Le jeûne de trois jours dans le mois

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Le jeûne de trois jours dans le mois

Selon Abdullah ibn Al ‘Aas -radiya Allahu ‘anhuma-,  le Messager d'Allah sallallahu alayhi wa sallam a dit :

 

"Le jeûne de trois jours de chaque mois est comme le jeûne de tout le temps"

(Rapporté par Al Bukhari et Muslim) 

 

Question posée à Cheikh Al Uthaymin :

 

Le jeûne de trois jours de chaque mois, est-ce qu'il doit être pratiqué les jours blancs seulement? Ou est-ce permis de les jeûner n'importe quel jour dans le mois ?

 

Réponse :

 

Il est permis à l'homme de les jeûner au début du mois, au milieu ou à la fin de celui-ci, que ce soit à la suite ou dispersé.

 

Mais le meilleur est qu'il soit pratiqué lors des jours blancs qui sont le 13, 14, 15 du mois.

 

‘Aicha radiya Allahu 3anha a dit :

 

" Le Prophète sallallahu alayhi wa sallam jeûnait de chaque mois 3 jours, il ne se souciait pas sur le faite qu'il les jeûne au début du mois ou à la fin"       

 

Note du traducteur :

 

Question :

 

Pourquoi le jeûne de trois jours de chaque mois est compté comme si on jeûnait tout le temps ?

 

Réponse :

 

Comme l'a dit Cheikh Abdul Muhsin Al Abbad lors de son explication de Bulugh Al Maram ce ramadan passé, c'est parce que la bonne action est multiplié par 10, donc 3 jours jeûnés équivaut à 30 jours, Allah dit (traduction rapprochée) :  

 

« Quiconque viendra avec le bien aura dix fois autant ; et quiconque viendra avec le mal ne sera rétribué que par son équivalent. Et on ne leur fera aucune injustice. » Sourate 6 verset 160

 

Majmou3 al fatwa cheikh Al ‘Uthaymin (20/question 376)

Retranscription: Abdulhaqq

Publié par rappel01.fr 

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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«As-sab`al-mathânî - السبــع المثانــي»

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«As-sab`al-mathânî - السبــع المثانــي»

Question :

 

Quels sont "As-Sab`Al-Mathânî" et pourquoi on les a ainsi appelés ?

 

Réponse :

 

Que la louange soit exclusivement à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur l'Envoyé d'Allah, sur sa famille et sur ses compagnons..., et ensuite :

 

On dit que "As-Sab`Al-Mathânî" sont ces sept longues sourates

 

"Al-Baqara",
"'Al-`Imrân",
"An-Nisâ'",
"Al-Mâ'ida",
"Al-'An`âm",
"Al-'A`râf",
"Yûnus"
ou bien "Al-'Anfâl" et "At-Tawba", chez ceux qui comptent ces deux dernières pour une seule sourate.

 

On dit aussi qu'il s'agit des sept versets de la sourate "Al-Fâtiha" sans "Al-Basmala", conformément à la plus correcte de deux opinions émises par les ulémas

 

Ibn Jarîr ainsi que Ibn Kathîr prennent parti pour la seconde interprétation, conformément à ce qu'a rapporté Al-Bukhârî :

l'Envoyé d'Allah (paix et bénédiction d'Allah sur lui), parlant à 'Abû Sa`îd ibn Al-Mu`alla de la sourate la plus méritoire "Al-Fâtiha" , a dit :

 

"C'est celle qui contient les sept versets que l'on répète, ainsi que le Coran sublime"

Al-Bukhârî dans Les Mérites des sourates coraniques (5006).

 

Al-Bukhârî a également rapporté d'après 'Abû Hurayra que l'Envoyé d'Allah  (paix et bénédiction d'Allah sur lui) avait dit :

 

"La première sourate du Coran est celle qui contient les sept versets que l'on répète ("Al-Fâtiha"), ainsi que le Coran sublime"

Al-Bukhârî dans L'interprétation (4704).

 

Les versets de la sourate "Al-Fâtiha" sont ainsi appelés, car ils se répètent dans toutes les rak`a (unités) des prières, prescrites soient-elles ou surérogatoires.

 

Et c'est Allah qui accorde la réussite.

Que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

traduit par qurancomplex.org

 

  السؤال: ما هي السبع المثاني، ولماذا سميت بذلك؟

  الجواب : الحمد لله وحده، والصلاة والسلام على رسول وآله وصحبه، وبعد

قيل السبع المثاني هي: السبع الطوال: البقرة وآل عمران والنساء والمائدة والأنعام والأعراف ويونس، أو الأنفال والتوبة، عند من جعلهما في حكم سورة واحدة

وقيل السبع المثاني: سورة الفاتحة، وهي سبع آيات، في أصح قولي العلماء من دون البسملة

وقد اختار هذا القول ابن جرير وابن كثير، لما رواه البخاري من قول النبي -صلى الله عليه وسلم- لأبي سعيد بن المعلى في فضل الفاتحة

 هي السبع المثاني والقرآن العظيم

وما رواه البخاري-أيضًا- من طريق أبي هريرة أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال

أم القرآن، هي السبع المثاني، والقرآن العظيم

وسميت آيات الفاتحة السبع بالمثاني؛ لأنها تثنى أي تكرر في ركعات الصلوات، فرضًا ونفلا

وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Rassembler les caractéristiques de la sounna

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Rassembler les caractéristiques de la sounna

L'imam Al-Barbahary رحمه الله a dit :

 

"Il n'est pas permis à un homme musulman de dire "Untel est une personne de la sounna" jusqu'à ce qu'il sache que cette personne a rassemblé en lui les caractéristiques de la sounna.

Il n'est pas dit d'une personne qu'elle est de la sounna jusqu'à ce qu'elle rassemble en elle toute la sounna".

Charh as-sounna p 122

 

Cheikh Fawzan حفظه الله dit en annotation :

 

Ne fait pas d'attestation d'honorabilité à une personne ni d'éloge, sauf avec science, pour que les gens ne se fassent pas duper par des éloges envers cette personne alors qu'elle ne les mérite même pas.

 

Mais si cela est confirmé en lui à travers sa voie, sa science et sa droiture... alors là tu le zakiy.

 

Mais que tu te hâtes dans son éloge et dans sa tazkiya (attestation d'honorabilité) alors que tu ne connais rien de lui, cette tazkiya est dangereuse !

 

Car les gens vont se faire duper par cette personne.

 

Il est dommage que les gens n'aient pas de retenue dans cela.

 

Ils ne devraient pas faire de tazkiya sauf pour celui qui en remplit les conditions (qui mérite la tazkiya).

 

Car la tazkiya (attestation d'honorabilité) est un témoignage... donc si elle infondée, elle devient un faux témoignage ! 

Quant à la parole de l'imam Barbahary رحمه الله lorsqu'il dit :

 

"Certes les caractéristiques de la sounna sont rassemblées chez cette personne" 

 

Cheikh Fawzan حفظه الله dit :

 

Les caractèristiques de la sounna sont :

 

dans la 'aquida,

dans la science,

dans les actes

et dans le suivi des salafs salihs.

 

Mais qu'il n'ait qu'une caractéristique ne fait pas de lui une personne de la sounna, il n'est pas de la sounna du seul fait qu'il ait une qualité...


Et à plus forte raison celui qui n'a rien de cela (qui n'a rien de ahlou sounna) !

 

 إتحاف القارئ بالتعليقات على شرح السنة  2/275

Traduit par Mounir abou Ismael

Publié par 3ilmchar3i.net

    قال الإمام البربهاري - رحمه الله

 ولا يحل لرجل مسلم أن يقول : فلان صاحب سنة ؛ حتى يعلم منه أنه قد اجتمعت فيه خصال السنة ، لا يقال له : صاحب سنة حتى تجتمع فيه السنة كلها

 شرح السنة  ص 122

قال شيخنا صاحب الفضيلة العلامة د. صالح بن فوزان الفوزان - حفظه الله ورعاه - معلقًا

لا تزكي الشخص وتمدحه إلا عن علم ؛ لئلا يغتر الناس بمدحك له وهو ليس كذلك ؛ فإذا تحققت منه ومن طريقته ومن علمه ومن استقامته فإنك تزكيه

أما أن تنبعث في مدحه وتزكيته وأنت لا تعلم عنه شيئًا ؛ فهذه تزكية خطيرة تغر الناس بهذا الشخص ، فليت الذين يزكون الناس يتوقفون عند ذلك ، فلا يزكون إلا من توفرت فيه شروط التزكية لأن التزكية شهادة ؛ فإذا كانت التزكية غير صحيحة صارت شهادة زور

وقوله - رحمه الله

 قد اجتمعت فيه خصال السنة

خصال السنة تكون في العقيدة وفي العلم وفي العمل وفي الاقتداء بالسلف الصالح ، أما أنه ليس فيه إلا خصلة واحدة ؛ فلا تحكم عليه أنه من أهل السنة بموجب خصلة واحدة أو شيء واحد فكيف بمن ليس عنده شيء منها !؟

 إتحاف القارئ بالتعليقات على شرح السنة  2/275

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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L'enfance du Prophète صلى الله عليه وسلم (dossier)

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L'enfance du Prophète صلى الله عليه وسلم (dossier)

Le livre est à la base conçu pour les enfants qui ont perdu un ou ses deux parents (quelque soit la raison comme le divorce, le décès, disparition etc ....), afin que l'enfant sache qu'il n'est pas seul dans cette épreuve et que le meilleur homme au monde (le Prophète صلى الله عليه وسلم) a lui aussi perdu ses deux parents. 

 

Malgré cela Allah l'a choisit comme Messager et Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a réussi a surmonter ces dures épreuves alors qu'il était enfant et il a reçu énormément d'amour par ceux qui s'en sont occupés tels que sa nourrisse Halima, son grand père Abdil-Mouttalib et son oncle Abou-Talib. 

(afin que l'enfant comprenne qui sont les personnages par rapport au Prophète صلى الله عليه وسلم )

 Publié par 3ilmchar3i.net

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Les différentes catégories de renoncement (الزهد)

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Les différentes catégories de renoncement (الزهد)

Le renoncement (Az Zuhd) se divise en plusieurs catégories :

 

-Renoncer à l’illicite, qui est une obligation incombant à tout un chacun. 

 

-Renoncer aux choses douteuses, en fonction du degré de doute : si elle est très douteuse, y renoncer devient obligatoire, si le doute l’entache de façon modérée, y renoncer est recommandé.

 

-Renoncer au superflu.

 

-Renoncer à ce qui ne nous regarde pas : qu’il s’agisse de paroles, de regards, de questions, de rencontres ou autre.

 

-Renoncer à avoir recours aux hommes

 

-Renoncer à sa propre âme de manière à ce qu’elle n’ait à nos yeux que peu de valeur par rapport à Allah ta’ala.

divider

Le renoncement ultime qui résume tout ce que nous venons de citer consiste à renoncer à tout autre qu’Allah ta’ala et à tout ce qui te distrait d’Allah.

 

Le meilleur des renoncements consiste à dissimuler son propre renoncement.

 

Le plus éprouvant consiste à renoncer à ses privilèges.

 

La différence entre le renoncement (Zuhd) et la retenue (Wara’) est la suivante :

 

Le renoncement consiste à délaisser ce qui n’est d’aucun profit pour l’au delà,

alors que la retenue consiste à délaisser ce que l’on craint être dommageable pour l’au delà.

 

Cependant, le renoncement et la retenue n’ont aucune influence sur le cœur attaché aux désirs.

 

kitab al-fawa'id

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

Publié dans Rappels - تذكر

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Conseil à celui qui se permet d’appeler à Allah تعالى sans science et sans instruction ! (audio-vidéo)

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Conseil à celui qui se permet d’appeler à Allah تعالى sans science et sans instruction ! (audio-vidéo)

Question :

 

La personne qui pose la question dit ceci :

 

« Que diriez-vous d’un individu qui prêche sans science ?

 

Est-ce qu’à l’époque [actuelle], tout individu doit obligatoirement demander la science ? »

 

Réponse :

 

Il n’est pas autorisé à l’individu d’appeler à Allah alors qu’il est [lui-même] ignorant, car il n’a pas connaissance de ce que représente la da’wa et du chemin à suivre pour faire la da’wa.

 

Et [ainsi], il peut rendre licite [ce qui est interdit] ou rendre illicite [ce qui est licite], sans qu’il ne le sache ; ou alors qu’il prenne une position dure dans quelque chose qui ne nécessite pas de dureté ; ou encore qu’il se montre tolérant dans quelque chose qui ne mérite pas de complaisance ; ceci à cause de son ignorance.

 

Ou il peut arriver qu’on lui expose des ambigüités et des querelles émanant de personnes à qui il promulgue le prêche ; qui viennent discuter avec lui et lui exposer leurs ambigüités, lesquelles il se trouver dans l’incapacité d’y répondre ; [c’est la raison pour laquelle], il doit apprendre en premier !

 

Il doit s’instruire en premier !

 

Et ensuite, il se met à prêcher (traduction rapprochée) :

 

« Dis: «Voici ma voie, j'appelle les gens à [la religion] d'Allah, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente. » [Sourate Youssouf V.108].  

 

C'est-à-dire avec science, [l’acquisition de] la science est indispensable !

 

(traduction rapprochée)

« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. » [Sourate An-Nahl V.125].

 

Et l'individu ne peut appeler (les gens) par la sagesse et la bonne exhortation et discuter (avec eux) de la meilleure façon que si il a apprit  car il lui est indispensable d’apprendre pour qu’il puisse appeler à Allah – Le Très Haut…

 

Na’am.

 

Question/réponse par le Sheikh Salih Ibn Fawzan Abdallah Al Fawzan (hafidhahou Allah) - 07 / 01 / 1433 de l’Hégire.

Traduction adaptée & rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy

 Publié par alghourabaa.com

 

السؤال : "يقول السائل: ماذا تقولون بشخص يدعو من غير علم ؟ وهل في هذا الزمن يجب على كل شخص طلب العلم؟

الجواب : ما يجوز للإنسان أن يدعو إلى الله وهو جاهل، لأنه لا يعرف الدعوة وطريق الدعوة وقد يحلل الحرام أو يحرم الحلال وهو ما يدري أو يشتد في شيىء ليس محلا للشدة أو يتساهل في شيىء ليس محلا للتساهل لجهله أو يعرض له شبه وجدال من المدْعوين يجادلونه ويعرضون عليه شبه فلا يستطيع الجواب عليها فلا بد أن يتعلم أولا ويتفقه أولا ثم يدعو.

"قُلْ هَذِهِ سَبِيلِي أَدْعُو إِلَى اللَّهِ عَلَى بَصِيرَةٍ"

يعني على علم لا بد من العلم 

"ادْعُ إِلَى سَبِيلِ رَبِّكَ بِالْحِكْمَةِ وَالْمَوْعِظَةِ الْحَسَنَةِ وَجَادِلْهُمْ بِالَّتِي هِيَ أَحْسَنُ "

ولا يستطيع يدع بالحكمة والموعظة والجدال بالتي هي أحسن إلا إذا تعلم فلا بد أنه يتعلم حتى يدعو إلى الله عز وجل نعم" اهـ

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Quand est-il permis de s’écarter d’un musulman ?

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Quand est-il permis de s’écarter d’un musulman ?

Il a été authentifié du prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) qu’il a dit :

 

« Il n’est permis à un musulman de fuir son frère plus de trois jours et s’ils se rencontrent, et que chacun se détourne de l’autre, le meilleur d’eux est celui qui commence à saluer l’autre. »

Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

 

Certes - dit Ibn Taymiyyah - il est avéré que le Prophète s’écarta de Ka’b Ibn Mâlik et ses deux compagnons (radhiallâhu ‘anhum) quand, lors de l’expédition de Taboûk, ils restèrent en arrière, que leur désobéissance fut rendue publique et qu’on craignit qu’ils fussent des hypocrites.

 

Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) s’en écarta et ordonna aux croyants de s’éloigner d’eux.

 

Il leur ordonna même de se tenir à l’écart de leurs épouses, sans répudiation, pendant cinquante nuits, jusqu’au moment où l’acceptation de leur repentir descendit du Ciel.

 

De même, ‘Oumar (radhiallâh ‘anhu) ordonna aux musulmans de s’écarter de Sabîgh Ibn ‘Issl at-Tamîmî, quand il vit qu’il faisait partie de ceux qui mettaient l’accent sur ce qui, du Livre (d’Allâh), est équivoque.

 

Ceci, jusqu’à ce qu’une année soit passée et que sa sincérité, s’agissant de son repentir, soit devenue évidente.

 

Il ordonna alors aux musulmans de revenir vers lui.

 

Ibn Taymiyyah dit que :

 

« sur cette base et ce qui y ressemble, les musulmans sont unanimes pour dire de s’écarter de ceux chez qui les signes de l‘égarement apparaissent publiquement, ceux qui adoptent publiquement des innovations, appelant (les gens) à les adopter, et ceux qui commettent publiquement de grands péchés. »

 

Quant à celui qui tient dissimulé une désobéissance ou secrète une innovation injustifiable, il ne sera pas éloigné.

 

Ne sera éloigné (écarté) que celui qui appelle à adopter une innovation.

 

S’éloigner de quelqu’un est en effet une forme de châtiment et on ne châtie que quelqu’un qui a commis publiquement une désobéissance, en parole ou en acte.

 

Quelqu’un qui nous veut publiquement du bien, nous acceptons ce qu’il accorde à notre égard, et nous confions à Allâh – Ta’âla – le soin de juger sa pensée la plus secrète.

 

Tout au plus, peut-il en effet équivaloir aux hypocrites pour qui le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) accepta ce dont ils montraient à son égard, et confia à Allâh le soin de juger leurs pensées les plus secrètes quand ils vinrent vers lui, l’année de Taboûk, en prêtant serment et en avançant des excuses.

 

« C’est la raison pour laquelle l’imâm Ahmad et la plupart des imâms avant et après lui, tels que Mâlik et d’autres, n’acceptent pas, en matière de hadîth, l’apport de celui qui appelle à adopter une innovation et ne s’assoie pas avec lui, à la différence de ce qu’ils font avec l’innovateur en gardant le silence. Les auteurs des Sahîhs ont recueilli des hadîths de groupes de gens accusés d’innovation qui gardaient le silence, mais n’en ont pas recueilli de ceux qui invitaient à adopter des innovations. » [1]

 

Aussi, ‘Oumar (radhiallâh ‘anhu) bannit Sabîgh Ibn ‘Issl at-Tamîmî quand il mit publiquement l’accent sur les versets équivoques, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation.

 

Il le frappa et ordonna aux musulmans de s’écarter pendant un an après même qu’il ait publiquement manifesté son repentir.

 

Quand il se repentit, il ordonna aux musulmans de lui parler.

 

Ahmad et d’autres prirent cela pour différer d’un an le rétablissement (dans la communauté), de celui qui appelle à l’innovation quand il se repent.

 

Tout comme ‘Oumar avait différé la réinsertion de Sabîgh.

 

Pareillement, pour le pervers quand il se repent et que l’on prend en considération, en plus de son repentir, le caractère vertueux de ses actes, ainsi que le disent ach-Châfi’î et Ahmad (Ibn Hanbal), selon une des deux versions qui lui sont attribuées. [2]

 

[1] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 24/175

[2] Minhâj as-Sounnat an-Nabawiyyah de Ibn Taymiyyah, 6/355

 

copié de manhajulhaqq.com

 

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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Le remède pratiqué par le Prophète صلى الله عليه وسلم pour la maladie se présente sous trois formes

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Le remède pratiqué par le Prophète صلى الله عليه وسلم pour la maladie se présente sous trois formes

Le remède pratiqué par le Prophète صلى الله عليه وسلم pour la maladie se présente sous trois formes :

 

Le remède par les médicaments naturels

Le remède par les médicaments divins

Le remède composé des deux premiers

 

Nous mentionnerons ces trois types de remède adoptés par le Prophète صلى الله عليه وسلم en commençant par les remèdes naturels qu’il a prescrits et utilisés.

 

Nous exposerons par la suite les remèdes divins et composés.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a été envoyé en tant que guide appelant à Allâh et à Son Paradis, en leur enseignant la connaissance d’Allâh, et en montrant à sa communauté les œuvres [qu’Allâh] agrée et les commandements [qu’Allâh] leur a prescrit [en leur expliquant] les raisons de ce qu’Il [Allâh] désapprouve et de ce qu’Il leur a interdit.

 

[Le Prophète] a également informé des nouvelles des Prophètes et Envoyés, l’état de la situation avec leur communauté, les principes de l’éducation du monde, la question de la création et du rassemblement, l’infortune des âmes ainsi que leur félicité et ce qui en sont les causes.

 

Quant à la médecine des corps, elle est le fruit de l’accomplissement de sa législation et le but visé en est autre, de sorte à ce qu’elle soit utilisée en cas de besoin.

 

S’il est possible de s’en passer, les efforts et les forces devront être orientés vers le remède des cœurs et des âmes, le maintien en bonne forme, l’éloignement de leurs maladies, et leur protection de toute corruption.

 

Tel est le but visé primordialement, en tout premier.

 

L’amélioration [de l’état] du corps qui n’est pas en concordance avec l’amélioration [de l’état] du cœur n’est d’aucune d’utilité.

 

La détérioration du corps avec l’amélioration du cœur n’engendre que les dégâts minimes, des dégâts éphémères qui donnent lieu à un intérêt permanent et complet, et c’est d’Allâh qu’émanent les grâces. 

 

Zâd ul-Ma’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd - 4/22

 Publié par manhajulhaqq.com 

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Jugement du serrage de mains lors de la séparation (dossier)

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Jugement du serrage de mains lors de la séparation (dossier)

 Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Al-‘azl : l'homme se retire avant son éjaculation

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Al-‘azl : l'homme se retire avant son éjaculation

L’imam As-Shawkani dit :

 

« Jabir rapporte :

« Nous pratiquions le ‘azl alors que le Qur’an était révélé »

(Al-Bukhari et Muslim).

 

Al-‘Azl consiste à ce que l’homme se retire après la pénétration pour éjaculer en dehors du vagin.

 

La parole de Jabir :

 

« alors que le Qur’an était révélé » montre que cette pratique est permise, car si elle comportait quelque chose d’interdit elle n’aurait pas été accepté (c’est-à-dire qu’il y aurait eu une révélation ou une réprobation du prophète (salallahu’ alayhi wasalam)).

 

Et dans la version de Muslim :

 

« Nous pratiquions le ‘azl à l’époque du prophète (salallahu’ alayhi wasalam), qui le savait et ne l’a pas interdit »…

 

Les salafs ont divergé sur le jugement concernant al-‘azl, on rapporte dans Al-Fath que Ibn ‘Abd Al-Barr a dit : il n’y a aucune divergence entre les savants que le ‘azl ne doit être pratiqué qu’avec la permission de la femme (libre), car elle a un droit sur le rapport sexuel qui n’est considéré complet que sans ‘azl.

 

[Shaikh Abdel Muhsin Al-‘Abbad explique dans Sharh Sunan Abi Dawud que le droit de la femme est un droit à vouloir des enfants, mais aussi qu’en pratiquant cela on la prive d’une partie de la jouissance (163)].

 

traduit par salafs.com

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Le toucher vaginal

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Le toucher vaginal

Question :

 

Si une femme entre ses doigts dans son sexe dans le but de se nettoyer ou pour y entrer un médicament dans le cadre d’un traitement, ou bien si [dans le cadre d'une analyse] le médecin entre sa main ou un appareil [dans le sexe de la patiente] : 

 

La femme est-elle dans l'obligation d'accomplir le Ghousl ?

 

Et si cela ce produit durant une journée de ramadan, cela rompt t’il le jeûne obligeant ainsi cette femme à rattraper [ce jour de jeûne manqué] ?

 

Réponse :

 

Si ce que vous avez mentionné vient à se produire, la femme ne sera pas dans l’obligation d’accomplir de Ghoussl et cela ne rompra pas le jeûne

 

Et le succès provient d’Allah, que la prière et la salutation d’Allah soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons. 

 

Fatawa Mouta’aliqat Bi Tibi Wa Ahkami l-Mardoi P 42

copié de oummietmoi.net

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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