira : « celle-ci, celle-ci ! », s'il réchappe à la première et dés lors qu'approche la seconde : « c'est celle-ci qui va avoir raison de moi » (c'est-à-dire qu'elle va m'anéantir, explique le Sheikh).

Cependant, si la personne est fermement attachée à sa religion et qu'elle lui donne une grande valeur tout en faisant attention de ne pas tomber dans les interdictions [Muharamat] et demande l'aide de son Seigneur jala oua 'ala, alors il ne peut advenir de celle-ci, que sa sauvegarde.

Pour ce qui est du hadith « La fitna sommeille dans chacun d'entre vous. Maudit soit celui qui la réveille », je ne connais aucun récit authentique rapporté de façon sure à ce sujet.

Néanmoins,  celui qui suscite les troubles et qui aime à les propager, alors celui-ci fait partie des gens qui aime à répandre la corruption sur terre.

Car, en effet, les prédicateurs qui appellent à une sédition fitna, sont les gens les plus méprisables qu'il soit et dans une position qui est des plus mauvaises.

Il arrive, de temps à autre, que la sédition [Al fitna] soit renversante et parfois, elle se présente d'une façon plutôt calme (tempéré), s'il s'agit des gens de la piété et de la bienfaisance et quand les gouverneurs et ceux qui sont responsables de leurs agissements craignent véritablement Allah de façon apparente et cachée et qu'ils veillent à l'application des ordres provenant d'Allah.

De ce fait, s'ils se tournent vers les faibles d'esprit et les éduquent comme Il se doit d'être éduqué, alors à ce moment là, la communauté se mettra en marche comme si elle était sur un navire bien conçu et lorsque les vagues viendront les frapper de plein fouet, elles ne feront que se briser les unes contre les autres et le navire continuera sa marche.

Par contre, si les gens s'écartent du bien, se détournent de l'exhortation à la vérité et se taisent au vu de tous ce qui est blâmable, il se peut qu'Allah abatte sur eux une foule de châtiment.

Allah est jaloux et la jalousie d'Allah est que l'homme commette ce qu'Allah a interdit.

Nous demandons à Allah Sa protection.

 

Notes
D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète - paix et bénédictions d'Allah soient sur lui -  a dit :  "Certes Allah est jaloux et certes le Croyant est jaloux. Et la jalousie d'Allah se manifeste quand le Croyant commet un acte interdit par Allah".  
[Rapporté par Al Boukhari et Mouslim].

 

Source : Saudi Tv - Fatawa Al Hajj - 1428 - rencontre hebdomadaire avec Sheikh Saleh Ibn Muhammad Al Louhaydane (hafidhahou Allah )

Traduction rapprochée : Abu Hamza Al Djazairy

copié de alghourabaa.free.fr

 
Cheikh Saleh Ibn Muhammad Al Louhaydane - الشيخ صالح اللحيدان

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Accepter des cadeaux de ceux qui travaillent dans le haram (audio)

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Accepter des cadeaux de ceux qui travaillent dans le haram (audio)

 

Question :

 

Le cadeau de quelqu'un qui travaille dans le Haram (l'illicite), ou ses aumônes pour la construction de mosquées et autre que cela parmi les actes charitables, doivent-ils être acceptés ?

 

Réponse :

 

L'abstinence pieuse (Al-War') serait de ne pas l'accepter.

 

Cependant, si on l'accepte alors le péché est sur celui qui traite directement avec le haram comme nous l'avons dit précédemment.

 

Et nous avons dit qu'en vérité le péché est sur celui qui traite directement avec le haram parce que le prophète صلى الله عليه وعلى آله وسلم traitait avec les Juifs et ils pratiquaient Riba (l'usure et l'intérêt).

 

Et il est probable, qu'ils invitaient le prophète صلى الله عليه وعلى آله وسلم (à manger) et il acceptait leurs invitations bien qu'ils pratiquaient Riba (l'usure et l'intérêt).

 

Tuhfat ul-Mujib 'an As'ilatil-Hadhir wal-Gharib

Traduit par Abu Sumayyah

 Publié par salafs.com

هل تقبل هدية من يعمل في الحرام

نص السؤال : هل تقبل هدية من يعمل في الحرام، أو تبرعه ببناء المساجد أو غير ذلك من أعمال الخير؟

نص الإجابة : الورع ألا يقبل، وإلا فالإثم على المباشر كما تقدم، وقلنا إن الإثم على المباشر لأن النبي -صلى الله عليه وعلى آله وسلم- كان يتعامل مع اليهود، وهم يتعاملون بالربا، وربما يدعون النبي -صلى الله عليه وعلى آله وسلم- فيجيب دعوتهم وهم يتعاملون بالربا

راجع كتاب : تحفة المجيب ص 57 - 58

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

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Mêlons-nous de ce qui nous regarde ! ...

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Mêlons-nous de ce qui nous regarde ! ...

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D'après Abû Hurayrah رضى الله عنه il dit : «Le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit: 

«مِنْ حُسْنِ إِسْلَامِ الْمَرْءِ تَرْكُهُ مَا لَا يَعْنِيهِ»
 
«Fais partie du bel Islâm d'une personne que de délaisser ce qui ne la regarde pas.» [1] 
 
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Explication
 
L'Islâm d'une personne [signifie] sa soumission (istislâmihi) à Allâh عز وجل extérieure (zâhir) et intérieure (bâtin).
 
- Celle intérieure, signifie la soumission du serviteur à son Seigneur par sa bonne croyance ('aqidah) et par la réforme (islâh) de son coeur, cela, pour qu'il soit un croyant avec tout ce que la Foi (îmân) impose (implique) d'après le hadîth de Djibrîl [cité] précédemment.
 
- La soumission extérieure (istislâm zâhir) est la réforme (islâh) de ses actes apparents, comme ses paroles avec sa langue (lisânih) ou ses actes avec ses membres (djawârih) et en Islâm, les gens sont évidemment très différents [dans leurs actions], de même qu'ils le sont dans leurs allures (ichkâl) et leurs aspects (suwar) ; parmi eux, il y a le grand, le petit, le gros (corpulent) ou autre que cela, ainsi que le laid et le beau ; ils sont visiblement très différents.Et de la même façon, ils sont différents dans leur islâmité à Allâh 'azza wa djalla.
 
D'ailleurs, Allâh a dit dans Son Livre (traduction rapprochée) :

"...On ne peut comparer cependant celui d'entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête... ces derniers sont plus hauts en hiérarchie que ceux qui ont dépensé et ont combattu après. Or, à chacun, Allâh a promis la plus belle récompense, ..."
(Coran : 57 Le Fer /10)

Donc, si les gens sont différents dans leur Islâm, parmi ce qui [aide] à accroître le bel Islâm d'une personne, c'est le délaissement de ce qui ne la regarde et concerne pas dans sa religion et dans sa vie d'ici-bas.

Ainsi, si la personne musulmane veut que son Islâm soit excellent qu'elle délaisse donc ce qui ne la regarde pas.

Par exemple : S'il y a un acte et que tu hésites à l'accomplir ou non, regardes s'il fait partie de tes affaires religieuses et matérielles importantes (hâmmah).

[Si cela s'avère important,] accomplis-le sinon délaisses-le, le salut (as-salâmah) est plus sain (sauf /aslam).

De même, ne te mêles pas des affaires des gens, si cela ne te concerne pas [car] c'est le contraire de ce que font certaines personnes de nos jours afin d'être au courant de la réputation (a'râd) des gens et de leurs situations (conditions /ahwâlihim).
 
[Unetelle,] trouve deux personnes qui parlent, elle essaye de s'approcher d'eux afin d'écouter ce qu'ils disent.

[Egalement,] elle trouve une personne qui vient de quelque part, tu la vois s'enquérir, voir, s'empresser [auprès] de la personne elle-même et lui dire : «D'où viens-tu ? Que t'a dis untel ? Que lui as-tu répondu ?» ou d'autres [propos] similaires au sujet d'affaires qui ne la concernent pas et ne lui étant pas importantes.

[Par conséquent,] les affaires qui ne te regardes pas, abandonnes-les car cela fait partie de ton bel Islâm et aussi [dans ce délaissement,] se trouve un repos (râhah) pour l'homme.

Donc, le fait que l'homme ne se préoccupe que de lui-même, signifie le repos mais quant à [son] intéressement aux situations des gens, il s'accablera alors d'une extrême fatigue, beaucoup de bien (khayr) lui échappera sans rien pouvoir profiter [de cela].

Quant à toi, fais en sorte que ta persévérance (da- bak) et ta préoccupation (hammak) soient celles de ta [propre] personne.

Examines [plutôt] ce qui t'est profitable), fais-le et ce qui t'est inutile, délaisses-le [car il] ne fais pas partie de ton bel Islâm (husn islâmik) que de rechercher des choses qui ne te concernes pas.

En outre, si nous adoptons [cette conduite] et que l'homme commence à s'occuper de lui-même en ne s'intéressant pas à autrui, il obtiendra alors, beaucoup de bien (khayr).
 
Et pour ce qui est de certaines personnes, tu les trouves [entrain de] se tracasser (machghûl) par les affaires (chu ûn) d'autrui dans lesquelles, il n'y a aucune utilité (fâ idah), elles perdent alors leurs temps, tourmentent leur cœur, dispersent leurs pensées et un énorme avantage (bien /masâlih) passera à leur actif.
 
[Aussi,] tu trouves un homme déterminé (da ûb) qui ne se soucie que de lui même et de ce qui le regarde, tu constates [alors] qu'il y a [un bon] résultat [dû à ce comportement] (yantadj), qu'il [en] tire bénéfice (yathmur), qu'il parvient [à cela] (yahsul) et qu'il se trouve [dans un état] d'apaisement du cœur et du corps.
 
Et c'est pourquoi, ce hadîth est énuméré parmi les paroles concises (djawâmi') du Prophète صلى الله عليه وسلم.
 
Si tu veux accomplir un acte ou le délaisser, regardes [au préalable] s'il te concerne ou non ; s'il ne te concerne pas, délaisses-le et délivres-en toi, et s'il te concerne, alors, consacres toi à lui selon [son temps].
 
En toute circonstance, tout homme est raisonnable ('âqil), comme dans le hadîth précédent :
 

«...الْكَيِّسُ مَنْ دَانَ نَفْسَهُ وَعَمِلَ لِمَا بَعْدَ الْمَوْتِ»
 
«Le doué de raison est celui qui dompte (corrige) son âme et qui œuvre pour ce qui [l'attend] après la mort [2]

Tout homme raisonnable doit veiller à oeuvrer pour ce qu'il y a après la mort (l'Au-delà) et à se remettre en question par rapport à ses oeuvres.

Et c'est Allâh qui couronne de succès [qui Il veut].

[1]Rapporté par Tirmidhî (2317) et d'autres qui dit qu'il est « hasan/bon ». Il a été rendu « sahîh/authentique » par l'Imâm Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « sahîhu-ldjâmi' » sous le numéro 5911. Voir« riyâdu-ssâlihîn - Le Jardin des Vertueux » avec la vérification de Chaykh Al-Albânî -rahimahu-llâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°68 du chapitre [5] : « al-murâqabah ».
[2]Rapporté par At-Tirmidhî (2459) et d'autres qui dit qu'il est « hasan/bon » mais il a été rendu « da'îf/faible » par l'Imâm Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « da'îfu-ldjâmi' » sous le numéro 4305. Voir« riyâdu-ssâlihîn - Le Jardin des Vertueux » avec la vérification de Chaykh Al-Albânî -rahimahu-llâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°67 du chapitre [5] : « al-murâqabah ». 

Tiré du de l'explication du livre «Riyâdu-ssâlihîn»
 Publié par mukhlisun.over-blog.com

عن ابي هريرة رضى الله عنه قال ، قال رسول الله صلى الله عليه وسلم

(من حسن اسلام المرء تركه ما لا يعنيه)

راواه الترميذى وغيره
الشرح
اسلام المرء هو استسلامه لله عز وجل ظاهرا وباطنا فاما باطنا فاستسلام العبد لربه باصلاح عقيدته واصلاح قلبه وذلك بان يكون مؤمنا بكل ما يجب الايمان به على ما سبق فى حديث جبريل واما الاستسلام ظاهرا فهو اصلاح عمله الظاهر كاقواله بلسانه وافعاله بجوارحه والناس يختلفون فى الاسلام اختلافا ظاهرا كثيرا كما ان الناس يختلفون فى اشكالهم وصورهم منهم الطويل ومنهم القصير ومنهم الضخم ومنهم من هم دون ذلك ومنهم القبيح ومنهم الجميل فيختلفون اختلافا ظاهرا
فكذلك يختلفون فى اسلامهم لله عز وجل حتى قال الله في كتابه

( لا يستوي منكم من انفق من قبل الفتح وقاتل اولئك اعظم درجة من الذين انفقوا من بعد وقاتلوا وكلا وعد الله الحسنى)

{الحديد : 10}

واذا كان الناس يختلفون في الاسلام فان مما يزيد فى حسن اسلام المرء ان يدع ما لا يعنيه او يهمه لا فى دينه ولا في دنياه ، فالانسان المسلم اذا اراد ان يجعل اسلامه حسنا فليدع ما لا يعنيه
فمثلا : اذا كان هناك عمل وتردد هل تفعل او لا تفعل ، انظر هل هو من الامور الهامه فى دينك ودنياكِ فافعليه والا فاتركيه السلامة اسلم
كذلك ايضا ما تتدخل في امور الناس اذا كان هذا لا يهمك ، وهذا خلاف ما يفعله بعض الناس اليوم من حرصه على اطلاعه على اعراض الناس واحوالهم ويجد اثنين يتكلمان فيحاول ان يقترب منهماحتى يسمع ما يقولان ويجد شخصا جاء من جهة من الجهات فتراه يبعث وربما يبادر الشخص نفسه ويقول له : من اين جئت ، وماذا قال لك فلان وماذا قلت له ، وما اشبهه فى امور لا تعنيه ولا تهمه
فالامور التى لا تعنيك اتركها فان من حسن اسلامك وهو ايضا فيه راحة للانسان
فكون الانسان لا يهمه الا نفسه هذا هو الراحة اما الذى يتتبع احوال الناس فانه سوف يتعب تعبا عظيما ويفوت على نفسه خيرا كثيرا مع انه لا يستفيد شيئا
فانت اجعل دأبك دأب نفسك وهمك هم نفسك ، وانظر الى ما ينفعك فافعله والذى لا ينفعك اتركه وليس من حسن اسلامك ان تبحث على اشياء لا تهمك
ولو اننا مشينا على هذا وصار الانسان دأبه دأب نفسه ولا ينظر الى غيره لحصل خيرا كثيرا
اما بعض الناس تجده مشغولا بشؤون غيره فيما لا فائدة فيه ، فيضيع اوقاته ويشغل قلبه ويشتت فكره وتضيع عليه مصالح كثيرة
وتجد الرجل الدؤوب الذى ليس له هم الا نفسه وما يعينه تجده ينتج ويثمر ويحصل ويكون فى راحة قلبيه وبدنيه
ولذا يعد هذا الحديث من جوامع كلام النبي صلى الله عليه وسلم فاذا اردت شيئا فعلا او تركا انظر هل يهمك او لا ؟
ان كان لا يهمك اتركه ، واسترح منه ، وان كان يهمك فاشتغل به بحسبـــــه فعلى كل حال كل انسان عاقل كما جاء فى الحديث السابق

(( الكيس من دان نفسه وعمل لما بعد الموت ))

فكل انسان عاقل يحرص ان يعمل لما بعد الموت ويحاسب نفسه على اعمالها ، والله الموفق
من كتاب رياض الصالحين شرح الشيخ العثيمين

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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C'est un mauvais homme

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

C'est un mauvais homme
On a dit à l'imam Ahmed : " Untel est un homme pieux, il n'y a pas un voisin qui ne parle pas en bien de lui, dans son voisinage "
 
Il a dit : " Je pense que c'est un mauvais homme "
 
Ils ont dit : " Pourquoi ? "
 
(L'imam Ahmed ) : " Car il est obligé qu'il y ait parmi ses voisins des gens  qui ont des défauts. Et si il ne conseil personne, tout le monde sera satisfait de lui.

Alors que,  si il ordonne le bien et interdit le blamâble pour la cause d'allah (جل جلاله), alors c'est obligé que les gens seront en colère contre lui ".

وقد قيل للإمام أحمد : إن فلاناً رجل صالح ما من أحد من جيرانه إلا وهو يثني عليه في كل جيرانه
فقال : أظنه رجل سوء
قالوا : لمَ ؟
قال لأن لا بد وأن يكون من جيرانه المقصر فإذا سكت عن الجميع رضوا عنه جميعاً
أما إن أمر ونهى فلا بد أن يكون مغضباً للخلق في جنب الله جل جلاله

Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز بن إبراهيم آل الشيخ

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Les règles du bon comportement de la visite

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Les règles du bon comportement de la visite

Quand on veut rendre visite à une personne il y a des limites et des règles à respecter.

 
Si on dépasse ces limites, les coeurs tomberont malades.
 
Ces règles sont le résultat des expériences j'espère qu'Allah 'aza wa jalla les rendent bénéfiques à mes soeurs filleh .
 
-Choisir le moment et l'heure idéale pour rendre visite 
 
Evites de rendre visite tôt dans la matinée, à midi juste après le déjeuner, ou tard dans la soirée car certaines femmes préfèrent dormir le matin, ou s'occupent de leur ménage, de la préparation du repas etc...) et l'après-midi, après le déjeuner, c'est l'heure de la sieste, c'est un moment ou l'époux se repose à son retour du travail, et la soirée est réservée à la famille, c'est un moment de tranquillité et de calme.
 
-Eviter les visites surprises sans permission et sans prévenir 
 
Il faut toujours demander la permission à la personne que tu veux visiter, par exemple par téléphone, en lui demandant si elle peut te recevoir et si elle n'a pas une préoccupation ou des responsabilités envers sa famille.
 
Ainsi, elle sera prête à te recevoir.
 
En revanche, une visite surprise peut déranger et gêner ton hôte, et plus particulièrement lorsqu'elle même ou sa maison sont dans est un état qu'elle n'aimerait que personne ne voit.
 
-La visite ne doit pas durer longtemps 
 
En effet, la visite lorsqu'elle dure trop longtemps peut devenir ennuyeuse.
 
Ton hôte se sentira mal à l'aise et pensera que tu ne te préoccupes pas de ses responsabilités en tant qu'épouse et mère et responsable de sa maison, à la fin il se peut que son affection pour toi diminue ou pire disparaisse.
 
-Si la visite dure longtemps, occuper ce temps à des choses utiles 
 
L'idéal étant les occupations permettant l'enrichissement scientifique.
 
Comme par exemple, la lecture de livres concernant la religion ou l'écoute de cours profitables.
 
Ainsi, ton hôte sera contente et satisfaite de ta visite, car cela lui aura été bénéfique, son temps ne s'étant pas perdu dans les discussions futiles et sans importance telles que la médisance etc...
 
-L'indiscrétion 
 
Ne soit pas curieuse à propos des affaires concernant ton hôte, son mari et son foyer et même dans les choses anodines car il y des choses qu'elle ne peut confier à personne.
 
-Montre ta joie, et ta gratitude quand elle te sert à manger ou à boire 
 
Conseille la de ne pas trop dépenser, évite de se moquer de ce qu'elle t'a servie.
 
-Ne pas trop rire 
 
Ne pas se moquer des autres car cela rempli les coeurs de rancune surtout si c'est un humour cynique qui pourrait blesser quelqu'un.
 
-Réparer ce que tes enfants ont cassés ou nettoyer ce qu'ils ont sali 
 
Enlever les choses que tes enfants sont susceptibles de casser dans sa maison, pour que ton hôte ne pense pas que tu es une invitée fatigante.
 
-Remercie ton hôte de son accueil 
 
Invoque Allah pour elle. Dis lui " jazaki allah khayran" pour son accueil et sa réception. Excuse toi si jamais tu as été ou tes enfants ont été désagréables, car les excuses peuvent effacer la rancune et le mépris des cœurs.
 
-Ne pas abuser des visites et ne pas les répéter plusieurs fois dans la semaine 
 
Afin qu'elle ne te méprise pas. Comme on dit "fais toi désirer et les gens te désireront" et on dit aussi "ne rend pas visite à un peuple avant que tu leur manque et ne reste pas jusqu'a qu'ils s'ennuient de toi."
 

Écrit par Oum abdarhman

source : sahab.ws

Traduit par Oum Ilyasse corrigé et remanié par l'équipe d'assounnah.com

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Enterrer les cheveux, les ongles et les dents (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Enterrer les cheveux, les ongles et les dents (audio-vidéo)

Question :


Quel est le jugement concernant le fait d'enterrer les cheveux qui tombent et les cheveux qui ont été coupés ?
 

Réponse de Cheikh ’Outheymine :


Certains savants considèrent qu'il est recommandé d'enterrer quoiqu'on enlève des cheveux, des ongles ou des dents et ils mentionnent une narration à ce sujet d'Ibn 'Umar (c'est-à-dire un athar ou la parole d'Ibn 'Umar lui-même) رضي الله عنهما.

Et il n'y a aucun doute que la pratique du compagnon du prophète est meilleure que la pratique de tout autre que lui.

C'est l'avis qui a été pris par nos juristes (savants de  Fiqh), qu'Allâh leur fasse miséricorde.

Ils ont dit :
 
«Certes, il est préférable que la personne enterre ce qu'elle enlève des cheveux, des ongles, des dents et des choses semblables.»
 

الفتاوى الشرعية في المسائل العصرية من فتاوى علماء البلد الحرام

Traduit par Abu Sumaya

 Publié par salafs.com

 

استحب بعض العلماء أن يدفن الإنسان ما أزاله من شعره أو ظفره أو سنه، وذكروا في ذلك أثرًا عن عبد الله بن عمر رضي الله عنهما ولا شك أن فعل الصحابي أولى من فعل غيره، وقد ذهب إلى هذا فقهاؤنا رحمهم الله فقالوا

إنه ينبغي أن يدفن ما أزاله من شعر وظفر وسن ونحوه

Question :

 

Nous avons entendu dire qu'il est obligatoire d'enterrer les ongles après les avoir coupé.

 

Est-ce correct ?

 

Réponse de Cheikh Ferkous :

 

Toutes les louanges appartiennent à Allâh, Seigneur de tous les mondes.

Que sa paix et les bénédictions soient sur le messager, Il l'a envoyé comme miséricorde pour les hommes et les djinns.

Que la miséricorde d'Allâh soit faite sur les compagnons de Muhammad et ses frères jusqu'au jour dernier.

 

Quant à ce qui suit :

 

Certains savants voient qu'enterrer les ongles et les cheveux après les avoir coupés comme étant un acte recommandé. 

 

Ceci est basé sur un récit de Mil bint Al-Ashari Mashruh (qu'Allâh soit satisfait d'elle).

 

Elle a dit : 

 

"J'ai vu mon père couper ses ongles avant de les enterrer.

Il a dit, j'ai vu le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم faire la même chose."  [1]

 

L'imam Ahmed a été interrogé sur la personne qui se coupe les cheveux ou ses ongles.

 

Doit-il les enterrer ou les jeter ?

 

L'imam Ahmed a déclaré :

 

"Il les enterre."

L'homme a alors demandé : "Est-ce que toute narration que vous avez disent cela?"

L'iman Ahmed a déclaré : "Ibn Umar avait l'habitude d'enterrer ses ongles" [2] 

 

Bien que le hadith n'atteint pas le niveau d'être authentique, cet acte est recommandé du point de vue que cela est enlevé d'une partie du corps qui est relié à l'autre.

 

Et ceci est le traitement d'une partie du corps comme le reste du corps.

 

C'est-à-dire qu'il est enterré.

 

La connaissance est auprès d'Allâh le Très-Haut.

Toutes les louanges appartiennent à Allâh Seigneur de tous les mondes.

Que la paix d'Allâh et la bénédiction soient sur notre Messager Muhammad, sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au Jour Dernier.

 

[1] Rapporté par Al-Boukhâri dans At-Târikh Al-Kabîr (8/45), par Al-Haythami dans Majma` Az-Zawâ'id wa Manba`Al-Fawâ'id (2/333), par Al-Bazzâr et At-Tabarâni dans Al-Kabîr et Al-Awsat, par l’intermédiaire de `Oubayd Allâh Ibn Salma Ibn Wahrâm d’après son père – ces deux personnes sont peu crédibles (i.e. `Oubayd Allâh et Salama), alors que le père (Salama) est considéré par certains comme crédible. Ibn Hadjar a dit dans At-Talkhîs Al-Habîr (2/341) : « Sa chaîne de narration est faible. »

[2] Cité par Ibn Qoudâma dans Al-Moughni (1/110), et Al-Hâfidh dans Fat’h Al-Bâri (10/346).

 

 Publié par minhaj sunna

 

في حكم دفن الأظافر بعد تقليمها
السـؤال : 
سمعنا من البعض أنه يجب على الإنسان أن يدفنَ أظافرَه إذا قَلَّمها، فهل هذا صحيحٌ؟
الجـواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمّا بعد
فقد استحبَّ بعضُ أهلِ العلم دَفْنَ ما قُلِّمَ من الأظفار و ما أُزيلَ من الشعر لِمَا رُوِي عن ميل بنت مِشرح الأشعرية قالت: «رَأَيْتُ أَبِي يُقَلِّمُ أَظْفَارَهُ وَيَدْفِنُهَا وَيَقُولُ: رَأَيْتُ رَسُولَ اللهِ صَلَّى اللهِ عَلَيْهِ وَآلِهِ وَسَلَّمَ يَفْعَلُ ذَلِكَ»(١)، وسُئِلَ أحمد عن الرجل يأخذ من شعره وأظفاره أيدفنه أم يُلقيه؟ قال: يدفنه، فقال: بلغكَ فيه شيءٌ؟ قال: «كَانَ ابْنُ عُمَرَ يَدْفِنُهُ»(٢).والحديث وإن لم يَرْتَقِ إلى درجة الصِّحَّةِ إلاَّ أنَّ وجه الاستحباب فيه من جهة النظر هو أنَّ الجزء المستأصلَ من البدن قد يُعْطَى حُكْمَ البدنِ إِجراءً للجزء مجرى الكُلِّ
والعلمُ عند الله تعالى، وآخر دعوانا أنِ الحمد لله ربِّ العالمين، وصلى الله على نبيّنا محمّد وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلّم تسليمًا

١)أخرجه البخاري في «التاريخ الكبير»: (٨/ ٤٥)، وقال الهيثمي في «مجمع الزوائد ومنبع الفوائد»: (٢/ ٣٣٣): «رواه البزار والطبراني في الكبير والأوسط من طريق عبيد الله بن سلمة بن وهرام عن أبيه وكلاهما ضعيف وأبوه وثق». وقال ابن حجر في «التلخيص الحبير»: (٢/ ٣٤١): «وإسناده ضعيف»

٢)ذكره ابن قدامة في «المغني»: (١/ ١١٠)، والحافظ في «الفتح»: (١٠/ ٣٤٦

الجزائر في: ٧ جمادى الثانية ١٤٢٧ﻫ
الموافـق ﻟ: ٢ يوليو ٢٠٠٦م

Enterrer les ongles et les cheveux, même si cela n'est pas une sunna,

pour contrecarrer les sorciers !

 

 

Question :

 

Il interroge au sujet de la coupe des ongles la nuit.

 

Réponse de Cheikh Souleyman Ar-Ruheylî :

 

Cela est permis en toute heure de la nuit et du jour.

 

Bien.

 

Le frère m'a fait penser à une chose : lorsqu'il a coupé ses ongles, lui est-il recommandé de les enterrer ?


Il a été rapporté dans un hadîth chez alBayhaqî et autre que lui que le Prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné d'enterrer les cheveux et les ongles.

 

Mais, (ce hadîth) est faible et alBayhaqî a dit qu'il a été rapporté par des versions (de chaines de transmission) toutes faibles.

 

Il est donc faible et rien n'y est authentique du point de vue de la sunna.

 

Mais l'imâm Ahmad, qu'Allâh lui fasse Miséricorde, a dit qu'Ibn Omar qu'Allah soit Satisfait d'eux d'eux, le faisait; il enterrait donc les ongles.


Et ils ont qu'il y a en cela un avantage car ce qu'utilisent le plus les sorciers, dans leurs sorcelleries, ce sont les cheveux et les ongles.


Si donc la personne enterre les cheveux et les ongles, elle sera alors à l'abri de leurs méfaits.


Nous disons donc : le fait d'enterrer est une coutume permise et dans laquelle se trouvent un avantage.

 

Mais, nous ne disons pas que c'est une sounna.

 

Traduit et publié par دورة العلوم - Le cercle des sciences - telegram.me/cercle_sciences


السُّـــــؤَالُ : جزاكم الله خيرا وأحسن إليكم بارك الله فيكم: يسأل عن تقليم الأظفار في الليل
 الجَـــــوَابُ : يجوز في كل وقت في الليل والنهار. نعم. طيب؛ الأخ ذكرني بشيء؛ إذا قلّم أظفاره فهل يستحب أن يدفنها؟
ورد في حديث عند البيهقي وغيره، أن النبي
صلى الله عليه وسلم أمر بدفن  الشعور والأظفار، لكنه ضعيف وقال البيهقي رُوي من وجوه كلها ضعيفة، فهو ضعيف ولم يثبت فيه شيء من حيث السـُّنَّة،  لكن قال الإمام أحمد -رحمه الله- إنَّ ابن عمر -رضي الله عنهما- كان يفعله فيدفن الأظفار، وقالوا في هذا مصلحة لأنَّ السَّحَرة أكثر ما يستعملون في سحرهم الشعور والأظفار، فإذا دفن الإنسان الشعور والأظفار فإنه يأْمَن شرهم، فنقول: إن الدفن عادة مباحة وفيها مصلحة، لكن لا نقول إنه سـُنَّة

Réponse de Cheikh Ibn Bâz :

 

 دفن الأظافر

سمعت بعض الناس يقولون: إنه عند الانتهاء من قص الأظافر لا بد من أخذها ودفنها في مكان، وقراءة بعض السور عليها، مثل الإخلاص والمعوذتين، وعدم رميها، فما حكم ذلك؟ جزاكم الله خيراً

هذا شيء لا أصل له، إذا قص الإنسان أظفاره يرميها ولا بأس، ولا حاجة إلى دفنها ولا قراءة القرآن عليها. هذا خرافة لا أصل لها ولا أساس لها، متى قص الإنسان أظفاره رجل أو امرأة فلا حرج في إلقائها في أي مكان

Réponse de Cheikh Ibn Bâz :

 

 

دفن الأظافر

لقد سمعت أن رمي بقايا شعر الرأس والأظافر غير جائز، وأنه يجب دفنها، وضحوا لي هذا الأمر؟ جزاكم الله خيراً

لا يجب دفن ما يقلم من الأظفار، أو يقطع من الشعر لا يجب دفنه إذا ألقي في القمامة لا بأس ولا حرج، إن دفن فلا حرج، وإن ألقاه في القمامة فلا حرج، الأمر واسع والحمد لله

L'imam Malik رحمه الله a dit :

 

"Enterrer les cheveux et les ongles est une innovation".

 

Traduit par Abdelmalik Abou Adam ‏@malikdourouss

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

قال الإمام مالك

دفن الشعر والأظافر بدعة

 الذخيرة للقرافي

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Imâm dâr al-Hijrah Mâlik Ibn Anas -الإمام دار الهجرة مالك بن أنس

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Mon ami bien-aimé صلى الله عليه وسلم m'a ordonné sept choses

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Mon ami bien-aimé صلى الله عليه وسلم m'a ordonné sept choses

D'après Abou Dhar (qu'Allah l'agrée) :

 

"mon bien-aimé (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) (1) m'a ordonné sept choses :

 

-d'aimer les pauvres et de me rapprocher d'eux

-de regarder celui qui est en dessous de moi et de ne pas regarder celui qui est au dessus de moi (2)

-d'entretenir les liens de parentés même si eux me tournent le dos

-de ne rien demander à personne

-de dire la vérité même si c'est difficile

-de ne pas craindre pour Allah les reproches de ceux qui font des reproches

-de répéter beaucoup -Il n'y a de force et de puissance que par Allah- car ces paroles viennent d'un trésor sous le trône (3)."

(hadith n°2166 dans silsila as sahiha du cheikh Al Albani rahimahullah, de plus ce hadith a été également rapporté par l'imam Ahmad dans son 'mousnad' (5/159), par Ibn Hibban dans son 'sahih'(449) par At Tabarani dans 'Makarim al akhlaq', par Al Bayhaqi dans son 'sounan' (10/91)

 

عن أبي ذر رضي الله عنه قال : أمرني خليلي صلى الله عليه وسلم بسبع

أمرني بحب المساكين و الدنو منهم و أمرني أن أنظر إلى من هو دوني و لا أنظر إلى من هو فوقي و أمرني أن أصل الرحم و إن أدبرت و أمرني أن لا أسأل أحدا شيئا و أمرني أن أقول بالحق و إن كان مرا و أمرني أن لا أخاف في الله لومة لائم و أمرني أن أكثر من قول : لا حول و لا قوة إلا بالله ، فإنهن من كنز تحت العرش

(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢١٦٦)

 

(1) Il s'agit du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui).

(2) Ceci concerne les choses de la vie d'ici bas par contre en ce qui concerne les choses de la religion la personne doit toujours regarder et prendre exemple sur ceux qui sont meilleurs qu'elle.

(3) En Phonétique: -La Hawla Wa La Qouwata Illa Billah-

En Arabe: لاَ حَولَ وَلاَ قُوَّةَ إِلاَّ بِاللهِ 

Cheikh Abder Razaq Al Abad a dit dans son livre Al Hawqala p 48 :

« Certaines personnes se trompent dans l'utilisation de cette parole, ils l'utilisent comme une parole de regret et ne comprenne pas d'elle le sens de la demande de secours.

Cheikh Al Islam Ibn Taymiya a dit:

Ceci car cette parole est une parole de demande de secours et pas une parole de regret.

Beaucoup de gens la prononce lors des malheurs comme un regret et ils la disent par plainte et pas par patience ».

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Peut-on offrir une chose qu'on nous a offerte ? (audio)

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Peut-on offrir une chose qu'on nous a offerte ? (audio)

Question :
 
Cette personne pose la question suivante :

Est-il permis à celui à qui j'ai fait un cadeau de l'offrir à quelqu'un d'autre ?
  
 
Réponse :
 
Oui, il est permis à celui qui se voit offrir un cadeau de l'offrir à un autre.

Donc, si Mouhammad offre un cadeau à 'Abdoullah, il est permis à 'Abdoullah de l'offrir à 'Abdourrahmane, car cela lui appartient, et il en dispose comme il le souhaite.
 
 Publié par 3ilmchar3i.net

السؤال : هذا السائل يقول: من أهديت له هدية هل يجوز له أن يهديها لغيره؟

الجواب : الشيخ: نعم. يجوز لمن أهدي له هدية أنه يهديها لآخر، فإذا أهدى محمدٌ لعبد الله هدية جاز لعبد الله أن يهديها لعبد الرحمن؛ لأنها ملكه يتصرف فيها كما يشاء. نعم

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La critique n’est pas de la médisance dans ces six cas

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La critique n’est pas de la médisance dans ces six cas

Louange à Allah à qui nous demandons de nous aider, de nous pardonner.

Nous implorons Allah de bien vouloir nous défendre contre le mal que nous pouvons faire contre nous et les mauvaises actions que nous pourrions commettre.

Celui qu'Allah dirige dans la bonne voie, nul ne peut l’égarer, et celui qu’Il égare, nul ne peut le diriger.

Et je témoigne qu’il n’y a d’autres divinités qu’Allah, et que Mouhammad est Son serviteur messager et messager, et que la bénédiction et la paix soient sur lui.  
Après cela, je dis que la bonne parole est la parole d’Allah, et le meilleur chemin est le chemin de Mouhammad .

Toute nouveauté est une innovation. Et toute innovation est un égarement. Et tout égarement mène en enfer.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم reçut un jour une délégation de la tribu de Bani Salama, il leur demanda : 

 

«Qui est votre chef?». 

Ils lui répondirent «Djedou bnou Qaïs et nous le trouvons fort avare». 

Alors le Prophète صلى الله عليه وسلم leur rétorqua : «Il n'y a point de remède à l’avarice. Dorénavant, votre chef est Amer ben el Djamouh». 

 

من سيدكم يا بني سلمة ؟
 قالوا: الجد بن قيس؛ على أنا نبخله
, فقال النبي صلى الله عليه وعلى آله وسلم: أي داء أدوأ من البخل ؟ سيدكم عمرو بن الجموح

 

Voici deux conclusions dont la plus importante de ce hadith, sert de jurisprudence et permet la critique.

 

الغيبةEl ghaïba, c’est de dire de ton frère ce qu’il n’aimerait pas entendre.

La critique n’est permise que dans ces six cas :  

 

-Subir une injustice.

-Se renseigner sur une personne.

-Avertir.

-Vis à vis d’une personne dévoilant son dévergondage.

-Demander une fatwa.

-Demander de l’aide pour mettre fin à un mal. 

 

Les savants disent que la critique n’est pas de la médisance dans ces six cas :

 

1er cas : Subir une injustice متظلم

 

Celui qui a subi une injustice a le droit de la dénoncer et user de tous les moyens en son pouvoir pour défendre son droit. 

 

C’est pour cela que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit que le retard de paiement de salaire par un employeur, est une injustice.

 

Celle-ci autorise l’employé à entacher la réputation de cet employeur et à le punir, sans mentir ni exagérer. 

 

Par contre la punition est appliquée par un juge musulman.

 

Ce juge a le droit de convoquer le transgresseur et de le punir pour ne pas avoir payé son employé.

 

Soit il le mettra en prison, soit il le flagellera selon la correction permise par la Chari’a vis-à-vis d’une telle infraction sans récidive. 

 

Le Hadith est clair.

 

Il autorise à comprendre qu’il est permis de s’attaquer à son intégrité.

 

L’opprimé peut se plaindre publiquement.

 

Ce droit n’est pas seulement autorisé par le hadith mais aussi par le verset du Coran qui dit :

 

 لَّا يُحِبُّ ٱللَّهُ ٱلۡجَهۡرَ بِٱلسُّوٓءِ مِنَ ٱلۡقَوۡلِ إِلَّا مَن ظُلِمَ‌ۚ وَكَانَ ٱللَّهُ سَمِيعًا عَلِيمًا

 

(Traduction rapprochée)

 

«Allah n’aime pas qu’on profère de mauvaises paroles sauf quand on a été injustement provoqué. Et Allah est Audient et Omniscient.» (Sourate An-Nissa verset 148)

 

2ème cas : Le droit de se renseigner معرّف

 

Il y a de nombreux exemples dans les Hadiths tel que le premier cité.

 

Quand le Prophète صلى الله عليه وسلم se renseigna auprès des Banou Salami ou lorsqu’une femme venue le voir lui dit : «Untel et untel ont demandé ma main, Abou Jahr et Mou'awiya».

 

La manière dont elle a posé la question, le Prophète صلى الله عليه وسلم a compris qu’elle voulait demander conseil sur le choix de son futur époux.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم lui a décrit les deux prétendants pour qu’elle puisse choisir.

 

Car les femmes ont des buts et des points de vue très différents. 

 

Il dit صلى الله عليه وسلم : «Abou Jahr est un homme dont le bâton ne quitte pas l’épaule et Mou'awiya est pauvre». 

 

Nous pouvons déduire de cet exemple, que le Prophète صلى الله عليه وسلم a rappelé les défauts des deux prétendants pour bien informer cette femme.

 

Les exégètes ont interprété «le bâton ne quitte pas l’épaule» par : il est prompt à battre ses femmes à la moindre erreur. 

 

Il est évident que ces deux hommes n’auraient pas aimé qu’on dise pour l’un qu’il bat ses femmes et pour l’autre qu’il est pauvre. 

 

Dans l’intérêt général, si le musulman demande conseil, c'est son droit d’être conseillé.

 

Par exemple, un musulman peut se renseigner sur un éventuel associé.

 

Si celui-ci est un escroc, il ne faut pas le couvrir en pensant que vous faites de la délation.

 

Car la religion est conseil comme le dit le Prophète صلى الله عليه وسلم

 

3ème cas : Le fait d'avertir محذّر

 

Je connais, par exemple, une personne qui fréquente un dévoyé, je lui dirai : "Pourquoi fréquentes-tu cette personne ?"

 

Là ce n’est pas de la médisance, c’est avertir un musulman, de bon comportement, de ne pas fréquenter un tel individu.

 

Le but est de prévenir le jeune (Salih) de l’autre (façid), tels des fruits sains mélangés à des fruits véreux.

 

C’est pourquoi le Prophète صلى الله عليه وسلم a conseillé à une personne de bien de ne pas fréquenter une personne dévoyée: 

 

"La fréquentation d’une personne de bien est semblable à celle d’un vendeur de musc (parfum) : Soit tu humes le parfum, soit tu le reçois en cadeau soit tu l’achètes. 

Le dévoyé est comme celui qui fréquente un forgeron : Ou celui-ci te brûle tes vêtements, ou tu respires chez lui de mauvaises odeurs."

 

Le premier exemple se rapporte à la bonne fréquentation et le second à la mauvaise.

 

Par ce hadith nous comprenons que nous devons avertir toute personne de bien vue en compagnie d’un dévoyé.

 

Et ne pas tourner le dos de crainte de critiquer ce dévoyé.

 

Ceci ne constitue pas une médisance blâmable mais un acte encore plus que permis : c'est  obligatoire. 

 

4ème cas : Le dévergondé - مجاهر فسقا

 

Par exemple une personne qui boit de l’alcool devant tout le monde sans craindre Allah et sans respecter ses serviteurs ('Ibad) : Il est permis de dévoiler son dévergondage.

 

Selon la règle générale il ne faut pas médire de son frère mais ce cas entre dans les six exceptions.

 

5ème cas : Demander une fatwa (avis juridique)مستفت

 

Il y a beaucoup d’exemple.

 

Une personne vient chez un savant et lui dit : «Ma femme fait ceci et cela, quelle mesure dois-je prendre ?».

 

La femme petit faire de même.

 

Donc chacun d’eux petit décrire l’autre en son absence.

 

Cela est permis. 

 

L’histoire de Hind conforte ceci.

 

Elle est allée demander conseil au Prophète صلى الله عليه وسلم en qualifiant son mari d’avare.

 

C’est à dire ne prenant pas sa famille en charge comme il se doit :

 

"Est-ce qu’il m’est permis de prendre de son argent pour ma satisfaction et celle de mes enfants ?"

Le Prophète صلى الله عليه وسلم lui a répondit : "Prends de son argent le nécessaire, raisonnablement pour toi et tes enfants". 

 

Dans ce hadith nous allons prendre ce qui conforte notre argumentation.

 

Cette femme a qualifié son mari d’avare devant le Prophète صلى الله عليه وسلم qui n’a pas répliqué.

 

Pourquoi le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a pas désapprouvé cette critique si ce n’est qu’elle est permise.

 

Cette femme lui a bien demandé s’il lui est permis de prendre de l’argent de son mari et le Prophète صلى الله عليه وسلم a répondu "oui" mais sous certaines conditions:

 

-La première c'est que ce que tu avances soit vrai, 

 

-La seconde c'est que tu ne prennes de ses biens que le nécessaire raisonnablement.

 

C’est à dire que tu ne profites pas exagérément du droit que la religion t’a donné.

 

6ème cas : Demander de l’aide pour mettre fin à un mal طلب الإعانة في إزالة المنكر

 

Exemple : Quelqu’un organise chez lui une beuverie.

 

Un frère va voir son voisin (‘zayed). (le musulman est fort avec l’aide de son frère).

 

Il lui demande son soutien pour arrêter le dévergondage de leur voisin commun : «Viens! on va essayer de le raisonner jusqu’à l’arrêt de son comportement». lui dira-t-il. 

 

Dans ce dernier cas, l’intéressé n’exhibe pas au grand jour son dévergondage (fisq).

 

Ceci est le sixième cas.

 

Publié par sounnah.free.fr

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Juger les gens et quand cela est-il interdit ?

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Juger les gens et quand cela est-il interdit ?

Question :

 

Est-il permis à une personne de s'auto-proclamer juge des gens dans toutes les situations ?

 

Et, quand est-il religieusement toléré de dire : « Untel est mauvais, untel est comme ci, ... » ?

 

Réponse :

 

Il ne sied pas à une personne de s'auto-proclamer juge, alors qu'elle s'oublie elle-même...

 

Il est plutôt de son devoir de chercher ses propres défauts d'abord, avant de regarder ceux des autres.

 

Par contre, si le musulman décide de conseiller ses frères, en ordonnant le bien, et en interdisant le mal, ceci est une bonne chose.

 

Dans ce cas, on ne dit pas : « Il s'est autoproclamé juge des gens. »

 

Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) : 

 

« Les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères » (1)

 

Et, le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, dit :

 

« Les croyants sont comparables à une construction dont les éléments se fortifient l'un l'autre. » (2)

 

Allah le Très-Haut dit aussi (traduction rapprochée) :

 

« Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. » (3)

 

Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, a dit aussi :

 

« La religion, c'est le bon conseil. »

 

Les Compagnons demandèrent : « Envers qui, Ô Messager d'Allah ? » Il dit :

 

« Envers Allah, Son Livre, Son Messager, et envers les dirigeants des musulmans et la communauté en général. » (4)

 

Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, dit encore :

 

« Aucun d'entre vous n'atteindra la foi parfaite jusqu'à ce qu'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui-même. » (5)

 

Il est donc nécessaire de s'améliorer soi-même dans un premier temps, puis d'essayer d'améliorer la condition des autres, par amour du bien pour eux et pour les conseiller.

 

Il ne faut pas que ce soit fait dans le but de rabaisser les autres ou pour dévoiler leurs défauts, car ça, l'islam l'interdit.

 

Il faut donc que ce soit fait par amour du bien pour autrui.

 

Quant au fait de dire : « Untel est mauvais et untel est comme ça ... », ce n'est pas toléré religieusement pour le musulman de dire cela de son frère musulman, sauf dans le cas où il est connu pour sa déviation et ses mauvaises intentions.

 

Celui qui sait cela à son sujet doit dire ce qu'il sait de sa perversion et sa déviation, à condition qu'il y ait un intérêt religieux, comme le fait de mettre les gens en garde contre cette personne afin de repousser le danger qu'il représente.

 

Par contre, s'il dit cela dans le seul but de porter atteinte à son honneur ou de le critiquer, alors ce n'est pas permis, car cela correspondrait à une attaque personnelle dans laquelle il n'y a aucun bienfait.

 

De plus, il n'y a aucun doute que le fait de juger les gens nécessite retenue et vérification.

 

Il ne faut donc pas se baser sur sa propre opinion car Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecturer [sur autrui] car la plus grande partie des conjectures est péché. Et, n'espionnez pas ; et ne médisez pas les uns des autres. » (6)

 

De même, il ne faut pas se baser sur l'information donnée par un pervers, car Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, assurez-vous (de son authenticité) [de crainte] que par ignorance, vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait. » (7)

 

C'est pour cette raison qu'il faut s'éloigner des mauvais doutes et il ne convient donc pas de juger en ne se basant que sur ces doutes. Pareillement, il ne faut pas accepter d'informations de qui que ce soit sans contrôle, ni vérification.

 

On ne juge les gens qu'en se basant sur la science religieuse.

 

Ainsi, si l'on est doué de science religieuse, on juge en fonction de ce qui nous est apparu vrai.

 

Par contre, si l'on est ignorant des règles religieuses, il est interdit de juger les agissements des gens.

 

Il convient aussi de ne pas s'embourber dans les domaines à propos desquels on n'a aucune science (traduction rapprochée) :

 

« Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » (8)

 

Allah le Très-Haut dit aussi (traduction rapprochée)  :

 

« Dis : 'Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit, et d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas'. » (9)

 

En outre, celui qui n'a pas de science ne doit pas prononcer de jugements en se basant uniquement sur son opinion ou son avis, ou sur ce que lui dicte son ego (Nafs).

 

Il lui incombe plutôt de s'abstenir, car la situation présente un grand danger : quiconque accuse son frère d'une chose dont il est innocent, ou le décrit par une caractéristique qui ne correspond pas à la réalité, verra, en retour, ces choses s'appliquer à lui, comme cela a été rapporté dans le hadith :

 

« Si l'on maudit une personne qui ne mérite pas la malédiction, elle s'appliquera sur celui qui l'a prononcée. » (10)

 

De même, il n'est pas permis au musulman de dire à son frère : « Ô pervers ! Ô mécréant ! » ou « Ô mauvais ! »... et tout ce qui correspond à ce genre de mauvais qualificatifs.

 

Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« Et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que 'perversion'  lorsqu'on a déjà la foi. » (11)

 

Il est donc du devoir du musulman de se préserver de ce genre de situations.

 

Il faut qu'il soit doué de la science et de la clairvoyance qui lui permettront de juger sa propre âme avant tout, puis de juger les autres, dans un second temps.

 

Enfin, il est nécessaire qu'il soit posé, réfléchi, fasse preuve de retenue et qu'il ne se précipite pas dans les choses.

 

(1) Les Appartements, v. 10.

(2) Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre des injustices (2446) et Muslim chapitre du bon comportement (2585).

(3) La Table Serviev. 2.

(4) Rapporté par Muslim, chapitre de la foi (55).

(5) Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la foi (13) et Muslim, chapitre de la foi (45).

(6) Les Appartements, v. 12.

(7) Les Appartements, v. 6.

(8) Le Voyage Nocturne, v. 36.

(9) Al A'râf, v. 33.

(10) Rapporté par Abû Dâwûd chapitre des bonnes manières (4908) ; At-Tirmidhî, chapitre du bon comportement (1978) d'après Ibn 'Abbâs ; Abû Dâwûd (4905) d'après Abû ad-Dardâ.

(11) Les Appartements, v. 11.

 

Kitâb ud-Da'wa, n°7, vol. 2, pages 168 et 170.

Publié par fatawaislam.com

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Appeler les gens à faire ce qu’on ne fait pas soi-même

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Appeler les gens à faire ce qu’on ne fait pas soi-même

Question :

 

Si le prédicateur incite les gens à faire une chose qu'il n'est pas capable de faire, après avoir essayé, et qu'il pense pouvoir la faire à l'avenir, peut-il alors inciter les gens à faire cette chose ?
 

Réponse :

Si le prédicateur qui appelle vers une bonne action n'est pas capable de la faire lui-même, alors [il vaudrait mieux] que ce soit quelqu'un d'autre qui invite à la faire - ou qu'il invite les gens à faire une autre bonne action (qu'il est capable de faire).

Mais, supposons que celui qui appelle à prier de nuit, mais il n'arrive pas à prier la nuit, il ne faut pas dire : si tu n'arrives pas à prier la nuit, alors n'incite pas les autres à prier la nuit.

(Un autre exemple :) Un homme incite à faire l'aumône, mais il ne possède pas de quoi faire l'aumône, mais nous disons : incite-les.

Quant à celui qui invite les gens à une chose alors qu'il est capable de la faire et il ne la fait pas, il n'y a pas de doute que c'est de la stupidité et de l'égarement dans la religion.

Fatwa de cheikh Otheimine (2/173)
Kitâb ud-Da'wa (5)

 Publié par fatawaislam.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Jurer souvent par Allah

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Jurer souvent par Allah
Question :
 
Un de mes proches jure beaucoup que ce soit pour dire la vérité, ou pour mentir.

Quel est le jugement sur cela ?
 
 
Réponse :
 
Il faut le conseiller et lui dire d'éviter de jurer souvent, même s'il dit la vérité, conformément à la parole d'Allah (traduction rapprochée) :

« Allah ne vous tient pas rigueur [de ne pas respecter] les serments que vous prononcez à la légère, mais Il vous punit pour [ne pas respecter] les serments que vous avez eu l'intention d'exécuter. L'expiation de cette faute est de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez habituellement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Que celui qui n'en trouve pas les moyens jeûne trois jours. Voilà l'expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. Et respectez vos serments. » (La Table Servie, 89),

et le hadith du Prophète - qu'Allah prie sur lui et le salue :

« Allah ne parlera pas, ne regardera pas, ne purifiera pas trois types de personnes, et ils auront un châtiment douloureux : un vieux fornicateur, un pauvre orgueilleux, un homme qui a pris Allah comme marchandise : il n'achète et ne vend qu'en jurant. » (At-Tabaranî)
 
Et on louait les arabes parce qu'ils juraient peu, comme a dit le poète : 
 
Il jure peu et tient sa promesse
 S'il dit une chose, il s'y tient. 
 
Il incombe au croyant de ne pas jurer beaucoup, même s'il dit la vérité, car la multiplication des serments peut entraîner le mensonge.
 
Il est évident que le mensonge est interdit, surtout s'il est accompagné d'un serment. Par contre, en cas de nécessité ou s'il y a un intérêt réel, il n'y a pas de mal à mentir, conformément au hadith du Prophète - qu'Allah prie sur lui et le salue - rapporté par Umm Kalthûm bint cUqbah ibn Abîl-Mucit : 
 
« N'est pas menteur celui qui réconcilie les gens en disant du bien ou en colportant du bien. »

Umm Kalthûm a dit :
 
« Et je ne l'ai vu permettre le mensonge que dans trois cas : la réconciliation, la guerre, et les propos entre époux. »
(Al-Bukhârî)

[Par exemple dire à son conjoint qu'il est toujours beau alors que les années ont passée et que sa beauté s'est estompée]
 
Par exemple, pour réconcilier les gens, il dit aux deux parties : « Par Allah, tes amis cherchent la réconciliation et veulent que les rangs s'unissent... »
 
Il n'y a pas de mal, dans ce cas, à faire un serment mensonger, si l'intention vise le bien et la réconciliation.
 
De même, s'il voit une personne qui veut tuer une autre ou lui porter préjudice, et qu'il lui jure qu'il est son frère afin de sauver l'autre, sachant que l'oppresseur, après ces paroles, par respect pour lui, n'exécutera pas son dessein.
 
En principe, tous les serments mensongers sont interdits, sauf s'il y a un grand intérêt qui prévaut sur le mensonge, comme les trois cas cités dans le hadith précédent.
 
Magazine Ad-Dacwa, n° 40, pp. 163-164.
Publié par darwa.com
 
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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De la patience dans les épreuves pour acquérir la douceur de la foi

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

De la patience dans les épreuves pour acquérir la douceur de la foi

Question :

 
Je ressens comme un vide dans mon cœur (pas d'humilité - khouchou') et je ne sens plus de la douceur au niveau de la Foi ; cela se fait ressentir dès la venue d'une épreuve et à l'apparition des malheurs.
 
Quelle est l'issue dans cette situation ?
 
Conseillez-moi à ce sujet, Allah vous gratifiera.
 

Réponse :


Le musulman est dans l'obligation de se cramponner à Allah et doit se retourner vers Lui lorsqu'il souhaite [d'Allah] ce qui lui est profitable et repousser ce qui pourrait lui être néfaste.

Dans le cas où il serait affecté par une épreuve où surviendrait un malheur [dans sa vie], il se doit de se montrer patient et espérer pour cela la récompense auprès d'Allah.


Il doit également savoir que ceci est prédestiné par Allah et n'est que Sa volonté ; qu'il implore donc Allah afin qu'Il ôte le mal qu'il le touche et afin qu'Il lui accorde une meilleure rétribution dans son malheur.

Qu'Il tienne également un langage approprié à ce qu'Allah a légiféré dans Sa parole (traduction rapprochée) :

 

«...Et fais la bonne annonce aux endurants, » [Sourate Al Baqara - 155].

 

«...qui disent, quand un malheur les atteint : "Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons.» [Sourate Al Baqara - 156].

 

Qu'il multiplie les bonnes actions et s'éloigne des choses répréhensibles ; et [De ce fait], il en ressentira insha Allah la douceur de la Foi.

 

Et Allah est le Seul garant du succès. Paix et Salut sur notre Prophète Mohammed, ses proches et tous ses compagnons.

 
alifta.com
Traduit par: Ibn Hamza Al Djazairy
 Publié par alghourabaa.free.fr
 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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La sounnah consiste à prendre une qounia même si l'on ne possède pas d'enfant

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

La sounnah consiste à prendre une qounia même si l'on ne possède pas d'enfant
'Aicha rapporte qu'elle a dit au messager d'Allah :
 
" O Messager d'Allah ! Toutes tes femmes possèdent une qouniya excepté moi"

Le messager d'Allah répondit :

" Tu es Oum 'Abdillah".
[Jugé Authentique par Cheikh Al Albani dans As-Sahiha n°132]
      
Comme le mentionne Cheikh Al Albani [Retourner à Noudhoum l-farayd mima fi silsilatiy Al Albani min fawaîd Tome 2 p 398] : 
 
"Ce Hadith constitue une preuve démontrant qu'il est légiféré à celui qui n'a pas d'enfant de posséder une qouniya.. 
 
En effet, ceci fait partie de l'éducation (Adab) islamique qui n'a pas de semblable dans les autres communautés. 
 
Il convient donc aux musulmans hommes et femmes de s'accrocher à ceci..."

Il dit plus loin : " Les Musulmans, surtout les non arabe parmi eux, ont délaissé cette coutume (arabe) islamique. Il est rare de trouver chez ces gens là une personne possédant une qouniya, même lorsqu'elle possède plusieurs enfants..."
 
Cheikh Abdel Mouhssine Al 'Abbad [dans son Charh 40 Nawawi K7 n°1] en commentant le première Hadith rapporté par Abu Hafs 'Omar Ibn Khattab, explique lui aussi : 
 
Qu'il est tout à fait permis à celui qui ne possède pas d'enfant de prendre une Qouniya. 
 
Comme cela fut le cas de Cheikh Al Islam Ibn Taymiyya qui avait comme Qouniya « Abou l-Abbas » or il n'avait pas d'enfant.
 
De même que l'Imam An-nawawi avait comme Qouniya « Abou Zakariya », or il n'avait pas d'enfant.
 
Omar Ibn Khattab avait comme qouniya Abu Hafs, or celui-ci n'avait pas d'enfant appelé « Hafs », Abou Bakr ne possédait pas d'enfant appelé "Bakr".
 
Je rajoute aussi, que Cheikh Al Albani dans As-sahiha Hadith n°33, a authentifié un récit dans lequel un homme été venue voir un Sahabi, et lui a demandé la raison pour laquelle il avait une Qouniya, alors qu'il n'avait pas d'enfant. Le compagnon lui a donc répondu que c'était le messager d'Allah qui l'avait nommé « Abu Yahya » (malgré qu'il n'avait pas d'enfant).
 
Dans un Autre récit authentifié par Cheikh Al Albani le messager d'Allah avait même donné une Qouniya à une tout petite fille.
 
Citation:
Dans un Autre récit authentifié par Cheikh Al Albani le messager d'Allah avait même donné une Qouniya à une tout petite fille .
 
Ce Hadith là prouve donc qu'il est permis de donner une Qouniya à un tout petit enfant.
 
Et il y a un autre Hadith authentique venant confirmé cela : 
 
Anas rapporte : " J'avais un petit-frère ayant comme qouniya Abu Oumayr. 
Il possédait un petit oiseau avec lequel il jouait. 
Puis cet oiseau mourut, lorsque le messager d'Allah se presenta chez nous et qu'il constata la tristesse de l'enfant. Il demanda qu'a t'il ?
On lui a dit il est triste car son oiseau est mort. 
Le messager lui a donc dit : " O Abou Oumayr qu'a fait ton oiseau ? ".
[Authentifié par Cheikh Al Abani Sunane Abu Dawud N° 4969]

Ce hadith peut paraitre anodin, cependant les savants ont déduit de ce Hadith de très nombreuses enseignements, parmi lesquels :
 
-La permission de porter une qouniya même lorsqu'on ne possède pas d'enfant, en effet Abou Oumayr était tout petit il n'avait donc pas d'enfant. 
Ce hadith constitue donc une réponse à ceux qui l'interdisent.
La permission de donner une qouniya même à un petit enfant.
La permission de posséder un oiseau à condition de s'en occuper et de ne pas lui faire de mal.
L'excellent comportement du Messager d'Allah.
La permission de laisser l'enfant jouer avec l'oiseau (s'il ne risque pas de lui faire du mal).
 
Sources : Charh Sounnane Abu Dawud de Cheikh AbdelMouhssine Al 'Abbad et Charh Sahih Al Boukhari de Cheikh Ar-rajahi
copié de darwa.com

 
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Les différents "surnoms"


 Qouniya  

 

C'est le fait de mettre Abou & Oumm devant un autre nom. 
Ex: Abou Mu'adh = Père de Mu'adh 
Oum 'Isa = Mère de 'Isa

 

 Nasab 

 

C'est le fait de mettre Ibn (Ben) & Bint devant le nom de son père ou de son ancêtre, Nasab veut dire "ascendance", 
Ex parmi les sahaba: Ibn Mas'ud = Fils de Mas'ud 
Ibn 'Umar = Fils de 'Omar 
Ex commun: Ibn 'Ali = Fils de 'Ali 
Bint Yahya = Fille de Yahya 

 

 Nisba 

 

Adjectif désignant la relation avec un lieu de naissance, de résidence, une occupation, une secte, un clan etc... 
Parmi les sahaba: Salman Al-farsy = Salman le Perse 
On trouve aussi dans les nom des sahaba les Nisba : Al Ansary pour les Médinois et Al Mouhajir pour les Mecquois 

 

 Laqab 

 

Titre honorifique que l'on donne à une personne par lequel on reconnaît son statut ou ses qualités. 
Ex parmi les Prophètes: Ibrahim "Khalilullah" 
Parmi les Sahaba: Abou Baker "As-Saddiq" = Le Véridique

 

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Choisir la qouniya que l'on souhaite mais prendre le nom de l'ainé est préférable

 

La preuve réside notamment dans le Hadith suivant :

 

عَنْ هَانِئٍ أَنَّهُ لَمَّا وَفَدَ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم- مَعَ قَوْمِهِ سَمِعَهُمْ يَكْنُونَهُ بِأَبِى الْحَكَمِ ، فَدَعَاهُ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ : ( إِنَّ اللَّهَ هُوَ الْحَكَمُ وَإِلَيْهِ الْحُكْمُ فَلِمَ تُكْنَى أَبَا الْحَكَمِ ؟ ) ، فَقَالَ : إِنَّ قَوْمِي إِذَا اخْتَلَفُوا فِي شَيْءٍ أَتَوْنِي فَحَكَمْتُ بَيْنَهُمْ فَرَضِيَ كِلاَ الْفَرِيقَيْنِ ، فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم : ( مَا أَحْسَنَ هَذَا فَمَا لَكَ مِنَ الْوَلَدِ ؟ ) قَالَ : لِي شُرَيْحٌ ، وَمُسْلِمٌ ، وَعَبْدُ اللَّهِ ، قَالَ : ( فَمَنْ أَكْبَرُهُمْ ؟ ) قُلْتُ : شُرَيْحٌ قَالَ : ( فَأَنْتَ أَبُو شُرَيْحٍ ) . 

رواه أبو داود ( 4955 ) والنسائي ( 5387 ) ، وصححه الألباني في " صحيح أبي داود " 

 

Dans ce Hadith le messager d'Allah sallallahou 'alaihi wa sallam changea le nom d'un homme qui se faisait appeller Abou Al-Hakam en Abou Shourayh.

Et avant de changer sa Kounia le prophète sallallahou 'alaihi wa sallam lui demanda s'il avait des enfants, ils répondit qu'il en avait plusieurs, il lui a donc de prendre comme Kounia celui de l'ainé. 

 

Les savants ont déduit de ce Hadith le fait qu'il est préférable lorsqu'on prend une kounia de prendre celui de l'ainé.

 

La commission permanente des recherches scientifiques et de l'Ifta a donné une réponse dans ce sens dans une de ses Fatwas : 

 

وسئل علماء اللجنة الدائمة : هل يجوز أن يُنادى على أحد بالابن الأصغر ؛ لأن الابن الأكبر توفي في صغر سنِّه ؟

فأجابوا : " الأفضل : أن يكني الإنسان بابنه الأكبر ، سواءً كان حيّاً ، أو ميتاً ، وينادى بتلك الكنية ، ولكن لو كنَّاه أحد بابنه الأصغر ، وناداه بها : فلا إثم عليه ، وسواء كان ابنه الكبير حيّاً ، أم ميتاً

وبالله التوفيق ، وصلى الله على نبينا محمد ، وآله وصحبه وسلم " انتهى

الشيخ عبد العزيز بن باز ، الشيخ عبد الرزاق عفيفي ، الشيخ عبد الله بن قعود

 فتاوى اللجنة الدائمة - 11 / 487

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