Suivre ses passions

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Suivre ses passions

Question :


Quel est le jugement sur une personne qui veut prendre d'un  madhab ce qui semble lui convenir à lui et ses passions, et ce qui lui est facile, ceci à cause d'une divergence des madha'ib sur une question.

Par exemple, il prend une chose du 
madhab hanbali, puis il se rend compte que le jugement est plus aisé pour lui dans un autre madhab, alors il change son point du vue.

Sachant que cet homme est un étudiant débutant à l'université.

Qu'Allah vous préserve.

 

Réponse :

La louange est à Allah et que la prière et le salut soient sur le messager d'Allah, sa famille et ses compagnons, ceci dit : Allah nous a ordonné de Lui obéir et d'obéir à Son messager dans Son livre (traduction rapprochée) : 

« Suivez ce qu'on vous a révélé de la part de votre Seigneur et ne suivez personne en dehors de Lui, mais vous êtes peu à vous souvenir »

et il dit 
(traduction rapprochée) :


« Puis nous t'avons mis sur une législation, suis-la et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas, ils ne te seront d'aucune utilité devant Allah et les injustes sont alliés les uns des autres, et Allah est l'allié des pieux »

Allah nous a averti contre le suivi des passions et Il a blâmé ceux qui suivent leurs désirs et nous a informé qu'ils étaient dans l'égarement lorsqu'Il dit 
(traduction rapprochée) 


« N'as-tu pas vu celui qui prend sa passion pour divinité, et qu'Allah a égaré avec science et dont il a scellé l'ouïe et le cœur et a mis un voile sur la vue. Qui pourra le guider après Allah ? Ne vous rappellerez-vous donc pas ? »

Et Allah a même averti ses prophètes contre le fait de suivre les passions 
(traduction rapprochée) :


« Ô dâwûd Nous avons fait de toi un successeur sur terre, ne suis pas tes passions car elles t'éloigneront de la voie d'Allah.Et ceux qui s'égarent de la voie d'Allah auront un châtiment douloureux pour avoir oublié le jour du jugement »

Et Il a blâmé tous ceux qui suivent leurs passions :

« Ils ne font que suivre leurs passions et ce que leur dictent leurs âmes »

Tout cela montre que le fait de suivre les désirs et ce qui va contenter l'âme est un suivi des passions.

Certains peuvent dire : le fait de suivre les madha'ib avec toutes leurs divergences peut être difficile pour l'étudiant moyen (débutant) car il ne connaît pas les avis prépondérant (râjih) et que cela peut demander de longue recherche, s'il en est capable.

Je dis : Allah nous a ordonnés lors des divergences de ramener ces divergences à Allah et Son prophète, lorsqu'Il dit 
(traduction rapprochée) 


« Et si vous divergez en quoi que ce soit, ramenez-le à Allah et Son messager, cela est meilleur pour vous et de meilleure interprétation »

Ainsi, si une question te pose une difficulté, soit tu cherches (seul) la vérité jusqu'à ce que tu connaisses la vérité avec sa preuve et tu prends alors l'avis qui est conforme à la preuve. Soit tu n'es pas capable de le faire, il t'est alors obligatoire de chercher avec les hommes de science qui utilisent les preuves et que tu les interroges sur la preuve qu'ils utilisent pour l'avis qu'ils ont choisi.

Tu t'accroches à cela, que cela soit en conformité avec tes passions ou non, sachant que dans la plupart des cas la vérité pèse sur les âmes et qu'elle diverge des passions.

Mais il t'est obligatoire, lorsque tu as connu la vérité avec sa preuve, de la mettre en pratique que cela soit difficile à l'âme ou facile, sachant que supporter cette difficulté dans le suivi de la législation amène une grande récompense.


D'après ce qui a été rapporté par Muslim dans le chapitre de la purification (et d'autres parmi les compilateurs de hadith), d'après Abû Hurayra : 

« Voulez-vous que je vous indique ce par quoi Allah effacera vos péchés et vous élèvera en degré ? Les compagnons dirent : certainement, ô messager d'Allah ! Il dit : Bien accomplir les ablutions même quand cela peut être désagréable, marcher souvent vers les mosquées, attendre la prière suivante, c'est cela qui vous préservera, c'est cela qui vous préservera, c'est cela qui vous préservera » 

Et dans un autre hadith rapporté par At-Tirmidhi d'après ibn 'Abbas :  

« Deux yeux ne seront pas touchés par le feu, un œil qui a pleuré par crainte d'Allah et un œil qui est resté ouvert a surveillé dans le sentier d'Allah » 

« Le feu ne touchera pas...un œil qui s'est mis en colère pour les interdits d'Allah et un œil qui a été crevé dans le sentier d'Allah »,

et d'autres preuves encore.

Celui qui croit en Allah et suit Sa législation doit obligatoirement suivre la vérité, que cela soit conforme ou non à ses passions, c'est cela qui amène l'entrée au paradis et la récompense : 

« Dis : si vraiment vous aimez Allah, alors suivez-moi, Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. »« Allah a acheté des croyants leurs personnes et leurs biens en échange du paradis, ils combattent sur le sentier d'Allah, ils tuent et se font tuer, c'est une promesse véridique dans la Thora, l'Evangile et le Qur'an. Ceux qui remplissent ce pacte, qu'ils reçoivent la bonne nouvelle pour leur commerce, et c'est cela l'immense récompense »

Sachant aussi que les salafs ont dit que celui qui suit les permissions ( rukhas) devient pervers et d'autres ont dit qu'il devient libertin (ndt :voire mécréant car le terme zindîq peut désigner celui qui a peu de religion mais aussi le mécréant, selon le contexte).

Prends garde, toi l'étudiant en science, de suivre les permissions et ainsi tomber dans le précipice qui mène à l'enfer et à la colère d'Allah.


Et que la prière et le salut d'Allah soient sur notre prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.


Fath Ar-Rab Al-Wadûd (p.105-107)
copié de salafs.com

 

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

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La foi est paroles, actes et conviction

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

La foi est paroles, actes et conviction

Question :

 
La foi est-elle parole, acte et conviction, ou parole et conviction ?

Et quel est le statut de celui qui dit « La foi, c'est la conviction uniquement ! »

Nous espérons une explication de votre part. 
 
 
Réponse :
 
Ceci demanderait un long discours, mais la conclusion est que l'avis correct c'est que :

La foi est :

 

-parole de la langue,

-reconnaissance du cœur,

-acte du cœur,

-acte des membres


C'est cela l'avis correct.
 
Quant au murjia jurisprudentiel (al mourjiatoul fouqahâ') qui sont un groupe de ahlou sounnah, ils disent que la foi est parole de la langue et approbation cœur, et que les actes eux ne font pas partie de la foi, mais ils sont exigés, alors que les murjites pures eux disent : « Les actes ne sont pas exigés. »

La différence entre les deux, c'est que Ahlou Sounnah parmi les Ahnâf et autres qu'eux disent : « Les actes ne font pas parties de la foi, mais ils sont exigés, les obligations sont obligatoires, les interdictions sont interdites, mais nous ne les appelons pas « foi », l'homme a deux obligations : l'obligation d'avoir la foi, et l'obligation d'avoir des actes.»
 
Alors que les murjia pures eux disent : « Les actes n'ont aucun effet sur la foi, et ne lui nuisent pas. »

Ceci est la différence (entre les deux).
 
L'avis correct est que la foi est : parole de la langue, parole du cœur qui est la approbation actes du cœur et acte des membres, tous ceci entre dans l'appellation de la foi et les textes qui prouvent cela sont nombreux. 
 
أجوبة مفيدة عن أسئلة عديدة
copié de darwa.com
 
Cheikh ‘Abdel‘Azîz Bnou ‘Abdillah Ar-Râjihî - الشيخ عبد العزيز بن عبد الله الراجحي

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Les vertus de l’eau de « Zamzam » ! (ماء زمزم)

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Les vertus de l’eau de « Zamzam » ! (ماء زمزم)

L’eau de « Zamzam » est au sommet des eaux, car elle est la plus noble, la plus glorieuse, la plus estimée, la plus onéreuse et la plus précieuse, car elle a été creusée par l’Ange Djibrîl (’alayhi as-salam) et a désaltéré Ismâ-îl (’alayhi as-salam).

 

Dans les deux Sahîh [al-Bukhârî et Muslim] il est rapporté que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit à Abî Dhar lorsqu’il a séjourné quarante jours et quarante nuits entre la Ka’bah et ses limites, ne disposant d’autre nourriture que l’eau de Zamzam :

 

« Elle est une nourriture entière ».

Et Muslim ajouta : « Elle est une nourriture des maladies ».

 

Dans les « Sounans » de Ibn Mâdja sont mentionnées ces paroles de Djâbir Ibn ’Abdullâh (radhiallâhu ’anhu), rapportant du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) qu’il a dit : 

 

« L’eau de Zamzam convient à tout chose ».

 

L’authenticité de ce hadîth a été affaiblie par un groupe [de savant] du fait de son rapporteur ’Abdullâh Ibn al-Mouamal.

 

[…]

 

D’après l’expérience de certains, j’ai essayé de me soigner avec l’eau de « Zamzam » et l’expérience fut convaincante pour beaucoup de maladies dont j’ai été guéri de manière miraculeuse par la grâce d’Allâh.

 

J’ai également vu des personnes se nourrir d’eau de « Zamzam », tout au long d’un demi-mois ou d’un mois entier sans éprouver la moindre faim, participant au Tawaf [autour de la Ka’bah] au même titre que le reste des gens, et [ces personnes] m’ont raconté qu’elles auraient pu demeurer ainsi quarante jours tout en préservant la force d’avoir des rapports sexuels avec leurs femmes, de jeûner et de faire le Tawaf [autour de la Ka’bah] à plusieurs reprises.  

 

Zâd ul-Mi’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd de Ibn al-Qayyîm, 4/392-393

copié de manhajulhaqq.com

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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La crainte d'Allah (at-taqwah) (vidéo)

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La crainte d'Allah (at-taqwah) (vidéo)

Allah nous dit (traduction relative) Sourate 4 / Verset 131

 
«Craignez Allah ! Voilà ce que Nous avons enjoint à ceux auxquels avant vous le Livre fut donné, tout comme à vous-mêmes»
 
Voici le conseil d'Allah aux premiers et aux derniers parmi Sa création, et c'est également le conseil du noble Prophète Mohammad sallahu 'alayhi wa sallam à sa communauté.
 
Ainsi lorsqu'il désignait un émir pour diriger une expédition, il lui recommandait de craindre Allah au plus profond de lui-même et de bien se comporter avec les musulmans qui se trouvaient avec lui et le Prophête sallahu 'alayhi wa sallam multipliait ses conseils autour de la crainte pieuse (la taqwah) dans ses prêches, ses rappels, ses d'enseignements à sa communauté.
 
Et certes la crainte pieuse (la taqwah) était la chose que les pieux prédécesseurs se conseillaient entre eux , et ils multipliaient ce rappel, se conseillant mutuellement les uns les autres et ils éduquaient leurs enfants sur cela et l'obligation de craindre Allah soubhanouhou.


Un homme dit un jour au chef des croyants omar ibn al khattab (raDi allah 3anho) :

 

"Crains Allah !

Omar lui répondit :

Il n' y aurait aucun bien en vous si vous ne nous rappeliez pas à la crainte d'Allah et il n'y aurait aucun bien en nous si n' acceptions pas ce rappel"

 

Et médite bien sur cette parole «concernant cette parole» :

 

Si vous ne nous rappeliez pas à la crainte d'Allah, si en effet il n'y avait aucun appel, aucun conseil, aucune exhortation aucune d'importance accordée à la crainte pieuse d'Allah alors le bien disparaîtrait des gens.


Car pour que le bien existe puis perdure entre les gens, il faut que les gens mettent en application la crainte d'Allah et pour que celle-ci se propage il faut que les gens s'y exhortent les uns les autres .

Et c'est pour cela qu'Allah nous l'a exhorté
dans le qur'an, ainsi que le Prophète sallahu 'alayhi wa sallam dans Sa sunnah et c'était également l'exhortation et le conseil des pieux prédécesseurs à leur entourage.

Et la taqwah c'est de placer entre toi et ce que tu crains, une protection .

Ainsi si tu crains le dur et douloureux châtiment d'Allah, place entre toi et ce châtiment quelque chose qui t'en protège.

Ainsi la parole d'Allah (traduction relative)
Sourate 3 / Verset 11

«et sachez qu'Allah est dur en châtiment»


Cette parole va t'éduquer sur la taqwah (la crainte pieuse).

Car si tu sais , si il est ancré en toi , qu'Allah est dur en châtiment, alors :

Tu vas t'interdire ,
T ' éloigner ,
Et éviter les choses qui entraîneront le châtiment d'Allah.
(qu'il soit glorifié et exalté.) 

 
voila la crainte d'Allah (Taqwah Allah)

      

La crainte pieuse d'Allah est de placer entre toi et ce que tu crains, entre toi et le châtiment d'Allah une protection, "un mur" qui te protège de ce châtiment, voici la réalité de la taqwah.
 
Car la taqwa est la chose qu'on utilise pour se protéger .
 
Et si tu crains le châtiment d'Allah, la punition d'Allah et que cette chose est profondément enraciné dans ton coeur , alors automatiquement tu placeras entre toi et et ce terrible châtiment quelque chose qui t'en préserveras. 
 
C'est pour cela qu'Allah a dit (traduction relative) Sourate 2 / Verset 196 
 
«Craignez Allah. Et sachez qu'Allah est dur en punition»
 

Et si une personne demande quelles sont les choses qui aident la personne à la taqwah, et à la réaliser en lui-même, répond lui qu'il il y a plusieurs choses qui aident à la réaliser ; parmi elles le fait de savoir qu'Allah est dur en punition car si tu sais qu'Allah est dur en châtiment, cette croyance ferme,cette science va susciter dans ton coeur le rejet de tout ce qui peut déclencher le Courroux d'Allah c'est-à-dire les choses qui provoquent Sa Colère.

 

Ainsi la parole d'Allah (traduction relative) Sourate 2 / Verset 196

«Craignez Allah , et sachez qu'Allah est dur en punition» 


nous éduque sur la taqwah, sur le fait accorder de l'importance .

Et si l'on observe la parole d'Allah (traduction relative)
Sourate 2 / Verset 197

« Et prenez vos provisions ; mais vraiment la meilleur provision est la piété. Et redoutez-Moi, Ô doués d'intelligence !»


La méditation sur ce verset te conduira à réaliser que la crainte d'Allah est la meilleure des provisions, et tu te considéreras dans cette vie comme si tu étais en voyage, cette vie d'ici bas est un voyage qui s'achève par l'entrée au paradis ou en enfer.

Tu es donc dans cette vie en voyage, et ce voyage se terminera par l'une ou l'autre destination .

Certes l'être humain est en voyage et c'est pour cela que Prophète sallahu 'alayhi wa sallam a dit :

"Sois dans cette vis d'ici bas (dans cette dounia) tel un etranger ou quelq'un de passage."
(sahih boukhary)

L'être humain est en voyage ET la personne qui voyage, le voyageur a besoin de provisions pour mener à bien son voyage.

Ainsi Allah nous dit (traduction relative)
 Sourate 2 / Verset 197 

«Et prenez vos provisions; mais vraiment la meilleur provision est la piété».

Concernant la définition de la taqwah


La meilleure parole à son sujet fut celle prononcée par Talq ibn habib un tabi'i, ainsi que de nombreux savants qui s'accordèrent sur le fait que cette parole était celle qui définissait le mieux AT TAQWAH ( la crainte pieuse d'Allah ).

Talq ibn Habib était un tabi'i* il appartenait à la *génération de ceux qui n'ont pas connu le prophète sallahu alayhi wa salam mais qui ont étudiés avec les sahabah (les compagnons du Prophète sallah Alayhi wa salam).

Ainsi à l'époque des tabi'in , lorsqu'apparurent des troubles, des fitans, que le sang fut versé, certains se rendirent aupres de Talq , et lui dirent :

«  la fitna est apparue comment nous en préserver ? »
Il leur répondit :
« Protégez vous-en par la taqwah, mettez la taqwah (crainte pieuse d'Allah) comme rempart entre la fitna et vous. »
Ils lui dirent :
« définit nous la taqwah ? »  « qu'est ce que la taqwah ? »
Il répondit :
la taqwah c'est d'agir dans l'obéissance d'Allah selon une lumière venant d'Allah en espérant la récompense d'Allah, et c'est également abandonner la désobéissance d'Allah selon une lumière venant d'Allah par crainte du châtiment d'Allah voici la définition de la taqwah, c'est une définition globale considéré comme une des meilleures définitions de ce qu'est la taqwa.

(Et je vais vous la répéter 3 fois afin que vous vous en souveniez :" taqwah Allah c'est d'agir dans l’obéissance d'Allah selon une lumière venant d'Allah en espérant la récompense d'Allah, et c'est également abandonner la désobéissance d'Allah selon une lumière venant d'Allah par crainte du châtiment d'Allah" 3(fois) )

De nombreux savants ont complimentés cette définition et parmi eux Shaykh al islaam ibn Taymiyah , ibn al qayyim , adh dhahaby, ibn rajab qu’Allah leur fasse miséricorde, donc un grand nombre s'est entendu sur le fait que cette définition est une des meilleures des définitions concernant at-taqwah, et effectivement c'est véritablement une définition complète, globale et pertinente.

Ainsi la crainte pieuse d’Allah c'est de mettre en pratique les ordres (de la religion) et s’écarter des interdits, mais pour cela l'adorateur à besoin d'une chose qu'elle est elle ?

Réponse : !!! la lumière !!!!

Il a besoin d'une lumière ... par cette lumière tu sauras quelles sont les obligations et quels sont les interdits et cette lumiere c'est la lumière de la science.

Tiré du travail du DVD du site de Ahloul hadith

Publié par as-salat.over-blog.com

Cheikh 'Abder Razzâq Al 'Abbâd Al Badr  الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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Est-ce qu’une femme qui a ses menstrues peut lire le coran ?

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Est-ce qu’une femme qui a ses menstrues peut lire le coran ?

Question :

 

Est-ce qu’une femme qui a ses menstrues peut lire le coran ?

 

Réponse :


Il lui est autorisé de lire le Coran en cas de nécessité.

Par exemple, dans le cas où elle serait enseignante, elle le lirait pour l'enseigner, ou dans le cas où elle serait étudiante dans le but de l'apprendre.

 

Ou encore, dans le cas où elle enseignerait le Coran à ses enfants, petits ou grands, pour les corriger et le lire avant eux (dans le but de leur montrer).

En résumé, si la nécessité de lire le Coran pour la femme qui a ses menstrues s'impose, elle peut le lire et il n'y a pas de mal à cela.

 

Tout comme si elle craint d'oublier le Coran, elle le lit de sorte à se le rappeler et il n'y aura pas de mal à celà même si elle a ses menstrues. 

 

-Certains savants parmi les gens de science soutiennent qu'il est autorisé à la femme ayant ses menstrues de lire le Coran sans nécessité...

-D'autres disent qu'il est interdit (haram) pour elle de lire le Coran même en cas de nécessité. 

-Et le troisième avis, et c'est ce qu'il faut dire est que si la femme a besoin de lire le Coran pour l'enseigner, pour l'apprendre ou de peur de l'oublier, il n'y a pas de mal à le lire.

 

Fatawi arkan al islam (Chapître : Fatawi as-salat, question 172, page 255)
Traduction : Abu Abdillah
copié de sounna.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Sayyid Qutb et Cheikh Rabi’ Al Madkhali qui devons nous suivre ? (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Sayyid Qutb et Cheikh Rabi’ Al Madkhali qui devons nous suivre ? (vidéo)
Question :
 
Qu'Allah soit bienfaisant à votre égard, une personne demande:

« Je suis un individu qui se trouve dans une situation assez perplexe, confronté à deux positions, celle de faire le choix entre la voie de Sayyid Qutb et celle que suit Rabi' Al Madkhali ?

Et quant il m'arrive, parfois, de demander conseil auprès des savants, ils me disent : « empruntes la voie de Sayyid Qutb et étudies ses livres... » puis ils me mettent en garde contre Rabi' Al Madkhali, que dois-je donc faire ?

Réponse :

C'est ainsi qu'Allah tabâraka wa ta'âla, lorsqu'Il à décidé d'une chose et souhaite qu'une chose s'accomplisse, que sur terre se réalise cette opposition [perpétuel] entre la vérité [Al Haqq] et le faux [Al Bâtil], entre les gens de bien et les gens calomnieux, entre les prédicateurs qui appellent au faux et les prédicateurs qui font [eux] triompher la vérité, entre les prédicateurs qui appellent à la Sounna et les prédicateurs qui appellent aux innovations et aux égarements... 
 
A ce sujet, il ne peut pas y avoir de discorde entre deux personnes parmi ceux douées de raison.
 
Il ne s'agit pas ici de prendre pour modèle untel ou untel, mais plutôt de porter son attention sur ce que dit l'un et ce que dit l'autre et sur ce que diffuse chacun des deux opposants. 
 
L'important, l'essentiel est que le croyant se tourne vers la vérité [Al Haqq], que la vérité soit dite par de nombreuses personnes ou non. Le croyant doit être du côté de la vérité, il doit s'imposer le haqq à lui meme. Si le croyant s'impose le haqq à lui meme alors Allah lui fera vivre une bonne vie, une vie bénie, après sa mort(dans la vie intermédiaire) et dans l'au-delà... plutôt ! ici-bas, dans la vie intermédiaire et dans l'au-delà.
 
Il est bien connu, auprès des étudiants en science justes et équitables, que les livres de Sayyid Qutb comportent des erreurs abominables qui portent atteinte à Allah tabâraka wa ta'âla, dans le domaine des Noms et Attributs [d'Allah] et qui portent atteinte aux nobles messagers d'Allah, car il s'est [autorisé] à dire à leur sujet ce qui n'est pas permis, notamment dans son interprétation de l'histoire de Moussa - prière et salut sur lui.
 
Il a également commis d'autres erreurs envers les compagnons du Prophète - prière et salut sur lui - et notamment envers 'Outhmân Ibn 'Affân [Dhou An-Nourayn] - qu'Allah l'agrée -, celui dont le Paradis lui a été promis de son vivant et dont le califat fut non seulement prospère mais aussi un véritable bienfait pour les gens dans leur vie ici-bas et dans l'au-delà.
 
Et envers Mou'âyia Ibn Abî Soufiyân également, alors que le Prophète - Que la paix et la bénédiction d'Allah soient lui - l'avait désigné comme responsable digne de confiance du recueil de la révélation (il était parmi ceux qui retranscrivait par écrit le saint Qour-an quand il était révélé au Messager d'Allah), il devint par la suite l'un des meilleurs gouverneurs de l'Islam par son équité, sa loyauté et son succès.
 
Et envers 'Amr Ibn Al 'Ass, celui dont le Prophète - Que la paix et la bénédiction d'Allah soient lui - à dit de lui : « quel bienfait que les biens pieux pour l'homme pieux !» et le Prophète salallahou 'alayhi wa sallam désignait par là 'Amr Ibn Al 'Ass.
 
À tout ceux-là, Sayyid Qutb s'en ait pris à eux ! Qu'il l'ait prémédité ou non...
 
Nous dirons que cela était dû à son ignorance, et c'est le mieux que l'on puisse dire à son sujet , cela est dû à son ignorance et c'est le [strict] minimum que l'on puisse dire de lui dans cette affaire et sur beaucoup d'autres [le concernant] et entre autre, la voie du takfir qu'il à prôné.
 
Ceux qui exagèrent dans le fait de rendre les gens mécréants aujourd'hui, s'appuient sur ses livres et je peux, à ce sujet, citer l'une de ses paroles quand il dit : « il est indispensable qu'un soulèvement [coup d'état] islamique se fasse d'un pôle à l'autre de la planète et qui ne laisserait aucun endroit de la planète » et " le soulèvement " [coup d'état] vous savez ce que cela sous-entend, cela n'a de conséquence que le désordre et la corruption...et l'anéantissement de la descendance et du bétail...et l'apparition des troubles [fitan] qui provoqueront par leur ampleur le blanchissement des cheveux des enfants, en autre les tueries et destruction d'édifices, et avant cela, la condamnation d'innocents [takfir], tafsiq... 
 
Voilà les erreurs commises par Sayyid Qutb ! Et où sont alors les erreurs commises par Rabi' ?
 
Nous ne voulons embellir [le portrait] de personne, ni de Rabi' ni de personne d'autre...cependant, Sheikh Rabi' a étudié les livres relatifs à la Sounna, il les a assimilé et s'en ait imprégné autant qu'il a pu, il les a diffusés et s'est investi dans ce sens plus que quiconque ...
 
Les gens de la vérité, eux attestent de tout de cela, parmi eux certains sont décédés et d'autres encore en vie...
 
Parmi eux Sheikh Ibn Baz - qu'Allah lui fasse miséricorde - dont l'éloge pour Sheikh Rabi', est écoutée et lue encore aujourd'hui.

De même que shaykh Ibn Al 'Outhaymine le grand savant fit les éloges de Sheikh Rabi' , quant il fut questionné à son propos, il répondit : « une personne comme moi, on ne la questionne pas a propos de Sheikh Rabi', c'est lui qu'il faut questionner à mon propos ». 
 
Et d'autres grands imâms de la sounnah sont d'avis que Sheikh Rabi' a apporté un savoir incontestable régit selon les fondements du Livre et de la Sounna, ce savoir qu'il a défendu et ceci à la mesure du degré de science qu'il a pu acquérir.
 
Notre devoir [à nous] est de connaître la vérité et celui qui se tient sur cette vérité tout comme il nous est obligatoire de connaître le faux et celui qui est dans le faux afin d'éviter les livres des gens calomnieux et les livres des innovateurs, pour pouvoir nous consacrer à l'étude des livres sur lesquels se basent les gens de la Sounna, parmi les anciens et les contemporains Quant à celui qui est décédé est lié à ce qu'il transmis lors de son vivant... 
 
Ce qui est recommandé, c'est de se montrer vigilant avec les propos rendus dès lors qu'ils sont faux [car] cela nuit et n'est pas profitable et pour que l'on puisse en définitive saisir la vérité [Al Haqq], que ce soit auprès des personnes encore vivantes ou à partir de ce qui a été transmis dans les livres et qui se rattache à leurs auteurs...
 
Et nous implorons Allah afin qu'Il accorde Sa miséricorde aux musulmans et aux musulmanes ainsi qu'aux croyants et aux croyantes, d'entre ceux qui sont en vie et ceux qui sont décédés...
 
Texte tiré de la réponse audio durant une conférence donné par le Sheikh sur Pal Talk "live sheikh al-madkhali"
Publié par ahloulhadith.typepad.com

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي

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Juger les gens et quand cela est-il interdit ?

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Juger les gens et quand cela est-il interdit ?

Question :

 

Est-il permis à une personne de s'auto-proclamer juge des gens dans toutes les situations ?

 

Et, quand est-il religieusement toléré de dire : « Untel est mauvais, untel est comme ci, ... » ?

 

Réponse :

 

Il ne sied pas à une personne de s'auto-proclamer juge, alors qu'elle s'oublie elle-même...

 

Il est plutôt de son devoir de chercher ses propres défauts d'abord, avant de regarder ceux des autres.

 

Par contre, si le musulman décide de conseiller ses frères, en ordonnant le bien, et en interdisant le mal, ceci est une bonne chose.

 

Dans ce cas, on ne dit pas : « Il s'est autoproclamé juge des gens. »

 

Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) : 

 

« Les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères » (1)

 

Et, le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, dit :

 

« Les croyants sont comparables à une construction dont les éléments se fortifient l'un l'autre. » (2)

 

Allah le Très-Haut dit aussi (traduction rapprochée) :

 

« Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. » (3)

 

Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, a dit aussi :

 

« La religion, c'est le bon conseil. »

 

Les Compagnons demandèrent : « Envers qui, Ô Messager d'Allah ? » Il dit :

 

« Envers Allah, Son Livre, Son Messager, et envers les dirigeants des musulmans et la communauté en général. » (4)

 

Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, dit encore :

 

« Aucun d'entre vous n'atteindra la foi parfaite jusqu'à ce qu'il aime pour son frère ce qu'il aime pour lui-même. » (5)

 

Il est donc nécessaire de s'améliorer soi-même dans un premier temps, puis d'essayer d'améliorer la condition des autres, par amour du bien pour eux et pour les conseiller.

 

Il ne faut pas que ce soit fait dans le but de rabaisser les autres ou pour dévoiler leurs défauts, car ça, l'islam l'interdit.

 

Il faut donc que ce soit fait par amour du bien pour autrui.

 

Quant au fait de dire : « Untel est mauvais et untel est comme ça ... », ce n'est pas toléré religieusement pour le musulman de dire cela de son frère musulman, sauf dans le cas où il est connu pour sa déviation et ses mauvaises intentions.

 

Celui qui sait cela à son sujet doit dire ce qu'il sait de sa perversion et sa déviation, à condition qu'il y ait un intérêt religieux, comme le fait de mettre les gens en garde contre cette personne afin de repousser le danger qu'il représente.

 

Par contre, s'il dit cela dans le seul but de porter atteinte à son honneur ou de le critiquer, alors ce n'est pas permis, car cela correspondrait à une attaque personnelle dans laquelle il n'y a aucun bienfait.

 

De plus, il n'y a aucun doute que le fait de juger les gens nécessite retenue et vérification.

 

Il ne faut donc pas se baser sur sa propre opinion car Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecturer [sur autrui] car la plus grande partie des conjectures est péché. Et, n'espionnez pas ; et ne médisez pas les uns des autres. » (6)

 

De même, il ne faut pas se baser sur l'information donnée par un pervers, car Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, assurez-vous (de son authenticité) [de crainte] que par ignorance, vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait. » (7)

 

C'est pour cette raison qu'il faut s'éloigner des mauvais doutes et il ne convient donc pas de juger en ne se basant que sur ces doutes. Pareillement, il ne faut pas accepter d'informations de qui que ce soit sans contrôle, ni vérification.

 

On ne juge les gens qu'en se basant sur la science religieuse.

 

Ainsi, si l'on est doué de science religieuse, on juge en fonction de ce qui nous est apparu vrai.

 

Par contre, si l'on est ignorant des règles religieuses, il est interdit de juger les agissements des gens.

 

Il convient aussi de ne pas s'embourber dans les domaines à propos desquels on n'a aucune science (traduction rapprochée) :

 

« Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » (8)

 

Allah le Très-Haut dit aussi (traduction rapprochée)  :

 

« Dis : 'Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit, et d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas'. » (9)

 

En outre, celui qui n'a pas de science ne doit pas prononcer de jugements en se basant uniquement sur son opinion ou son avis, ou sur ce que lui dicte son ego (Nafs).

 

Il lui incombe plutôt de s'abstenir, car la situation présente un grand danger : quiconque accuse son frère d'une chose dont il est innocent, ou le décrit par une caractéristique qui ne correspond pas à la réalité, verra, en retour, ces choses s'appliquer à lui, comme cela a été rapporté dans le hadith :

 

« Si l'on maudit une personne qui ne mérite pas la malédiction, elle s'appliquera sur celui qui l'a prononcée. » (10)

 

De même, il n'est pas permis au musulman de dire à son frère : « Ô pervers ! Ô mécréant ! » ou « Ô mauvais ! »... et tout ce qui correspond à ce genre de mauvais qualificatifs.

 

Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« Et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que 'perversion'  lorsqu'on a déjà la foi. » (11)

 

Il est donc du devoir du musulman de se préserver de ce genre de situations.

 

Il faut qu'il soit doué de la science et de la clairvoyance qui lui permettront de juger sa propre âme avant tout, puis de juger les autres, dans un second temps.

 

Enfin, il est nécessaire qu'il soit posé, réfléchi, fasse preuve de retenue et qu'il ne se précipite pas dans les choses.

 

(1) Les Appartements, v. 10.

(2) Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre des injustices (2446) et Muslim chapitre du bon comportement (2585).

(3) La Table Serviev. 2.

(4) Rapporté par Muslim, chapitre de la foi (55).

(5) Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la foi (13) et Muslim, chapitre de la foi (45).

(6) Les Appartements, v. 12.

(7) Les Appartements, v. 6.

(8) Le Voyage Nocturne, v. 36.

(9) Al A'râf, v. 33.

(10) Rapporté par Abû Dâwûd chapitre des bonnes manières (4908) ; At-Tirmidhî, chapitre du bon comportement (1978) d'après Ibn 'Abbâs ; Abû Dâwûd (4905) d'après Abû ad-Dardâ.

(11) Les Appartements, v. 11.

 

Kitâb ud-Da'wa, n°7, vol. 2, pages 168 et 170.

Publié par fatawaislam.com

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Appeler les gens à faire ce qu’on ne fait pas soi-même

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Appeler les gens à faire ce qu’on ne fait pas soi-même

Question :

 

Si le prédicateur incite les gens à faire une chose qu'il n'est pas capable de faire, après avoir essayé, et qu'il pense pouvoir la faire à l'avenir, peut-il alors inciter les gens à faire cette chose ?
 

Réponse :

Si le prédicateur qui appelle vers une bonne action n'est pas capable de la faire lui-même, alors [il vaudrait mieux] que ce soit quelqu'un d'autre qui invite à la faire - ou qu'il invite les gens à faire une autre bonne action (qu'il est capable de faire).

Mais, supposons que celui qui appelle à prier de nuit, mais il n'arrive pas à prier la nuit, il ne faut pas dire : si tu n'arrives pas à prier la nuit, alors n'incite pas les autres à prier la nuit.

(Un autre exemple :) Un homme incite à faire l'aumône, mais il ne possède pas de quoi faire l'aumône, mais nous disons : incite-les.

Quant à celui qui invite les gens à une chose alors qu'il est capable de la faire et il ne la fait pas, il n'y a pas de doute que c'est de la stupidité et de l'égarement dans la religion.

Fatwa de cheikh Otheimine (2/173)
Kitâb ud-Da'wa (5)

 Publié par fatawaislam.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Réformer le mal avec la main et celui qui doit s’en charger

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Réformer le mal avec la main et celui qui doit s’en charger

Question :


Doit-on réformer le mal avec la main ?

Qui doit s'en charger ?

Veuillez citer les preuves, qu'Allah vous protège.  

 

Réponse : 

Allah, exalté soit-Il, a décrit parmi les caractéristiques des croyants le fait de réprouver le mal et d'ordonner le bien. Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable » (1)

Allah le Très-Haut dit aussi 
(traduction rapprochée) :

 

« Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. » (2)
 

De même, Il dit :


« Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable... » (3)
 

Les versets concernant la recommandation du bien et l'interdiction du mal sont très nombreux, en raison du caractère extrêmement important que cela revêt et le grand besoin que les musulmans en ont.
 

Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, a dit dans le hadith authentique :

«  Si l'un de vous voit un mal, qu'il le change avec sa main. S'il ne le peut pas, qu'il le change avec sa langue. S'il ne le peut pas, qu'il le fasse dans son cœur... et ceci est le plus bas degré de la foi. » (4)

 

Ainsi, la réprobation se fait par la main pour qui en a la capacité, comme ceux qui détiennent l'autorité ainsi que les instances chargés de cela, dans ce qui leur a été confié [comme responsabilité].
 
Il en va de même pour les brigades de répression du mal (Ahl ul-Hisba) dans ce qui leur a été confié comme mission, ainsi que le gouvernant dans ce qui lui a été confié comme responsabilité ; et le juge dans ce qui lui a été prescrit ; et la personne chez elle avec ses enfants et sa famille, dans la mesure de ses moyens.
 
Quant à celui qui ne le peut pas, ou qui risque, s'il réprouve le mal avec la main, d'engendrer discorde, dispute et bagarre, alors il n'est pas tenu de le faire.
 
Il lui suffit de réprouver par la langue afin que ne se produise pas un mal encore plus grand que celui qu'il a réprouvé, conformément aux écrits des savants.
 
Il lui suffit de réprouver par la langue comme le fait de dire : « Ô mon frère, crains Allah, cela n'est pas permis, il faut délaisser cette chose, il faut faire telle chose... » et par d'autres belles expressions, et de façon convenable.
 
Après la langue, vient la désapprobation par le cœur, c'est-à-dire que l'on déteste (le mal) avec le cœur, et cela doit se voir extérieurement.
Il ne faut pas rester avec les gens commettant ce mal, et ceci fait partie de la réprobation avec le cœur... Et Allah se charge d'octroyer l'aide.

 

(1) Le Repentir, v. 71.
(2) La Famille d'Imrân, v. 104.
(3) La Famille d'Imrân, v. 110.
(4) Rapporté par Muslim dans son Sahîh, chapitre de la foi, n°49.

 

Revue des Recherhes, n°36, pages 122 et 121.

traduit par fatawaislam.com

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Le comportement du messager d'Allah صلى الله عليه وسلم lorsqu'il serrait la main

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Le comportement du messager d'Allah صلى الله عليه وسلم lorsqu'il serrait la main
Anas رضي الله عنه rapporte :
 
" Lorsque le messager d'Allah صلى الله عليه وسلم serrait la main à un homme, il صلى الله عليه وسلم ne retirait pas sa main tant que l'homme ne retirait pas la sienne . " 
 
Rapporté par At-tirmidhi n°2490 et authentifié par Sheikh Al Albani dans As-sahihah qui a donné comme titre a ce hadith, "Le comportement du messager d'Allah صلى الله عليه وسلم lorsqu'il serrait la main". 
 
Sheikh Al Albani mentionne dans As-sahiha que ce que nous avons rapporté fait partie des enseignements de ce hadith, en effet il dit : 
من فوائد الحديث
 من هدي النبي صلى الله عليه و سلم في المصافحة أنه كان إذا صافح رجلا لم يترك يده ، حتى يكون هو التارك ليد رسول الله صلى الله عليه و سلم

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Maudire satan (audio)

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Maudire satan (audio)

Question :

 

Une fois, j'ai maudit satan.

 

Un frère m'a entendu, il m'a reproché cela en disant qu'il avait appris qu'il était interdit de maudire satan, parce que si on le maudit, il deviendrait de plus en plus orgueilleux.

 

Est-ce que c'est vrai ce qu'il a dit ?

 

Donnez-nous une fatwa, qu'Allah vous rétribue.

 

Réponse du Comité permanent [des savants] de l'Ifta :

 

Si satan vous encourage à commettre des péchés, les embellit à vos regards, et vous souffle de mauvais actes, ou si vous craignez d'être touché par les méfaits de ses ruses, ou de ses alliés, il vous est permis d'implorer la protection contre lui auprès d'Allah seul, et d'implorer son aide, pour l'éloigner de vous.

 

Vous devez également invoquer le nom d'Allah, et faire beaucoup d'implorations pour qu'Allah l'éloigne de vous et repousse son mal, et ainsi, il se rapetissera.

 

La preuve se trouve dans ces paroles divines, où Allah (l'Exalté) dit (traduction rapprochée) :  

 

"Et si jamais le Diable t’incite à faire le mal, cherche refuge auprès d’Allah. Car Il entend, et sait tout." (sourate Al-A'râf verset 200)

 

et :  

 

"Et dis : «Seigneur, je cherche Ta protection, contre les incitations des diables.  et je cherche Ta protection, Seigneur, contre leur présence auprès de moi»." (sourate Al-Mouminoun verset 97-98)

 

Comme il fut authentiquement rapporté, d'après le Prophète صلى الله عليه وسلم,  

 

"Quand il se levait pour la prière, il disait : «J’implore Allah, le Tout-Entendant et le Tout-Sachant de me préserver des incitations, des souffles, et des crachotements de satan.»"

 

et, selon ce qu'a rapporté l'imam 'Ahmad dans son ouvrage (Mousnad) chapitre 5 p. 59, selon Abou Tamîma Al-Hadjimî selon un soldat de réserve du Prophète صلى الله عليه وسلم qui a dit :  

 

"J'étais son soldat de réserve, et j'étais sur un âne, et, cet âne se bouscula, alors j'ai dit : Malheur à satan.

Alors, le Prophète صلى الله عليه وسلم m'a dit : ne dis pas ceci, parce qu'en disant "malheur à satan" il deviendra de plus en plus orgueilleux, et il dira : Je l'ai vaincu par ma force, mais, si tu dis : au nom d'Allah, il s'appetissera jusqu'à ce qu'il devienne plus petit que la mouche"

 

D'autre part, Abou Dâwoud a rapporté un hadith semblable dans (Sunan), et dans le chapitre sur (Le silence, et la bienséance du langage) d'Ibn Abou Ad-Dounyâ p. 205, selon Moudjahid (Qu'Allah lui fasse miséricorde) qui a dit :

 

"Jamais des gens n'évoquent satan sans qu'il se présente à eux.

S'il entend quelqu'un le maudire, il dit : Tu as maudit quelqu'un qui est déjà maudit.

Et rien n'est aussi puissant pour le vaincre que de dire : Il n'y a aucune divinité en dehors d'Allah".

 

Ceci est le remède le plus efficace pour éloigner le mal de satan de l'homme, parce que rien d'autre n'est capable de repousser le mal des démons.


Mais, pour ce qui est de maudire satan, Allah l'a déjà maudit dans son Livre, dans plusieurs endroits, lorsqu'il s'enfla d'orgueil et refusa d'obéir à Allah, qui lui avait ordonné de se prosterner à Adam, lorsqu'il l'a créé pour l'honorer et le vénérer.

 

Et par suite, Allah le qualifia de banni, et de maudit, et il le chassera de sa miséricorde et du Paradis, au Jour du Jugement Dernier.

 

Allah, le Très-Haut, a dit (traduction rapprochée) :

 

"Ce ne sont que des femelles qu'ils invoquent, en dehors de Lui. Et ce n'est qu'un diable rebelle qu'ils invoquent.  Allah l’a (le Diable) maudit et celui-ci a dit : «Certainement, je saisirai parmi Tes serviteurs, une partie déterminée." (sourate An-Nisa verset 117-118)

 

Comme Il a dit (traduction rapprochée) :  

 

"- Et [Allah] dit : «Sors de là [du Paradis], car te voilà banni ! Et malédiction sur toi, jusqu’au Jour de la rétribution!»" (sourate Al-Hijr verset 34-35)


Le Prophète صلى الله عليه وسلم l'a également maudit, lorsqu'il priait, lorsqu'il luttait contre lui et voulait le vaincre. En effet, l'Imam Mouslim a rapporté dans son Sahîh que Abou Ad-Dardâ' (Qu'Allah soit satisfait de lui) a dit :  

 

"Le Prophète صلى الله عليه وسلم s'est mis debout, et nous l'avons entendu dire : J'implore la protection d'Allah contre toi, puis il a dit : Je te maudis par la malédiction d'Allah, trois fois, puis, il tendit sa main, comme s'il prenait quelque chose.

Et, lorsqu'il termina sa prière, nous lui avons dit : Messager d'Allah, nous vous avons entendu dire dans la prière des choses que vous n'aviez jamais dites auparavant, et vous avez tendu la main.

Il répondit : L'ennemi d'Allah, Ibliss, était venu avec une flamme de feu pour la mettre à mon visage, alors j'ai dit : J'implore la protection d'Allah contre toi, trois fois, puis, j'ai dit : Je te maudis par la Malédiction parfaite d'Allah, alors, il n'a pas retardé trois fois, puis, j'ai voulu le prendre, mais, Par Allah, si mon frère Solayman n'avait pas fait son invocation, il serait attaché et on l'aurait laissé aux gamins de Médine pour jouer avec."


Ainsi, il est permis à l'homme de maudire satan s'il s'approche de lui pour lui nuire, ou s'il tente de le combattre par ses insufflations en tentant de l'empêcher d'obéir à Allah.

 

Mais, il ne faut pas cesser d'implorer la protection d'Allah contre lui, et d'invoquer Allah davantage, et dire : au nom d'Allah, ainsi que les autres invocations et implorations licites, par lesquelles le musulman se réfugie auprès d'Allah contre son mal, en prenant en considération les versets et les hadiths précités.

 

D'autre part, l'homme ne doit pas s'appliquer à maudire satan tout le temps, sans raison, et imiter le Prophète صلى الله عليه وسلم à cet égard.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

(Numéro de la partie : 26, Numéro de la page : 68-71)

La Fatwa numéro (19753)

Publié par alifta.net

 

 لعن الشيطان
س: لعنت الشيطان في إحدى المرات، وعندما سمعني أحد الإخوة أنكر علي ذلك، وقال إنه سمع أن هناك نهيًا عن لعن الشيطان ؛ لأنه إذا لعن تعاظم، فهل ما قال هذا الأخ صحيحًا؟ أفتونا جزاكم الله خيرًا
ج : المشروع للإنسان إذا سول له الشيطان فعل المعاصي، وزينها له ووسوس له، أو خـاف أن يصيبه ضرر من كيده وكيد أوليائه- أن يستعيذ بالله ويستجير به وحده؛ لكف شره وأذاه عنه، ويسمي بالله، ويكثر من ذكره ليصرفه الله عنه ويرد كيده، ويتصاغر في نفسـه، ويـدل لـذلك قـول الله تعـالى:  وَإِمَّا يَنْـزَغَنَّكَ مِنَ الشَّيْطَانِ نَـزْغٌ فَاسْتَعِذْ بِاللَّهِ إِنَّهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ  وقولـه تعـالى:  وَقُلْ رَبِّ أَعُوذُ بِكَ مِنْ هَمَزَاتِ الشَّيَاطِينِ (97) وَأَعُوذُ بِكَ رَبِّ أَنْ يَحْضُرُونِ  ، ولما صح عن النبي صلى الله عليه وسلم أنه  كـان يقول إذا قام إلى الصلاة: أعوذ بالله السميع العليم من الشيطان الرجيم، من همزه ونفخه ونفثه  ولمـا أخرجـه الإمام أحمد في (مسنده) ج 5 ص 59 عن أبي تميمة الهجيمي ، عمن كان رديف النبي صلى الله عليه وسلم قـال:  كنت رديفه على حمار، فعثر الحمار، فقلت: تعس الشيطان، فقـال لـي النبي صلى الله عليه وسلم: لا تقل: تعس الشيطان؛ فإنك إذا قلت: تعس الشيطان تعاظم في نفسه وقال: صرعته بقوتي، فإذا قلت: بسم الله؛ تصاغرت إليه نفسه حتى يكون أصغر من ذباب  ، وروى أبو داود في (سننه) نحوه ، وجاء في كتاب (الصمت وآداب اللسان) لابن أبي الدنيا ص 205، عن مجاهد رحمه الله أنه قال: (قل ما ذكـر الشيطان قوم إلا حضرهم، فإذا سمع أحدًا يلعنه قال: لقد لعنت ملعونًا، ولا شيء أقطع لظهره من: لا إله إلا الله) هذا هو العلاج الناجع لكـف أذى الشيطان عن الإنسان، إذ لا يكف شر مردة الجن إلا ذلك.
أما لعن الشيطان فإن الله لعنه في كتابه في أكثر من موضع، لـمَّا تكـبر وامتنع عن امتثال أمر الله له للسجود لآدم لما خلقه، سجود تكريم وإجلال، ووصفه الله بأنه رجيم وأنه لعـين، فهو من المطرودين عن رحمة الله وجنته يوم القيامة، قال الله تعالى: إِنْ يَدْعُونَ مِنْ دُونِهِ إِلا إِنَاثًا وَإِنْ يَدْعُونَ إِلا شَيْطَانًا مَرِيدًا (117) لَعَنَهُ اللَّهُ وَقَالَ لأَتَّخِذَنَّ مِنْ عِبَادِكَ نَصِيبًا مَفْرُوضًا وقـال تعـالى:  قَالَ فَاخْرُجْ مِنْهَا فَإِنَّكَ رَجِيمٌ (34) وَإِنَّ عَلَيْكَ اللَّعْنَةَ إِلَى يَوْمِ الدِّينِ
وقد لعنه الرسول صلى الله عليه وسلم في الصلاة عندما جاهده وأراد أن يضره ويفتك به، فقد روى الإمام مسلم في (صحيحه) عن أبي الدرداء رضي الله عنه قال: مسلم 1 / 385 برقم (542) ، والنسـائي 3 / 13 برقم (1215) ، وابـن حبان 5 / 316- 317 برقم (1979) ، وأبـو عوانة 2 / 144 ، وأبو نعيم في (دلائـل النبوة) 2 / 475 برقم (266) ت : عبد البر عباس ، والبيهقي 2 / 264 . قام رسول الله صلى الله عليه وسلم فسمعناه يقول: أعوذ بالله منك، ثم قال: ألعنك بلعنة الله ثلاثًا، وبسط يده كأنه يتناول شيئًا، فلما فرغ من الصلاة قلنا: يا رسول الله: قد سمعناك تقول في الصلاة شيئًا لم نسمعك تقوله قبل ذلك، ورأيناك بسطت يدك، قال: إن عدو الله إبليس جاء بشهاب من نار ليجعله في وجهي، فقلت: أعوذ بالله ثلاث مرات، ثم قلت: ألعنك بلعنة الله التامة، فلم يستأخر ثلاث مرات، ثم أردت أخذه، والله لولا دعوة أخينا سليمان لأصبح موثقًا يلعب به ولدان أهل المدينة
وعلى ذلك فإنه يجوز للإنسان أن يلعن الشيطان إذا تعرض له ليضره أو جاهده ووسوس له ليفتنه عن طاعة الله، لكـن لا يترك التعوذ منه بالله، والإكثار من ذكر الله، وقول: بسـم الله ونحو ذلك من الأذكـار والأدعية المشروعة؛ ليتحصن المسلم بـالله من شره، وعملاً بالآيات والأحاديث السابقة، وينبغي للإنسان أن لا يجعل لعن الشيطان ديدنه بدون سبب، اقتداء برسول الله صلى الله عليه وسلم
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

(71-الجزء رقم : 26، الصفحة رقم: 68)
الفتوى رقم - 19753

Résumé de traduction de la parole de Cheikh Sâlih Âli Ash-Cheikh :
 
Les savants ont divergés concernant cette question, on distingue 2 avis concernant cet question :
 
Le premier avis
 
Est celui d'un groupe parmi les gens de science qui affirme qu'il est autorisé de maudire Ibliss compte tenue de la parole d'Allâh (traduction rapprochée) :
 
«Et ce n'est qu'un diable rebelle qu'ils invoquent. Allâh l'a (le Diable) maudit...» (sourate 4 Verset 117-118)
 
Le deuxième avis
 
Est celui d'un autre groupe de savants qui lui affirme que certes Ibliss est maudit (c'est-à-dire éloigné de la miséricorde d'Allâh) cependant, il n'est pas permis de le maudire car le messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم a très clairement dit dans un hadith : 
 
لا تلعنوه فإنه يتعاظم
 
"Ne maudissez pas satan car (en faisant cela) il se donne de l'importance " (1)
Sa Chaîne de transmission est bonne.
 
Nous ne devons donc pas maudire satan.
 
(1) Note du traducteur : C'est-à-dire qu'il se montre fier, orgueilleux, hautain... lorsqu'on le maudit, pour cette raison le messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم nous a dit de ne pas le maudire.
 
Charh 'Aquida Tahawiya k7 16 Face A 
Publié par darwa.com
فائدة في حكم لعن الشيطان الرجيم

ويلحق بلعن الكافر لعن الشيطان أو لعن إبليس، وهذا أيضا اختلف فيه أهل العلم على قولين
منهم من أجاز لعنه بعينه لقول الله جل وعلا

إِنْ يَدْعُونَ مِنْ دُونِهِ (إِلَّا إِنَاثًا وَإِنْ يَدْعُونَ) إِلَّا شَيْطَانًا مَرِيدًا(117) لَعَنَهُ اللَّهُ

[النساء:117-118]

، وما جاء في الآيات في لعن إبليس وطرده عن رحمة الله جل وعلا
القول الثاني: أنه لا يلعن إبليس ولا الشيطان لما صحّ في الحديث أن النبي عَلَيْهِ الصَّلاَةُ والسَّلاَمُ نهى عن لعن الشيطان أو عن لعن إبليس وقال «لا تلعنوه فإنه يتعاظم» رواه تمَّام في فوائده وغيره بإسناد جيد، قالوا: فهذا يدل على النهي عن اللّعن، وهذا متّجه في أنَّ اللعن عموما في القاعدة الشرعية أن المسلم لا يلعن؛ لأنّ اللعن منهي عنه المؤمن بعامة، ومن أعظم ما يكون أثرا للعن أن اللّعان لا يكون شفيعا ولا شهيدا يوم القيامة." أ.هـ

 شرح للطحاوية

Questionneur :

 

Est-il permis de maudire iblis ?

 

Réponse de Cheikh Al-Albani :

 

Iblis ?!... Cela n'est pas permis.

 

Mais tu dis :

 

"Je cherche refuge auprès d'Allaah contre le mal d'iblis"

 

Traduit par Abdoullaah Abu Edem

 Publié par cheikhalalbani.com

 

سؤال : يجوز لعن إبليس؟

الشيخ الألباني : إبليس، لا يجوز، إنما تقول: أعوذ بالله من شر إبليس

رحلة النور- 9أ/00:24:35

Notre éminent savant, Cheikh ’Abdel-’Azîz Ibn Bâz (rahimahullâh) :

 

A expliqué qu’il n’y avait pas de mal dans le fait de maudire Satan, car certes il a été attesté que le Prophète صلى الله عليه وسلم a maudit satan lorsque ce dernier l’avait pertubé dans sa prière, et il avait dit :

 

«Je te maudis avec la malédiction d’Allâh».

 

(Ceci dit) la recherche de protection auprès d’Allâh contre lui est meilleure, cela sur la base de la Parole d’Allâh - Ta’âla (traduction rapprochée) :

 

«Et si jamais le Diable t’incite à faire le mal, cherche refuge auprès d’Allâh. Car Il entend, et sais tout.» [Coran, 7/200]

 

Et la parole (traduction rapprochée) :

 

«lorsqu’une suggestion du Diable les touche se rappellent [du châtiment d’Allâh] : et les voilà devenus clairvoyants.» [Coran, 7/201]

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم) recherchait protection auprès d’Allâh au debut de sa récitation dans la prière comme quand il l’a quittait.

 

مـوسـوعـة إمـام الـمـسـلـمـيـن في الـقـرن الـعـشـريـن سـمـاحـة5/104

 

Cheikh Muhammad Ibn ’Outhaymîn (rahimahullâh) - sur la même question :

 

Dit de son côté qu’il n’est pas ordonné à la personne de maudire Satan, et lui est ordonné de rechercher protection auprès d’Allâh contre lui, comme Allâh - Ta’âla - le dit (traduction rapprochée) :

 

«Et si jamais le Diable t’incite à faire le mal, cherche refuge auprès d’Allâh. Car Il entend, et sais tout.» [Coran, 7/200]

 

Et Allâh - Ta’âla - dit (traduction rapprochée) :

 

«Et si jamais le Diable t’incite (à agir autrement), alors cherche refuge auprès Allâh ; c’est Lui, vraiment l’Audient, l’Omniscient.» [Coran, 11/36

 

Madjmou’ Fatâwa de Cheikh Ibn ’Outhaymîn, 3/125-126

 

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حكم لعن إبليس و أبو إبليس

Cheikh Mouhammad Al-’Outheymine

 

 

السـؤال : في لغتنا الدارجة في كل لسان بلوى وهي بلوى الشتيمة مثلاً اللعنة فمثالاً لذلك يقول الإنسـان لعـن الله والديـن إبليس أو والدين الشيطان فما هو رد سماحتكم على هذا وشكراً ؟
الجـــواب : ينبــغــي للإنســان أن يمرن لسانه عــلى الكلمـات الطيبــة المثمرة النافــعة وأن يتجنـب جميع السباب والشتائم حتـى فيما يجــوز له أن يفعلــه من الســباب والشــتائم فإنـه لا ينبغي إطلاق لسانه فيها فكيف في الأمور التي لا خير له فيها مثل لعن إبليس أو والدي إبليـس أو ما أشبه ذلك فإن هذا لا ينبغــي بل إن الـــذي ينبغي أن يتعوذ الإنسان بالله مــن شر الشيطان فيقول أعــوذ بالله مـــن الشيطان الرجيـــم وأما لعنه وسبه فقد ذكر ابن القيم رحمه الله في زاد المعاد أن ذلك مما لا ينبغي لأننا أمرنا عندما ينــزغ الشيطـان الإنسان فإنما أمـرنا بالاستعاذة بالله منـه وأما إذا دعونا عليه فإنه قد يربأ بنفسه يعني يزداد يربو بنفسه ويزداد وأما الاستعـاذة بالله منــه فهي إهــانةٍ وإذلالٍ له فـهـذا هو المشروع أن يستعيــذ الإنســـان بالله مـــن الشيطان الرجيــــم ولا يلعن الشيطان وأبو الشيطان
فتاوى نور على الدرب للشيخ محمد العثيمين

ماحكم لعن الشيطان والإكثار من لعنه

Cheikh Salih Al Fawzan

 

 

السؤال : ماحكم لعن الشيطان والإكثار من لعنه؟

الجواب : الشيطان لعنه الله فليس بحاجة إلى أن تلعنه، ولكن الواجب عليك الحذر منه ومن شره، والاستعاذة بالله منه، فبدل أن تشتغل بلعن الشيطان استعذ بالله من شره واعصيه فيما يأمرك به، وما ينهاك عنه، فلا تلتفت إلى أوامره ونواهيه، لأنه يصدك عن طاعة الله وعن ذكر الله ما استطاع فاعصيه واستعذ بالله من شره؛ هذا بدل لعنه أما لعنه فهو ملعون لعنه الله، وأيضا ورد أنه يفرح إذا سمع أحدًا يلعنه فيقول

"أغضبت ابن آدم، أغضبته فلعنني"

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز آل الشيخ

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Les droits du musulman vis-à-vis du musulman

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Les droits du musulman vis-à-vis du musulman
La Ummah Musulmane a de nombreux droits sur chaque Musulman.
 
Quelques uns de ces droits ont été mentionnés dans ce hadith : 

« Un Musulman a six devoirs à accomplir à l'égard de son frère : s'il le rencontre, qu'il le salue (que la paix soit sur toi), s'il l'invite, qu'il accepte (l'invitation), s'il recherche un conseil, alors qu'il le conseille, s'il éternue et qu'il loue Allah (en disant alhamdulillah), alors Shammit'h (en disant YarhumakAllah-que la miséricorde d'Allah soit sur toi), s'il tombe malade, qu'il lui rende visite et s'il meurt, qu'il le suive (pour ses funérailles). » [1] 

Le premier droit est de dire Salam à ton frère quand tu le rencontres.
 
Le Salam est une Sunnah que le prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné aux Muslims.
Il suscite de l'affection dans le coeur des croyants.
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

« Par Allah vous n'entrerez pas au Paradis jusqu'à ce que vous croyiez et vous ne croirez pas tant que vous ne vous aimerez pas les uns les autres. Puis-je vous parler d'une action que si vous la faites, vous vous aimerez les uns les autres (grâce à elle) : « Propagez le Salam entre vous. » [2] 
 
Le Prophète صلى الله عليه وسلم avait l'habitude de passer le Salam même aux enfants qu'il rencontrait. Il passait le Salam en premier quand il rencontrait quelqu'un. 
 
La Sunnah veut que le jeune passe le Salam aux plus vieux, le petit nombre au plus grand, et celui qui monte un animal à celui qui marche.
Si la Sunnah n'est pas appliquée dans cet ordre, le Salam doit quand même être passé.

Amar Ibn Yasir a dit : 

« Trois qualités complètent la croyance de celui qui les possède : Etre juste même envers toi-même, passer le Salam à chaque personne, et dépenser (ton argent pour Allah) même si tu es dans le besoin. » [3] 
 
Passer le Salam est une Sunnah, mais répondre est une obligation.
Une personne peut répondre pour un groupe. De plus, le Salam doit être rendu d'une manière égale ou meilleure que le Salam qui a été donné.
Allah a dit (traduction rapprochée) : 

« Si on vous fait une salutation, saluez d'une façon meilleure ; ou bien rendez-la (simplement). Certes, Allah tient compte de tout. » [4] 
 
Si une personne dit « AsSalâmu'Alaykum » , on doit alors répondre : « Wa'alaykumussalam » La meilleure manière de dire le Salam est « AsSalamu'Alaykum Wa Rahmatullahi Wa Barakatuhu (Wa Maghfiratuhu) » 
 
Le deuxième droit est d'accepter les invitations des autres Musulmans.
 
Si un musulman t'invite chez lui alors tu dois accepter son invitation pour augmenter les relations amicales et fraternelles entre musulmans.
Les invitations de mariage doivent être acceptées, sauf si du mal est fait ou dit à la fête de mariage.
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

« Et quiconque n'accepte pas (une invitation à un mariage) désobéit à Allah et à Son Messager. » [5] 
 
Répondre aux invitations peut aussi vouloir dire répondre à un appel à l'aide. Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

« Et s'il t'invite (ou t'appelle), accepte. » 
 
si ton frère musulman t'appelle pour l'aider dans une quelconque affaire licite, alors tu es dans l'obligation de répondre à son appel. 
 
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit en décrivant les croyants qu'ils sont : 

« Comme les constructions, chaque partie supportant l'autre. » [6] 
 
Le troisième droit est de conseiller ton frère quand il en a besoin.
 
Conseiller fait partie de cette religion. Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

« La Religion (l'Islam) est Nasihah (qui signifie sincérité ou donner des conseils) pour la face d'Allah et Son Livre, pour Son Messager et les dirigeants des Musulmans et le commun des Musulman. » 
 
Si on ne te demande pas de conseil, alors tu es autorisé à ne pas en donner.
Cependant, tu dois conseiller ton frère si ce qu'il va faire est mal ou nuisible. Interdire le mal est le droit de la nation sur les Musulmans. 
 
Le quatrième droit est de dire le Tashmit « YarhamakAllah » (qu'Allah te fasse miséricorde) quand ton frère éternue et loue Allah.
 
S'il ne loue pas Allah, alors tu ne dois pas dire le Tashmit.
 
Dire le Tashmit est une obligation, et répondre est aussi une obligation. Pour répondre au Tashmit, on doit dire « YahdikumAllah wa Yuslih Balakum » (Qu'Allah te guide et améliore ta situation).
 
Si ton frère éternue plus d'une fois, alors au bout de la troisième fois, on doit lui dire « A'afakumullah » (Qu'Allah te guérisse) 
 
Le cinquième droit est de visiter ton frère s'il est malade.
 
Visiter le malade est un devoir pour les Musulmans, surtout les proches et les voisins.
 
Si la personne malade a besoin de plus de visites, cela est aussi son droit.
 
Aussi, lorsque quelqu'un visite le malade, il doit demander à Allah de guérir son frère, et lui faire rappeler Allah et lui dire qu'Allah diminue les mauvaises actions pour chaque maladie ou épreuve qui arrive à un Musulman.
 
De plus, on doit rappeler au malade d'invoquer le pardon Allah et de ne pas cesser de se rappeler d'Allah. 
 
Le sixième droit est de suivre les funérailles de ton frère.
 
Allah garantit une grande récompense pour celui qui fait cela.
 
Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

« Quiconque suit un convoi funèbre jusqu'à ce qu'il participe à la prière mortuaire (janâzah), acquerra un qîrât (de récompense), et quiconque le suit jusqu'à son enterrement, acquerra deux qîrât". Comme on demandait au Prophète quelle était la valeur de ces deux qîrât, il répondit : "Ils équivalent à deux énormes montagnes ». [7] 
 
Le septième droit est de ne pas nuire aux Musulmans d'une manière ou d'une autre.
 
C'est un grand pêché que de faire du mal aux Musulmans.
 
Allah a dit (traduction rapprochée) : 

« Et ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu'ils l'aient mérité, se chargent d'une calomnie et d'un péché évident. » [8] 
 
Allah venge le mal infligé aux Muslims dans cette vie. Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 

« Ne vous détestez pas les uns les autres et ne vous évitez pas, soyez O Serviteurs d'Allah, comme des frères. Le musulman est le frère du Musulman, il n'est pas injuste envers lui, il ne l'ignore pas (lorsqu'il demande de l'aide) et il ne le méprise pas. Mépriser son frère est un pêché. Il est interdit au Musulman de violer le sang, l'argent et l'honneur de son frère. » [9] 
 
Il y a plein d'autres droits des que les Musulmans ont sur leurs frères. Ce qui pourrait être un résumé de ces droits est le Hadith : 

« Le Musulman est le frère du Musulman ! » 

Chaque fois qu'un Musulman mettra cela en application, la communauté musulmane sera heureuse et unie. 
 
[1] Muslim 
[2] Muslim 
[3] Al-Bukhari 
[4] Sourate 4, verset 86 
[5] Al-Bukhari et Muslim 
[6] Al-Bukhari et Muslim 
[7] al-Bukhari et Muslim 
[8] Sourate 33, verset 58 
[9] Muslim 

Les droits basiques de la nature humaine sont affirmés par la Loi Divine. Pages 22-25 
 Publié par al-bayan.fr
 
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Peut-on écrire «SAW» au lieu de «Sallallâhu 'alayhi wa sallam» ? (audio)

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Peut-on écrire «SAW» au lieu de «Sallallâhu 'alayhi wa sallam» ? (audio)

Louange à Allâh Seul, paix et bénédiction sur le dernier des Prophètes, sa famille et ses compagnons, ensuite : Allâh envoya Mohammad صلى الله عليه وسلم aux deux charges (Djinns et humains) comme annonciateur, avertisseur, par Sa permission, et comme une lampe éclairante.

 

Il l'envoya avec la guidée, la miséricorde et la religion de la Vérité, le bonheur dans la vie d'ici bas et dans l'au-delà, pour celui qui croit en lui, qui l'aime et qui suit son chemin صلى الله عليه وسلم.

 

Quant au Prophète صلى الله عليه وسلم, il a transmis le Message, s'est acquitté du dépôt, a conseillé la communauté, et a lutté pour Allâh avec tout l’effort qu’Il mérite, pour ce, qu'Allâh (Qu'Il soit Exalté) le récompense de la meilleure et la plus parfaite récompense.

 

L'obéissance et la soumission à ses ordres et l'abandon de ses interdits, représentent les plus importantes parmi les obligations de l'Islam, et c'est l'objectif de son Message.

 

L'attestation qu'il transmit le Message exige qu'il soit aimé et suivi et qu'on prie sur lui à toutes occasions et quand il est mentionné; comme ceci lui accorde une partie de ses droits صلى الله عليه وسلم et un remerciement d'Allâh (Qu'Il soit Exalté) pour le don de son envoi صلى الله عليه وسلم .

 

En outre, la prière sur lui implique plusieurs avantages tels que: l'obéissance à l'ordre d'Allâh (Gloire et Pureté à lui), la conformité à Lui dans la prière pour le Prophète صلى الله عليه وسلم ainsi qu'à Ses anges, car Allâh, le Très-Haut, a dit (traduction rapprochée) :

 

"Certes, Allâh et Ses Anges prient sur le Prophète; Ô vous qui croyez priez sur lui et adressez [lui] vos salutations." (sourate Al-Ahzab verset 56)

 

Et parmi ses avantages, nous pouvons citer aussi: la multiplication de la récompense de celui qui l'accomplit, l'espoir que ses implorations soient exaucées, une raison pour l'acquisition de la bénédiction et la continuité de son amour صلى الله عليه وسلم sa croissance, sa multiplication et la raison de guider le serviteur et de ranimer son cœur.

 

Plus le serviteur prie pour le Prophète صلى الله عليه وسلم et le mentionne, plus son amour capture son cœur au point qu'il en détache toute contradiction à ses ordres et tout doute concernant ce qu'il a apporté.

 

Le Prophète, que les salutations et les bénédictions d'Allâh soient sur lui, a incité les hommes à prier pour lui dans plusieurs Hadiths, qui ont été authentiquement rapportés, tels que le hadith rapporté par Mouslim dans son Sahîh, d'après Abou Hourayra رضي الله عنه, qui rapporte que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Quiconque prie pour moi une seule fois, Allâh priera pour lui dix fois."

 

D'après lui رضي الله عنه aussi, Le Prophète صلى الله عليه وسلم dit:

 

"Ne faites pas de vos demeures des tombes; et ne faites pas de ma tombe un lieu de pèlerinage et priez pour moi; car vos prières (vos invocations de bénédictions divine pour moi) me parviennent où que vous soyez."

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Qu'Allâh humilie celui qui entend mon nom prononcé en sa présence, et ne prie pas pour moi".

 

Comme la prière pour le Prophète صلى الله عليه وسلم dans les prières prescrites durant la récitation de Tachahoud est légitime, ainsi que dans les sermons, les invocations, la demande de pardon d'Allâh, après l'appel à la prière, lors de l'entrée et de la sortie de la mosquée, quand son nom est mentionné et dans plusieurs autres situations, elle doit, absolument, être mentionnée quand son nom est écrit dans un livre, une œuvre, un message, un article ou autre, conformément aux preuves susmentionnées.

 

Il est légitime que la formule de la prière soit complètement écrite, afin d'obéir aux ordres d' Allâh et de rappeler au lecteur de la mentionner en la voyant.

 

Ainsi, en l'écrivant, il ne faut pas abréger la formule de la prière sur le Messager d'Allâh ou à l'aide d'autres symboles semblables auxquels certains écrivains et auteurs ont recours, vu que cela implique la désobéissance à l'ordre d'Allâh (Gloire et Pureté à Lui) dans Son Noble Coran, quand Il dit (traduction rapprochée) :

 

"priez sur lui et adressez (lui) vos salutations." (sourate Al-Ahzab verset 56)

 

D'autant plus que ces abréviations ne réalisent pas l'objectif de ces prières et font disparaître le mérite apporté par l'écriture de la formule صلى الله عليه وسلم toute entière.

 

Il se peut que le lecteur ne s'aperçoive pas de ces abréviations ou n'en comprenne pas la signification.

 

Il faut aussi ajouter que le fait de recourir à des symboles pour la désigner est fortement déconseillé par les Ulémas qui vont jusqu'à mettre en garde contre cette pratique.

 

Ibn As-Salâh a dit, dans son ouvrage intitulé (`Oloum Al-Hadîth) "les sciences du hadith" connu par (Al-Moqadima) "L'introduction d'Ibn As-Salâh" dans le vingt cinquième chapitre de son livre: (le Hadith et le moyen de la mise au point du Livre et ses restrictions), il a dit (je cite):

 

Le neuvième : De veiller continuellement à écrire la formule (صلى الله عليه وسلم - Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) après la mention du nom de Prophète d'Allâh صلى الله عليه وسلم, sans se lasser de la répéter à chaque fois qu'il est mentionné, car il s'agit d'un des grands avantages que les étudiants de Hadith et ceux qui se chargent de l'enregistrer doivent se hâter à acquérir.

 

Quant à celui qui néglige de l'écrire, il se prive d'un bien grand mérite.

 

Nous faisions de bonnes visions pour les gens qui l'accomplissaient, car, l'écriture de cette formule représente une invocation que celui qui écrit confirme et non des paroles qu'il rapporte.

 

Ainsi, il ne sera pas soumis aux contraintes imposées par la narration.

 

Par conséquent, il ne doit pas se limiter à ce que comporte le texte original.

 

Tel est également le cas avec les formules de louange d'Allâh (Gloire et Pureté à Lui) après la mention de Son nom, tels que (Qu'Il soit Exalté) ou (Gloire et Pureté à Lui), ainsi qu'avec les formules semblables.

 

Jusqu' à ce qu'il dise : Ensuite, il faut éviter deux manques en la confirmant: l'un: de l'écrire d'une manière incomplète, sur le plan de la forme, en ayant recours aux symboles ou en l'abrégeant à deux lettres ou autres, le second : de l'écrire d'une manière incomplète, sur le plan du fond, en omettant de mettre (wa Sallam).

 

Il est rapporté, d'après Hamza Al-Kanânî رحمه الله qu'il disait: j'enregistrais les Hadiths, et j'avais l'habitude d'écrire (Salla Allâh `Alaihi) en omettant (Wa Sallam) après la mention du Prophète صلى الله عليه وسلم, alors, j'ai vu le Prophète صلى الله عليه وسلم en sommeil, et il m'a dit : "Pourquoi ne complètes-tu pas la prière sur moi ?"

Il dit : "Depuis ce jour, je n'ai plus jamais écrit (Salla Allâh `Alaihi) en omettant (wa Sallam) ....jusqu'à ce qu'Ibn As-Salâh dise : "Je dis qu'il est fortement déconseillé aussi de dire : (`Alaihi As-Sallâm) et Allâh sait mieux".

Fin de ce qui est visé par ses propos رحمه الله تعالى.

 

D'après l'érudit As-Sakhâwiyy رحمه الله dans son livre (Fath Al-Moghîth; Charh 'Alfiyat Al-Hadîth d'Al `Irâqî) ) je cite : "Ô écrivain ! évite d'avoir recours au symbole pour désigner cette formule de prière et de salutations pour le Prophète d'Allâh صلى الله عليه وسلم dans votre écriture, en te contentant d'écrire une ou deux de ses lettres ou autres, de manière qu'elle soit incomplète -au niveau de la forme- à l'instar de Al-Katânî, et les ignorants, qui font le plus souvent partie des non arabes, ainsi que les étudiants en général, qui écrivent (S) ou (SA) ou (SAAS) au lieu de (صلى الله عليه وسلم - Salla Allâh `Alaihi Wa Sallam) ce qui leur vaut une partie de la récompense due à l'écriture incomplète de la formule contrairement à la première).

 

D'après As-Sayoutti رحمه الله dans son œuvre (Tadrîb Ar-Râouî fî Charh Taqrîb An-Nawâwî ) : "Il est fortement déconseillé de se contenter de prier sur le Prophète صلى الله عليه وسلم ou de le saluer seulement ici et dans chaque situation à laquelle la prière est légiférée, conformément à l'explication de Mouslim et autres, comme Allâh (Gloire et Pureté à Lui) dit (traduction rapprochée) : 

 

"priez sur lui et adressez (lui) vos salutations." (sourate Al-Ahzab verset 56)

 

Jusqu'à Sa Parole : "Il est fortement déconseillé d'abréger la formule en la remplaçant par une ou deux lettres, à l'exemple de celui qui écrit (SAAS) voire il faut écrire la formule toute entière"

Fin de ce qui est visé par ses propos رحمه الله Résumé.

 

Au vu de cela, mon conseil à tout musulman, tout lecteur et tout écrivain est de rechercher le meilleur et de chercher ce qui peut accroître sa récompense et sa rétribution et éviter ce qui peut annuler cette récompense ou la réduire.

 

Nous implorons Allâh (Qu'Il soit Exalté) de nous faire parvenir à faire ce qui Le satisfait, c'est Lui Le Généreux et Le Noble et Prière et salut sur notre Prophète, Mohammad ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons.

 

(Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 397-399)

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مشروعية الصلاة على النبي صلى الله عليه وسلم بصفة كاملة، وكراهية

الإِِشارة إليها عند الكتابة بحرف أو أكثر الحمد لله، والصلاة والسلام على من لا نبي بعده، وآله وصحبه، أما بعد: فقد أرسل الله رسوله محمدًا صلى الله عليه وسلم إلى جميع الثقلين بشيرًا ونذيرًا، وداعيًا إلى الله بإذنه وسراجًا منيرًا، أرسله بالهدى والرحمة ودين الحق، وسعادة الدنيا والآخرة لمن آمن به وأحبه واتبع سبيله صلى الله عليه وسلم، ولقد بلَّغ الرسالة وأدى الأمانة ونصح الأمة، وجاهد في الله حق جهاده، فجزاه الله عن ذلك خير الجزاء وأحسنه وأكمله. وطاعته وامتثال أمره واجتناب نهيه من أهم فرائض الإِِسلام وهي المقصود من رسالته. والشهادة له بالرسالة تقتضي محبته واتباعه والصلاة عليه في كل مناسبة وعند ذكره؛ لأن في ذلك أداءً لبعض حقه صلى الله عليه وسلم وشكرًا لله على نعمته عليه بإرساله صلى الله عليه وسلم. وفي الصلاة عليه صلى الله عليه وسلم فوائد كثيرة منها: امتثال أمر الله سبحانه وتعالى، والموافقة له في الصلاة عليه صلى الله عليه وسلم، والموافقة لملائكته أيضًا في ذلك، قال الله تعالى

إِنَّ اللَّهَ وَمَلائِكَتَهُ يُصَلُّونَ عَلَى النَّبِيِّ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا صَلُّوا عَلَيْهِ وَسَلِّمُوا تَسْلِيمًا - سورة الأحزاب الآية 56

ومنها أيضًا مضاعفة أجر المصلي عليه ورجاء إجابة دعائه وسبب لحصول البركة ودوام محبته صلى الله عليه وسلم وزيادتها وتضاعفها وسبب هداية العبد وحياة قلبه. فكلما أكثر الصلاة عليه وذكره استولت محبته على قلبه حتى لا يبقى في قلبه معارضة لشيء من أوامره ولا شك في شيء مما جاء به. كما أنه صلوات الله وسلامه عليه رغّب في الصلاة عليه بأحاديث ثبتت عنه، منها ما روى مسلم في صحيحه عن أبي هريرة رضي الله عنه أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال

من صلى عليَّ واحدة صلى الله عليه عشرًا

وعنه رضي الله عنه أيضًا أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال

لا تجعلوا بيوتكم قبورًا ولا تجعلوا قبري عيدًا، وصلوا عليّ فإن صلاتكم تبلغني حيثما كنتم

أخرجه أبو داود وأحمد في كتاب المناسك باب زيارة القبور وأحمد في 2/316

وقال صلى الله عليه وسلم

رغم أنف رجل ذكرت عنده فلم يصل عليّ

 أخرجه الترمذي في كتاب الدعوات حديث حسن غريب

. وبما أن الصلاة على النبي صلى الله عليه وسلم مشروعة في الصلوات في التشهد، ومشروعة في الخطب والأدعية والاستغفار، وبعد الأذان وعند دخول المسجد والخروج منه وعند ذكره وفي مواضع أخرى، فهي تتأكد عند كتابة اسمه في كتاب أو مؤلف أو رسالة أو مقال أو نحو ذلك لما تقدم من الأدلة. والمشروع أن تكتب كاملة تحقيقًا لما أمرنا الله تعالى به، وليتذكرها القارئ عند مروره عليها ولا ينبغي عند الكتابة الاقتصار في الصلاة على رسول الله على كلمة ( ص ) أو ( صلعم ) وما أشبهها من الرموز التي قد يستعملها بعض الكتبة والمؤلفين، لما في ذلك من مخالفة أمر الله سبحانه وتعالى في كتابه العزيز بقوله:

صَلُّوا عَلَيْهِ وَسَلِّمُوا تَسْلِيمًا

مع أنه لا يتم بها المقصود وتنعدم الأفضلية الموجودة في كتابة ( صلى الله عليه وسلم ) كاملة. وقد لا ينتبه لها القارئ أو لا يفهم المراد بها، علمًا بأن الرمز لها قد كرهه أهل العلم وحذروا منه. فقد قال ابن الصلاح في كتابه علوم الحديث المعروف بمقدمة ابن الصلاح في النوع الخامس والعشرين من كتابه: ( الحديث وكيفية ضبط الكتاب وتقييده ) قال ما نصه: التاسع: أن يحافظ على كتابة الصلاة والتسليم على رسول الله صلى الله عليه وسلم عند ذكره، ولا يسأم من تكرير ذلك عند تكرره، فإن ذلك من أكبر الفوائد التي يتعجلها طلبة الحديث وكتبته، ومن أغفل ذلك فقد حرم حظًّا عظيمًا. وقد رأينا لأهل ذلك منامات صالحة، وما يكتبه من ذلك فهو دعاء يثبته لا كلام يرويه فلذلك لا يتقيد فيه بالرواية. ولا يقتصر فيه على ما في الأصل. وهكذا الأمر في الثناء على الله سبحانه عند ذكر اسمه نحو عز وجل وتبارك وتعالى، وما ضاهى ذلك .... إلى أن قال: ( ثم ليتجنب في إثباتها نقصين: أحدهما: أن يكتبها منقوصة صورة رامزًا إليها بحرفين أو نحو ذلك، والثاني: أن يكتبها منقوصة معنى بألا يكتب ( وسلم ). وروي عن حمزة الكناني - رحمه الله تعالى - أنه كان يقول: كنت أكتب الحديث، وكنت أكتب عند ذكر النبي صلى الله عليه وسلم ولا أكتب ( وسلم ) فرأيت النبي صلى الله عليه وسلم في المنام فقال لي: ما لك لا تتم الصلاة عليَّ؟ قال: فما كتبت بعد ذلك صلى الله عليه إلا كتبت ( وسلم ) .... إلى أن قال ابن الصلاح : قلت ويكره أيضًا الاقتصار على قوله: ( عليه السلام ) والله أعلم . انتهى المقصود من كلامه - رحمه الله تعالى - ملخصًا. وقال العلامة السخاوي - رحمه الله تعالى - في كتابه ( فتح المغيث شرح ألفية الحديث للعراقي ) ما نصه: ( واجتنب أيها الكاتب ( الرمز لها ) أي الصلاة والسلام على رسول الله صلى الله عليه وسلم في خطك بأن تقتصر منها على حرفين ونحو ذلك فتكون منقوصة - صورة - كما يفعله ( الكتاني ) والجهلة من أبناء العجم غالبًا وعوام الطلبة، فيكتبون بدلاً من صلى الله عليه وسلم ( ص ) أو ( صم ) أو ( صلعم ) فذلك لما فيه من نقص الأجر لنقص الكتابة خلاف الأولى ) . وقال السيوطي - رحمه الله تعالى - في كتابه ( تدريب الراوي في شرح تقريب النواوي ): ( ويكره الاقتصار على الصلاة أو التسليم هنا وفي كل موضع شرعت فيه الصلاة كما في شرح مسلم وغيره لقوله تعالى

صَلُّوا عَلَيْهِ وَسَلِّمُوا تَسْلِيمًا

إلى أن قال: ويكره الرمز إليهما في الكتابة بحرف أو حرفين كمن يكتب ( صلعم ) بلى يكتبهما بكمالها ) انتهى المقصود من كلامه - رحمه الله تعالى - ملخصًا. هذا ووصيتي لكل مسلم وقارئ وكاتب أن يلتمس الأفضل ويبحث عما فيه زيادة أجره وثوابه ويبتعد عما يبطله أو ينقصه. نسأل الله سبحانه وتعالى أن يوفقنا جميعًا لما فيه رضاه، إنه جواد كريم وصلى الله وسلم على نبينا محمد وعلى آله وصحبه

 (399-الجزء رقم : 2، الصفحة رقم: 397)

ما حكم اختصار اسم الرسول - صلى الله عليه وسلم - مثل (صلعم)؟
ما ينبغي هذا، ينبغي لمن كتب اسم النبي - صلى الله عليه وسلم - أو نطق به أن يصلي صلاة كاملة ، يقول - صلى الله عليه وسلم-، ولا يقول: صلعم، ولا ص فقط، هذا كسل لا ينبغي، بل السنة والمشروع أن يكتب الصلاة صريحة ، فيقول- صلى الله عليه وسلم-، أو - عليه الصلاة والسلام-؛ لأن الله قال جل وعلا
إِنَّ اللَّهَ وَمَلائِكَتَهُ يُصَلُّونَ عَلَى النَّبِيِّ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا صَلُّوا عَلَيْهِ وَسَلِّمُوا تَسْلِيماً - الأحزاب:56
ويقول النبي - صلى الله عليه وسلم
من صلى علي واحدة صلى الله عليه بها عشرا
وجاء عنه عليه الصلاة والسلام أن جبريل أخبره أنه من صلى علي واحدة صلى الله عليه بها عشرا، ومن سلم علي واحدة سلم الله عليه بها عشراً. الحسنة بعشرة أمثالها، فلا ينبغي للمؤمن أن يكسل ، ولا للمؤمنة أن تكسل عند الكتابة ، أو عند النطق باسمه - صلى الله عليه وسلم - على الصلاة والسلام عليه خطاً ولفظاً
أما الإشارة بالصاد أو بـ صلعم فهذا لا ينبغي

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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