L’interdiction de célébrer les fêtes des mécréants

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L’interdiction de célébrer les fêtes des mécréants

Par Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh [1]

As-Salâmu ’Alaikum wa Rahmatullâh

Nous avons été informés du fait que certains commerçants, l’an passé, ont importé des cadeaux à l’occasion de la fête chrétienne célébrant le nouvel an grégorien.

Parmi ces cadeaux se trouvaient des sapins de Noël, que certains concitoyens achetaient afin de les offrir aux étrangers chrétiens vivant sur notre sol, et participaient de cette manière à leurs festivités.
 
Or ceci est une chose blâmable qu’il ne leur convenait pas d’accomplir.

Et nous n’avons aucun doute que vous êtes au courant du caractère illicite de ces agissements, et que vous êtes tout aussi informé du consensus des savants concernant l’interdiction de s’associer aux mécréants - qu’ils soient polythéistes, chrétiens ou juifs - dans leur festivités.

Nous espérons donc que vous interdirez à l’avenir l’importation de ce genre de cadeaux en notre pays, ou toute autre chose spécifique à leurs fêtes.
Question :

Certains musulmans participent aux fêtes des chrétiens.
Quels conseils leur prodigueriez-vous ?   [2]

Réponse :

Il n’est pas permis au musulman et à la musulmane de participer aux fêtes des chrétiens, juifs et autres mécréants.

Il est même obligatoire de délaisser cela, car quiconque imite un peuple en fait partie.

D’ailleurs, le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a interdit de leur ressembler, ou de les imiter dans leur moeurs.

Il est donc du devoir du musulman et de la musulmane de prendre garde à cela.

Il ne leur est pas permis de les aider en quoi que ce soit, car ce sont des festivités contraires à la loi religieuse.
Il n’est donc pas permis d’y participer, ni de coopérer avec les organisateurs, ni de les aider en quoi que ce soit, serait-ce en leur proposant du thé, du café ou autre chose comme des ustensiles, etc... 
 
A ce sujet, Allah - Glorifié soit-Il - a dit (traduction rapprochée) : 
 
"Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition !" [3] . 

Or le fait de participer avec les mécréants à leurs festivités est une forme d’entraide dans le péché et la transgression.

Question :

Ces jours-ci, le monde se prépare à accueillir le troisème millénaire, sujet que ressassent les journaux de façon insistante.

La question est la suivante : quelle est - selon vous - la position de l’Islam à ce sujet ?

Et comment doivent se préparer les musulmans pour accueillir ce nouveau millénaire ?

Wassalâmu ’Alaikoum Wa Rahmatullâh
  [4]

Au nom d’Allah, le Clément, Le Miséricordieux


Réponse :

Assalâmu ’Alaikoum Wa Rahmatullâh
 
Il ne convient pas aux musulmans d’accorder une importance à cet événement ou d’y prêter une quelconque attention, car aucune relation ne les lie à lui.

Le calendrier des musulmans est le calendrier hégirien, basé sur les meilleurs des événements, voire même l’événement le plus approprié pour débuter le calendrier islamique.

En effet, il s’agit d’une date qui les fait se souvenir du début de leur puissance, de la création de leur état et de la force de leur pouvoir.

Quant à ce que certaines personnes diffusent concernant l’événement prochain, tout ceci n’est que mensonge qui ne repose sur aucune source religieuse, intellectuelle ou empirique... excepté le fait qu’il s’agit d’une date qu’ils se sont fixés et à laquelle une certaine période se termine.
 
Quant à la connaissance de l’invisible, elle appartient à Allah seul.

Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :

"Dis : ‹Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l’Inconnaissable, à part Allah›. Et ils ne savent pas quand ils seront ressuscités"

Je demande à Allah le Très Haut de nous octroyer l’honneur par notre foi et la victoire sur nos ennemis.

Il est certes magnanime et généreux.
 
Déclaration du Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa [5concernant la célébration du jour de l’an et en particulier concernant l’an 2000

Le plus grand bienfait qu’Allah ait accordé à Ses serviteurs est le bienfait de l’Islam et la guidée vers Sa voie droite.
 
De par Sa clémence, Allah, glorifié soit-Il, a rendu obligatoire à Ses serviteurs croyants de l’invoquer dans leurs prières afin qu’Il les guide, et de Lui demander ainsi d’atteindre la guidée vers la voie droite et de s’y tenir constamment.

Allah, Glorifié soit-Il, a décrit cette voie comme étant celle des gens qu’Allah a comblés de Ses bienfaits, parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs et les justes, et non pas celle des dévoyés parmi les juifs, les chrétiens et autres mécréants et polythéistes.

Partant, il est du devoir du musulman de reconnaître la valeur du bienfait d’Allah sur lui, et donc de Le remercier, glorifié soit-Il, par la parole, les actes et la croyance.
 
Il se doit aussi de veiller sur ce bienfait, de le protéger et de mettre en oeuvre les moyens permettant d’éviter sa disparition.
 
Toute personne clairvoyante dans la religion d’Allah, observant le monde d’aujourd’hui - dans lequel beaucoup de gens ne distinguent plus le vrai du faux - remarquera de façon évidente les efforts fournis par les ennemis de l’Islam pour anéantir les vrais principes [de cette religion], éteindre sa lumière, tenter d’en éloigner les musulmans, et de couper les liens les y rattachant, par tous les moyens possibles... sans parler des tentatives d’enlaidissement de l’image de l’Islam, et des accusations et mensonges qui lui sont attribués, afin d’éloigner toute l’humanité de la voie d’Allah et de la foi en ce qu’Il a révélé à Son Prophète Muhammad ibn Abdallah صلى الله عليه وسلم.

Ceci est confirmé par la parole d’Allah le Très Haut (traduction rapprochée) : 

"Nombre de gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru. Et après que la vérité s’est manifestée à eux ? Pardonnez et oubliez jusqu’à ce qu’Allah fasse venir Son commandement. Allah est très certainement Omnipotent !" [6] .
 
Ainsi que Sa parole, glorifié soit-Il (traduction rapprochée) : 
 
"Une partie des gens du Livre aurait bien voulu vous égarer. Or ils n’égarent qu’eux-mêmes ; et ils n’en sont pas conscients." [7] .

Allah, glorifié et exalté soit-Il, a aussi dit (traduction rapprochée) :

"Ô les croyants ! Si vous obéissez à ceux qui ne croient pas, il vous feront retourner en arrière. Et vous reviendrez perdants." [8]

Il a aussi dit (traduction rapprochée) :

"Dis : Ô gens du Livre, pourquoi obstruez-vous la voie d’Allah à celui qui a la foi, et pourquoi voulez-vous rendre cette voie tortueuse, alors que vous êtes témoins de la vérité ! Et Allah n’est pas inattentif à ce que vous faites." [9] , ainsi que bien d’autres versets.
 
Cependant, et malgré tous les efforts des mécréants, Allah, glorifié et exalté soit-Il, a promis de protéger Sa religion et Son livre. Ainsi, Allah, glorifié et exalté soit-Il, a dit (traduction rapprochée) :
 
"En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien." [10]

 

Nombreuses louanges à Allah ! 
 
De plus, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : 
 
"Il ne cessera d’exister un groupe de ma communauté sur la vérité et victorieux. Ceux qui les abandonnent ou divergent d’eux ne leur causeront aucun grief, et ce jusqu’à ce qu’arrive l’Heure".
 
Nombreuses louanges à Allah ! 
 
Et nous demandons à Allah, glorifié soit-Il, Lui, le Proche, Celui qui répond, de nous inclure dans ce groupe ainsi que nos frères musulmans.
 
Il est certes Magnanime et Généreux.
 
Le Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa voit et entend les grands préparatifs organisés par les communautés juives, par les communautés chrétiennes et par ceux qui, tombés sous leur influences, s’affilient pourtant à l’Islam , et l’importance toute particulière qu’ils accordent à l’an 2000, s’ouvrant sur le troisième millénaire selon le calendrier grégorien. 
 
C’est pourquoi le Comité se voit dans la nécessité de conseiller et de clarifier pour l’ensemble des musulmans la réalité de cet événement, et le verdict de la loi religieuse purifiée à ce sujet. 
 
Ceci afin que les musulmans soient clairvoyants concernant leur religion, et afin qu’ils prennent garde à ne pas dévier vers les égarements des communautés qui ont encouru la colère d’Allah et qui se sont égarées. 
 

Nous disons donc :
 

  • -Premièrement : les juifs et les chrétiens placent en ce nouveau millénaire des espérances, prédisent des événements tragiques et des faits dont la réalisation est pratiquement inéluctable selon eux, car ils prétendent qu’elles sont le résultat de recherches et d’études.
 
De plus, ils mettent en relation certaines de leurs croyances avec ce nouveau millénaire, en prétendant que cela est issu de leurs livres falsifiés.

Or il est du devoir du musulman de n’accorder aucune importance à ces prétentions, et de ne pas s’y incliner.

En effet, il a dans le livre de Son Seigneur, glorifié soit-Il, et la Sounna de son prophète de quoi se passer de toute autre chose.

Quant aux théories et opinions en contradiction avec ces deux sources, ce ne peut être - dans le meilleur des cas - que jugement erroné.
 
  • -Deuxièmement : cet événement - ainsi que toute autre situation similaire - comporte nécessairement une part de tromperie, de fausseté dissimulatrice du vrai, d’invitation à la mécréance, à l’égarement, à la débauche et à l’incroyance.
 
On y voit aussi apparaître des choses blâmables du point de vue de la religion comme :

l’appel à l’unification des religions, la tentative de mettre l’Islam sur un pied d’égalité avec les autres croyances et dogmes vains, prendre la croix chrétienne comme moyen de bénédiction, permettre aux pratiques cultuelles mécréantes - qu’elles soient juives ou chrétiennes - de se manifester, et autres actes et propos qui impliquent de deux choses l’une : soit [on reconnaît que] les religions chrétiennes et juives, pourtant falsifiées et abrogées, permettent d’atteindre [la satisfaction] d’Allah, soit on apprécie certaines choses se trouvant dans ces religions qui contredisent la religion de l’Islam.

Or ceci n’est que mécréance en Allah, en Son messager صلى الله عليه وسلم et en l’Islam, par consensus de la communauté.

Sans parler du fait que c’est une tentative d’éloignement des musulmans de leur religion.
 
  • -Troisièmement : les preuves du Coran, de la Sounna et des récits authentiques sont extrêmement nombreuses concernant l’interdiction d’imiter les mécréants dans ce qui leur est spécifique, comme le fait de les imiter dans leurs fêtes et festivités. 

De plus, le terme Îd (fête) est un nom global désignant une journée vénérée par les mécréants, qui se répète et se réitère régulièrement, ou bien un lieu sur lequel les mécréants organisent un rassemblement religieux.

Et tout acte qu’ils pratiquent en ces lieux ou durant ces journées fait partie de leurs festivités.

Ainsi, l’interdiction ne se limite pas à leurs fêtes, mais englobe aussi tout ce qu’ils vénèrent comme période ou lieu, et tous les actes qui s’y pratiquent, sans source aucune à ce sujet dans la religion de l’Islam.

Il en va de même pour les jours immédiatement précédents ou suivants qui sont comme des préparatifs sacrés à la fête, ainsi que l’a explicité Shaikh Al-Islâm ibn Taymiyyah, qu’Allah le Très Haut lui fasse miséricorde.
 
Comme preuve concernant l’interdiction d’imiter [les mécréants] dans leurs fêtes, on trouve la parole d’Allah le Très Haut : 

"Ceux qui ne sont pas témoins du Zûr" [11] décrivant ainsi les caractéristiques des serviteurs d’Allah croyants.

En effet, un groupe de Salaf, dont Ibn Sîrîn, Mudjâhid et Ar-Rabî’ ibn Anas a expliqué que le terme Zûr désigne les fêtes des mécréants.

Il a d’ailleurs été authentiquement rapporté d’après Anas ibn Mâlik : lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم arriva à Médine, il remarqua que deux journées dans l’année étaient réservées aux jeux et divertissements.

Le Prophète demanda :

"Que représentent ces deux jours ?".
On lui répondit : "Ce sont deux jours durant lesquels nous nous amusions avant l’avènement de l’Islam".
Le Prophète déclara alors : "Allah les a remplacés pour vous par deux jours meilleurs : le jour de [la fête] Al-Adhâ et celui de [la fête] Al-Fitr." 
[12] .
 
Il a été authentiquement rapporté d’après Thâbit ibn Dahhâk  :

"Du vivant du Prophèteصلى الله عليه وسلم, un homme avait fait le voeu de sacrifier une chamelle en un lieu nommé Buwânah.
Il se rendit chez le Prophète صلى الله عليه وسلم et lui dit : "J’ai fait le voeu de sacrifier une chamelle à Buwânah".
Le Prophète صلى الله عليه وسلم lui dit alors : "S’y trouvait-il une idole de la période anté-islamique que les gens adoraient ?".
L’homme répondit : "non".
Le Prophète continua : "Y organisaient-ils leurs fêtes ?".
L’homme répondit : "non".
Le prophète conclut alors : "Respecte ton voeu, car il ne faut pas respecter un voeu de désobéissance à Allah, ni un voeu concernant une chose que l’on ne possède pas"
 [13]. .

 

’Umar ibn Al-Khattâb, qu’Allah l’agrée, a dit :

"Ne pénétrez pas dans les temples de polythéistes les jours de leurs fêtes, car le courroux d’Allah s’abat sur eux".

Il a aussi dit : "Eloignez-vous des ennemis d’Allah durant leurs fêtes".

 

’Abdullâh ibn ’Amru ibn Al-’Âs - qu’Allah les agrée tous deux - a dit :

"Quiconque construit une demeure en terre mécréante, célèbre leurs festivités [14], les imite et meurt dans cet état, sera ressuscité avec eux".
 
  • -Quatrièmement : il est interdit de célébrer les fêtes des mécréants pour de nombreuses autres raisons dont :
 
1- Les imiter dans certaines de leurs festivités provoque la joie et le contentement de leurs coeurs, et les aide ainsi à se complaire dans leur fausseté
 
2- La ressemblance et la similitude dans les choses apparentes engendrent - de manière perfide, graduelle et progressive - une certaine ressemblance et similitude internes, comme la diffusion de croyances erronées
 
3- Un des dégâts les plus importants causé par la participation à leurs festivités est que l’imitation des mécréants dans l’apparence engendre une certaine forme d’amitié, d’amour et d’alliance dans le coeur à leur égard.

Or l’amour et l’alliance des mécréants est contraire à la foi, comme l’a dit Allah le Très Haut (traduction rapprochée) : 

" Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes." [15] .

Allah, glorifié soit-Il, a aussi dit (traduction rapprochée) :

"Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager..." [16] .
 
  • -Cinquièmement : en nous basant sur tout ce que nous venons de dire, il n’est pas permis au musulman croyant en Allah en tant que Seigneur, l’Islam en tant que religion, et Muhammad صلى الله عليه وسلم en tant que prophète et messager, de célébrer des fêtes qui n’ont aucune source dans la religion de l’Islam, comme ce soi-disant nouveau millénaire. 

Il n’est pas permis d’y assister, ni d’y participer, ni d’aider à le célébrer par quelque moyen que ce soit, car il s’agit d’un péché et d’une transgression des limites établies par Allah.

Or Allah le Très Haut dit (traduction rapprochée) :  

"Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition !"  [17]

 

  • -Sixièmement : il n’est pas permis au musulman de s’entraider avec les mécréants dans la célébration de leurs fêtes, quelle que soit la forme que peut revêtir cette aide, comme le fait de l’annoncer et le proclamer, et en particulier concernant le nouveau millénaire.

Il n’est pas permis d’y inviter les gens, quel que soit le moyen utilisé : que ce soit dans les médias, par la vente d’horloges, de calendriers spécifiques, de vêtements et d’ustensiles souvenirs, d’impression de cartes et de cahiers scolaires, par l’organisation de soldes commerciales et de distribution de cadeaux à cette occasion, par l’organisation d’activités sportives, ou par la diffusion de tout symbole spécifique à ces fêtes.

 

  • -Septièmement : il n’est pas permis au musulman de considérer les fêtes des mécréants - et en particulier celle du nouveau millénaire - comme étant une occasion de se réjouir ou un moment béni, au point de décréter ces journées comme fériées, de les choisir spécifiquement pour établir les contrats de mariage, débuter une activité commerciale, inaugurer le début d’un projet, etc... 

Il n’est pas permis d’accorder une spécifité à ces jours par rapport au reste des jours de l’année.

En effet, ces jours sont identiques aux autres jours, leur accorder une spécificité n’est qu’une croyance erronée qui n’apporte rien de plus à ces jours... et le fait même d’avoir une certaine croyance en ces jours n’est que péché sur péché, qu’Allah nous protège et nous préserve.

 

  • -Huitièmement : il n’est pas permis au musulman de souhaiter bonnes fêtes aux mécréants, car c’est une forme de satisfaction envers l’état de fausseté dans lequel ils se débattent, en plus d’être un moyen de les réjouir. 

Ibn Al-Qayyim - qu’Allah le Très Haut lui fasse miséricorde - a dit : 

"Quant aux félicitations adressées à l’occasion d’événements religieux mécréants spécifiques à eux, cela est interdit par consensus, comme le fait de leur souhaiter bonnes fêtes ou bon carême en leur disant : "Bénie soit votre fête" ou "Que cette fête soit pour vous source de réjouissances" etc... Une personne qui tient de tels propos, même si elle évite la mécréance, n’en commet pas moins un acte interdit, aussi grave que si elle les avait félicités de s’être prosternés devant un crucifix. Ceci est même un péché plus grave encore auprès d’Allah et plus ignoble que le fait de féliciter une personne pour avoir bu du vin, tuer autrui, commis l’adultère ou autre. Or beaucoup de personnes, qui font bien peu de cas de leur religion, agissent de la sorte sans se rendre compte de la gravité de leur acte. Ainsi, quiconque félicite une personne pour avoir commis un péché, une innovation ou un acte de mécréance s’expose à la malédiction et la colère d’Allah".
Fin de citation.

 

  • -Neuvièmement : c’est un honneur pour les musulmans que de se conformer au calendrier qui prend pour date de début l’exode de leur Prophète Muhammad صلى الله عليه وسلم.

Ce calendrier a été accepté par les Compagnons - qu’Allah les agrée - de façon consensuelle.

Ils se sont basés dessus sans célébrer de nouvel an hégirien, et les musulmans héritent de ce calendrier depuis quatorze siècles, et ce, jusqu’au jour d’aujourd’hui.

C’est pourquoi il n’est pas permis au musulman de se détourner du calendrier hégirien pour adopter des calendriers d’autres communautés sur cette terre, comme le calendrier grégorien.

En effet, ceci revient à échanger le meilleur pour le moins bon.

 

En conclusion, nous conseillons à tous nos frères musulmans de craindre Allah comme il se doit, d’agir dans Son obéissance et de s’éloigner de Sa désobéissance, de s’y encourager mutuellement ainsi qu’à la patience.

Que tout croyant désirant conseiller son âme en bien, et soucieux de la sauver de la colère d’Allah et de Sa malédiction dans ce bas-monde et dans l’au-delà multiplie les efforts dans l’acquisition de la science et de la foi.

Qu’il choisisse Allah comme guide, soutien, juge et maître... quel excellent Maître !

Et quel excellent Soutien !

Et Ton Seigneur suffit comme Guide et Soutien. Que chaque musulman invoque Allah à comme le faisait le Prophète صلى الله عليه وسلم :

"Ô Allah ! Seigneur de Djibrîl, de Mikâ’îl et de Isrâfîl, Créateur des cieux et de la terre, Connaisseur de l’invisible et du visible, c’est Toi qui juge entre Tes serviteurs concernant leurs divergences.
Guide-moi vers la vérité sujette à divergence - par Ta permission - car Tu guides qui Tu veux vers la voie droite".


Louange à Allah, Seigneur des mondes, et que la bénédiction d’Allah soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.
  
[1] Fatwa du Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh (ancien Mufti d’Arabie Saoudite) concernant l’interdiction de participer aux fêtes des mécréants (voir Majmu’ Fatâwa Ash-Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh, vol.3 p.105). Il s’agit d’une lettre destinée aux autorités saoudiennes.
[2] Fatwa de Shaikh ibn Bâz concernant l’interdiction de participer aux festivités des mécréants. (Voir Madjmû’ Fatâwâs wa maqâlât mutanawwi’ah vol.6 p.405)
[3] Sourate Al-Mâidah verset 2
[4] Fatwa du Shaikh Muhammad ibn Sâlih Al-’Uthaymîn (datant du 7/8/1420, soit le 16/11/1999)
[5] Le Président : ’Abdul’Azîz ibn ’Abdullâh ibn Muhammad Âli Shaikh ;
Membre du Comité : ’Abdullâh ibn ’Abdurrahmân Al-Ghudayyân
Membre du Comité : Sâlih ibn Fawzân Al-Fawzân
Membre du Comité : Bakr ibn ’Abdillâh Abû Zayd
[6] Al-Baqarah ; verset 109
[7] Sourate Âli ’Imrân verset 69
[8] Sourate Âli ’Imrân verset 149
[9] Sourate Âli ’Imrân verset 99
[10] Sourate Al-Hijr verset 10
[11] Sourate Al-Furqân verset 72
[12] Rapporté par l’Imâm Ahmad, Abû Dâwûd, An-Nasâ’î avec une chaîne de transmission authentique
[13] Rapporté par Abû Dâwûd avec une chaîne de transmission authentique
[14] Abdullâh ibn ’Amru ibn Al-’Âs cite nommément An-Nayrûz et Al-Mahardjân qui sont deux fêtes célébrées par les perses
[15] Sourate Al-Mâidah verset 55
[16] Sourate Al-Mudjâdalah verset 22
[17] Sourate Al-Mâidah verset 2

 

Majmu’ Fatâwa Ash-Shaikh Muhammad ibn Ibrâhîm Âli Shaikh, vol.3 p.105 ; Madjmû’ Fatâwâs wa maqâlât mutanawwi’ah vol.6 p.405

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Cheikh Mohamed Ibn Ibrahim Al Cheikh - الشيخ محمد بن إبراهيم آل الشيخ
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
 Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
 Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Comment appeler à l’islam ?

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Comment appeler à l’islam ?
Question :

 

Un Chrétien et son épouse ont voulu se convertir à l'Islam.

 

Alors, le frère qui a demandé cette Fatwa leur a dit qu'il leur faut se laver, prononcer les deux attestations de foi, avec volonté et soumission et se circoncire.

 

Ce frère demande si cela est correct ou non.

 

Il vous prie également de lui citer ce que disent les Pieux Prédécesseurs (As-Salafs us-Salih) à ce sujet ainsi que les démarches qui étaient effectuées lorsqu'un mécréant embrassait l'Islam à l'époque du Prophète (صلى الله عليه وسلم).

 

Veuillez nous éclairer !

 

Réponse :

 

Les démarches que suivait le Prophète (صلى الله عليه وسلم) pour inviter les mécréants à l'Islam étaient comme suit :

 

-Il commence par leur demander d'attester qu'il n'y pas d'autre divinité digne d'être adorée en dehors d'Allâh et que Mohammad est l'Envoyé d'Allâh.

 

-Puis, quand ils l'acceptaient, il leur introduisait les autres préceptes de la Sharia, selon leur priorité, ainsi que ce qu'impliquent les situations.

 

Parmi les hadiths qui ont été énoncés à ce sujet, figure celui rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, d'après Ibn `Abbâs (رضي الله عنه) :

 

« Lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) envoya Mu`âdh au Yémen, il lui dit : « Tu iras chez des gens du Livre, invite-les d'abord à attester qu'il n'y a d'autre divinité digne d'être adorée en dehors d'Allâh (Lâ Ilaha Illa’Llah) ».
(Rapporté par Al-Bukhari n°1458 et Muslim n°19)

 

Et dans une autre version : « Appelle-les qu’ils attestent exclusivement l'adoration à Allâh.
Et s’ils t’obéissent en cela fait-leur savoir qu'Allâh leur a imposé cinq prières par jour et nuit; et s'ils répondaient à cela informe-les qu'Allâh leur a prescrit une aumône qu'on prélève du bien de leurs riches pour la dépenser aux pauvres.
S'ils croyaient à cela, méfie-toi de toucher à leurs biens précieux; et redoute l'invocation de l'opprimé; car rien ne l'empêche de parvenir à Allâh. »
(Rapporté par Al-Bukhari n°1395 et Muslim n°19)

 

Il y a également un autre hadith rapporté par Al-Bukhârî et Muslim d'après Sahl Ibn Sa`d As-Sâ`idî (رضي الله عنه), lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a donné l’étendard de l'armée islamique à `Alî (رضي الله عنه) lors de la conquête de Khaybar, il lui a dit:

 

« Rends-toi chez eux, sois calme jusqu'à ce que tu sois arrivé à leurs positions !
Lorsque tu arrives, invite-les à l'Islam et informe-les de leurs devoirs envers Allâh.
Par Allâh !
Si Allâh guide une seule personne grâce à toi, cela t'est bien meilleur que la possession des chameaux roux. »
(Rapporté par Al-Bukhari n°4210 et Muslim n°2406)

 

Et dans une autre version : « Appelle-les qu'ils attestent qu’il n’y a d’autre divinité qu'Allâh et que Mohammad est l'Envoyé d'Allâh. »
(Rapporté par Al-Bukhari n°1496)

 

-D'autre part, les avis des Pieux Prédécesseurs ont divergé sur la nécessité de se laver pour un mécréant qui veut se convertir à l'Islam.

 

Les Imams Mâlik, Ahmad et Abû Thawr (رحمهم الله), sont d'avis que c'est obligatoire.

 

Ils s'appuient sur le hadith rapporté par Abû Dâwud et An-Nasâ'î d'après Qays Ibn ’Asim (رضي الله عنه) qui a dit:
« Je suis venu trouver le Prophète (صلى الله عليه وسلم) pour embrasser l'Islam. Il m' a alors enjoint de me laver avec de l'eau et du jujubier. »
(Rapporté par At-Tirmidhi n°605, Abû Dawud n°355, An-Nasâ’î n°188, Ahmad 5/61 et authentifié par Al-Albani dans son tahqiq et « Al-mishkat » n°517)

 

Or, l'ordre implique l'obligation.

 

Selon Ash-Shâfi`î et une partie des Hanbalites, il lui est seulement recommandé de se laver, sauf s'il se trouvait en état d'impureté majeure (janâba) avant sa conversion à l'Islam.

 

Dans ce cas, il lui est obligatoire de se laver.

 

Pour Abû Hanîfa, il ne lui est jamais obligatoire de se laver, dans n'importe quel cas.

 

Il lui est donc permis de se laver, conformément à ce hadith ainsi qu'aux autres comportant ce sens.

 

-Quant à la circoncision, elle est obligatoire pour les hommes et recommandée pour les femmes.

 

Mais, il vaut mieux ne pas le demander à celui qui compte se convertir à l'Islam dès le premier jour.

 

Il convient de le retarder jusqu'à ce que l'Islam soit bien enraciné dans son cœur et que son esprit se trouve rassuré vis-à-vis de cette religion, et ce pour que la perspective de la circoncision ne le détourne point de l'Islam.

 

Ainsi, ce que ce frère a demandé à ce Chrétien et sa femme, lors de leur conversion à l'Islam, est correct.

 

Qu'Allâh vous accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
 
Fatwa du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l’Iftâ' - vol.3 p.382-383 n°1557

 Publié par 3ilmchar3i.net

س: أن نصرانيًّا وزوجته أرادا الدخول في الإِسلام فأمرهما مقدم الاستفتاء بغسل البدن وبالنطق بالشهادتين عن طوع ورضا واستسلام، والختان، ويسأل هل هذا صحيح أو لا، ويرجو الكتابة إليه بأقوال السلف في ذلك وبالكيفية التي كانت تجري لدخول الكافر في الإِسلام في عهد النبي صلى الله عليه وسلم؟

ج: إن طريقة رسول الله صلى الله عليه وسلم في دعوة الكفار إلى الإِسلام أن يأمرهم بشهادة أن لا إله إلاَّ الله وأن محمدًا رسول الله، فإن هم أجابوه إلى ذلك دعاهم إلى بقية شرائع الإِسلام حسب أهميتها وما تقتضيه الأحوال، ومما ورد في ذلك ما رواه البخاري ومسلم عن ابن عباس رضي الله عنهما أن رسول الله صلى الله عليه وسلم لما بعث معاذًا إلى اليمن قال له: إنك تأتي قومًا من أهل الكتاب فليكن أول ما تدعوهم إليه شهادة أن لا إله إلاَّ الله وفي رواية: إلى أن يوحدوا الله فإن هم أطاعوك لذلك فأعلمهم أن الله افترض عليهم خمس صلوات في كل يوم وليلة، فإن هم أطاعوك لذلك فأعلمهم أن الله افترض عليهم صدقة تؤخذ من أغنيائهم وترد على فقرائهم، فإن هم أطاعوك لذلك فإياك وكرائم أموالهم، واتق دعوة المظلوم فإنه ليس بينها وبين الله حجاب ، ومن ذلك ما رواه البخاري ومسلم عن سهل بن سعد الساعدي: أن النبي صلى الله عليه وسلم قال لعلي رضي الله عنه حينما أعطاه الراية يوم خيبر: انفذ على رسلك حتى تنزل بساحتهم ثم ادعهم إلى الإِسلام وأخبرهم بما يجب عليهم من حق الله تعالى فيه، فوالله لأن يهدي الله بك رجلاً واحدًا خير لك من حمر النعم ، وفي رواية أخرى: فادعهم إلى أن يشهدوا أن لا إله إلاَّ الله، وأن محمدًا رسول الله
وقد اختلف السلف في حكم الغسل بالنسبة لمن كان كافرًا
فأسلم فقال بوجوبه: مالك وأحمد وأبو ثور رحمهم الله؛ لما رواه أبو داود والنسائي عن قيس بن عاصم رضي الله عنه قال: أتيت النبي صلى الله عليه وسلم أريد الإِسلام فأمرني أن أغتسل بماء وسدر ، والأمر يقتضي الوجوب
قال الشافعي وبعض الحنابلة: يستحب أن يغتسل إلاَّ أن يكون قد حدثت به جنابة زمن كفره فيجب عليه الغسل، وقال أبو حنيفة: لا يجب عليه الغسل بحال وبكل حال، فالمشروع له الغسل لهذا الحديث ولما جاء في معناه
وأما الختان فواجب على الرجال ومكرمة في حق النساء، لكن لو أخرت دعوة من رغب في الإِسلام إلى الختان بعض الوقت حتى يستقر الإِسلام في قلبه ويطمئن إليه لكان حسنًا خشية أن تكون المبادرة بدعوته إلى الختان منفرة له من الإِسلام
وعلى هذا فما أمرت به الرجل وزوجته عند إسلامهما صحيح
وبالله التوفيق. وصلى الله على نبينا محمد، وآله وصحبه وسلم
(1557 اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإِفتاء  الجزء رقم 3 الصفحة رقم 382-383 الفتوى رقم)

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Le commerce avec les non musulmans

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Le commerce avec les non musulmans

Question :

 
Les musulmans qui vivent dans les pays mécréants comme aux Etats-Unis, en Angleterre et ailleurs font du commerce avec les mécréants ; J’ignore le jugement de l’islam à ce sujet ?
 
Réponse : 
 
Lorsque le prophète صلى الله عليه وسلم est mort, son bouclier était auprès d’un juif... Ainsi ce qui est interdit est l’alliance alors que l’achat et la vente sont permis.

De même, le Prophète صلى الله عليه وسلم acheta des moutons chez un polythéiste qu’il distribua à ses compagnons ; Ainsi ce qui est interdit est l’alliance avec eux, leur amour et leur donner victoire sur les musulmans.
 
Mais il n’y a aucun mal au fait que le musulman achète d’un mécréant ou qu’il lui vende quelque chose ou qu’il dépose une chose chez eux, sachant que même le Prophète صلى الله عليه وسلم mangea la nourriture d’un juif.

Et leur nourriture nous est licite comme l’a dit Allâh
سبحانه (traduction rapprochée) :
 
«Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise.» (Sourate El-Maida verset 5)
 
Tome 19 page 60
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حكم التعامل مع الكفار بيعاً وشراء

الذين يعيشون في بلاد الكفر في أمريكا وبريطانيا وغيرها يتعاملون مع الكفار، ما أدري ما الحكم في ذلك؟

[1]

النبي صلى الله عليه وسلم مات ودرعه مرهون عند يهودي، والمحرم الموالاة، أما البيع والشراء فما فيه شيء، اشترى صلى الله عليه وسلم من وثني أغناماً، ووزعها على أصحابه صلى الله عليه وسلم
وإنما المحرم موالاتهم ومحبتهم، ونصرهم على المسلمين، أما كون المسلم يشتري منهم ويبيع عليهم، أو يضع عندهم حاجة، فما في ذلك بأس، حتى النبي صلى الله عليه وسلم أكل طعام اليهود، وطعامهم حل لنا، كما قال سبحانه

وَطَعَامُ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ حِلٌّ لَّكُمْ وَطَعَامُكُمْ حِلُّ لَّهُمْ  - سورة المائدة، الآية 5

[1] من ضمن الأسئلة المقدمة لسماحته في حج 1407هـ

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La différence entre : «la fraction sauvée - الفرقة الناجية» et «le groupe victorieux - الطائفة المنصورة»

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La différence entre : «la fraction sauvée - الفرقة الناجية» et «le groupe victorieux - الطائفة المنصورة»

Question :

 
Y a-t-il une différence entre al-Firqatou Nadjiya (la fraction sauvée) et at-Tayfa Mansoura (le groupe victorieux) ?
 
Réponse :
 
Absolument pas !

Al-Firqatou Nadjiya est Mansoura (victorieuse).

Elle n'est pas Nadjiya (sauvée) sauf si elle est Mansoura (victorieuse), et elle n'est pas Mansoura (victorieuse) sauf si elle est Nadjiya (sauvée).

Ce sont ses attributs : Ahlous Sounnah Wal-Djama'ah, al-Firqatou Nadjiya, at-Tayfa Mansoura.
 
Et quiconque désire différencier ces attributs et désigner certains avec tel attribut et d'autres avec tel attribut, alors, il désire diviser Ahlous Sounnah Wal-Djama'ah.

Ainsi, il en désigne certains d'entre eux comme al-Firqatou Nadjiya et d'autres comme at-Tayfa Mansoura.
 
Ceci est une erreur, car ils ne sont qu'un groupe.

Tous les attributs exemplaires et les éloges sont rassemblés chez eux.
Et ils sont Ahlous Sounnah Wal-Djama'ah, et ils sont al-Firqatou Nadjiya, et ils sont at-Tayfa Mansoura.

Ils sont ceux qui restent sur la vérité jusqu'à l'établissement de l'Heure (al-Baqoona 'Ala al-Haqqi illa Qiyaam as-Sa'a) et ils sont les étrangers à la fin des temps (al-Ghourabaa' Fi Aakhir az-Zamaan).
 
Conférence donnée par le Cheikh dans la mosquée du Roi Fahd, à Taïf, le 03 / 03 / 1415  H
Tiré du site : tazkiyah.org
 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Ne pas laisser passer l'occasion de faire une bonne action (petite soit elle)

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Ne pas laisser passer l'occasion de faire une bonne action (petite soit elle)
Allah dit (traduction rapprochée) :
 
" Quiconque fait un bien fût-ce du poids d'un atome, le verra.." [99:7-8]
 
Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit  :

"Craignez le feu même en offrant la moitié d'une datte par charité et même en disant une seule bonne parole" 
[Al-Bukhari] 

Il صلى الله عليه وسلم a aussi dit :

"Ne sous estimez pas la bonne action même en offrant de l'eau de ton seau à celui qui en demande ou en accueillant ton frère avec un visage radieux"
[Rapporté par Muslim] 

Il صلى الله عليه وسلم a aussi dit : 

"Vous ne pouvez pas donner de l’argent à tout le monde. Mais montrez leur un visage radieux et faites preuves de bonne moralité." 
[déclaré hassan Par Cheikh Al Albani. Rapporté par At-tirmidhi n°2004] 
 
Il صلى الله عليه وسلم a aussi dit :

" ...Aider un homme à enfourcher sa monture ou lui hisser ses bagages est une aumône.
Dire une bonne parole est une aumône, tout pas effectué vers un lieu de prière est une aumône.
Écarter ce qui nuit du chemin est également une aumône."
 
[Rapporté par Bukhari et Muslim] 

Il صلى الله عليه وسلم a aussi dit : 

"Un sourire fait à ton frère est une aumône, Ordonner le bien ou interdire le mal est une aumône, Orienter un homme ayant perdu son chemin est une aumône, guider l'aveugle dans la rue est une aumône, dégager du chemin ce qui nuit ou gêne est une aumône, verser l'eau de ton seau (que tu viens de remplir du puits) dans le seau de ton frère est aussi une aumône." 
[Rapporté par Tirmidhi n°1956 et déclaré authentifié par Sheikh Al-Albani] 

Il صلى الله عليه وسلم a aussi dit :

"Ô femmes croyantes ! ne méprisez pas un don envoyé par une voisine même s'il s'agit d'un sabot de brebis" 
[Rapporté par Bukhari] 

Il صلى الله عليه وسلم a aussi dit : 

"Donnez quelque chose au mendiant même s'il s'agit d'un sabot brulé"
[Rapporté par Ahmad] 

Tous ces Hadith comme beaucoup d'autres incitent le Musulman à ne pas négliger la moindre bonne action. 
 
L'Imam Ahmad conseillant un de ses enfants disait :

" Lorsque tu as l'occasion (ou la possibilité) d'accomplir une bonne action fait le". 

En effet, un mot gentil peut réconforter un malheureux, tout comme une bonne parole peut motiver et encourager une personne à accomplir une bonne action ou avoir un impact positif sur sa personne.

Le Musulman ne doit donc pas laisser passer l'occasion d'accomplir un bien et nous citerons deux anecdotes démontrant cela : 

Le grand spécialiste du Hadith, l'Imam Adhahabi rapporte qu'un jour son professeur lu une feuille qu'Adhahabi avait écrite.
Pour l'encourager son professeur lui a alors dit :

" Ton écriture ressemble (fortement) à celui des Muhadithines (spécialistes du Hadith) "

Ce compliment, cette belle parole marqua l'esprit de l'Imam Adhahabi qui d'ailleurs déclara :

" Cette (belle) parole m'a fait aimer la science du Hadith." 
 
C'est à dire qu'Allah fit rentrer dans le cœur de l'Imam Adhahabi l'amour de la science du Hadith grâce à une bonne parole.

Cette parole le motiva et le poussa donc à apprendre cette noble science, et la suite est connue puisque l'Imam Adhahabi demeure jusqu'à nos l'un des plus grand spécialiste du Hadith. 

-  Les savants ont mentionnés plusieurs raisons ayant poussé l'Imam Al-Boukhari a composé son recueil de Hadith, parmi elles : 

L'Imam Al Bouklhari était assis avec groupe d'amis après un cours, passant près d'eux son professeur leur dit :

" Si seulement l'un d'entre vous, pouvez compiler les Hadith rapporté de manière authentique du prophète  " 

Allah fit que l'Imam Al-Bukhari aima cette parole qui d'ailleurs marqua son esprit et l'encouragea à composer le livre que tout le monde connait aujourd'hui ( Le Sahih Al Bukhari). 

Ces deux anecdotes encouragent le Musulman à ne pas laisser passer l'occasion de faire un bien.

Ils démontrent également l'importance de ne tenir que de belles paroles à l'égard de son frère (tel que le réconforter et lui recommander la patience lorsqu'il est éprouvé ou le motiver et l'encourager dans le bien).

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Le devoir d’honorer ses engagements et ses promesses

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Le devoir d’honorer ses engagements et ses promesses
Allah le Très-Haut a dit (traduction rapprochée) :

« Et remplissez l’engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements. » S17. V34

Il a dit aussi (traduction rapprochée) :

« Ô croyants ! Remplissez fidèlement vos engagements » S5. V1
 
Il a dit aussi (traduction rapprochée) :

« Ô vous qui avez cru ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C’est une grande abomination pour Allah que de dire ce que vous ne faites pas » S61. V2-3
 
Le messager d'Allah a dit : D’après Abou Hourayra رضي الله عنه, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

« Les (signes distinctifs) de l’hypocrite sont au nombre de trois : 
 
Lorsqu’il parle, il ment 
lorsqu’il promet, il viole sa promesse 
et lorsqu’on lui confie un dépôt, il est déloyal ».
(Rapporté par Bukhari et Muslim)
 
Et dans une autre version, il y est dit : « Même s’il prie, jeûne et se prétend musulman ». 
 
D’après ‘Abdallah Ibn ‘Amr Ibn El ‘Ass رضي الله عنه, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

« Quatre caractéristiques, désignent l’hypocrite. Celui qui est imprégné par une d’entre elles, montre un penchant pour l’hypocrisie, jusqu'à ‘à ce qu’il s’en débarrasse : 
 
Si on lui confie quelque chose, il trahit, 
S’il parle, il ment, 
s’il promet, il ne tient pas à sa promesse, 
Et s’il se querelle avec quelqu’un il transgresse ». 
[Rapporté par Bukhari et Muslim]
 
Ces Hadith contiennent une sévère mise en garde contre le fait de trahir ce qu'on te confie (tel qu'un secret, un bien...), le mensonge et le fait de manquer à ses promesses. 
 
Noble frère, Honorer ses promesses est une des qualités du croyant, tandis que son contraire est l'une des caractéristiques des Hypocrites. 
 
Le croyant est donc l'obligation d'honorer ses engagements et ses promesses, il s'agit d'une obligation religieuse et d'une des plus grandes et plus noble qualité chez un homme.

Notre religion considère le fait de ne pas tenir ses promesses comme étant un signe d'hypocrisie et donc un défaut majeur. 
 
Allah a dit (traduction rapprochée) : 
 
"Et mentionne Ismaël, dans le Livre. Il était fidèle à ses promesses..."
 
Dans ce verset, Allah fait l'éloge d'Ismaîl en déclarant qu'il était fidèle à ses promesses.

Ceci doit nous pousser à être des gens qui tiennent leurs promesses, car c'est une qualité dont Allah a fait l'éloge. 
 
Il convient de savoir que les Arabes (avant l'Islam) avaient plusieurs bonnes qualités (que l'Islam est venu renforcer par la suite), parmi ses qualités, le fait de toujours dire la vérité, la générosité, le courage, mais également le fait de tenir coûte que coute aux promesses.

Certains d'entre eux préféraient mourir plutôt que de manquer à une de leurs promesses, un d'entre eux a d'ailleurs dit : 
 
Mourir de Soif m'est préférable au fait de manquer à une de mes promesses !
 
Ainsi, le musulman ne doit pas prendre ses promesses à la légère en les considérant comme de simples paroles qui n'exigent aucune concrétisation ultérieure. 
 
De plus, les Personnes qui n'honorent pas leurs promesses, notamment avec leurs enfants, doivent prendre conscience qu'en agissant de la sorte, elles donnent un mauvais exemple à leurs enfants et pervertissent leurs mœurs. 
 
Rentre dans le fait de ne pas tenir ses promesses : 
 
Dire à une personne : " Je te promets de ne dire ceci à personne, Je te promets de venir ou de te téléphoner à telle heure etc." 
 
C'est aussi le fait qu'un parent dise à son enfant : " Je te promets de t'amener demain à tel endroit ou de t'acheter telle chose " sans avoir l'intention de le faire ou en ayant l'intention de tenir cette promesse, mais au final d'y manquer sans raison valable. 
 
Par contre, la personne manquant à sa promesse à cause d'une raison valable (tel que l'oublie, la maladie etc..) n'est point blâmable, mais il convient toutefois à celle-ci de prévenir celui à qui on fait cette promesse. 
 
Le Messager d’Allah  a dit :

« Garantissez-moi six choses de votre part et je vous garantis le paradis :

Soyez véridiques lorsque vous parlez,
ne manquez pas à vos promesses lorsque vous promettez,
rendez ce qui vous est confié,
préservez votre sexe de tout rapport interdit,
baissez le regard et ne causez pas du tort aux gens.» 
Rapporté par Ahmad et considéré comme bon par Albâny. 
 
Ces œuvres sont donc
 
-  Être véridique lorsqu'on parle 
-  Ne pas manquer à ses promesses 
 Respectez le dépôt confié
 Préserver son sexe de tout rapport interdit 
 baisser le regard 
-  Ne pas nuire aux gens 

L'explication de Ryad As-salihine du Sheikh Otheimine
Huquq l-Oukhouwa du Sheikh Salih Al Sheikh,
Ma'lim Fi Tariq Talab l-Ilm du Sheikh Abdel Aziz As-sadhan
le Tahqiq du livre Tafdhuil l-Kilab ‘Ala Kathir Min Man Labissa At-thiyab
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En quoi consiste la ressemblance aux infidèles

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En quoi consiste la ressemblance aux infidèles

-Ibn Taymiyyah a dit : 


« Le fondement réside dans l’enseignement de la religion d’Allâh et de Sa Législation. Et la manifestation de la mécréance et des péchés sont le fait de l’imitation des infidèles, comme le fondement de tout bien est sur la préservation des traditions prophétiques et de leurs législations »

(Iqtidhâ as-Sirât il-Moustaqîm li-moukhâlifati As-hâb al-Djahîm de Ibn Taymiyyah, 1/352).
 
-SHeikh Muhammad Ibn Abdullâh as-Sabîl (qu’Allâh le préserve) a été questionné sur le sens de l’interdiction de la ressemblance aux infidèles, et comment nous devions comprendre cela.
 
SHeikh a répondu que :
 
« la ressemblance aux infidèles est le fait de les imiter dans ce qu’ils font et dans ce qui est spécifique à eux, que ce soit dans le domaine de la Croyance, les actes, les paroles, les vêtements ou les coutumes faisant partie des particularités des infidèles. » 
 
-Il n’est pas permis aux musulmans de les imiter dans l’ensemble de ces affaires et de ce qui y ressemble.
 
Les imiter (dans ce qu’ils font) mène à les envier et les aimer. 
 
Et lorsque la chose devient de la sorte, il faut craindre de tomber dans la parole (du Prophète) : 
 
« L’homme sera avec celui qu’il aime. »
 
Le Prophète (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) a mis en garde de les imiter et de les suivre aveuglément, il dit : 
 
« Vous suivrez les faits et gestes de ceux qui vous ont précédé, leur ressemblant comme se ressemblent la plume d’une flèche avec une identique à elle, jusqu’au point où s’ils rentraient dans le trou d’un lézard, vous y seriez rentrés. 
 Ils (les compagnons) dirent : O prophète d’Allâh ! Seraient-ce les Juifs et les Chrétiens ?
Il dit : Qui d’autre alors ? » 
Rapporté par al-Bukhârî.
 
Allâh – ‘Azza Wa Djal – dit (traduction rapprochée) :
 
« Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. » [1]
 
Et Il dit – Subhânahu (traduction rapprochée) :
 
« Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. » [2]
 
Et le Prophète (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) dit : 
 
« Celui qui cherche à ressembler à un peuple en fait partie. » 
 
Par contre, pour ce qui est de l’imitation faite sur des choses qui ne leur sont pas spécifiques, « ceci n’est pas considéré comme une imitation interdite. Au contraire, les musulmans doivent les faire, comme ceci existe déjà dans certaines affaires usuelles telles que les avions, les voitures et autres moyens modernes, comme les téléphones encore et d’autres choses encore. » 
 
Mais de soutenir une interdiction seulement dans ce qui est spécifique aux Juifs et aux Chrétiens n’est aucunement fondé. 
 
Bien plus, l’interdiction prend un sens global concernant les Gens du Livre et autres qu’eux parmi les infidèles. 
 
Le Prophète (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) a dit de se différencier des Gens du Livre, des Madjoûs (adorateurs du feu) et de se différencier des polythéistes. [3]
 
-De son côté, Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) explique que :
 
« si les musulmans se trouvent en terre de guerre ou encore en terre incroyante ou autre que cela, il ne leur est pas obligatoire de se différencier des non musulmans dans leur apparence pour les préjudices que cela peut leur causer. 
 
Au contraire, il est parfois recommandé ou obligatoire pour l’homme de leur ressembler extérieurement de temps en temps, quand cela répond à un objectif religieux, comme le fait – par exemple - de les appeler à l’Islâm…

Mais en terre d’Islâm et d’émigration, quand Allâh a renforcé les musulmans dans leur situation et que les incroyants sont moindres et en minorité, il est légiféré dans ce cas aux musulmans, de se différencier des autres » [4].
 
-SHeikh Ibn ‘Uthaymîn (rahimahullâh) dit que la définition de l’imitation :

« est le fait de faire ce qui est spécifique à ceux qui sont imités. Ainsi, l’imitation des infidèles se réfère au fait qu’un musulman fasse une chose distincte et spécifique à eux. » 

En ce qui concerne les choses qui se sont répandues parmi les musulmans et qui n’est plus quelque chose qui distingue les infidèles des musulmans, ceci n’est pas considéré comme de l’imitation, cela n’est donc pas interdit au motif que c’est de l’imitation, à moins que cela soit interdit pour toute autre raison.

-Ce que nous avons dit est soutenu par ces mots, comme expliqué de façon similaire par l’auteur de « Fath ul-Bârî » (10/272), quand il dit : 

« Certains des ancêtres pieux considéraient comme blâmable de porter le burnous, car il représente le vêtement des moines.
Mâlik a été interrogé à ce sujet et il répondit : Il n’y a rien de mal à cela.
Il lui fut dit : Mais c’est l’habillement des Chrétiens.
Il dit : Il est porté ici ».
Je dis : (sa parole aurait été plus forte) si Mâlik avait appuyé ses propos sur l’interdiction du burnous par la preuve de la parole du Prophète :

« Le pèlerin en état de sacralisation ne doit pas porter de chemise, de pantalon, de burnous ... »
 

-Dans « al-Fath » (10/307), il dit encore : 


« Si nous disons qu’il est interdit (tel vêtement spécifique) parce que c’est une imitation des étrangers, alors ceci constitue une raison religieuse. Mais si cela était parmi leur coutume de l’époque, lorsqu’ils étaient mécréants, mais que maintenant cela n’est plus quelque chose qui leur est spécifique, et que ce sens ne s’applique plus, cela n’est pas blâmable. Wa Allâhu A’Lam ». [5]
 
-SHeikh Sâlih al-Fawzân (qu’Allâh le préserve) dit qu’il est permis de porter les vêtements des infidèles :
« tant qu’ils ne sont pas reconnus comme impurs, car le principe de base est que toutes choses reste pures, et ceci n’est pas altéré par le doute. » 

Ce qu’ils ont ainsi tissé et teint est permis.

Le Prophète (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) et ses compagnons s’habillaient de (vêtements) cousus (tissés) par les infidèles.  [6] 

 

[1] Coran, 3/28

[2] Coran, 5/51

[3] Fatâwa wa Rassâ-îl Moukhtârah du SHeikh Muhammad as-Sabîl, p.83-84

[4] Iqtidhâ as-Sirât il-Moustaqîm li-moukhâlifati As-hâb al-Djahîm de Ibn Taymiyyah, 1/471

[5] Madjmu’ Fatâwa de Ibn ‘Uthaymîn, 12/290

[6] Al-Moulakhas al-Fiqihî de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.22


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La spiritualité profonde du musulman pieux

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La spiritualité profonde du musulman pieux

Dans la spiritualité profonde et le détachement de ce bas monde que le musulman(e) se doit d’avoir de manière sincère, il y a un rappel fondamental à faire aujourd’hui, quand justement s’estompe en nous de plus en plus ce référant important de la spiritualité.

 
Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) rapporte qu’il a entendu son Cheikh Ibn Taymiyyah dire :
 
« Si tu ne trouves pas, dans l’application de ton œuvre pieuse, une douceur dans ton cœur et une augmentation, alors tu dois la réévaluer. Car certes le Seigneur (Allâh) est reconnaissant. »
 
Ibn al-Qayyîm explique – de cette parole énoncée – qu’il voulait dire que la personne est nécessairement récompensée par Allâh pour l’œuvre pieuse qu’elle a fait dans ce bas monde, récompense qu’elle éprouve par une douceur dans son cœur, une augmentation et une joie.


Si la personne ne la trouve pas, c’est que son œuvre est défectueuse [1].

Allâh - Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :

 

« C’est toi que nous adorons et auprès de toi que nous recherchons le secours. » [2]
 
Ibn Taymiyyah précise concernant ce verset, que nous avons en cela la sincérité dans l’adoration d’Allâh ainsi que la recherche du secours.
 
Certes, le croyant n’adore qu’Allâh et il ne recherche le secours qu’en Allâh.
 
Celui qui invoque autre qu’Allâh parmi les créatures ou recherche le secours auprès d’eux parmi les gens des tombes ou autres qu’eux, n’aura pas accompli la véritable Parole d’Allâh (traduction rapprochée) :
 
« C’est toi que nous adorons et auprès de toi que nous recherchons le secours. »
 
Nul n’aura accompli cela si ce n’est celui qui aura fait la différence entre l’entrevue légiférée (dans l’adoration) et l’entrevue (Ziyârah) innovée.
 
L’entrevue légiférée consiste en l’adoration d’Allâh, l’obéissance à Son Envoyé, l’Unicité d’Allâh et son excellence dans Son adoration, ainsi que les œuvres pieuses et visites (légiférées) par lesquelles il y a les récompenses.
 
L’entrevue innovée est le polythéisme avec le Créateur, l’injustice envers la créature et son âme [3].
 
La personne injuste envers son âme est celle qui fait partie des gens du péché et y persiste.
 
Et celui qui se repent de quelques péchés que ce soit, d’un repentir sincère, il ne sort pas de la catégorie de ses prédécesseurs.
 
La personne suivant une voie modérée est celle qui accomplit les obligations et évite les interdictions.
 
Et les prédécesseurs dans les bonnes actions sont ceux qui accomplissent les actes obligatoires et surérogatoires, comme cela a été mentionné dans les versets.
 
Et celui qui se repent de quelques péchés que ce soit, d’un repentir sincère et authentique, il ne sort pas de la catégorie des prédécesseurs et des gens modérés. [4]


[1] Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn » de Ibn al-Qayyîm, p.423
[2] Coran, 1/5
[3] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 1/667
[4] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 2/289


 Publié par manhajulhaqq.com

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Toucher le Coran en état d’impureté mineure

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Toucher le Coran en état d’impureté mineure

Question :  

 
Nous aimerions que vous nous donniez des éclaircissements concernant le fait de lire le Coran en état d’impureté mineure.
 
Réponse :
 
Il n’y a pas de mal à réciter (par cœur) le Coran en état d’impureté mineure tant que l’on ne touche pas le Coran, car être en état de pureté mineure n’est pas une condition pour la récitation du Coran. 
 
En revanche, si on est en état d’impureté majeure (Janâba), on ne doit absolument pas réciter le Coran, jusqu’à ce que l’on se purifie. 
 
Mais il n’y a pas de mal à ce qu’il récite des formules tirées du Coran comme :
 
Au nom d’Allâh, le Clément, le Miséricordieux
(bismillâhi-r-Rahmâni-r-Rahîmi)
 
ou lorsqu’un malheur l’atteint :
 
Nous sommes à Allâh et c’est vers Lui que nous retournerons
(Innâ lillâhi wa innâ ilayhi radji’ûna)
 
ou toute autre formule de rappel tirée du Coran. 


Kitâb ud-Da’wa - N°5, vol.2, page 50 à51
 Publié par fatawaislam.com

 
 Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Les droits de l'époux

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les droits de l'époux

35 chapitre sur le droit de l'époux sur sa femme page 221

 

Allah le Très Haut a dit (traduction rapprochée) :
 
"les hommes ont autorité sur les femmes en raison des faveurs qu'Allah acoorde à ceux là sur celles-ci et aussi à cause des dépenses qu'ils font pour assurer leur subsistances. Les femmes vertueuses sont obeissantes à leurs maris et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux avec la protection d' Allah" sourate 4 verset 34


Page 222

 

281. D'après Abou Houraïra radiyAllahu anhu le Messager dAllah sallah allahou alayhi wa salam a dit 

"Si l'homme invite sa femme dans son lit pour copuler avec et qu'elle refuse et qu'il passe la nuit en colère contre elle les anges la maudirot jusqu'au matin"
[Hadith ayant recu le consensus]

Et dans une autre version : "Si la femme refuse de partager le lit de son mari, les anges la maudiront jusqu'au matin"


Et dans une autre version : Le Messager d'Allah salAllahu 'aleyhi wa Salam a dit :

"Par celui qui tient mon âme dans Ses mains! Quiconque invite sa femme dans son lit et qu'elle refuse alors elle encore le courroux de Celui qui est dans le ciel (Allah) jusqu'à ce que son mari l'agrée"


Explication

 

Ce hadith montre l'importance des droits de l'époux sur son épouse.

Cependant ceci concerne l'époux qui s'acquitte de ses devoirs envers son épouse.

Quant à celui qui ne s'acquitte pas de ses devoirs envers son épouse, celle-ci à le droit de lui rendre la pareille et de ne pas s'acquitter de tous ses devoirs envers lui conformément à cette parole du Très Haut (traduction rapprochée) :


"Quant quelqu'un vous agresse, usez de réciprocité en proportion du dommage causé" [Sourate 2 verset 194]

Et à cette parole (traduction rapprochée) :

 

" Si vous devez exercer des représailles, que cela soit à la mesure de l'offense subie" [Sourate 16 verset 126]


Par contre si l'époux s'acquitte de tous ses devoirs envers son épouse et que celle-ci se rebelle malgrè celà contre lui, telle sera sa punition s'il l'invite dans sa couche et qu'elle s'y refuse.

Tiré du livre ryad as salihin charh 

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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«Mâshâa Allah - ما شاء الله»

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

«Mâshâa Allah - ما شاء الله»

Maacha Allah
" ما شاء الله " : ce qu'Allah a voulu

 
C'est une expression qui est utilisée beaucoup en arabe dans le vocabulaire de tous les jours comme pour exprimer quelque chose de magnifique ou d'incroyable, c'est un peu comme soubhannAllah (dans l'utilisation du mot, car en fait maacha Allah et soubhannAllah ce n'est pas la même signification).

Dans sourate al kahf (s.18 v./39) Allah dit en rapportant le dialogue entre 2 hommes (traduction rapprochée) : 

 

وَلَوۡلَآ إِذۡ دَخَلۡتَ جَنَّتَكَ قُلۡتَ مَا شَآءَ ٱللَّهُ لَا قُوَّةَ إِلَّا بِٱللَّهِ‌

"En entrant dans ton jardin, que ne dis-tu : "Telle est la volonté (et la grâce) d'Allah ! Il n'y a de puissance que par Allah".

Cheikh as-sa'di rahimahoulah dit dans son tafsir (taysir al karim ar-rahman fi tafsir kalam al manan) :
 
Quand on est impressionné par ses biens, il faut dire cette phrase pour être reconnaissant envers Allah 'aza wa jal et dans le but que les bienfaits dont il nous a comblé persistent (résumé voir page 478)

Et dans le résumé du tafsir ibn kathir traduit en français page 801 :

(après avoir cité le verset) incitait le fautif à se rattraper, en disant cela.
 
Selon les anciens, si on est émerveillé par sa situation, ses biens, ou sa progéniture, qu'on dise :

 

ما شَآءَ ٱللَّهُ لَا قُوَّةَ إِلَّا بِٱللَّهِ‌
"maacha Allah la qouwata ila billah"
 

publié par darwa.com

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Mon fils fume en cachette

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Mon fils fume en cachette

Question :

 

J’ai appris que mon fils fumait en cachette depuis un certain temps.

 

Qu’est-ce que votre éminence me recommande pour que je l’aide à arrêter de fumer ?

 

Quelle sanction s’applique au fait de fumer ?

 

Réponse :

 

Au début, les savants ont divergé au sujet du tabac, comme il est de coutume lorsqu’un événement nouveau se produit.

 

Néanmoins, après que le tabac se soit aujourd’hui révélé nocif, il est devenu clair et évident de le déclarer illicite.

 

Fumer est donc interdit :

 

-Parce que cela entraîne des dépenses inutiles dans ce qui est nuisible ;

 

-C’est la cause de nombreuses maladies dont la plus grave est le cancer.

 

-Cela rend d’humeur désagréable : en effet, le fumeur en manque de tabac ressent une angoisse et une oppression, il déteste qu’on lui parle et un rien le met en colère.      

 

-Fumer peut faire ressentir une certaine paresse vis-à-vis des adorations : c’est évident pour le jeûne ; quant aux autres adorations : le moment de la prière peut certainement avoir lieu alors qu’il n’a pas fumé depuis longtemps, ce qui lui rend la prière insoutenable.

 

-Le tabac peut être une cause d’empêchement d’entrer à la mosquée, du fait de la mauvaise odeur qui incommode les prieurs et les anges.

 

Fumer est donc illicite.

 

Celui qui aime le bien pour lui-même s’en écarte même si cela ne comportait qu’un seul de ces effets néfastes, alors que dire lorsqu’ils sont tous réunis ?

 

Et il y en a sûrement d’autres qui ne me viennent pas à l’esprit maintenant.

 

Le conseil que nous donnons à ce père, c’est de faire tout son possible pour que son fils reste à ses côtés et pour qu’il le conseille.

 

Lorsque l’enfant ne quitte pas son père et que celui-ci l’occupe à des occupations bénéfiques, il se détourne alors certainement du tabac surtout s’il est encore jeune et qu’il ne fume que depuis peu.

 

Nous implorons Allah pour qu’il aide ce père à rendre son fils meilleur.

 

Kitâb ad-Da‘wa (4), tome 1 pages 39 et 40

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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L’invocation est préférable pour ta mère

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L’invocation est préférable pour ta mère

Question : 

 

Est-il permis de faire l’aumône à la place de ma mère (décédée) ?
Est-ce que la récompense de cette aumône lui parvient, qu’Allah lui fasse miséricorde ?

 

Réponse :

 

Oui, il est permis de faire l’aumône à la place de sa mère ou de son père mort, et la récompense leur parvient, conformément au hadith dans Sahîh ul-Bukhârî, concernant l’homme qui a demandé au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, de pouvoir faire l’aumône pour sa mère, morte subitement, laquelle, si elle avait pu parler, lui aurait ordonné de faire l’aumône.

 

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, lui répondit positivement. (1)

 

De même, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a donné la permission à Sacd ibn ‘Ubâda, à Médine, de faire l’aumône d’un palmier à la place de sa mère, après la mort de celle-ci (2)

 

Cependant, il faut savoir que ce qu’il y a de mieux est de faire des invocations pour ses parents, et quant à ses œuvres pieuses, [il est préférable] qu’on en profite soi-même.

 

C’est cela la pratique des pieux prédécesseurs (as-Salaf) et c’est vers cela que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, nous a conseillé :

 

«Une fois que le fils d’Adam est mort, ses œuvres sont interrompues sauf trois :

 

l’aumône dans les choses durables, 

une science bénéfique propagée, 

ou un fils pieux qui fait des invocations en sa faveur.» (3)

 

Cependant, il n’y a pas de mal à offrir une partie de ses œuvres pieuses pour le père et la mère décédés.

 

(1) Al-Bukhârî dans le chapitre des funérailles (1388), Muslim dans le chapitre du testament (1004).
(2) Al-Bukhârî dans le chapitre des testaments (2760).
(3) Muslim dans le chapitre du testament (1631).

 

Kitâb ud-Dac wa (5), (2/151)

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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