La mixité sur les forums (audio)

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La mixité sur les forums (audio)

Fatwa du Chaykh Ar-Radjihi sur le fait de dire à son mari "Akhi" ou à sa femme "Oukhti", sur la participation des femmes avec les hommes dans les forums islamiques sur internet et sur le fait qu'une soeur dise à un frère : " Je t'aime pour Allah "

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En résumé :

 

-Pour la première question, sur le fait de dire à son mari AKHI ou à son épouse OUKHTI, le Chaykh dit que si cela est dit en voulant parler de la fraternité islamique, il n'y a pas de mal à cela, comme l'a fait Ibrahim, paix et bénédictions d'Allah sur lui, lorsqu'il dit au roi injuste en Egypte que sa femme était sa soeur.

Mais qu'il est préférable et meilleure de délaisser cela car c'est ambigu. 
 
-Pour la deuxième question, sur la participation des femmes avec les hommes dans les forums islamiques sur internet et en les remerciant en disant par exemple " Djazakallahou Khayrane ", le Chaykh dit qu'il n'y a pas de mal à ce que la femme participe avec les hommes sur le net, que cela fait partie de la da'wa à Allah, qu'elle réponde à ceux qui se trompent et montrent la vérité, à condition qu'elle ne mette pas sa photo ou son image à l'écran (webcam) et qu'elle ne parle pas au micro, qu'elle réponde à l'écrit, qu'elle dissimule son nom si elle peut afin de se préserver des fitnas qu'elle pourrait avoir si son nom apparaissait.

Donc, qu'elle réponde aux paroles fausses et éclaircissent la vérité, cela fait partie de la da'wa à Allah et il n'y a pas de mal dans cela. Mais sans que sa voix ou son image n'apparraisse et il est préférable que son nom soit dissimulé. 
 
-Pour la troisième question, sur le fait qu'une soeur dise à un frère : " Je t'aime pour Allah ", le Chaykh dit que s'il n'y a pas de fitna, que cela n'est pas douteux, il n'y avait pas de mal à cela.

Mais qu'il ne faut pas qu'il y ait d'isolement entre les deux, et qu'il est préférable que cela se fasse à l'écrit, au travers de l'écran. 
 

Cheikh ‘Abdel‘Azîz Bnou ‘Abdillah Ar-Râjihî - الشيخ عبد العزيز بن عبد الله الراجحي

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Description du paradis

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Description du paradis
Selon Al Moughyra Ibn Sho'ba رضي الله عنه , le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit :
 
«Moïse demanda à son Seigneur: «Comment sera celui qui occupera le plus bas degré du Paradis?»
Il dit: «C'est un homme qui viendra après que tous les gens du Paradis y auront été introduits.
Allah lui dit: «Entre au Paradis».
Il dit: «Seigneur! Comment est-ce que j'y entre alors que les gens ont déjà occupé leurs places et reçu les biens qu'on leur y avait préparés?»
On lui dit: «Serais-tu satisfait d'avoir un royaume égal à celui de l'un des rois du bas-monde?» Il dit: «Seigneur! J'accepte».
Il dit: «Tu as cela ainsi qu'un autre pareil et un troisième et un quatrième...»
Il dit au cinquième: «Seigneur! J'accepte».
Il dit: «Tu as tout cela et dix fois plus encore.
Tu as aussi tout ce que ton âme désire et tout ce qui fait le délice de tes yeux».
Il dit: «Seigneur! J'accepte».
Moïse dit: «Seigneur! Comment sera alors celui qui aura la plus haute position ?»
Il dit: «Ceux-là sont ceux que J'ai voulus pour Moi-même.
J'ai planté de Ma propre Main l'arbre des honneurs qu'ils recevront et J'ai placé sur lui un cachet.
Ainsi nul ? il ne le voit, nulle oreille n'en entend parler et nul coeur d'humain ne se l'imagine».
(Mouslim)
 Selon Abou Hourayra رضي الله عنه , le Messager  d'Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :
 

« Allah  le Très-Haut a dit :
«J'ai préparé pour Mes esclaves ce que jamais
 oeil n'a vu, jamais oreille n'a entendu et jamais coeur humain n'a imaginé». Lisez, si vous en voulez une preuve, le verset suivant: «Aucun être créé ne sait ce qu'on a caché pour eux comme sources de sérénité profonde en récompense de ce qu'ils faisaient».

(32/17) (ura)

Selon lui aussi, le Messager  d'Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Le premier groupe d'hommes qui entreront au Paradis auront la splendeur de la pleine lune.
Ceux qui, les suivront auront l'éclat de la plus brillante étoile du firmament.
Ils n'ont ni urine, ni défécation, ni salive, ni morve. Leurs peignes seront d'or.
Leur sueur aura l'odeur du musc.
Leur encens sera le costus (riche racine d'Arabie et de l'Inde qui dégage en brûlant un parfum suave et très apprécié en Orient).
Leurs épouses seront les Houris aux grands yeux.
Ils auront tous l'aspect d'un même homme, à l'image de leur père Adam: il s'élance dans le ciel avec une stature de soixante coudées».

(ura)

Selon Ibn Mas'ùd رضي الله عنه , le Messager  d'Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Je sais certainement quel est le dernier des gens de l'Enfer qui en sortira (ou le dernier des gens destinés au Paradis à entrer au Paradis) : C'est un homme qui sortira du Feu en traînant à quatre pattes. Allah glorifié et honoré lui dit: «Va et entre au Paradis!».
Il va jusqu'au Paradis mais se l'imagine déjà plein. Il revient alors sur ses pas et dit : «Seigneur! Je l'ai déjà trouvé plein».
Allah
 glorifié et honoré lui dit: «Va et entre au Paradis! Tu y as pour toi un domaine égal à tout le bas-monde et dix fois plus encore».
Il dit: «Te moques-Tu de moi alors que Tu es Le Roi?»

Le narrateur dit: «J'ai vu à ce moment le Messager de  Allah  rire jusqu'à découvrir ses molaires et il disait: «II s'agissait là de l'habitant du Paradis qui en occupera la plus basse place».

(ura)

Selon Abou Sa'id Al Khoudri رضي الله عنه , le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
 

«II y a au Paradis un arbre sous lequel (ou à l'ombre duquel) le cavalier (monté sur un cheval de race, rapide et dégraissé pour la course) court durant cent ans sans arriver à sa fin».

(ura)

Selon Abou Hourayra رضي الله عنه , le Messager  d'Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :
 

«Un espace du Paradis égal à la moitié de la corde d'un arc est certainement meilleure que toute l'étendue sur laquelle le soleil se lève ou se couche».

(ura)

Selon Abou Hourayra رضي الله عنه , le Messager  d'Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :
 

«L'homme qui occupe le degré le plus bas du Paradis est un homme à qui  Allah dit: «Exprime un voeu» et il exprime un voeu suivi d'autres voeux.
Allah lui dit: «As-tu exprimé tous tes voeux?» Il dit: «Oui».  Allah lui dit: «Tu as tout ce que tu as désiré et autant que lui en plus».

(Mouslim)

Sahl رضي الله عنه rapporte encore :

 

«J'ai assisté à l'une des réunions du Prophète où il a décrit le Paradis.
A la fin de sa description, il dit: «II y a au Paradis ce que nul oeil n'a vu, nulle oreille n'a entendu et nul coeur humain n'a imaginé».
Puis il récita ces deux versets du chapitre 32 (traduction rapprochée) :


«Leurs côtés fuient les lits. Ils invoquent leur Seigneur par crainte et par convoitise et dépensent de ce que Nous leur avons octroyé. (16) Aucun être créé ne sait ce qu'on a caché pour eux comme sources de sérénité profonde en récompense de ce qu'ils faisaient». (17)
(Al Boukhâri)

Selon Abou Sa'id et Abou Hourayra رضي الله عنهما , le Messager  d'Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Quand les gens du Paradis entrent au Paradis, un crieur lance un appel: «II vous appartient désormais de vivre et de ne jamais plus mourir.
Il vous appartient désormais d'être en bonne santé et de ne plus tomber malade.
Il vous appartient désormais d'être jeunes et de ne jamais plus vieillir.
Il vous appartient désormais de jouir et de n'être jamais plus misérables».

(Mouslim)

Selon Abou Sa'id Al Khoudri رضي الله عنه , le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Les habitants du Paradis verront certainement les habitants des palais qui sont au-dessus d'eux comme vous voyez actuellement les étoiles les plus lumineuses perdues au fond du ciel à l'Est ou à l'Ouest et ce à cause de la supériorité des degrés qu'occupent les uns par rapport aux autres».
Ils dirent: «O Messager de  Allah ! Est-ce que ces hautes demeures sont celles des prophètes et que nul autre qu'eux ne pourra atteindre?» Il dit: «Pas du tout, par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, ce sont plutôt des hommes qui ont cru en  Allah  et accordé foi aux Messagers».

(ura)

Selon Jâber رضي الله عنه , le Messager  d'Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :


«Les habitants du Paradis y mangent et y boivent sans pourtant avoir ni défécation, ni morve, ni urine.

Mais leur manger ne provoque chez eux que des rots ayant le parfum du musc.
Allah leur inspire les formules suivantes comme II leur inspire leur respiration: «Soubhànallàh» (gloire et pureté à 
Allah) et «Allàhou akbar» (Allah est Le plus grand)»
(Mouslim)

Selon Abou Sa'id Al Khoudri رضي الله عنه , le Messager  d'Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :


«Allah dira aux gens du Paradis: «O gens du Paradis!»
Ils disent: «A Tes ordres, à Ton service et le bien est entre Tes mains». Il dit: «Etes-vous satisfaits?»
Ils disent: «Comment peut-il en être autrement quand Tu nous as donné ce que Tu n'a jamais donné auparavant à aucune de Tes autres créatures?»
Il leur dit: «Voulez-vous que Je vous donne encore mieux que tout cela?»
Ils disent: «Qu'y a-t-il de meilleur que cela?»
Il dit: «Je vous couvre de Ma pleine satisfaction et Je ne Me fâcherai alors plus jamais contre vous».

(ura)
Selon Souhayb رضي الله عنه , le Messager d'Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :
 
«Une fois que les gens du Paradis y seront entrés. Allah dira: «Voulez-vous encore quelque chose?»
Ils disent: «Ne nous as-Tu pas blanchi nos visages? Ne nous as-Tu pas introduits au Paradis et sauvés de l'Enfer?»
Il soulève alors le voile et voilà qu'ils n'ont jamais rien reçu de plus cher que la vue de leur Seigneur».

(Mouslim)
Le Paradis, spécialement aménagé pour les croyants, constitue le meilleur lieu de séjour, à proximité d'Allah (traduction rapprochée) :
 
"Les jardins d'Eden, où ils entreront, ainsi que tous ceux de leurs ascendants, conjoints et descendants qui ont été de bons croyants.
De chaque porte, les anges entreront auprès d'eux : "Paix sur vous, pour ce que vous avez enduré avec patience !"
Comme est bonne votre demeure finale! "

(Surat ar-Ra'd: 23-24)

(traduction rapprochée) :

 
" On fera circuler parmi eux des plats d'or et des coupes; et il y aura là [pour eux] tout ce que les âmes désirent et ce qui réjouit les yeux. Et vous y demeurerez éternellement. "
(Surat az-Zukhruf: 71)

(traduction rapprochée) :

 
" Voici la description du Paradis qui a été promis aux pieux: il y aura là des rivières d'une eau jamais malodorante, et des rivières d'un lait au goût inaltérable, et des rivières d'un vin délicieux à boire, ainsi que des rivières d'un miel purifié..." (Surat Muhammad: 15)
(traduction rapprochée) :
 
" C'est Lui qui nous a installés, de par Sa grâce, dans la Demeure de la stabilité, où nulle fatigue et nulle lassitude ne nous touchent." (Surat Fatir: 35)

(traduction rapprochée) :

 
" Il y aura pour eux tout ce qu'ils voudront. Et auprès de Nous il y a davantage encore." (Surat Qaf: 35)

(traduction rapprochée) :

 
" "Nous vivions au milieu des nôtres dans la crainte [d'Allah]; puis Allah nous a favorisés et protégés du feu de l'Enfer. Antérieurement, nous L'invoquions. C'est Lui certes le Charitable, le Très-Miséricordieux." (Surat at-Tur: 26-28)

Chapitre 83 - versets 22 à 28 (traduction rapprochée) :

 

«Oui, ceux qui auront vécu dans l'obéissance de Allah  et dans les oeuvres de bien seront certainement dans un lieu de délices. (22) Sur des lits somptueux, ils regardent. (23) Tu reconnais sur leurs visages la joie radieuse des délices.(24) On leur sert à boire un nectar cacheté. (25) Son cachet est de musc et que ceux qui se disputent pour arriver à cela se disputent. (26) II se mêle à de l'eau de Tasnim. (27) Une source où boivent les plus rapprochés (de Allah )».

Chapitre 44 - versets 51 à 57 (traduction rapprochée) :

 

«Les gens pieux sont dans une demeure pleine de sécurité. (51) Dans des jardins et des sources. (52) Ils portent des vêtements de soie fine et de brocart et se font face. (53) Oui et Nous leur donnâmes pour épouses des Houris aux beaux yeux. (54) Ils y demandent en toute sécurité toutes sortes de fruits. (55) Ils n'y goûtent pas à la mort sauf à leur première mort et II les a préservés du supplice de la Fournaise. (56) C'est là un effet de la générosité de ton Seigneur et c'est là le très grand succès». (57)

Chapitre 43 - versets 68 à 73 (traduction rapprochée) :

 

«O Mes esclaves! Nulle crainte aujourd'hui ne vous accable et nul chagrin ne vous afflige. (68) Ceux qui ont cru à Nos signes et qui Nous étaient entièrement soumis. (69) Entrez au Paradis! On vous y procurera à vous et à vos épouses les plus grandes joies. (70) On fait passer devant eux des bols et des coupes en or. Il y a là tout ce que l'âme envie et tout ce qui fait jouir les yeux et vous y êtes immortels. (71) Tel est le Paradis qu'on vous a donné en héritage pour ce que vous faisiez. (72) Vous y avez des fruits en abondance dont vous mangez». (73)

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :


"Quand vous demandez, demandez le Firdaws, il est au centre du Paradis et à sa partie la plus élevée, juste au dessus de lui se trouve le Trône du Tout Miséricordieux, et de Lui coule les fleuves du Paradis".
(Al-Boukhâri n°2790)
Ibn Abbâs رضي الله عنه a expliqué ainsi :

"La réalité de ce qui existe dans le Paradis n'a de commun avec ce qui existe en ce monde que les noms".
(Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 2188)

 Publié par alminhadj.com

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Rappel de certain méfaits des ikhwans mouslimins (audio)

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Rappel de certain méfaits des ikhwans mouslimins (audio)

 
Voici une question d'Egypte, la personne dit :
 
Cheikh nous avons été éprouvés par le groupe des Frères Musulmans alors pourriez vous nous rappeler certains de leurs méfaits afin que nous nous écartions d'eux ?
 
Réponse :
 
Premièrement ce n'est pas vous seulement qui êtes éprouvés, mais bon rien d'étonnant car ce groupe vient de chez vous donc normalement vous devriez connaitre ce groupe et ne pas demander sur lui enfin ce n'est pas grave: le point central du groupe de frères musulmans duquel découle toute leur théorie est la règle "du pardon et de l'entraide" qui dit : "nous nous reunissons sur quoi nous sommes d'accord et nous nous pardonnons mutuellement ce sur quoi nous divergeons" cette règle a ouvert en grand la porte aux groupes égarés qu'ils s'attribuent à l'islam comme les "rafida" [chiites] ou encore qu'ils soient hors islam comme les juifs ou les chrétiens.
 
A ce propos, le fondateur et leader de ce groupe [Hassan al Banna] a appliqué cette règle en paroles et en actes.
 
Parmi ses actes, il a mis trois chrétiens parmi eux "ya'qoub sannou'" comme membres de l'assemblée du groupe et aussi il a créé une cellule pour le rapprochement avec les chiites chez vous en Egypte à Alexandrie ou au Caire je ne me rapelle plus tout de suite - et parmi ce qu'il a dit :
 
" il n'y a pas entre les juifs et nous de conflit religieux mais plûtot un conflit d'ordre économique"
 
comme cela a été rapporté par l'un de ses proches Mahmoud Abdel Halim dans son livre intitulé" al ikhwan: ahdath sana'at at tarikh rou yia minal dakhil" [ les ikhwan: des évènements qui ont fait l'Histoire une vision intérieure]. 
 
De nos jours les grands responsables et leader de ce groupe sont sur ces idées.
 
Et la dernière parole qui me soit parvenue est celle de Ma moun al Hodheibi il y a plusieurs années dans un journal (et je suis en possession de la page) où il dit "nous accueillons les coptes [chrétiens égyptiens] dans notre groupe tant qu'ils ne contredisent pas notre religion" et il y a quelques jours le journal saudien "Al Watan" a publié une parole d'un des "ikhwane" et il s 'agit de Ahmed Kamal Aboulmejd qu'il a dite lors d'un congrès impliquant des membres de la Ligue Islamique Mondiale et de l'assemblée des églises, aux Etats-Unis: " il ne faut pas que la question de croyance soit une cause de divergence entre nous" ... regardez jusqu'où ce groupe est allé.
 
Et Youssouf al Qardawi qui est parmi les grands suiveurs de Hassan al Banna appelle à la discussion et le rapprochement entre les cultes.

Cela est en résumé sur ce groupe et l'axe autour duquel découle ce qu'ils prétendent être leur appel à la religion d'Allah Le Très Haut.

Soyez donc sur vos gardes le concernant et il faut que vous soyez, vous les gens d'Egypte, les plus au courant de votre peuple.
                                             
Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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Quelles personnes sont talib al 3ilm (étudiant en sciences religieuses) ?

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Quelles personnes sont talib al 3ilm (étudiant en sciences religieuses) ?

On dit d'une personne que c'est un Talib 'ilm quand elle recherche la science.


Le petit débutant est un Talib 'ilm, le moyen est un Talib 'ilm, le grand moujtahid est un Talib 'ilm.

Toute personne qui s'active et qui emprunte le chemin de la science afin de l'acquérir est un Talib 'ilm.

C'est un titre honorifique. En effet, c'est l'héritage des Prophètes.

Et celui qui la demande a certes demandé l'héritage le plus précieux.

Et c'est l'héritage des Messagers et des Prophètes .

Il n'y a pas de fin à la demande de la science.

Au contraire, plus la science du savant augmente, plus il ressent qu'il en a besoin de plus encore.

C'est pour cela que aussi longtemps que puisse vivre l'étudiant, il ne peut jamais se passer de la demande de la science et il ne s'arrete pas d'étudier, surtout s'il acquière la maîtrise de la science, il ressentira le besoin de plus de science encore, comme Allah a dit (traduction rapprochée) :

 
" Et dis: "Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances !" 
 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 
متى يطلق على الشخص طالب علم ؟
فأجاب - حفظه الله - يطلق عليه طالب علم إذا طلب العلم , إذا شرع في طلب العلم فهو طالب علم ,فالصغير المبتديء طالب علم, والمتوسط طالب علم , والكبير المجتهد طالب علم , فكل من سعى وسلك في طريق العلم ليحصله فهو طالب علم , وهو لقب شريف , فإن العلم ميراث الأنبياء , ومن طلبه فقد طلب أغلى ميراث , وهو ميراث الرسل والأنبياء , وليس لطلب العلم منتهى , بل كلما ازداد العالم من العلم علما رأى أنه يحتاج إلى أكثر ممّا لديه وعنده , لذا مهما تعمر طالب العلم , مهما طال عمره فإنه لا يستغني عن الطلب أبدا , ولا يجلس عن الطلب , لاسيّما إذا تمكن من العلم رأى حاجته إلى المزيد , كما قال الله
( وَقُلْ رَبِّ زِدْنِي عِلْمًا)

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي

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La lettre noun "ن" et la définition de la foi (vidéo)

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La lettre noun "ن" et la définition de la foi (vidéo)

 

Cheikh Abdoullah ibn AbderRahim Al-Boukhâry - الشيخ عبدالله بن عبد الرحيم البخاري

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Etendre ses jambes face au coran

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Etendre ses jambes face au coran
Question :
 
Est-il permis de mettre ses pieds devant les livres du Coran et se mettre dos aux livres de Coran ?
 
Réponse :
 
S'il veut par là mépriser le Coran, il ne lui est pas permis d'étendre ses jambes face aux livres de Coran, mais s'il est éloigné et qu'il a besoin de faire cela ou qu'il oublie, il n'y a pas de mal.

Par contre s'il est proche, le mieux est de ne pas étendre ses jambes devant le livre du Coran, si le but n'est pas le mépris, cette question est vague, surtout s'il est éloigné des livres du Coran.
 
 Publié par fatawaislam.com
 
Cheikh ‘Abdel‘Azîz Bnou ‘Abdillah Ar-Râjihî - الشيخ عبد العزيز بن عبد الله الراجحي

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Le regard de la femme sur les hommes

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Le regard de la femme sur les hommes
Question : 
 
Quel est l'avis de l'islam sur le regard que porte une femme sur un homme directement dans la rue ou à travers la télévision ?
 
Réponse :
 
Le regard de la femme à l'homme rentre forcément dans l'un des deux cas suivants, que ce soit à la télévision ou ailleurs :
 
 Un regard avec désir et jouissance.
 
Cela est interdit en raison de la tentation et du mal qu'il comporte.
 
Un simple regard sans désir ni plaisir.
 
Selon l'avis le plus correct des savants, il n'y a aucun mal en ce regard.
Il est permis, car il est rapporté dans les deux Sahîh que cÂ'ïsha, qu'Allâh l'agrée, regardait les Abyssins jouer dans la mosquée, et le Prophète, prière et salut d'Allâh sur lui, lui-même la couvrait tout en approuvant ce qu'elle faisait (1).

En plus, les femmes marchent dans les magasins et peuvent voir les hommes même si elles sont voilées.

La femme peut donc voir l'homme, même si lui ne la voit pas, mais à condition qu'il n'y ait pas de désir ni tentation.

S'il y a désir ou tentation, le regard est alors interdit que ce soit à travers la télévision ou autrement.

(1) Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre des deux Aïd (n°950), et par Muslim dans le chapitre de la prière de l'Aïd (n°892).

 

Fatâwâ al-Mar'a (Fatwas concernant les femmes), page 43.
 Publié par fatawaislam.com
 
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Les droits [et devoirs] du père à l’égard de son enfant

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Les droits [et devoirs] du père à l’égard de son enfant
Al-Faqîh [as-Samarqandî] Abû al-Layth (rahimahullâh) a dit [...] Abû Hurayra (radhiallâhu 'anhu) a dit que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :
 
Le père doit à l'égard de son enfant trois devoirs :
 
- Lui choisir un bon nom
- Lui enseigner le Livre [al-Qor'ân] dès qu'il atteint l'âge de raison
- Le marier dès qu'il atteint l'âge de la puberté. [1] 

 

Il est rapporté qu'un homme est venu à 'Oumar (radhiallâhu 'anhu) avec son fils et lui dit :

C'est mon fils et il est ingrat avec moi.
'Oumar (radhiallâhu 'anhu) dit au fils :
« Ne crains-tu pas Allâh avec cette ingratitude à l'égard de ton père ? Le père a un droit comme cela, et un droit comme cela. »
L'enfant répondit :
« Ô Prince des croyants ! L'enfant n'a-t-il pas de droit sur son père ? »
Il ['Oumar] répondit :
« Oui. Il a sur son père le droit de choisir sa mère qui doit être digne d'éloges, cela veut dire, de ne pas se marier avec une femme infâme afin que l'enfant ne soit pas déconsidéré dû à cette femme. »
Et il dit encore :
« Lui choisir un bon prénom et lui enseigner le Livre [al-Qor'ân]. »
Et le fils de répondre :
« Par Allâh ! Il n'a pas choisi [une bonne] mère, certes, elle n'est qu'une esclave parmi les « Sind » [sindiyah] qu'il a acheté pour 400 dirhâms, il ne m'a pas donné un beau prénom, car il m'a appelé « Djou'alân » qui indique le « scarabée », et il ne m'a pas enseigné un seul verset du Livre d'Allâh. »
Alors 'Oumar (radhiallâhu 'anhu) se tourna vers le père et lui dit :
« Tu dis : Mon fils est ingrat à mon égard, alors que c'est toi qui a été ingrat avant qu'il le soit ! Repart. »

Al-Faqîh (rahimahullâh) a dit :

J'ai entendu mon père raconter de Abû Hafs al-Iskandarânî, qui était parmi les savants de Samarqand, qu'un homme vint à lui et lui dit :
« Mon fils m'a battu et il m'a fait mal. »
Il dit : « Subhâna-LLâh ! L'enfant qui bat son père ? »
L'homme de répondre : « Oui, il m'a battu et m'a fait mal. »
Il [Abû Hafs] lui dit : « Est-ce que tu lui as enseigné la politesse [al-Adab] et la science ? »
L'homme lui dit : « Non. »
Il lui demanda encore : « Et est-ce que tu lui as enseigné le Qor'ân ? »
L'homme lui dit : « Non »
Il [Abû Hafs] lui dit : « Que fait-il dans sa vie ? »
Il répondit : « L'agriculture »
Il lui dit : « Mais sais-tu pourquoi est-ce qu'il t'a battu ? »
Il lui répondit : « Non ».
Et c'est là [que Abû Hafs] lui dit : « Il se peut alors qu'il soit sortit un matin cultiver ses champs, assis sur son âne, ses bœufs tenus entre ses mains et les chiens derrière lui, lui qui ne connaît pas le Qor'ân, et que tu te sois opposé à lui à ce moment, et qu'il t'es prit pour une vache, et c'est la raison pour laquelle il t'a battu, tu devrais certes remercier Allâh qu'il ne t'ait pas brisé la tête ! »

Selon Thâbit al-Banânî (rahimahullâh) a dit : 
 
Il est rapporté qu'un homme battait son père à un endroit sensible,
on lui a dit : « Pourquoi le frappes-tu à cet endroit ? »
Et le père répondit : « Éloignez-vous de lui, car moi-même, je battais mon père à ce même endroit, ainsi j'ai eu l'épreuve d'être battu par mon fils au même endroit, c'est pour cela qu'il n'a pas de reproche. »

Certains sages [Hukamâ] ont dit :  
« Celui qui désobéit à ses pères et mères, ne sera pas content de ses enfants, celui qui ne demande pas conseil à autrui, arrivera difficilement à ses objectifs, et celui qui n'arrivera à rien, sa joie de vivre se dispersera. »
 
Il est rapporté de Ach-Cha'bî que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 
 
« Qu'Allâh accorde la miséricorde à un père qui a aidé son fils à lui être obligeant. » [2] 
 
Cela veut dire : qui ne lui commande pas de faire des choses qui pourrait le pousser à lui désobéir.
 
Il est rapporté qu'un des vertueux [as-Salihîn] n'ordonnait pas de chose à son fils ; et lorsqu'il fut interrogé sur cela, il répondit :
« Je crains pour mon fils, que si je lui ordonne de faire quelque chose, qu'il me désobéisse, et que pour cela il méritera le feu, or moi je ne brûle pas mon fils dans le feu. »
 
Et il est rapporté de Khalaf Ibn Ayoûb un récit identique.
 
Al-Fudhayl Ibn 'Iyâdh (rahimahullâhu ta'âla) a dit :

La parfaite bonté se situe dans :
 
- la piété envers les parents
- le maintien des liens de parenté
- le fait d'honorer ses frères
- le bon comportement avec sa famille, ses enfants et ses serviteurs
- l'acquisition de sa religion
- la bonne acquisition de son argent
- le fait de dépenser [cet argent] avec bienfaisance
- le fait de retenir sa langue
- le fait de se tenir chez soi, ce qui veut dire, de marquer de l'intérêt pour son travail tout en évitant l'assise avec des gens qui manque de réserve [Ahl al-Fadhoûl]
Il est rapporté que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :

Quatre choses font partie de ce qui constitue le bonheur d'une personne :
 
- Une femme vertueuse
- Un enfant obligeant
- Un compagnon vertueux
- Acquérir ce qui constitue sa subsistance dans son pays.
[3]
 
[...]
 
Il est rapporté d'après Abî Hurayra (radhiallâhu 'anhu) que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 
 
« Lorsque l'adorateur [d'Allâh] meurt, son action s'interrompt, excepté trois choses : une aumône courante, ou une science utile, ou un enfant vertueux qui implore le bien pour lui. » [4][5]

[1] Rapporté par al-Asbahânî dans « al-Targhîb wal-Tarhîb » - Hadîth très faible. Voir du SHeikh al-Albânî « Dha'îf al-Djâmi' -n°2734 »
[2] Hadîth faible - Voir du SHeikh al-Albânî « Dha'îf al-Djâmi' - n°3118 » et « as-Silsila adh-Dha'îfa - n°1946 » Et la vérification de ce hadîth par al-Hâfidh al-'Irâqî dans « al-Ihyâ » qui le considère d'une chaîne de transmission faible
[3] Hadîth très faible - Voir du SHeikh al-Albânî « as-Silsila adh-Dha'îfa - n°759 »
[4] Authentifié par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh Abî Dâwoud - n°2504 »
[5] Kitâb « Tanbiyyah ul-Ghâfilîn » de L'Imâm as-Samarqandî, p.130-132

 

 Publié par al-bayan.fr

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Regarde celui qui est au-dessus de toi

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Regarde celui qui est au-dessus de toi
"Quand tu te compares avec d'autres dans les questions de richesse, de position et de santé, tu dois regarder les gens qui sont moins favorisés que toi. 
 
Quand tu te compares avec d'autres dans les questions de religion, de connaissance et de vertu, regarde ceux qui sont meilleurs que toi".
 
al-Akhlaaq was-Siyar
Traduit de l'anglais par Oum 'Ikrima 
 Publié par 3ilmchar3i.net
 
Imam 'Ali Ibn Hazam Al-Andalusy -  الإمام علي ابن حزم الأندلسي

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Des femmes illustres ! (audio)

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Des femmes illustres ! (audio)

Ô Musulmans !

 
La femme musulmane trouve le bonheur en imitant les meilleures femmes qui vécurent pendant le meilleur siècle et qui furent éduquées dans la maison la plus noble, la maison de la prophétie - qu'Allâh élève leur rang - ; et des versets du Coran furent révélés pour faire leur éloge, Allâh (qu'Il soit glorifié et exalté) a dit (traduction rapprochée) :
 
{O femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme, si vous êtes pieuses} [Les coalisés : 32].

Des épouses bénies et des femmes illustres ; la première est la femme intelligente, habile, qui est pieuse et a une bonne descendance : Khadijah la fille de Khouwaïlid رضي الله عنها.

Elle fut éduquée à avoir de bonnes vertus morales, à être polie et généreuse ; et elle était chaste et honorable.
 
Les femmes de la Mecque l'appelaient "la pure".

Le Prophète صلى الله عليه وسلم l'épousa, et elle fut une très bonne épouse pour lui ; elle l'aida avec sa propre personne, son argent et sa sagesse ; et lorsqu'il était triste صلى الله عليه وسلم, il se réfugiait auprès d'elle et lui divulguait ses soucis.

Lorsque la révélation descendit sur lui la première fois, il retourna à elle en ayant le cœur tremblant, effrayé par ce qu'il venait de voir ; et il lui dit :

"Que m'arrive-t-il ? J'ai eu peur de mourir".
Elle le reçu alors avec un cœur ferme et lui dit :
-"Non ! Je jure par Allâh qu'Allâh ne t'humiliera jamais".
 
L'Islam brilla chez elle et elle fut la première personne qui embrassa l'Islam dans cette communauté.
Ibn Kathir a dit :

"Khadijah est la première créature d'Allâh qui embrassa l'Islam à l'unanimité des musulmans, aucun homme, ni aucune femme la précéda".

Les difficultés s'aggravèrent pour le Prophète صلى الله عليه وسلم au début de sa mission, et le tort qu'on lui causait augmenta, elle était alors pour lui un cœur tendre et une opinion perspicace ; lorsqu'il entendait des gens une chose qu'il détestait, puis il retournait à elle, elle le rassurait et le tranquillisait ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

"Elle cru en moi lorsque les gens me renièrent ; elle cru en ma parole lorsque les gens me traitèrent de menteur ; elle me secourut avec son argent lorsque les gens refusèrent de m'aider ; et Allâh m'a donné des enfants avec elle alors qu'Il ne m'a pas donné d'enfants avec les autres femmes."
rapporté par Ahmed.

Elle était une femme illustre, obéissante à son époux, et une mère affectueuse ; le Prophète صلى الله عليه وسلم eut tous ses enfants avec elle sauf Ibrahim.

Son comportement était élevé, et elle avait de très bonnes qualités ; elle n'a jamais discuté la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم, et elle ne lui a jamais nui en s'opposant à lui ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

"L'ange Gabriel est venu me voir et m'a dit : "Annonce-lui la bonne nouvelle d'une maison dans le Paradis en pierre précieuse dans laquelle il n'y a pas de bruit, ni de fatigue."
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

As-Souhaïli a dit :

"Il lui a annoncé la bonne nouvelle d'une maison dans le Paradis car elle n'a jamais élevé sa voix sur le Prophète صلى الله عليه وسلم, et elle ne l'a jamais fatigué ; donc, elle n'a jamais crié sur lui, et ne lui a jamais causé de tort".

Son Seigneur était satisfait d'elle, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(L'ange Gabriel m'a dit : "Lorsque tu iras à Khadijah, salue-la de la part de son Seigneur et de ma part)
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Ibn Al-Quayyim رحمه الله a dit :

"Et c'est un mérite qui n'a pas été reconnu à une autre femme qu'elle".

Allâh (qu'Il soit exalté) l'aima, les anges l'aimèrent et le messager صلى الله عليه وسلم l'aima ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

"Allâh m'a donné son amour"
Rapporté par Mouslim.

Lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم la mentionnait, il élevait son rang et remerciait sa bonne compagnie, Aïcha رضي الله عنها a dit :

"Lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم mentionnait Khadijah, il ne se lassait pas de faire son éloge et de demander à Allâh de lui pardonner".

Il préserva son amour pour elle et sa loyauté envers elle ; alors, il était généreux envers ses amies après sa mort.

Aïcha رضي الله عنها a dit :

"Et parfois, il égorgeait une brebis, puis la coupait en morceaux et les envoyait aux amies de Khadijah.
Et parfois, je lui disait : "C'est comme s'il n'y avait pas dans ce monde une autre femme que Khadijah".
Alors, il disait :
(Elle était ainsi et ainsi, et j'ai eu des enfants avec elle)
Rapporté par Al-Boukhari.

Le Prophète صلى الله عليه وسلم entendit la voix de sa sœur après sa mort, il fut alors très triste et dit :

(Elle m'a fait me rappeler de Khadijah).

Elle était complète dans sa religion, sa raison et son comportement, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(Beaucoup d'hommes ont atteint la perfection, mais il n'y a que trois femmes qui ont atteint la perfection : Mariam la fille d'Imraane, Aassia la femme de Pharaon et Khadijah la fille de Khouwaïlid)
Rapporté par Ibn Mardawaï.

Elle a surpassé les femmes de cette communauté dans la piété, l'honneur et l'élévation ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(La meilleure de ses femmes - c'est-à-dire à son époque - était Mariam la fille d'Imraane ; et la meilleure de ses femmes - c'est-à-dire dans cette communauté - est Khadijah)
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Elle se réforma elle-même et réforma chez elle, et elle obtint les fruits de ses efforts ; elle devint alors, ainsi que sa fille parmi les meilleures femmes du monde dans le Paradis ; le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(Les meilleures femmes du Paradis sont : Khadijah, Fatima, marie et Aasiah)
Rapporté par Ahmed et An-Nassaa'i.

Elle avait une place importante dans le cœur du Prophète صلى الله عليه وسلم, il ne s'est pas marié avec une femme avant elle et il n'a pas épousé une femme [une concubine] avec elle jusqu'à ce qu'elle mourut ; il fut très triste à cause de sa perte, Ad-Dhahabi رحمه الله a dit :

"Elle était une femme intelligente, honorable, pieuse, chaste et généreuse faisant partie des habitants des gens du Paradis".

Et dans la maison de sincérité et de piété, est née Aïcha la fille d'Abou Bakr le véridique ; elle grandit dans la maison de la foi ; sa mère, sa sœur Asma et son frère sont parmi les compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم, et son père est le véridique de cette communauté.  

Elle grandit dans la maison de la science, son père était le savant de Quouraïch et leur généalogiste ; Allâh lui donna une grande intelligence et une très bonne mémoire.

Ibn Kathir رحمه الله a dit :

« Il n'y a jamais eu dans les communautés une femme comme Aïcha concernant sa mémoire, sa science, son éloquence et son intelligence ; elle dépassa les femmes comme elle dans la science et la sagesse ; Allâh lui donna la compréhension de la jurisprudence islamique et la mémorisation des poèmes ; et elle avait une grande connaissance des sciences religieuses ».

Ad-Dhahabi رحمه الله a dit :

« Elle est la femme la plus instruite en science religieuse de toute la communauté, et je ne connais pas dans la communauté de Mohammed, et plus exactement parmi toutes les femmes, une femme qui a plus de science [de connaissance] qu'elle ».  

Elle fut plus élevée que les autres femmes grâce à ses mérites et ses bonnes relations.
 
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

(Le mérite d'Aïcha par rapport aux autres femmes est comme le mérite du pain trempé dans la soupe par rapport au reste de la nourriture)
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Le prophète l'aima, et il n'aimait que les bonnes choses.
 
Amr ibn Al-'Aass dit :

« Quelle est la personne que tu aimes le plus, ô messager d'Allâh ? ».
Il dit : "Aïcha".
Je dis : « Et parmi les hommes ? ».
Il dit :"Son père"
Rapporté par Al-Boukhari
 
"Elle est la seule femme vierge avec laquelle il s'est marié, et la révélation n'est pas descendue sous les couvertures d'une autre femme qu'elle ; elle était chaste, elle adorait beaucoup son Seigneur, et elle ne sortait de chez elle que le soir afin que les hommes ne la voient pas.
Elle a dit au sujet d'elle-même : « Nous ne sortions que le soir »."

Elle réalisa la parole d'Allâh (qu'Il soit exalté) (traduction rapprochée) :

{Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (Jahiliyah)} [Les coalisés : 33].

Al-Quourtoubi رحمه الله a dit :

« Et la législation islamique exige que les femmes restent chez elles et qu'elle évitent de sortir sauf si cela est nécessaire ; et si elles doivent absolument sortir qu'elles le fassent en ne portant aucune parure et en se couvrant complètement ».

Et Allâh éprouve ceux qu'Il aime, et l'épreuve est faite selon le degré de la foi ; on la calomnia lorsqu'elle avait douze ans, elle dit :

"J'ai pleuré jusqu'à ce je ne dorme plus et les larmes n'arrêtaient pas de couler, et jusqu'à ce que mes parents crurent que les pleurs allaient fendre mon foie » ; et l'épreuve devint encore plus difficile pour elle, elle a dit :
« Jusqu'à ce que mes larmes ne coulent plus et je ne ressentais plus aucune larme".


Ibn Kathir رحمه الله a dit :

« Alors, Allâh la secourut et fit descendre son innocence dans dix versets qui sont récités de tout temps ; Il éleva donc son honneur et son rang, afin que sa chasteté soit entendue alors qu'elle était encore dans son enfance ».

Allâh témoigna donc qu'elle est parmi les femmes pieuses et Il lui promit un pardon et une subsistance agréable ; elle ne cessa d'être éveillé en restant avec le Prophète صلى الله عليه وسلم pour le soigner et être à son service jusqu'à ce qu'il mourut dans sa maison, sa nuit [c'est-à-dire la nuit qu'il passait toujours avec elle, car il avait plusieurs femmes], et sur sa poitrine.

Et celle qui avait un cœur pur : Saoudah la fille de Zam'âh ; elle est la première femme que le Prophète صلى الله عليه وسلم épousa après Khadijah et elle resta seule avec lui pendant environ trois ans.
 
Elle était noble, Allâh lui donna la pureté du cœur, et elle donna son jour [le jour que le Prophète صلى الله عليه وسلم doit passer avec elle] à Aïcha pour la satisfaction du cœur du messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم en recherchant ainsi la satisfaction de son Seigneur.

Et celle qui priait et jeûnait beaucoup : Hafsa la fille du prince des croyants Omar ibn Al-Khattab (qu'Allah soit satisfait de lui) ; elle grandit dans la maison qui secourut la religion et fit apparaître la vérité, sept personnes de sa famille participèrent à la bataille de Badr ; Aïcha رضي الله عنها a dit à son sujet :

« Elle est celle qui s'élevait [en rang] avec moi parmi les femmes du Prophète صلى الله عليه وسلم ».

Et celle qui dépensait beaucoup : Zaïnab la fille de Khouzaïmah Al-Hilaaliyah, celle qui dépensait et s'empressait de faire le bien ; elle demeura avec le Prophète صلى الله عليه وسلم deux mois, puis mourut.

Et celle qui accomplit l'émigration pour la satisfaction d'Allah : Oum Habibah Ramlah la fille d'Abou Soufiane.
 
Aucune de ses femmes n'a une descendance plus proche de lui qu'elle ; et aucune de ses femmes n'a reçu une dot plus élevée qu'elle ; et aucune des femmes qu'il épousa était plus éloignée qu'elle au moment du mariage, il l'épousa alors qu'elle se trouvait en Abyssinie où elle s'était enfuie avec sa religion ; et le Roi d'Abyssinie lui donna la dot à la place du Prophète صلى الله عليه وسلم et il l'a prépara pour qu'elle puisse aller le rejoindre.

Et celle qui était patiente et pudique : Oum Salamah رضي الله عنها, la fille d'Abou Oumaïyah ; elle était parmi les premières femmes qui émigrèrent, et lorsqu'elle voulut émigrer à Médine avec son mari Abou Salamah, sa tribu la sépara de son mari et de son petit garçon ; elle a dit :

« Chaque jour, je sortais et je m'asseyais sur la vallée et je pleurais jusqu'au soir, et ceci pendant une année complète ou environ une année, jusqu'à ce qu'ils eurent pitié de moi et me rendirent mon petit garçon ».

Sa certitude en Allah est ferme, son mari Abou Salamah mourut, elle dit alors une invocation prophétique, et Allah lui donna le messager d'Allah صلى الله عليه وسلم comme mari.
 
Elle a dit :

« J'ai entendu le messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم dire :

{Puis quand Zaïd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser} [Les coalisés : 37].

Le mariage du prophète صلى الله عليه وسلم avec elle est une bénédiction pour les musulmanes jusqu'au jour du jugement lorsque le voile fut prescrit aux filles d'Adam après qu'il l'épousa, afin que le voile soit une protection de l'honneur, de la chasteté et de la pureté.

Elle était généreuse envers les pauvres et les faibles, elle accomplissait beaucoup d'actes de bienfaisance et elle donnait souvent l'aumône ; et malgré l'honneur et l'élévation de son rang, elle travaillait de ses propres mains, elle tannait le cuir, puis le trouait avec une alêne et le recousait ; ensuite, elle donnait l'aumône de l'argent qu'elle gagnait.
 
Aïcha رضي الله عنها a dit à propos d'elle :

"Je n'ai jamais vu une femme meilleure dans la religion que Zaïnab, ni plus pieuse, ni plus véridique dans la parole, ni plus préservatrice des liens de parenté, ni plus généreuse".

Et l'adoratrice : Jouwaïriyah la fille d'Al-Haarith de la tribu d'Al-Moustaliq ; son père était un chef à qui les gens de sa tribu obéissaient, et elle fut une bénédiction en elle-même et pour sa famille.
 
Aïcha رضي الله عنها a dit :

"Je n'ai jamais vu une femme qui fut une bénédiction pour sa tribu plus qu'elle ».
Elle adorait beaucoup son Seigneur, elle était résignée à la volonté de son Seigneur, elle s'asseyait à l'endroit où elle priait et invoquait Allâh jusqu'à midi, elle a dit : « Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم vint me voir un matin alors que j'invoquais Allâh ; puis, il partit pour accomplir ses besoins et revint un peu avant midi ;
et il dit : "Tu es toujours assise - c'est-à-dire à invoquer Allah - ?".
Je dis : « Oui »" .
Rapporté par Mouslim.

Et Celle qui est de haut rang : Safia la fille de Houyaï de la descendance d'Aaron (que la paix soit sur lui).
 
Elle était noble, intelligente, d'un rang élevé, pieuse, indulgente et respectueuse.
 
Le Prophète صلى الله عليه وسلم lui a dit :

(Tu es la fille d'un prophète - elle est de la descendance d'Aaron -, ton oncle est un prophète - c'est-à-dire Moïse -, et tu es l'épouse d'un prophète)
Rapporté par Tirmidhi.

Le repas de noce du Prophète صلى الله عليه وسلم le jour de son mariage avec Safia, était composé de beurre fondu, de fromage et de dattes ; et ce fut un mariage facile et béni.

Et Celle qui préserve les liens de parenté : Maïmounah la fille d'Al-Haarith Al-Hilaaliyah, elle est parmi les femmes illustres ; Allah lui donna un cœur pur, une intention sincère et l'assiduité à l'adoration ; Aïcha رضي الله عنها a dit :

« Elle était celle qui craignait Allah le plus parmi nous, et celle qui préservait le plus les liens de parenté ».

Ô Musulmans !

Voilà la vie des femmes éternelles dans l'Islam, les mères des croyants, leurs qualités sont brillantes ; elles rassemblèrent entre les beautés et les vertus.

Les femmes des musulmans doivent faire qu'elles soient une lumière pour la vie ; elles doivent les imiter dans la religion, les qualités, la crainte d'Allah, l'obéissance complète à Allah et à Son messager, l'assiduité à l'adoration, l'augmentation des bonnes œuvres, la sincérité dans la parole, la préservation de la langue, la dépense pour les pauvres, le soulagement des tourments des faibles, les efforts accomplis pour l'éducation des enfants et la patience pour la correction de leurs défauts ; de même qu'elles doivent les imiter dans la recherche de la science religieuse, elles doivent interroger les savants versés dans les sciences de la religion, porter le voile, être chastes et rester chez elles ; elles doivent s'éloigner des doutes et des envies bestiales, se méfier d'avoir beaucoup de souhaits et d'espoir dans l'avenir, de la distraction dans la vie ou de donner de l'importance à l'apparence en ayant l'intérieur corrompu ; elles doivent se méfier aussi de regarder ce qui est interdit, de parler aux hommes, d'écouter ceux qui les appellent à étaler leurs charmes et à se mélanger aux hommes.

Et l'élévation et la gloire de la femme se trouvent dans sa religion et son voile.

Je cherche refuge auprès d'Allah contre satan le maudit (traduction rapprochée) :

{Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux} [Les coalisés : 59].

Ô Musulmans !

Les femmes du Prophète صلى الله عليه وسلم vécurent avec lui dans des maisons modestes, dans des chambres qui étaient construites avec des briques cuites au soleil et des branches de palmier, mais elles étaient remplies de foi et de piété.

Elles patientèrent avec le Messager صلى الله عليه وسلمet endurèrent la pauvreté et la faim ; parfois, le feu n'était pas allumé dans leurs maisons durant un mois ou deux ; et parfois, durant plusieurs jours, il n'y avait dans leurs maisons qu'une seule datte ; et parfois, il n'y avait que de l'eau sans aucune nourriture.
 
Elles vécurent avec résignation et endurance à la faim, et en patientant pour obtenir ce qu'Allah leur a promis (traduction rapprochée) :

{La vie dernière t'est, certes, meilleure que la vie présente} [Ad-Douha : 4].

{Et celle d'entre vous qui est entièrement soumise à Allah et à Son messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous avons préparé pour elle une généreuse attribution} [Les coalisés : 31].


Il épousa cinq d'entre elles (qu'Allah prie sur lui et le salue) alors que leur âge était entre quarante et soixante ans ; il réalisa ainsi le fait de s'occuper des veuves et de leurs enfants orphelins.

Il épousa Khadijah رضي الله عنها alors qu'elle était âgée de quarante ans, et elle avait trois enfants d'un autre homme, et il ne s'était jamais marié avant elle.

Il épousa Zaïnab la fille de Khouzaïmah alors qu'elle était veuve et proche de soixante ans.

Il épousa Oum Salamah alors qu'elle était veuve et avait six enfants.

Et il épousa Saoudah alors qu'elle était veuve et âgée de cinquante-cinq ans.

Il épousa des femmes parmi ses proches parents, les filles de son oncle et de sa tante ; et il épousa des femmes éloignées.

Il fut pour elles un époux miséricordieux, bienfaisant, généreux, il avait de bonnes relations avec elles, il leur souriait toujours, et il était doux avec elles.                   

Donc, celui qui désire le bonheur, doit prendre le meilleur des hommes comme modèle pour lui ; et que la musulmane rejoigne le cortège de ses épouses pieuses, car il n'y a de succès pour la femme qu'en imitant leurs actions dans le port du voile, la piété et la bienfaisance envers l'époux et les enfants.
 
 Publié par nur.al.quran.online.fr

Cheikh 'Abd Al-Mouhsine Al-Qassim - الشيخ عبد المحسن بن محمد القاسم

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Le pont

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Le pont
-Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager (صلى الله عليه و سلم) a dit : 
 
"Ils iront alors trouver Muhammad qui se redressera, après s'être prosterné devant le trône divin, et recevra (l'autorisation d'intercéder en faveur des Musulmans). Puis le dépôt (de la foi) et les liens de parenté seront envoyés des deux côtés du pont "As-Sirat" Le premier d'entre vous le traversera comme l'éclair!".

 
-Je demandai alors au Prophète (صلى الله عليه و سلم) : 
 
"Toi qui m'es plus cher que mon père et ma mère, comment se faire une idée de la vitesse de l'éclair ?",
 
"Ne voyez-vous pas comment l'éclair apparaît en un clin d'oeil !", répondit le Prophète. Puis il ajouta : 
 
"Le second traversera à la vitesse du vent, le suivant à la vitesse d'un oiseau, et la rapidité de chaque homme sera fonction de ses bonnes actions. 
 
Votre Prophète se tiendra debout à côté du pont as-Sirat en invoquant Dieu : 
 
"Seigneur, préserve-les ! Préserve-les! Et ce jusqu'au moment où les bonnes oeuvres ne suffiront plus à assurer la traversée de ceux qui les ont accomplies. Certains ne pourront poursuivre leur chemin qu'en rampant. 
 
De chaque côté du Sirat, seront installés des crochets, qui recevront l'ordre de se saisir de certaines personnes. Certains seront griffés mais échapperont, d'autres seront entassés dans le feu. 
 
Par Celui qui détient l'âme d'Abou Hourayra entre Ses mains, la profondeur de la Géhenne équivaut à une distance de soixante-dix années (de marche)".
(Mouslim)

 
-Abu Sa'id al-Khoudri (رضي الله عنه) a dit : "J'ai entendu l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم) dire : 
 
"On installera as-Sirat entre deux bords de la Géhenne sur des haies ressemblant à des chardons, puis les gens demanderont secours : 
 
il y aura celui qui sera sauvé et préservé du feu, celui qui sera griffé mais qui sera sauf, et celui qui sera jeté dans la Géhenne".
(Ibn Mâja)


-Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : 
 
"Le chemin étroit sera jeté sur l'enfer. Il sera aussi étroit que la lame d'une épée, il sera glissant et périlleux, il y a au-dessus des barres de fer tout enflamées, avec lesquelles les gens seront happés. 
 
Celui qui sera accroché tombera au feu. Il leur dira de traverser. Leur passage sera relatif à leur lumière. 
 
Ainsi, certains passeront aussi vite qu'un clin d'oeil, d'autres comme l'éclair, d'autres comme le nuage, d'autres comme des comètes, d'autres comme le vent, d'autres comme les chameaux, d'autres comme la course de l'homme".
(Ibn Dounya, Tabarany et el Hakim. Al-Albani a dit : authentique)

 
-Le dire de Aïcha (رضي الله عنه) : 
 
"Le messager de Dieu fut questionné, à savoir où se trouveront les gens, le jour où la terre sera changée, ainis que les cieux ?" Il répondit : "Ils seront dans les ténébres sous le pont". 
('Aqida Tahawiyya, p126)
 
copié de true.salaf.over-blog.com

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Quelques définitions : Moubah - Waajib - Mandoub

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Quelques définitions : Moubah - Waajib - Mandoub

Le Moubah : al-moubah - المباح

 

Qui ne tiens, ni de la prescription (un ordre), ni de l'interdiction. 

Comme par exemple manger la nuit pendant le mois de ramadan. 

Quand on dit "qui ne tiens , ni de la prescription (un ordre)" cela exclut le wajib (l'obligatoire) et le mandoub (le préférable) 

Et "ni de l'interdiction" cela exclut le haram (l'interdit) et le makrouh (le detestable) 

Il ne decoule du moubah ni récompense, ni chatiment.


On l'appel également ; halal, jaa'iz (licite, permis) 

-C'est en fait un acte qui ne t'apporte aucune récompense et aucun chatiment , c'est Moubah.

 

Définition résumée du livre de cheikh al otheimine rahimahu Allah : al oussoul min 3ilm al oussoul 

L'obligatoire : al-wâjib - الواجب

 

C'est ce qu'a ordonné la législation, dans le sens de l'obligation. 

 

Comme les 5 prieres. 

Quand on dit : "c'est ce qu'a ordonné la législation" 

 

Cela exclut : le haram (l'interdit), le makrouh (le detestable) et le moubah 

Et quand on dit :"dans le sens de l'obligation" cela exclut le mandoub (le préférable) 

Le waajib : celui qui le fait est récompensé et mérite le chatiment si il le delaisse. 

Il est appelé : fardan فرضاً, fariida فريضة, hatman حتماً, et laaziman لازماً 

-C'est en fait un acte qui t'apporte la récompense si tu le fait et un chatiment si tu le délaisse , c'est waajib

 

Définition résumée du livre de cheikh al otheimine rahimahu Allah : al oussoul min 3ilm al oussoul 

Le préférable : al-mandoub

 

C'est ce qu'a ordonné la législation, dans le sens non obligatoire .

 

Comme les prieres surégatoires. 

Quand on dit : "c'est ce qu'a ordonné la législation" 

 

Cela exclut : le haram (l'interdit), le makrouh (le detestable) et le moubah 

Et quand on dit :"dans le sens non obligatoire" cela exclut le waajib (l'obligatoire) 

Le Mandoub : celui qui le fait est récompensé et n'est pas chatié si il le delaisse. 

Il est appelé : sunna سنة, massnounan مسنوناً, moustahaban مستحباً, naflan نفلاً 

-C'est en fait un acte qui t'apporte la récompense si tu le fais et pas de chatiment si tu le délaisses , c'est Mandoub

 

Définition résumée du livre : al oussoul min 3ilm al oussoul 

copié de almutaqiyate.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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J'ai des frères et soeurs qui ne prient pas et ne pratiquent pas

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J'ai des frères et soeurs qui ne prient pas et ne pratiquent pas
Question :
 
Il dit : j'ai des frères et soeurs mais malheureusement ils ne prient pas et ne pratiquent pas les lois d'Allah !

Est-ce-que je dois rompre les liens avec eux ?

Car à chaque fois que je leur recommande un bien ou que je leur interdis un mal , il se moquent de moi et plaisante , et ils me disent : tu veux corriger tous les gens ?!

Et ils se sont mis à détester ma compagnie et ont rompu les relations !

Qu'est-ce-que je dois donc faire envers eux ?
 
Réponse du Cheikh _Rahimahou Allah_ :
 

Il faut que tu les délaisses et que tu rompes les liens avec eux, tant qu'ils n'acceptent pas le conseil et tant qu'ils seront dans l'état que tu as décrit, tel le délaissement de la prière et leur éloignement du bien.

 

Il est un devoir pour toi de les fuir et de rompre avec eux jusqu'à ce qu'Allah les guide.

 

Voilà donc le devoir et même certes que ceci est la Sunna confirmée, et certains gens de Science sont d'avis que ceci est une obligation.

 

L'obligation de les fuir à cause de leur égarement et éloignement du bien.

 

Sinon, si tu les contactes de temps en temps en espérant qu'Allah les guide en les appelant, les orientant et en les renseignant, il n'y a pas de mal ( à ceci ).

 

Et si tu désespère d'eux, il n'y a pas d'empêchement à les fuir, rompre totalement avec eux et le Messager d'Allah, salla Llahou 3alayhi wa sallem, a délaissé trois de ses compagnons lorsqu'ils ont délaissé la bataille avec lui sans aucune excuse.

 

En résumé ceux-là, c'est un devoir de les fuir, et le moins (que l'on puisse dire) de les fuir est une Sunna confirmée jusqu'à ce qu'Allah les guide et qu'IL les ramène à la raison !

 

Nous demandons à Allah qui nous guide et eux aussi...

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Publié dans Famille - أهل

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