Le père n’est pas d’accord pour le mariage (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le père n’est pas d’accord pour le mariage (audio)

 

Question à Cheikh Al-Albani:

 

Un père qui ne prie pas veut forcer sa fille, qui elle est pieuse (multazima), à épouser un homme qui lui aussi ne prie pas.

 

Cette fille a désobéi à son père, elle a quitté la maison et a épousé un homme pieux avec l’accord du dirigeant musulman (wali amr al-muslimin) de cette région.

 

Quel est le jugement sur ce mariage ?

 

Réponse :

 

Comment le dirigeant des musulmans a pu être un tuteur pour elle ?

 

Si le lieu est précisé, nous pouvons répondre.

 

Question :

 

C’était en Angleterre.

 

Réponse : 

 

Masha Allâh, un dirigeant des musulmans en Angleterre !

 

(Le Cheikh et ses élèves rient)…

 

Question : 

 

Il y a des émirs dans chaque région qui s’occupent des affaires des musulmans : Des instituts, des contrats de mariage…

 

Elle s’est mariée par l’intermédiaire de cet homme et a refusé le mariage que son père lui proposait avec un homme qui délaisse la prière.

 

Réponse :

 

Ce refus nous l’approuvons et l’obligeons, mais reste un autre problème, car elle s’est mariée sans l’accord de son tuteur, et le prophète صلى الله عليه وسلم dit : 

 

«Le gouverneur est un tuteur pour celui qui n’en a pas».

 

Nous regardons maintenant ces gouverneurs des musulmans que tu as décrits en Angleterre et qui se sont déclarés émirs.

 

Penses-tu que ce sont des savants ?

 

Question : 

 

Ce sont des étudiants en science, comme vous le savez, ici il n’y a pas de savants.

 

Réponse :

 

Dans ce cas, cette jeune fille doit exposer son problème à un savant en qui elle a confiance, que ce soit en Orient ou en Occident.

 

Elle lui dit : Mon père veut me marier à un homme mécréant, ou au moins pervers, alors qu’un homme pieux est venu demander ma main…

 

Que dois-je faire ?

 

Donc ce savant, qui est un dirigeant des musulmans d’après le Qur’an, peut lui permettre de se marier (sans l’accord de son père).

 

Je crains que ceux que tu m’as d’abord décrit de façon si importante (comme étant les dirigeants des musulmans), puis que tu as nommé émirs, soient des gens qui se sont déclarés eux-mêmes, et personne ne les a nommés.

 

Et cela amène beaucoup de méfaits, et je sais avec certitude qu’ils parlent sur des questions qui surviennent dans ces pays sans aucune science, car ils sont, comme tu l’as dit, des étudiants en science.

 

La plupart ont un bac ou peut être un doctorat dans un domaine, puis ils s’installent en Occident ou dans un pays mécréant, comme dirigeant des musulmans.

 

Bref cette question demande beaucoup de prudence et de piété, et de ne pas se presser, car si on résout un problème, on tombe dans un autre…

 

Son père lui ordonne d’épouser un mécréant ou un pervers, il ne lui est pas permis de lui obéir, mais dans le même temps elle ne peut se marier toute seule.

 

Elle doit ramener l’affaire devant un juge musulman, et ce juge la marie, et ceux-là (les émirs d’Angleterre ou d’ailleurs) ne sont pas des juges.

 

Question :

 

Cheikh, peut-elle vous écrire sa question afin que vous lui répondiez par écrit ?

 

Réponse :

 

Non, je ne suis pas de ceux qui jugent parmi les gens, je peux donner une fatwa, mais je ne peux pas juger. 

 

Publié par salafs.com

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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