La défense du Prophète Mohamed صلى الله عليه وسلم (dossier)
Les plaisirs en soi, sont nécessaires à l’être humain et à toute créature vivante même.
C’est pourquoi on ne doit pas les condamner pour le seul fait qu’il s’agisse de plaisirs.
Ils ne sont condamnables, et leur délaissement n’est préférable au fait d’en jouir, qu’à condition qu’ils impliquent de renoncer à un plaisir plus grand et plus complet.
Ils sont condamnables aussi s’ils engendrent une douleur plus grande encore que celle engendrée par leur délaissement.
C’est là qu’apparaît la différence entre l’être raisonnable et éveillé, et l’être stupide et ignorant.
Quand la raison conçoit la différence respective qui existe entre les deux plaisirs et les deux douleurs, et se rend compte qu’il n’y a pas de commune mesure entre eux, il lui est alors plus facile de délaisser un plaisir moindre pour jouir d’un plaisir plus important, et de supporter une douleur bénigne pour éviter une douleur plus intense.
Partant de ce principe, les plaisirs de l’au-delà sont plus importants et plus durables qu’eux d’ici-bas, qui sont de moindre importance et plus court.
Il en va de même pour la douleur de l’au-delà et celle d’ici-bas.
Mais tout ceci repose sur la foi et la certitude.
Plus la certitude n’est forte et s’enracine dans le cœur, et plus il lui est facile de délaisser un moindre plaisir pour un plaisir plus intense, et de supporter la moindre douleur pour éviter une douleur plus intense.
Et c’est d’Allâh que nous demandons l’aide.
Kitab al-fawâ'id
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اللذة من حيث هي مطلوبة للانسان بل ولكل حي ؛ فلا تذم من جهة كونها لذة ، وإنما تذم ويكون تركها خيرا من نيلها وأنفع إذا تضمنت فوات لذة أعظم منها وأكمل ، أو أعقبت ألما حصوله أعظم من ألم فواتها؛ فها هنا يطهر الفرق بين العاقل الفطن والأحمق الجاهل ؛ فمتى عرف العقل التفاوت بين اللذتين والألمين ، وأنه لا نسبة لأحدهما إلى الآخر؛ هان عليه ترك أدنى اللذتين لتحصيل أعلاهما، واحتمال أيسر الألمين لدفع أعلاهما
وإذا تقررت هذه القاعدة فلذة الآخرة أعظم وأدوم ، ولذة الدنيا أصغر وأقصر ، وكذلك ألم الآخرة وألم الدنيا
والمعول في ذلك على الايمان واليقين ؛ فإذا قوي اليقين وباشر القلب آثر الأعلى على الأدنى في جانب اللذة ، واحتمل الألم الأسهل على الأصعب
والله المستعان
كتاب الفوائد
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Question :
Votre éminence, Cheikh, il s'avère que les États actuels sont régis par des conventions qui représentent un véritable obstacle à la hijra pour de nombreux musulmans et s'ajoute à cela des moyens très réduits pour l'accomplir, avec un manque de travail et de logements.
Commettent-ils des péchés dans ce cas-là ?
Réponse :
Il s'avère qu'un État restreint ou empêche (ces personnes) de sortir de leur pays et qu'il n'y a pas d'autres possibilités ni aucune alternative, alors la personne est excusée dans cette situation…
La personne est excusée jusqu'à ce que disparaisse cette interdiction, aussitôt cette interdiction levée, elle devra partir (faire la hijra).
Par contre, l'intention doit demeurer intacte et doit être toujours présente, ainsi que l'animosité envers les mécréants, éprouver de la répulsion pour ce qu'ils sont, car ceci est obligatoire.
L'intention d'accomplir la hijra quant à elle, doit être toujours présente, ainsi dès que tu en as la capacité, tu le fais et à Allâh (qu'il soit exalté) dit (traduction rapprochée) :
« Craignez Allâh, donc autant que vous pouvez… » (Sourate At-Taghabun verset 16)
Question :
Votre éminence, Cheikh, une personne, demande :
Je suis un musulman né dans un pays de mécréants et je possède aussi leur nationalité, m'est-il autorisé de vivre parmi eux ?
Car j'ai entendu dire que les oeuvres du musulman vivant parmi les mécréants, telles que la prière et les autres bonnes actions, sont suspendues jusqu'à ce que le musulman émigre vers un pays islamique.
Réponse :
Allâh (qu'il soit exalté) dit (traduction rapprochée) :
« Craignez Allâh, donc autant que vous pouvez… » (Sourate At-Taghabun verset 16)
Ainsi, si tu es dans la capacité d'émigrer vers les pays des musulmans, alors cela devient pour toi une obligation.
Tu te dois de prendre cette initiative.
Par contre, si tu n'en as pas la capacité, tu es alors excusé et par conséquent, tu es comparable à ceux (d'entre les musulmans) qui sont impuissants et ne peuvent pas le faire.
Cependant, tu te dois d'essayer et répéter cette initiative autant que possible pour quitter le pays des mécréants, et dès que cela deviendra réalisable, alors n’y demeure plus.
الإقامة في بلاد الكفار
فضيلة الشيخ ، يقول : أنا مسلم مولود في بلاد الكفار وأحمل جنسيتهم ، هل يجوز أن أقيم بينهم ، وقد سمعت أن عمل المسلم من صلاة وغيرها معلق ما دام بين الكفار حتى يخرج إلى بلاد الإسلام ؟
Question :
Votre éminence, qu’Allâh prolonge notre bienfaisance, une personne demande :
« La personne qui meurt dans un pays de mécréants, se rappelle également ressuscité avec les mécréants le jour de la résurrection ? »
Réponse :
Allâh seul détient la connaissance de ce que renferme son intention et la raison de son empêchement (excuse).
Allâh seul sait.
Cependant, s’il a fait ce choix de vie, s’il a fait le choix de vivre parmi eux, et que leur façon de vivre a déteint sur lui, de sorte qu'il la préfère à celle des pays des musulmans, alors un grand danger que sur lui, un danger pèse sur lui et il sera ressuscité avec eux.
Question :
Votre éminence, qu’Allâh prolonge notre bienfaisance, une personne demande :
Quels sont les adorations les plus méritoires pour celui qui vit dans un pays de mécréants, rechercher la science ou émigrer vers un pays islamique ?
Réponse :
Dans un pays de mécréants, on ne peut pas y demander la science (apprendre les sciences religieuses).
La science se trouve dans les pays islamiques.
La personne émigre pour concrétiser la hijra, pour protéger sa religion de l'adversité et aussi pour demander la science.
Question :
Votre éminence Cheikh :
Fait-il parti des situations que vous avez évoquées, (c’est-à-dire les cas permettant d'aller dans un pays de mécréants), le fait d'aller étudier science de ce bas monde comme ceci est évoqué dans le hadith de Djarir (qu’Allâh soit satisfait de lui) ?
Réponse :
Le sens visé (par ce hadith) est l'apprentissage de la science de ce bas monde, quant à l'apprentissage de la religion (‘ilm char’i) on ne peut pas l’apprendre dans un pays mécréants !
On ne va pas demander cette science d'un pays de mécréants, ceci qui n'est pas permis.
On ne peut qu’y étudier une science de ce bas monde, telles que l'architecture, la médecine, les techniques d'armement, l'apprentissage des armes… Etc.
Ce ne sont que les sciences de ce bas monde qui peuvent être sollicitées chez les mécréants s’il s'avère qu'elles sont éventuellement manquantes dans des pays des musulmans.
Par contre, il n'est pas permis d'apprendre la religion dans un pays de mécréant, et encore moins de prendre cette science auprès d’eux.
Il n'y a pas de pire choix causant la perdition des musulmans, que celui d'avoir confié aux moustashirquines (occidentaux qui ont bien appris l'arable) l'apprentissage des sciences de la religion pour leurs enfants.
Ces gens-là sont même parvenus à les faire douter dans leur propre religion et dans leurs propres croyances.
Ceci n'est pas permis.
Question :
Votre éminence, qu’Allâh prolonge notre bienfaisance, une personne demande : « je suis un étudiant à l'université (islamique), ma famille réside dans un pays de mécréants et il m'arrive d'y voyager durant les vacances d'été pour garder les liens du sang (rendre visite à ma famille) et être au service de mes parents.
Quel est donc le jugement relatif à cela ? »
Réponse :
Il n'y a pas de mal à cela, cependant…
À la condition que tu veilles à accomplir la hijra avec tes parents, s'ils sont musulmans.
Tu dois veiller à émigrer avec autant que possible.
Si tu as la capacité d'émigrer et que tu l’as délaissé, alors tu es sous le coup de la menace (châtiment d’Allâh), mais si ce n'est pas le cas alors tu es excusé.
Question :
Votre éminence, qu’Allâh prolonge notre bienfaisance, une personne demande :
« quel est le sens du terme : « je me désavoue » dans la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم :
«je me désavoue de tout musulman qui s'installe au sein des polythéistes» ? »
Réponse :
Il s'agit d'une menace, ceci est une menace… Cela représente une menace.
Ce fait ne veut pas dire que la personne a mécru parce qu'elle s'est installée au sein des polythéistes, mais qu'elle vient de commettre un interdit qui est puni par un châtiment douloureux à l'exemple de sa parole :
«celui qui a fait telle chose n’est plus des nôtres».
Ceci veut dire qu'il est sous le coup de la menace et non pas qu'il a mécru.
Question :
Votre éminence, qu’Allâh prolonge notre bienfaisance, une question relative à une femme qui réside en Europe, elle questionne sur le fait d’émigrer (faire al- hijra) d’un pays de mécréance vers l'un des pays musulmans sans tuteur.
Est-ce que cela lui est permis ?
Réponse :
Oui, mais il s'agit là d'une exception relative à la condition qu'il impose la présence d'un tuteur pour la femme et qui lui permet de voyager sans tuteur dans l'unique but d’émigrer comme l'ont fait certaines femmes au temps du Prophète صلى الله عليه وسلم lorsqu'elles ont été la Mecque sans tuteur, car ceci repose sur le principe de la nécessité.
Un texte a été également rapporté à ce sujet.
En dehors de ce cas, la présence d'un tuteur est obligatoire.
● Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
« Je me désavoue de tout musulman qui s'installe parmi les polythéistes, ils ne doivent pas apercevoir le feu de camp l'un de l'autre. »
● Ibn Al-Qasim dit :
« J’ai entendu dire que l'imam Malik a dit : « il n'est permis à personne de résider sur une terre où les salafs (pieux prédécesseurs) sont insultés »
● L’Imam As-San’ani dit dans Subul-us-Salam après la mention du hadith :
« je suis loin de tout musulman qui établit un résident parmi les mécréants »
« le hadith est la preuve de l'obligation de faire al-hijra de tous les pays de mécréants et non juste de Mecca.
C'est l'avis de la majorité des savants. »
● L’Imam An-Nawawi a dit :
« si le musulman est faible alors qu'il réside sur une terre de kufr et qu'il n'est pas capable de montrer extérieurement et exercer sa religion, alors il lui est interdit d'y résider.
En fait, il est obligé de migrer vers une terre d'islam.
Et il n'est pas capable de le faire, il est excusé jusqu'à ce qu'il en ait la capacité. »
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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Dans un hadith rapporté par At-tirmidhi et déclaré Hassan par Sheikh Al Albani, le messager d'Allah صلى الله عليه وسلم nous enseigne que lorsque l'on voit une personne éprouvée on doit dire :
" La louange est à Allah, qui m’a préservé des épreuves dont tu es affligé et m’a préféré à beaucoup de Ses créatures."
الْحَمْـدُ للهِ الّذي عافاني مِمّا ابْتَـلاكَ بِهِ، وَفَضَّلَـني عَلى كَثيـرٍ مِمَّنْ خَلَـقَ تَفْضـيلا
Al hamdu li-l-lâhi l-ladhî 'âfânî mimmâ btalâka bihi wa faddalanî 'alâ kathîrin mimman khalaqa tafdîlan.
-Une personne pourrait demander : Que signifie le terme : " Une personne éprouvée" dans ce Hadith ?
Noble frère, fait partie de la Sunnah de prononcer cette invocation lorsque tu vois une personne éprouvée, les termes "une personne éprouvée" désigne une personne ayant un handicap quelconque, une maladie ou tout simplement un défaut physique (au niveau de sa Taille, son poids etc..)
-Une personne pourrait aussi demander : Cette invocation doit-elle être prononcer que lorsqu'on voit une personne éprouvée au niveau physique ?
Le savant indien Al-Moubarakfouri dans son commentaire d'At-tirmidhi mentionne que c'est invocation est aussi valable lorsqu'on voit une personne éprouvée au niveau religieux tel que par le Fisq [Perversité, débauche], la Bidaa [Innovation en religion], le Kufr [la mécrèance] etc..
Ceci est aussi l'avis du Sheikh Al Abbad.
-Une autre personne pourrait demander : Que signifie cette invocation ?
Sheikh Abdulmouhssine Al Abbad explique que par cette invocation, le serviteur loue Allah tout puissant, le remercie et se montre reconnaissant à son égard pour tous les bienfaits qu'Allah lui a octroyé (La santé, La beauté, l'ouïe, la vue, les mains, les pieds etc...parmi les innombrables bienfaits d'Allah) et les maux dont il l'a préservé (Comme tu le sais un grand nombre de personnes sont durement éprouvées certains ont de graves maladies, d'autres sont paralysés et ne peuvent même pas bouger le petit doigt...).
Dans un Hadith rapporté par Boukhari, le messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit :
« Il est deux bienfaits que beaucoup de gens n’apprécient pas à leur juste valeur : La santé et le loisir».
Il convient donc au serviteur de se montrer reconnaissant et d'utiliser ces bienfaits (la santé, l'ouïe, la vue, l'argent etc..) dans ce qu'Allah aime et agrée et non pas dans ce qui provoque sa colère et son courroux.
-Une personne pourrait également demander : Pourquoi est-il recommander au musulman de prononcer cette invocation lorsqu'il voit une personne éprouvée ?
Effectivement Il est recommander au musulman de prononcer cette invocation afin de se montrer reconnaissant envers Allah pour tous les bienfaits qu'Allah lui a octroyé mais aussi pour se protéger du mal et de l'épreuve qui touche cette éprouvée.
Ainsi comme l'explique le Sheykh Abdurazaq Al Abbad lorsque tu vois une personne (ayant par exemple un défaut physique, un handicap ou autre) sache que prononcer cette invocation à ce moment-là est moyen de se préserver de l'épreuve que traverse cette personne et que ce qui est arrivée à cette personne ne nous frappe pas.
-Pour terminer une personne pourrait également demander : Doit-on prononcer cette invocation à voix haute ?
Al-Moubarakfouri et le Sheikh Abdul Mouhssine Al Abbad expliquent qu'on doit la prononcer à voix basse c'est à dire de sorte que la personne éprouvée ne nous entend pas prononcer cette invocation, car l'entendre pourrait la rendre triste et briser son cœur.
Sharh sunane d'At-tirmidhi k7 378 a partir de 49 min 17 sec environs du Sheikh Abdul Mouhssine Al Abbad,
Touhfatou l-Ahwadh d'Al Moubarakfouri, Fiqhou l-Adi'yat wal Adhakar Vol 3 d'Abdurazaq fils du Sheikh Al Abbad.
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" La louange est à Allah, qui m’a préservé des épreuves dont tu es affligé et m’a préféré à beaucoup de Ses créatures."
الْحَمْـدُ للهِ الّذي عافاني مِمّا ابْتَـلاكَ بِهِ، وَفَضَّلَـني عَلى كَثيـرٍ مِمَّنْ خَلَـقَ تَفْضـيلا
Al hamdu li-l-lâhi l-ladhî 'âfânî mimmâ btalâka bihi wa faddalanî 'alâ kathîrin mimman khalaqa tafdîlan.
Question :
Est-ce que le port du hijâb par une femme implique qu'elle porte par-dessus un voile ou bien ne doit-elle rien porter par-dessus ?
Qu'est-ce qui est préférable : Porter le voile et le "djilbâb" (la tunique) ou bien un seul vêtement couvrant le corps, de la tête jusqu'aux pieds ?
Réponse :
Il incombe à la femme musulmane de couvrir sa tête, son visage et l'ensemble de son corps en présence des hommes étrangers.
Ce qui est légiféré est que le voile (Khimâr) soit collé à sa tête.
Par la suite, il lui incombe de s'envelopper entièrement avec une sorte de drap, appelé "djilbâb", suivant cette parole d'Allah (l'Exalté) (traduction rapprochée) :
"Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux." (sourate les coalisés 33 verset 59)
Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
La question 2 de la Fatwa numéro 6720
(Numéro de la partie: 17, Numéro de la page: 176)
traduit par alifta.net
هل يوضع فوق الحجاب خمار؟
س2: لبس الحجاب للمرأة هل يمكن أن يلبس عليه خمار أم إنه لا يلبس عليه شيء، وما هو الأفضل لبس الخمار والجلباب أم الإدناء السابغ من الرأس للقدم؟
ج2: الواجب على المرأة المسلمة ستر رأسها ووجهها وجميع بدنها بحضرة الرجال الأجانب، والمشروع أن يكون الخمار ملاصقًا لرأسها، ثم تلتحف فوقه بملحفة وهي الجلباب؛ لقول الله سبحانه: يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُلْ لأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاءِ الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِنْ جَلابِيبِهِنَّ الآية
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم
السؤال الثاني من الفتوى رقم - 6720
(الجزء رقم : 17، الصفحة رقم: 176)
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Question :
Yâ Cheikh !
Vous pourriez m’expliquer la manière d’utiliser son index durant la prière (le tashahud) ?
Réponse de Cheikh Salih Al Fawzan :
Vous levez l’index pendant la prière lorsque vous prononcez le nom d’Allâh ou lorsque vous effectuez la dou’a du tashahud.
Vous le levez comme un signe d’unicité.
Question :
Certaines personnes Yâ Cheikh lèvent et bougent leur index jusqu’à la fin de la prière.
Réponse :
Oui, parcequ’ils croient en certains récits (hadiths) ou autre qu’il faut le bouger et qu’il est dur envers shaitan.
Mais la plus juste des façons, et Allâh sait mieux est qu’il ne le bouge pas.
Il faut juste le lever mais sans le bouger… c’est un signe de tawhid (unicité d’Allâh).
تحريك السبابة في التشهد - العلامة صالح الفوزان حفظه الله
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«Le Prophète posait sa main gauche à plat sur son genou gauche, et il repliait tous les doigt de la main droite sauf l’index qu’il pointait vers la Qiblah. Et il fixait du regard son index.» [1]
«Quand son index pointait vers la Qiblah, mettait son pouce sur son majeur.» [2]
Et parfois, «il formait un cercle avec le pouce et le majeur.» [3]
«Il pointait son index et le faisait bouger tout en invoquant avec.» [4]
A ce sujet, il disait : «Il est plus dur pour Satan que le fer.»
Il voulait dire : «l’index.» [5]
A propos de sa parole «Tout en invoquant avec», l’Imam At-Tahâwî a dit : «Ceci prouve que c’était à la fin de la prière.»
Cheykh Al Albani dit :
C’est la preuve que la Sunnah est de garder l’index pointé et en mouvement jusqu’aux salutations finales, puisque les invocations ont lieu forcément avant.
C’est d’ailleurs, l’opinion de Mâlik et d’autres.
On a demandé à l’Imam Ahmed si on doit pointer son index dans la prière et il a répondu :
«Oui et avec vigueur.»
Ceci a été cité par Ibn Hânî dans ses Masâ’il ‘an il-Imâm Ahmed (p.80)
Cheykh Al Albani dit :
De cela, on peut déduire que le fait de bouger le doigt dans le Tachahhud est une Sunnah qui a été rapportée de manière sûre du Prophète صلى الله عليه وسلم.
Ahmed et d’autres iamams de la Sunnah l’ont mise en pratique.
Qu’ils craignent Allah ceux qui prétendent que cette Sunnah est une absurdité qui ne convient pas de faire pendant la prière et c’est pour cette raison qu’ils ne bougent pas leur index, bien qu’ils sachent que c’est une Sunnah authentique.
Par ailleurs, ils se donnent beaucoup de peine pour l’interpréter d’une façon qui contredit le style de la langue arabe, mais aussi la compréhension des imams.
Ce qui est bizarre, c’est que certains défendent l’imam (Ahmed) dans d’autres questions, même si son avis contredit la Sunnah, sous prétexte que le fait de dire que l’imam s’est trompé implique qu’on le dénigre et qu’on ne le respecte pas.
Ensuite, cette personne oublie cela et rejette une sounnah confirmé et se moque de ceux qui la mettent en œuvre, tout en sachant - ou en ne sachant pas - que sa moquerie touche aussi ces imams qu’il défend d’habitude dans l’erreur, alors que sur cette question, ils ont suivi la Sounnah !
Pire encore, sa moquerie atteint le Prophète صلى الله عليه وسلم lui-même, puisque c’est lui qui nous a instauré cette Sunnah.
Ainsi, le fait de se moquer de cette Sunnah revient à se moquer de lui.
(Traduction rapprochée)
{Quelle récompense pour celui qui fait cela d’entre vous si ce n’est…}
Quant au fait de reposer son index après l’avoir pointé, ou bien le pointer uniquement au moment de l’attestation de Foi, tout ceci n’a aucun fondement dans la Sunnah.
Bien au contraire, c’est en contradiction avec la Sunnah d’après ce hadith.
Concernant le hadith, «il ne le bougeait pas (en parlant de l’index)», sa chaîne de rapporteurs n’est pas fondée, comme je l’ai démontré dans Dha’if Abî Dawoud (175).
A supposer même qu’il soit fondé, il est sous la forme négative (il nie le mouvement de l’index) alors que le hadith de ce chapitre est sous la forme affirmative (il confirme le mouvement de l’index).
La règle veut que l’on fasse prévaloir l’affirmation sur la négation, comme c’est connu chez les savants.
Donc il n’y a aucune preuve pour ceux qui réfutent le mouvement de l’index !
«Les compagnons du Prophète apprenaient cela les uns des autres, c’est-à-dire le mouvement du doigt dans l’invocation.» [6]
«Le prophète faisait ceci dans les deux Tachahhud.» [7]
«Le Prophète vit un homme faire les invocations avec les deux doitgs (levés), il lui dit alors : «Un seul (un seul), (et il désigna l’index).»» [8]
[1] Mouslim, Abou ‘Uwânah et Ibn Khuzaymah.
Quant à Al-Humaydî dans son Musnad (1/131) et Abû Yâ’la (2/275), ils ont mentionné un ajout, avec une chaîne de rapporteurs athentique d’après Ibn ‘Umar :
«Le fait de pointer l’index, c’est la lamentation et les pleurs de Satan. Qu’aucun de vous ne soit distrait en faisant ce geste.»
Al Hâmidî dresse son index puis dit : «Muslim Ibn Abî Maryam a dit : «Un homme m’a rapporté qu’il a vu les Prophètes, scultés dans une église au Châm (nord de l’Arabie), faire ceci dans leur prière, et Al-Hâmidî leva son doigt.»
Cheykh Al Albani a dit : «Ce récit est d’une utilité rare mais étrange ; et la chaîne de rapporteurs jusqu’à l’homme est authentique.»
[2] Mouslim et Abou ‘Uwanah
[3] Abou Dawoud, An-Nassa’î, Ibn ul-Jârûd dans Al-Muntaqâ (208), Ibn Khuzaymah (1/86/1-2), Ibn Hibbân dans son Sahîh (485) avec une chaîne de rapporteurs authentique et Ibn Al-Mulaqqin l’a authentifié (28/2)
Pour le hadith concernant le fait de bouger l’index, il existe un hadith qui le confirme dans (le recueil d’) Ibn ‘Adîy (287/1) et il a dit concernant son rapporteur ‘Uthmân Ibn Muqsim : «Il est faible, non fiable car il écrit ses hadith.»
[4] Référence : voir note précédente.
[5] Ahmed, Al-Bazzâr, Abu Ja’far, Al-Boukhturî dans Al-Amâlî (60/1), At-Tabarânî dans Ad-Du’a (73/1), ‘Abdul-Ghânî Al-Maqdissî dans As-Sunan (12/2) avec une bonne chaîne de rapporteurs, Ar-Rawyânî dans son Musnad (249/2) et Al Bayhaqî.
[6] Ibn Abi Chaybah (2/132/2) avec une bonne chaîne de rapporteurs.
[7] An-Nassa’i et Al Bayhaqî avec une chaîne de rapporteurs authentique.
[8] Ibn Abi Chaybah (12/40/1) et (2/123/2), An-Nassa’i, Al-Hâkim l’a authentifié et Adh-Dhahabî l’a approuvé et il existe un hadith qui le confirme mentionné par Ibn Abi Chaybah.
Extrait du Livre «La description de la prière du Prophète» p. 148 à 150
Publié par el-ilm.net
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
Question :
Qu'Allâh vous récompense.
Le questionneur demande :
Est-il permis pour une femme de demander le divorce si elle découvre que son mari a des conversations inappropriées avec (d'autres) femmes et qu'il leur donne des cadeaux et qu'il les rencontre ?
Réponse :
Tant que son mari prie et qu'il a une croyance ('aqida) correcte (c'est-à-dire une compréhension basée sur le Coran, la sounnah et la voie des pieux prédécesseurs, et une méthodologie correcte), alors elle doit le conseiller si elle est sûre d'elle (de ce qu'il fait).
(Elle doit être certaine) Que la femme ne s'imagine pas celà et qu'elle n'assigne pas son mari de fausses accusations.
Alors, si elle est à 100% certaine qu'il communique avec ces femmes par téléphone ou autre, elle doit le conseiller.
S'il tire profit de ses conseils... C'est ce qui est voulu.
S'il n'en profite pas et qu'il reste dans sa sottise, peut-être ses actions vont le conduire à commettre des obscénités, alors il n'y a aucun problème pour qu'elle lui demande le divorce.
Toutefois, il est indispensable de prendre les mesures appropriées de donner des conseils et de regarder ce qui est tiré comme bénéfices de ces conseils.
S'il en profite, alors c'est l'intention voulue.
Si 'il ne le fait pas et continue dans son indécence, elle a le droit de lui demander la séparation parce qu'il n'y a rien de bon en lui...
Na'am.
فتاوى الشيخ زيد المدخلي
✅ Traduit par une sœur de l'équipe du site 3ilmchar3i.net
الدرس : هل يجوز للمرأة أن تطلب الطلاق إذا اكتشفت أنّ زوجها يكلم النساء و يبادلهن الهدايا ويقابلهنّ ؟
Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي
Question :
Cette personne dit : A l'ombre de cette ambiance remplie de sectarisme, nombreux sont ceux qui se revendiquent [d'appartenir] à la Salafiyyah, plutôt nombreux sont ceux qui revendiquent pour leur propre personne [l’appartenance] à la Salafiyyah tout en empêchant d'autre qu'eux d'y adhérer ou qui nient leur appartenance à celle-ci (la Salafiyyah) !
Quelle est donc la norme de la Salafiyyah ?
Réponse :
Allah Jall wa 'Alâ dit (selon la traduction du sens du verset):
{Les tout premiers (croyants) parmi les Émigrés et les Ansârs et ceux qui les ont suivis avec bienfaisance} [Sourate At-Tawbah, verset 100]
La Salafiyyah est la voie sur laquelle cheminaient les tout premiers croyants parmi les Emigrés et les Ansârs. Le Prophète (Paix et Salut d'Allah sur Lui) a dit :
"Attachez-vous fermement à ma Sounnah et à la Sounnah des califes bien guidés qui viendront après moi. Accrochez-vous à elles et mordez-y fortement avec vos molaires"
Le véritable salafi est celui qui suit les salafs (pieux prédécesseurs) avec bienfaisance (Al-Ihsân), sans faire preuve d'exagération et de laxisme.
Au contraire, il se tient droit sur la voie des salafs.
Ce n'est pas tout le monde qui se revendique être salafi qui est salafi.
S'il ne les suit pas avec bienfaisance, il ne peut être salafi.
Et la bienfaisance est la perfection (Al-Itqân) et il ne peut être bienfaisant sur la méthodologie des salafs hormis s'il étudie leur dogme, leur minhâg et ce sur quoi ils étaient jusqu'à ce qu'il soit dessus et qu'il chemine dessus d'un véritable cheminement.
La Salafiyyah n'est pas une simple revendication tout en étant ignorant.
Cela nécessite de la science, de la clairvoyance jusqu'à ce que nous cheminions et que nous les suivions avec bienfaisance.
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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Question :
Si une personne commet un péché puis en demande Pardon, ensuite le commet de nouveau, et demande Pardon d'Allah, et ainsi de suite, en s'abstenant pendant une période de commettre le péché et après il y retourne, quel est l'avis religieux relatif à cette personne ?
Merci d'avance.
Réponse :
Si la personne implore le Pardon d'Allah, et se repent à Lui, de manière sincère, en cessant la commission du péché, Allah accueillerait son repentir et lui pardonnerait.
Mais si elle retourne au même péché, pour en demander par la suite Pardon d'Allah, et s'en repent sincèrement une nouvelle fois, Allah accueillerait son second repentir et le pardonnerait, et ainsi de suite, sans être jugé pour le péché précédent dont elle s'est repentie.
Allah, le Très-Haut, a dit (traduction rapprochée) :
"Et je suis Grand Pardonneur à celui qui se repent, croit, fait bonne œuvre, puis se met sur le bon chemin". (Tâ-hâ verset 82)
Il a également dit (traduction rapprochée) :
"Certes, le pardon de Ton Seigneur est immense." (An-Najm verset 32)
Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
La question 2 de la Fatwa numéro (7825)
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إذا أذنب الإنسان واستغفر وأذنب واستغفر
س 2: إذا أذنـب الإنسـان واستغفر، وأذنب واستغفر، وهكذا يأخذ فترة لا يعود إلى الذنب وبعد فترة يعود، فهذا ماذا حكمه ؟ وشكرًا
ج 2: إذا استغفر الله وتاب إليه توبة نصوحًا وأقلـع عن الذنب تاب الله عليه وغفر له، فـإذا عـاد إلى الذنب ثـم استغفر وتاب توبة نصوحًا وأقلع عن الذنب - تاب الله عليه وغفر له، وهكذا، ولا يعود إثم الذنب الماضي بعد التوبة الصادقة منه، قـال الله تعـالى: وَإِنِّي لَغَفَّارٌ لِمَنْ تَابَ وَآمَنَ وَعَمِلَ صَالِحًا ثُمَّ اهْتَدَى وقـال: إِنَّ رَبَّكَ وَاسِعُ الْمَغْفِرَةِ
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم
السؤال الثاني من الفتوى رقم - 7825
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Un des droits de la voie publique est de baisser le regard comme l'a dit le Prophète صلى الله عليه وسلم.
Or combien de regards ont sur le coeur une influence plus meurtrière encore qu'une flèche qui le transpercerait ?
Un poète a dit :
" Toutes les calamités débutent par un regard :
A la source de l'incendie, il y a toujours l'étincelle
que l'on a négligée. Combien de regards,
sans arc ni corde, ont été plus meurtriers
Pour les coeurs que de véritables flèches ?
Notre oeil se fait plaisir mais on se détruit de l'intérieur :
Un plaisir aux conséquences néfastes n'est pas le bienvenu ! "
Un autre a dit :
"Dis à la belle toute de noir voilée :
Qu'as-tu donc fait à ce pieux adorateur ?
Il s'apprêtait à accomplir la prière
Quand tu es apparue à la porte de la mosquée !
Rends lui sa prière et son jeûne,
Ne le tente pas, par le Seigneur de Muhammad ! "
un autre a dit :
" Que personne ne fasse confiance à son frère concernant les femmes
Dans ce domaine, personne n'est sans reproche
Si une personne digne de confiance peut se retenir une fois
Un jour ou l'autre, il te trahira par un regard déplacé"
Un autre a dit :
" Cela commence par un regard, suivi d'un sourire, puis d'un salut
Vient alors la discussion puis le rendez vous puis la rencontre."
Attention donc à ne pas laisser son regard s'attarder sur les hommes.
Les hommes aussi doivent craindre Allah et préserver leur regard du fait d'observer les femmes qui leurs sont étrangères.
Ceux qui se laissent aller à de telles pratiques risquent de voir leur propre épouse regarder les hommes et les épier.
En effet, on récolte ce que l'on sème et comme on fait son lit on se couche.
Conseils aux femmes musulmanes p.118.119 (arabe)
Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya - الشيخة أم عبد الله الوادعية
Après un certain nombre de questions posées concernant les différents groupes et sectes, la question suivante fut posée au cheikh Saalih ibn Fawzân al-Fawzân, qu’Allah le préserve :
Ô cheikh !
Devons-nous mettre en garde contre eux en citant leur qualités par exemple, ou devons-nous citer leurs qualités et leurs défauts ?
A laquelle le noble Cheikh répondit :
Si tu cites leurs qualités, alors tu as appelé à eux…
Non, ne cite pas leurs qualités.
Cite uniquement les erreurs sur lesquels ils se trouvent.
Car tu n’as pas pour responsabilité d’analyser leurs actions ou d’évaluer leur personnalité.
Tu as pour responsabilité de clarifier les erreurs sur lesquels ils sont, afin qu’ils s’en repentent et afin que les autres soient avertis contre celles-ci.
Si tu mentionnais leurs qualités [tu augmenterais le désir des gens de s’en rapprocher].
Source : Muqaddamah An-Nasr Al-‘Azeez, page 8; transcrit de l’enregistrement sur cassette de la 3e leçon des leçons de Kitab al Tawhid que son éminence a dispensé l’été de l’année 1413H à Taïf.
Traduit de l’anglais par Saalem abou AbdurRahmaan.
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Leurs nombreuses prières...
-Ahmad Ibn 'Atuya a dit:
" Muhamad Ibn Sama'a faisait 200 Rakaat par Jour "
(Syar a'lam An-nubala 10/646)
-'Ata rapporte que Mourâtou Al-Hamdani priait 600 Rakaat par jour.
(Syar a'lam An-nubala 4/75).
-Ahmad Ibn Sinan (ou Sanan?) rapporte:
" Yazid Et Hachim étaient tous deux connues pour leurs longues prières la nuit et le jour."
(Syar a'lam An-nubala 9/361).
-Il est rapporté qu'Abdurahmane Ibn Al-Aswad accomplissait les prières obligatoires à la mosquée et il lorsqu'il rentré chez lui, il passait la journée en prière.
(Az-zuhd de l'Imam Ahmad p 431).
-Qays Ibn 'Ali a dit :
J'ai vue Yazid Ibn Zari' en rêve.
Je lui demanda : "Qu'est-ce qu'Allah à fait de toi ?."
-Il répondit : "Il m'a fait rentré au paradis !."
-Je rétorqua : " Par quelle cause ?."
-Il répondit alors : "Grâce à mes nombreuses prières."
(Syar 8/298)
-Muharib rapporte :
" J'ai côtoyé Al-Qassim Ibn Abd Ar-rahman, il nous a vaincu par son long silence, sa grandeur d'âme et ses très nombreuses prières."
(Syar a'lam An-nubala 8/297)
-Sa'id Ibn 'amir rapporte que lorsque Soulaymane At-taymi priait, il disait à chaque inclinaison plus de 70 fois "Subhana Rabbiy al-Adhim" et à chaque prosternation plus de 70 fois "Soubhana Rabbiy al-Aâla".
-Muhamad Ibn Abd Allah Al-Ansary rapporte que Soulaymane At-taymi était connue pour ses nombreuses prières, toute sa vie, il pria la Soubh avec ses ablutions de l'Icha.
Il faisait le rappel d'Allah de l'Assr jusqu'au Maghreb.
-Muslim Al-Makki rapporte :
"J'ai vue Ibn Zubayr incliné (c'est à dire en roukou' ), j'ai lu Al-Baqarah, Aal-Imran, An-nissa ainsi qu'Al-Maidah et il ne s'était toujours pas relevé."
( Az-zuhd d'Abou Dawoud)
-Ibn Wahb a dit:
" J'ai vue At-thawri dans la mosquée sacrée. Après la prière du maghreb, il se leva, se mis prier, puis se prosterna. Il ne releva sa tête de la prosternation, qu'à l'appel de la prière de l'Icha."
(Syar a'lam An-nubala 7/207)
-Abou Bakr Ibn 'Iyach a dit:
" Si tu voyais Habib Ibn Thabit lorsqu'il est prosterné, tu penserais qu'il est mort [Et qu'il ne se relèvera donc plus]."
(Al-Hilya 5/61)
-Ibn Abi dhi'b partait très tôt à la mosquée le vendredi, ceci afin de prier jusqu'à ce que l'Imam arrive.
(Syar a'lam An-nubala 7/141).
Leur préservation de la prière en groupe...
-Muhammad Ibn l-Moubarak a dit :
" Sa'id Ibn Abd al-aziz pleurait lorsqu'il manquait la prière en groupe."
(Al-Hilya 6/126) .
-Waki' Ibn Al-Jarah disait :
" Eloigne toi de celui qui néglige le premier Takbir de l'Imam ! ".
(Al-Hilya 8/270)
-Waki' Ibn l-Jaraah rapporte qu'Al-A'Mach atteignait les 7O Ans et qu'il n'avait malgré cela, jamais manqué le premier Takbir de l'Imam.
(Syar A'lam An-nubala 6/232)
-Il est rapporté d'Al-Hilya au sujet d'Al-A'Mach, qu'il était assidu à la prière en groupe ainsi qu'au premier rang.
-L'Imam Al-qadi Taqyoudine Sulaymane rapporte qu'il n'a jamais accomplit une prière obligatoire seul, excepté deux fois.
(Ce récit est rapporté dans Tabaqat Al-Hanabila 2/365).
-L'Imam Ibn Sama'a rapporte qu'il n'avait jamais manqué le premier Takbir de l'Imam, sauf une seule fois, c'est le jour ou sa mère est morte, il avait ce jour là manqué une prière obligatoire en groupe à la mosquée.
( Tahdhib At-tahdhib 1/173).
-Pendant 50 ans, Sa'id Ibn al-Moussayb n'a pas manquait le premier Takbir de l'Imam ou prier dans un rang autre que le premier.
(Al-hilya 2/163)
-Rabi'a ibn Yazid a dit :
"Jamais le Muezzin n'a fait l'appel à la prière du Dhohr, et ce depuis 40 ans, sans que je ne me trouve à ce moment là dans la mosquée, sauf lorsque je suis malade ou en voyage."
(Syar A'lam An-nubala 5/240).
-Bishr Ibn Al-Hassan était surnommé As-Saffi car il était toujours dans le premier Saff (Rang) dans la mosquée de Basra, et ce pendant plus de 50 ans.
(Tahdhib At-tahdhib 1/447)
-Lorsqu'Abu 'Abd Ar-rahmane as-salmi était malade, on le portait jusqu'à la mosquée.
(Al-Mussanaff 1/350)
-Entendant le Muezzin faire l'appel à la prière, 'Amir Ibn Abd Al-aziz demanda qu'on l'amène à la mosquée.
On lui dit alors : " Mais tu es très malade !"
Il rétorqua :" Ne vais-je pas répondre à celui qui appel Allah ?".
On l'amena alors à la mosquée, il entra en prière avec l'Imam s'était le maghrib, il accomplit une Rakaat puis mourut."
(Syar A'lam An-nubala 5/220).
-Muhammad Ibn Wassi' a dit:
"Il n y a dans ce bas monde rien de de plus délicieux que la prière en groupe et la rencontre avec les frères."
(Al-Hilya 4/291).
-Note : Sans remonter à l'époque des Salafs, on peut citer le cas du Sheikh Salih Az-zughaibi.
Le Sheikh Salih Az-zughaibi est né à Qassim en 1869 (environs), il devint en 1924 Imam et Khatib dans la mosquée de Médine.
Il était un signe d'Allah sur terre, connue pour sa grande dévotion et sa grande piété, il était sans cesse en train de réciter le Quran.
Il était connue pour son grand attachement à la prière en groupe et à l'Imamat, il ne laissait personne le remplacer.
D'ailleurs, un jour se préparant pour se rendre à la mosquée (pour la prière du Soubh), un scorpion le piqua, mais malgré cette blessure, il se rendit à la mosquée et ce n'est qu'après la prière qu'il informa les présents.
Les gens se précipitèrent alors vers lui pour lire sur lui Quran et le transporter d'urgence à l'hôpital.
En 25 ans, il ne manqua aucune prière en groupe et il n'a jamais procédé à des prosternations de distraction.
Tous les jours, lorsqu'il rentrait dans la mosquée pour l'Assr, il n'en sortait qu'après l'Icha (sauf pour une affaire importante) et lorsqu'il rentrait dans la mosquée pour le Soubh, il n'en sortait qu'après le lever du soleil.
On rapporte que s'était lui qui était chargé de l'ouverture et de la fermeture de la mosquée.
Lorsqu'il faisait la prière de demande de la pluie, il pleuvait après sa prière.
Il est mort en 1950 à l'age de 80 ans et fut enterré au Baqi'
Le Sheikh Atuya Muhamad Salim le mentionne dans son ouvrage : "Le Tarawih sur plus de 100 années dans la mosquée du prophète" mentionne le cas du Sheikh Salih Az-zughaibi.
Leurs prières la nuit (Qiyam al-Layl)...
-Quelqu'un questionna Hassan al Basri en ces termes :
"Je m'endors en bonne santé en ayant le désir de me réveiller pour prier la nuit et je prépare même de l'eau pour mes ablutions.
Mais pourquoi donc est-ce que je n'arrive pas à me réveiller pour prier ?"
Hassan lui répondit : " Tes péchés ...t'ont emprisonné (ou attaché) !"
-Hassan al-basri a aussi dit :
" Le serviteur commet des péchés qui le prive par la suite de la prière nocturne".
(ghada' Al Albab Charh mandhoumat al adab)
-Un étudiant dormi chez l'Imam Ahmad.
L'Imam Ahmad posa à coté de l'étudiant un peu d’eau.
Ne s’étant pas levé pour prier durant la nuit, l'étudiant n’utilisa donc pas l’eau.
Au moment du Soubh, constata que l’eau n’avait pas bougé, l'Imam Ahmad demanda à cet étudiant : " Pourquoi n'as tu pas utilisé l'eau ? ".
L'étudiant eu honte et garda le silence.
L'Imam Ahmad lui a alors dit : " Soubhana Allah ! Soubhana Allah ! Je n'ai jamais entendu parler d'un étudiant dans le Hadith qui ne se lève pas la nuit pour prier "
(Rapporté Par Ibn Muflih dans Adab Ach-char’iya tome 2 p 169 )
-Abi Ishaq As-sabi'i a dit un jour :
" Ma santé est partie et mes os sont devenues faibles, à tel point qu'aujourd'hui lorsque je me lève pour prier la nuit je ne peut lire que Sourate Al-Baqarah et Sourate Al-Imrane".
(At-tahajoud wa qiyam al-layl p 96)
-Ibrahim Ibn Chamasse a dit :
" J'ai connue Ahmad Ibn Hanbal alors qu'il n'était qu'un enfant, malgré son jeune âge il se levait la nuit pour prier"
(Syar 11/228)
-Al-Qassim Ibn Ayoub disait :
" Sai'd Ibn Jubeyr pleurait tellement la nuit qu'il en est devenue aveugle "
(At-tahajud Wa qiyam Al-layl p 206)
-Abdoullah Ibn Abi Malika disait:
" J'ai voyagé avec Ibn Abbas de la Mecque à Médine, il passait la moitié de la nuit en prière "
(Az-zuhd D'Abi dawoud p 336)
-Qatada disait :
"L'hypocrite se lève rarement la nuit pour prier "
(Al-Hilya 2 p 338)
-Ibn Abi Az-zanad (ou zinad ??) rapporte que son père disait :
" Lorsque je sortais la nuit pour me rentre à la mosquée du prophète, il y avait dans chaque maison devant laquelle je passait une personne entrain de réciter le livre d'Allah"
(At-tahajud wa qiyam al-layl p 174)
-Thabit Al-Binani disait que la chose la plus délicieuse pour lui était la prière la nuit !
(Safat as-safwat 3/262)
-Yahya ibn Muadh dit :
« Le remède du cœur se trouve dans cinq choses : la lecture réfléchie du Coran, l’évacuation du ventre (le jeûne), la prière nocturne, la manifestation d’humilité à l’aube et le fait de fréquenter l’assemblée des pieux.»
-Thabit Al-Binani disait Il ne faut pas qualifier un homme de dévot, et ce même s'il a réuni en lui les plus nobles qualités tant qu'elle n'aura pas acquis deux caractéristiques : Le jeune le jour et la prière la nuit.
(Al-hilya 1/318)
-Fudhayl Ibn iyadh disait :
" Si tu n'arrive pas à jeuner le jour et à prier la nuit, saches que c'est parce que tes péchés t'ont enchainé".
(ghada' Al Albab Charh mandhoumat al adab)
-Des hommes dirent à Ibn Mass'oud ! :
"Nous n'arrivons pas à prier la nuit !
Il répondit : " Se sont vos péchés qui vous éloigne de la prière la nuit"
(ghada' Al Albab Charh mandhoumat al adab)
-Un Jour homme demanda à Hassan Al-Basri :
" Ô Abu sa'id Pourquoi ceux qui prient la nuit sont ceux ayant les plus beaux visages parmi les gens ?
Il répondit : "Car ils restent seuls avec le clément, alors il les revêt de sa lumière et celle-ci apparait sur leur visage".
(Hassan Al-Basri d'Ibn Al-Jawzi aux éditions sabil p 34)
-Sa'id Ibn l-Moussayeb a prié la Soubh pendant plus de 50 ans avec les ablutions de l'Icha et il jeûnait constamment. (Al-Hilya 2/163)
-Thabit Al-Binani a dit :
"Il n y a rien de plus délicieux pour mon coeur que la prière la nuit."
(Sifat al-safwa 3/262)
-Soufian at-thawri disait :
" Je suis le plus heureux lorsque la nuit tombe".
Ceci parce qu'il aimait énormément la prière nocturne.
(Massanid Ibn l-Ju'd 284)
-Afin de ne pas s'endormir en prière, Safwan Ibn Salimet priait au balcon en hiver, et en été il priait dans la maison.
(Al-Hilya 3/159)
-Fudayl Ibn Iyadh disait :
" Il y a parmi les caractéristiques des prophètes, des vertueux ainsi que des cœurs et des âmes pures, trois caractéristiques : الحلم (Sagesse, bonté, longanimité, mansuétude..), الأناة (modération, douceur, calme, patience..) et la prière la nuit.
(Al-Hilya)
-Abou Souleymane Ad Dàràni :
" Les obéissants ont au travers de leurs nuits, plus de jouissance que n'en trouvent d'autres au travers de leurs futilités… et n'eusse été la nuit, je n'aurais pas souhaité demeurer dans le bas monde".
(Min Akhabari As-salafs p 63)
-Al Hassan Al Bassri disait:
"Je ne trouve rien de plus fort dans l'adoration que la prière dans les profondeurs de la nuit".
(Al-Ihyaa)
-Tawouss sautait de sur son lit, ensuite il se purifiait et faisait face à la Qibla jusqu'au matin, et il disait:
"le souvenir de l'enfer a fait s'envoler le sommeil des adorateurs".
(Min Akhabar as-salafs p 64)
-Ad-dahak :
" J'ai rencontré des gens qui avaient honte de dormir la nuit sans se lever pour prier "
(At-tahajud wa qiyam al-layl p 49)
-Abou Outhmane An Nahdi disait:
"J'ai accueilli (et accordé l'hospitalité à) Abou Houreyra sept jours durant, lui, sa femme et son serviteur se partageaient la nuit en trois.
Celui-ci priait, puis il réveillait celui (ou celle) là."
(Al-Ihyaa)
La plupart de ces récits sont tirés du livre Min Akhbar As-salafs du Sheikh Pakistanais : Zakariya Ibn Ghoulam Qadir Al-Bakistani
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Cheikh Zakariya Ibn Ghoulam Qadir Al-Bakistani - الشيخ زكريا بن غلام قادر الباكستاني