Concernant la divergence des horaires de prières en Europe (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Concernant la divergence des horaires de prières en Europe (audio-vidéo)

Question :

 

Dans certains pays occidentaux, ils prient le icha’ avant l’heure délimitée par l’Assemblée du Conseil de Jurisprudence Islamique.

 

Nous est-il alors permis de prier avec eux ?

 

Réponse :

 

Les éléments déterminants à prendre en compte sont les signes légiférés et non les degrés.

 

Et le signe légiféré du icha’ est la disparition des lueurs rouge à l’horizon.

 

Il n’est dès lors guère permis aux musulmans de prier le icha’ alors qu’ils voient encore les lueurs rouges à l’horizon.

 

Et le signe de la prière du maghrib est le coucher du soleil : Si le soleil a totalement disparu à l’horizon, l’heure de la prière du maghrib est entrée.

 

Et on ne tient nul compte des degrés qui viennent contredire tout cela.

 

De par des études théoriques et d’un point de vue purement théorique, il m’est apparu que le degré en Europe est le 12ème.

 

Certains savants voient que c’est le 15ème et l’Assemblée du Conseil de Jurisprudence Islamique voit que c’est le 17ème ou 18ème degré.

 

Mais, la prise en considération des signes légiférés prime sur toutes ces paroles.

 

Si donc les signes légiférés ne sont pas visibles, il est obligatoire aux musulmans du pays de se mettre d’accord sur un horaire, que ce soit le degré statué par l’Assemblée du Conseil de Jurisprudence Islamique ou l’ancien degré en Europe qui avait été anciennement adopté par beaucoup et il s’agit du 14ème ou du 12ème degré.

 

Mais à condition que cela ne vienne pas s’opposer aux signes légiférés et que cela ne conduise pas aux dissensions.

 

Mais que l’on s’efforce plutôt à se mettre d’accord : ils se regroupent et s’accordent sur un horaire.

 

Mais Ô frères, il n’est pas permis, il n’est pas permis de contredire les signes légiférés.

 

Parmi les paroles et avis juridiques étonnants que j’ai pu entendre ces derniers jours, un mufti a émis comme avis juridique que les pays dans lesquels la journée est longue pendant ramadhân, ce sont des pays où l’on distingue le jour de la nuit sauf que le jour est long, il a dit qu’ils pouvaient jeûner selon le même nombre d’heures de jeûne qu’à Mekka.

 

Il leur a donc permis de rompre le jeûne, et le Refuge est en Allâh, alors qu’ils voyaient encore le soleil.

 

Et sans aucun doute qu’il s’agit là d’une parole caduque et il n’est pas permis de l’appliquer et elle n’a aucune considération.

 

Les facteurs à prendre en compte sont donc les signes légiférés : Concernant le jeûne, il se fait du lever de l’aube véridique jusqu’au coucher du soleil.

 

Tant que les signes sont visibles, même si le jour est long, le jeûne est imposé.

 

Et atteindre le bénéfice religieux a pour contrepartie de supporter la difficulté qu’il requiert.

 

Le temps passera et peut être même que le jeûne ne sera que de 3 heures et il m’est même parvenu que, dans certaines régions, le jeûne pouvait être d’une demi-heure à certaines périodes.

 

Leur dirons-nous aussi : Débordez sur votre nuit (pour jeûner) comme on leur avait dit de délaisser une partie du jour ?

 

Il ne fait aucun doute que ces paroles sont caduques et que les facteurs décisifs sont les signes légiférés.

 

Propos tenus le 2 ramadhân 1439 au masjid an nabawî

Traduit et publié par cerclesciences.fr

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî  - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

Publié dans Prière - الصلاة

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