La question concerne les dispositions de la saine nature (sunan al fitra) pour lesquelles le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a établi un délai qu’il a fixé à quarante jours.
Est-ce que nous devons obligatoirement tenir compte de ce délai, de sorte que si nous nous rasons les poils pubiens qu’au quarante deuxième jour, nous commettons un péché ?
Réponse :
Absolument, car le sens du délai est qu’il n’est pas permis d’en dépasser la limite comme c’est également le cas pour les périodes fixées pour les prières (obligatoires).
De même, il n’est pas permis au pèlerin, ni même au visiteur des lieux saints (mou’tamir), de dépasser le miquat à partir duquel il doit entrer en état de sacralisation sans son ihram.
De la même façon, il n’est pas permis à celui qui n’a pas d’excuse valable de dépasser ce délai fixé à quarante jours pour se raser les poils pubiens ou couper ses ongles ou pour toute chose faisant partie des dispositions de la saine nature.
Il est donc nécessaire de se conformer à ce délai de quarante jours. Si le terme de ce délai est dépassé, on commet alors un péché.
Fatwa extraite de la cassette numéro 25, face B.
copié de salafs.com
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Ce cours de notre frère Abou Adam Al-Fransi qui s'appuie sur le livre "les repères de la sunna" explique les différents styles utilisés dans le Coran pour montrer la véracité de la résurrection.
Un cours qui doit être compris pour parfaire notre foi, qu'Allah récompense ceux qui le propageront.
سلسلة في البعث واليوم اللآخر
Divers cours sur la résurrection et le jugement dernier
Sujet du cours:La croyance concernant la résurrection à partir de la tombe - question n° 109 : aprés la mort
Source :Le livre du Sheikh Hafidh Ibn Ahmad Al-Hakamy - rahimahou Allah - intitulé "les repères de la Sounnah déployés concernant la croyance du groupe sauvé et assisté" [A'lam As-Sounati Al Manchoura li I'tiqad At-Taifati An-Najiytati Al Mansoura] ou aussi intitulé "les deux cent questions/réponses concernant la croyance du musulman".
Allah 'aza oua jal dit (traduction rapprochée) :
« « Ceux qui ne croient pas disent: "L'Heure ne nous viendra pas". Dis: "Par mon Seigneur! Très certainement, elle vous viendra. »[Sourate Saba - verset 03]
Et aussi (traduction rapprochée) :
« Et ils s'informent auprès de toi: "Est-ce vrai?" - Dis: "Oui! Par mon Seigneur! C'est bien vrai. Et vous ne pouvez-vous soustraire à la puissance d'Allah »[Sourate Yunuss - verset 53]
Et encore (traduction rapprochée) :
« Ceux qui ont mécru prétendent qu'ils ne seront point ressuscités. Dis: "Mais si! Par mon Seigneur! Vous serez très certainement ressuscités; puis vous serez certes informés de ce que vous faisiez. Et cela est facile pour Allah ». [Sourate At-Taghaboun - verset 07]
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Sujet du cours:La croyance concernant la résurrection à partir de la tombe - question n° 109 : aprés la mort
Source :Le livre du Sheikh Hafidh Ibn Ahmad Al-Hakamy - rahimahou Allah - intitulé "les repères de la Sounnah déployés concernant la croyance du groupe sauvé et assisté" [A'lam As-Sounati Al Manchoura li I'tiqad At-Taifati An-Najiytati Al Mansoura] ou aussi intitulé "les deux cent questions/réponses concernant la croyance du musulman".
Allah 'aza oua jal dit (traduction rapprochée) :
« « Ceux qui ne croient pas disent: "L'Heure ne nous viendra pas". Dis: "Par mon Seigneur! Très certainement, elle vous viendra. »[Sourate Saba - verset 03]
Et aussi (traduction rapprochée) :
« Et ils s'informent auprès de toi: "Est-ce vrai?" - Dis: "Oui! Par mon Seigneur! C'est bien vrai. Et vous ne pouvez-vous soustraire à la puissance d'Allah »[Sourate Yunuss - verset 53]
Et encore (traduction rapprochée) :
« Ceux qui ont mécru prétendent qu'ils ne seront point ressuscités. Dis: "Mais si! Par mon Seigneur! Vous serez très certainement ressuscités; puis vous serez certes informés de ce que vous faisiez. Et cela est facile pour Allah ». [Sourate At-Taghaboun - verset 07]
copié de dourouss-abdelmalik.com
Cheikh Hâfidh bnou Ahmad al Hakamî - الشيخ حافظ أحمـد بن علي الحكمي
Cheikh Hâfidh bnou Ahmad al Hakamî - الشيخ حافظ أحمـد بن علي الحكمي
Ceci est une traduction vulgarisé du livre (charh al oussoul min 'ilm al-Oussoul) de Cheikh Al Outheimin رحمه الله. J'y ai rajouté des paroles d'autres savants dont j'indique les noms entre parethèse à la fin du paragraphe.
Les cinq prescriptions (ou jugements) applicables aux actes
Les cinq prescriptions sont : l’obligatoire, l’interdit, le préférable,le détestable, le permis.
- l’Obligatoire
Définition :
Citation
C’est ce que le législateur a ordonné en l’imposant.
Explication de la définition
« le législateur » : c’est Allah ou son prophète صلى الله عليه وسلم. Allah est le législateur suprême, tandis que le messager transmet ce qui provient d’Allah tout en étant un législateur pour les adorateurs d’Allah.
« ce que le législateur a ordonné » : on appelle « obligation légal » ou « obligation religieuse » toute obligation formulé par le législateur, par opposition à l’obligation non religieuse formulé par un autre que le législateur.
Ex : ton grand frère t’ordonne de faire quelque chose. Ceci n’est pas une obligation légale (religieuse) [1].
Exception faite de l’ordre formulé par un chef. C’est une obligation légale tant qu’elle n’est pas une désobéissance car il nous a été ordonné d’obéir à ceux qui détiennent le commandement.[2]
« en l’imposant » : ceci permet de distingué l’obligatoire du préférable.
Les implications de l’obligatoire
Citation
Son auteur est récompensé s’il le fait par obéissance,
et il mérite le châtiment s’il le délaisse.
Explication
S’il ne le fait pas avec l’intention d’obéir à Allah, il ne reçoit pas de récompense.
« il mérite le châtiment », nous n’avons pas dit « il est châtié » car Allah peut très bien lui pardonner [3]. Il mérite le châtiment. Puis il ce peut qu’il soit châtié et il ce peut qu’il ne le soit pas.
Remarque :
On peut reconnaître le caractère obligatoire d’une chose par le fait qu’il est stipulé que son auteur mérite tel ou tel châtiment s’il le délaisse.
- le Préférable
Définition
Citation
C’est ce que le législateur a ordonné sans l’imposé.
Explication de la définition
L’obligatoire et le préférable se distinguent dans la deuxième moitié de la définition. Les cinq prières quotidiennes sont obligatoires, tandis que les deux unité de prières (rak’a) après le dohr son préférables. On dit aussi qu’elles sont Sounnah.
Les implications du préférable
Citation
Son auteur est récompensé s’il le fait par obéissance,
et il n’est pas châtié s’il le délaisse.
Le mot Sounnah
Il faut faire attention avec ce terme car dans le langage technique et moderne il désigne le préférable, tandis que le prophète صلى الله عليه وسلم et les compagnons l’utilisaient aussi bien pour désigner un acte obligatoire qu’un acte préférable.
Ex : dans Al Boukharie , d’après Talha bni abdillah bni ‘awf qu’Allah l’agrée : « j’ai prié la prière funèbre derrière ibn Abbass. Il récita la Fatiha à haute voix. Puis il dit : j’ai fait cela afin que vous sachiez que la Fatiha est une Sounnah. »
C'est-à-dire que la Fatiha est une obligation.
La Sounnah Mou-akkada
Ce n’est pas une obligation, mais le législateur a insisté dessus de sorte que celui qui ne l’accomplie perd une grande récompense, sans toutefois commettre un péché.
- Le proscrit
Définition
Citation
C’est ce que le législateur a interdit d’accomplir en l’imposant.
Explication
« Ce que le législateur a interdit » : l’interdiction – comme nous le verrons plus loin – est une demande autoritaire de délaissé une chose.
L’implication de l’interdit
Citation
Son auteur mérite le châtiment,
tandis que s’il le délaisse par obéissance, il sera récompensé.
Explication
« Son auteur mérite le châtiment», en effet, le châtiment n’est pas automatique. Allah peut lui pardonner, comme il peut le châtié.
« S’il le délaisse par obéissance », s’il le délaisse par habitude et non par obéissance, il ne sera pas récompensé. S’il le délaisse parce qu’il n’a pas pu le faire mais a exprimé son intention, il ne sera pas récompensé et recevra des péchés.
- Le Détestable
Définition
Citation
C’est ce que le législateur a interdit d’accomplir sans toutefois l’imposer.
Explication de la définition
Le prophète صلى الله عليه وسلم nous a interdit de prendre une chose ou de la donner en utilisant la main gauche.
Cette interdiction a pour jugement : « Détestable ».
C'est-à-dire qu’il est détestable de donner ou de prendre par la main gauche.
Tandis que boire et manger de la main gauche est proscrit.
« Sans l’imposer » : C’est ce qui permet de distinguer le détestable du proscrit.
L’implication du détestable
Citation
Son auteur ne sera pas châtié,
tandis que s’il le délaisse par obéissance, il sera récompensé.
Explication
« Son auteur ne sera pas châtié », on ne doit pas se laissé trompé par cette prescription, car si le législateur a demandé de le délaisser, c’est qu’il y a une raison : la chose détestable peut être un pont vers la chose interdite. Le législateur ne nous a pas imposé son délaissement afin de ne pas charger la communauté. Les petites désobéissances peuvent mener au grande qui à leur tour peuvent mener au « Koufr » (mécréance).
« S’il le délaisse par obéissance, il sera récompensé. », s’il le délaisse par habitude et non par obéissance, il ne sera pas récompensé. S’il le délaisse parce qu’il n’a pas pu le faire mais a exprimé son intention ou a agit dans ce but, il ne sera pas récompensé et recevra des péchés.
Le terme Makrouh
Le détestable est exprimé en arabe par le terme makrouh. Cependant certain Savant parmi les prédécesseurs l’utilisaient avec le sens de « proscrit ». C’est le cas de l’Imâm Ahmad et l’imâm Châfi’i. Le mot est utilisé aussi dans le Coran avec ce sens (sourate 17 versets 38).
- Le permis
Définition
Citation
C’est ce sur quoi n’est appliqué aucun ordre ni aucune interdiction de quelque manière que ce soit.
Explication de la définition
« aucun ordre », permet d’exclure l’obligatoire et le préférable
« aucune interdiction », permet d’exclure le proscrit et le détestable.
« de quelque manière que ce soit », par opposition au choses qui sont en eux même permis mais qui ont fait l’objet d’une interdiction parce qu’elles mènent vers des interdit ou d’un ordre parce qu’elles sont indispensable à l’accomplissement d’une obligation.
Règles Fondamentales
La règle de base
Citation
Les moyens ont les mêmes prescriptions que leur fin.
Explication
« Les moyens », en arabe « waçâ-il » qui est le pluriel de « wacîlat ». Les savants d’Oussoul Al Fiqh l’on définit comme suite :
Citation
On appelle « wacîlat » tout moyen menant inexorablement
- ou a de forte probabilité de mener- à une finalité déterminée.
« Ont les mêmes prescriptions que leur fin » : toute choses menant à un interdit est lui-même interdit. De même pour le détestable.
Ex : Je veux vendre mon walkman à une personne sur lequel je sais pertinemment qu’il écoutera de la musique. La vente du Walkman à cette personne m’est interdite.
De même, si c’est un moyen menant à une chose détestable, il est alors lui-même détestable. En lui-même le Walkman ne fait l’objet d’aucune interdiction de la part du législateur puisqu’il n’existait pas à l’époque du prophète صلى الله عليه وسلم. Il est donc considéré par défaut comme permis. Mais s’il est utilisé à des fins illégales, il devient illégal. [4] (albâni)
Si un acte obligatoire ne peut être réalisé qu’en passant par un autre acte, alors ce dernier devient obligatoire. De même pour le détestable.
Exemple : Il est obligatoire pendant les ablutions que l’eau touche la peau. Frotter énergiquement les bras pendant les ablutions est un acte préférable. Mais si la personne qui accompli les ablutions possède beaucoup de poils et que ceux-ci empêchent l’eau de toucher la peau, Alors le frottement devient pour lui obligatoire. (Al-'awâicha)
Exemple 2 : Acheter l’eau est un acte permis. Accomplir les ablutions pour la prière est un acte obligatoire. Si la personne qui s’apprête à faire la prière ne trouve pas d’autre source d’eau que la petite fille qui vend sont eau, alors il devient obligatoire pour lui d’acheter cette eau. (al-outheimin)
Remarque : le législateur n’a pas étayé la prescription de toute choses de manière explicite, mais nous a donnée des outils qui nous permettent de donner à chaque chose sa prescription religieuse.
Ces outils consistent en des règles générales tirés du Coran et de la Sounnah.
Ceci est l’explication de la parole d’Allah : « Et nous avons expliqué toute chose de manière détaillé » [17 :12], ainsi que la parole du prophète صلى الله عليه وسلم« Il ne reste rien de ce qu’Allah vous ait ordonné que je ne vous ai ordonné et il ne reste rien de ce qu’Allah vous a interdit que je ne vous ai interdit ».
Donc l’explication se fait tantôt au moyen de règles générales qui s’appliquent à énormément de cas, comme par exemple la parole du prophète صلى الله عليه وسلم«Toute innovation est égarement » : les innovations sont innombrables.
C’est la définition générale de l’innovation qui va nous permettre de les reconnaître. Et tantôt au moyen d’une explication direct de la chose qui nous dispense de revenir à ces règles générales. Comme par exemple l’héritage qui est détaillé dans le Coran. [5] (albâni)
Les implications du permis
Citation
Tant que le permis conserve son état « permis »,
il n’est attaché à aucune récompense, ni à aucun châtiment.
Explication
« Tant que le permis conserve son état « permis » », c'est-à-dire tant que la chose permise ne fait pas l’objet d’un ordre ou d’une interdiction à cause de l’une des raisons que nous avons évoqué plus haut.
« Il n’est attaché à aucune récompense, ni à aucun châtiment. », Si une personne mange sans aucune intention particulière, il ne reçoit alors aucune récompense, ni aucun péché. Mais si sont intention est de préserver son corps et de goûter aux bienfaits d’Allah, alors il sera récompensé.
Le permis est appelé « Halal ». C’est le terme le plus employé dans le Coran.
Résumé des règles
Lorsque le permis est un moyen menant à l’interdit, il devient alors lui-même interdit.
Lorsque le permis est un moyen menant au détestable, il devient alors lui-même détestable.
Lorsque le permis est le seul moyen menant à l’obligatoire, il devient alors lui-même obligatoire.
Lorsque le permis est le seul moyen menant au préférable, il devient alors lui-même préférable.
Les prescriptions d’état
Définition
Citation
Ce sont les caractéristiques définit par le législateur et qui permettent de distinguer l’acte valide du Caduc, le jugement établie de celui qui ne l’est pas.
Elles sont au nombre de cinq :
Le valide, le Nul (ou caduc), la Condition, la cause, l’entrave.
- Le valide dans les actes d’Adoration
Citation
C’est ce qui permet de s’acquitter de la dette envers le législateur
et fait cessé la demande d’accomplissement de l’adoration.
Explication
Une adoration peut être valide si l’adorateur le croit sincèrement, même si dans la réalité il n’a pas fait tout ce qui fallait.
Exemple : Une personne fait la prière en pensant que ses habits sont propres. Sa prière est valide. Même si en réalité ses vêtements sont souillés. Mais parce qu’il ne le sait pas, et qu’il pense sincèrement avoir fait tout ce qu’il fallait, sa prière est valide. Le législateur ne lui demande pas de recommencer la prière. Nous disons qu’il s’est acquitté de sa dette.
« S’acquitter de la dette envers le législateur », « fait cessé la demande d’accomplissement de l’adoration. ». Nous distinguons ces deux notion car la demande d’accomplissement se divise en deux catégorie : l’obligatoire et le préférable.
En accomplissant l’obligatoire, l’adorateur s’acquitte d’une dette.
En accomplissant le préférable, l’adorateur exécute une simple demande.
On peut dire que dans l’obligatoire, il exécute aussi une demande, mais on ne peut pas dire dans le préférable qu’il s’acquitte d’une dette.
Règle
Citation
Une chose n’est valide qu’après avoir accompli toutes ses conditions
et avoir écarté tout se qui entrave sa validité.
- La condition
Citation
C’est ce qui par son absence entraîne l’inexistence et par sa présence n’entraîne pas forcément l’existence
.
Explication
Ex : les ablutions sont une condition pour la validité de la prière, car si on ne les fait pas (leur absence), alors la prière n’est pas valide, c’est comme si on ne l’avait pas prié (inexistence de la prière).
Est-ce que le fait de faire les ablutions valide forcément la prière ?
Réponse : Non ! Car il se peut qu’il face les ablutions mais ne prie pas.
- L’entrave (ou l’obstacle)
Citation
C’est ce qui, par sa présence, entraîne l’inexistence,
et par son absence n’entraîne pas forcément l’existence.
Explication
Ex : une personne décide de faire une prière surérogatoire (sans raisons particulière) pendant les heures interdites. Il prie avec concentration et dévotion. Est-ce que sa prière est valide ? Non ! Elle ne l’est pas parce qu’il y a une entrave à sa validité : l’existence d’une interdiction. Sa présence entraîne l’inexistence de la prière. Mais sont absence ne garanti pas l’existence de la prière. Il peut très bien ne pas prié au moment ou cela est permis.
S’il est au courant de l’interdiction, il mérite des péchés.
- Le Caduc (le Nul)
Citation
C’est ce qui ne permet pas de s’acquitter de la dette envers le législateur
et ne fait pas cessé la demande d’accomplissement de l’adoration.
Règle
Citation
Toute adoration, contrat, et toute condition non valide est interdit
Car cela revient à transgresser les limites établies par d’Allah et à prendre en dérision ses versets. Et il est interdit d’ériger des conditions là ou il n’y en à pas.
Le prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « qu’ont’ils donc à émettre des conditions qui ne se trouvent pas dans le livre d’Allah »(Al boukharie)
Et il a dit : « Toute conditions qui ne se trouve pas dans le livre d’Allah est Null. Même s’il y en avait des centaines. L’ordre d’Allah à plus le droit d’être appliqué… » (mouslim)
- La cause (sabab)
Citation
C’est ce qui par sa présence va entraîné l’existence et qui par son absence entraîne l’inexistence.
on l’appelle aussi ‘illa, et est utilisé afin d’établir un jugement sur une chose.
Il est permis en voyage de raccourcir la prière. La cause de cette permission, c’est le fait d’être en voyage.
La permission existe car la cause existe, et elle n’existe plus si la cause disparaît.
- L’Ordre
Définition
Citation
C’est une parole, énoncé de manière autoritaire, exprimant une demande d’accomplir une chose.
Explication
« Une parole », le simple geste n’est pas considéré comme un ordre chez les savants de cette science.
« Énoncé de manière autoritaire », par opposition à la demande polie comme par exemple : « s’il te plait, donne moi ceci !».
« une demande d’accomplir une chose », il demande d’accomplir une chose, un acte par la parole ou par le geste. Il peut demander de réalisé l’exécution de l’acte ou son absence : ex « annule ton rendez-vous ». c’est un ordre.
Règle fondamentale
Citation
L’ordre énnoncé par le prophète صلى الله عليه وسلم est considéré par défaut comme une obligation, jusqu'à ce que vienne une preuve qui démontre le contraire.
Citation
Un ordre doit être exécuté le plus rapidement possible, sauf s’il existe une preuve qu’il peut être retarder.
- L’interdiction
Définition
Citation
C’est une parole, énoncé de manière autoritaire, exprimant une demande de délaisser une chose en utilisant la formule « ne…pas ».
Explication
« Une parole », le simple geste n’est pas considéré comme un ordre chez les savants de cette science.
« Énoncé de manière autoritaire », par opposition à la demande polie comme par exemple : « s’il te plait, ne fais pas ça !».
« Une demande de délaisser une chose en utilisant la formule « ne…pas »», en effet, si je dit « délaisse cette chose ! » c’est un ordre et non pas une interdiction.
Règle fondamentale
Citation
L’interdiction énoncée par le prophète صلى الله عليه وسلم sur une chose rend par défaut cette chose proscrite, jusqu'à ce que vienne une preuve qui démontre le contraire.
Citation
Une interdiction doit être délaissé sur le champ.
Citation
L’interdiction entraîne la nullité de l’action sur laquelle elle est appliquée.
Elle entraîne aussi son annulation si l’interdiction vise une condition de l’acte.
Explication de la troisième règle
Exemple : couvrir les parties intimes est une condition de la prière. Si je porte un « Qamiss » en soie, alors ma prière avec ce « Qâmiss » n’est pas valide car porté de la soie est interdit pour l’homme. L’interdiction ici porte sur une condition de la prière (couvrir les parties intimes).
Si je fait la prière avec un « ‘imâmat » (couvre tête) en soie, ma prière est valide, car se couvrir la tête n’est pas une condition de la prière.
Qui donc est concerné par les ordres et les interdictions ?
Le Moukallaf : celui qui est doué de raison et a atteint l’âge de la pubèrté.
« doué de raison » par opposition au fou.
« l’age de la pubèrté » par opposition à l’enfant.
Les signes de la puberté (l’existence de l’un d’entre eux suffit):
les rêves érotiques (consensus des savants)
avoir 15 ans
les poils au pubis
les menstrues
On peut ordonné à l’enfant de faire les adorations par entraînement
on interdit à l’enfant et au fou ce qui peut nuire autrui ou bien être en sois inconvenable.
Les ordres et les interdictions sont destiné aux musulmans et au mécréants : si un mécréant fait un acte d’adoration, elle ne sera pas valide car il n’aura pas cru auparavant. On ne demande pas au mécréant de rattraper les adorations qu’ils n’ont pas faites. L’enfant est récompensé lorsqu’il accompli une adoration.
- Les entraves à la responsabilité
l’ignorance
l’oublie
la contrainte
Règles
Citation
1. toutes personnes commettant un interdit par ignorance est excusé et ne doit pas rattraper l’adoration dans laquelle l'interdit a été effectuée.
exemple de l'homme qui a parlé pendant la prière en comun. Le prophète صلى الله عليه وسلم lui a enseigné l'interdiction mais ne lui a pas demandé de recommencer la prière.
Citation
2. lorsqu’un acte obligatoire dans une adoration limité dans le temps à été délaissé par ignorance, puis qu’on apprend l’obligation après son temps, alors on ne doit pas le rattraper. Si l’heure n’est pas passée alors il recommence l’acte d’adoration.
exemple de l'homme qui ne faisait pas de pause entre chaque geste de la prière : le prophète صلى الله عليه وسلم lui a demandé de recommencer la prière actuelle mais pas les prière passé
- Le général et le particulier
Le générale (ou l’universel) et le particulier (ou l’exception) sont deux notions très importantes en Islam. Elles constituent les piliers des outils que le prophète صلى الله عليه وسلم nous a enseigné pour comprendre la législation.
Le général (ou l’universel)
Définition
Citation
C’est un énoncé ayant une portée générale,
englobant ainsi Toute les choses d’un groupe.
Explication
Si je dis : « toutes les roses sont noires », c’est un énoncé générale car il vise toute les roses. Si je dis : « deux mille roses sont noir », ce n’est pas un énoncé générale car il y a une restriction numérique. Si je dis : « abdallâh est sortie de la maison », ce n’est pas un énoncé générale, car on parle d’une personne déterminé.
Les énoncés généraux se divisent en deux groupes :
Ceux qui ne comportent aucune exception.
Ex : « Vos mères vous sont interdite » [sourate les femmes verset 23].
« Vos mères » a une portée générale, c'est-à-dire toute vos mères sans exception.
Ceux qui comportent des exceptions : « La charogne vous est interdite » [la table servie verset 3]
Elle comporte une exception : le prophète صلى الله عليه وسلم a dit :« deux charognes et deux sangs nous sont permis, les deux charognes sont le poissons et le criquets, tandis que les deux sangs sont le foie et la rate. » [ hadith rapporté par ibn majah d’après ibn omar].
Les formules qui permettent de reconnaître un énoncé général
les mot clé tel que : « tous » (à l’affirmative) et « aucun » (à la négative), « la totalité », « l’ensemble »…
le genre défini lorsque le contexte permet de montrer qu’il a une valeur générale.
le terme « ceux » dans une phrase conditionnel : « ceux qui n’iront pas en cour, le regretterons »
etc…
Règle fondamentale
Citation
On doit appliqué l’énoncer générale en tenant compte de son caractère globale jusqu'à se que parvienne une preuve introduisant une restriction (ou exception).
Preuve :
Hadith 1213 dans « ryadh assâlihîn. »
après que le prophète صلى الله عليه وسلم ait fait l’éloge du cheval, il fut interrogé au sujet de l’âne.
Il répondit : « Rien ne m’a été révélé au sujet des ânes si ce n’est ce verset unique et générale : « celui qui fait dans le bien le poids d’un grain de poussière le verra et celui qui fait dans le mal le poids d’un grain de poussière, le verra ».
De cette règle dérive une autre règle qui fait l’objet d’un chapitre et qui est
Citation
Les énoncés doivent être pris dans leur sens premier
jusqu'à ce qu’une preuve nous incite à l’interpréter
(définition de l'interprétation dans un prochain chapitre)
Dans le Hajj, le prophète a exécuté le va-et-vient entre Safâ et marwa en commençant par Safa. Il s’est appuyer pour celaصلى الله عليه وسلم sur le verset : « « As-Safâ et Al-Marwa sont vraiment parmi les lieux sacrés d' Allah. » [S2, V158].
En effet il a dit : « je commence par ce par quoi Allah a commencé » (mouslim 1218).
Règle fondamentale
Citation
Lorsqu’un énoncé général a pour cause un événement particulier, alors seul l’énoncé général doit être pris en compte.
Sauf si une preuve venait introduire une restriction limitant la portée de l’énoncé aux situations ressemblant à celle qui fut la cause de l’énoncé.
Cette règle est déduite du caractère universel du message : « Qu' on exalte la Bénédiction de Celui qui a fait descendre le Livre de Discernement sur Son serviteur, afin qu' il soit un avertisseur à l' univers ».
Si un verset descend à cause d’un individu particulier à l’époque du prophète صلى الله عليه وسلم, le verset ne sera pas restreint à cet individu, mais englobera tout les individu.
Exemple 1: « 1- Allah a bien entendu la parole de celle qui discutait avec toi à propos de son époux et se plaignait à Allah. Et Allah entendait votre conversation, car Allah est Audient et Clairvoyant.2- Ceux d' entre vous qui répudient leurs femmes, en déclarant qu' elles sont pour eux comme le dos de leurs mères... alors qu' elles ne sont nullement leurs mères, car ils n' ont pour mères que celles qui les ont enfantés. Ils prononcent certes une parole blâmable et mensongère. Allah cependant est Indulgent et Pardonneur.3- Ceux qui comparent leurs femmes au dos de leurs mères puis reviennent sur ce qu' ils ont dit, doivent affranchir un esclave avant d' avoir aucun contact (conjugal) avec leur femme. C' est ce dont on vous exhorte. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites4- Mais celui qui n' en trouve pas les moyens doit jeûner alors deux mois consécutifs avant d' avoir aucun contact (conjugal) avec sa femme. Mais s' il ne peut le faire non plus, alors qu' il nourrisse soixante pauvres. Cela, pour que vous croyiez en Allah et en Son messager . Voilà les limites imposées par Allah. Et les mécréants auront un châtiment douloureux. » [ Sourate 58 verset 1-4] .
Ce verset est descendu sur Awss bni çâmat qui avait dit à sa femme ; « tu est comme le dos de ma mère », expression qui était considéré à l’époque préislamique comme un divorce. Nous ne disons pas que le verset est descendu uniquement pour régler le problème de ce couple. Non, il s’applique à tout ceux qui sont dans la même situation.
Exemple 2 : La parole du prophète صلى الله عليه وسلم « il n’est pas bien de jeûner en voyage ». La cause de cette parole est que le prophète صلى الله عليه وسلم était en voyage, il a vue une foule et un homme qu’on protégeait du soleil. Il dit : « qu’a-t-il donc ? », ils répondirent : « Il jeûne !». Il dit : « il n’est pas bien de jeûner en voyage » (boukharie et mouslim).
Si nous prenons l’énoncé général de ce hadith du point de vu de la situation et des personnes, alors il faudrait dire que jeûner en voyage n’est pas bien pour tout le monde et dans toutes les situations. Mais il existe une preuve que la généralité ne concerne que les individus et non les situations. En effet l’énoncé ne concerne que les gens qui sont dans la même situation que cet individu. Cet homme était en difficulté et malgré cela il jeûne. La preuve est : « d’après abou dardâ qu’Allah l’agrée : Nous somme sortie en voyage avec le messager d’Allah pendant le moi de Ramadan dans une journée très chaude au point que certains d’entre nous couvrait leur tête avec les mains. Personne ne jeûnait en dehors du messager d’Allah et de Abdallah bni rawâha. » (boukharie et mouslim). Ce hadith nous prouve que la parole du prophète صلى الله عليه وسلم « il n’est pas bien de jeûner en voyage » ne vise pas ceux pour qui le jeûne ne constitue pas une chose pénible.
Le particulier (khâss)
Citation
C’est un énoncé dont la porté atteint un ou plusieurs éléments d’un groupe sans couvrir sa totalité.
- la restriction (Takhcisse)
Citation
C’est le fait d’exclure un ou plusieurs éléments d’une généralité. (cas particulier, exception)
Explication :
Nous disons « exclure » et non pas « évoquer ».
Si je dis : « Il faut faire les prières à l’heure en jama’aa » puis je dis « Il faut faire la prière du Asr à l’heure en Jama’aa ». Le premier énoncé est général, le deuxième est particulier mais ne constitue par une restriction. Il ne constitue pas une restriction car je n’est pas dis qu’il ne fallait pas faire la prière du Asr à l’heure en jama’aa. Le deuxième énoncé constitue une insistance et non une exception. On pourrait regrouper les deux énoncés en une seule phrase : « Il faut faire les prières à l’heure en jama’aa surtout la prière du Asr ». C’est la signification du verset : « Soyez assidus aux Salâ et surtout la Salâ médiane; et tenez- vous debout devant Allah, avec humilité. » [Sourate 2 verset 238]. Il y aurait eut exception et donc restriction si on avait pu mettre à la place de « surtout » le terme « Sauf ».
Si je dis : « Zayd s’est levé », c’est un énoncé particulier. Si je dis : « les élèves se sont levés sauf zayd » c’est une restriction car nous l’avons exclu de la généralité. Dans le premier cas il n’y avait pas d’énoncé général pour pouvoir parler de restriction.
On a donc trois choses :
l’énoncé général qui subi la restriction
l’énoncé particulier qui sera l’agent de la restriction
la restriction qui est l’action d’exclure le particulier du général.
Deux type de restrictions :
la restriction continue
La restriction discontinue
La restriction continue
Définition
Citation
On appelle restriction continue, une restriction dans laquelle l’énoncé particulier ne peut en aucun cas âtre détaché de l’énoncé générale
.
Exemple : « 1- Par le Temps!2- L’homme est certes, en perdition,3- sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s’enjoignent mutuellement la vérité et s’enjoignent mutuellement l’endurance. » [Sourate Al Asr]. L’énnoncé particulier ne peut être détaché de l’énoncé générale, la phrase n’aurait plus de sens : « sauf ceux qui croient… » n’a pas de sens si on ne lui met pas le début de la phrase.
La restriction discontinue
Définition
Citation
On appelle restriction discontinue, une restriction opéré par un énoncé particulier détaché de l’énoncé générale.
Exemple : « La charogne vous est interdite » [la table servie verset 3]. Elle comporte une exception : le prophète صلى الله عليه وسلم a dit : «deux charognes et deux sangs nous sont permis, les deux charognes sont le poissons et le criquets, tandis que les deux sangs sont le foie et la rate. » [ hadith rapporté par ibn majah d’après ibn omar].
Deux énoncé indépendant on permis de constituer une restriction que nous pouvons réunir en une seule phrase : « toute les charognes sont interdites sauf le poisson et le criquets ».
Règle évoqué par cheikh Al-Albânî lors de sa divergence avec cheikh ibn bas sur la position de la main apés le roukou'.
Citation
On ne dois appliqué la généralité d'un texte traitant des actes d'adorations et ayant une portée générale que si et seulement si cette généralité fut appliquée par les Salafs.
donc ici cheikh Al-Albâni a introduit une exeption à la règle cité par cheikh al-Outheimin que nous avons vu auparavan , et qui est :
Citation
On doit appliqué l’énoncer générale en tenant compte de son caractère globale jusqu'à se que parvienne une preuve introduisant une restriction (ou exception).
dans les actes d'adoration, le cheikh Al-Albânî introduit une exeption : la porté globale de l'énnoncé générale ne dois être appliqué que si les Salafs l'on appliqué.
Cette règle est déduite de l'étude du sujet de la "Bid'a".
[1] Il faut donc se méfier des expressions tel que « il faut faire ceci » dans les cercles de discussion religieuses car cette formule exprime l’obligation légale.
[2]« Obéissez à Allah, obéissez au Messager et à ceux qui détienne le commandement parmi vous» [Sourate 4, verset 59]
[3]« Allah ne pardonne pas qu’on lui donne des associés et pardonne ce qui est en dessous » [sourate 4, verset 48]
[4] Ce paragraphe est une restitution d’une partie de cassette de cheikh Al-AlBânî et non une traduction littérale. Le cheikh al outheïmîn a ramené l’exemple de celui qui veut louer un local à un coiffeur qui rase la barbe. Ceci est interdit. De même qu’il est interdit de vendre du raisin à une personne dont on sait qu’il va en faire de l’alcool.
[5] Voir le petit ouvrage de cheikh Al-Albânî « comment devons nous comprendre le Coran » page 8
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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Ce moyen moderne, ce moyen de diffusion qu’est le Paltalk, c'est-à-dire les salons du Paltalk, c’est une [ni’ma], c'est-à-dire que c’est un bienfait si il est utilisé à bon escient et comme il se doit.
Par contre, il dit qu’il y a des gens inconnus et celui qui est inconnu, il doit se faire connaître et on doit le connaître.
Cela arrive beaucoup de la part de personnes qui ouvrent des salons pour enseigner alors qu’on ne connaît rien d’eux, c'est-à-dire qu’on ne sait pas qu’ils ont appris, on ne sait pas qu’ils ont des savants (Chouyoukhs) et on ne connaît ces personnes s’ils ont eu des Chouyoukhs dans la science et comme on a dit auparavant, c'est-à-dire une parole connue depuis longtemps : c’est que celui dont son sheikh est le livre alors ses erreurs sont beaucoup plus nombreuses que ce qu’il dit de vrai, que ces bonnes réponses.
Voilà un exemple, par rapport à Tawma le sage (Al Hakim) qui disant dans les livres de médecine et qui au lieu de lire « Haba sawda » qui est la graine de nigelle, il l’a lu « al hayâtou as-sawda » le serpent noir alors il a donné comme remède " le serpent noir " au lieu de la graine de Nigel, au lieu d’un bénéfice, il a eu un préjudice.
Il faut également faire attention à des gens qui ouvrent des salons et qui donnent des cours, qu’Allah les récompense l’intention qu’ils ont de faire le bien, mais qui êtes-vous ?
Auprès de qui avez-vous étudié, de qui avez pris la science ?
Un autre exemple encore, qui nous est donné par Salman Al-Farissi qui dit :
« les gens resterons dans le bien tant que les derniers prendront (la science) des premiers et si les premiers disparaissent avant que les derniers prennent la science des premiers alors les gens vont être dans la perdition. [Cité par Ad-Darimi dans son introduction]. »
Ceci prouve donc, que l’on doit prendre la science auprès des gens de science et cela nous prouve également la chaîne de transmission qui existe entre les élèves et les savants c'est-à-dire que le savant à pris la science d’un autre Sheikh avant lui et que ce dernier à également pris la science d’un autre etc…
Cette science est semblable à une chaîne de transmission.
On doit voir de qui cette personne a pris cette science et nous mettons l’accent sur cela, et ceci est une remarque afin que les gens en tiennent compte…
Et nous implorons Allah afin qu’Il accorde à tout le monde, les bénéfices de leur adoration et que la bénédiction et salut d’Allah soient sur Muhammad.
[Fin de la parole du Sheikh]
Sheikh Mohammed Ibn Ramzane Al-Hadjiri
Traducteur : Abdelmalik Abou Adam Al-fransi
copié de dourouss-abdelmalik.com
Question relative au fait de donner des cours de religion musulmane sur paltalk ou ailleurs :
Actuellement on retrouve quelques ou plusieurs personnes qui donnent des cours et certains d’entres eux n’ont pas spécialement étudié chez des savants et on retrouve aussi que certaines de ces personnes enseignent des livres qui sont d’un niveau assez élevé, voir même élevé, donc nous demandons à Sheikh de nous conseiller à ce sujet, et que ces cours soient donnés sur paltalk ou dans n’importe quel autre endroit ?
Réponse du noble Sheikh 'Ubayd Al Jâbiri – hafidhahou Allah :
-Chaque science a ses bases et ses règles et que chaque personne qui désire enseigner, sache qu’il est impossible d’enseigner ses bases, ses sciences que si il est passé par les gens qui le lui enseignent, les gens qui sont spécialisés, c’est dire les savants ; afin de pouvoir (à son tour) enseigner ces sciences.
-Il faut que celui qui veuille enseigner prenne la science de chez les savants et…S’il a étudié chez eux et compris ces sciences, il peut dans ce cas enseigner, mais s’il n’a pas étudié chez eux [et il n’a pas appris ces sciences chez eux] et s’en prend à des livres (qu’il tente d’expliquer), donc à ce moment là, il lui est impossible de pouvoir enseigner comme il le faut ! Il lui est impossible !
Sheikh dit, que cette personne sache qu’elle s’est trompée, celui qui fait cela se trompe et que le résultat (de cela), c’est qu’il va faire de ceux qui le suivent des ignorants (tajhil an-nass). Il va faire des gens qui le suivent des ignorants et de ceux qui n’auront pas compris cette science.
Barak Allah ou fikoum - Et nous implorons Allah afin qu’Il accorde à tout le monde, les bénéfices de l’adoration qu’ils vouent à Allah et que la bénédiction et salut d’Allah soient sur Muhammad. [Fin des paroles du Sheikh]
Source: Da'wa Messenger
Traduction en français par le frère 'Ammar abouabdirrahman de Médine
Cheikh Mohammed Ibn Ramzane Al-Hadjiri -الشيخ محمد رمزان الهاجري
Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri -للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري
Ceux qui se réclament de la da'wa de nos jours, il y a parmi eux des égarés qui veulent faire dévier les jeunes et détourner les gens de la vraie religion et diviser la djamaa des musulmans et les faire tomber dans la fitna.
"S'il étaient sortis avec vous, ils n'auraient fait qu'accroitre votre trouble et jeter la dissenssion dans vos rangs, cherchant à créer la discorde entre vous. Et il y en a parmi vous qui les écoutent. Et Allah connait bien les Zalimoun " (Sourate 9 verset 47)
Ainsi, la considération n'est pas en fonction de l'affiliation ou dans les apparences, mais la considération est dans les vérités, les résultats des faits.
Et les gens qui se réclament de la da'wa, il est obligatoire de regarder chez eux :
- Où ont ils étudié ?
- Et d'où ont ils pris leur science ?
- D'où est ce qu'ils viennent ?
- Quelle est leur 'aquida ?
- Et vous regardez leurs actes et leurs conséquences sur les gens.
- Et qu'est ce qu'ils ont propagé comme bien ?
- Et qu'est ce qui résulte de leurs actes comme réforme ?
Il est obligatoire d'apprendre leur état avant de se faire leurrer par leurs paroles et leurs apparences, et on ne peut se passer de cela, spécialement à notre époque dans laquelle se sont multipliés les prêcheurs aux troubles (fitna).
Et le Prophète صلى الله عليه وسلم a décrit les prêcheurs aux troubles (fitna) comme étant des gens de notre souche et parlant notre langue (voir hadith Houdhayfa Ibnoul Yaman dans Sahih Al-Boukhari tome 8 page 92-93).
Et quand le Prophète صلى الله عليه وسلم a été interrogé à propos de la fitna, il a dit :
" des prêcheurs aux portes de l’enfer.Celui qui leur répondra, ils le précipiteront [en enfer] "
Ils les a appelés prêcheurs (douaate) !
Ainsi, il nous est obligatoire de faire attention à cela, et que nous ne nous réunissions pas dans la da'wa autour du premier venu, et de tous ceux qui disent :"Je fais da'wa à Allah, et ce groupe fait da'wa à Allah !"
Il est obligatoire de vérifier la réalité des choses, et il est obligatoire de vérifier la réalité des gens et des groupes.
Allah exalté soit-Il a lié la da'wa à Allah à la da'wa au sentier d'Allah عز و جل a dit :
قُلْ هَـذِهِ سَبِيلِي أَدْعُو إِلَى اللّهِ
-traduction relative et approchée-
" Dis : " Voici ma voie, j'appelle à Allah " (Sourate 12 verset 108)
Cela prouve qu'il y a des gens qui appelent à autre qu'Allah عز و جل, et Allah عز و جل a informé que les mécréants font daawa au feu, Il عز و جل a dit :
" Et n'épousez pas les associatrices tant qu'elles n'auront pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu'une associatrice, même si elle vous enchante. Et ne donnez pas (vos filles) en mariage aux polythéistes tant qu'ils n'auront pas la foi, et certes, un esclave croyant vaut mieux qu'un polythéiste même s'il vous enchante. Car ceux-là [vous] invitent au feu ; tandis qu'Allah invite, de par Sa grâce, au Paradis et au pardon. " (Sourate 2 verset 221)
Donc, il est obligatoire de vérifier l'état des prêcheurs !
Livre " Al-Mountaqa " tome 1 n°186
copié de darwa.com
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Est-il permis de tuer les insectes domestiques tels que les fourmis, les cafards etc.. avec de l'eau ou du feu.
Si cela n'est pas permis que doit-on faire ?
Réponse :
Si ces insectes sont nuisibles on doit les tuer non avec du feu mais au moyen des insecticides, selon cette parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :
"Il n'y a aucun reproche à faire à celui qui tue l'une de ces cinq bêtes perverses même au sein du sanctuaire (de La Mecque) et durant la sacralisation : Le corbeau, le milan, le scorpion, la souris et le chien enragé."
Dans un autre hadith authentique est mentionné le serpent.
Ce hadith authentique rapporté du Prophète صلى الله عليه وسلم, fait état de la légitimité de tuer ce qui est cité ainsi que leurs semblables comme les fourmis et les cafards, les moustiques, les mouches, et les bêtes féroces en guise de repousser leur danger.
Mais si l'insecte est du genre qui ne nuit pas on ne doit pas le tuer, car :
"Le Prophète صلى الله عليه وسلم interdit de tuer la fourmi, l'abeille, la huppe et la pie-grièche s'ils ne nuisent pas."
S'ils nuisent, ils sont classés parmi les cinq animaux mentionnés dans le précédent hadith.
Allâh est le garant de l’assistance
(Numéro de la partie: 7, Numéro de la page: 145)
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حكم قتل الحشرات التي توجد في البيت مثل النمل والصراصير وما أشبه ذلك
الحشرات التي توجد في البيت مثل النمل والصراصير وما أشبه ذلك هل يجوز قتلها بالماء أو بالحرق، وإن لم يجز فماذا نفعل ؟
هذه الحشرات إذا حصل منها الأذى تقتل لكن بغير النار من أنواع المبيدات، لقول النبي صلى الله عليه وسلم
خمس من الدواب كلهن فواسق يقتلن في الحل والحرم الغراب والحدأة والفأرة والعقرب والكلب العقور
وجاء في الحديث الآخر الصحيح ذكر الحية
وهذا الحديث الصحيح عن النبي صلى الله عليه وسلم يدل على شرعية قتل هذه الأشياء المذكورة وما في معناها من المؤذيات كالنمل والصراصير والبعوض والذباب والسباع دفعا لأذاها، أما إذا كان النمل لا يؤذي فإنه لا يقتل؛ لأن
النبي صلى الله عليه وسلم نهى عن قتل النملة والنحلة والهدهد والصرد
وذلك إذا لم يؤذ شيء منها أما إذا حصل منه أذى فإنه يلحق بالخمس المذكورة في الحديث
« Le Siwak (le fait de se frotter les dents avec le Siwak) purifie la bouche et satisfait le Seigneur ».
Hadith Sahih rapporté par ibn Khouzeïma dans Sahih Sounan an-Nassaï (Hadith n°1202 dans Riyad as Salihine)
- Le Siwak
Il s’agit d’un morceau de bois d’Araq avec lequel ont se frotte les dents
- Mérites du Siwak
« Le Siwak purifie la bouche et satisfait le Seigneur ».
Dans ce Hadith le messager d’Allah mentionne deux énormes bienfaits que comporte l’utilisation du Siwak
« Purifie la bouche » : C'est-à-dire purifie et nettoie la bouche des saletés, des mauvaises odeurs …
« la bouche » : ceci inclus les dents mais aussi la langue, conformément au Hadith suivant :
Abou Moûsa Al-Ach'ari (رضي الله عنه) a dit :
"En entrant chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم) je le trouvai avec sur sa langue son bâton d'arak"
(Al-Boukhâri, Mouslim)
« et satisfait le Seigneur » : C'est-à-dire que parmi les choses menant à la satisfaction d’Allah dans ce bas monde et dans l’au-delà il y’a l’utilisation du Siwak.
Le fait de se frotter les dents avec ce morceau de bois d’Araq, ramène de très nombreux bienfaits tels que la propreté et l’hygiène.
Le Siwak purifie l’haleine de la bouche, permet d’obtenir une récompense, de suivre le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui-et de satisfaire Allah.
Cheikh Abdel Aziz Ar rajahi [dans son Charh Sahih Al Boukhari] mentionne que les savants ont mentionnés que l’utilisation du Siwak comporte plus de 1OO bienfaits, parmi ces bienfaits il y’a le fait que l’utilisation du Siwak aide a prononcer l’attestation de foi avant de mourir.
Dans un autre cours, la question suivante lui fut posée :
Noble Cheikh, vous avez mentionnez dans le cours précédent quelques bienfaits que comporte l’utilisation du Siwak, vous aviez dit que son utilisation aide à prononcer l’attestation de foi lors de l’agonie, ceci est-il authentique et confirmé ?
Réponse :
Oui, les savants ont mentionnés que parmi les bienfaits de son utilisation, il y’a le fait que cela aide le musulman à prononcer l’attestation de foi avant de mourir.
Ceci est ce que les savants ont mentionnés, ils ont affirmés que cela fait partie des bienfaits de son utilisation et que ceci est confirmé.
فضيلة الشيخ، ذكرتم في الدرس الماضي بعض فوائد السواك ، وذكرتم أنه يساعد في النطق بالشهادة في حالة الاحتضار ، فهل هذا ثابت وصحيح ؟
نعم ذكر العلماء أن من فوائده أنه يذكر الشهادة عند الموت ؛ هذا ذكره أهل العلم قالوا: إن هذا من فوائده ، وإنه ثابت . نعم
Le jugement concernant son utilisation
Le Siwak est recommandé (moustahab) dans tous les cas et il est très recommandé (Mou-akkada) dans les cas suivant :
- Après avoir dormi (la Nuit ou le jour)
D’après Houdheyfa :
« Lorsque le Messager d’Allah se levait pour le Tahajoud, il se frottait les dents avec le Siwak ».
Et de ce Hadith Cheikh ibn Salih Al Bassam conclut : Qu’il a été légiféré après le sommeil de la nuit, et parmi les défauts du sommeil il y a le fait qu’il a tendance a altérer l’haleine de la bouche.
Et le Siwak est l’instrument qui permet de l’assainir.
- Pendant les ablutions
D’après abou Houreyra, le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Si je ne craignais pas de trop charger ma communauté je leur ordonnerais le Siwak avec les ablutions »
[Rapporté par Al Bayhaqi et Al Hakim]
Cheikh Otheimine mentionne qu’on l’utilise avant ou après le rinçage de la Bouche.
- En rentrant à la maison
D’après Mouqadam ibn Sarih, d’après son Père, il a dit :
« J’ai demandé a Aïcha : « Quelle était la première chose que faisait le Prophète(-prières et bénédiction d'Allah sur lui-) en entrant chez lui ? ».
Elle dit : « [il se frottait les dents ] avec le Siwak ».
[Muslim]
- Lors de la prière
D’après abou Houreyra, le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Si je ne craignais pas de trop charger ma communauté je leur ordonnerais le Siwak avant chaque prière »
[Bukhari et Muslim]
- Lors de la lecture du Coran
Lorsque l’haleine change
L’interdiction de se moquer du Siwak :
Sache qu’Allah te fasse miséricorde qu’il est strictement interdit de se moquer du Coran, de la Sunnah ou de celui qui appelle à ses deux choses :
Allah dit (Traduction relative et approchée) :
" Dis : « Est-ce d’Allah, de Ses versets, et de Son Messager que vous vous moquiez ? » Ne vous excusez pas ; Vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru." S9 V65 et 66
L’histoire de celui qui s’était moqué du Siwak :
Des gens étaient entrain de parler du Siwak et des ses nombreux mérites, en entendant leur discussion un homme se mit à dire :
«Wallah ! je n’utiliserais pas le Siwak excepté pour mon derrière »
l'homme prit un Siwak et le rentra dans son derrière puis le ressorti.
Après cela, cet homme eu pendant 9 mois des douleurs au ventre et au derrière.
A la fin des 9 mois, il mis au monde un enfant ayant notamment l’aspect d’un rat avec 4 pattes, une tête semblable à celle d’un poisson, une queue et un derrière semblable à celui du lapin.
Après l’avoir mis au monde, la bête poussa trois cries, lorsque la fille de cet homme entendit les cries, elle s'emmena et tua la bête.
L’homme vécu deux jours et mourût au troisième jour, avant de mourir il ne cessait de dire : « Cette bête ma tuer »
Beaucoup de gens virent cette bête vivant et d’autres la virent une fois morte.
Résumé de l’histoire qui se trouve dans Qawoul l-Moufid Fi Adilati At-tawhid p 107 ainsi que dans Al Bidayat Wa Nihayat d’Ibn Kathir.
Cheikh ‘Abdel‘Azîz Bnou ‘Abdillah Ar-Râjihî -الشيخ عبد العزيز بن عبد الله الراجحي
Est ce que celui qui prêche dans la voie d'Allah a besoin d'une tazkiya?
Réponse :
En tous les cas, ne fait la da'wa que celui qui remplit les conditions d'un prêcheur.
Et la da'wa pour Allah le très haut est une da'wa globale.
Des fois c'est avec des écrits, des fois des conférences, des fois avec des khotbas (prêches) et d'autres fois avec des conseils, ordonner le bien et dénoncer le blâmable.
Chaque musulman qui connaît son islam peut être un prêcheur dans la voie d'Allah.
Chacun en fonction de son état et de ses compétences.
Donc il n'est pas nécessaire d'avoir de tazkiya car dans ces cas là.....
La façon de faire la da'wa diffère d'une personne à une autre.
Si tu recommandes le bien et interdis le blâmable , cela fait partie de la da'wa.
Si tu donnes conseil, c'est de la da'wa dans la voie d'Allah.
Si tu mets en garde ou que tu fais des prêches, c'est de la da'wa dans la voie d'Allah.
Ce que je veux dire c'est que les gens diffèrent dans leur niveau de science et de da'wa.
Donc, on ne dit pas que que c'est une condition pour une personne qui prêche dans la voie d'Allah, d'être recommandée par les savants,sauf si la da'wa se fait par le biais des écrits, de conférences(1), de prêches (khotab), alors il est obligatoire qu'un savant(2)témoigne en faveur de l'aptitude scientifique de ce prêcheur.
Mais s'il n'est pas compétent et qu'il fasse partie des gens de l'innovation , de l'égarement et des gens de l'ignorance et pretend avoir la science, dans ce cas là il n'est pas permis qu'il soit un prêcheur.
(1) Mouhadara : conférence, parler en public. Il englobe donc également le mot "cours".
(2) Ahl Al 'Ilm : ici les savants
Audio du 1431/01/07
Traduction copiée
Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali -الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي
Etymologiquement : « as-Sabr » signifie la retenue et l’abstention.
[Exemple] Il a combattu untel avec patience, quand il y a abstention et retenue.
Tel que dans la parole d’Allâh - Ta’âla (traduction rapprochée) :
« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. » [Coran, 18/28]
Ce qui veut dire : Retiens ton âme avec eux.
La patience : Consiste à retenir l’âme de l’impatience et du mécontentement, à retenir la langue de la plainte et l’abstention des membres à la confusion.
Ainsi la patience est de trois sortes :
- Une patience dans l’obéissance à Allâh
- Une patiente dans le fait de ne pas désobéir à Allâh
- Une patience dans les épreuves d’Allâh
Les deux premières [patiences] sont :
- Une patience qui est liée à l’acquisition [de l’adorateur]
- Une patience qui ne comporte aucune acquisition de sa part
J’ai entendu SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (Qadassa Allâh roûhahu) [Qu’Allâh sanctifie son âme] dire :
« La patience de Yûssuf qui a consisté à résister à la maniabilité de la femme de al-‘Azîz, fût plus parfaite que sa patience lorsque ses frères l’ont jeté dans le puits, l’ont vendu et l’ont séparé de son père, car dans ce dernier cas, il s’agit de choses qu’il a subies sans possibilité de choix de sa part ni acquisition.
Ce sont des choses où l’adorateur n’a d’autre solution que la patience.
Quant à son attitude à résister à la désobéissance, c’est une patience allouée avec un consentement et un combat de l’âme.
D’autant plus qu’il y a des circonstances fortifiant les raisons d’une possible acceptation de ces invitations [de la femme].
Certes [Yûssuf] était jeune, l’appel [de cette femme] à son égard étant fort.
De plus, il était célibataire sans autre compensation pouvant repousser son désir.
Il était étranger, et l’étranger est moins pudique dans un pays étranger que dans son propre pays, parmi ses compagnons, ses connaissances et sa famille.
Il était esclave, et l’esclave ne possède pas la retenue que détient l’homme libre.
Mais encore, la femme était belle et d’une haute lignée.
Elle était la maîtresse de sa demeure [et son époux] surveillant toutes choses, était absent.
De même, c’est elle qu’il l’a invité en le menaçant d’une dure menace.
Malgré tout cela, il a refusé de faire quoique ce soit en acceptant la prison et l’humiliation, tout cela par préférence d’une patience allouée et pour une récompense auprès d’Allâh.
Et cela est bien différent de la patience endurée dans le puits alors qu’il n’avait pas le choix. »
Et il [Ibn Taymiyyah] a aussi dit :
« La patience dans l’acquittement des actes d’obéissance est plus parfaite et meilleure que la patience dans le fait d’éviter les interdictions.
Certes, l’utilité qu’il a dans les actes d’obéissance est plus aimée par le Législateur que l’utilité dans l’abandon des interdictions.
De même que le méfait dans le peu d’obéissance [à Allâh] met en colère et rend détestable cela [à Allâh] que le méfait du péché en lui-même. »
Et [Ibn Taymiyyah] a laissé une œuvre où il traite de vingt aspects sur la question.
Mais il n’y a pas lieu de les rappeler.
Le but visé sur cela est la parole sur la « patience », sa réalité, ses degrés et de ses vertus.