La présence du parti des Frères Musulmans au pouvoir n’est-elle pas meilleure que celle des laïcs ? (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La présence du parti des Frères Musulmans au pouvoir n’est-elle pas meilleure que celle des laïcs ? (audio)

Question :

 

Certains disent que la présence du parti des Frères Musulmans au pouvoir est meilleure que celle des laïcs du point de vue de l’application de la Shari’ah et de la religion, comme en Égypte et dans d’autres pays dans lesquels ils ont établi un gouvernement.

 

Est-ce que cette parole est correcte ?

 

Réponse :

 

Je dis : théoriquement, cette parole… je la lis encore une fois :

 

«La présence du parti des Frères Musulmans au pouvoir est meilleure que celle des laïcs, comme c’était le cas en Égypte, du point de vue de l’application de la Shari’ah et de la religion.»

 

Je répète la question une deuxième fois.

 

Le Sheikh Fouad l’a lu deux fois et moi deux fois et selon la Sounnah du prophète صلى الله عليه وسلم lorsqu’il parlait, il répétait sa parole trois fois pour être bien compris.

 

Je vais la répéter quatre fois à cause de la faiblesse de son explication, il dit :

 

«La présence du parti des Frères Musulmans au pouvoir est meilleure que celle des laïcs, comme c’était le cas en Égypte», du point de vue de quoi ?

 

Nous allons débuter par la fin pour que ce ne soit pas oublié : « …du point de vue de l’application de la Shari’ah et de la religion.»

 

Je dis oui, cette question, est une parole vraie, théoriquement, à 100%.

 

Personne ne peut s’objecter à cela excepté un hérétique ou quelqu’un à qui on a enlevé la raison.

 

Qui s’objecterait à l’application de la Shari’ah et de la religion ?

 

Est-ce que quelqu’un qui a de la religion dans son cœur va s’objecter à l’application de la Shari’ah et de la religion ?

 

Il n’y a pas un musulman qui s’opposerait à l’application de la Shari’ah et de la religion sur le plan de la théorie scientifique et de la parole avec la langue, « du point de vue de l’application de la Shari’ah et de la religion. »

 

Mais je dis à celui qui dit cela et de qui cette parole a été citée :

 

Ces Frères Musulmans ont trois états :

 

- Un état avant d’obtenir le pouvoir.

- Un état lorsqu’ils ont le pouvoir.

- Un état après avoir quitté le pouvoir.

 

1- En ce qui concerne leur état avant d’obtenir le pouvoir

 

Ils ont eux-mêmes exprimé explicitement que l’application des peines ne fait pas partie de la Shari’ah.

 

Donc du point de de l’application de la Shari’ah, est-ce cela la Shari’ah ?

 

Est-ce que c’est cela la Shari’ah ?

 

Je vous demande, répondez vous-même !

 

La parole vous est adressée. Maintenant le questionneur dit, en citant la parole de ce frère, il dit : « …du point de vue de l’application de la Shari’ah et de la religion ».

 

Je vous demande : est-ce que les paroles des Frères Musulmans que je vous ai citées, et j’ai laissé de côté plusieurs de leurs citations, est-ce cela l’application de la Shari’ah et de la religion ?

 

Hein ?

 

Répondez ?

 

Maintenant ils disent : « l’application de couper la main du voleur et la flagellation ne font pas partie de la Shari’ah, ce ne sont que des règles et des Ijtihaadaats (opinions basées sur des efforts rationnels) dans le Fiqh. »

 

Est-ce cela la Shari’ah ?

 

Est-ce cela la religion ?

 

C’est ce qu’ils ont exprimé avant de prendre le pouvoir !

 

2 - D’accord maintenant leur état lorsqu’ils ont le pouvoir

 

Écoutez… Non !

 

Avant cela je vous ai mentionné leur paroles au sujet des chrétiens : que ce ne sont pas des Moushrikounes, les chrétiens de l’Égypte ne sont pas des Moushrikounes et d’aller dans leurs églises et de leur offrir une église et de l’inaugurer et ainsi de suite… et que la divergence entre nous et eux, n’est pas dans la dynamique de la croyance. Ils ont dit cela avant d’avoir le pouvoir.

 

Une fois qu’ils ont eu le pouvoir en Tunisie, et ils sont une des branches des Frères Musulmans… je reviendrais à l’Égypte par la suite… ils ont étés interrogés : À l’époque de Ben ‘Ali, ces bars et ces magasins d’alcool étaient présents et (vous avez critiqué cela) en disant ce que vous avez dit.

 

Maintenant que le front Islamique est au pouvoir, l’association An-Nahdah, c’est cette femme espagnole chrétienne qui est chef d’un des partis travailleurs en Espagne, lors du séminaire des travailleurs qui est organisé chaque année ou tel nombre de fois… j’ai oublié…

 

Cette fois-ci ce séminaire avait lieu en Tunisie et c’était un peu avant les examens de fin d’année scolaire passée, même si l’année du calendrier Hijrah n’est pas encore terminée jusqu’à présent, nous sommes encore dans la même année… cette femme est venue et elle a constaté, elle s’attendait à trouver des changements en Tunisie, et que le gouvernement Islamique allait appliquer l’Islam et que les magasins d’alcool seraient fermés.

 

Ceci est ce qu’il y a de plus populaire de ce qu’elle a remarqué et elle n’a rien vue de changé.

 

Elle fit part de son étonnement au porte-parole du parti et il lui dit : Non, non, non, pour nous il y a une distinction entre l’Islam de gouvernance et entre… il y a une différence entre l’Islam de la gouvernance et l’Islam du contrôle.

 

Tout cela fait partie des libertés individuelles.

 

Il dit : nous ne forçons pas les gens et nous ne nous opposons pas aux libertés individuelles des gens.

 

Nous n’imposons pas l’Islam aux gens.

 

C’est-à-dire que de fermer les commerces d’alcool, cela est du contrôle, ce n’est pas le jugement de la Shar’iah.

 

Cette réponse verbale est la même que la parole de Moursi lorsqu’il a parlé de la question de couper les mains et de la flagellation.

 

Il dit : cela ne fait pas partie de la Shari’ah, ce ne sont que des Ijtihaadaats (opinions basées sur des efforts rationnels) dans le Fiqh.

 

Cette affaire pour eux, l’Islam de la gouvernance, qu’est-ce que c’est ?

 

Que le parti des Frères Musulmans soit au pouvoir !

 

Tandis que le contrôle, c’est ce qu’ils entendent par le jugement selon la Shari’ah.

 

Alors pouvons-nous dire qu’ils ont jugé selon la Shari’ah et la religion ?

 

Cette personne dit dans sa question : « …du point de vue de l’application de la Shari’ah et de la religion »

 

Est-ce que ces gens-là ont appliqué la Shari’ah et la religion ?

 

Ils n’ont jamais appliqué la Shari’ah et la religion.

 

Voilà donc leur parole avant d’obtenir le pouvoir et voici leur parole une fois au pouvoir.

 

3 - Et leurs paroles après avoir quitté le pouvoir

 

Vous en avez entendu une partie, pour eux, le départ de leur parti équivaut au Shirk avec Allah et la destruction de la Ka’bah pierre par pierre est moins grave que de les enlever du pouvoir.

 

Prend comme exemple de cette fausseté ce que j’ai mentionné un peu plus tôt. Alors où est cette application de la Shari’ah et de la religion ?

 

Où est-elle ?

 

Nous n’avons pas vu l’application de la Shari’ah et de la religion, car ils persistent, avant, pendant et après le pouvoir, le troisième état, ils ont persisté à travers cela à contredire la Shari’ah.

 

Lorsque c’est terminé pour eux et que le pouvoir leur a été retiré et qu’un plus fort qu’eux a pris le dessus, la Shari’ah dans ce cas t’ordonne d’être patient [1].

 

Eux ils ont dit : Non !

 

Nous devons obligatoirement retourner au pouvoir légitime.

 

D’accord alors pourquoi n’avez-vous pas dit avant ce que vous dites aujourd’hui : que la révolte n’est pas permise contre Moursi ?

 

Pourquoi ne disiez-vous pas que la révolte n’est pas permise contre Housni ?

 

Pourquoi ne disiez-vous pas que la révolte n’est pas permise contre untel ?… oubliez Housni… untel et untel et untel ?

 

Et pourquoi vous ne disiez pas à propos de tous les dirigeants musulmans de manière générale qu’il n’est pas permis de se révolter contre eux ?

 

L’Islam c’est eux seulement !

 

Et les Hadiths au sujet des Khawaarijs ont tous été cités contre leurs opposants lorsqu’ils sont tombés du pouvoir.

 

Ils ont cité tous les Hadiths au sujet des Khawaarijs à propos de ceux qui se sont opposés à leur pouvoir.

 

Ils ont cité les Hadiths au sujet de l’écoute et de l’obéissance.

 

Al-Qardaawi ne savait même pas comment les lires.

 

Il les voyait probablement pour la première fois de sa vie, car avant cela il les rejetait et il parlait de ces Hadiths de sa mémoire.

 

Lorsque Moursi est parti du pouvoir, Qardawi a rassemblé les Hadiths de l’écoute et de l’obéissance au dirigeant et a fait un sermon avec ceux-ci.

 

Ceci s’est produit récemment, regardez-le, il ne savait pas comment lire ces Hadiths.

 

Il est venu dans son sermon avec les Hadiths au sujet de l’écoute et l’obéissance devant lui.

 

Car il ne les connait pas à la base, depuis longtemps et il ne les a jamais lus.

 

Alors maintenant il a voulu les lire.

 

Ils sont donc en contradiction avec la Shari’ah après avoir perdu le pouvoir.

 

Ils ont donc contredit la Shari’ah avant, pendant et après le pouvoir.

 

Le cheval pour nous est la science par laquelle nous les démasquons par l’ordre d’Allah.

 

Et le champ de bataille est présent, c’est le champ de la clarification et de l’éclaircissement et si Allah le veut, les gens de la Sounnah sont les chevaliers de ce champ de bataille, et ceux-là ne peuvent pas les faire échouer.

 

Voilà d’une part.

 

Il reste une petite chose que je voudrais indiquer : Ils disent que le pouvoir légitime leur revient en Égypte et ils disent : combien de millions, deux, trois, quatre, cinq millions, dis ce que tu veux, jusqu’à cinq millions.

 

Je ne reconnais pas cela (cette méthode pour changer le dirigeant), mais je leur réponds par la preuve qu’ils utilisent.

 

Dis : si cinq millions de personnes sont sorties avec vous pour vous supporter, quarante millions sont sortie contre vous en Égypte, du sud au nord, et même que les musulmans et les mécréants sont réunis contre vous parmi ces quarante millions.

 

Les mécréants ne sont pas pris en considération, mais cette parole (l’argument que vous utilisez) aussi ne l’est pas.

 

J’ajoute à ce petit point un autre petit point : excusez-moi, ce n’est pas grave…

 

Vous me permettez ?

 

Ce petit point que je veux vous rajouter est que ces quarante millions ou quelque, vous dites que vous acceptez les paroles des ennemis de votre groupe.

 

D’accord alors par Allah, en Égypte, tous ceux qui sont sortis selon vous sont tous des ennemis de l’Islam ?

 

Ô gens de l’Égypte, combien êtes-vous actuellement ?

 

A peu près quatre-vingt-dix millions d’habitants.

 

Est-ce ces quatre-vingt-dix millions ne sont pas musulmans à part ce groupe de cinq millions qui sont sortis ?

 

Trois millions, deux millions ?

 

Il n’y a qu’eux qui soient musulmans ?

 

C’est étonnant !

 

Cela est étonnant !

 

Si ces gens sont sortis en appelant pour que cet homme reste au pouvoir, alors qu’un nombre plusieurs fois plus grand est sorti pour l’enlever du pouvoir…

 

Comme je vous ai dit, je n’approuve pas cette méthode pour changer le dirigeant, mais du fait que vous avez utilisé la quantité comme argument, alors ils sont plus nombreux que vous.

 

Et si nous prenons la parole de leurs ennemis, d’accord, dans ce cas l’Égypte entière, toute cette nation qui est sortie, ils sont tous des menteurs ?!

 

Et ce que nous avons vu avec nos yeux, tout cela est mensonge ?!

 

Tout cela c’est de l’illusion des magiciens de Pharaon qui ont ensorcelé nos yeux pour qu’on ne puisse plus voir ou je ne sais quoi ?!

 

Dire cela est la plus fausse des faussetés et la plus impossible des impossibilités !

 

Quarante, cinquante, soixante, soixante-dix chaines de télévision qui retransmettent dans le monde entier et de celles-ci, une seule chaine de télévision est véridique ?!

 

Alors que ces soixante ou soixante-dix autres chaines sont toutes mensongères ?!

 

Cela est impossible dans tous les cas. Cela est un autre aspect !

 

C’est donc cela qui est la réalité de l’affaire !

 

Ce que vous dites à propos de ces gens n’est pas vrai, ce n’est pas la parole des ennemis.

 

L’Égypte entière s’est réunie et c’est eux qui ont fait cela.

 

Ils ont dit : « vous ne connaissez pas la réalité de ces gens-là… »

 

Je leur dis : laissons nos savants et nos Shouyoukhs de côté.

 

Il y a quelques jours vous parliez dans vos déclarations à propos d’Al-Azhar (l’université) et vous disiez quelle est une référence dans le monde musulman tout entier [2].

 

Al-Azhar a émis un communiquer dans lequel elle dit sur vous (les Frères Musulmans) que vous faites du commerce au nom de la religion.

 

C’est présent sur internet, ouvrez et vous le trouverez.

 

Vous avez entendu ce communiqué.

 

Ils disent que les Frères Musulmans font du commerce au nom de la religion ou avec la religion, alors les gens en général, de même que les religieux se sont réunis contre vous !

 

Ceux-là en Égypte, allez-vous dire qu’ils sont tous des menteurs ?

 

Voyons !

 

On dit que ce qui est rapporté par un groupe de personnes et qu’il est habituellement impossible qu’ils se soient tous mis d’accord sur un mensonge est Moutawaatir.

 

Quarante millions de personnes, ils sont tous menteurs ?

 

Voyons !

 

Ce genre de mensonge je n’ai jamais rien entendu de pareil de toute ma vie !

 

Ma barbe est devenue blanche et je n’ai jamais entendu de mensonge pareil !

 

Quarante millions de personnes sont tous des menteurs !

 

Une nation toute entière !

 

Étonnant !

 

Je le répète pour la cent et unième fois je dis, avec ma réserve et le fait que je ne me rapproche pas du tout de cette méthode pour changer le dirigeant, mais vous l’avez agréé pour vous-même, alors je l’agréé contre vous !

 

Ne soyez pas comme les Moutaffifines (les fraudeurs), lorsqu'ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure et qui lorsqu'eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres, [leur] causent perte.

 

Puisque vous avez dit que la liberté à précédence sur la Shari’ah, voilà le résultat !

 

Vous avez approuvé la liberté pour vous-même et voilà la liberté de quarante millions de personnes !

 

Nous demandons à Allah le succès et la guidance et je dis à celui qui a posé cette question : il semble que celui de qui tu as transmis la question soit complètement inconscient et qu’il n’est pas au courant de ce qu’il se passe.

 

Et je conclus par l’autre partie de cette réponse : Les laïcs sont laïcs depuis le premier jour.

 

C’est un Koufr clair !

 

Ils sont clairs !

 

Ils n’ont pas dit qu’ils parlaient au nom de l’Islam.

 

Il est laïc et il dit clairement qu’il est laïc.

 

Tandis que vous, vous parlez au nom de l’Islam et tous les malheurs sont fait au nom de l’Islam.

 

Ce sur quoi vous êtes ne diffère pas de l’époque précédente à propos duquel vous disiez : c’est un gouvernement laïc !

 

Vous n’avez pas ajouté de changement en quoi que ce soit.

 

En fait, vous avez même augmentez dans le mal et vous êtes venu avec des malheurs qui n’étaient pas présents auparavant !

 

En réalité, les malheurs et le mal qui existaient avant vous n’étaient pas attribués à l’Islam.

 

Par contre vous, vous l’avez attribué à l’Islam !

 

Alors je dis que de ce point de vue vous être pire !

 

Et comprenez bien, je ne dis pas que les fidèles de l’Islam sont pires que les laïcs !

 

Non par Allah !

 

Je cherche refuge en Allah contre cela !

 

Mais plutôt je dis : le danger de celui qui s’affilie à l’Islam alors qu’il est sur ce qui oppose l’Islam et il fait toutes ces choses qui sont en opposition avec l’Islam, il est pire pour l’Islam et les fidèles de l’Islam que celui qui oppose l’Islam et ne l’attribue pas à l’Islam.

 

Celui-là est laïc et il dit qu’il est laïc !

 

Il le fait au nom de la laïcité. Tandis que vous, vous faites les mêmes malheurs que ceux fait par les laïcs et vous l’attribuez à l’Islam.

 

Et je vous donne un exemple de cela pour que les choses ne soient pas ambiguës : La parole que nous avons mentionné plus tôt, l’Islam de la gouvernance et l’Islam du contrôle, c’est-à-dire l’application de la Shari’ah.

 

Il te dit : nous n’imposons pas l’Islam aux gens !

 

Cela n’est-il pas en réalité une application pratique de la laïcité ?

 

Certes ! C’est la séparation entre la religion et l’État !

 

La religion est un domaine et l’état est un domaine !

 

Il te dit : jamais !

 

Il y a une différence entre l’Islam de la gouvernance et l’Islam du contrôle.

 

Ils gouvernent mais ils n’imposent pas l’Islam, les gens restent sur leurs libertés, ils ne s’ingèrent pas dans leurs libertés !

 

Cela est la séparation entre la religion et l’État, même si vous ne le dites pas avec la langue, comme les laïcs, mais vous le pratiquez réellement, comme les laïcs.

 

Et qu’ils se fâchent comme ils veulent, nous n’avons que faire d’eux !

 

Et salut d’Allah sur le prophète Mohammad صلى الله عليه وسلم !

 

[1] Le Sheikh Zayd Al-Madkhali explique ce point dans son explication de la ‘Aqidah de l’Imam Ahmad Ibn Hanbal, Ousoul As-Sounnah, page 128, il dit :

(Il est possible que le dirigeant ait pris la gouvernance et le pouvoir en ayant le dessus sur les autres militairement. C’est-à-dire qu’il a pris le pouvoir sur un territoire parmi les territoires avec son armée et sa force militaire et personne n’a été capable de le repousser. Et cela même s’il a attaqué un dirigeant musulman. Mais du moment que le commandement lui revient et que lui et son armée ont pris cette région de force, son autorité ne doit plus être disputée après cela. Si les gens qui ont donné l’allégeance au premier Khalifah ou au premier dirigeant sont capable de le repousser, même si cela signifie de le tuer, ils doivent le faire. Mais s’ils sont incapables de le faire jusqu’à ce qu’il ait pris le dessus, alors du moment qu’il a pris le dessus, il n’est pas permis pour eux de créer du désordre et de se révolter contre lui, même s’il les contredit.)

Voilà la position de Ahlous-Sounnah wal-Jamaa’ah et des Salafs Salihs à ce sujet. Malheureusement, les Ikhwans ne sont satisfaits que par la voie des Khawaarijs.

 

[2] L’ancien recteur de l’université de Al-Azhar, ‘Ali Jumu’ah, un Ash’ari Soufi Qoubouri égaré, a dit dans une entrevue télévisé que les musulmans doivent écouter obéir au dirigeant Sisi, même s’il frappe leur dos et même s’il prend leurs biens, comme cela est mentionné dans la Sounnah de notre noble messager صلى الله عليه وسلم (Voir la vidéo).

Bien entendu, cela n’a pas du tout plu aux partisans des Frères Musulmans qui suivent la voie des Khawaarijs et des Mou’tazilahs vis-à-vis des dirigeants.

Depuis Hassan Al-Banna, jusqu’à nos jours ils ont toujours incité les musulmans à se révolter contre les dirigeants musulmans.

Le petit fils de Hassan Al-Banna, Tariq Ramadan a suivi l’égarement de son grand-père sur toute la ligne.

Il est en colère contre son « Sheikh » ‘Ali Jumu’ah, non pas parce qu’il a défendu le Shirk, l’adoration des tombes et les Bid’ahs de l’Ash’arisme et des Tourouq Soufis. Plutôt il est en colère contre lui pour avoir défendu la Sounnah du prophète Mohammad صلى الله عليه وسلم.

Voici ce que Tariq Ramadan, en accord avec la position des gens de Bid’ah comme les Khawaarijs et les Mou’tazilahs dans son attitude envers les dirigeants musulmans, dit sans le moindre respect à propos de ancien professeur ‘Ali Jumu’ah :

« J’ai toujours respecté sa connaissance profonde et la profondeur de sa pensée critique. Aujourd’hui, quand je le vois soutenir les dictateurs (Moubarak et Sissi), en fermant les yeux devant le despotisme et la corruption, en émettant des Fatwas criminelles justifiant la torture et le meurtre de personnes innocentes, je ne peux plus garder le silence. Il a même accusé les frères Musulmans de mêler la religion à la politique alors qu’il est le premier à instrumentaliser la religion pour soutenir des régimes politiques dictatoriaux! (…) Est-il possible d’être « un shaykh » sans le moindre courage de dire la vérité? Je respectais ses connaissances, il a perdu mon respect. Ainsi que tous ces soi-disant « Shûyûkhs », « ulamâ », « Mawlâna », « Imâms »… ceux qui aiment les titres, mais ne portent pas le fardeau de la fonction, ceux qui prient pour les dictateurs, ceux qui restent silencieux... »

On voit donc comment Tariq Ramadan s’en prend à ses propres références religieuses égarées et comment il devient vite effronté, insolent et insultant envers eux lorsqu’il s’agit de divergence sur des questions politiques.

Par contre, les croyances d’égarement des Soufis, et leur enseignement totalement opposé à l’Islam et au Tawhid, l’adoration des tombes et des saints, il n’a jamais rien condamné de cela!

Il s’attaque donc à la position des Salafs par rapport à ceux qu’il qualifie de dictateurs et considère cette position comme étant sans courage !

La preuve est claire que Tariq Ramadan suit la voie des Khawaarijs !

 

Source : Tiré de la conférence Makaanatous-Sounnah. 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mohamed Ibn Hady Al Madkhaly - الشيخ محمد بن هادي المدخلي

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