Le mauvais oeil

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Le mauvais oeil

Question : 

 
Certaines personnes divergent au sujet du mauvais œil.

Certains disent : « Il n'a pas d'effet puisqu'il est en contradiction avec le Coran. »
 
Quelle est la vérité à ce sujet ?
 
Réponse :
 
La parole véridique est celle du Prophète (salallahu 'layahi wasalam) :

« Certes, le mauvais œil est une vérité. »
(Al-Bukhârî et Muslim)

Cela est confirmé par la réalité, et je ne connais pas de versets qui contredisent ce hadith de telle sorte que des gens disent que le mauvais œil contredit le Coran.

Allah a certes lié chaque effet à sa cause, et les exégètes du Coran disent à propos de la parole du Très-Haut (traduction rapprochée) : 

« Peu s'en faut que ceux qui mécroient ne te transpercent par leurs regards, quand ils entendent le Coran. » [Al-Qalam : 51] 

qu'il s'agit du mauvais œil.

Que le verset concerne le mauvais œil ou non, il est certain que c'est une vérité, il n'y a pas de doute sur ce sujet-là, et la réalité confirme cela depuis l'époque du Messager d'Allah ( salallahu 'layahi wasalam) jusqu'à nos jours.

 

Mais que doit faire celui qui est atteint du mauvais œil ? On doit lire du Coran.

Si on connaît l'auteur de ce mauvais œil, on lui demande de faire ses ablutions, on prend ce qui reste de l'eau utilisée, puis on le verse sur la tête et le dos de celui qui est atteint, et on lui en donne à boire.

Ainsi, il sera guéri avec la permission d'Allah.

Une habitude qui existe chez nous est de prendre un vêtement qui touche au corps de celui qui a lancé le mauvais œil, comme le bonnet ou autre, et de le tremper dans l'eau, que l'on fait boire à celui qui est atteint.

Ceci est bénéfique, selon les dires de beaucoup de gens.
Cette méthode se base sur un moyen légitime et il n'y a donc pas de mal à l'utiliser.
 
Par contre, ce qui ne se base pas sur des moyens légiférés, comme par exemple le port d'amulette ou autre, afin de repousser le mauvais œil, que leur contenu soit du Coran ou non, n'a aucune preuve dans la Loi islamique.
Cependant, certains Pieux Prédécesseurs ont autorisé le port d'amulette, en cas de nécessité, à condition que leur contenu soit du Coran.
 
Fatâwâ al-cAqîdah, Ibn cUthaymîn, p. 319-320.
 
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Question :

Est-ce que le mauvais œil atteint l'homme ? Comment se guérit-il ? Est-ce que le fait de s'en prémunir contredit le fait de s'en remettre à Allah ?

Réponse : 

 

On a vu que le mauvais œil est une vérité attestée par la Loi islamique et par la réalité.

Allah dit (traduction rapprochée) : 
« Peu s'en faut que ceux qui mécroient ne te transpercent par leurs regards. » 

Ibn cAbbâs et d'autres ont donné le commentaire suivant de ce verset : « Il vous transperce de son regard (le mauvais œil) ».

Le Prophète (salallahu 'layahi wasalam) a dit : « Le mauvais œil est une vérité, et s'il y avait quelque chose qui dépassait la prédestination (al-Qadr), ce serait le mauvais œil ; et si on vous demande de vous laver, faites-le. »
(Muslim)

Il y a aussi ce qui a été rapporté par An-Nasâ'î et Ibn Mâjah : « cÂmir ibn Rabicah, passant à côté de Sahl ibn Hanîf qui se lavait dit : « Je n'ai jamais vu une telle peau ! » Sahl s'évanouit aussitôt. On le ramena au Messager d'Allah (salallahu 'layahi wasalam) en lui demandant : « Qu'arrive-t-il à Sahl ? ». Il leur demanda alors : « Qui accusez-vous ? » et ils répondirent : « cÂmir ibn Rabicah ». Le Prophète (salallahu 'layahi wasalam) dit alors : « Pour quelle raison quelqu'un voudrait-il tuer son frère ? Quiconque voit dans son frère quelque chose qui lui plaît, qu'il invoque pour lui la bénédiction (Barakah). ».
(mâlik, Ibn Mâjah, Ahmad) 
Puis il demanda de l'eau, commanda à cÂmir ibn Rabicah de faire ses ablutions en se lavant le visage, les mains jusqu'aux coudes, les genoux et les parties cachées par les vêtements, et ordonna que l'on verse cette eau sur Sahl. » Dans une autre version : « Versez l'eau sur le dos. »

La réalité le confirme et personne ne peut le nier.

 

Les remèdes légiférés sont :
 
1 - La lecture du Coran
 
le Prophète (salallahu 'layahi wasalam) a dit :
« Point de Ruqiyah, sauf pour le mauvais œil ou la piqure (de scorpion ou de serpent). »
(Abû Dâwûd)

Jibrîl lisait sur le Prophète (salallahu 'layahi wasalam) les paroles suivantes :
« Au nom d'Allah, je t'exorcise ; contre toute chose qui te fait mal, contre le mal de toute âme ou le mauvais œil d'un envieux, qu'Allah te guérisse, au nom d'Allah, je t'exorcise. »
(Muslim)

 
2 - Le fait de se laver
 
comme le Prophète (salallahu 'layahi wasalam) a ordonné de le faire à cÂmir ibn Rabicah, dans le hadith cité précédemment, puis de verser cette eau sur la personne atteinte.
 
Par contre, il n'y a aucune preuve sur le fait de prendre l'urine, les excréments ou les restes (Âthâr) de la personne, mais plutôt ce qui est confirmé par les preuves est ce qui a été cité dans le hadith précédent, c'est-à-dire : laver les membres et les parties cachées par les vêtements.
Peut-être peut-on ajouter à cela sa toque et son vêtement. Et Allah est plus savant.
 
Il n'y a pas de mal à se prémunir à l'avance contre le mauvais œil, et cela ne contredit pas le fait de s'en remettre à Allah.

Mais plutôt cette manière de faire confirme le Tawakkul, puisque at-Tawakkul en Allah, qu'Il soit exalté, est le fait d'utiliser des moyens permis. Le Prophète (salallahu 'layahi wasalam) lui-même, recherchait la protection d'Allah sur Hasan et Husayn en disant : « Je cherche protection pour vous auprès des paroles parfaites d'Allah contre tout démon, contre toute chose nuisible et contre tout mauvais œil. » et il disait : « Ainsi faisait Ibrahim pour Isq et Ismâcîl. » (Al-Bukhârî).
 
Fatâwâ al-cAqîdah, Ibn cUthaymîn, p. 320-322.
 
Nous attirons l'attention de nos frères et sœurs sur deux points très importants.
 
♦ Il est nécessaire d'utiliser une formule nommant la bénédiction d'Allah lorsqu'on craint d'envoyer le mauvais œil, et pas simplement de prononcer le nom d'Allah. Donc on va dire « Allahummah Bârik » ou une formule dans ce genre. 
 
♦ Deuxièmement, nous constatons avec dépit que la plupart des gens délaissent les invocations pour les enfants, on les voit leur sourire, leur faire des grimaces mais jamais invoquer pour eux.
 
Cela revient en premier lieu au parent de dire au moins une fois par jour cette invocation pour protéger leurs enfants, mais aussi à tout un chacun d'invoquer pour les enfants que l'on peut rencontrer, et c'est là un des plus grands actes de bonté que l'on peut avoir vis-à-vis d'eux et de leurs parents.

Certains disent : « je sais, mais j'oublie de le faire » Il existe des moyens simples de s'en souvenir, on peut se dire que tous les matins avant de jouer avec son enfant, ou à chaque fois que l'on rencontre l'enfant d'un frère ou d'une sœur on fait deux choses : on lui passe le salâm et on invoque pour lui, et après seulement on peut plaisanter et discuter. Wallahu 'alam.
 
"Si l'un de vous voit chez son frère, chez lui-même ou dans ses biens une chose qui lui plaise, qu'il invoque donc les bénédictions d'Allah car le mauvais œil est certes une vérité."

Prononcez la douaa : "Allâhumma bârik" - 
اللهم بارك 


copié de salafs.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Ne soyez pas trompés ! (vidéo-audio)

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Ne soyez pas trompés ! (vidéo-audio)

Nous recevons de nombreux messages de frères et sœurs qui se sont « égarés » sur des sites takfiris, ikhwanis, soufis (que nous ne citerons pas, pour ne pas leur faire de pub)...

 

Et ils en reviennent, c’est bien normal, avec des ambiguïtés.

Un des plus gros mensonges
qu’ils aient forgé contre la salafya 
est cette parole de shaikh Al-‘Uthaymin

 

« Nous comprenons que lorsque de nombreux groupes émergent au sein de la Umma, il ne faut pas t'affilier à un hizb.

 

Par le passé, de nombreux hizb sont apparus : Khawarij, Mu'tazilah, Jahmiyyah, Shi'ah et même Rafidah.

 

Puis sont apparus plus tard les Ikhwanis, les Salafis, les Tablighis et d'autres encore.

 

Mets tous ces groupes de côté et va de l'avant, va sur le chemin tracé par le prophète lorsqu'il a dit :

 

"accrochez-vous à ma sunna et à la sunna des califes bien guidés."

 

Il n'y a aucun doute qu'il est obligatoire pour tous les musulmans de suivre le madhab des salafs, non pas d'adhérer à un hizb spécifique appelé les salafis.

 

C'est en effet une obligation pour la communauté islamique de faire sienne l'école des pieux ancêtres, non pas de s'affilier (ta'asub) à ceux qui se disent salafis. J'attire votre attention sur ce point précis, cette nuance : Il y a d'un côté le madhab des salafs et il y a de l'autre côté un hizb qui s'appelle les "salafis".

 

Qu'est ce qui est demandé ? 

 

De suivre les Salafs ! 

 

Pourquoi ? 

 

Parce que s'il n'y a pas de doute que les frères salafis sont la secte la plus proche de ce qui est correct, leur problème est le même que les autres: le fait de déclarer les autres égarés, innovateurs ou fasiq (pervers, transgresseurs, pêcheurs).

 

Nous ne nous opposons pas à cela, si cela se justifie, mais nous réprimons le fait de traiter cette innovation de cette manière (alors qu’ils ont traduit : nous nous opposons à cette innovation faite de cette manière).

 

Il incombe aux responsables de ces groupes de se rassembler et de dire "Il y a entre nous le Livre d'Allah et la sunna de Son messager, donc jugeons entre nous par cela et non pas par nos propres passions, ni nos propres opinions ni d'après untel ou untel. 

 

Chacun de nous fait des erreurs et dit des bonnes choses et ceci quelque soit son niveau de connaissance, de science ou d'adoration.

 

Mais l'infaillibilité est seulement au niveau de la religion de l'Islam. 

 

Dans ce hadith, le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) nous montre ainsi le chemin à suivre : l'affiliation à aucun groupe, mais plutôt au fait de suivre le chemin des pieux ancêtres, ou plus précisément suivre la sunna du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) et celle des Califes bien guidés. » 

Première chose : Cette parole est-elle véridique ?

 

Oui, c’est bien la parole de shaikh Al-‘Uthaymin en commentaire de célèbre hadith rapporté dans les quarante hadith de l’imam An-Nawawi, le hadith d’Al-‘Irbad ibn Sâriya qui rapporte :

 

« Le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم nous a fait un sermon qui remplit nos cœurs de crainte et fit couler nos larmes.

Nous lui dîmes : 

« Ô messager d’Allah ! On dirait le sermon de quelqu’un qui fait ses adieux. Fais-nous donc quelques recommandations »

Il dit صلى الله عليه وسلم : « Je vous recommande de craindre Allah, d’écouter et d’obéir même si votre émir est un esclave. Celui d’entre vous qui vivra, verra de grandes divergences. Suivez ma sunna et la sunna des califes bien guidés. Accrochez-vous y, mordez-y avec vos molaires. Et prenez garde aux nouveautés (dans la religion) [Muhdâthat], car toute innovation est un égarement ».

 

Ceci dit, nous disons à ces gens qui ont été trompés par le diable et leurs passions (traduction rapprochée) : 

 

« Ne mêlez pas le faux à la vérité et ne cachez pas sciemment la vérité » (Al-Baqara : 42).

 

Il faut que tous les frères et sœurs connaissent cette règle citée par shaikh al-islam Ibn Taymia dans son précieux ouvrage Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim, d’après Abderahman ibn Mahdi :

 

« Les gens de science écrivent (citent) ce qui est pour eux et contre eux, et les gens des passions n’écrivent (ne citent) que ce qui est pour eux (comme preuve). » (1/82)

 

Cela est connu des innovateurs, ils tronquent les paroles des savants, n’en utilisent que ce qui va dans le sens de leurs passions en laissant le reste.

Pourquoi les autres paroles du shaikh dans lesquelles il parle de la salafya en disant que c’est la voie de la vérité n’apparaissent jamais ?

 

Pourtant, elles sont nombreuses !

 

Parmi celles-ci : 

 

 

Est dans l’erreur celui qui dit que Ahl Sunna sont au nombre de 3 : salafyun, ash’aryun et maturidiyun, cela est une erreur.

 

Comment Ahl Sunna pourrait être ces 3 (groupes) alors qu’ils divergent, « qu’y a-t-il après la vérité, si ce n’est l’égarement », comment seraient-ils tous Ahl Sunna alors qu’ils se réfutent l’un l’autre, cela n’est pas possible.

 

Et il n’y a aucun doute que l’un d’eux est la vérité, qui sont-ils ? maturidiya ? ash’ariya ? salafya ?

 

Ce qui est conforme à la sunna est la vérité et ce qui est en contradiction avec la sunna n’est pas la vérité.

 

C’est pourquoi nous disons : as-salaf sont Ahl Sunna wal jama’a (…), ils sont unis.

 

Et (lorsque nous disons) salafs, faisons-nous référence à une époque ou à une croyance ?

 

A une croyance, même les derniers, jusqu’au jour de la résurrection.

 

Celui qui est sur la voie du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) et des compagnons est un salaf.

 

Donc qui sont Ahl Sunna wal jama’a ? Les trois : ash’aryun, maturidyun, salafyun ? C’est une erreur, Ahl Sunna sont les salafyun. Ahl Sunna sont uniquement ceux qui sont ce sur quoi était le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) ainsi que ses compagnons.

 

Et celui qui les contredit, non (il n’est pas d’Ahl Sunna).

 

 Publié par salafs.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Mariage sans la permission des parents

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Mariage sans la permission des parents
Question :
 
Une sœur de France demande : un frère s'est présenté afin de me demander en mariage, et mon père a accepté.
 
Mais quelques jours après, il a dit qu'il n'acceptera pas ce frère car il est pratiquant, qu'il m'emmènera loin de lui et pour d'autres raisons de ce genre.

Sachant que mon père ne prie pas, ma question est la suivante : dans le cas où mon père refuse que je me marie, puis-je me marier sans sa permission ?

Est-il mon tuteur légal ?
 
Réponse :
 
Il ne lui appartient pas de se marier sans tuteur, en vertu du hadith :

"La femme ne peut marier une femme, et la femme ne peut se marier d'elle-même",

et

"La femme ne peut se marier d'elle-même. C'est plutôt la fornicatrice qui se marie d'elle-même."

La présence d'un tuteur est obligatoire.

Si son père ne prie pas...
 
Où est-elle ?
 
En France ?

L'élève :

Oui, en France.

Réponse :

Elle doit alors soumettre son cas à un centre islamique.

Elle doit s'orienter vers un centre islamique, et c'est ce centre islamique qui fera office de juge dans ce cas.

Il devra évaluer la situation et prendre la décision correspondante.

 Mais s'il ne prie pas, alors son tutorat doit lui être enlevé par décision du centre islamique.

Son tuteur sera alors un frère.
 
S'il y a un frère musulman, c'est lui qui endossera le rôle de tuteur pour son mariage.
 
Mais s'il n'y a personne, c'est au centre islamique d'évaluer cette situation.

Quant au fait que la femme se marie d'elle-même, cela n'est pas permis, c'est à rejeter (mounkar) et ceci est de la fornication.
 
La femme ne peut pas se marier d'elle-même, non, la femme ne peut se marier d'elle-même !
 
Comme cela est mentionné dans le hadith dans lequel le Prophète  صلى الله عليه وسلم a dit :

"La femme ne peut marier une femme, et la femme ne peut se marier d'elle-même. C'est plutôt la fornicatrice qui se marie d'elle-même".

Et il a dit 
صلى الله عليه وسلم :

"Point de mariage, si ce n'est en présence d'un tuteur et de deux témoins justes."

Nous la mettons en garde contre cela, le fait qu'elle se marie d'elle-même est à rejeter.
 
Il faut plutôt soumettre son cas à un centre islamique, qui évaluera sa situation, celle de son père et celle de celui qui sera son tuteur.

Dimanche 7 du mois de Rabi' Ath-Thani 1426, qui correspond au 15 Mai 2005
Traduit par les frères de Soual jawab
 Publié par 3ilmchar3i.net
 

Cheikh ‘Abdel‘Azîz Bnou ‘Abdillah Ar-Râjihî - الشيخ عبد العزيز بن عبد الله الراجحي

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Règles importantes concernant le jarh wa ta’dil (la critique et l’attestation d’honorabilité)

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Règles importantes concernant le jarh wa ta’dil (la critique et l’attestation d’honorabilité)

-Il y a règle chez les savants du Hadith qui est

 
« La critique expliquée (détaillée, démontrée) prévaut sur l'attestation d'honorabilité »
 
Car en tant que musulmans on doit, en premier lieu, avoir une bonne pensée de ses frères (car à l'origine chacun est innocent) et ce n'est qu'après, s'il y a des preuves, qu'on pourra dire le contraire (voir ce qui a été traduit sur « al Ghaïba- la médisance » de cheikh al Albani .)
 
Donc il ne faut pas dire comme certains disent par ignorance : « D'autres savants ne l'ont pas critiqué », « Untel a dit qu'il était bien », ou d'autres paroles...
 
Il faut savoir que le véritable savant qui craint son Seigneur ne parle que par science et ne dit que ce qu'il sait.  Par conséquent, tant qu'il n'a pas vu d'erreur chez cette personne, il n'ira pas en inventer.

Ceci n'empêche pas qu'il se pourrait qu'il ai vraiment des erreurs et que d'autres le sachent. 
 
-Il y a une seconde règle chez les savants qui dit
 
« Celui qui sait est une preuve sur celui qui ne sait pas »
 
Lorsque les savants critiquent, réfutent et démontrent la vérité, ce n'est pas par amusement, ni par amour pour parler pour ne rien dire, mais bien au contraire c'est un devoir sur lequel Allah les interrogera Le Jour de la Résurrection, qui est de ne pas cacher la vérité et de prendre la défense du chemin droit entreprit par le Prophète Paix et bénédiction d'Allah sur lui et ses compagnons.
 
Seulement, notre grave problème c'est que souvent nous parlons sans aucune science, et les conséquences de l'ignorance sur une personne sont pires que lorsqu'un un ennemi attrape son ennemi.
 
Nous prions Allah qu'Il guide les gens égarés vers le droit chemin, le chemin clair de nuit comme de jour.
 
Aussi nous gardons toujours espoir que ces personnes critiquées et réfutées reviennent à la vérité et se repentent d'un repentir sincère tant qu'ils sont en vie. 
 
copié de sounnah.free.fr

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La superstition et le mauvais augure (vidéo)

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La superstition et le mauvais augure (vidéo)

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Houssein Ali Ach-Cheikh - الشيخ حسین بن عبد العزیز آل الشیخ

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L'interdiction à la femme de s’interdire de se marier, après le décès de son époux

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L'interdiction à la femme de s’interdire de se marier, après le décès de son époux

Question : 

 
Est-il permis à une femme de s'interdire de se marier après le décès de son premier époux ?

Et est-il permis à un homme d'interdire à son épouse de se marier avec un autre homme s'il décède avant elle ?  
 
Réponse : 
 
Il n'est pas permis à une femme de s'interdire le mariage après le décès de son mari, et il n'est pas permis à l'époux d'interdire à sa femme de se remarier après son décès.
 
Car cela fait partie des particularités des femmes du Prophète صلى الله عليه وسلم.

Il n'est pas permis à son mari de lui interdire de se remarier après lui, et s'il le fait, elle n'est pas obligée de lui obéir d'après la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :


«certes l'obéissance est dans le convenable»
 
Et c'est d'Allah que vient le succès, que la prière d'Allah soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons ainsi que le salut
 
Page 7, tome 18, fatwa numéro : 12 712
 Publié par fatawaislam.com
 
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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L'islam se résume en 2 règles très importantes

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L'islam se résume en 2 règles très importantes

Sache frère en islam que l'islam se résume en 2 fondements, 2 belles règles, 2 principes (très) importants :

 
-Nous n'adorons qu'ALLAH-soubhanahou wa teala- l'unique et sans associés.

ALLAH dit (sens du verset) :
 
Dis: "Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous: que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah". Puis, s'ils tournent le dos, dites: "Soyez témoins que nous, nous sommes soumis". s 3 v 64


" Et ton Seigneur a décrété: "N'adorez que Lui ..." s 17 v 23.

(Cette première règle est) le sens de la première partie de l'attestation de foi qui est "Ach-hadou ala ilaha il lah" .

 

-Nous n'adorons ALLAH qu'avec ce que lui même a légiféré dans son livre le coran ou bien dans la sounnah de son messager Mouhamed -prières et bénédiction d'Allah sur lui-, donc nous n'adorons pas ALLAH avec les innovations ( en religion) ou bien avec les passions (hawa).

ALLAH Dit (sens du verset) :

"Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d'autres alliés que Lui. Mais vous vous souvenez peu. "s 7 v 3.

" Prenez ce que le Messager vous donne; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en; et craignez Allah car Allah est dur en punition"


(cette 2ème règle) est le sens de la deuxième partie de la chahada qui est "ach hadou ana Mouhamadou rassouloulah"

Extrait : De QAWOULOU L-MOUFID FI ADILATI TAWHID - p 37-38. 
Traduit par Mounib AL-Qomori

Publié par hadith.be
 
Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي

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Le mari peut-il obliger sa femme à allaiter son bébé ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le mari peut-il obliger sa femme à allaiter son bébé ?

L'allaitement est une chose certifiée par le Livre d'Allâh, la Tradition et le consensus des musulmans.


L'allaitement est une obligation pour la femme selon l'avis de plusieurs savants, lorsque la femme est capable de le faire.

C'est un droit de la femme, et il n'est pas permis au mari d'interdire à sa femme d'allaiter si elle ne craint rien pour son enfant ou pour elle.

Mais si elle est malade, Allâh - Ta'ala - dit (traduction rapprochée) : 

« La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant. » [Coran, 2/233]

Cela est aussi obligatoire pour autre que la mère, lorsqu'elle n'est pas capable de le faire, et qu'une autre peut allaiter - (comme la règle le dit) - et la chose qui permet de réaliser une obligation devient elle-même obligatoire.
 
Al-Mawssou'at ul-Fiqiyyah al-Mouyassarah, 1/957-958
Ibn Qoudâma al-Maqdissî (rahimahullâh) dit que l'allaitement doit être pris en charge par le père seul.

Qui ne doit donc pas obliger la mère à allaiter son bébé, qu'elle soit une femme aux origines simples ou nobles, qu'elle soit liée avec lui par les liens du mariage ou répudiée.

Concernant la femme répudiée, personne, à notre connaissance, ne considère qu'il soit de son devoir d'allaiter le bébé.

C'est aussi l'avis qui prédomine chez nous (les hanbalites) en ce qui concerne la femme qui est encore avec son mari.

C'est aussi l'avis de ath-Thawrî, ach-Châfi'î et d'autres jurisconsultes.

Ibn Abî Laylah et al-Hassan Ibn Sâlih soutiennent, au contraire, que l'homme peut obliger sa femme à allaiter son bébé.

C'est aussi l'avis de Abû Thawr et celui que l'on trouve dans une des versions rapportée par Mâlik, s'appuyant sur la Parole d'Allâh - Ta'âla (traduction rapprochée) : 

« Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. » [Coran, 2/233]

Mais l'opinion connue de Mâlik est que la femme qui a de nobles origines, et dont les semblables n'ont pas pour habitude d'allaiter, ne doit pas être contrainte à le faire.

Si par contre, elle fait partie des femmes qui ont comme habitude (traditionnelle) d'allaiter, alors on a le droit de l'y obliger.

Qu'il nous suffise, dit Ibn Qudâma, de lire la Parole d'Allâh - Ta'âla 
(traduction rapprochée) 


« Et si vous rencontrez des difficultés réciproques, alors, une autre allaitera pour lui. » [Coran, 65/6]

Les savants de Lajnah ad-Dâ-ima sont d'avis qu'il est obligatoire à la femme de préserver l'allaitement pour son enfant et les moyens d'assurer sa bonne santé.

Et qu'il ne suffit pas simplement de lui donner du lait normal en compensation de cela, alors que la femme peut allaiter.

 

Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-'Ilmiyyah wal-Iftâ, 21/7


Certains jurisconsultes soutiennent qu'il y a unanimité des jurisconsultes sur le fait que l'allaitement est obligatoire pour la femme de religion.

 

Al-Fiqh al-islâmî wa Adillatuh, 10/7274

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Le sens d'Al 'Azîz (العزيز)

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Le sens d'Al 'Azîz (العزيز)

Louange à Allâh, nous Le louons, cherchons Son aide et Son pardon. Nous cherchons refuge auprès d'Allâh contre lemal de nos âmes et des pires de nos actions.

Quiconque Allâh guide, personne ne peut l'égarer et quiconque Allâh égare, personne ne peut le guider.
J'atteste que nul n'a le droit d'être adoré en dehors d'Allâh, seul, sans associé et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et messager.

 
Suite à quoi :
 
Ayant pour objectif d'actualiser le sens de la parole d'Allâh le Très-Haut (traduction rapprochée) :

« Et je n'ai créé les Jinns et les Hommes que pour qu'ils m'adorent » (51 :56)

Nous vous présentons le sens des plus beaux Noms d'Allâh
 
Car ce qui est désiré, suite à la compréhension et l'application du Tawhîd, c'est que le musulman adore Allâh avec savoir et compréhension et avec une connaissance ferme de Ses Noms et Attributs.
 
Il est certain qu'atteindre ce type de savoir et d'action requiert étude et dévotion et ce n'est pas quelque chose qui peut être appris et expliqué en dix minutes ou moins, puisque nous vivons une époque ou les shubuhât (ambiguïtés) ont augmenté, le savoir a été élevé et l'ignorance s'est répandue, les prêcheurs (duât) vers tout sauf le Tawhîd des messagers se sont multipliés et les méthodologies différentes de celle des prophètes se sont accrues et sont largement répandues.
 
Donc, c'est un devoir pour le musulman de se dévouer à la connaissance des Magnifiques Noms d'Allâh, de comprendre leurs significations, comment ils sont présentés dans le Qur'ân et les multiples effets et avantages d'avoir foi en ces noms.

Et c'est ce qui construira la Ummah et renforcera ses fondations, si Allâh le veut.
 
Parmi ces noms, figure « al-'Azîz ».
 
  • LE SENS LINGUISTIQUE
 
Le mot « al-'izz », à l'origine, signifie « force » (quwwah), « sévérité » (shiddah) et « conquête » (ghalabah).   (traduction rapprochée) 

« Et c'est a Allâh qu'appartient toute la 'izzah » (63 :8)

signifie que c'est à Lui qu'appartiennent la force, la puissance (c-à-d. al-'izzah) et la domination (al-ghalabah). Et il est dit : « rajulun 'azîz », c'est-à-dire celui qui est invincible, qui ne peut être dominé ou surpassé.
 
  • SA PRESENCE DANS LE QUR'ÂN
 
Le mot al-'Azîz est mentionné 92 fois dans le Qur'ân.

Parmi elles  (traduction rapprochée) :

« Et sache qu'Allâh est Puissant et Sage » (2 :260)
« Et, Allâh est Puissant, Détenteur du pouvoir de punir. » (3 :4)
« Et ton Seigneur, c'est en vérité Lui le Tout Puissant, le Très Miséricordieux. » (26 :68)
« Allâh est, certes, Puissant et Pardonneur » (35:28)
« Telle est la détermination du Tout-Puissant, de l'Omniscient » (36 :38)
« Seigneur des cieux et de la terre et de ce qui existe entre eux, le Puissant, le Grand Pardonneur. » (38 :66)
« à qui ils ne leur reprochaient que d'avoir cru en Dieu, le Puissant, le Digne de louange » (85 :8).

 
  • LE SENS DE CE NOM CONCERNANT ALLÂH
 
Qatâdah dit : « Al-'Azîz, signifie dans Sa vengeance, quand Il cherche sa revanche. » (at-Tabarî 28/36)
 
At-Tabarî dit : « Al-'Azîz, [signifiant] sévère dans Sa vengeance envers Ses ennemis contre qui Il se venge ».
Et il a dit : « Al-'Azîz, dans Sa vengeance envers ceux contre qui Il se venge, et personne n'est capable de repousser cela pour eux. » (Jâmi' ul-Bayân 7/90, 28/36)
 
Ibn Kathîr dit : « al-'Azîz signifie celui qui surpasse toute chose de telle sorte qu'Il l'assujettisse, et Il vainc toute chose... » (Ibn Kathîr 4/343)
 
Al-Qurtubi dit : « Al-'Azîz signifie l'Invincible, Celui qui ne peut être atteint ou vaincu. »
 
Ibn Kaisân dit : « Al-'Azîz, son sens est Celui qui ne peut être vaincu, et la preuve est  (traduction rapprochée) :

« Et rien, dans les cieux ni sur terre ne saurait réduire l'autorité d'Allâh. Car Il est certes Omniscient, Omnipotent. » (35 :44)
 
Al-Kasâ'î dit : « Al-'Azîz [signifie] Celui qui remporte la victoire, le Victorieux (al-Ghâlib), et ceci découle de la parole du Très-Haut « et il m'a vaincu dans la parole. » (38 :23)
Et il dit également : « Al-'Azîz signifie Celui sans égal, et son explication est « Il n'y a rien qui Lui ressemble. » (Al-Qurtubi 2/131, Fath ul-Qadîr 5/208 et d'autres)
 
Al Halîmî dit : « Al-'Azîz signifie Celui [dont le Statut] ne peut être atteint, qu'il n'est pas possible de contraindre... » (al-Minhâj 1/95)
 
As-Sa'dî dit : « Al-'Azîz, Celui a qui appartient toute la 'izzah (l'honneur et le pouvoir), l'honneur de la puissance (quwwah), honneur de la conquête et de la domination (ghalabah), l'honneur de la retenue (imtinâ'), donc Il a refusé que quiconque atteigne Son niveau et il a subjugué toute chose dans l'existence, la création entière s'est soumise a Lui et s'est humiliée devant Sa grandeur ('adhamah). » (Taysîr ul-Karîm ar-Rahmân 5/300-301)
 
Et c'est aussi ce qui a été rendu sous forme poétique par ibn ul-Qayyim dans sa Nûniyyah :
 
Et Il est al-'Azîz [dont le statut] ne peut être atteint (c-à-d. être vaincu)
Comment peut-Il être atteint, le Détenteur de toute Puissance ?
Et Il est al-'Azîz, l'Irrésistible (al-Qâhir), le Dominateur (al-Ghallâb)
Rien ne Le surpasse, voici donc deux caractéristiques
Et il est al-'Azîz, ayant la Force (quwwah) et ceci est Sa description.
Al-'izz a donc trois sens
Et ceux-ci ont été rendus parfaits pour Lui, dénué soit-Il de toute imperfection.
En tout angle, Celui qui est dénué de toute déficience.
 
Donc, se basant sur tout ceci le sens de ce nom a quatre aspects :
 
1- Al-'Azîz ayant le sens d'Invincible, qui ne peut être terrassé.
2- Al-'Azîz ayant le sens d'Irrésistible, qui ne peut être dominé ni subjugué.
3- Al-'Azîz ayant le sens de Fort, (Qawiyy) et Sévère (Shadîd).
4- Al-'Azîz dans le sens qu'Il est extrêmement précieux et que rien ne L'égale, ni ne lui ressemble.
 
  • LES EFFETS DE LA FOI EN CE NOM
 
- Avoir foi en ce nom pousse a avoir du courage et de l'audace, car l'on sait que son Seigneur ne peut être empêché et Son ordre (ou affaire) ne peut être repoussé, tout ce qu'Il veut se réalise, même si les gens le veulent autrement ; et tout ce qu'Il ne veut pas ne pas ne se réalisera pas, même si les gens le voulaient. Et tout ceci est amplement illustré dans les histoires des prophètes mentionnées dans le Qur'ân.
On peut se référer à la sourate 36 dans laquelle le nom al-'Azîz est continuellement répété, suivant l'histoire de chaque prophète.
 
- Celui qui est 'Azîz, c'est-à-dire dans sa force, puissance et honneur dans ce monde et l'au-delà est celui qui a été rendu fort et à qui l'honneur et le pouvoir ont été accordés par Allâh.  (traduction rapprochée)
 
Dis : « Ô Allâh ! Maître de l'autorité absolue. Tu donnes l'autorité à qui Tu veux, et Tu arraches l'autorité à qui Tu veux ; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent. » (3 :26)
 
D'où, quiconque désire l'honneur et la puissance (al-'izzah), qu'il les cherche auprès d'Allâh.   (traduction rapprochée) 

« Quiconque veut la puissance (qu'il la cherche auprès d'Allâh) car la puissance tout entière est à Allâh » (35 :10)

Et ceci signifie que quiconque souhaite avoir de l'honneur dans cette vie et la prochaine, il doit obéir a Allâh et son Messager, et ceci lui permettra d'atteindre cela, car c'est a Allâh qu'appartiennent ce bas monde et l'au-delà, et c'est a lui qu'appartient toute la puissance et l'honneur.

Et cela diffère pour ceux qui cherchent l'honneur par d'autres moyens, parmi les mécréants, tels les Juifs, Chrétiens, païens, alors qu'ils montrent de l'inimitié envers les croyants, Allâh, Sa sharî'ah, et sa religion, comme Allâh le dit  (traduction rapprochée) :

« ceux qui prennent pour alliés des mécréants au lieu des croyants, est-ce la puissance qu'ils recherchent auprès d'eux ? (En vérité) la puissance appartient entièrement à Allâh » (4:139)
 
Donc, avec la grandeur de l'obéissance, l'honneur s'accroît. Les personnes les plus honorables sont les prophètes et ensuite ceux quiles suivent parmi les croyants, ceux qui suivent leur voie.
 
- Le nom al-'Azîz est souvent connecté au nom ar-Rahîm comme dans la sourate ash-Shu'arâ (26) et d'autres. Donc Allâh est 'Azîz (fort, sévère) dans sa miséricorde (Rahmah) et Rahîm (miséricordieux, gentil) en son Honneur, Pouvoir, Force et Puissance ('Izzah) et ceci est la perfection incarnée.
 
- Parmi les causes de l'honneur ('izzah), il y a le pardon et l'humilité.
 
Selon abu Hurayrah, le Messager d'Allâh a dit :

« La charité n'a jamais diminué quoique ce soit de la richesse de quelqu'un, et Allâh n'augmente une personne qui pardonne qu'en honneur. Et nul ne se montre humble devant Allâh sans qu'Allâh ne l'élève. »
(Muslim 2588 et at-Tirmidhî 2097)
 
De cela découle que quiconque pardonne à quelqu'un alors qu'il a la capacité de se venger, deviendra grand dans les cœurs des gens dans ce bas monde ou dans l'au-delà, dans le sens que sa récompense sera énorme. Et quiconque montre de l'humilité, cherchant a se rapprocher d'Allâh, et pas pour un autre but, alors Allâh l'élèvera parmi les gens et élèvera son statut.
 
- Allâh, Béni et Exalté soit-Il, a nommé son Livre « al-'Azîz » lorsqu'Il dit  (traduction rapprochée) :

« Ceux qui ne croient pas au Rappel [le Coran] quand il leur parvient... alors que c'est un Livre puissant [inattaquable] ; le faux ne l'atteint [d'aucune part], ni par devant ni par derrière : c'est une révélation émanant d'un Sage, Digne de louange. » (41 :41-42)

Qatâdah dit : « Allâh l'a renforcé et honoré, puisque c'est Sa parole, et Il l'a sauvegardé contre le faux. » (at-Tabarî 24/79)
 
Traduit par Ahmadou Ismaila Dawa
Publié par alminhadj.fr

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Incitation à la sincérité et à la gestion du temps

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Incitation à la sincérité et à la gestion du temps
Al-Bukhari a dit : [...] 'Umar rapporte du Prophète صلى الله عليه وسلم qu'il a dit : 
 
"Les actes valent par l'intention.
Chaque homme sera rétribué en fonction de son intention.
Celui qui émigre pour Allah et son messager, aura émigré pour Allah et son messager.
Mais quiconque émigre pour un intérêt matériel ou pour épouser une femme, son émigration lui sera comptée comme telle."
 
Je vous conseille dons chères soeurs - et je suis la première concernée - de craindre Allah, en secret comme en public, de faire en sorte que vos actes soient sincèrement voués à la noble Face d'Allah, de ne pas accomplir d'actes par ostentation ou par vantardise, et de vous conformer à notre religion car nous serons interrogées pour nos actes devant Allah.
 
Ainsi, dans les 2 recueils authentiques d'Al-Bukhari et Muslim, on trouve d'après 'Adiyy ibn Hatim que le Prophète a dit : 

"[Le jour dernier] Allah parlera à chacun d'être vous sans interprète.
Le serviteur regardera alors à sa droite et ne verra que ses actes.
Il regardera ensuite à gauche et ne verra que ce qu'il a accompli.
Il regardera enfin devant lui et ne verra que l'enfer lui faisant face.
Craignez donc l'enfer, serat-ce en ne donnant en aumône qu'une moitié de datte."
 
(Il y a dans ce hadith une incitation dans l'accomplissement des bonnes oeuvres et une mise en garde contre le fait de commettre des péchés.)
 
La crainte est un terme global qui désigne l'obéissance à allah et à son messager.
 
Allah  عز و جل  a dit (traductions rapprochées) : 

"Pensiez-vous que Nous Vous avons créés sans but, et que vous ne seriez pas ramenés vers Nous ?" S Al-Mu'minun V115
 
"Ce n'est pas par divertisseent que Nous avons créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux. Nous ne les avons créés qu'en toute vérité. Mais la plupart d'entre eux ne savent pas." S Ad-Dukhan V38-39
 
"Nous n'avons créé les cieux et la terre et ce qui est entre eux qu'en toute vérité et [pou] un terme fixé. Ceux qui ont mécru se détournent de ce dont ils ont été avertis." SAl-Ahqâf V3
 
"Nous n'avons pas créé le ciel et la terre et ce qui existe entre eux en vain." S Sâd V27
 
"Et nous n'avons créé les cieux et la terre, et ce qui est entre eux que pour une juste raison. Et l'Heure [sans aucun doute] arrivera ! Pardonne-leur donc d'un beau pardon." S Al-Hijr V85
 
Ces preuves indiquent de façon claire qu'Allah  عز و جل  créé les cieux et la terre pour établir la religion et l'Unicité d'Allah  عز و جل.
 
De plus, Allah  عز و جل  nous a chargés d'une mission importante en disant (traduction rapprochée) 

"Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent." S.Adh-Dhâriât V56
 
L'adoration (Al-I'badah) d'un point de vue linguistique désigne l'humilité et l'asservissement.
On dit d'un chemin qu'il est mu'abbad c'est à dire asservi.
 
D'un point de vue religieux, Cheikh Al-Islam l'a défini : "C'est un terme englobant tout ce qu"Allah aime et agrée, qu'il s'agisse de parole ou d'actes, apparentes ou cachés."
 
Allah  عز و جل  a dit :
 

"Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en oeuvre, et c'est Lui le Puissant, le Pardonneur."  S. Al-Mulk V2

 
Or, nous nous comportons comme si nous avions été créées pour ce bas monde, pour manger, boire et s'amuser.
 
Ainsi, nous n'avons pas accompli ce qu'Allah attends de nous.
 
Bien au contraire, nous nous ruons vers Sa désobéissance.
 
Que ce bas monde ne nous distraie donc pas, car la vie est très courte.
 
A ce propos, les vers suivants sont très pertinents : 
 
La vie est bien trop courte
Pour la gaspiller dans les comptes
Profitez donc de ses heures (dans l'obéissance d'Allah)
Car elles sont aussi éphémères que les nuages 

Extrait Conseils aux femmes musulmanes
 
Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya - الشيخة أم عبد الله الوادعية

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Celui qui jette une bouchée de nourriture

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Celui qui jette une bouchée de nourriture
Question :
 
On a demandé au cheikh :
 
«Certaines personnes jettent une partie de la nourriture par terre lorsqu'elles voient qu'on les regarde, par peur du mauvais œil.
 
Quelle loi religieuse s'applique à cela ?»
 
Réponse : 
 
Il a répondu, qu'Allah le protège :
 
«Cette croyance est fausse et elle est contraire à la parole du Prophète (sallallahou 'alaihi wa salam), prière et salut d'Allah sur lui :
 
« Lorsqu'une bouchée de nourriture tombe des mains de l'un d'entre vous, qu'il la nettoie et la mange. »  
Muslim, chapitre des boissons, n°2034


Fatâwâ-l-'Aqîda, page 233
copié de fatawaislam.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Les relations avant le mariage

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les relations avant le mariage
Question :
 
Quelle est le point de vue de l'islam concernant les relations prémaritales ? 
 
Réponse :
 
Si le questionneur veut dire par là "avant le mariage", et ce, avant la consommation du mariage mais après le contrat, alors il n'y a aucun mal dans de telles relations puisqu'elle est son épouse en vertu du contrat, même s'ils n'ont pas convenablement consommé le mariage.

Cependant, si ces relations se déroulent avant le mariage, comme pendant la période d'engagement ou autre, alors de tels contacts sont interdits et non permis.

Il n'est pas permis à un homme d'apprécier la compagnie d'une femme qui lui est étrangère, que ce soit par le discours, le regard ou en compagnie privée. Ceci est confirmé par les dires du prophète  
صلى الله عليه وسلم :
 
« Un homme ne peut pas être seul avec une femme, excepté en présence de l'un de ses mahram. Et les femmes ne peuvent pas voyager excepté avec un mahram »  
Rapporté par Muslim. Quelque chose de similaire par Bukhari. 
 
En somme, si ce contact vient après le contrat, il n'y a aucun mal en cela. S'il vient avant la cérémonie de mariage, même s'il survient après la proposition et l'acceptation (du mariage), alors cela n'est pas permis. Un tel comportement est interdit puisque la femme ne lui est liée en aucune manière jusqu'à signature du contrat de mariage. 
 
Islamic Fatawa Regarding Women - Darussalam Pg. 195-196
Traduit par le frère Nourdine
 Publié par 3ilmchar3i.net
 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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