Question :
Mon mari ne tient pas compte, sérieusement, de la responsabilité de la vie conjugale qui lui incombe.
Il néglige ses enfants et n’assure pas les dépenses ; il n’assure, plutôt, aucune dépense.
Il passe tout son temps dans les cafés où il s’adonne aux jeux de hasard et autres jusqu’à minuit.
Il est indifférent envers moi en tant que sa conjointe et la mère de ses enfants.
Je n’ai trouvé de moyen pour faire face à cela que de me refuser à lui en dormant sur le sol et lui sur le lit.
Après un quart de siècle, je ne supporte plus de vivre avec lui.
Je vous prie de me donner un conseil qui me remontera le moral.
D’autre part, quelle est la position que je dois adopter, selon la Charia, en tant que conjointe ?
Qu’Allâh vous récompense.
Réponse :
Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.
Cela dit :
La femme dont le mari ne subvient pas à ses besoins, ou néglige les dépenses dont il doit s’acquitter suivant le Coran, la Sounna et le consensus des savants, c’est-à-dire qu’il ne la nourrit pas, ne lui assure pas le logement et le traitement [médical] et n’est pas à son service ou autres – même si elle est riche – peut agir envers lui de deux manières :
Ou bien, elle demande au juge d’imposer au mari la dépense, et le juge la lui impose dès que la validité de la revendication de la femme soit confirmée,
Ou bien, elle prend de l’argent de son mari avec quoi elle pourra subvenir à ses besoins et à ceux de ses enfants à juste proportion, en étant raisonnable et en sachant estimer ses besoins, sans pour autant être abusive.
Et ce, même si elle le fait à son insu, car elle a le droit à la dépense qui est un devoir du mari.
Donc, elle prend son droit si elle est en mesure de le faire.
La preuve établissant cela est ce que les deux Imam, Al-Boukhâri et Mouslim, et d’autres ont rapporté par l’intermédiaire de ‘Â’icha رضي الله عنها qui a dit :
« Hind رضي الله عنها a dit au Messager صلَّى الله عليه وسلَّم : “Ô Messager d’Allâh, Aboû Soufyâne est un homme avare. Il ne nous donne pas à moi et à mes enfants ce qui nous suffit sauf ce que je lui retire sans qu’il ne le sache.”
Le Messager صلَّى الله عليه وسلَّم répondit : “Prends de façon raisonnable ce qui te suffit à toi et à tes enfants.” » (1)
Néanmoins, il y a lieu de souligner que la femme ne méritera la dépense que si elle ne se refuse pas à son mari, le laissant ainsi jouir d’elle.
Mais, si elle s’y refuse, dort toute seule et s’éloigne de lui à chaque fois qu’il la demande, elle encourra alors le péché.
Ceci d’une part, d’autre part, elle ne méritera pas la dépense, car elle se refuse à lui sans raison valable.
En effet, le Messager صلَّى الله عليه وسلَّم épousa ‘Â’icha رضي الله عنها deux ans avant de consommer son mariage et n’a pris en charge ses dépenses qu’après la consommation du mariage.
Toutefois, le mari demeure dans l’obligation de subvenir aux dépenses des jeunes enfants.
Cela dit, il convient de noter, également, que ce qu’endure cette femme n’est qu’un simple exemple de ce qui se passe dans cette société où la majeure partie des hommes sont négligents vis-à-vis de leurs devoirs religieux et des tâches qui leur sont assignées.
Par ailleurs, les caractères des gens et leurs moralités diffèrent. La femme perspicace et intelligente, dans ce genre de situations, accomplit ses devoirs envers son mari et lui obéit dans le bien, tout en demandant – après avoir sollicité l’aide d’Allâh – l’aide de ceux que son mari peut écouter, et qui pourraient l’influencer parmi ses proches et les hommes de son quartier, afin de le ramener vers la conduite droite et de corriger son comportement et [éventuellement] ses déviations.
Elle veillera aussi à réaliser l’affection, la miséricorde et le bonheur en empruntant la voie du succès qui consiste en l’endurance, le pardon et la patience.
Cela est la recommandation du Seigneur عزّ وجلّ qui dit dans le verset suivant :
فَٱعۡفُواْ وَٱصۡفَحُواْ حَتَّىٰ يَأۡتِيَ ٱللَّهُ بِأَمۡرِهِۦٓۗ
البقرة 109
Sens du verset :
﴾Pardonnez et oubliez jusqu’à ce qu’Allâh fasse venir Son commandement﴿ [s. Al-Baqara (la Vache) : v.109]
Allâh عزّ وجلّ dit aussi :
ٱدۡفَعۡ بِٱلَّتِي هِيَ أَحۡسَنُ فَإِذَا ٱلَّذِي بَيۡنَكَ وَبَيۡنَهُۥ عَدَٰوَةٞ كَأَنَّهُۥ وَلِيٌّ حَمِيمٞ
٣٤ فُصِّلت
Sens du verset :
﴾Repousse [le mal] par ce qui est meilleur ; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux﴿ [s. Foussilate (les Versets Détaillés) : v.34]
Et Il dit :
ٱدۡفَعۡ بِٱلَّتِي هِيَ أَحۡسَنُ فَإِذَا ٱلَّذِي بَيۡنَكَ وَبَيۡنَهُۥ عَدَٰوَةٞ كَأَنَّهُۥ وَلِيٌّ حَمِيمٞ
٣٤ فُصِّلت
Sens du verset :
﴾Et Nous avons fait de certains d’entre vous une épreuve pour les autres – endurerez-vous avec constance ? – Et ton Seigneur demeure Clairvoyant﴿ [s. Al-Fourqâne (le Discernement) : v.20]
Allâh عزّ وجلّ dit :
وَلَمَن صَبَرَ وَغَفَرَ إِنَّ ذَٰلِكَ لَمِنۡ عَزۡمِ ٱلۡأُمُورِ
٤٣ الشورى
Sens du verset :
﴾Et celui qui endure et pardonne, cela en vérité, fait partie des bonnes dispositions et de la résolution dans les affaires﴿ [s. Ach-Choûrâ (la Consultation) : v.43]
Espérons que l’on trouvera dans ces versets clairs ce qui remontera le moral.
La femme en question doit patienter sincèrement pour la cause d’Allâh afin d’être récompensée comme Allâh سبحانه وتعالى le dit :
وَٱلَّذِينَ صَبَرُواْ ٱبۡتِغَآءَ وَجۡهِ رَبِّهِمۡ
الرعد: 22
Sens du verset :
﴾… et qui endurent dans la recherche de l’agrément d’Allâh﴿ [s. Ar-Ra‘d (le Tonnerre) : v.22]
Certes, la difficulté est la cause de l’affliction, et dans les deux cas, on a besoin de patience.
En effet, les bénéfices qui résultent du fait d’endurer la difficulté sont le succès, le soulagement et l’aisance.
Le Messager صلَّى الله عليه وسلَّم dit :
«…Et sache que la victoire accompagne la patience, que le soulagement accompagne l’affliction et qu’après chaque difficulté, il y a une aisance.» (2)
Tout cela fait partie de la grâce et de la miséricorde d’Allâh عزّ وجلّ qui dit :
سَيَجۡعَلُ ٱللَّهُ بَعۡدَ عُسۡرٖ يُسۡرٗا
٧ الطلاق
Sens du verset :
﴾… et Allâh fera succéder l’aisance à la gêne﴿ [s. At-Talâq (le Divorce) : v.7]
Et Il dit :
فَإِنَّ مَعَ ٱلۡعُسۡرِ يُسۡرًا ٥ إِنَّ مَعَ ٱلۡعُسۡرِ يُسۡرٗ
ا ٦ الشرح
Sens des versets :
﴾À côté de la difficulté est, certes, une facilité ! À côté de la difficulté est, certes, une facilité !﴿ [s. Ach-Charh (l’Ouverture) : v.5-6]
Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.
Alger, le 3 de Ramadân 1417 H, correspondant au 14 janvier 1997 G.
(1) Rapporté par : Al-Boukhârî (5364), Mouslim (1714), Aboû Dâwoûd (3532), An-Naşâ’î (5420), Ibn Mâdjah (2293) et Ahmad (24231), par l’intermédiaire de ‘Â’icha رضي الله عنها.
(2) Rapporté par Al-Khatîb dans At-Târîkh (10/287) et par Ad-Daylamî (4/111-112), par l’intermédiaire d’Anas ibn Mâlik رضي الله عنه. Il est aussi rapporté par Ahmad (2803), par l’intermédiaire d’Ibn ‘Abbâs رضي الله عنهما. Cf. : As-Silsila As-Sahîha (2382).
✅ Traduit et publié par ferkous.com
حق الزوجة على الزوج في النفقة
السؤال : إنَّ زوجي لا يُقدِّر مسؤوليةَ الحياةِ الزوجيةِ التي على عاتِقِه حقَّ قَدْرها، فهو مُهْمِلٌ لأولاده، مُقصِّرٌ في النفقة، بل تكاد تنعدم، ويظلُّ طيلةَ وقته حبيسَ المقاهي والقمار ونحو ذلك إلى غايةِ منتصف الليل، ويتغافل عن وجودي معه كزوجةٍ وأمّ لأولاده، ولم أَجِدْ مِن سلاحٍ أُواجِه به هذا الموقفَ سوى الفراش، فأصبحتُ أنام على البلاط وهو ينام على السرير، وبعد مُضِيِّ أَزْيَدَ مِن رُبْعِ قَرْنٍ أصبحتُ لا أُطيقُ العيشَ معه في هذه الحياة الزوجية، فالرجاء أن تُقَدِّم لي نصيحةً ترفع معنويَّاتي، وما الموقفُ الذي يُمْلِيهِ عليَّ الشرعُ باعتباري زوجتَه؟ وجزاكم الله خيرًا
الجواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على مَن أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمَّا بعد
فإنَّ الزوجَ الذي لا يقوم بكفاية زوجته، أو يتركها بدونِ النفقة الواجبةِ عليه بالكتاب والسُّنَّة والإجماع، أي: أَنَّه لا يُوفِّر ما تحتاج إليه مِن طعامٍ ومسكَنٍ وخِدمةٍ ودواءٍ وما إلى ذلك ـ وإن كانت غَنِيَّةً ـ فلها تُجاهه أحَدُ الأمرين
ـ إمَّا أن تطلبَ مِن القاضي إلزامَ الزوجِ بالدفع، ويُجْبِره متى تَحَقَّقَتْ صِحَّةُ دعواها
ـ وإمَّا أن تأخذ مِن مالِه ما يكفيها وأولادَها بالمعروف ـ إن كانت رشيدةً تُحْسِنُ التقدير ـ مِن غيرِ إسرافٍ في الأخذ وإن لم يعلم الزوجُ؛ إذ لها الحقُّ فيما هو واجبٌ عليه: تأخذ حقَّها بيدها إن قَدَرَتْ عليه، ويدلُّ على ذلك ما أخرجه الإمامان البخاريُّ ومسلمٌ وغيرُهما مِن حديث عائشة رضي الله عنها قالت: إِنَّ هِنْدًا قَالَتْ: «يَا رَسُولَ اللهِ، إنَّ أَبَا سُفْيَانَ رَجُلٌ شَحِيحٌ، وَلَيْسَ يُعْطِينِي مَا يَكْفِينِي وَوَلَدِي، إِلَّا مَا أَخَذْتُ مِنْهُ وَهُوَ لَا يَعْلَمُ»، فَقَالَ صلَّى الله عليه وسلَّم
خُذِي مَا يَكْفِيكِ وَوَلَدَكِ بِالمَعْرُوفِ (١)
غيرَ أنَّه يجدر التنبيهُ إلى أنَّها تستحقُّ النفقةَ بشرطِ أن تُسلِّم نَفْسَها إلى زوجها حتَّى تُمكِّنَهُ مِن الاستمتاع بها، أمَّا إذا امتنعَتْ ونامَتْ لوحدها، وابتعدَتْ عنه كلَّما طَلَبَها؛ فهي آثِمَةٌ ـ مِن جهةٍ ـ وغيرُ مُسْتَحِقَّةٍ للنفقة ـ مِن جهةٍ أخرى ـ وذلك لانتفاءِ سببِ الاحتباس، وقد تزوَّجَ النَّبِيُّ صلَّى الله عليه وسلَّم بعائشة رضي الله عنها، ودَخَلَ بها بعد سنتين، ولم يلتزم بنفقتها لِما سَبَقَ إلَّا مِن حينِ دَخَلَ بها
غيرَ أنَّ نفقةَ الأبناءِ الصغارِ تبقى قائمةً في ذمَّةِ الزوج
هذا، وحقيقٌ بالذِّكْرِ ـ أيضًا ـ أنَّ ما تُعانيه هذه المرأةُ مع زوجها هو غَيْضٌ مِن فَيْضٍ داخِلَ هذا المجتمع؛ إذ إنَّ أَكْثَرَ الأزواجِ غافلون عن أمور دينهم، ومُقَصِّرُون في أعمالهم، والناسُ يختلفون في أخلاقهم وأَمْزِجَتِهِم، والكَيِّسُ الفَطِنُ في مثلِ هذه المَواقفِ هو مَن يُؤدِّي حقوقَ زوجِه الواجبةَ عليه وطاعتَه في المعروف، وعليها الاستعانةُ ـ بعد الله تعالى ـ بِمَن يسمع له ويُؤثِّر فيه مِن أقاربِه ورجالِ حَيِّهِ؛ ليُقَوِّمُوا ما فيه مِن اعوجاجٍ وانحرافٍ، ثمَّ لْتَعْمَلْ على تحصيلِ المودَّة والرحمة وتحقيقِ السعادة باتِّخاذ سبيلِ الفوز والنجاح، المتمثِّلِ في الاحتمال والعفو والصبر والصفح؛ هذا ما أَرْشَدَ إليه سبحانه وتعالى: ﴿فَٱعۡفُواْ وَٱصۡفَحُواْ حَتَّىٰ يَأۡتِيَ ٱللَّهُ بِأَمۡرِهِۦٓۗ﴾ [البقرة: ١٠٩]، وقال تعالى: ﴿ٱدۡفَعۡ بِٱلَّتِي هِيَ أَحۡسَنُ فَإِذَا ٱلَّذِي بَيۡنَكَ وَبَيۡنَهُۥ عَدَٰوَةٞ كَأَنَّهُۥ وَلِيٌّ حَمِيمٞ ٣٤﴾ [فُصِّلت]، وقال سبحانه وتعالى: ﴿وَجَعَلۡنَا بَعۡضَكُمۡ لِبَعۡضٖ فِتۡنَةً أَتَصۡبِرُونَۗ وَكَانَ رَبُّكَ بَصِيرٗا ٢٠﴾ [الفرقان]، وقال تعالى: ﴿وَلَمَن صَبَرَ وَغَفَرَ إِنَّ ذَٰلِكَ لَمِنۡ عَزۡمِ ٱلۡأُمُورِ ٤٣﴾ [الشورى]، ولعلَّ في هذه الآيات البيِّنات ما يرفع المعنويَّاتِ، وينبغي على هذه المرأةِ إخلاصُ صَبْرِها لله تعالى حتَّى تَنالَ الأجرَ والثوابَ كما قال سبحانه وتعالى: ﴿وَٱلَّذِينَ صَبَرُواْ ٱبۡتِغَآءَ وَجۡهِ رَبِّهِمۡ﴾ [الرعد: ٢٢]
فإنَّ العسر سببُ الكرب، وكلٌّ منهما مُفْتَقِرٌ إلى الصبر، وثَمَراتُ تَحمُّلِه النَّصْرُ والفَرَجُ واليُسْرُ، قال صلَّى الله عليه وسلَّم
وَاعْلَمْ أَنَّ النَّصْرَ مَعَ الصَّبْرِ، وَأَنَّ الفَرَجَ مَعَ الكَرْبِ، وَأَنَّ مَعَ العُسْرِ يُسْرًا (٢)
. كلُّ ذلك مِن فضله ورحمته ـ سبحانه وتعالى ـ حيث قال ـ عزَّ وجلَّ ـ: ﴿سَيَجۡعَلُ ٱللَّهُ بَعۡدَ عُسۡرٖ يُسۡرٗا ٧﴾ [الطلاق]، وقال تعالى: ﴿فَإِنَّ مَعَ ٱلۡعُسۡرِ يُسۡرًا ٥ إِنَّ مَعَ ٱلۡعُسۡرِ يُسۡرٗا ٦﴾ [الشرح]
والعلمُ عند الله تعالى، وآخِرُ دعوانا أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، وسلَّم تسليمًا.
الجزائر في: ٣ رمضان ١٤١٧ﻫ
الموافق ﻟ: ١٤ جانفي ١٩٩٧م
(١) أخرجه البخاريُّ في «النفقات» باب: إذا لم يُنْفِقِ الرجلُ فللمرأة أن تأخذ بغير عِلْمِه ما يكفيها وولدَها بالمعروف (٥٣٦٤)، ومسلمٌ في «الأقضية» (٢/ ٨١٩) رقم: (١٧١٤)، وأبو داود في «الإجارة» بابٌ في الرجل يأخذ حقَّه مَن تحت يده (٣٥٣٢)، والنسائيُّ في «الأقضية» باب قضاءِ الحاكم على الغائب إذا عَرَفَه (٥٤٢٠)، وابن ماجه في «التجارات» بابُ ما للمرأة مِن مال زوجها (٢٢٩٣)، وأحمد (٢٤٢٣١)، مِن حديث عائشة رضي الله عنها
(٢) أخرجه الخطيب في «التاريخ» (١٠/ ٢٨٧)، والديلميُّ (٤/ ١١١ ـ ١١٢)، مِن حديث أنس بن مالكٍ رضي الله عنه. وأخرجه أحمد (٢٨٠٣) مِن حديث ابن عبَّاسٍ رضي الله عنهما. انظر: «السلسلة الصحيحة» (٢٣٨٢)