Autour de la prière dans les mosquées

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Autour de la prière dans les mosquées

Question :

 

Si une personne entre dans la mosquée alors que le muezzin est en train de faire l'appel à la prière, qu'est-il préférable de faire ?


Réponse :
 
Il est préférable pour lui de répondre au mezzin puis il fait les invocations rapportées dans la sunnah à la fin de l'appel à la prière.

Ensuite, il fait les deux unités de prières de salutations de la mosquée (tahyat-ul-masjid) à l'exception de celui qui entre dans la mosquée alors que le muezzin est en train de faire le deuxième appel à la prière le jour du vendredi, exception du fait de certains savants.

Dans ce cas-là, il prie les deux unités de prière de salutations de la mosquée (pendant l'appel à la prière) dans le but d'écouter le sermon (khutba).

Ils en ont déduit celà car écouter attentivement le sermon est obligatoire alors que répondre au muezzin ne l'est pas et il ne faut pas devancer un acte qui n'est pas obligatoire sur un autre qui l'est.
Question :
 
Dans certains pays, il est d'usage de réciter après les prières obligatoires « la fâtiha », « ayat al kursi » et de faire les invocations en groupe.

Quelle est la validité de cet acte ?
 
Réponse :
 
Le fait de réciter « la fâtiha » et « ayat al kursi » ainsi que de faire les invocations après la prière à voix haute et en groupe relève des innovations.

Il nous a été rapporté du prophète,  صلى الله عليه وسلم, et de ses compagnons, qu'ils faisaient, après la prière, les invocations à voix haute mais pas en groupe en ce sens que chacun faisait ses invocations de façon personnelle.

Le fait d'élever la voix pour faire les invocations après la prière est une sunnah comme il a été rapporté dans l'authentique de Bukhari par Ibn 'Abbas, qu'Allah l'agrée, qui dit : 

« après la prière obligatoire, les gens élevaient la voix pour faire leurs invocations à l'époque du prophète صلى الله عليه وسلم. »
(Bukhari, 841 ; Muslim, 583)
 
Quant au fait de lire « la fâtiha » après la prière, fut-ce à voix haute où à voix basse, je ne connais aucun hadith du prophète, صلى الله عليه وسلم, à ce sujet.

Au contraire, il a seulement été rapporté de réciter « ayat al kursi » , « qoul hua Allah ahad », « qul a'oudhou bi rabi-l-falaq » et « qul a'oudhou bi rabi-nassi ».
Question :
 
Qu'en est-il de celui qui prie alors qu'il y a une impureté sur ses habits sans qu'il ne le sache ?
 
Réponse :
 
Si une personne prie avec une impureté sur ses habits et il ne s'en rend compte qu'après avoir terminé sa prière, ou s'il était au courant de cela avant la prière mais n'en s'est rappelé qu'après celle-ci, alors sa prière est valide et il n'aura pas à la recommencer.

La raison étant qu'il a fait cet interdit par ignorance ou par oubli or Allah, Exalté soit-il, a dit (traduction rapprochée) : 

« Seigneur, ne nous châtie pas s'il nous arrive d'oublier ou de commetre une erreur » [1].

Allah a dit (traduction rapprochée) : « Je l'ai fait  » [2].

De plus, le messager,  صلى الله عليه وسلم, pria, un jour, alors qu'il y avait une impureté sur ses chaussures. Djibril l'en informa pendant la prière.

Le messager,  صلى الله عليه وسلم, l'enleva tout en priant [3], et il,صلى الله عليه وسلم, ne recommença pas cette prière. Cela nous indique que celui qui se rend compte qu'il y a une impureté sur lui alors qu'il est en état de prière, il lui suffit de l'enlever, et même pendant la prière, et il la termine s'il est dans la possibilité de préserver les parties obligatoires à cacher ('awrah) suite à cet acte.

Il en est de même pour celui qui a oublié ou qui s'en est rappelé pendant la prière, il lui sufit d'enlever l'habit sur lequel est l'impureté avec la même conditon en ce qui concerne la « 'awrah ».

Quant à celui qui s'en rappelle seulement après avoir quitté la prière, il n'a pas à la recommencer et sa prière est valable.

 

[1] Sourate Al Baqarah (2) ;verset 286.
[2] Muslim, kitâb Al imân, bâb bayân anahou subhanahou lam youkalif ila ma youtâq.
[3] Rapporté par Abu Daud, kitâb As-Salât, bâb As-Salât fi-na'li

 

Fatawa arkân al-islâm, Questions 200, 263 213, Pages 280, 339 et 290.
Traduction : Abu Abdillah.
copié de sounna.com
 
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Nommer certaines fleurs «adorateurs du soleil»

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Nommer certaines fleurs «adorateurs du soleil»

Question :


Le cheikh a été interrogé sur le fait de nommer certaines fleurs : « Adorateur du soleil » (1).

 

On les nomme ainsi parce qu'elles se tournent face au soleil lorsqu'il se lève et lorsqu'il se couche.

Réponse : 

Cela n'est pas permis, car les arbres n'adorent pas le soleil, mais, ils adorent Allah le Très-Haut.

 

En effet, Allah dit (traduction rapprochée) :

 

« N'as-tu pas vu que c'est devant Allah que se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre, ainsi que le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les arbres, les animaux et beaucoup de gens ! » (2)
 

Cependant, on peut utiliser une autre expression, qui ne comprend pas le mot adoration, telle que « Celles qui suivent le soleil » ou autre.

(1) C'est le nom que l'on donne au tournesol en arabe. (عباد الشمس)
(2) Le Pèlerinage, v. 18.

 

Recueil de Fatwas et d'Epitres Tome 3 page 114.
copié de fatawaislam.com
 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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La sortie de la femme au marché, ainsi que le fait qu’elle y commerce

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La sortie de la femme au marché, ainsi que le fait qu’elle y commerce

Question :

 
Est-il permis à la femme d'aller au marché sans être en compagnie d'un Mahrâm [1] ?
 
Réponse de Cheikh 'Outheymine :
 
La sortie de la femme au marché est à la base permise.

Et elle n'est pas conditionnée par la présence d'un mahrâm, à moins qu'elle craigne une tentation [fitnah], dans ce cas il est obligatoire pour elle de sortir accompagnée d'un mahrâm qui la défende, la protège et la préserve.

Ceci dit, elle ne doit pas sortir exhibée et parfumée.

Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 

« N'empêchez pas les adoratrices d'Allâh de se rendre aux mosquées d'Allâh, et qu'elles ne sortent pas parfumées. » [2]
 
Car certes, le fait qu'elle sorte exhibée ou parfumée fera d'elle une tentation.

Si elle sort avec une tenue décente, sans être exhibée ni parfumée, il n'y a pas de mal pour elle.

D'autre part, les femmes à l'époque du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) sortaient vers les marchés sans être accompagnées d'un mahrâm. [3]
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Question :
 
Ma femme désire faire du commerce dans un marché du jeudi qui réunit hommes et femmes, sachant qu'elle se comporte décemment.

Et elle m'a dit : Ecris à SHeikh Ibn BâZ : « Est-ce qu'il est permis pour moi de commercer dans la vente et l'achat ou pas le jeudi ? »

Nous souhaiterions un éclaircissement, qu'Allâh vous préserve, votre éminence.
 
Réponse des savants de l'Ifta :
 
Il est permis pour elle de se rendre au marché pour vendre et acheter lorsqu'il y a un besoin à cela, tant qu'elle s'habille de façon à couvrir toutes les parties de son corps par des vêtements qui ne précisent pas les contours de ses organes, et qu'elle ne se mélange pas aux hommes de façon ambigu.

Mais s'il n'y a pas pour elle de besoin de vendre ou d'acheter, qu'elle délaisse cela. [4].

 

[1]  Personne qui lui est interdite au mariage

[2] Hadîth authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Irwâ al-Ghalîl - n°515

[3] Kitâb « Fatâwa al-Mar'â al-Mouslima » - SHeikh Ibn 'Uthaymîn, p.532 - édition Dâr Ibn al-Djawzî

[4]  Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-'Ilmiyyah wal-Iftâ, 13/17

 

copié de manhajulhaqq.com
 
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Invoquer Allâh par ses noms pour obtenir la guérison

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Invoquer Allâh par ses noms pour obtenir la guérison

Question 2 :

 

Est-il permis qu'un musulman invoque Allâh avec Ses Noms Divins pour guérir les maladies ?

 

Réponse 2 :

 

C'est permis car Allâh تعالى dit : 

 

"C'est à Allâh qu'appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez-Le par ces noms" (sourate Al-Araf verset 180)

 

et le Prophète صلى الله عليه وسلم faisait la Roqya (récitation du Coran et des supplications sur les malades à la recherche de la guérison) pour traiter les gens, en disant : 

 

"...écarte le mal et délivre-le (de sa maladie), Tu es le Guérisseur et il n’y a pas d’autre guérison en dehors de celle que Tu accordes..."
 

Qu'Allâh vous accorde la réussite et que la paix et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Publié par alifta.net

 للمسلم أن يدعو بأسماء الله تعالى لشفاء الأمراض

س2: هل يجوز للمسلم أن يدعو بأسماء الله تعالى لشفاء الأمراض؟

ج2: يجوز ذلك؛ لعموم قول الله تعالى

 وَلِلَّهِ الأَسْمَاءُ الْحُسْنَى فَادْعُوهُ بِهَا

  ، ولثبوت ذلك عن النبي صلى الله عليه وسلم، كما رقى النبي صلى الله عليه وسلم بعض الناس بقوله

 أذهب البأس، رب الناس، اشف أنت الشافي، لا شفاء إلاَّ شفاؤك

 .وبالله التوفيق. وصلى الله على نبينا محمد، وآله وصحبه وسلم

اللَّهُمَّ رَبَّ النَّاسِ، أَذْهِبِ البَأْسَ، وَ اشْفِ

أَنْتَ الشَّافِي لاَ شِفَاءَ إِلاَّ شِفَاؤُكَ

شِفَاءً لاَ يُغَادِرُ سَقَماً

 

"Ô Seigneur des hommes, écarte le mal et délivre-le (de sa maladie),

Tu es le Guérisseur et il n’y a pas d’autre guérison en dehors de celle que Tu accordes.

Une guérison qui ne laisse aucune trace de mal."

 

Le Sahîh d'Al-Boukhârî (Les Malades) (5675) , Sahîh Mouslim (La Salutation) (2191) , Sounan Ibn Mâdja (La Médecine) (3520) , le Mousnad de Ahmad (6/45)

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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La balance

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La balance
-La balance a lieu après le jugement
 
Al-Qourtoubi (رحمه الله) a dit :
 
"Après le Jugement, il y aura la pesée des actions, car cela est nécessaire pour déterminer la récompense. Elle doit venir après le Jugement. Celui-ci relate en effet les actions, et la balance détermine leurs valeurs afin d'établir la récompense en proportion".
 
-Elle pèse avec parfaite exactitude
 
Allah (تعالى) dit (traduction rapprochée) :
 
{Et Nous dresserons les justes balances pour le jour de la Résurrection. Nulle âme ne sera lésée. Nous restituerons jusqu du poids d'un grain de moutarde. Et il suffit de Nous comme comptable !} (21/47)
 
-Celui dont la balance sera lourde (de bonnes actions) aura gagné, tandis que celui dont la balance sera légère aura perdu

Allah (تعالى) a dit (traduction rapprochée) :
 
{Il y a, ce jour-là, pesée de vérité. Ceux dont les balances pèseront lourdes, ce sont eux les gagnants.} (7/8)
 
Allah (تعالى) a dit (traduction rapprochée) : 
 
{Ceux dont la balance est lourde seront les gagnants * Et ceux dont la balance est légère seront ceux qui auront ruiné leur propre âme, et ils demeureront éternellement en enfer}(23/102-103)
 
Allah (تعالى) a dit (traduction rapprochée) : 
 
{Alors, celui dont la balance sera lourde connaîtra une vie de contentement, celui dont la balance sera légère n'aura devant lui qu'un abîme.}(101/6-10)

D'après Salman (رضي الله عنه), le Prophète (salut et bénédiction sur lui) a dit :

"Le jour de la Résurrection, on installera la balance. Si on y pesait les cieux et la terre, elle les contiendrait. 
Les anges demanderont : "Ô Seigneur! Pour qui pèse-t-on cela?"
Il répondra : "A ceux que je désire de Mes créatures".
Les anges diront : "Soyez loué ! On ne vous a pas adoré comme il le fallait""
.
(al-Hakim)

-La pesée d'une feuille qui sera plus lourde que 99 registres
 
Abdoullah Ibn 'Amr (رضي الله عنهما) rapporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : 
 
"Un homme, de ma communauté, sera appelé à comparaître, devant toutes les sortes de créatures.
Il lui sera alors montré 99 registres. Chacun des registres demandera un très long regard : 
"Est-ce que mes scribes, consciencieux, ont été injustes dans le contenu des registres?"
II dira : "Non ! 0 Seigneur !"
"As-tu une excuse ? (Pour expliquer tes péchés) ou des bonnes actions (pour compenser les mauvaises)"
Il dira : "Non".
Il lui sera alors dit : "Mais certes oui, tu as auprès de Nous une bonne œuvre et aucune injustice ne te sera faite aujourd'hui".
On lui présentera alors une carte sur laquelle il sera inscrit :
"J'atteste qu'il n'y a pas de Dieu sauf Dieu et que Mouhammad est Son serviteur et Son Messager".
II dira alors : "Ô Seigneur ! Quel poids peut avoir cette carte avec tous ces registres (des péchés) ?"
Il lui sera dit : "Il ne te sera pas fait d'injustice".
Les registres seront mis dans un plateau et la carte dans l'autre; la balance penchera alors du coté de la carte".

(At-Tirmidhi, Ibn Mâja, Ibn Hibbân, et Al Hakim qui l'a reconnu authentique suivant les conditions de Mouslim, Al Albani aussi l'a reconnu authentique)

 Publié par true.salaf.over-blog.com

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Explication d’un hadith sur l’invocation et la science

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Explication d’un hadith sur l’invocation et la science
D'après Abou Hourayra le Messager d'Allah -sa Allahou 'aleyhi wa salam- a dit : 
 
« Ô Allah, rend profitable ce que tu m'as appris, apprends-moi ce qui me sera profitable, et donne-moi plus de savoir. »
[Rapporté par At-Tirmidhi et d'autres, voir sahih sounan At-Tirmidhi de l'imam Al Albani] 
 
Ce hadith comporte des enseignements ayant trait à la science religieuse. 
 
Il nous montre quel doit être le comportement du musulman vis-à-vis de cette science. 

Il se compose de trois phrases qui, chacune, renferme un aspect essentiel dans la quête du savoir islamique. 

La première : « Ô Allah, rend profitable ce que tu m'as appris » 

L'invocation est une adoration et doit donc être exclusivement vouée à Allah, il est dit dans le Coran (traduction rapprochée) : 
 
"Et votre Seigneur dit : "Invoquez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M'adorer entreront bientôt dans l'Enfer, humiliés". [sourate 40 verset 60] 
 
Le Prophète sallahou 'aleyhi wa salam s'adresse donc exclusivement à son Seigneur et lui demande :

"Rend profitable ce que tu m'as appris" c'est-à-dire que tout ce qui lui a été appris par son Seigneur comme science lui devienne profitable, car le but de la science est la mise en application.

Toute science religieuse n'est qu'un moyen que l'on utilise pour accomplir un but qui est l'adoration d'Allah 'aza wa jal, car le but de toutes les injonctions religieuses est l'adoration d'Allah, c'est aussi la raison pour laquelle Allah a envoyé les prophètes 'aleyhim salam; il est dit dans le Coran (traduction rapprochée) : 
 
"Et Nous n'avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n'ayons révélé : "Point de divinité en dehors de Moi. Adorez-Moi donc" [sourate 21 verset 25] 
 
De plus un grand nombre de textes démontrent la gravité de ne pas appliquer la science que l'on connaît car il est dit dans un hadith authentique : 
 
« Le serviteur ne fera pas un seul pas le jour de la résurrection auprès de son Seigneur sans qu'il ne soit interrogé sur cinq choses : 
sur son existence : comment l'a t'il passée ? 
sur sa jeunesse : comment l'a-t-il utilisée ? 
ses biens : par quels moyens les a-t-il gagnés et dans quoi les a-t-il dépensés ? 
son savoir : qu'a-t-il appliqué de ce qu'il a appris ?» 
[voir as-sahiha n.946]. 
 
De plus toute science qui n'est pas appliquée sera une preuve à l'encontre de la personne. Il est dit dans un hadith authentique :

« Le coran est une preuve en ta faveur ou en ta défaveur »
[rapporté par Mouslim dans son recueil] 
 
Sa parole : « Apprends-moi ce qui me sera profitable » 
 
Il y a la demande qu'Allah lui fasse don d'une science profitable, c'est à dire la science religieuse qui apporte la connaissance de ce qu'il est obligatoire de connaître concernant la pratique religieuse, la science des noms et attributs divins et tout ce qui concerne Le Créateur, et cela représente tout le bien qu'il y a sur la terre. 
 
En effet le Prophète -sa Allahou 'aleyhi wa salam a dit : 
 
« Celui à qui Allah veut du bien, Il -te'ala- le rend savant dans la religion »[rapporté par Al Boukhary et Mouslim). 
 
Les savants ont tiré du sens implicite de ce hadith que toute personne à qui Allah ne veut pas de bien, Il - subhanahu- le rend ignorant des règles de la religion. 
 
En effet, le fait qu'Allah rende savante la personne dans sa religion est lié au fait qu'il veut du bien à cette personne et cela entraîne que s'il ne lui veut pas du bien, alors ce but ne sera pas atteint. 
 
Certes, il faut comprendre que dans ce hadith, il est question de la science qui est appliquée et non pas le simple fait d'avoir de la science sans l'appliquer. En effet le Prophète -sa Allahou 'aleyhi wa salam- cherchait protection contre la science qui n'est pas profitable [rapporté par Mouslim d'après Zeid ibn Arqam Radiallahou 'anhou]
 
Sa parole : « et donne-moi plus de savoir » 
 
Ce passage est semblable au verset où Allah 'aza wa jal dit (traduction rapprochée)  : 
 
"Ô mon Seigneur, donne- moi plus de savoir" [sourate 20 verset 114] 
 
Allah 'aza wa jal demande à Son Prophète -sa Allahou 'aleyhi wa salam- que Celui-ci l'implore pour Lui accorder plus de savoir, car le savoir est tout le bien comme il a été expliqué plus haut, et le bien est quelque chose de très recherché. 
 
Ce bien est un don divin, et le chemin pour y arriver est l'effort perpétuel, le sacrifice, l'envie de réussir, la tristesse d'être loin de cette science et l'éternel sentiment de besoin vis-à-vis de Dieu. 
 
Et le serviteur tant qu'il est dans cette état d'esprit ne cessera d'être sur une bonne voie, tout en prenant soin d'apprendre ce qui lui sera profitable et surtout de l'appliquer. 
 
Il est très important ici de rappeler que le simple fait de vouloir faire l'apprentissage de la religion et d'invoquer Allah pour qu'il nous facilite cela ne suffit pas. En effet il faut également appliquer toutes les causes qui nous meneront jusqu'à ce noble but. Parmi les causes qui mènent à la science religieuse et citées par l'Imam Ibn Al Qayyim : 
 
La demande (à Allah), le silence, l'écoute, la compréhension, le mémorisation, l'apprentissage, et la plus importante : l'application. 
 
L'imam Ahmed disait : 
 
« les gens sont dans le besoin de la science encore plus qu'ils ne le sont pour leur boisson et leur nourriture. Car la boisson et la nourriture ne sont nécessaires qu'une fois dans la journée tandis que la science est nécessaire à chaque instant. » 
 
Nous demandons à Allah qu'Il rende profitable ce qu'il nous a appris, qu'Il nous apprenne ce qui nous sera profitable et qu'Il nous donne plus de savoir. 
 
Il est Celui qui entend, qui exauce, et qui est tout proche. 

Synthèse du livre de fiqh al ad'ya wa-l adzkar

 Publié par 3ilmchar3i.net

 
Cheikh 'Abder Razzâq Al 'Abbâd Al Badr الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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L’amulette sur laquelle est inscrite du coran

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L’amulette sur laquelle est inscrite du coran

Question :

 
Quel est le regard de le religion sur l'amulette sur laquelle est inscrite du Coran ou autre ?
 
Réponse : 
 
L'amulette qui contient autre chose que du Coran, comme des os, des talismans, des poils de loup et tout ce qui y ressemble est interdite par les textes et il n'est pas permis de l'attacher sur un enfant ou autre, conformément au hadith prophétique :
 
« Quiconque porte une amulette au cou, qu'Allah ne lui accorde pas ce qu'il désire, et quiconque porte un coquillage au cou, qu'Allah ne lui accorde pas la tranquillité » (1)
 
et dans une autre version :
 
« Quiconque porte une amulette au cou a commis un acte de polythéisme. » (2)
 
Par contre, les savants divergent quand elle contient des versets et des invocations connues.

Une partie des Pieux Prédécesseurs en a autorisé le port et ils ont dit que c'était comparable à la lecture sur le malade.
 
La seconde partie des savants dit que ce n'est pas permis comme cAbdullah ibn Masscûd, Hudhayfa, qu'Allah les agrée, et une partie des Pieux Prédécesseurs, et ceux qui sont venus après.

Ils ont dit qu'il n'était pas permis de les porter, même si le contenu est du Coran, afin de ne pas tomber dans le polythéisme, et par application du sens large des hadiths qui interdisent le port des amulettes, sans exception.

Donc, il convient d'appliquer ces hadiths au sens large et de ne pas autoriser le port des amulettes, car cela peut entraîner le port d'autres (dont le contenu est interdit) et prêter à confusion.
 
Donc, il faut les interdire tous, et ceci est l'avis correct, étant données les preuves qui l'appuient.
 
Si on permet de porter des amulettes qui contiennent des versets coraniques et des invocations légitimes, on permet de fait aux gens de porter tout ce qu'ils veulent, et si on leur fait quelque reproche, ils diront que c'est du Coran et des invocations légitimes.
 
Même si la personne porte des amulettes dont le contenu est légitime, il se peut qu'elle entre dans des endroits où il ne convient pas que la parole d'Allah entre (comme les toilettes, par exemple).
 
(1) Ahmad (4/154).
(2) Ahmad (4/156).
 
Revue des Recherches Islamiques, n°40, page 160-161.
 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Le remède de tous les maux par la « rouqiya » divine

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Le remède de tous les maux par la « rouqiya » divine
Abî Dâwoud rapporte dans son « Sounan » d'après Abû Dardâ : « J'ai entendu l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) dire : 
 
Celui d'entre vous qui se plaint d'un mal ou si son frère [en Allâh] s'en plaint, qu'il dise : Notre Seigneur Allâh qui est au ciel, que Ton nom soit béni et que Ton ordre soit exécuté au ciel comme sur la terre, de même que Ta Miséricorde habite le ciel. Fais qu'elle se répande sur la terre, Pardonne-nous nos péchés et nos fautes. Toi, le Seigneur de ceux qui sont bons. Fais descendre sur nous une miséricorde et une guérison pour vaincre cette douleur. » [1]
 
Dans le « Sahîh » de Muslim, il est rapporté d'après un Hadîth de Abî Sa'îd al-Khoudrî : que Djibrîl ('Alayhi as-Sallam) vint au Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et lui dit :
 

« O Muhammad ! Te plains-tu d'un mal ?
- Le Prophète répondit : « Oui ».

Djibrîl ('Alayhi as-Sallam) lui dit : Au nom d'Allâh, je t'exorcise contre toute chose qui te nuit, du mal de tout esprit et du mauvais œil d'un envieux, qu'Allâh te guérisse. Je t'exorcise. » [2]
 
S'il est dit : Que dites-vous de ce hadîth rapporté par Abû Dâwoud : 
 
« L'exorcisme ne se fait que dans le cas d'une atteinte du mauvais oeil ou du venin. » [3] ?
 
Et le venin englobe t-il tout type de bête venimeuse ?
 
La réponse est : Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) n'a pas visé par ce hadîth le fait de renier la possibilité de faire la « ruqiyyah » dans d'autres cas.
 
Mais son but était plutôt d'indiquer que la « rouqiyyah » est plus efficace dans les cas d'atteinte par un mauvais œil ou par un venin.
 
Le contexte du hadîth indique ce sens, car Sahl Ibn Houneif lui a dit lorsqu'il fut frappé d'un mauvais œil : 

« L'exorcisme est-il bon ? » - [Le Prophète] répondit : « L'exorcisme ne se fait que dans le cas d'une atteinte du mauvais oeil ou du venin. » 
 
Les autres ahâdîth [traditions] sur la « ruqiyyah », qu'ils soient généraux ou spécifiques, indiquent cette acceptation. Et certes, il est rapporté de Abî Dâwoud, un hadîth d'après Anas qui dit : l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 

« L'exorcisme ne s'applique que dans le cas d'une atteinte du mauvais oeil, pour un venin ou pour un sang qui s'arrête de couler. » [4]
 
Il est aussi rapporté dans le « Sahîh » de Muslim que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a permis l'exorcisme du mal causé par le mauvais œil, le venin et par la pustule [5] [6] [7]
 
[1] Hadîth déclaré faible par SHeikh al-Albânî dans « Dha'îf Abî Dâwoud » n°839
[2] Rapporté par Muslim - n°2186
[3] Hadîth authentique rapporté par Abî Dâwoud et authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh Abî Dâwoud » - n°3289
[4] Hadîth déclaré faible par SHeikh al-Albânî dans « Dha'îf al-Djâmi' » n°6291
[5] « La pustule » est une lésion cutanée contenant du pus. Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) traite du remède spécifique à la pustule à la page 169 de son ouvrage.
[6] Rapporté par Muslim - n°2196

[7] Kitâb « Zâd ul-Ma'âd fî hadî kheyr al-'Ibâd » de Ibn al-Qayyîm, 4/160-161

copié de manhajulhaqq.com

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Qui sème l’injustice récolte la tempête (vidéo)

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Qui sème l’injustice récolte la tempête (vidéo)
Selon l'encyclopédie, le vent est un mouvement atmosphérique directionnel.
 
Sur terre, il est dû aux mouvements de l'air,  mais ce que l'encyclopédie ne dit pas qui est-ce qui est à l'origine de ces mouvements ?! 
 
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La vache - سُوۡرَةُ البَقَرَة
 
"Certes dans la création des cieux et de la terre, 
dans l'alternance de la nuit et du jour, dans le navire qui vogue en mer chargé de choses profitables aux gens, dans l'eau qu'Allah fait descendre du ciel, par laquelle Il rend la vie à la terre un
e fois morte et y répand des bêtes de toute espèce dans la variation des vents, et dans les nuages soumis entre le ciel et la terre, en tout cela il y a des signes, pour un peuple qui raisonne."
(verset 164)
 

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«Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les anges enlèveront leurs âmes»

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

«Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les anges enlèveront leurs âmes»

Allâh - Ta'âla - dit (traduction rapprochée) :

 

« Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : Où en étiez-vous ? [À propos de votre religion] - ‹ Nous étions impuissants sur terre ›, dirent-ils. Alors les Anges diront : ‹ La terre d'Allâh n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d'émigrer ? › Voilà bien ceux dont le refuge est l'Enfer. Et quelle mauvaise destination ! A l'exception des impuissants : hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie : A ceux-là, il se peut qu'Allah donne le pardon. Allâh est Clément et Pardonneur. » [Coran, 4/97-99]
 
Al-Bukhârî rapporte d'après 'Abdullâh Ibn Yazîd al-Mouqrî, d'après Hayat et d'autres que lui, qui rapportent de Muhammad Ibn 'Abder-Rahmân Abû as-Aswad qui a dit : On poussa les gens de Médine à former une armée [contre les Syriens].

Une armée dans laquelle je fus inscrit. En rencontrant 'Ikrima, l'affranchi de Ibn 'Abbâs, je le mis au courant de la chose.

Il me défendit absolument d'y participer et me dit : 

« Ibn 'Abbâs m'a rapporté qu'il y avait quelques Musulmans qui étaient au sein de l'armée des polythéistes, augmentant ainsi les rangs de ces derniers contre le Messager d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) et qu'il arrivait que certains d'entre eux étaient abattus à coup d'épée ou par une flèche. » 

Allâh révéla alors (traduction rapprochée) : « Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes » 
Rapporté par Al-Layth d'après Abî as-Aswad.
 
Ibn Abî Hâtim rapporte d'après 'Ikrima selon Ibn 'Abbâs qui a dit : Lorsque les gens de la Mecque se sont convertis [à l'Islâm], certains parmi eux cachèrent leur conversion à l'Islâm et ils sortirent avec les polythéistes le jour de Badr, et certains furent atteints par les actions des autres.

Certains musulmans dirent : « Et il y a [parmi eux] nos compagnons qui sont eux musulmans » et ils ont ressentit de la répulsion et ils les ont excusés, alors ce verset fut révélé (traduction rapprochée) : « Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes » 

'Ikrima a dit : ce verset fut révélé pour les jeunes des Qouraych qui ont parlé sur l'Islâm à la Mecque, et parmi eux il y avait 'Alî Ibn Oumayyah Ibn Khalaf, Abû Qays Ibn al-Walîd Ibn al-Moughayrah, Abû Mansoûr Ibn Hadjâdj et al-Hârith Ibn Ibn Zam'ah.

Adh-Dhahak a dit : ce verset fut révélé pour les personnes hypocrites qui refusèrent de se joindre au Messager d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) et préférèrent rester à la Mecque.

Et ils sont sortit avec les polythéistes le jour de la bataille de Badr et furent parmi les hommes tués ce jour-là.
Ainsi, ce verset fut révélé sur tous ceux qui prennent résidence avec les polythéistes sans pouvoir manifester leur foi, alors qu'ils sont capables d'émigrer.

De telles personnes commettent une injustice contre eux-mêmes et tombent dans ce qui est interdit selon un avis unanime et selon ce texte lorsque Allâh - Ta'âla - dit (traduction rapprochée) : 

« Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes »

Ce qui veut dire : en délaissant l'émigration [al-Hijrah]

« En disant : Où en étiez-vous ? [À propos de votre religion] » 

Ce qui veut dire : pourquoi être resté ici en délaissant l'émigration

« Nous étions impuissants sur terre - dirent-ils » 

Ce qui veut dire : nous étions incapables de quitter ce pays pour partir ailleurs sur terre - 

« Alors les Anges diront : La terre d'Allâh n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d'émigrer ? ».
 
Abû Dâwoud [...] rapporte d'après Samurah Ibn Joundub que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

 « Quiconque se rassemble avec un polythéiste et réside avec lui est comme lui. »
[Authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Silsila al-Ahâdîth As-Sahîha »]

As-Souddî a dit : Lorsque al-'Abbâs, 'Aqîl et Nawfal ont été emprisonnés, l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) dit al-'Abbâs :

« Sacrifie ton âme et celle du fils de ton frère »
 Il dit : « Ô Envoyé d'Allâh ! Est-ce que l'on ne prie pas devant ta Qiblah, et est-ce que l'on n'atteste pas ce que tu attestes ? » 
L'Envoyé d'Allâh dit : « Ô 'Abbâs ! Vous êtes certes des adversaires, vous êtes des adversaires ! »Puis il lui récita ce verset :
 « La terre d'Allâh n'était-elle pas assez vaste »
Rapporté par Ibn Abî Hâtim.
 
Allâh dit (traduction rapprochée) : « A l'exception des impuissants » Jusqu'à la fin du verset.

Cela constitue pour Allâh une excuse pour eux d'avoir délaissé l'émigration, car ils ne peuvent pas se libérer des polythéistes, et même dans le cas où ils le pourraient, ils ne sauraient où aller.

C'est pour cela qu'Il dit (traduction rapprochée) : « incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie » Mudjâhid, 'Ikrima et as-Souddî disent que cela signifie : qui ne trouvent pas de chemin.

Allâh - Ta'âla - dit (traduction rapprochée) : « A ceux-là, il se peut qu'Allah donne le pardon » 

Ce qui veut dire : qu'il leur est permis [dans ce cas] de délaisser l'émigration et « peut » signifie que le pardon sera effectif - « Allâh est Clément et Pardonneur » Al-Bukhârî rapporte d'après Abû Hurayrah qui a dit : l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) faisait une fois la prière du soir [al-'Ichâ] quand il dit :

« Allâh entend celui qui Le loue » [Sami' Allâhu liman hamidah] - Et dit avant de se prosterner :
 
« Ô Allâh sauve 'Ayâch Ibn Abî Rabî'ah ! Ô Allâh sauve Salama Ibn Hichâm ! Ô Allâh sauve al-Walîd Ibn al-Walîd ! Ô Allâh sauve les impuissants parmi les musulmans ! Ô Allâh soit dur avec la tribu de Moudhar ! Ô Allâh afflige-les des années de disette comme les années de Yûssuf [le Prophète] ! »
 
Ibn Abî Hâtim rapporte d'après Abî Hurayrah qui a dit que l'Envoyé d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) leva les mains en étant devant la Qiblah et il dit :

 

« Ô Allâh sauve al-Walîd Ibn al-Walîd, 'Ayâch Ibn Abî Rabî'ah, Salama Ibn Hichâm et les faibles musulmans incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie entre les mains des mécréants ! »
 
Ce hadîth est attesté dans le Sahîh selon un autre sujet comme précédemment.

'Abder-Razzâq rapporte d'après Ibn 'Unaynah selon 'Abdullâh Ibn Abî Yazîd qui a entendu Ibn 'Abbâs à propos de « A l'exception des impuissants » dire : « Ma mère et moi nous étions de ceux qu'Allâh excusa. ».


Kitâb « Tafsîr al-Qor'ân al-'Adhîm » - 1/745-746

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Imam Al-Hâfidh Abî al-Fadâ Ismâ-îl Ibn ‘Oumar Ibn Kathîr - الإمام ابن كثير

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Commencer par ce qui est le plus important

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Commencer par ce qui est le plus important

Le ministre SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu'Allâh le préserve) a formidablement rappelé que SHeikh al-Islâm Muhammad Ibn 'Abdel-Wahhâb a dit dans un de ses chapitres du livre sur l'Unicité : 

 

« Commencer [dans le prêche] par ce qui est le plus important au moins important. » 

 

Ce qui veut dire que ce qui constitue le plus important est ce qui doit devancer le moins important (dans la transmission de la science).

 

Et c'est ce que tu dois connaitre parmi ce qui constitue les priorités pour toi.
Mais quelles sont ces priorités ?
 
Il est possible que certaines personnes commencent leur prêche par les questions jurisprudentielles, ce qui veut dire les choses recommandées (surérogatoires), en délaissant ce qui constitue les fondements [de la religion].
 
Cela n'est pas commencer par ce qui est le plus important au moins important.
 
Au contraire, c'est commencer par les choses recommandées en délaissant les obligations et actes obligatoires.

 

Il est demandé au prêcheur d'être praticien (méticuleux) dans la connaissance du primordial au moins important.
 
Est-ce que le primordial, à ce qui l'est moins, s'applique d'un coup à l'ensemble des gens ? La réponse est non.
 
D'un coup à l'ensemble des groupes ? La réponse est non.
 
Car les groupes comme les personnes sont différents les uns des autres.
 
Bien plus, les maisons sont entre elles différentes les unes des autres.
 
Les priorités concernant une demeure ne sont pas les mêmes priorités qu'une autre.
 
Autrement dit, le prêcheur lui-même à des priorités dans sa propre demeure qui ne sont pas les mêmes priorités qu'une autre.
 
Ainsi, il adoptera un prêche en fonction des différentes priorités qu'il rencontrera selon les contextes et les situations.
Il agira ainsi en prenant en compte la réalité des choses, et parlera en conséquence des priorités de chacun, afin d'adapter sa parole avec certains et différemment avec d'autres.
 
Les priorités qu'il rencontre avec sa famille sont différentes des priorités avec ses proches et d'autres qu'eux.
 
Comme ces priorités sont différentes encore avec les gens en général et ainsi de suite.
 
Aussi, parmi ce qui fait parti de la bonne compréhension (jurisprudentielle) du prêcheur ainsi que de sa bonne morale, est qu'il adapte les étapes nécessaires aux préséances primordiales dans son prêche.
 
Qu'il soit intelligent, attentif et d'un esprit large afin qu'il sache ce qui conviendrait en priorité à telle personne précisément, telle famille en particulier, telle maison spécifiquement et ainsi de suite.  [1] 
 
Voilà comment le prêche et le prêcheur se doivent d'être, le prêcheur doit commencer par ce qui est le plus important au moins important, et cela comporte des degrés. [2]
 
Voici ce qui fait parti du bon comportement du prêcheur, qu'il agisse par étape dans les priorités, c'est à dire de commencer par ce qui est le plus important au moins important.
 
C'est aussi ce que certains contemporains ont appelé « la jurisprudence des priorités » et cette appellation est authentique, qui désigne le fait de mettre en premier lieu le plus important pour ce qui l'est moins.
 
Et il est primordial de commencer par ce qui est le plus important à ce qui l'est moins.

 

Et ceci constitue un fondement législatif, comme le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit à Mou'adh :
 
« Tu vas certes rencontrer un peuple qui appartient aux Gens du Livre. Commence donc par leur prêcher le témoignage de la foi : 
« Il n'y a pas d'autre divinité qu'Allâh et que je suis l'envoyé d'Allâh » - S'ils acceptent, alors enseigne-leur... » [3]


[1] Kitâb « Madjmu' Douroûss wa rassâ-îl fîd-Da'wat ila-Allâh » p.243-244
[2] Kitâb « Madjmu' Douroûss wa rassâ-îl fîd-Da'wat ila-Allâh » p.308
[3] Kitâb « Madjmu' Douroûss wa rassâ-îl fîd-Da'wat ila-Allâh » p.243


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Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز آل الشيخ

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Les droits et les devoirs des hommes et des femmes en islam (dossier)

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Les droits et les devoirs des hommes et des femmes en islam (dossier)

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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Un enfant répond aux questions sur le tawhid (audio en arabe)

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Un enfant répond aux questions sur le tawhid (audio en arabe)

Le prof pose des questions à ses élèves sur le tawhid :

 

Man Rabbouk ?

 

Rabbii Allah : Quel est ton seigneur ? Mon seigneur est Allah 

 

Maa diinouk ?

 

Diini al Islaam : Quel est ta religion ? Ma Religion est l'Islam 

 

etc... Sur les piliers de l'Iman, al Ihsaan 

 

À faire écouter et réécouter à vos enfants

 Publié par 3ilmchar3i.net

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