C'est une sounnah peu connue du commun des musulmans faisant partie des nombreuses sounannes que l'éminent Savant et notre Cheikh salafi bien aimé Mouqbil Ibn Hâdi Al-Wâdi'i a fait revivre.
Cette Sounnah est donc délaissée et oubliée et il incombe aux musulmans de la pratiquer et de la diffuser parmi les gens et encore plus lorsqu'on sait qu'une parole contraire à la pratique du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) est répandue dit que le fait de boire l'eau qui reste des ablutions a pour résultats des pertes de mémoire.
Il n'y a aucune preuve sur cette parole, mais de plus les preuves sont contraires à cette parole :
Il a été rapporté de Al-Housayn le fils de 'Alî (Qu'Allah les agrée tous deux) qu'il a dit:
« Mon père m'a demandé de venir avec l'eau des ablutions (Al-Wadou à ne pas confondre avec les ablutions elle-même Al-Woudou) et il a rapporté qu'à la fin des ablutions qu'il a faite en faisant chaque mouvement trois fois qu'il('Alî) s'est levé en disant "donne moi le récipient qui contient le reste de l'eau des ablutions" et il but de cette eau debout.
Al-Housayn dit: Je fus étonné !
Il me dit alors " Ne sois pas étonné car j'ai vu ton Père (car c'est son Grand-Père) le Messager D'Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) faire comme tu m'as vu faire": Il a demandé de l'eau pour ses ablutions et en a bu le reste debout." »
Ce Hadith est rapporté par An-Nasai et authentifié par Cheikh Mouqbil dans son : Al-Jâmi' As-Sahih: Chapitre de boire le reste de l'eau des ablutions (1/515)
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Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i -الشيخ أبي عبد الرحمن مقبل بن هادي الوادعي
Le serviteur n'est pas affligé d'une punition plus grande que le durcissement du cœur et l'éloignement d'Allah.
Le Feu a été créé pour fondre le cœur durci - ce cœur qui est le plus éloigné d'Allah parmi les cœurs.
Si le cœur durcit, l'œil devient sec [et ne trouve aucune joie ou tranquillité].
Il y a quatre choses, qui, si on transgresse leurs limites, durcissent le cœur :
- la nourriture,
- le sommeil,
- les discours
- et de trop se mélanger aux gens.
Un corps affligé par la maladie ne tire aucune nourriture de l'alimentation et de l'eau et de la même façon un cœur de malade ne profite pas de l'avertissement ou de l'exhortation.
Quiconque désire purifier son cœur doit préférer Allah à ses désirs.
Le cœur qui s'accroche à ses désirs est voilé d'Allah en fonction de la force de son attachement.
Les cœurs sont les navires d'Allah sur Sa terre, c'est pourquoi les plus aimés parmi eux sont ceux qui sont les plus tendres, purs et résistants à l'égarement.
Une référence au hadith :
« Vraiment, Allah a des navires parmi les gens de la terre et les navires de votre Seigneur sont les cœurs de Ses serviteurs pieux et les plus aimés (par Lui) d'entre eux sont les plus doux et les plus tendres »
hadith hassan. Référez-vous à As-Sahiha (n°1691)]
Les transgresseurs occupent leurs cœurs avec la poursuite de ce monde.
Si seulement ils les avaient occupés avec Allah et la recherche l'au-delà, ils auraient réfléchi à la signification de Ses Mots et de Ses Signes qui sont témoins dans la création.
Leurs cœurs seraient retournés à leurs propriétaires (dans les poitrines où ils résident) portant une merveilleuse sagesse et des perles de bienfaits.
Quand on nourrit le cœur avec le dhikr, sa soif est étanchée par la contemplation et il est nettoyé de la corruption, il sera témoin de choses remarquables et merveilleuses et sera inspiré par la sagesse.
Il n'est pas donné à tout individu doté de science, de sagesse et qui en porte l'habit d'être parmi ses gens.
Plutôt les Gens de Science et de Sagesse sont ceux qui ont insufflé la vie dans leurs cœurs en tuant leurs désirs.
Quant à celui qui a détruit son cœur et a préféré ses désirs, la science et la sagesse sont privés de sa langue.
La destruction du cœur arrive par la possession du sens de la sécurité et la négligence.
Le cœur est fortifié par la crainte d'Allah et le dhikr.
Si le cœur renonce aux plaisirs de ce monde, alors il sera dirigé vers la poursuite du bonheur de l'au-delà et il sera parmi ceux qui y appellent.
Si le cœur se satisfait des plaisirs de ce monde, le bonheur de l'au-delà cesse d'être poursuivi.
Désirer Allah et Sa rencontre ressemble à une douce brise soufflant sur le cœur, chassant le désir brûlant de ce monde.
Quiconque fait que son cœur se précipite vers son Seigneur se trouvera calme et tranquille, et quiconque l'envoie parmi les gens sera dérangé et excessivement perturbé.
Ceci parce que l'amour d'Allah ne peut jamais entrer dans un cœur qui contient l'amour de ce monde, et ce jusqu'à ce que le chameau ne passe par le chas de l'aiguille.
C'est pourquoi le serviteur le plus aimé d'Allah est celui qu'Il place dans Sa soumission, qu'Il choisit pour Son Amour, dont Il purifie l'adoration pour Lui, qui Lui consacre sa vie, sa langue pour Son dhikr et ses membres à Son service.
Le cœur devient malade comme le corps devient malade et son remède réside dans le repentir et la recherche de la protection du mal.
Il devient rouillé comme un miroir devient rouillé et il est poli par le dhikr.
Il devient nu comme le corps devient nu et son ornement vient par la taqwa.
Il devient affamé et assoiffé comme le corps devient affamé et assoiffé et sa faim et sa soif sont rassasiées par la science, l'amour, la confiance, le repentir et la soumission à Allah.
Article tiré du site al-manhaj.com
Livre Al-Fawa' id (pp. 111-112)
Traduit parAbû Sulayman
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Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya -الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Quel est le vêtement (libâs) légal (machrû') de la mariée ('arûs) ?
Qu'est-ce qu'on peut voir d'elle le jour de son mariage (zifâf) lorsqu'elle est devant ses mahârim(1)parmi les hommes, devant sa mère et ses proches (aqârib).
Je veux dire : est-il permis qu'elle se pare devant eux de beaux vêtements, de bijoux, qu'elle enlève son voile (khimâr) et qu'elle se coiffe devant eux et devant autre qu'eux parmi les femmes désobéissantes (fâsiqât)(2)à moins que [la parure] ne soit destinée uniquement au mari (zawdj) ?
Réponse :
Louange à Allâh Maître des Mondes. Que la Prière et le Salut d'Allâh soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille et tous ses Compagnons et je témoigne qu'il n'y a pas de divinité si ce n'est Allâh Seul sans associé et je témoigne que Muhammad est Son Serviteur et Son Messager.
Il est permis (yadjûz) à la femme de s'embellir le jour de son mariage d'une parure (zînah) dans laquelle il n'y a pas de gaspillage (isrâf) comme l'a dit le Prophète -Prière et Salut d'Allâh sur lui- :
« Mange, habille-toi et donne l'aumône sans gaspillage (saraf) ni orgueil (makhîlah). »
Et ce qui est pris en compte est qu'il n'y ait pas de gaspillage dans [la parure].
Il n'y a aucun mal (lâ ba's) à ce que [la mariée] se pare de quelque chose d'or (dhahab) ou de quelque chose d'habits somptueux (fâkhir).
Quant à [la question] s'il est autorisé qu'elle s'embellisse en présence de ses ma hârim et des femmes, il n'y a, également, aucun mal dans cela même si la parure est destinée au mari car il n'y a pas de preuves (dalîl) interdisant (yuharrim) ou indiquant (yanuss) que la femme doit avoir une parure particulière pour son mari et une autre pour ses mahârim, il n'y a pas de preuves [en cela].
Il en est de même pour les femmes désobéissantes, il leur est permis de voir la parure et selon l'avis le plus juste des paroles des Gens de science même si [elles sont] mécréante[s] (kâfirah).
Si la plupart (djumhûr) des Gens de science disent que [la femme] mécréante n'est pas autorisée à voir la parure de la femme musulmane en s'appuyant sur la Parole d'Allâh (traduction rapprochée) :
"et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes [...]" (Coran : sourate 24 An-Nûr/verset 31)
[L'avis le plus] authentique, est qu'il lui est permis (yadjûz) de la voir et il n'y a pas de preuve interdisant cela (yumna').
Parmi les meilleurs livres qui traitent de ce sujet, est le livre de notre frère Mustafâ Ibn Al-'Adawî, [intitulé] : « djâmi' a hkâm an-nisâ'/ Compilation [de] Règles [relatives] aux femmes. », c'est un livre précieux (qayyim) dont je ne connais pas de semblable.
Il traite de ce sujet et [l'auteur] rapporte de l'Imâm A hmad deux versions (riwayatayn) autorisant et interdisant [le fait de montrer ou pas la parure aux mécréantes].
La permission (djawâz), est l'avis le plus correct en raison d'absence ('adam) de preuves authentiques prohibant cela.
Il est rapporté de 'Umar bn Al-Khattâb -qu'Allâh l'agrée- qu'il interdisait aux femmes musulmanes d'entrer dans les bains (hammâm) avec les femmes polythéistes (muchrikât) mais [cette proscription] n'est pas certifiée [provenir de] 'Umar -qu'Allâh l'agrée-.
(1) : Il s'agit du mari de la femme et de tout autre homme qui lui est interdit en mariage (grand-père, oncle maternel et paternel, fils, frère...). N.D.T.
(2) : « al-fisq », c'est la désobéissance ('isyân) aux Injonctions (amr) d'Allâh -Glorifié et élevé soit-Il- et [leur] délaissement (tark) ainsi que la déviation (khurûdj) du Chemin de la Vérité. Réf. > « lisân al-'arab ». Qu'Allâh nous préserve de cela. N.D.T.
Source de la fatwah : http://www.olamayemen.com/html/sound/details.php?linkid=285 - extrait de la cassette intitulée : « as ilat al-akhawât al-djazâ iriyyât », face B jusqu'à 03,45.
copié de mukhlisun.com
Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i -الشيخ مقبل بن هادي الوادعي
« Dévêtues bien que vêtues » signifie que ces femmes portent des vêtements, mais qui ne les couvrent pas convenablement.
Les savants ont cité de nombreux exemples pour celles qui sont dévêtues bien que vêtues.
C'est l'exemple de celles qui portent un vêtement léger qui laisse transparaître la peau en dessous, ou celles qui portent des vêtements opaques, mais courts, ou encore celles dont les vêtements sont tellement serrés et collants au corps qu'on a l'impression qu'elles ne sont pas habillées.
Tous ces exemples sont basés sur le sens propre des mots « vêtues » et « dévêtues ».
Si l'on cherche à présent le sens figuré de ce passage, le mot « vêtues » peut signifier celles qui font semblant d'être chastes et pudiques, et « dévêtues » celles qui cachent leur perversité aux yeux des gens.
Elles sont donc vêtues dans un sens, mais dévêtues, dans un autre.
(1)Rapporté par Muslim dans le chapitre du vêtement (n°2128).
Recueil de Cours et Fatwas de la Mosquée Sacrée de la Mecque, vol. 3, page 219.
✅ Publié par fatawaislam.com
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Louange à Allah, Prière et Salut sur le Messager d'Allah, ses proches, ses Compagnons et ceux qui sont guidés par son droit chemin.
L'Assemblée du Conseil des Grands Savants, dans sa quarante-neuvième séance, tenue à Taïf et datée du 02/04/1419 H., a étudié les événements ayant eu lieu dans beaucoup de pays musulmans et autres, concernant le fait de juger les gens comme mécréants et l'organisation d'attentats, et tout ce que cela entraîne comme effusion de sang et destruction d'édifices.
Vu la gravité de ce problème et les conséquences qu'il entraîne, comme l'anéantissement de vies innocentes, la destruction de biens protégés, la terreur engendrée chez les gens et l'ébranlement de leur sécurité et de leur tranquillité, l'Assemblée a décidé d'émettre un communiqué expliquant le statut de ces actes, par sincérité envers Allah et Ses adorateurs, par acquit de conscience et écartant ainsi toute ambiguïté chez ceux qui n'ont pas bien compris cette question.
Nous disons donc, par la grâce d'Allah :
Juger les gens comme mécréants est un avis religieux, qui ne revient qu'à Allah et Son Prophète
de même que le licite, l'illicite et l'obligatoire ne reviennent qu'à Allah et Son Prophète - Prière et Salut sur lui. Toute parole, ou action décrite comme incroyance n'est pas forcément une incroyance majeure qui exclut de l'Islam.
Ce jugement ne revenant qu'à Allah et Son Prophète, il est interdit de juger quelqu'un comme mécréant sans une épreuve évidente tirée du Coran et de la Sunna. Il ne suffit donc pas seulement d'avoir un doute ou de faire une supposition, car ceci a des conséquences graves. De plus, puisque les peines légales sont repoussées au moindre doute, alors que leurs conséquences sont beaucoup moins graves que de juger quelqu'un mécréant, c'est à plus forte raison que ce jugement est repoussé lorsque subsiste un doute. C'est pourquoi le Prophète - Prière et Salut sur lui - a mis en garde contre le fait de juger une personne mécréante, alors qu'elle ne l'est pas, il a dit :
« Toute personne qui dit à son frère : Ô mécréant ! L'un des deux subira cette parole : ou il a dit vrai, ou elle se retournera contre lui. »
Il peut être rapporté dans le Coran et la Sunna ce qui laisse comprendre que telle parole, tel acte ou telle croyance sont de l'incroyance, sans pour autant que l'on juge mécréant celui qui les a commis, à cause d'un empêchement.
- Ce jugement est identique à tout autre jugement, qui n'est complet que si toutes les raisons existent, toutes les conditions sont remplies, et s'il n'y a pas d'empêchement. Comme par exemple dans l'héritage, dont la raison est le lien de parenté, il se peut que cette raison ne suffise pas à hériter, à cause d'un empêchement, tel qu'une différence de religion entre l'héritier et le défunt. De même l'incroyance, le croyant peut y être contraint et ne pas apostasier pour autant. Le musulman peut prononcer une parole d'incroyance sous l'effet de la joie ou de la colère, ou autre, et il n'est pas mécréant pour autant, car il ne la pas fait volontairement, comme cela est rapporté dans le récit de l'homme qui dit :
« Ô Allah ! Tu es mon adorateur et je suis Ton Seigneur ! »
Il s'est trompé à cause de sa grande joie.
- Juger hâtivement les gens comme mécréants a des conséquences très graves : leurs biens et leurs vies ne sont plus sacrés, ils n'héritent plus, leur mariage devient nul, et toutes les autres conséquences de l'apostat. Comment un croyant peut-il donc en prendre l'initiative pour le moindre doute ?
Si cela concerne les gouvernants, c'est encore plus grave, à cause de ce que cela entraîne comme rébellion et soulèvement armé contre eux, propagation de l'anarchie, effusion de sang, et corruption des gens et du pays. Ainsi, le Prophète - Prière et Salut sur lui - a interdit de faire scission contre eux
« sauf si vous constatez un acte d'incroyance évident, dans lequel vous avez une preuve de la part d'Allah ».
Sa parole « sauf si vous constatez » prouve que le doute ou les rumeurs ne suffisent pas.
Sa parole « un acte d'incroyance » prouve que le péché ne suffit pas, aussi grave soit-il, comme l'injustice, la consommation d'alcool, les jeux de hasard, et l'accaparement des biens.
Sa parole« évident »prouve que ne suffit pas un acte d'incroyance qui n'est pas clair et manifeste.
Sa parole « dans lequel vous avez une preuve de la part d'Allah » prouve qu'il faut nécessairement une preuve claire, de telle sorte qu'elle soit authentique et au sens évident. Une preuve faible ou au sens vague ne suffit donc pas.
Sa parole« de la part d'Allah » prouve qu'on ne tient pas compte de la parole d'un savant, quel que soit le niveau de science et de confiance qu'il ait pu atteindre, si elle n'est pas appuyée par une preuve claire tirée du Livre d'Allah ou de la Sunna de Son Messager - Prière et Salut sur lui.
Toutes ses conditions prouvent la gravité de la question.
En bref, juger hâtivement les gens comme mécréants est extrêmement grave, car Allah Le Très Haut dit (traduction rapprochée) :
"Dis : « Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes, apparentes et cachées, le péché, l'agression sans aucun droit, d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas." S7V33
Ce qui découle de cette croyance erronée : comme autorisation de faire couler le sang, violation de l'honneur, pillage des biens publics et privés, explosion des habitations et des véhicules, et destruction des édifices
tous ces actes et semblables sont interdits à l'unanimité des musulmans, car ils constituent une violation du droit sacré de vivre, de posséder des biens, d'être en paix et dans la tranquillité, de vivre son existence en toute sécurité et toute quiétude à son domicile, lors de ses allées et venues, et une violation des intérêts généraux, dont nulle personne ne peut se passer dans son existence.
L'Islam a préservé aux musulmans leurs biens, leur honneur, leurs corps, a interdit de s'y attaquer et a été très strict à ce sujet. Ceci fait partie des derniers conseils que le Prophète - Prière et Salut sur lui - a donnés a sa Communauté, Il dit lors de son sermon du Pèlerinage d'adieu :
« Votre sang, vos biens, votre honneur, vous sont sacrés, comme sont sacrés ce jour, en ce mois, dans cette ville. » Puis il ajouta : « Ai-je transmis ? Ô Allah sois témoin ! »
Rapporté par El Bukhârî et Muslim.
Il dit également : « Tout le musulman est sacré pour son frère musulman : son sang, ses biens, son honneur. » Il dit aussi : « Craignez l'injustice, car l'injustice sera ténèbres le Jour de la Résurrection. »
Allah Le Très Haut a promis le pire des châtiments à celui qui tue une âme sacrée, Allah Le Très Haut dit au sujet du croyant (traduction rapprochée) :
"Quiconque tue intentionnellement un croyant aura pour rétribution l'Enfer, dans lequel il demeurera éternellement, Allah est en colère contre lui, Il le maudit et lui réserve un immense châtiment" S4V93.
Allah Le Très Haut dit au sujet du mécréant qui est sous protection de l'État, sur le fait de le tuer par erreur (traduction rapprochée) :
"S'il appartenait à un peuple auquel vous êtes liés par un pacte, qu'on verse alors à sa famille le prix du sang et qu'on affranchisse un esclave croyant. "S4V93
Si dans le cas du mécréant, à qui l'on a garanti la sécurité, il faut verser le prix du sang et faire une expiation, lorsqu'il a été tué par erreur, que dire alors s'il a été tué volontairement ? Le crime est d'autant plus odieux et le péché d'autant plus grave. Il est rapporté dans un hadith authentique que le Prophète - Prière et Salut sur lui - a dit : « Celui qui tue une personne sous protection de l'État, ne sentira pas l'odeur du Paradis. »
L'Assemblée, en démontrant le statut de juger les gens comme mécréants sans aucune preuve, ni du Livre d'Allah, ni de la Sunna de Son Messager - Prière et Salut sur lui, ainsi que la gravité de la généralisation dans ce jugement, vu ce que cela entraîne comme maux et péchés, en démontrant tout ceci, elle proclame que l'Islam est innocent de cette croyance erronée
et que tout ce qui se passe dans certains pays, comme effusion du sang d'innocents, explosion des habitations, des véhicules, des installations publics et privées, destruction des édifices, tout ceci constitue des actes criminels, dont l'Islam est innocent. De même, tout musulman qui croit en Allah et au Jour dernier en est innocent.
Ce ne sont que les agissements de certaines personnes aux idées corrompues, à la croyance égarée, qui supporteront seuls la responsabilité de leur péché et de leur crime, sans que cela ne soit imputé à l'Islam, ni aux musulmans bien guidés par la voie de l'Islam, qui s'accrochent au Coran et à la Sunna et se cramponnent au lien solide d'Allah.
Ce n'est rien d'autre que de la pure corruption et un crime, que la législation musulmane et la saine nature humaine rejettent.
C'est pourquoi, les textes de la législation musulmane sont catégoriques sur son caractère illicite, mettant en garde de ne pas fréquenter ce qui agissent de la sorte.
Allah Le Très Haut dit (traduction rapprochée) :
"Parmi les gens, il y celui dont les paroles dans la vie d'ici-bas te plaisent, et qui prend Allah à témoin de ce qu'il a dans le cœur, tandis qu'il est le plus acharné des querelleurs. Dès qu'il se présente, il parcourt la Terre pour y semer la corruption et saccager culture et bétail. Et Allah n'aime pas la corruption. Et lorsqu'on lui dit : « Crains Allah ! » il s'enfle d'orgueil dans le péché. L'Enfer lui suffira et quel mauvais séjour !" S2V204-206
Il est obligatoire pour tous les musulmans, où qu'ils soient, de se conseiller mutuellement la vérité, de s'entraider dans les bonnes œuvres et la piété, dans la recommandation du bien et l'interdiction du blâmable, avec sagesse et bonne parole, et de discuter de la meilleure des façons.
Comme Allah Le Très Haut dit (traduction rapprochée) :
"Entraidez-vous dans les bonnes œuvres et la piété, et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est dur en punition." S5V2
Allah Le Très Haut dit aussi (traduction rapprochée) :
"Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils ordonnent le bien et interdisent le blâmable, ils accomplissent la Prière, ils s'acquittent de la Zakât et obéissent à Allah et Son Messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Tout-puissant et Sage." S9V71
Allah Le Très Haut dit (traduction rapprochée) :
"Par le Temps ! L'humanité est en grande perdition, sauf ceux qui ont la foi, qui accomplissent de bonnes œuvres, qui se conseillent mutuellement la vérité et qui se conseillent mutuellement la patience." S103,
Le Prophète - Prière et Salut sur lui - a dit :« La religion c'est la sincérité. »On lui demanda : « Envers qui, Ô Messager d'Allah ? » Il répondit : « Envers Allah, Son Livre, Son Messager, les dirigeants et l'ensemble des musulmans. » Il dit aussi : « Les musulmans sont comparables, dans leur solidarité, leur clémence et leur miséricorde mutuelles, à un seul corps : lorsqu'un seul membre se plaint d'un mal quelconque, tout le corps souffre de fièvre et d'insomnie. »
Les versets et les hadith à ce sujet sont très nombreux.
Nous demandons à Allah par Ses plus beaux Noms et Ses Attributs élevés, qu'Il écarte le mal des musulmans, qu'Il accorde la réussite à tous les dirigeants musulmans dans ce qui constitue un bien pour les hommes et le pays, et ce qui met un terme à la corruption et les corrupteurs, que par leur intermédiaire Il fasse triompher Sa religion et élève Sa parole, qu'Il arrange la situation de tous les musulmans dans le monde entier, et qu'Il fasse triompher la vérité par leur intermédiaire.
Certes Il en est Le Seul Capable et Il en est parfaitement Capable.
Prière et Salut d'Allah sur notre Prophète Mohammed, ses proches et ses Compagnons.
Traduction : Aboû Ahmed
copié de sounnah.free.fr
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Quel est le jugement en ce qui concerne les photos et dessins sur les vêtements d'enfants, sachant que les vêtements d'enfants ne sont pas souvent exempts d'images?
Réponse :
Il n'est pas permis d'acheter des vêtements sur lesquels il y a des photos et dessins de ce qui possèdent une âme parmi les humains, les animaux ou les oiseaux.
Car prendre des photos et les utiliser est haram [interdit], de part les nombreux hadiths authentiques qui les interdisent et menacent d'un châtiment sévère là-dessus.
Le Prophète ( sallallâhu alayhi wa salam) a maudit ceux qui faisaient des images [1] et a informé qu'ils seraient le plus sévèrement châtié le Jour du Jugement Dernier [2].
Ainsi, il n'est pas permis de porter un vêtement sur lequel il y a des représentations figurées, ni il est permis d'habiller un enfant avec ces images.
Ce qui est obligatoire plutôt, c'est d'acheter des vêtements sans aucune représentation figurée, et il y en a beaucoup.[3]
[1] Sahih Al Bukhârî, volume 7, hadith 67 [2] Sahih Al Bukhârî, volume 7, hadith 64,65
[3]Al-Muntaqa al-Fatawa, Sheikh Salih Ibn al- Fawzan, vol.3 p.339,fatwa n°505
✅ Publié parfatawa-online.com
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
La sunna pour le musulman est de serrer la main à son frère lorsqu'il le rencontre, cette sunna s'applique t'elle aussi pour les femmes?
Car des soeurs refusent de serrer la main en disant que ceci est une imitation des hommes.
Qu'est il donc preferable quand je rencontre une soeur, lui serrer la main ou lui faire la bise ?
Barakallahou fikoum.
Réponse du shaykh :
La sunna pour la femme est aussi de serrer la main, il n'y a aucune différence entre l'homme et la femme.
Lorsque une femme rencontre une femme, elle lui serre la main, sauf si cela fait longtemps qu'elle ne l'a pas vu, si elle souhaite l'enlacer ceci n'est pas interdit.
27éme cours "al aqida wasitya" dès les premières minutes
Retranscription par une soeur de l’équipe du site 3ilmchar3i.net
Cheikh Abou Abdillah Mohamed Tchalabi Al Djazairy - الشيخ أبو عبد الله محمد تشلابي
Quel est le jugement concernant le fait d'enterrer les cheveux qui tombent et les cheveux qui ont été coupés ?
Réponse de Cheikh ’Outheymine :
Certains savants considèrent qu'il est recommandé d'enterrer quoiqu'on enlève des cheveux, des ongles ou des dents et ils mentionnent une narration à ce sujet d'Ibn 'Umar (c'est-à-dire un athar ou la parole d'Ibn 'Umar lui-même) رضي الله عنهما.
Et il n'y a aucun doute que la pratique du compagnon du prophète est meilleure que la pratique de tout autre que lui.
C'est l'avis qui a été pris par nos juristes (savants de Fiqh), qu'Allâh leur fasse miséricorde.
Ils ont dit :
«Certes, il est préférable que la personne enterre ce qu'elle enlève des cheveux, des ongles, des dents et des choses semblables.»
الفتاوى الشرعية في المسائل العصرية من فتاوى علماء البلد الحرام
Traduit par Abu Sumaya
✅Publié par salafs.com
استحب بعض العلماء أن يدفن الإنسان ما أزاله من شعره أو ظفره أو سنه، وذكروا في ذلك أثرًا عن عبد الله بن عمر رضي الله عنهما ولا شك أن فعل الصحابي أولى من فعل غيره، وقد ذهب إلى هذا فقهاؤنا رحمهم الله فقالوا
إنه ينبغي أن يدفن ما أزاله من شعر وظفر وسن ونحوه
Question :
Nous avons entendu dire qu'il est obligatoire d'enterrer les ongles après les avoir coupé.
Est-ce correct ?
Réponse de Cheikh Ferkous :
Toutes les louanges appartiennent à Allâh, Seigneur de tous les mondes.
Que sa paix et les bénédictions soient sur le messager, Il l'a envoyé comme miséricorde pour les hommes et les djinns.
Que la miséricorde d'Allâh soit faite sur les compagnons de Muhammad et ses frères jusqu'au jour dernier.
Quant à ce qui suit :
Certains savants voient qu'enterrer les ongles et les cheveux après les avoir coupés comme étant un acte recommandé.
Ceci est basé sur un récit de Mil bint Al-Ashari Mashruh (qu'Allâh soit satisfait d'elle).
Elle a dit :
"J'ai vu mon père couper ses ongles avant de les enterrer.
Il a dit, j'ai vu le Messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم faire la même chose." [1]
L'imam Ahmed a été interrogé sur la personne qui se coupe les cheveux ou ses ongles.
Doit-il les enterrer ou les jeter ?
L'imam Ahmed a déclaré :
"Il les enterre."
L'homme a alors demandé : "Est-ce que toute narration que vous avez disent cela?"
L'iman Ahmed a déclaré :"Ibn Umar avait l'habitude d'enterrer ses ongles" [2]
Bien que le hadith n'atteint pas le niveau d'être authentique, cet acte est recommandé du point de vue que cela est enlevé d'une partie du corps qui est relié à l'autre.
Et ceci est le traitement d'une partie du corps comme le reste du corps.
C'est-à-dire qu'il est enterré.
La connaissance est auprès d'Allâh le Très-Haut.
Toutes les louanges appartiennent à Allâh Seigneur de tous les mondes.
Que la paix d'Allâh et la bénédiction soient sur notre Messager Muhammad, sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au Jour Dernier.
[1] Rapporté par Al-Boukhâri dans At-Târikh Al-Kabîr (8/45), par Al-Haythami dans Majma` Az-Zawâ'id wa Manba`Al-Fawâ'id (2/333), par Al-Bazzâr et At-Tabarâni dans Al-Kabîr et Al-Awsat, par l’intermédiaire de `Oubayd Allâh Ibn Salma Ibn Wahrâm d’après son père – ces deux personnes sont peu crédibles (i.e. `Oubayd Allâh et Salama), alors que le père (Salama) est considéré par certains comme crédible. Ibn Hadjar a dit dans At-Talkhîs Al-Habîr (2/341) : « Sa chaîne de narration est faible. »
[2] Cité par Ibn Qoudâma dans Al-Moughni (1/110), et Al-Hâfidh dans Fat’h Al-Bâri (10/346).
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في حكم دفن الأظافر بعد تقليمها السـؤال : سمعنا من البعض أنه يجب على الإنسان أن يدفنَ أظافرَه إذا قَلَّمها، فهل هذا صحيحٌ؟ الجـواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمّا بعد
فقد استحبَّ بعضُ أهلِ العلم دَفْنَ ما قُلِّمَ من الأظفار و ما أُزيلَ من الشعر لِمَا رُوِي عن ميل بنت مِشرح الأشعرية قالت: «رَأَيْتُ أَبِي يُقَلِّمُ أَظْفَارَهُ وَيَدْفِنُهَا وَيَقُولُ: رَأَيْتُ رَسُولَ اللهِ صَلَّى اللهِ عَلَيْهِ وَآلِهِ وَسَلَّمَ يَفْعَلُ ذَلِكَ»(١)، وسُئِلَ أحمد عن الرجل يأخذ من شعره وأظفاره أيدفنه أم يُلقيه؟ قال: يدفنه، فقال: بلغكَ فيه شيءٌ؟ قال: «كَانَ ابْنُ عُمَرَ يَدْفِنُهُ»(٢).والحديث وإن لم يَرْتَقِ إلى درجة الصِّحَّةِ إلاَّ أنَّ وجه الاستحباب فيه من جهة النظر هو أنَّ الجزء المستأصلَ من البدن قد يُعْطَى حُكْمَ البدنِ إِجراءً للجزء مجرى الكُلِّ
والعلمُ عند الله تعالى، وآخر دعوانا أنِ الحمد لله ربِّ العالمين، وصلى الله على نبيّنا محمّد وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلّم تسليمًا
١)أخرجه البخاري في «التاريخ الكبير»: (٨/ ٤٥)، وقال الهيثمي في «مجمع الزوائد ومنبع الفوائد»: (٢/ ٣٣٣): «رواه البزار والطبراني في الكبير والأوسط من طريق عبيد الله بن سلمة بن وهرام عن أبيه وكلاهما ضعيف وأبوه وثق». وقال ابن حجر في «التلخيص الحبير»: (٢/ ٣٤١): «وإسناده ضعيف»
٢)ذكره ابن قدامة في «المغني»: (١/ ١١٠)، والحافظ في «الفتح»: (١٠/ ٣٤٦
الجزائر في: ٧ جمادى الثانية ١٤٢٧ﻫ
الموافـق ﻟ: ٢ يوليو ٢٠٠٦م
Enterrer les ongles et les cheveux, même si cela n'est pas une sunna,
pour contrecarrer les sorciers !
Question :
Il interroge au sujet de la coupe des ongles la nuit.
Réponse de Cheikh Souleyman Ar-Ruheylî :
Cela est permis en toute heure de la nuit et du jour.
Bien.
Le frère m'a fait penser à une chose : lorsqu'il a coupé ses ongles, lui est-il recommandé de les enterrer ?
Il a été rapporté dans un hadîth chez alBayhaqî et autre que lui que le Prophète صلى الله عليه وسلم a ordonné d'enterrer les cheveux et les ongles.
Mais, (ce hadîth) est faible et alBayhaqî a dit qu'il a été rapporté par des versions (de chaines de transmission) toutes faibles.
Il est donc faible et rien n'y est authentique du point de vue de la sunna.
Mais l'imâm Ahmad, qu'Allâh lui fasse Miséricorde, a dit qu'Ibn Omar qu'Allah soit Satisfait d'eux d'eux, le faisait; il enterrait donc les ongles.
Et ils ont qu'il y a en cela un avantage car ce qu'utilisent le plus les sorciers, dans leurs sorcelleries, ce sont les cheveux et les ongles.
Si donc la personne enterre les cheveux et les ongles, elle sera alors à l'abri de leurs méfaits.
Nous disons donc : le fait d'enterrer est une coutume permise et dans laquelle se trouvent un avantage.
Mais, nous ne disons pas que c'est une sounna.
✅ Traduit et publié par دورة العلوم - Le cercle des sciences - telegram.me/cercle_sciences
السُّـــــؤَالُ : جزاكم الله خيرا وأحسن إليكم بارك الله فيكم: يسأل عن تقليم الأظفار في الليل الجَـــــوَابُ : يجوز في كل وقت في الليل والنهار. نعم. طيب؛ الأخ ذكرني بشيء؛ إذا قلّم أظفاره فهل يستحب أن يدفنها؟
ورد في حديث عند البيهقي وغيره، أن النبي صلى الله عليه وسلم أمر بدفن الشعور والأظفار، لكنه ضعيف وقال البيهقي رُوي من وجوه كلها ضعيفة، فهو ضعيف ولم يثبت فيه شيء من حيث السـُّنَّة، لكن قال الإمام أحمد -رحمه الله- إنَّ ابن عمر -رضي الله عنهما- كان يفعله فيدفن الأظفار، وقالوا في هذا مصلحة لأنَّ السَّحَرة أكثر ما يستعملون في سحرهم الشعور والأظفار، فإذا دفن الإنسان الشعور والأظفار فإنه يأْمَن شرهم، فنقول: إن الدفن عادة مباحة وفيها مصلحة، لكن لا نقول إنه سـُنَّة
Réponse de Cheikh Ibn Bâz :
دفن الأظافر
سمعت بعض الناس يقولون: إنه عند الانتهاء من قص الأظافر لا بد من أخذها ودفنها في مكان، وقراءة بعض السور عليها، مثل الإخلاص والمعوذتين، وعدم رميها، فما حكم ذلك؟ جزاكم الله خيراً
هذا شيء لا أصل له، إذا قص الإنسان أظفاره يرميها ولا بأس، ولا حاجة إلى دفنها ولا قراءة القرآن عليها. هذا خرافة لا أصل لها ولا أساس لها، متى قص الإنسان أظفاره رجل أو امرأة فلا حرج في إلقائها في أي مكان
لقد سمعت أن رمي بقايا شعر الرأس والأظافر غير جائز، وأنه يجب دفنها، وضحوا لي هذا الأمر؟ جزاكم الله خيراً
لا يجب دفن ما يقلم من الأظفار، أو يقطع من الشعر لا يجب دفنه إذا ألقي في القمامة لا بأس ولا حرج، إن دفن فلا حرج، وإن ألقاه في القمامة فلا حرج، الأمر واسع والحمد لله
Le Shirk consiste à donner un associé à Allah ('aza oua djal) dans l'adoration de Sa divinité et dans son attribut de Maître, Créateur du monde.
L'association se fait le plus souvent dans la divinité, et consiste à invoquer un autre à côté d'Allah ('aza oua djal) ou à détourner au profit de l'autre certains actes cultuels tels que les offrandes, les actes objets de vœux, la peur, l'espérance et l'amour. Le Shirk constitue le plus grand péché pour plusieurs raisons:
-Il s'agit d'assimiler le créé au Créateur dans les particularités de la divinité.
Quiconque associe un autre à Allah l'a assimilé à Lui. Ce qui constitue la plus grave injustice conformément aux propos du Très Haut :
« Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne quelqu'associé. À part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allahquelqu'associé commet un énorme péché. » (Coran, 4 : 48)
-Allah a affirmé qu'Il a interdit le paradis à l'auteur du Shirk et que ce dernier séjournera éternellement dans le feu de la géhenne.
« Quiconque associe à Allah (d'autres divinités), Allah lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. Et pour les injustes, pas de secoureurs! » (Coran, 5 : 72)
et : « En effet, il t'a été révélé, ainsi qu'à ceux qui t'ont précédé: "Si tu donnes des associés à Allah, ton œuvre sera certes vaine; et tu seras très certainement du nombre des perdants.» (Coran, 39:65)
-L'idolâtrie enlève toute immunité sur les biens et la garantie du sang.
« Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez- les, assiégez- les et guettez- les dans toute embuscade. » (Coran, 9 : 5)
Dans le même ordre d'idées, le Prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam ) dit :
«Il m'a été donné l'ordre de guerroyer les gens jusqu'à ce qu'ils disent: «Il n'y a pas d'autre divinité adoré avec vérité qu'Allah Seul ».
S'ils le disent, leur sang et leurs biens deviennent inviolables, sauf quand il s'agit d'en prélever les droits qui les frappent»
(rapporté par Boukhari et Mouslim).
-Le Shirk représente le plus grave péché comme l'affirme le Prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam) en ces termes :
- « Ne voulez-vous pas que je vous dise les pires des péchés ?
- « Si, messager d'Allah. -« C'est le fait d'associer un autre à Allah dans le culte et de se rendre odieux envers ses propres parents, etc. »
(rapporté par Boukhari et Mouslim)
L'érudit Ibn al Qayyim (rahimahou Allah) dit :
« Le Transcendant a affirmé que l'objectif de la création et de l'ordre est de faire connaître Allah par Ses noms et attributs, d'amener les gens à L'adorer sans rien lui associé et de faire régner la justice au sein des humains.
Cette justice sur laquelle reposent les cieux et la terre selon les propos du Très Haut :
« Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice.» (Coran, 57:25)
Le Transcendant a ainsi affirmé qu'Il a envoyé Ses messagers et révélé Ses livres pour faire régner la justice et l'équité.
Or le Tawhid constitue la meilleure expression, la quintessence de l'équité, et le Shirk le summum de l'injustice.
«L'association à (Allah) est vraiment une injustice énorme. » (Coran, 31 : 13)
Le Shirk demeure la pire injustice et le Tawhid la meilleure forme de justice.
Tout ce qui s'oppose le plus au dessein (divin) représente le pire des péchés majeurs.
Plus loin, il poursuit :
« Le Shirk se heurte essentiellement à ce dessein et reste de ce fait le pire des péchés majeurs.
C'est pourquoi Allah a interdit le paradis à tout auteur de ~ et rendu son sang et ses biens vulnérables pour les partisans du Tawhid et leur permet de les réduire à l'esclavage en raison de leur refus d'observer Son culte.
En outre, Allah refuse d'agréer l'œuvre d'un auteur de Shirk, d'accepter une intercession en sa faveur, d'exaucer ses prières dans l'au-delà et de réaliser son espérance (La réplique suffisante - Al djawab al-Ka fi: 109).
L'auteur de Shirk est le plus ignorant à l'égard d'Allah puisqu'il lui trouve un égal.
Ce qui représente le summum de l'ignorance et le maximum d'injustice.
Pourtant, l'auteur de Shirk ne fait en réalité aucun tort à son Maître, mais il le fait à lui-même.
-Le Shirk implique une dépréciation et une dégradation dont Allah S'est déclaré très distant.
Quiconque commet le Shirk attribue à Allah ce dont Allah s'est déclaré très éloigné.
Ce qui constitue une opposition très marquée vis-à-vis du Très Haut.
Les variétés du Shirk
Le Shirk comporte deux variétés :
- La première est le Shirk majeur qui exclut son auteur de la religion et le condamne à un séjour éternel en enfer, s'il meurt avant de se repentir.
Ce Shirk consiste à détourner un acte cultuel quelconque au profit d'un autre qu'Allah.
Tel est le cas de celui qui invoque quelqu'un en dehors d'Allah, lui consacre des sacrifices ou formule des vœux de servir un autre qu'Allah comme les (occupants des) tombeaux, les djinns et les démons.
Ce Shirk peut aussi revêtir la forme de la peur d'un préjudice provenant des morts, des djinns ou des démons jugés capables de faire du mal ou de rendre malade.
Fait partie du Shirk encore le fait d'espérer que quelqu'un veillera en dehors d'Allah à satisfaire les besoins de l'intéressé et à dissiper ses soucis, ce qu'Allah seul est capable de réaliser.
[Pourtant] c'est ce qui se pratique maintenant autour des mausolées qui abritent les tombes des saints.
«Ils adorent au lieu d'Allah ce qui ne peut ni leur nuire ni leur profiter et disent:
"Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès d'Allah". Dis: "Informerez-vous Allah de ce qu'Il ne connaît pas dans les cieux et sur la terre?" Pureté à Lui, Il est Très élevé au-dessus de ce qu'Ils Lui associent! » (Coran, 10 :18)
-La seconde variété réside dans un Shirk mineur qui n'exclut pas son auteur de la religion, mais affaiblit sa foi en l'unicité divine et peut conduire au Shirk majeur.
Il revêt deux formes :
La première est apparente inhérente à l'usage de certains termes et expressions et au recours à certaines pratiques. C'est le cas de jurer par le nom d'un autre qu'Allah. Le Prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam ) a dit:
« Quiconque jure au nom d'un autre qu'Allah s'est rendu mécréant et polythéiste »
(rapporté par At-Tirmidhi qui l'a classé bon et Al-Hakim qui l'a classé excellent).
C'est aussi le cas de dire: s'il plaît à Allah et à toi ».
Quand quelqu'un le dit au Prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam ), il lui répondit:
« As-tu fait de moi l'égal d'Allah ? Dis: s'il plaît à Allah seul »
(rapporté par An Nassaï).
C'est encore comme l'usage de l'expression: «N'eût été Allah et Un tel ».
La formulation correcte de l'idée consiste à dire «S'il plaît à Allah puis à Un tel » et «N'eût été Allah puis Un tel » car la conjonction thoumma(puis) implique classement et attardement.
Ce qui traduit la dépendance de la volonté humaine de la volonté divine. A ce propos, le Très Haut dit:
«Mais vous ne pouvez vouloir, que si Allah veut, (Lui), le Seigneur de l'Univers.» (Coran, 81:29)
Quant à la conjonction waw (et), elle n'implique qu'un simple raccordement et coordination.
Ce qui ne signifie ni ordre ni succession immédiate.
Fait partie de ce Shirk encore l'usage de l'expression: «Je n'ai qu'Allah et toi» et «ceci relève' de la bénédiction divine et de la tienne ».
Quant aux pratiques, il s'agit, par exemple, du port d'un anneau et d'un fil censés pouvoir repousser ou éradiquer le malheur. Il en est de même du port d'amulettes par peur du mauvais œil ou d'autres (maux).
Si l'on croit que le port de ces objets est un moyen efficace d'effacer le malheur ou de l'écarter, on est tombé dans le Shirk mineur.
Car Allah n'a pas fait de ces pratiques des moyens de guérir le malheur.
Si l'on croit que ces objets peuvent intrinsèquement effacer ou écarter un malheur, on tombe dans le Shirk majeur, car on s'accroche à un autre qu'Allah.
La deuxième forme du Shirk mineur est subtile et affecte les volontés et les intentions comme le goût de se faire voir et entendre.
C'est le cas de celui qui accomplit une action du type de celles que l'on mène pour se rapprocher d'Allah, mais dans le seul but d'obtenir des louanges: on embellit sa prière ou fait des aumônes pour être loué.
On prononce le dhikr et récite le Coran avec une belle voix afin que les gens entendent et louent le récitant.
Quand le désir de se faire voir à l'œuvre accompagne une action, il en entraîne la nullité.
«Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur". »(Coran, 18 : 110).
Le Prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam ) a dit:
- « Ce que je crains le plus pour vous c'est le Shirk mineur. »
- «Que signifie le Shirk mineur, 0 messager d'Allah? »
- «C'est le désir de se faire voir à l'œuvre. »
(Rapporté par Ahmad, par At-Tabarani et par Al Baghawi dans Sharh As Sounna)
Fait partie du Shirk subtil encore le fait de mener une action cultuelle par avidité matérielle, comme celui qui participe au pèlerinage, sert de muezzin ou d'imam ou acquiert le savoir religieux, dans le seul dessein de gagner de l'argent.
Le Prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam ) a dit :
«Malheur à l'adorateur du dinar, malheur à l'adorateur du dirham, malheur à l'adorateur des beaux tissus, malheur à l'adorateur des beaux pâturages; celui qui est satisfait quand on lui donne et est insatisfait quand on le prive de dons.»
(Rapporté par Boukhari).
L'imam Ibn al Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit :
« Le Shirk dans les volontés et les intentions est un océan sans côte. Rares sont ceux qui y échappent.
Quiconque vise à travers son action un autre qu'Allah et nourrit une intention autre que celle de se rapprocher d'Allah et de chercher Sa récompense rend sa volonté et son intention impures.
La sincérité à l'égard d'Allah doit être entière, et ce, aussi bien dans les actes que dans les propos, les intentions et la volonté.
Voilà la religion droite, la voie d'Abraham, la seule agréée par Allah, la réalité de l'Islam qu'Allah a donné à Ses serviteurs l'ordre de suivre.
« Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l'au-delà parmi les perdants.» (Coran, 3 : 85)
C'est la voie d'Abraham (que le salut d'Allah soit sur lui) que ne trouvent indésirable que les étourdis » (La réplique suffisante - Al djawab al-Kafi: p. 115)
- De ce qui précède on peut déduire qu'il existe entre les Shirk majeur et mineur les différences que voici :
Le premier exclut son auteur de la religion alors que le second ne le fait pas.
Le premier condamne son auteur à un séjour éternel en enfer alors que le second prévoit la possibilité d'une délivrance pour celui qui va en enfer.
Le premier entraîne la nullité des œuvres alors que le second n'annule pas toutes les œuvres mais seulement celles qui en sont entachées.
Le premier rend vulnérables le sang et les biens de son auteur alors que le second n'entraîne pas ces effets.
Traduction est tirée du livre L'Unicité Divine
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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
L'éducation des enfants est quelque chose de complexe qui demande patience et savoir faire.
Certains enfants demandent que l'on agisse avec eux avec douceur, et si l'on fait le contraire, ils s'obstineront.
D'autres enfants demandent qu'on soit plus sévère avec eux, mais il ne faut pas que cette sévérité dépasse les limites de ce qui est tolérable.
Si on dépasse ces limites, cela conduira l'enfant à s'obstiner et ne pas écouter les ordres de ses parents.
Nous demandons à Allah qu'Il nous accorde une bonne éducation (de nos enfants), et c'est une grande responsabilité qui pèse sur les épaules des parents, Allah dit (traduction rapprochée) :
« Ô vous les croyants, protégez-vous, ainsi que vos familles d'un feu dont le combustible sera les hommes et les pierres. ».
'Abdullah ibn 'Umar rapporte que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Chacun de vous est un berger et chacun de vous est responsable de son troupeau. L'imam est un berger et il est responsable de son troupeau. L'homme est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau. La femme est une bergère dans la maison de son époux et elle est responsable de son troupeau. Le serviteur est un berger qui a charge des biens de son maître et il est responsable de son troupeau. Ainsi, chacun d'entre vous est un berger et chacun est responsable de son troupeau. » (Bukhari et Muslim).
Les parents doivent nécessairement s'entraider dans l'éducation de leurs enfants. Et si l'un néglige sa responsabilité, il y aura un manque d'un côté, sauf si Allah veut (qu'il en soit autrement).
Il faut apprendre aux enfants
en fonction de leur niveau et compréhension
par exemple
En bas âge :
-On répète à l'enfant le nom « Allah », en montrant du doigt le ciel.
-Si on lui donne quelque chose à manger, comme du pain ou autre chose, on lui donne dans la main droite.
-Si l'aliment est chaud, il ne faut pas souffler dessus, car le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a interdit de souffler dans le plat. Et si l'enfant voit quelqu'un le faire, il l'imitera tout de suite. De même pour toute chose, en conformité avec la parole du prophète :
« Tout enfant né sur la fitra (la saine nature), et ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un adorateur du feu »,
aussi dans le hadith rapporté par l'imam Muslim d'après 'Iyad ibn 'Umar, le prophète ( salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Allah a dit : J'ai créé mes serviteurs sur la voie droite (hunafa), puis les démons les ont détournés ».
-A partir d'un an et demi, s'il veut manger ou boire, on lui rappelle de dire bismillah, ensuite cela devient normal pour lui et il dira de lui-même : bismillah.
-Lorsqu'on voit qu'il peut comprendre les piliers de l'islam, de la foi (iman) et de la bienfaisance (ihsan), on les lui apprend. Je ne précise pas d'âge car la parole et la mémoire varie d'un enfant à l'autre.
Les piliers de l'islam sont : d'après Ibn 'Abbas, le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« L'islam est bâti sur cinq piliers: Le témoignage qu'il n'est d'autre divinité digne d'être adorée qu'Allah et que Muhammad est Son messager, l'accomplissement de la prière rituelle, l'acquittement de la zakât (impôt rituel), le pèlerinage à la Maison d'Allah, le jeûne du mois de Ramadan »
(Bukhari et Muslim).
Les piliers de la foi sont : d'après Abu Hurayra, le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« La foi consiste en ce que tu crois en Allah, en Ses Anges, en Ses Livres, en Ses messagers, au Jugement Dernier et que tu crois au destin qu'il te soit favorable ou non . »
(Al-Bukhari et Muslim).
Le pilier de la bienfaisance est :
« Que tu adores Allah comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit »
(Al-Bukhari et Muslim).
-Il faut également lui apprendre les règles des ablutions.
-S'il mange dans un plat, il faut lui dire de manger ce qu'il y a devant lui, d'après 'Umar ibn Abi Salama qui rapporte : Je mangeais et ma main se promenait partout dans le plat, le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) me dit alors :
« Ô mon enfant ! Prononce le nom d'Allah, mange de la main droite et mange ce qui est devant toi. »
-Il faut l'habituer à accomplir le bien, et lorsqu'il atteint l'âge de sept ans, il faut l'exercer à accomplir la prière. Abu Dawud rapporte (...) que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Ordonnez à vos enfants d'accomplir la prière à l'âge de sept ans, frappez-les (s(ils ne l'accomplissent pas) à l'âge de dix ans et séparez-les dans les lits » (...)
-Séparer les enfants dans les lits à l'âge de dix ans, d'après le hadith précédent.
-L'entraîner à jeûner, si cela ne l'affaiblit pas, afin qu'il soit accoutumé au jeune en étant plus grand. Al-Bukhari a intitulé un chapitre de son Sahih : « le jeûne des enfants » (...) d'après Rubay' bint mu'awidh : le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a envoyé un message aux villes des Ansars le jour de 'Ashura où il dit :
« Celui qui s'est levé sans avoir jeûné qu'il continue ainsi et celui qui jeûne qu'il termine son jeûne ».
Rubay' dit : Ensuite, nous jeûnions ce jour, et nous faisions jeûner nos enfants et si l'un d'eux pleurait à cause de la faim, nous lui donnions un jouet en laine afin qu'il patiente jusqu'à la rupture.
-Il faut apprendre à l'enfant la croyance authentique, en lui disant comme disait le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) à Ibn 'Abbas :
«Ô mon enfant ! Je vais t'enseigner quelques préceptes. Observe les commandements d'Allah, Il te protègera. Observe les commandements d'Allah, tu Le trouveras devant toi. Si tu demandes quelque chose, demande-la à Allah. Si tu cherches de l'aide, cherche-la auprès d'Allah Sache que si la communauté s'unissait pour te faire du bien, ils ne te feraient que le bien qu'Allah t'a écrit, et s'ils se réunissaient pour te causer du tort, ils ne te feraient que le tort qu'Allah t'a écrit. Les plumes sont levées et l'encre des feuillets a séché».
-Il faut conseiller l'enfant à la manière de Luqman, Allah dit (traduction rapprochée) :
« Et lorsque Luqman exhorta son fils en lui disant : "Ô mon enfant, ne donne pas d'associé à Allah, car le polythéisme est certes une injustice énorme". Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses parents; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine, son sevrage a lieu à deux ans." Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents et vers Moi est la destination finale. Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais vis avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui revient (se repent) vers Moi. Vers Moi est votre retour, et Je vous informerai alors de ce que vous faisiez". "Ô mon enfant, fût-ce le poids d'un grain de moutarde, au fond d'un rocher, dans les cieux ou sur terre, Allah le fera venir. Allah est infiniment Doux et Parfaitement Connaisseur. Ô mon enfant, accomplis la prière, ordonne le bien, interdis le mal et endure ce qui t'arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance, car Allah n'aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la voix la plus détestable est bien la voix des ânes". » (Luqman 13-19)
-Il faut lui apprendre à demander la permission lorsqu'il veut entrer, Allah dit (traduction rapprochée) :
« Ô vous les croyants ! Que les esclaves que vous possédez et les enfants qui n'ont pas encore atteint la puberté vous demandent permission avant d'entrer, à trois moments : avant la prière de l'aube, à midi quand vous enlevez vos vêtements, ainsi qu'après la prière de la nuit; trois occasions de vous dévêtir. En dehors de ces moments, nul reproche ni à vous ni à eux d'aller et venir, les uns chez les autres. C'est ainsi que Allah vous expose clairement Ses versets, et Allah est Omniscient et Sage. ».
-Il faut lui apprendre les choses interdites afin qu'il s'en écarte, Abu hurayra rapporte que Al-Hassan avait pris une datte donnée en aumône et la mis dans la bouche, et le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) lui dit :
« Crache ! Crache ! Et écarte-toi en, ne sais-tu pas que nous ne mangeons pas de l'aumône ».
-Il faut lui expliquer le sens des versets ou des hadiths qu'on lui récite.
-Il faut lier son cœur à Allah, alors qu certains enfants, on va lier leur cœur à cette vie ou aux diplômes. Leurs cœurs sont remplis de ténèbres et il se peut que ces ténèbres ne l'emportent.
-Il faut prendre soin de lui apprendre le Coran, il faut lui apprendre tous les jours, ne serait-ce qu'un verset. Ceux qui s'adonnent au Coran sont les meilleurs de gens, comme il est rapporté par Al-Bukhari d'après 'Uthman ibn 'Affan, le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Le meilleur d'entre vous est celui qui apprend le Qur'an et l'apprend aux autres ».
Et le prophète ( salallahu 'alayhi wasalam) a recommandé de donner de l'importance au Qur'an. Al-Bukhari rapporte que Talha a demandé à 'Abdallah ibn abi Awfa : « Le prophète a-t-il recommandé quelque chose ? Il dit : non. Je dis : Comment donc est parvenu aux gens sa recommandation : on leur a ordonné mais pas recommandé ? Il dit : il leur a recommandé le Livre d'Allah. ». Al-Hafidh ibn Hajar dit : Le sens de sa parole « il leur a recommandé le Livre d'Allah » signifie l'apprendre par cœur, le suivre, mettre en pratique ses ordres, s'éloigner de ses interdits, le réciter et l'apprendre constamment.
Et le Qur'an intercèdera pour celui qui l'apprend, comme il est rapporté par l'imam Muslim d'après Abu Umama Al-Bahili, le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Lisez le Qur'an, car il intercédera le Jour de la Résurrection pour ceux qui le lisaient ».
Il rapporte aussi d'après An-Nawas ibn Sam'an Al-Kilabi, le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« On fera venir le Qur'an et ceux qui le mettaient en pratique. Sourate Al-Baqara et Al-'Imran seront devant et intercèderont pour celui qui les aura appris ».
Il y a beaucoup de hadiths sur les vertus du Qur'an et de ceux qui l'apprennent :
'Aisha rapporte que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Celui qui lit le Qur'an avec aisance est parmi les scribes nobles et pieux (le anges) et celui qui le lit avec difficulté a deux récompenses »
(Al-Bukhari et Muslim)
Abu Musa Al-'Ash'ari rapporte que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Le croyant qui lit le Qur'an est comme le citron, son odeur et son goût sont bons ; le croyant qui ne lit pas le Qur'an est comme la datte : elle n'a pas d'odeur et son goût est bon ; l'hypocrite qui lit le Qur'an est comme le basilic : son odeur est bonne et son goût est amer ; et l'hypocrite qui ne lit pas le Qur'an est comme la coloquinte (sorte de concombre) : elle n'a pas d'odeur et son goût est amer. »
(Al-Bukhari et Muslim)
'Abdullah ibn 'Umar rapporte que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Par ce Livre, Allah élève des peuples et en abaisse d'autres »
(Muslim).
'Abdullah ibn 'Amru ibn Al-'As rapporte que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« On dira à celui qui lisait le Qur'an : récite mélodieusement comme tu récitais sur terre, ton degré (au paradis) sera fonction du dernier verset que tu réciteras »
(Ahmad, Abu Dawud, at-Tirmidhi)
'Abdullah ibn 'Umar rapporte que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« La jalousie est interdite sauf en deux cas : un homme à qui Allah a donné le Qur'an et qui le met en pratique nuit et jour et un homme à qui Allah a donné de l'argent et qui le dépense (sur le sentier d'Allah) nuit et jour ».
(Al-Bukhari et Muslim).
Et celui qui apprend doit réviser sous peine d'oublier rapidement ce qu'il a appris, l'imam Al-Bukhari rapporte d'après Abu Musa que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Révisez le Qur'an, car par Celui qui détient mon âme dans Sa main, il est plus prompt à se sauver que la chamelle qui n'est pas attachée ».
-Il ne faut pas laisser les enfants fréquenter les enfants des gens grossiers, car ce faisant il prendra leurs mauvaises habitudes, et cela détruira ce qu'il a appris. Le poète dit : « l'enfant apprend ce qu'on lui donne et il n'oublie pas, car son cœur est comme un joyaux pur. Grave dans son cœur ce que tu veux, il s'en souviendra. ». L'esprit de l'enfant est vide, prêt à tout accepter, comme on dit : « graver pendant la jeunesse est comme graver dans la pierre ».
-Il ne faut pas laisser l'enfant sortir le soir, car les diables se répandent à ce moment et peuvent lui causer du tort. L'imam Al-Bukhari rapporte, d'après Jabir ibn 'Abdillah que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Lorsque le soleil se couche, faites rentrer vos enfants, car les diables sortent à ce moment. Puis, lorsqu'une heure est passée, laissez-les et fermez les portes en mentionnant le nom d'Allah, car les diables ne peuvent ouvrir une porte fermée »
-Il faut parfois laisser l'enfant jouer seul, car si on l'empêche constamment de jouer, il sera moins disponible intellectuellement et il s'ennuiera.
Si les parents veulent élever leurs enfants, qu'ils leur donnent une éducation islamique, qu'ils leur apprennent le Qur'an et la sunna. Parmi les choses qui élèvent les parents dans l'au-delà, s'ils sont musulmans, est l'invocation de l'enfant pieux pour eux, comme il est rapporté par l'imam Muslim d'après Abu Hurayra, le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« Lorsque le fils d'Adam meurt, des œuvres s'arrêtent, sauf pour trois d'entre-elles : une aumône continue, une science dont les gens profitent, un enfant pieux qui invoque pour lui ».
Abu Hurayra rapporte que le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :
« On élèvera le rang du serviteur pieux au paradis et il dira : ö Seigneur, comment pourrais-je avoir cela ? On lui dira : grâce à la demande de pardon de ton enfant pour toi. »
(Sahih Al-Musnad).
Si les parents et les enfants sont pieux, mais que ces derniers n'atteignent pas le niveau de leurs parents, Allah les élèvera au niveau de leurs parents, Allah dit (traduction rapprochée) :
« Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérité de leurs oeuvres, chacun (n'ayant pour lui) que ce qu'il aura acquis » (At-Tur 21)
L'enfant peut être un bienfait pour ses parents, en leur obéissant, en étant bon avec eux, et c'est ce que les pieux demandent à leur Seigneur, comme Allah dit (traduction rapprochée) :
« Et ceux qui disent : "Seigneur, fais de nos épouses et nos enfants la réjouissance de nos yeux et fais de nous des guides pour les pieux" »
-Il faut chercher à ce que l'enfant fréquente des gens pieux, c'est pour cela que cette mère pieuse qu'est Umm Sulaym a amené son fils Anas au prophète (salallahu 'alayhi wasalam) en lui disant : ö messager d'Allah, Anas est à ton service, invoque Allah pour lui. Il dit alors :
« O Seigneur ! Augmente et béni sa richesse et ses enfants »
Umm Hudhayfa demanda à son fils Hudhayfa Ibn Al-Yaman : Quand dois-tu le voir ? Elle voulait dire le prophète (salallahu 'alayhi wasalam). Je lui dis : je ne l'ai pas vu depuis, tant et tant. Elle n'a cessé de me le reprocher, et je lui a dit : laisse-moi, j'irai prier avec le prophète (salallahu 'alayhi wasalam) la prière du maghrib et je lui demanderai qu'il demande pardon pour toi et moi. Je suis allé voir le prophète (salallahu 'alayhi wasalam), j'ai prié avec lui le maghrib, il s'est en allé et je l'ai suivi. Il entendit ma voix et dit : Qui est là ? Hudhayfa. Je dis : oui, c'est moi. Il dit : « Que désires-tu, qu'Allah te pardonne ainsi qu'à ta mère ? Il dit : Cet ange n'était jamais descendu sur terre avant cette nuit, il a demandé la permission à Allah de me saluer et m'a annoncé que Fatima est la princesse des femmes du paradis » (At-Tirmidhi)
Les parents doivent faire beaucoup d'efforts dans l'éducation de leurs et enfants, et la guidée reste entre les mains d'Allah. L'homme ne peut se guider lui-même, comment le pourrait-il pour quelqu'un d'autre. A l'exemple de Nuh, un des prophètes d'Allah qui n'a pu guider son fils, il l'incitait pourtant à être avec eux et pas vec les mécréannts, comme Allah dit (traduction rapprochée) :
« Et Nuh appela son fils, qui était resté en un lieu écarté (non loin de l'arche) : "Ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants". Il répondit : "Je vais me réfugier sur un mont qui me protégera de l'eau". Et Noé lui dit : "Il n'y a aujourd'hui aucun protecteur contre l'ordre d'Allah. (Tous périront) sauf celui à qui Il fait miséricorde". Et les vagues s'interposèrent entre eux, et le fils fut du nombre des noyés » (Hud 42-43)
De même qu'Ibrahim qui exhortait son père à laisser le polythéisme, comme il est rapporté dans de nombreuses sourates, pourtant il n'a pas suivi les conseils de son fils, et dit au contraire (traduction rapprochée) :
« Si tu ne cesses pas, je te lapiderai, et éloigne-toi de moi pour un long moment" ». (Maryam 46)
Ainsi que notre prophète, Muhammad qui incitait son oncle Abu Talib à se soumettre, malgré tout il refusa et mourut sur le polythéisme. Et les exemples sont nombreux, y compris parmi les salafs :
Shu'ba ibn Al-Hajaj disait : « J'ai eu un fils et je l'ai nommé Sa'd, mais il n'a pas réussit (mâ sa'ada). Je lui disais : va voir Hisham Ad-Dustawa'i. Et il me répondait : je préfère m'amuser avec les pigeons » (Mizan al-'itidal 2/122)
Isma'il ibn Ibrahim ibn Muqasim était un homme pieux, et parmi ses enfants était Ibrahim, c'était un pur jahmi, il disait que le Qur'an était créé.
La guidée est donc entre les mains d'Allah, mais il faut mettre en œuvre les causes (de la guidée), et si Allah veut du bien (à cet enfant), il le fera suivre les conseils (de ses parents), et s'Il veut autre chose pour lui, il restera sur sa voie, comme dit le poète : « Si la nature est mauvaise, ni le bon comportement, ni l'éducateur ne seront d'aucune utilité ».
Certains enfants sont des épreuves pour leurs parents, c'est pour cela qu'Allah dit (traduction rapprochée) :
« Ô vous les croyants ! Vous avez en (certains de) vos épouses et vos enfants un ennemi [une tentation]. Prenez-y garde. » (At-Taghabun 14)
Dans ce verset « en » (min) signifie : certains.
(traduction rapprochée)
« Ô vous les croyants ! Que ni vos biens ni vos enfants ne vous distraient du rappel d'Allah. Et ceux qui le font sont les perdants » (Al-Munafiqun : 9)
L'enfant est une épreuve pour ses parents
s'il est la cause de leur éloignement de la religion
parmi les exemples de cela...
-Si le père est musulman et que son enfant tombe malade et qu'il essaie par tous les moyens de le soigner au point d'aller chez les voyants, les devins, ce qui est une mécréance, car ils prétendent connaître l'Invisible, que seul Allah connaît (traductions rapprochées) :
« Et Allah ne vous a pas fait connaître l'invisible » (Al-'Imran 179)
« Les clés de l'Invisible sont auprès de Lui, personne ne les connaît en dehors de Lui... » (Al-An'am 59).
Et il y a beaucoup d'autres preuves. Ainsi, par la cause de son enfant, ce père commettra un acte de polythéisme.
-D'autres négligent leurs obligations (religieuses) pour pourvoir aux besoins de leurs enfants et les distraire.
-D'autres installent la télévision chez eux pour distraire leurs enfants, alors que la télévision est haram, pour tout le mal qu'elle comprend : les images, les instruments de musique, le fait de regarder les hommes et les femmes, son adhésion aux principes des ennemis de l'islam, et d'autres maux encore.
C'est en cela que l'enfant peut être un ennemi pour ses parents, et il ne leur sera d'aucune utilité le Jour de la résurrection, au contraire, il se sauvera d'eux, comme Allah dit (traduction rapprochée) :
« le jour où l'homme fuira son frère, sa mère, son père, son épouse et ses enfants, car chacun d'eux, ce jour-là, sera préoccupé pour lui-même » ('Abasa : 34-37).
Et quiconque est éprouvé par un enfant désobéissant, qu'il invoque son Seigneur, comme Allah dit (traduction rapprochée) :
« Et votre Seigneur dit : invoquez-Moi, Je vous répondrai... » (Al-Ghafir 60).
La douceur des parents est restreinte par les limites de la Législation, il n'est donc pas permis d'accomplir un acte illicite pour son enfant.
Nasihati li nisa p.54-64
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Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya -الشيخة أم عبد الله الوادعية
Concernant le youyou qui est le son que prononce la femme lorsqu’elle est joyeuse.
Quel est le jugement si cela a lieu en présence d’hommes ?
Réponse de Cheikh Salih Al Fawzan :
Ce n’est pas permis.
Les youyous ne font pas partie des agissements des musulmans.
Ils sont importés ou sont des habitudes des ignorants parmi les musulmans.
Il n’est pas permis à la femme d’élever sa voix et de la faire entendre aux hommes, sauf en cas de besoin, pour poser une question ou acheter une marchandise au vendeur.
Elle ne parle à l'homme et ne lui fait entendre sa voix qu’en fonction du besoin.
Quant aux youyous, ils n'ont aucun fondement et ne font pas partie des habitudes des musulmans.
Quel est le jugement concernant le zaghrata (youyou) qui est un bruit collectivement fait par les femmes (utilisant la langue) aux célébrations de mariage.
Faites-nous en bénéficier, qu'Allâh vous récompense.
Réponse de Cheikh Salih Al Fawzan :
Il n'est pas permis aux femmes de lever leurs voix en présence d'hommes ni de la manière du "zaghrata" ou n'importe quoi d'autre car en effet la voix de la femme est une fitna (épreuve).
Additionnelement, le "zaghrata" n'est pas connu chez aucun des musulmans du passé ou du présent.
Ainsi, cela est une mauvaise coutume qui devrait être délaissée, puisque cela est aussi une indication (d'une femme) ayant peu de honte.
Al-muntaqaa vol 3 page 301
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سئل فضيلة الشيخ صالح الفوزان : ما حكم الزغرطة ( التلولش ) ، وهو صوت تطلقه المرأة عند الفرح ؟ أفيدونا أثابكم الله الاجابة: لا يجوز للمرأة رفع صوتها بحضرة الرجال ، لأن في صوتها فتنة ، لا الزغرطة ، ولا غيرها ، ثم إن الزغرطة ليست معروفة عند كثير من المسلمين لا قديماً ولا حديثاً ، فهي من العادات السيئة التي ينبغي تركها ، ولما تدل عليه أيضاً من قلة الحياء كتاب المنتقى من فتاوى الشيخ صالح الفوزان ج3 ص 301
السؤال : أحسن الله إليكم ؛ يقول يا سماحة الشيخ : ما حكم الزغرطه للنساء في الأفراح . هل هذا منهي عنه ؟ الجواب : الزغرة هذه أو زغروطه أو زغروته ؛ هذه ما كنا نعرفها في السابق ولا كان لها وجود عندنا يعني خاصة في نجد وأول ما سمعتها سمعتها..في أربع وسبعين هجريه .. على كله لا خير فيه الفتوى من درس شرح كتاب التوحيد المجلس 13
سئل الشيخ عبدالمحسن العباد البدر في شرح سنن الترمذي كتاب النكاح الشريط 129 في سلسلة اهل الحديث والأثر هل الزغاريد التي تقوم به النسوة في الأعراس جائزة ؟
فأجاب : مانعلم لها أصل وإنما الأصل هو ماذكر من الدف والتغني بالأناشيد التي لامحذور فيها
J'ai vu chez certaines personnes quelque chose dont je n'avais jamais entendu parler auparavant et que je n'avais jamais vu non plus.
Embrasser le Qur'an, comme une personne en embrasserait une autre.
Réponse :
Nous ne connaissons pas de base pour embrasser le Qur'an.
Et le succès vient d'Allah et que les prières et la paix soient sur notre prophète, Muhammad, sa famille et compagnons.
Question :
Quel est le jugement sur le fait d'embrasser le Qur'an ?
Réponse :
La louange est à Allah seul et que les prières et la paix soient sur Son messager, sa famille et ses compagnons.
Nous ne connaissons pas de preuve qui prouve la sanction d'embrasser le Noble Qur'an.
Et il (le Qur'an) a été révélé pour être récité, médité, et agir selon (ce qui est révélé). Et le succès vient d'Allah et qu' Allah envoie les prières et la paix sur notre prophète, Muhammad, sa famille et ses compagnons.
Question :
Nous remarquons que certains frères, quand ils veulent réciter le Noble Qur'an, embrassent le Mushaf (une copie du Qur'an) et essuient leurs yeux et visage avec.
Est ce quelque chose qui a été rapporté dans la Shari'a ?
Réponse :
Nous ne connaissons pas de base pour cela dans la Loi Islamique épurée.
Et le succès vient d'Allah et qu'Allah envoie les prières et la paix sur notre prophète, Muhammad, sa famille et ses compagnons.
Comité Permanent pour les Verdicts Légaux, d'Arabie Saoudite
Celui dans le cœur duquel la vénération d'Allah grandit, si bien qu'il ne peut Lui désobéir, Allah place dans le cœur des gens du respect pour lui afin qu'ils ne l'humilient pas.
Si les racines de la connaissance s'ancrent fermement dans la terre du cœur, pousse alors l'arbre de l'amour, et lorsque cet arbre s'enracine et se fortifie, il donne comme fruit l'obéissance à Allah.
Ainsi, cet arbre ne cesse (traduction rapprochée) :
« [De] donner ses fruits à tout instant, par la grâce de son Seigneur. »(Sourate Ibrâhîm, v.25.)
La première demeure des serviteurs est (traduction rapprochée) :
« Ô vous les croyants ! Evoquez beaucoup Allah et glorifiez-Le matin et soir. » (Sourate Al-Ahzâb, v.41-42.)
La seconde (traduction rapprochée) :
« C'est Lui qui vous évoque - ainsi que Ses anges - pour vous sortir des ténèbres vers la lumière » (Sourate Al-Ahzâb, v.43.)
Et la dernière (traduction rapprochée) :
« Leur salutation le jour où ils Le rencontreront sera : « Paix ! » » (Sourate Al-Ahzâb, v.44.)
La terre de la nature saine est spacieuse et accepte ce qu'on y plante. Si on y plante l'arbre de la foi et de la piété, il donne une douceur éternelle, et si on y plante l'arbre de l'ignorance et des passions, tous ses fruits seront amers.
Reviens vers Allah, cherche-Le de ton regard, ton ouïe, ton cœur et ta langue.
Ne L'éloigne pas de ces quatre choses car personne n'est revenu à lui par Sa grâce, si ce n'est à travers ces quatre choses, et personne n'a été éloigne de Lui par abandon d'Allah si ce n'est à travers ces quatre choses.
Celui [à qui Allah] accorde le succès entend, voit, parle et saisit [de sa main] [en visant toujours l'agrément] de son Maître.
Quant à celui qui est abandonné, cela ne naît que de lui-même et de ses passions.
Le développement et la croissance de l'obéissance [à Allah] est similaire à un noyau planté [dans la terre] qui devient un arbre et donne des fruits que tu manges et donne ensuite des noyaux que tu plantes.
Ainsi, à chaque fois que [cet arbre] donne quelque chose, tu récoltes ses fruits et plantes ses noyaux... Et c'est de la même manière que s'engendrent les péchés.
Que l'homme sensé médite sur cet exemple, sur le fait que la bonté n'a de récompense que la bonté, et que le péché a pour châtiment d'être suivi d'un péché.
Il n'est pas étonnant de voir un serviteur s'humilier devant Allah, L'adorer et ne pas cesser d'être à Son service, étant donné son besoin et sa pauvreté vis-à-vis de Lui.
Plus étonnant, un Roi cherchant à se faire aimer de Ses serviteurs à travers Ses différents bienfaits, et chercher leur affection à travers Ses différentes formes de bienfaisance, alors qu'Il n'a pas besoin d'eux.
Te suffit la fierté d'être Son serviteur
Et te suffit comme gloire qu'Il soit ton Seigneur
Source : Al-Fawâ'id, p.64-65
copié de salafs.com
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Allah le Très Haut nous dit (traduction rapprochée) :
"Alif, Lam, Mim Est-ce que les gens pensent qu'on les laissera dire : " Nous croyons ! " sans les éprouver ? Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux; [Ainsi] Allah connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent." verset 1 à 3 sourate 29
Et l'épreuve est un examen, un test !
Toute personne prétendant être croyant, musulman, toute personne prétendant avoir la foi sera forcément éprouvé, cette personne sera nécéssairement éprouvée !Ainsi si elle patiente avec sa foi, restant ferme sur sa foi dans les épreuves, il sera considéré comme sincère dans sa foi.
Par contre s'il dévit, s'il change de voie à cause des épreuves et se détourne de sa religion il sera alors considéré comme un menteur dans sa prétention d'avoir la foi, il sera hypocrite.
comme nous le dit Allah le Très Haut (traduction rapprochée) :
"Parmi les gens, il y a ceux qui disent : " Nous croyons en Allah et au Jour dernier " tandis qu'en fait, ils n'y croient pas. Ils cherchent à tromper Allah et les croyants ; mais ils ne trompent qu'eux-mêmes, et ils ne s'en rendent pas compte. Il y a dans leurs coeurs une maladie (de doute et d'hypocrisie), et Allah laisse croître leur maladie. Et ils auront un châtiment douloureux, pour avoir menti." versets 1 à 3 sourate 2
Telle est la sounna (tradition, pratique) d'Allah le Tout Puissant.
et Allah le Tout Puissant nous dit (traduction rapprochée) :
"Allah n'est point tel qu'Il laisse les croyants dans l'état où vous êtes jusqu'à ce qu'Il distingue le mauvais du bon. Et Allah n'est point tel qu'il vous dévoile l'Inconnaissable." verset 179 sourate 3
Ainsi Allah éprouve les gens par les tentations, les épreuves, ils éprouve les gens, les croyants, les musulmans afin que soit établi clairement la distinction entre le véridique et le menteur, d'entre le véritable croyant et l'hypocrite menteur.
Afin que soit différencié entre le bon et le mauvais, tel est la Sagesse d'Allah gloire et pureté à Lui.
Les tentations touchent les gens selon cette sagesse Divine et si ce n'était pas le cas, si les épreuves ne frappaient pas les gens, le faux prendrait l'apparence du vrai, l'hypocrite serait assimilé au croyant et il ne serait pas possible de discerner entre les deux.
tiré de l'explication du hadith de houdheyfah ibn Al Yaman
"innâ kounnâ fî jâhiliyah"
traduit par Ahloul Hadith
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان