539 articles avec mariage - divorce - الزواج و الطلاق

L’injustice du polygame dans les actes et paroles (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

L’injustice du polygame dans les actes et paroles (audio-vidéo)

Celui qui a deux épouses et penche vers la seconde que ce soit par des actes ou des paroles !

 

Alors que si c’est le penchant du cœur, le cœur n’est pas possédé (ndt: puisque c’est Allâh qui les détient).

 

Mais plutôt dans les paroles et les actes.

 

Il est marié avec deux, et nous avons mentionné la seconde mais ce n’est pas subordonné au fait qu’elle soit la toute nouvelle : il peut s’agir de la première tout comme de la nouvelle épouse.

 

Il penche vers elle par les paroles : quand il parle des enfants qu’il a eu avec celle qui lui est la plus chère, il dit : «mes enfants».

 

Alors que quand il parle des enfants qu’il a eu avec cette pauvre femme, il dit : «tes enfants».

 

C’est une injustice, une injustice envers l’épouse et envers les enfants.

 

Ils sont tous ses enfants !

 

C’est une injustice, ce n’est pas permis !

 

Ou il penche vers elle par des actes.

 

S’il achète des fruits du marché et rentrant chez lui, avant de monter, il vérifie les sacs : les meilleurs seront pour la préférée et il octroiera ceux qui ont des défauts à la seconde.

 

Ou alors ce qui reviendra à la préférée, il les amènera de ses propres mains en les portant à la maison.

 

Alors que pour la pauvre seconde, il sonnera et dira : «dis à ton enfant de venir chercher vos provisions».

 

C’est de l’injustice.

 

Celui qui a donc épousé deux femmes et penche vers l’une d’elles en paroles ou en actes viendra au jour de la résurrection avec la moitié du corps et la mâchoire penchés, pas comme il a été créé.

 

Allâh le dévoilera au jour de la résurrection, le Refuge est en Allâh.

 

Traduit et publié par cerclesciences.fr

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

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Est-il obligatoire à la femme de servir son mari ? (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Est-il obligatoire à la femme de servir son mari ? (audio-vidéo)

Question :

 

Est-il authentique de dire qu'il ne fait pas partie des obligations de la femme de faire la cuisine, la lessive, ... dans la maison de son mari ?

 

Et que ce qu'elle fait lorsqu'elle sert son mari est juste une faveur de sa part envers celui-ci ?

 

Et est-ce qu'elle commet un péché dans le cas où elle n'obéit pas à son mari et refuse d'accomplir les tâches du foyer ?

 

Réponse :

 

La louange toute entière appartient à Allâh.

 

Quant à ce qui fut mentionné dans la question, certains spécialistes du fiqh l'ont dit mais c'est marjouh (1) et ceci pour deux choses :

 

1- La première chose est qu'Allâh dit :

 

وَعَاشِرُوهُنَّ بِالْمَعْرُوفِ

 

(traduction rapprochée) 

 

"Et comportez-vous avec elles conformément à la bienséance" (Sourate Les femmes verset 19)

 

et Il dit :

 

وَلَهُنَّ مِثلُ الَّذِي عَلَيهِنَّ بِالمَعرُوفِ

 

(traduction rapprochée)

 

"Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance" (Sourate La vache verset 228)

 

Et le sens visé par la bienséance est ce qui est coutume chez les musulmans et qui ne s'oppose pas à la législation d'Allâh.

 

Il est donc obligatoire à l'épouse de se comporter avec son époux conformément à ce qui est coutume et qui ne s'oppose pas à la législation d 'Allâh.

 

Et la tradition musulmane ancienne et contemporaine est que la femme soit au service de son mari et qu'elle soit totalement dévouée à son mari dans son foyer.

 

Et comment la cohabitation pourrait-elle être convenable et se dérouler conformément à la bienséance si la femme ne se charge pas de servir son époux ?

 

Et la parole d'Allâh :

 

وَعَاشِرُوهُنَّ بِالْمَعْرُوفِ

 

(traduction rapprochée) 

 

"Et comportez-vous avec elles conformément à la bienséance" (Sourate Les femmes verset 19)

 

et :

 

وَلَهُنَّ مِثلُ الَّذِي عَلَيهِنَّ بِالمَعرُوفِ

 

(traduction rapprochée)

 

"Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance" (Sourate La vache verset 228)

 

est une preuve qu'il est obligatoire à la femme de faire pour son mari ce qui est coutume d'être fait sans exagération ni laxisme.

 

Et nous avons évoqué que la tradition musulmane depuis l'époque du Prophète (éloge et salut d'Allâh sur lui) jusqu'à nos jours est que la femme soit au service de son mari.

 

2- La deuxième est que le Prophète (éloge et salut d'Allâh sur lui) a ordonné à la femme d'obéir à son mari et a insisté sur cela.

 

Il dit en effet :

 

"Si j'avais ordonné à une personne de se prosterner pour une autre, j'aurais ordonné à la femme de se prosterner pour son mari" 

 

en raison de l'importance du droit qu'il a sur elle.

 

Et si l'homme ordonne à sa femme une chose et qu'il se met en colère sur elle parce qu'elle ne le fait pas, les anges du Tout-Miséricordieux se mettent également en colère sur celle-ci.

 

L'homme ordonne à sa femme de le servir, il est donc obligatoire pour elle de le servir, ceci au regard du jugement religieux et c'est la parole de la majorité (joumhour) et c'est aussi ce qui est correct.

 

Il y a une seule exception à cela, si il s'agit des femmes dont il est coutume qu'elles ne servent pas, alors c'est une exception car (servir) pour elle sort de ce qui est coutume.

 

Donc, si elle appartient à une maison dont il est coutume dans ce pays que les habitants de cette maison ou les femmes de cette maison ne servent pas, en raison de leur noblesse ou autre, alors elles sont exclues de ceci.

 

Ensuite, je dis que celui qui s'adresse aux gens doit être instruit et doté de compréhension.

 

En effet, tout ce qui est su ne doit pas forcément être dit.

 

Plutôt, il convient à celui qui s'adresse aux gens de faire des recherches sur ce qui va améliorer leur vie et propagera le bonheur dans les familles, car le bonheur dans les familles est quelque chose de requis.

 

Comment le mari pourrait-il connaître le bonheur alors que sa femme écoute celui qui s'exprime dans la science ou se montre comme faisant partie des gens de science et dit "il n'est pas obligatoire pour toi de servir ton mari", l'homme vient pour manger, elle dit alors "Cheikh untel - par Allâh - dit qu'il ne m'est pas obligatoire de te servir" ?

 

Où sont l'amour et l'affection exigés religieusement entre les époux ?

 

Où est la cohabitation dans la bienséance ?

 

Ceci s'oppose aux objectifs établis par la législation religieuse.

 

C'est pour cela mes frères, il fait partie de la compréhension de la religion de ne pas diffuser tout ce que l'on sait, mais il ne faut propager que ce qui concrétise les objectifs établis par Le Législateur (Allâh).

 

Certains parmi les gens - et c'est auprès d'Allâh qu'on cherche le secours - en raison de leur peu de science et de maîtrise, se mettent à lire dans les livres et lorsqu'ils trouvent une chose étrange, ils la font apparaître et l'exposent aux gens.

 

Et il disent : "C'est les savants qui ont dit cela" ; Oui, certains savants l'ont dit mais ça n'engendre aucun bien entre les gens.

 

C'est pour cela qu'il y a une question scientifique que je rappelle sans cesse aux frères, qui est que lorsque l'individu désire dire quelque chose, il faut qu'il vérifie trois choses :

 

1- Que la parole soit une vérité.

 

Il est indispensable qu'elle soit confirmée et en accord avec la législation religieuse.

 

En effet, ce que disent certains savants n'est pas toujours forcément en accord avec la preuve.

 

2- Que ce qui est voulu soit une vérité.

 

Que ce que tu veuilles avec ta parole soit le Visage d'Allâh سبحانه وتعالى.

 

Que ton but ne soit pas de gagner les femmes, de gagner les gens, de venir avec des chose étranges que les gens ne connaissent pas.

 

Plutôt, que ton intention n'ait pour seul but que le Visage d'Allâh سبحانه وتعالى.

 

3- Que la parole soit une vérité dans ce qu'elle va provoquer, en ce qu'elle ne produise que vérité, ne véhicule que du bien et n'indique que du bien.

 

Si le préjudice qui découle de cette parole est plus grand que son bénéfice, alors il n'est pas permis de l'exprimer ni de la diffuser. Il faut absolument que cette chose soit bien claire.

 

Donc, je dis : Ô époux et épouses, que votre charte soit la cohabitation dans la bienséance, le bonheur du foyer et la quiétude.

 

Car - par Allâh - le cœur ne peut trouver sa stabilité tant que le foyer n'est pas stable, et le foyer ne peut être stable qu'à partir du moment où la famille se réunit sur le Livre d'Allâh et la sounnah de Son Messager (éloge et salut d'Allâh sur lui), ainsi que sur l'amour et la cohabitation dans la bienséance.

 

Et j'ai deux épîtres éditées, la première s'appelle "Les causes du bonheur familial" et l'autre "Les droits des deux époux" que j'ai construites sur les preuves du Livre et la sounnah. J'espère qu'elles seront une source de bien pour les familles.

 

Et Allâh est plus Savant.

 

(1) C'est-à-dire que la preuve de cet avis est plus faible que celle de l'avis contraire (Ar-Râjih). [Al-Bahr al-Mouhît fi oussouli l Fiqh / 425,4]

 

Traduit par Abdoullah abou Khouzaymah

Publié par Al-Firqatou an-Najiyyatou

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî  - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

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Qu'un croyant ne déteste pas une croyante...

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Qu'un croyant ne déteste pas une croyante...

Une femme pieuse peut avoir des caractéristiques qui déplaisent à son mari, de même qu'un homme pieux peut avoir des caractéristiques qui déplaisent à sa femme. 

 

Mais ce qui est voulu d'eux, c'est de détourner le regard vis-à-vis de ces caractéristiques et de voir les bon côtés.

 

D'après Aboû Hourayra (qu'Allah l'agrée), le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Qu'un croyant ne déteste pas une croyante, s'il déteste un de ses comportements il sera satisfait par un autre de ses comportements.»

(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°1469)

 

Traduit par Damien/Issa

 Publié par Al Firqatou An-Nâjiyatou

أن المرأة الصالحة لا يلزم أنها لا تتصف ببعض الأمور التي لا ترضي زوجها، وينبغي أن يكون كذلك الرجل الصالح، فقد يكون فيه بعض الأمور التي لا ترضي الزوجة ... والمطلوب منهما التغاضي عن هذه الأمور ، ورؤية الأمور الحسنة

أخرج مسلم في صحيحه حديث رقم 1469

عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ ، قَالَ : قَالَ رَسُولُ اللهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ : لاَ يَفْرَكْ مُؤْمِنٌ مُؤْمِنَةً ، إِنْ كَرِهَ مِنْهَا خُلُقًا رَضِيَ مِنْهَا آخَرَ ، أَوْ قَالَ : غَيْرَهُ

Cheikh Mohammad Ibn 'Omar Ibn Sâlim Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر بن سالم بازمول

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La femme, dans sa demeure, apporte tranquillité et équilibre à son époux et au foyer

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La femme, dans sa demeure, apporte tranquillité et équilibre à son époux et au foyer

Allâh تعالى a dit :

 

وَمِنْ آيَاتِهِ أَنْ خَلَقَ لَكُم مِّنْ أَنفُسِكُمْ أَزْوَاجًا لِّتَسْكُنُوا إِلَيْهَا وَجَعَلَ بَيْنَكُم مَّوَدَّةً وَرَحْمَةً إِنَّ فِي ذَلِكَ لآيَاتٍ لِّقَوْمٍ يَتَفَكَّرُون

 

(traduction relative du sens du verset) :

 

"Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et dela bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent." (sourate Ar-Rûm verset 21)

 

La formulation avec "sakan" (سكن) et ce qu'elle implique comme signification :

 

Le mot "sakan" (tranquillité) revêt un sens immense quant à l'équilibre, le repos et la quiétude dans le foyer.

 

Et si nous essayions de créer un mot (équivalent et) exprimant ce qu'il comporte comme sens, nous ne le pourrions pas et nous ne le pourrons jamais.

 

Ceci est la parole du Seigneur des mondes que le faux n'atteint ni pas devant, ni par derrière.

 

Le femme est donc tranquillité pour son époux, tranquillité pour son foyer.

 

Ensuite Il a décrit la relation comme étant affection et miséricorde.

 

Et Il a dit :

 

هُوَ الَّذِي خَلَقَكُم مِّن نَّفْسٍ وَاحِدَةٍ وَجَعَلَ مِنْهَا زَوْجَهَا لِيَسْكُنَ إِلَيْهَا

 

(traduction relative du sens du verset) :

 

"C'est Lui qui vous a créés d'un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu'il trouve dela tranquillité auprès d'elle" (sourate Al-A'râf verset 189)

 

C'est-à-dire qu'il trouve compagnie et refuge auprès d'elle.

 

Et que l'on comprenne bien le secret derrière l'emploi de "ilayhâ" (إليها) - "auprès d'elle" dans les deux versets :

 

Cette préposition renvoie/rattache la tranquillité à la femme : elle est donc son lieu et son berceau.

 

L'époux se repose auprès d'elle ; le foyer et tous ses membres se reposent auprès d'elle.

 

Or, la femme ne sera (véritablement) tranquillité pour son époux que lorsqu'elle aura cerné le droit et le rang de ce dernier, puis qu'elle se sera acquittée des droits qu'il a sur elle, obéissante à son Seigneur, heureuse et satisfaite.

 

C'est pour cela que l'Islam s'emploie à affirmer le rang de l'époux : car c'est le fondement.

 

Tiré d'une conférence intitulée : دور المرأة في تربية الأسرة

Traduit par Oum Suhayl 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 المرأة في البيت سكن واستقرار للزوج والبيت

قال تعالى

وَمِنْ آيَاتِهِ أَنْ خَلَقَ لَكُم مِّنْ أَنفُسِكُمْ أَزْوَاجًا لِّتَسْكُنُوا إِلَيْهَا وَجَعَلَ بَيْنَكُم مَّوَدَّةً وَرَحْمَةً إِنَّ فِي ذَلِكَ لآيَاتٍ لِّقَوْمٍ يَتَفَكَّرُونَ - الروم: 21

. التعبير بـ “سكن” وما يحمله من معنى. إن كلمة “سكن” تحمل معنى عظيمًا للاستقرار والراحة والطمأنينة في البيت، ولو حاولنا أن نوجد لفظًا يعبر عما تحمله ما استطعنا ولن نستطيع، ذلك كلام رب العالمين الذي لا يأتيه الباطل من بين يديه ولا من خلفه. فالمرأة سكن للزوج، سكن للبيت. ثم وصف العلاقة بأنها “مودة ورحمة”

وقال

هُوَ الَّذِي خَلَقَكُم مِّن نَّفْسٍ وَاحِدَةٍ وَجَعَلَ مِنْهَا زَوْجَهَا لِيَسْكُنَ إِلَيْهَا - الأعراف: 189

أي يأنس بها ويأوي إليها، ولنفهم سر التعبير “إليها” في الآيتين حيث أعاد السكن إلى المرأة فهي مكانه وموطنه، فالزوج يسكن إليها، والبيت بمن فيه يسكن إليها (لتسكنوا إليها) ولا تكون المرأة سكنًا لزوجها حتى تفهم حقه ومكانته، ثم تقوم بحقوقه عليها طائعة لربها فرحة راضية

لذا يحرص الإسلام على تقرير مكانة الزوج لأنها الأساس

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Ta femme n'est pas possédée, mais c'est plutôt toi son djinn ! (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Ta femme n'est pas possédée, mais c'est plutôt toi son djinn ! (audio)

Lors de ce voyage également (Ndt : Le Cheikh a évoqué précédemment son voyage en France, en 1419 H pour une série de conférences), un homme récemment converti parmi les frères est venu à moi en disant que sa femme était victime de toucher, qu'elle était possédée par un djinn.

 

Il s'est rendu chez quelqu'un... et bien entendu dans ce genre d'affaires, il faut toujours que se mettent en avant les prétentieux qui feignent la science...

 

Celui-ci lit, celui-là exorcise, d'aprés une innovation ou un égarement, de façon erronée ou correcte, Allâh sait mieux !

 

Donc il l'a rencontré et il lui a dit qu'elle avait je ne sais quoi.

 

Il m'a dit : "Cheikh, l'exorciserais-tu ?".

 

Je lui ai répondu que je n'exorcisais pas.

 

La sunnah est que tu te fasses roqyah à toi-même ; ceci est la sunnah.

 

Bien sûr, il ne parlait pas arabe.

 

Un des frères traduisait.

 

Je lui ai dit : "Procède comme ceci, comme cela..."

 

Bref, après ceci, je lui ai dit : "Viens !", il m'a rejoint dans un endroit tranquille.

 

Je l'ai alors interpellé : "Ô mon frère, que dis-tu là ? Qu'a donc ta femme ?"

 

Il m'a dit : "Elle a ceci, cela, et elle se sent angoissée, gênée, elle veut se jeter par la fenêtre, elle veut aller je ne sais où, etc"

 

Je lui ai dit : "Ô mon enfant, depuis combien de temps es-tu marié ?"

 

Il a dit : "Trois ans".

 

"Combien d'enfants as-tu ?"

 

Il a dit : "Deux et le troisième est en route", c'est-à-dire que sa femme est enceinte.

 

Je lui a dit : "Ô mon fils, il est connu que la femme, dans ce genre de situations, au moment de la grossesse, de l'accouchement, elle change car il s'agit de la gestation d'un embryon."

 

"La conception de chacun d'entre vous, dans le ventre de sa mère s'accomplit en quarante jours ;

D'abord sous la forme d'une semence, puis sous celle de plasma sanguin pour une même période, puis sous celle d'un morceau de chaire pour une même période."

Jusqu'à la fin du hadith, le hadith de 'AbduLlah Ibn Mas'ud dans les deux authentiques.

 

Cette gestation engendre chez elle des changements.

 

Son âme se resserre, elle fait des choses qui sont peut-être hors de contrôle, comme on dit.

 

Et après l'accouchement, il y aussi des états qu'elle peut subir.

 

Il est indispensable que tu saches cela.

 

Ceci est la voie du Messager d'Allâh عليه الصلاة والسلام avec ses épouses et mères des croyants.

 

De même que la raison convient de ceci !

 

Toi, en trois années, tu as eu trois enfants.

 

Moi, je n'empèche pas cela et je dis pas qu'il faille limiter la descendance, ceci n'est pas autorisé.

 

Mais toi, qu'attends-tu de sa part ?

 

Que veux-tu d'elle ?

 

Tu ne veux pas d'elle qu'elle soit fatiguée, ni qu'elle soit angoissée, etc.

 

Je lui dis : "Bien, mon frère, et toi comment la traites-tu ?

Y a-t-il là de bons comportements (de ta part envers elle) ?

Si elle veut une chose, l'emmènes-tu (l'acheter) ou bien la lui achètes-tu ?"

 

D'accord, même si tu dis que vous êtes dans un pays de mécréance, mais ce n'est pas partout ni tout le temps que les mécréants marchent, mais seulement parfois.

 

Bien sûr, nous savons très bien, bâraka lLâhu fikum, que si nous avons besoin de quelque chose, nous ne nous rendons pas au marché aux heures d'affluence ou de pointe, mais plutôt nous recherchons le moment où il n'y a personne ou peu de gens.

 

Il ne t'est pas obligatoire de marcher à tel moment bien déterminé.

 

Plutôt, change de moment de sorte de prendre tes enfants et pouvoir marcher.

 

Fais-tu ceci ?

 

Il m'a dit : "Non, je ne le fais pas."

 

Tu vois... il ne le fait pas.

 

Je lui ai dit : "Très bien, alors que fais-tu ?"

 

Il m'a dit : "Cheikh..."

 

Je lui ai dit : "Est-ce que cette femme était mécréante puis s'est convertie à l'islam ?"

 

Il m'a dit : "Oui".

 

Je lui ai dit : "Imagine, bâraka lLâhu fik -et lui aussi était mécréant puis s'est converti à l'islam- cette femme, avant qu'elle ne devienne musulmane, il n'y avait pas de haram (interdiction religieuse) chez eux.

Elle marchait dans tel pays le matin puis s'établissait dans tel autre pays le soir, ou bien elle va et vient je ne sais où...

Et chacun marche comme il veut et comme bon lui semble."

 

N'est-ce pas ainsi ?

 

Ceci est ce qu'on entend, je ne sais pas, nous n'avons pas vécu cela, wal hamdu li lLâh, mais d'après ce que nous entendons, chez ces gens-là, lorsque le jeune atteint je ne sais quel âge, il se passe telle chose, il se plaint à la police et c'est le père ou la mère qu'ils blâment.

 

Ils agissent ainsi et c'est pareil pour la fille.

 

Elle était dans un environnement de mécréance, il n'y avait pas chez elle de haram, il n'y avait pas là d'interdit, puis Allâh l'a guidée à l'islam, et toi aussi Allâh t'a guidé à l'islam.

 

"Ceci est interdit, cela est haram, ceci non, cela non..." Ce n'est pas possible !

 

Alors, il m'a dit, le pauvre...

 

Je lui ai dit : "Je te donne un conseil : Sois bienfaisant dans le traitement que tu accordes à ton épouse, corrige tes comportements.

Si elle veut quelque chose dont elle a nécessairement besoin, alors prends-la à tel moment et promène-toi avec elle à un moment éloigné des ambiguïtés et des problèmes.

Promène-toi, la promenade n'est pas interdite.

Change d'air !

C'est comme si tu étais dans une prison, tu tournes en rond."

 

Il est parti et a appliqué (mes recommandations).

 

Quelques jours après, juste avant que je ne parte, il m'a dit : "Jazâk, jazâk, jazâk !"

 

Il voulait dire : "Jazâka llâhu khayran".

 

Il ne voulait même pas faire appel à un traducteur.

 

Je lui dis : "Alors, comment se porte ta femme ?"

 

Il m'a dit : "Al hamdu li lLâh".

 

Ce par quoi elle était éprouvée s'en est allé.

 

Je lui ai dit : "Elle n'a pas de djinn en elle, mais c'est toi son djinn, c'est toi le djinn".

 

Bâraka lLâhu fik.

 

Tu as compris ?

 

Il m'a dit : "La première fois que les frères sont venus à moi, ils m'ont dit :

"Salafi... Haram, haram, haram !"."

 

Il faut bien qu'ils feignent la science auprès de quelqu'un.

 

Si quelqu'un veut apprendre à raser les cheveux, il va choisir un pauvre, un orphelin pour raser sa tête.

 

Chez nous, nous avons un proverbe qui dit qu'il apprend le rasage des cheveux sur les têtes des orphelins.

 

Parce que s'il le coupe, il n'aura pas de père pour chercher à comprendre.

 

Il pleure, il crie, puis c'en est fini, il repart avec cette apparence-ci.

 

Donc ces faibles d'esprit ont feint la science devant ce nouveau musulman.

 

"Ne fais pas, ne marche pas, ne mange pas, ne bois pas, ne dors pas si ce n'est debout..."

 

Qu'est-ce donc que cela ?

 

Ceci est une erreur !

 

Je lui dis : "Ô mon fils, il y a, dans la salafiyyah, ce qui est halal, haram, obligatoire, autorisé, détestable, préférable.

Tout n'est pas haram, haram, haram.

Qui a dit que ceci était la salafiyyah ?

Qu'est-ce que ceci ?"

 

نصيحة في تربية الأبناء وتأديبهم في الغرب - A partir de 7min 15sec environ

Traduit par Oum Suhayl 

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Abdoullah ibn AbderRahim Al-Boukhâry - الشيخ عبدالله بن عبد الرحيم البخاري

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La colère de la femme contre son époux lors d’une dispute (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La colère de la femme contre son époux lors d’une dispute (audio-vidéo)

Question :

 

Il advient parfois certains différents et controverses corsés entre les époux.

 

La femme met alors son époux en colère et la plupart du temps, ces controverses portent sur des affaires mondaines.

 

Est-ce qu’alors la femme endosse le péché d’avoir mis son époux en colère ?

 

Soyez nous bénéfiques, qu’Allâh le soit avec vous.

 

Réponse :

 

Si sa colère contre lui est sans droit (raison valable), elle est pécheresse et il ne lui est pas permis de se quereller ni de lui nuire par la parole.

 

Mais si c’était avec droit (raisons valable) en lui ayant réprouvé une mauvaise action : il est négligent dans la prière alors elle le lui a reproché, il boit de l’alcool alors elle le lui a reproché et le conseilla et il se mit en colère, elle est alors récompensée et non pécheresse mais plutôt remerciée.

 

Ainsi, ce qui est voulu est : si sa colère contre lui était avec droit alors elle est récompensée et si ce fut sans droit, elle est alors pécheresse et il ne lui est pas permis de le mettre en colère sans raison valable.

 

Et elle se doit d’employer de bonnes paroles, écouter et obéir dans le convenable.

 

Mais si c’est lui qui commet des désobéissances, qu’elle le lui a réprouvé, l’a conseillé et l’a aiguillé vers le bien alors il lui incombe d’accepter d’elle, de la remercier et de ne pas se mettre en colère car elle est bienfaisante, récompensée et conseillante.

 

Sa récompense est alors que son amour (pour elle) augmente et qu’il lui en soit reconnaissant.

 

Traduit et publié par cerclesciences.fr

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La polygamie est une affaire qui appartient à l'homme et non à la femme

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La polygamie est une affaire qui appartient à l'homme et non à la femme

J'ai pu observer...

Qu'aucun hadith n'était rapporté dans le blâme de la femme qui se refuse à accepter la polygamie.

 

La raison de cela est que la polygamie est une affaire qui appartient à l'homme et non à la femme.

 

Même si la femme déteste la polygamie de par sa saine nature, elle ne possède toutefois aucune part (dans cette affaire).

 

C'est l'homme qui prend toute la responsabilité dans la polygamie [...]

 

S'il se marie une deuxième fois, fait preuve de justice, interagit convenablement et ne commet pas d'injustice, sa première femme ressentira qu'il est toujours celui qu'il était avant, elle sera satisfaite et restera avec lui, dans le cas contraire, elle sera mécontente, en colère et s'écartera [...] il se peut même qu'elle demande le divorce.

 

La femme fut créée d'une côte et ce qui est le plus courbé dans la côte est sa partie supérieure (1).

 

Ceci est sa nature même si son époux ne se marie pas une deuxième fois.

 

Et le prophète (éloge et salut d'Allâh sur lui) a dit :

 

«tu en jouis bien qu’elle soit courbe» (2)

 

Donc, s'il prend une deuxième femme, il est constamment requis de sa part qu'il soit encore plus patient envers la première.

 

C'est pour cela qu'un avertissement à l'homme est rapporté concernant la polygamie afin qu'il ne soit pas injuste :

 

«Celui qui possède deux femmes, et aura penché vers l’une plus que l’autre, il viendra le Jour de la résurrection avec une partie de son corps qui penche.» (3)

 

Comme ils disent :

 

«La monture dépend du cavalier» (4)

 

Craignez donc Allâh au sujet des femmes, soyez justes et soyez bons, qu'Allâh vous accorde le succès et soit satisfait de vous. 

 

(1) Tiré du hadith : D'après Abou Houreira (qu'Allâh l'agrée), le Prophète (que l'éloge d'Allâh et Son salut soient sur lui) a dit :

«Celui qui croit en Allâh et au jour dernier qu'il ne cause pas de gêne à son voisin et soyez bon avec les femmes.

En effet elles ont certes été créées d'une côte et ce qui est le plus tordu de la côte est sa partie supérieure.

Si on veut la redresser on la casse et si on la laisse elle reste tordue. Soyez bons avec les femmes».

( Al-Boukhâri n°5185)

(2) Tiré du hadith :

«La femme est comparable à une côte, si tu tentes de la redresser tu la casseras et lorsque tu jouis d’elle, tu en jouis bien qu’elle soit courbe».

(Boukhâri et Mouslim)

(3) Hadith rapporté par at-Tirmidhi n°3-4 /115, ibn Majah n° 3/16 et l’Imam Ahmad

(4) Et la femme dépend de l'homme avec qui elle vit ...

 

Tiré du compte facebook officiel du Cheikh

Traduit par Abdoullah Abou Khouzaymah

Publié par Al Firqatou An-Nâjiyatou

لفت نظري ... انه لم يرد حديث في زجر المرأة ان تمتنع عن القبول بالتعدد وذلك لان امر التعدد بيد الرجل ليس بيد المرأة

والمرأة وان كرهت التعدد بفطرتها الا انها لا تملك شيئا

والرجل هو المسؤول عن التعدد ... فإن تزوج على امرأته وعدل واحسن التعامل وما ظلم وشعرت انه معها كما كان رضيت واستمرت معه. والا زعلت وغضبت ونفرت ... وقد تطلب الطلاق

والمرأة خلقت من ضلع وان اعوج ما في الضلع اعلاه وهذا طبعها من غير ان يتزوج زوجها عليها ... والرسول صلى الله عليه وسلم يقول

استمتعوا بها على عوجها

فإذا تزوج عليها فانه مطالب بالصبر عليها اكثر واولى

ولذلك ورد التحذير للرجل في التعدد ان لا يظلم

وانه اذا مال الى احداهما جاء يوم القيامة واحد شقيه مائل

يقولون

الفرس بخيالها

فاتقوا الله في النساء واحسنوا واعدلوا وفقكم الله لطاعته ورضاه

Cheikh Mohammad Ibn 'Omar Ibn Sâlim Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر بن سالم بازمول

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Parmi les moyens favorisant l'équilibre familial et la tranquillité du foyer : Adopter la bonne posture lors des désaccords

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Parmi les moyens favorisant l'équilibre familial et la tranquillité du foyer : Adopter la bonne posture lors des désaccords

Comment te comportes-tu (Ô femme) lors du désaccord ?

 

Et enfin sache (Ô femme) que nous sommes humains, donc nécessairement faibles, il y aura inévitablement des désaccords autour de certaines choses.

 

Mais, ce qui importe, c'est la façon dont est traité le désaccord, et si la survenue de quelques désaccords est naturelle, il n'est pas, pour autant, autorisé que chaque désaccord se transforme en problème risquant de détruire l'entité du foyer.

 

Voici (Ô femme) quelques recommandations auxquelles il convient de prêter attention lors d'un désaccord :

 

-Évite (Ô femme) de poursuivre la discussion en état de colère et retire-toi jusqu'à ce que les nerfs s'apaisent ;

 

-Adopte (Ô femme) la méthode de l'analyse, non celle de la controverse, et de saisir le problème et ses causes ;

 

-Ne coupe pas la parole et écoute attentivement ;

 

-Il faut faire don de bons sentiments, chacun doit laisser paraître à l'autre qu'il l'aime mais qu'il veut résoudre le problème ;

 

-Il faut se préparer à faire des concessions, en effet, l'obstination de chaque partie sur sa position conduira à l'aggravation de la situation et peut se terminer par le divorce.

 

Tiré d'une conférence intitulée : دور المرأة في تربية الأسرة

Traduit par Oum Suhayl 

 Publié par 3ilmchar3i.net

10 ـ

كيف تتصرفين عند حصول الخلاف ؟

وأخيرًا اعلمي أننا بشر، فلا بد من الضعف، ولابد من وقوع اختلاف حول بعض الأمور، لكن المهم كيف تعالج الخلافات فإذا كان من الطبيعي حصول بعض الخلاف، فليس من الجائز أن يتحول كل خلاف إلى مشكلة قد تقوض كيان البيت، وإليك بعض التوصيات التي ينبغي الانتباه لها عند حصول خلاف

 ـ تجنبي الاستمرار في النقاش حالة الغضب والانسحاب حتى تهدأ الأعصاب

 ـ استعملي أسلوب البحث لا الجدال والتعرف على المشكلة وأسبابها

 ـ البعد عن المقاطعة والاستماع الجيد

 ـ لابد من إعطاء المشاعر الطيبة، وبيان أن كل طرف يحب الآخر، ولكن يريد حل المشكلة

 ـ لابد من الاستعداد للتنازل، فإن إصرار كل طرف على ما هو عليه يؤدي إلى تأزم الموقف، وقد ينتهي إلى الطلاق

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Compléter le contrat religieux de mariage par le contrat civil

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Compléter le contrat religieux de mariage par le contrat civil

Question :

 

Suffit-il d’effectuer le contrat religieux de mariage pour sortir avec la mariée et s’isoler avec elle, sans avoir besoin de faire un contrat de mariage civil ?

 

Permettez-nous de profiter du savoir qu’Allâh vous a accordé.

 

Réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

Cela dit :

 

Le devoir nous enjoint de dire qu’il est insuffisant de faire le contrat religieux ou conventionnel de mariage sauf s’il est complété par le contrat civil, ou se limiter (directement) à ce dernier afin que les conséquences du contrat de mariage puissent se produire vu que le contrat religieux de mariage n’est considéré, du point de vue du tribunal algérien, que comme des fiançailles.

 

En effet, un tel contrat n’assurera pas à la femme une protection judiciaire suffisante lui permettant de revendiquer ses droits dans le cas où son conjoint décéderait ou qu’une dispute se produirait entre eux et aboutirait à une séparation après qu’ils aient été ensemble seul à seule.

 

Pour cela, on doit compléter le contrat religieux de mariage par le contrat civil.

 

Cependant, je désapprouve qu’il sorte avec elle étant donné que (les mœurs de) l’époque dans laquelle nous vivons se sont altérées et corrompues.

 

De plus, le fait qu’il s’isole avec elle dans des endroits douteux qui ont un impact négatif sur l’ensemble des gens pratiquants (sur la bonne voie) d’un côté, et le fait de lui laisser la liberté pour satisfaire ses désirs, d’un autre, pourraient engendrer chez lui une haine et une aversion à l’égard de la femme, car :

 

مَنِ اسْتَعْجَلَ الأَمْرَ قَبْلَ أَوَانِهِ عُوقِبَ بِحِرْمَانِهِ

 

«Celui qui se hâte d’obtenir une chose avant son terme il en sera privé en guise de punition».

 

Cela entraînera, du reste, une dissolution hâtive du contrat de mariage établi entre eux.

 

Tout cela doit être tenu en compte en vue de fermer la voie (à toute conséquence fâcheuse) et afin de préserver l’honneur de la personne musulmane.

 

Certains ulémas appartenant à l’école hanafite ont délivré une fatwa en se basant sur l’avis qui dit qu’il est possible que le jugement change lorsque le temps change annonçant que la femme ne doit pas sortir pour prier dans la mosquée de crainte qu’elle ne provoque la tentation.

 

En outre, cette question se confirme par le fait que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم s’était marié avec ‘Â’icha رضي الله عنها alors qu’elle avait terminé ses six ans et avait commencé à avoir sept ans, puis il avait consommé son mariage à l’âge de neuf ans (1), au mois de Chawwâl dans la première année de l’hégire (2).

 

Néanmoins, il n’a jamais été rapporté qu’il soit sorti avec elle ou qu’ils se soient retirés seul à seule.

 

Certes, la meilleure voie à suivre est celle de Mouhammad صلَّى الله عليه وسلَّم.

 

Cela le (fiancé) concerne s’il n’est pas resté seul à seule avec elle et s’ils ne sont pas sortis ensemble avant de poser la question.

 

Cependant, s’il l’a déjà fait, on doit, donc, le conseiller de ne pas le refaire et il n’encourra aucun péché à cause de ce qu’il a fait en raison du contrat religieux de mariage qui les unit.

 

Au demeurant, le contrat religieux de mariage confère à l’homme des droits dont ne dispose pas un non-contractant.

 

Toutefois, il sera défendu de ce qui lui est permis en principe en vue de suivre la voie du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم et de peur que la femme ne subisse un préjudice en restant sans protection, et afin de prévenir des conséquences négatives qui en résulteront, surtout avec la dégradation et l’altération des (mœurs) dont souffre la société actuelle.

 

Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

(1) Rapporté par Al-Boukhârî (5133) et par Mouslim (1422), par l’intermédiaire de ‘Â’icha رضي الله عنها.

(2) Rapporté par : Mouslim (1423), At-Tirmidhî (1093), An-Naşâ’î (3377), Ibn Mâdjah (1990) et Ahmad (24272), par l’intermédiaire de ‘Â’icha رضي الله عنها.

 

Alger, le 20 de Radjab 1427 H, correspondant au 14 août 2006 G.

Fatwa n° 246

Catégorie : Fatwas relatives à la Famille - L'acte de mariage - L'établissement d'un acte de mariage

Publié par ferkous.com

في اكتمال العقد الشرعيِّ بالعقد المدنيِّ

السؤال : هل يكفي العقدُ الشرعيُّ للخروج مع الزوجة أو الخلوةِ بها بدون عقدٍ مدنيٍّ؟ أفيدونا. وجزاكم الله خيرًا

الجواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على مَن أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمَّا بعد
فالذي يقتضيه الواجبُ أن يقالَ بعدمِ كفاية العقد الشرعيِّ أو العُرْفيِّ إلَّا إذا اكتملَ بالعقد المدنيِّ أو الاكتفاءُ بالعقد المدنيِّ ليكون مُنْتِجًا لآثار العقد؛ ذلك لأنَّ العقدَ الشرعيَّ مجرَّدُ خِطْبةٍ في نظرِ القضاء الجزائريِّ؛ فلا يكون به للمرأة الحصانةُ القضائية الكافيةُ للمطالَبة بحقوقها فيما إذا تُوفِّي زوجُها أو حَدَثَ نزاعٌ بينهما أَدَّى إلى الفراق بعد أنِ اختلى بها واختلط؛ لذلك يجب إتمامُ العقدِ الشرعيِّ بالعقد المدنيِّ، ومع ذلك أكرهُ له الخروجَ معها ـ بالنظر إلى تغيُّر الأزمان وفسادِها ـ وخُلوتَه بها في أماكنِ التُّهم التي تنعكس سَلْبًا على عموم المستقيمين مِن جهةٍ، ومِن جهةٍ أخرى ففَسْحُ المَجالِ له لقضاءِ مَآربه قد يورِّثه بُغْضًا وكراهةً لها، و

مَنِ اسْتَعْجَلَ الأَمْرَ قَبْلَ أَوَانِهِ عُوقِبَ بِحِرْمَانِهِ

الأمر الذي يُعجِّل في انحلالِ عَقْدِ الزواج القائمِ بينهما؛ كُلُّ ذلك سدًّا للذريعة وصيانةً لعِرْض المسلم. وقد أفتى بعضُ علماءِ الأحنافِ ـ بناءً على جوازِ تغيير الحُكم بتغيُّر الزمان ـ بأنه لا تخرج المرأةُ إلى الصلاة في المساجد خشيةَ الافتتان، وممَّا يؤكِّد ذلك أنَّ النبيَّ صلَّى الله عليه وسلَّم تزوَّجَ عائشةَ رضي الله عنها وهي بنتُ ستٍّ مكتمِلةٍ وداخلةٌ في السابعة، ودَخَلَ بها وهي بنتُ تسعِ سنين (١) في شوَّالٍ في السنة الأولى مِن الهجرة (٢)، ولم يُعْلَمْ عنه صلَّى الله عليه وسلَّم أنه خَرَجَ معها أو اختلى بها، وخيرُ الهديِ هديُ محمَّدٍ صلَّى الله عليه وسلَّم
هذا إذا كان لم يَخْلُ بها ولم يخرج معها قبل السؤال، أمَّا إذا كان قد فَعَلَ ذلك فيُنصح ألَّا يعود، ولا يترتَّب على فعلِه إثمٌ لوجود العقد الرابط بينهما شرعًا
والحاصلُ: أنَّ العقدَ يُجيزُ له ما لا يُجيز لغيرِ العاقد، لكن يُمْنَع ممَّا يباح له أصالةً تأسِّيًا برسول الله صلَّى الله عليه وسلَّم، وخشيةَ تضرُّرِ المرأةِ بعدم الحصانةِ، وما يترتَّب عليه في ظِلِّ فسادِ الزمان والمجتمع
والعلمُ عند الله تعالى، وآخِرُ دعوانا أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، وسلَّم تسليمًا

(١)

انظر الحديثَ الذي أخرجه البخاريُّ في «النكاح» باب إنكاحِ الرجلِ ولدَه الصغارَ (٥١٣٣)، ومسلمٌ في «النكاح» (١/ ٦٤٢) رقم: (١٤٢٢)، والنسائيُّ في «النكاح» باب إنكاحِ الرجلِ ابنتَه الصغيرة (٣٢٥٥)، وابن حبَّان (١٧١٨)، والطبرانيُّ في «المعجم الكبير» (٤٢) وفي «المعجم الصغير» (٢٠٤٢)، مِن حديث عائشة رضي الله عنها

(٢)

أخرجه مسلمٌ في «النكاح» (١/ ٦٤٢) رقم: (١٤٢٣)، والترمذيُّ في «النكاح» بابُ ما جاء في الأوقات التي يُستحبُّ فيها النكاحُ (١٠٩٣)، والنسائيُّ في «النكاح» باب البناء في شوَّالٍ (٣٣٧٧)، وابن ماجه في «النكاح» بابُ متى يُستحبُّ البناءُ بالنساء (١٩٩٠)، وأحمد (٢٤٢٧٢)، مِن حديث عائشة رضي الله عنها

الجزائر في: ٢٠ رجب ١٤٢٧ﻫ
الموافق ﻟ: ١٤ أغسطس ٢٠٠٦م

الفتوى رقم: ٢٤٦
الصنف: فتاوى الأسرة - عقد الزواج - إنشاء عقد الزواج

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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Parmi les moyens favorisant l'équilibre familial et la tranquillité du foyer : Répondre favorablement au mari concernant ce qu’Allâh lui a rendu licite

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Parmi les moyens favorisant l'équilibre familial et la tranquillité du foyer : Répondre favorablement au mari concernant ce qu’Allâh lui a rendu licite

Répondre favorablement au mari concernant ce qu'Allâh lui a rendu licite :

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Si l'homme invite sa femme à la couche conjugale, qu'elle refuse, et qu'il passe la nuit en colère, alors les anges la maudiront jusqu'au matin."

(Al Bukhari) livre : début de la création ; chapitre : Quand l'un d'entre vous dit "amin" ;

et (Muslim) livre du mariage ; chapitre : l'interdiction de s'abstenir du lit de son époux

 

Il est même mieux pour elle de se rapprocher de lui sans demande (préalable) de sa part, et qu'elle s'apprête et s'embellisse à cet effet.

 

Il est désolant de constater que certaines femmes s'embellissent pour sortir -alors que cela leur a été interdit- plus qu'elles ne s'embellissent pour leur mari, alors que cela leur a été ordonné.

 

Ceci dénote d'une certaine ignorance de leur part quant à leur responsabilité, ou bien d'une absence de suivi de la législation d'Allâh.

 

Il y a dans le fait que la femme s'acquitte de cet ordre, et qu'elle y soit bienveillante, a un grand impact sur l'équilibre de la maison puisque la chasteté de l'époux et sa satisfaction résident en ce qu'il détient auprès de lui et en l'absence de sentiment de frustration et de privation, et c'est de là que provient son équilibre psychologique.

 

Combien d'hommes vivent une vie déséquilibrée en raison de leur sentiment de privation, ceci car la femme n'accorde pas d'importance à cet aspect ou qu'elle ignore comment s'en acquitter convenablement.

 

Que la femme ait donc conscience de son rôle dans cela et qu'elle réfléchisse et recherche à comment l'accomplir.

 

Tiré d'une conférence intitulée : دور المرأة في تربية الأسرة

Traduit par Oum Suhayl 

 Publié par 3ilmchar3i.net

3 ـ

 استجابتها لزوجها فيما أحل الله له

قال صلى الله عليه وسلم

إذا دعا الرجل امرأته إلى فراشه فأبت فبات غضبان عليها لعنتها الملائكة حتى تصبح

البخاري، كتاب بدء الخلق، باب إذا قال أحدكم “آمين”. ومسلم، كتاب النكاح، باب تحريم امتناعها من فراش زوجها

 بل الأولى في حقها أن تتقرب إليه دون الطلب، وأن تتهيأ لذلك وتتجمل. وإنه لمن المؤسف أن بعض النساء تتجمل

لخروجها – وقد نُهيت عن ذلك – أكثر مما تتجمل لزوجها – وقد أُمرت به – وكل ذلك يدل على جهل بالمسؤولية، أو عدم اتباع لشرع الله

إن لقيام المرأة بهذا الأمر، وحسن الأخذ به أثرًا كبيرًا على استقرار البيت، حيث عفة الزوج ورضاه بما عنده وعدم شعوره بالإحباط والحرمان، ومن ثم الاستقرار النفسي

ما أكثر الرجال الذين يعيشون حياة غير مستقرة بسبب شعورهم بالحرمان، لأن المرأة لم تعر هذا الجانب اهتمامًا، أو لم تعرف كيف تقوم به حق القيام، فلتدرك المرأة دورها في ذلك، ثم لتفكر وتبحث كيف تؤديه

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Le travail de la femme dans son foyer

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le travail de la femme dans son foyer

Le travail de la femme dans son foyer, quand bien même certains le considéreraient comme insignifiant, est conséquent.

 

Il implique de nombreux aspects nécessitant une certaine expertise et fait appel à des compétences requises pour la gestion d'un état.

 

Il fait appel au savoir, à la réflexion et à la précision.

 

Il exige l'administration et l'économie.

 

Il demande de la délicatesse, de la sensibilité et des principes nobles et élevés.

 

Tiré d'une conférence intitulée : دور المرأة في تربية الأسرة

Traduit par Oum Suhayl

Publié par 3ilmchar3i.net

إن عمل المرأة في بيتها إن ظنه البعض صغيرًا فهو كبير تلتقي فيه كثير من التخصصات ويحتاج لما تحتاج له دولة، يحتاج للعلم والفكر، يحتاج الدقة، يحتاج الإدارة، يحتاج الاقتصاد، يحتاج الرقة والإحساس، يحتاج لسمو المبادئ

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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L'obligation pour la femme de servir son époux (audio-dossier)

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L'obligation pour la femme de servir son époux (audio-dossier)

Question :

 

Oum Mouhammad pose une question très importante, elle dit :

 

Est-ce qu’effectivement, la femme ne sert pas son époux même s’il est handicapé ?

 

Réponse :

 

Ô Oum Mouhammad qu’Allâh te bénisse et qu’Allâh t’agrée ; Celui qui dit cette parole est loin de la guidée du Prophète عليه الصلاة والسلام, loin de la sounnah du Prophète عليه الصلاة والسلام, loin de ce qui est venu dans notre législation.

 

Notre Seigneur جل وعلا nous a ordonné la piété, la bienfaisance et Il nous a ordonné d’être utiles aux autres, alors qu’en est-il de l’époux ?!

 

Qu’en est-il de l’époux ?!

 

C’est pour cela ma soeur vertueuse que la parole authentique dont il ne convient pas d'en dire une autre : le (fait que) la femme serve son époux est obligatoire.

 

Il est obligatoire à la femme de servir son époux tant qu’elle en est capable.

 

C’est pourquoi Fâtima, fille de Mouhammad عليه الصلاة والسلام qui était la meilleure femme de l’univers en son temps avec sa mère Khadîja et avec `Âïsha qu’Allâh les agrée toutes, Fâtima s’affairait pour son époux `Alî et elle le servait à tel point que sa main s’ouvrait (à cause) de la dureté du travail et de l’exténuation رضي الله عنها وأرضاها.

 

Elle se plaignait au Prophète عليه الصلاة والسلام, elle lui dit : «Donne-moi un servant», elle est allée chez `Âïsha et lui a dit : «Parle au Prophète عليه الصلاة والسلام (afin) qu’il me donne un servant parmi ceux qui sont venus parmi les servants».

 

En dépit de cela, le Prophète عليه الصلاة والسلام lui dit :

 

«Ne t’indiquerais-je pas une chose meilleure qu’un servant ?

Lorsque vous allez dans votre lit, faites le tasbîh pour Allâh (dire soubhân Allâh) 33 fois, et rendez des louanges à Allâh (dire al-hamdou liLlâh) 33 fois et proclamez la grandeur d’Allâh (dire Allâhou Akbar) 34 fois, certes (ces invocations) sont meilleures pour vous qu’un servant».

 

Asmâ' fille de Abou Bakr as-siddîq رضي الله عنهما servait son époux d’une manière impressionnante.

 

À tel point qu’elle parcourait des distances de nombreux mils !

 

Elle allait avec les graines qu’elle portait pour nourrir les chevaux d’Az-Zoubayr ibn al-`Awwâm et le Prophète عليه الصلاة والسلام la voyait jusqu’à ce qu’il compatit pour elle عليه الصلاة والسلام et il eut de la miséricorde pour sa situation, et il lui ordonna de monter (sur sa monture), elle craignait alors la jalousie d’Az-Zoubayr.

 

Si [le fait] de servir l’époux n’était pas obligatoire, le Prophète عليه الصلاة والسلام aurait assurément réprimandé Az-Zoubayr et (il) lui aurait dit : Comment se fait-il que tu exténues cette femme ?!

 

Et Az-Zoubayr avait mille servants, et entraient quotidiennement chez lui mille dinars, c’est-à-dire un million de dirhams, un million de riyals entraient quotidiennement dans la caisse d’Az-Zoubayr et malgré cela elle le servait رضي الله عنها وأرضاها.

 

Les femmes, les compagnonnes servaient leurs époux.

 

Le Prophète عليه الصلاة والسلام, ses épouses le servaient عليه الصلاة والسلام et elles s’occupaient pour lui.

 

Particulièrement, tu as rappelé que l’époux est handicapé, l’obligation se renforce, qu’Allâh te bénisse.

 

C’est pour cela qu’il incombe à toute femme de craindre Allâh et de connaître le droit de l’époux auprès d’Allâh جل وعلا et une femme est venue au Prophète عليه الصلاة والسلام, il l’interrogea : «Comment es-tu avec ton époux ?»

 

Et elle dit alors : «Par Allâh Ô Messager d’Allâh, je ne suis pas négligente envers lui».

 

Il lui dit alors : « Il est certes ton Paradis et ton Enfer».

 

C’est-à-dire : Regarde, si tu lui obéis en obéissant à Allâh alors c’est ton Paradis, tu lui rends service etc… Et si tu lui désobéis en désobéissant à Allâh alors c’est ton Enfer, et c’est auprès d’Allâh qu’on cherche refuge.

 

Et il était connu des femmes, connu que les femmes servent leurs époux et c’est sans aucun doute cela qui créé une atmosphère d’amour, d’affection et de miséricorde.

 

Très malheureusement aujourd’hui, la majorité des femmes ont négligé leurs époux et se sont occupées par le maquillage, elles se sont occupées par les fêtes, les veillées et quant à l’époux : Rien, celle qui le sert est la servante.

 

C’est la servante qui le sert, ou c’est lui qui se sert lui-même le pauvre.

 

Quant à son épouse, elle est occupée, distraite.

 

Cela [concerne] la majorité des femmes mais (hormis elles) il y a, alhamdouliLlâh, de bonnes femmes nombreuses, elles escomptent la récompense (d’Allâh).

 

Par Allâh, certaines femmes ont des époux qui ne les méritent pas, et en dépit de cela elle craint Allâh en lui, elle le sert, elle dit : Car moi j’obéis à Allâh جل وعلا et ceci, il n’y a pas de doute que ça influencera l’époux un jour ou l’autre.

 

Donc, ma soeur Oum Mouhammad, informe les femmes, informe tes compagnonnes de craindre Allâh جل وعلا et qu’il n’est pas permis à quiconque de répandre qu’il n’est pas permis à la femme de servir son époux.

 

Ceci est une parole qui n’est pas pondérée, même la parole des jurisconsultes, lorsqu’ils disent ce genre de parole, ils ne le disent pas avec cette (manière) expéditive et cette facilité qui pousse les femmes contre les hommes, ils disent : «Le fait que vous les serviez n’est pas obligatoire» qui a dit cela ?

 

Les ahâdîth indiquent tous qu’il est obligatoire à la femme de servir son époux.

 

Et si ce n’était le peu de temps j’aurais cité les dizaines de textes que nous avons dans la vie du Prophète, la guidée du Prophète عليه الصلاة والسلام dans sa vie et sa sounnah, tous indiquent l’obligation (pour) la femme de servir son époux.

 

Je demande à Allâh تعالى qu’Il guide tous les époux à tout bien et qu’Il joigne entre eux, et je Lui demande سبحانه وتعالى qu’Il nous aide tous à accomplir les devoirs tel qu’Allâh جل وعلا a voulu.

 

Fatâwâ - 14m54 - 19/04/1437 - 30/01/2016

Traduit par Sawtiyyāt salafiyya - @salafisound_fr

Mis en page par @islamSalafiya - t.me/islamsalafiya

Publié par Sawtiyyāt Salafiyya - t.me/salafisound_fr et @islamSalafiya - t.me/islamsalafiya

Cheikh 'Aziz Ibn Farhan Al-Anazi - الشيخ عزيز بن فرحان العنزي

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Le fait que l'homme dise à son épouse : «Je t'aime»

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le fait que l'homme dise à son épouse : «Je t'aime»

Chapitre de ce qui a été rapporté dans le fait que l'homme dise à son épouse : "Je t'aime"

 

Ibn Mou3in - qu'Allâh lui fasse miséricorde - (Tarîkh Ibn Mou3in, narration d'Ibn Mouhriz 63/2) a dit :

Abou Mou3in nous rapporte, il a dit : Issâ Ibn Ad-Dhahâk Al Kindiy nous rapporte d'après Al A3mach, d'après Ibrâhîm, il a dit :

 

"Ils disaient que le fait que l'homme dise à son épouse : "Je t'aime", est une partie de la sorcellerie"

L'explication :

 

Sa parole "ils disaient" : Il apparaît que son sens voulu est les Compagnons - qu'Allâh les agrées.

Et on mentionne qu'il vise par celle-ci les Compagnons de Abdallâh Ibn Mass3oud - qu'Allâh l'agrée.

Quoi qu'il en soit, nul doute qu'elle a une origine qui remonte aux Compagnons.

 

Sa parole "une partie de la sorcellerie" : C'est-à-dire un aspect de la sorcellerie.

Celle-ci fut nommée sorcellerie car la sorcellerie, linguistiquement, signifie ce dont la cause est dissimulée et subtile.

 

Le sens visé est qu'elle (la parole "je t'aime") détient un impact invisible, stupéfiant, sur la femme quant à sa conduite envers son époux et elle comporte une incitation de l'époux à la dire parfois à son épouse, afin d'améliorer ce qu'il y a entre eux.

 

Elle renferme aussi que le fait de la dire n'est pas ce qui va diminuer la virilité de l'homme.

 

Elle indique ce sur quoi étaient les Compagnons et les tâbi3oun (les suiveurs) comme soin porté à l'égard de la situation de l'épouse, et son amélioration envers son époux.

 

Elle contient le fait que sa recommandation (de cette parole), et ce qui lui ressemble, fait partie de ce qui est souhaitable dans son apprentissage (de l'homme) et son instruction.

 

Elle contient le fait que l'amour de l'homme envers son épouse et l'amour de l'épouse envers son époux, fait partie de ce qu'il convient de soigner avec attention, et il (l'amour) aide à supporter les fardeaux de la vie et ses problèmes.

 

Et c'est Allâh qui accorde la réussite.

 

Traduit par la chaîne Telegram غيث القلوب - @ghaithqolob

 Publié par 3ilmchar3i.net

باب ما جاء في قول الرجل لزوجته : إني أحبك

قال ابن معين رحمه الله

(تاريخ ابن معين - رواية ابن محرز 2/ 63)

حدثنا ابو نعيم قال حدثنا عيسى بن الضحاك الكندى عن الأعمش عن ابراهيم قال

"كانوا يقولون قول الرجل لإمرأته: إنى احبك طرف من السحر"

الشرح

قوله: "كانوا يقولون"، يظهر أن مراده الصحابة رضوان الله عليهم. وذكر أنه يريد بها أصحاب عبد الله بن مسعود رضي الله عنه. وعلى هذا فلابد أن يكون لها أصل عن الصحابة

وقوله : "طرف من السحر"، أي جانب من السحر. وسميت هذه بالسحر، لأن السحر لغة ما خفي ولطف سببه

والمراد أن لها تأثيراً خفياً عجيباً على المرأة في تعاملها مع زوجها

وفيه حث الزوج أن يقولها أحيانا لزوجته لإصلاح ما بينهما

وفيه أن قولها ليس مما ينقص من مروءة الرجل

وفيه ما كان عليه الصحابة والتابعون من العناية بأمر الزوجة واستصلاحها لزوجها

وفيه أن الوصية بها وبما يشبهها مما يرغب في تعلمه وتعليمه

وفيه أن حب الرجل لزوجته وحب الزوجة لزوجها مما ينبغي الاعتناء به، ويعين على تحمل أعباء الحياة ومشاكلها

وبالله التوفيق

Cheikh Mohammad Ibn 'Omar Ibn Sâlim Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر بن سالم بازمول

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