Est-il permis de voter et de poser sa candidature dans les élections ? (sachant que notre pays n'applique pas la loi d'Allah.)
Réponse :
Il n'est pas permis au Musulman de poser sa candidature pour s'affilier à un gouvernement qui ne juge pas conformément à la loi d'Allah, et n'applique pas la charia islamique.
Il n'est pas permis de voter pour lui ou pour un autre de ceux qui travaillent au sein de ce gouvernement sauf si ce candidat musulman et ceux qui votent pour lui visent en agissant de la sorte à appliquer la charia islamique et qu'ils ont recours à ce moyen pour surmonter le régime établi et ce à condition que celui qui pose sa candidature n'assume, après son élection, que des postes en concorde avec la religion de l'Islam.
Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
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التصويت في الانتخابات والترشيح لها
س 5: هل يجوز التصويت في الانتخابات والترشيح لها؟ مع العلم أن بلادنا تحكم بغير ما أنزل الله
ج 5: لا يجوز للمسلم أن يرشح نفسه رجاء أن ينتظم في سلك حكومة تحكم بغير ما أنزل الله، وتعمل بغير شريعة الإسلام، فلا يجوز لمسلم أن ينتخبه أو غيره ممن يعملون في هذه الحكومة
إلا إذا كان من رشح نفسه من المسلمين ومن ينتخبون يرجون بالدخول في ذلك أن يصلوا بذلك إلى تحويل الحكم إلى العمل بشريعة الإسلام، واتخذوا ذلك وسيلة إلى التغلب على نظام الحكم، على ألا يعمل من رشح نفسه بعد تمام الدخول إلا في مناصب لا تتنافى مع الشريعة الإسلامية
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم
السؤال الخامس من الفتوى رقم - 4029
(الجزء رقم : 23، الصفحة رقم: 407)
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
-748. Selon Ibn 'Abbas (radiallahou ‘anhou), le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) a dit:
«Quand l'un de vous mange, qu'il ne s'essuie pas les doigts avant de les avoir léchés ou de les faire lécher»
[Al-Boukhari & Mouslim].
- 749. Ka'b Ibn Malik a dit:
"J'ai vu le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) manger avec trois doigts.
Une fois qu'il avait fini de manger, il les léchait"
[Mouslim].
-750. Selon Jabir (radiallahou ‘anhou), le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) a ordonné de se lécher les doigts et de lécher le plat.
Il disait:
«Vous ne savez pas dans quelle partie de votre manger se trouve la bénédiction d’Allah»
[Mouslim].
-751. Encore selon lui, le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) a dit:
«Quand l'un de vous laisse tomber une bouchée, qu'il la ramasse, l'essuie et la mange sans la laisser au Diable.
Qu'il ne s'essuie pas les doigts à la serviette avant de les avoir léchés car il ne sait pas dans quelle partie du manger se trouve la bénédiction d’Allah»
[Mouslim].
-752. Toujours selon lui, le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) a dit:
«Le Diable ne cesse d'épier l'un de vous dans tout ce qu'il fait jusqu'à ce qu'il se trouve à ses côtés quand il mange.
Quand l'un de vous laisse tomber une bouchée, qu'il la ramasse, l'essuie et la mange sans la laisser au Diable.
Une fois qu'il a fini de manger, qu'il se lèche les doigts car il ne sait pas dans quelle partie du manger se trouve la bénédiction d’Allah»
[Mouslim].
-753. Anas rapporte que le Messager d’Allah (paix et bénédiction d’Allah sur Lui), une fois qu'il avait mangé quelque chose, se léchait les trois doigts et disait:
«Quand l'un de vous laisse tomber une bouchée, qu'il la ramasse, l'essuie et la mange sans la laisser au Diable».
Il leur a ordonné de racler le fond du plateau en leur disant: «Vous ne savez pas dans quelle partie du manger se trouve la bénédiction d’Allah»
[Mouslim].
-754. Sa'id Ibn Al Hareth rapporte qu'il a interrogé Jabir (radiallahou ‘anhou) sur la nécessité de refaire ses ablutions après avoir mangé un aliment cuit au feu.
Il lui dit:
"Cela n'est pas nécessaire.
Du temps du Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur Lui), nous ne trouvions que rarement ces repas cuits.
Quand nous en trouvions nous n'avions pour serviette que les paumes de nos mains, nos avant-bras et nos pieds.
Juste après nous faisions la prière sans pour cela refaire nos ablutions"
[Al Boukhari].
Explications
-L’homme doit manger avec 3 doigts car ceci prouve qu’il n’y a pas de gourmandise et montre de la modestie.
Il y a une exception à cette règle lorsque le repas nécessite plus que trois doigts comme par exemple le riz.
-La recommandation de se lécher les doigts à la fin du repas avant de s’essuyer sur une serviette.
Cet acte peut être fait par soit même ou par une autre personne, dans le cas où il y a un lien d’affection entre les personnes, comme par exemple : une femme pour son mari, ou une mère pour son enfants.
-La recommandation de lécher le plat ou l’assiette.
En effet on ne sait pas où se trouve la baraka.
Mais malheureusement, les gens quittent le repas sans s’acquitter de cette sounnah.
La cause de ceci est l’ignorance de cette sounnah.
-Si une bouchée tombe au sol, il faut la prendre, la nettoyer, et la manger, car le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) a dit :
« Ne la laisse pas à Shaytan. »
Par tous les moyens, shaytan tente de participer au repas avec l’homme comme Allah dit (traduction rapprochée) :
{Excite, par ta voix, ceux d'entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses". Or, le Diable ne leur fait des promesses qu'en tromperie.} [Sourate 17, verset 64]
Donc même si l’on dit « Bismillah » au début du repas, shaytan attend qu’une bouchée tombe pour la manger.
-Les ablutions après un repas cuit.
La question est : Doit-on faire les ablutions après avoir mangé quelque chose de cuit ?
Beaucoup de savants ont dit que « oui » car le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) a ordonné cela après avoir mangé quelque chose de cuit sur le feu.
Cependant, ceci n’est pas obligatoire, car le Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) a délaissé cette pratique.
Cela reste donc une sounnah.
Il a été demandé au Prophète (paix et bénédiction d’Allah sur Lui) :
« Doit-on faire les ablutions après avoir mangé de la viande de chameau ? »
Il répondit : « oui. » (car elle annule l’ablution)
« Et doit-on refaire les ablution après avoir mangé une autre viande ? »
Il répondit : « Si tu veux. »
Charh Riyadh as-Salihin
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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
C'est (le loubane, en arabe, et le kondor en perse) on a raconté, un récit, inexacte que le Prophète (sallallahou alaihi wa sallam) dit :
"Encensez vos maisons avec l'encens et le thym."
Mais on raconte aussi que 'Ali dit à un homme qui se plaignait de l'oubli :
"Tu dois prendre l'encens, qui encourage et fait l'oubli éliminé".
On mentionne également que Ibn 'Abbas (qu'Allah soit satisfait d'eux, tous les deux!) dit :
"Celui qui en boit avec le sucre, à jeun, il lui sera utile contre l'urination et l'oubli".
On rapporte que Anas (qu'Allah soit satisfait de lui!):
"A reçu une plainte de l'oubli, d'un homme; il lui dit : Tu dois prendre le Kondor (encens) trempé dès la nuit; et le matin tu en prendras une gorgée à jeun; il sera utile pour lutter contre l'oubli".
Cela est bien naturel et assez évident :
Si l'oubli est une conséquence d'un tempérament froid-humide aliéné, dominant le cerveau à tel point qu'il ne conserve pas ce qu'il s'y est imprimé, l'encens, lui, serait utile; mais si l'oubli est le résultat de la domination d'une chose éventuelle : On pourrait l'éliminer rapidement par les matières rafraichissantes.
La différence entre les deux cas est : que le tempérament sec conduit à retenir les choses passées, sans conserver les actualités journalières présentes, alors que le tempérament humide a la faculté contraire.
L'oubli peut aussi produire des choses particulières : Tel que l'application des ventouses sur la nuque, l'habitude à prendre la coriandre humide et des pommes aigres; l'abondance des soucis, et des chagrins, le regard dans l'eau stagnante et y uriner, le regard des croix sur les sarcophages, et la lecture de ce qui est écrit sur elles, la marche entre deux chameaux en remorques, le jet des poux dans les bassins; et manger la salive des souris; et tout cela est bien connu d'après l'expérience.
Cela veut dire, que l'encens est un réchauffant du deuxième degrés, desséchant du premier, il est peu constipant.
Il a beaucoup d'avantages et peu de préjudice :
Il est utile contre la saignée, la douleur de l'estomac et la diarrhée; il chasse les flatuosité, nettoie les pustules de l'œil, fait germer la chair dans toutes les pustules, renforces les faibles estomacs, et le réchauffe, dessèche le flegme et toute l'humidité pectorale, éclaire l'obscurité de la vue, et empêche les mauvaises tumeurs de se propager.
Si on le mâche tout seul ou avec le thym (Perse) : Il attire le flegme, sera utile contre la perplexité, et augmentera le degré d'intelligence.
Si on s'en vaporise, il sera utile contre la maladie, l'épidémie, et bonifiera l'odeur de l'air.
La Médecine prophétique d'ibn Qayyim Al Jawziyah
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya -الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Ma fille, qui est en bas-âge, demande constamment :
"Pourquoi ne pouvons nous pas voir Allah dans la vie d'ici-bas ?".
Quelle est la meilleure réponse qu'on puisse lui donner compte tenu de son jeune âge ?
Réponse :
Dis lui (traduction rapprochée) :
" C'est parce que vous n'êtes pas capables de Le voir [dans cette vie]... Vous brûlerez. "
Il n'est pas possible pour un être créé de voir Allah dans la vie d'ici-bas.
Alors que dans l'au-delà, Allah donnera au croyant la force [la capacité] permettant de le voir.
na'am...
traduit par sounnah-publication.com
يقول فضيلة الشيخ وفقكم الله يقول السائل : ابنتي الصغيرة تسأل دائما ، لماذا لا نرى الله في الدنيا ، فما أحسن إجابة لها حيث إنها صغيرة ؟
العلامة صالح الفوزان حفظه الله : قل لها : لأنك ما تقدرين على ذلك ... تحترقين ، فالمخلوق لا يقدر على رؤية الله في الدنيا وأما في الآخرة فإن الله يعطي المؤمن القوة فيرى الله عز وجل . نعم
Est-il permis au Musulman de voter, pour les assemblées communales ou autres, pour un communiste ou celui qui se moque de la religion et adopte le racisme comme religion ?
Réponse :
Il n'est pas permis au Musulman de voter, pour les assemblées communales ou autres corps, pour le candidat qu'on sait qu'il est communiste, ne respecte pas la religion islamique ou bien adopte le racisme comme religion.
En effet, voter pour lui signifie l'accepter comme représentant pour lui, l'aidant ainsi à occuper un poste où il peut nuire aux autres, et aider ceux qui adoptent son principe et sa croyance.
Il peut aussi utiliser son pouvoir pour nuire à tous ceux qui s'opposent à lui, voire les priver de leurs droits au sein de cette région et échanger les intérêts avec ses collègues dans d'autres départements et régions.
De même, ceci l'encourage à persister à adopter le principe du faux et appliquer ce qu'il veut .
Question :
Est-il permis au Musulman de faire connaissance des communistes ?
Est-il permis de les soutenir ?
Quel est l'avis religieux quant à ce sujet ?
Réponse :
Il n'est pas permis au Musulman de faire connaissance de ceux dont la religion n'est pas correcte, sans que ce soit pour une raison légale.
Il n'est pas permis de faire connaissance des communiste, des nossayrites, des druzes et les qadianis (partisans d'Ahmadisme) et ceux dont les mœurs sont mauvaises de peur d'être influencé par leur croyance et mauvais comportement ou au moins de faire objet d'accusation et de doute.
Ceci dit, il faut appliquer cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam):
"La compagnie de l'homme vertueux et celle de l'homme pervers sont respectivement comparables à celle du marchand du musc et à celle du forgeron.
Celui qui possède le musc, soit il t’en donne, soit tu en achètes de lui, soit tu sens auprès de lui une belle odeur, tandis que le forgeron, il te brûle les habits ou tu sens auprès de lui une odeur désagréable".
rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim.
De même, il ne faut pas les soutenir sur le faux, car c'est de l'entraide dans le péché et la transgression.
Allah (l'Exalté) a dit (traduction rapprochée) :
"et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression."
Quiconque les fréquente ou les aide dans leur égarement, fait du mal et de l'injustice à la mesure de l'alliance et du soutien qu'il leur apporte.
Il se doit de les conseiller et de les guider vers la bonne voie s'il en est capable.
S'ils acceptent son conseil, louange à Allah, sinon qu'il les évite.
Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
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انتخاب من يعتنق الفكر الشيوعي أو يسخر بالدين
س 1: هل يجوز للمسلم أن ينتخب للمجالس البلدية أو غيرها من الدوائر شخصًا يعتنق الشيوعية أو يسخر بالدين ويعتنق
القومية ويعتبرها دينًا؟
ج 1: لا يجوز للمسلم أن ينتخب للمجالس البلدية أو الدوائر الأخرى من علم أنه شيوعي أو يسخر بالدين الإسلامي أو اعتنق القومية أو اعتبرها دينًا؛ لأنه بانتخابه إياه رضيه ممثلاً له، وأعانه على تولي مركز يتمكن من الإفساد فيه، ويعين فيه من يشايعه في مبدئه وعقيدته، وقد يستغل ذلك المركز في إيذاء من يخالفه وحرمانه من حقوقه أو بعضها في تلك الدائرة أو غيرها بحكم مركزه، وتبادل المنافع بينه وبين زملائه في الدوائر الأخرى؛ ولما فيه من تشجيعه من استمراره على المبدأ الباطل وتنفيذه ما يريد .
س 2: هل يجوز لمسلم أن يتعرف بأشخاص يعتنقون الشيوعية، وهل يجوز له تأييدهم، وما حكم الله فيمن فعل ذلك؟
ج 2: لا يجوز أن يتعرف المسلم بمن فسدت عقيدتهم لغير مصلحة شرعية، كالشيوعية والنصيرية والدروز، والقاديانيين، ومن ساءت أخلاقهم؛ مخافة أن تسري عقائدهم إليه، أو تسوء أخلاقه بعشرتهم ومجالستهم، أو يكون موضع ريبة وتهمة على الأقل، وعملاً بقول النبي صلى الله عليه وسلم: صحيح البخاري الذبائح والصيد (5534) ، صحيح مسلم البر والصلة والآداب (2628). إنما مثل الجليس الصالح وجليس السوء كحامل المسك ونافخ الكير، فحامل المسك إما أن يحذيك وإما أن تبتاع منه، وإما أن تجد منه ريحًا طيبة، ونافخ الكير إما أن يحرق ثيابك
وإما أن تجد منه ريحًا منتنة رواه البخاري ومسلم، ولا يجوز له أيضًا تأييدهم في الباطل؛ لما في ذلك من التعاون على الإثم والعدوان، وقد قال تعالى
وَلاَ تَعَاوَنُوا عَلَى الإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ
، ومن خالطهم أو أعانهم على انحرافهم فقد أساء وظلم بقدر موالاته إياهم وتأييده لهم، وعليه أن ينصحهم ويرشدهم إلى الحق إن كان أهلاً لذلك، فإن انتصحوا فالحمد لله وإلا اجتنبهم
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم
الفتوى رقم - 3105
(الجزء رقم : 23، الصفحة رقم: 405-406)
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Celui qui a la possibilité de faire une donation : que ce soit l’épouse ou un étranger, sa donation est valide en tant qu’indemnité.
Si l’épouse a une répulsion envers son époux à cause de son apparence, ou son caractère, ou une diminution dans la religion, ou si elle craint de tomber dans le péché en ne donnant pas le droit de son époux, alors le Khoul3 (séparation par versement d’une indemnité) est permis.
Explication de cheikh Al-Outheimin :
« Chapitre du Khoul3 » : Le Khoul3 consiste en la séparation de l’épouse en échange d’une indemnité au moyen de termes connus.
[…]
Question :
Est ce que le Khoul3 est permis ?
Réponse :
Le Khoul3 n’est permis qu’a une condition : Que les deux conjoints aient peur de ne pas respecter les limites d’Allah.
Si la situation entre les deux conjoints est bonne, il n’est alors pas permis à la femme de demander la séparation.
Cela à cause de la parole du prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam) :
«Celle qui demande le divorce à son époux sans qu’il y ai de mal ne sentira pas l’odeur du paradis».
Nous disons donc que le Khoul3 dans une situation convenable n’est pas permis.
Mais si la situation ne l’est pas et qu’il n’y a pas la possibilité de divorce (Talaq) alors le Khoul3 est permis.
« Celui qui a la possibilité de faire une donation : que ce soit l’épouse ou un étranger, sa donation est valide en tant qu’indemnité. » :
Le Khoul3 repose sur deux choses :
1) La séparation
2) Le versement de l’indemnité
Seul l’époux décide de la séparation, personne d’autre.
Quant à l’indemnité, elle peut être verset par l’épouse, ou le tuteur ou bien un étranger.
Toute personne ayant la possibilité de faire une donation est autorisée à verset l’indemnité.
[…]
Question :
Est il permis que tu ailles chez une personne en lui disant : « sépare toi de ta femmes en échange de 10 milles riyal » ?
Réponse :
Il y a plusieurs cas : Si c’est dans l’intérêt de l’épouse, alors cela est permis, et c’est considéré comme une bonne action.
Si un homme sait que cet époux n’est pas convenable pour cette femme, ni d’un point de vue religion, ni d’un point de vue caractère, puis qu’il va le voir en lui proposant 10 milles riyales en échange de sa séparation avec cette femme, il n’y a alors pas de mal à cela, il est un bienfaisant et il doit être remercié pour cela.
[…]
« ou une diminution dans la religion » : La diminution visé ici est celle qui n’implique pas la mécréance.
Comme par exemple le fait qu’il soit négligeant envers la prière en commun, ou qu’il fume, ou qu’il rase sa barbe, ou des choses de ce type.
Mais si la diminution dans la religion implique la mécréance, comme par exemple le fait qu’il délaisse la prière,alors dans ce cas le Khoul3 est obligatoire.
Elle est alors obligée de le quitter par tous les moyens en sa possession.
Et il est obligatoire pour les musulmans de la libérer de son emprise par le biais de l’indemnité, car dans ce cas précis, si elle va devant le juge, elle n’arrivera pas à obtenir le divorce car il va lui demander des preuves de son délaissement de la prière.
Or ceci est très dur à prouver car personne ne peut être témoin qu’il ne prie pas.
En effet, il se peut qu’il prie dans son lieu de travail ou dans sa demeure secondaire etc…
Parce que prouver une chose inexistante est très difficile, contrairement au fait de prouver une chose existante.
Cette dernière est plus facile. Donc dans ce cas là, lorsque nous savons que la femme dit vrai et que le mari demande en échange de la séparation tel somme, il est alors obligatoire pour nous de la libéré de son emprise car il est interdit par le livre, la sounnah et le consensus qu’une musulmane soit sous la main d’un mécréant.
« ou si elle craint de tomber dans le péché en ne donnant pas le droit de son époux, alors le Khoul3 est permis » : dans ce cas précis elle ne reproche rien à son mari mais elle a peur de tomber dans le péché en ne lui donnant pas son droit.
Elle sent qu’elle ne s’abandonne pas à lui, qu’elle répond à ses avances avec dégoût.
Ceci c’est produit à l’époque des compagnons – qu’Allah les agrées – chez la femme de thâbit ibn Qayss lorsqu’elle est venu devant le prophète en disant :
Ô messager d’Allah, je n’est rien à reprocher à thabit ibn Qayss, que ce soit en caractère ou en religion, mais je ne veut pas tomber dans la « mécréance dans l’Islam » : c’est a dire « je ne veux pas rester avec lui jusqu'à tomber dans la mécrance »
La mécréance dans l’Islam signifie la mécréance des droits de l’époux, et non pas la mécréance qui fait sortir de l’Islam .
Elle a eut peur de tomber dans la mécréance des droits conjugaux au sujet de laquelle le prophète a mis en garde.
Le prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam) a ensuite dit :
« est ce que tu acceptes de lui rendre son jardin ? »,
elle répondit : « Oui ».
il a dit à thâbit : « Accepte le jardin et divorce là ».
Ce qu’il fit.
Donc cette femme a fait l’éloge de son mari dans son caractère et sa religion mais elle ne peut pas vivre avec lui.
Elle a donc eut peur de ne pas lui donner ses droits.
Dans ce cas, le Khoul3 est permis à cause de la parole d’Allah ta’ala (traduction rapprochée) :
« Si vous craignez que tout deux ne respectent pas les limites d’Allah ».
Si on craint que les limites d’Allah ne soient pas respectées alors le Khoul3 est permis comme le dit l’auteur.
Extrait du texte de Zad Al-Moustaqni3 (tome 5 page 388-393)
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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine -الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Le noble Sheikh Abu Abdessalem Hassan Ibn Qassim - (Qu'Allah le préserve)
Explication :
Préfacé par Sheikh Mohammed ibn Abdelwahab Al-Wassabi & le noble Sheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - (Qu'Allah lui fasse miséricorde)
En langue française par le frère Abou Hamaad Sulaiman Al-Hayiti du 19.06.2008 au 11.03.2009
Cours 1
(1h 19)
Introduction du Sheikh Mouqbil Ibn Haadi Al-Waadi’i et du Sheikh Mohammad Ibn ‘Abdul-Wahhaab Al-Wasaabi.
Première partie : L’origine du système électoral et de la démocratie.
Deuxième partie : Les méfaits de participer aux élections. Premier méfait : Ne pas juger selon la révélation d’Allah.
Cours 2
(1h 11)
Deuxième méfait : La divergence et la division blâmable.
Cours 3
(1h 03)
Suite du deuxième méfait.
Cours 4
(1h 10)
Suite du deuxième méfait. La signification du terme « Al-Jamaa’ah » (le groupe).
Cours 5
(1h 24)
Troisième méfait : La course et la compétition pour le pouvoir.
Cours 6
(1h 08)
Quatrième méfait : La dispute du pouvoir à ceux qui le détiennent.
Cinquième méfait : Le système électoral peut mener à l’élection d’un non-musulman.
Sixième méfait : Le système électoral peut mener à l’élection d’une femme.
Cours 7
(1h 33)
Septième méfait : La signature d’alliance avec certains partis laïques.
Huitième méfait : Ouvrir la porte aux accusations qui prétendent que la Shari’ah n’est pas complète et qu’elle ne répond pas à toute les nécessités de la Oummah.
Cours 8
(1h 27)
Neuvième méfait : Ne pas suivre l’exemple du messager d’Allah (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) dans la manière d’affronter les ennemis.
Dixième méfait : Faire du Qor’an et de la Sounnah une moquerie et de faire de ces deux sources une opinion parmi les opinions qui peuvent être acceptés ou rejetés.
Onzième méfait : La perte de la barrière de Al-Walaa wal-Baraa entre les individus qui compose le parlement.
Cours 9
(1h 17)
Douzième méfait : Les élections sont une obéissance aux ennemis d’Allah parmi les juifs et les chrétiens.
Treizième méfait : Le système d’électorale détruit l’ordre d’ordonner le bien et d’interdire le mal sur le plan individuel.
Quatorzième méfait : Prendre le système électorale signifie de détruite l’objectif d’établir l’Islam en utilisant un moyen qui oppose les fondements de l’Islam.
Quinzième méfait : Les élections se basent sur la majorité et sur la démagogie.
Seizième méfait : La démocratie amène à perdre les deux conditions nécessaires à la validité de nos œuvres.
Dix-septième méfait : La démocratie donne la possibilité à tous les partis de mettre en place son programme électoral.
Dix-huitième méfait : Le système démocratique met la voix de l’homme et de la femme, du croyant et du mécréant, du savant et de l’ignorant à égalité.
Dix-neuvième méfait : La perte de temps dans des choses qui sont sans aucun bienfait.
Vingtième méfait : Égarer le commun des gens en leur faisant paraitre le faux comme étant la vérité qu’il est obligatoire de suivre.
Vingt et unième méfait : Soumettre a un vote tout ce que les représentants élus présentent au parlement.
Cours 10
(1h 10)
Vingt-deuxième méfait : L’achat de votes et vente de voix.
Vingt-troisième méfait : Les photographies.
Cours 11
(1h 25)
Vingt-quatrième méfait : La sortie des femmes de leurs demeures dans le but de les enregistrer dans les bureaux de votes.
Cours 12
(1h 22)
Vingt-cinquième méfait : Dépense de sommes immenses et gaspillage d’énergie pour servir ce genre de Bid’ah.
Vingt-sixième méfait : L’imitation des ennemis d’Allah dans le fait de prendre ce système comme fondement.
Vingt-septième méfait : Faire des compromis au moment de l’entrer dans les parlements.
Vingt-huitième méfait : Manquer de respect envers les Masjids.
Vingt-neuvième méfait : Adopter l’idéologie juive : « Le but justifie les moyens. »
Trentième méfait : Adopter le principe de la laïcité : «La séparation de la religion et de l’état.».
Cours 13
(0h 57)
Trente et unième méfait : Adopter le principe de liberté individuelle.
Cours 14
(1h 35)
Troisième partie : La réfutation des Shoubouhaats généralement utilisés par ceux qui appellent aux élections. Explication du verset 7 de Sourat Aalou ‘Imraan.
Cours 15
(1h 13)
Réfutation de la première Shoubhah : La démocratie est la même chose que la Shouraa (le principe de consultation).
Cours 16
(1h 24)
Suite de la réfutation de la première Shoubhah.
Cours 17
(1h 06)
Suite de la réfutation de la première Shoubhah et la mention des différences entre la Shouraa et la démocratie.
La réponse à ceux qui prétendent que le dirigeant est obligé de suivre l’opinion de la Shouraa.
Réponse à ceux qui parlent du droit de vote de la femme en Islam.
Cours 18
(1h 24)
Réfutation de la deuxième Shoubhah : L’utilisation du verset 104 dans Sourat Aalou ‘Imraan. Lecture des fatwas à ce sujet et paroles des savants sur ce verset.
Cours 19
(1h 02)
La réfutation de la troisième Shoubhah : L’utilisation de l’exemple de ‘Omar (Radiyallahou ‘anhou) lorsqu’il a laissé choisir son successeur parmi six d’entre les Sahabahs.
La réfutation de la Quatrième Shoubhah : Le fait que ‘Abdur-Rahman Ibn ‘Awf a demandé l’opinion des gens à propos de ‘Outhman et de ‘Ali, et cela représente on modèle de ce qui se fait dans la démocratie.
La réfutation de la cinquième Shoubhah : Ils disent que ‘Abdur-Rahman Ibn ‘Awf a pris le conseil des femmes dans l’histoire de la Bay’ah de ‘Outhman.
La réfutation de la sixième Shoubhah : Le fait qu’ils veulent faire ressembler la démocratie à la Bay’ah qui se fait entre le dirigent et le peuple selon la Shari’ah.
La réfutation de la septième Shoubhah en quatre parties : Ils prétendent que la question des élections est une question d’Ijtihaad (de jugement).
1-Première partie : La réalité de l’attitude de deux extrémistes envers les ‘Oulamas, Les Haddaadiyyahs et les Qoutbiyyahs Sourouriyyahs.
Cours 20
(0h 58)
Suite de la réfutation de la septième Shoubhah et la réalité de la voie des Haddaadiyyahs qui dénigrent les savants Salafis quand ils font des fautes.
Cours 21
(0h 58)
Suite de la réfutation de la septième Shoubhah et la réalité de la voie des Sourouriyyahs qui élèvent les gens de Bid’ah et qui les élèves au rang de savants.
Cours 22
(0h 18)
Suite de la réfutation de la septième Shoubhah.
2-Deuxième partie : La ruse dans la façon de poser les questions.
3-Troisième partie : Les Salafis ne suivent aucun savant de façon aveugle.
4-Quatrième partie : Clarification au sujet de L’Ijtihaad et la différence entre les savants Salafis et les gens de Bid’ah.
Cours 23
(1h 26)
La réfutation de la huitième Shoubhah : Entrer dans les élections fait partie de prendre la moindre dans deux mauvaises choses.
La réfutation de la neuvième Shoubhah : Si on participe aux élections on peut changer les choses de l’intérieur, tandis que si on ne participe pas, on ne peut rien changer.
Cours 24
(1h 15)
La réfutation de la dixième Shoubhah : Les élections font partie des choses nouvelles qui sont bonnes et approuvé par la Shari’ah de l’Islam.
La réfutation de la onzième Shoubhah : Ils mentionnent l’exemple du prophète Youssouf (‘Alaihis-sallaam) qui est entré dans le gouvernement du roi Kafir et il a réformé de l’intérieur.
Cours 25
(1h 29)
La réfutation de la douzième Shoubhah : La participation dans le parlement amène des bienfaits supporter par la Shari’ah.
La réfutation de la treizième Shoubhah : Ils disent que si on n’entre pas dans les élections, on laisse la place aux laïques et aux Francs-maçons et aux autres ennemis d’Allah de prendre le pouvoir.
La réfutation de la quatorzième Shoubhah : L’entrer dans le parlement est uniquement par nécessité pour ne pas laisser la place libre aux laïques.
Cours 26
(1h 24)
La réfutation de la quinzième Shoubhah : La démocratie est mieux que la dictature. Et puisque ce système nous est imposé, pourquoi ne pas en profiter dans l’intérêt des musulmans ?
La réfutation de la seizième Shoubhah : Réaliser les objectifs et protéger les droits des musulmans est une obligation et si une chose est nécessaire pour arriver à faire ce qui est obligatoire alors cette chose devient obligatoire elle aussi.
La réfutation de la dix-septième Shoubhah : Les arguments qu’ils amènent pour justifier les alliances qu’ils font avec les partis laïques, communistes, socialistes, Ba’this et d’autres partis de mécréance. Clarifications résumés sur les alternatives et autres points.
Cours 27
(1h 21)
Réfutation des arguments de ‘Abdul-Majid Az-Zindani, un Ikhwaani du Yémen, dans deux cassettes qu’il a fait sur la justification de la démocratie. La première cassette : Premier commentaire sur la manière dont le dirigeant est choisi en Islam.
Cours 28
(1h 29)
Suite du premier commentaire et les citations des Salafs sur l’interdiction de se révolter contre les tyrans.
Cours 29
(1h 34)
Suite du premier commentaire et les règles à suivre au sujet des dirigeants.
Deuxième commentaire au sujet de la stabilité politique.
Troisième commentaire au sujet de sa parole au sujet des cartes électorales.
Quatrième commentaire sur le fait qu’il ne voit aucune autre solution en dehors de la démocratie.
Cours 30
(1h 09)
La deuxième cassette : Premier commentaire au sujet de la Bay’ah.
Deuxième commentaire au sujet de la distinction qu’il fait entre la démocratie dans les pays musulmans et dans les pays non-musulmans, lorsqu’il prétend que les musulmans exigent des conditions chez les candidats qui ne sont pas les mêmes que chez les Kouffars.
Cours 31
(1h 07)
Troisième commentaire au sujet de la Bay’ah générale qu’il prétend être une condition pour le Khalifah.
Quatrième commentaire au sujet de la Bay’ah particulière qui serait celle des députés qui choisissent qui sera à la tête de la Oummah.
Cinquième commentaire sur ce qu’il dit lorsqu’il prétend que de ne pas participer aux élections est équivalent à ne pas se préoccuper des affaires des musulmans.
Sixième commentaire au sujet de l’analogie qu’il fait entre l’élection et le fait de prendre un garant. Comme si celui qui vote posait sa responsabilité sur les épaules d’un autre pour qu’il la porte à sa place.
Cours 32
(1h 13)
Septième commentaire au sujet du fait qu’il considère que de ne pas voter est un manquement face au devoir d’ordonner le bien et d’interdire le mal. Réfutation de cette parole en sept points.
Huitième commentaire sur la comparaison qu’il fait entre la Bay’ah de Al-‘Aqabah et le choix des députés.
Cours 33
(1h 07)
Neuvième commentaire au sujet du fait qu’il glorifie la constitution qui contredit la Shari’ah !
La réponse à cela en quatre points.
Dixième commentaire au sujet du fait qu’il prétend que la démocratie est la voie de la liberté!.
Cours 34
(1h 35)
Onzième commentaire au sujet de définition fausse qu’il donne à la démocratie en la divisant en deux : Une partie contre l’Islam et une partie contre l’Islam.
Douzième commentaire sur le fait qu’il déforme la réalité des principes Islamiques pour les interpréter d’une manière qui satisfait la démocratie!
Conclusion du livre et mention des points importants du livre en résumé.
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Cheikh Hassan Bin Qassim Al Hassani Arrimi - الشيخ حسن بن قاسم الحسني الريمي
Une femme s’est séparée de son mari par le Khoul`.
Le tribunal a conclu son verdict par un divorce par le biais du Khoul` avec tous les effets du divorce.
Y a-t-il une différence entre les deux ?
Ont-ils les mêmes jugements religieux?
Qu’Allâh vous récompense !
Réponse :
La louange est à Allâh, le Souverain des Mondes ; que les éloges d’Allâh et Son salut soient pour celui qu’Allâh a envoyé comme une miséricorde pour les créatures, ainsi que pour sa famille, ses Compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Rétribution.
Cela dit :
Le Khoul` a lieu par consentement entre le mari et l’épouse.
Si le consentement mutuel n’est point possible, le juge oblige le mari à accepter le Khoul`.
La décision du juge s’appelle le Tatlîq, comme l’indique le hadith rapporté par Ibn `Abbâs رضي الله عنهما selon lequel
«La femme de Thâbit Ibn Qays Ibn Chammâs est allée voir le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم et lui a dit :
«Ô ! Messager d’Allâh ! Je n’ai rien à médire de Thâbit Ibn Qays dans son caractère ou sa religion. Cependant, je déteste la mécréance après l’Islam.»
Alors, le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم a dit : «Tu lui rends son jardin ?» (Il le lui a donné comme dot).
Elle a dit : «Oui.»
Le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم a dit à Thâbit Ibn Qays :
«Acceptes le jardin et répudies-la.»[1]
Donc, Thâbit et son épouse avaient soumis leur cas au Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم, et le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم lui avait ordonné d’accepter le jardin et de la répudier.
Cela dit, la majorité des savants considèrent le Khoul` comme un divorce Bâ'in (i-e, le mari ne peut la reprendre qu’avec un nouvel acte de mariage) au contraire de ceux qui le considèrent comme une annulation du mariage.
Ce dernier est l’avis le plus correct car le khoul` diffère du divorce par plusieurs aspects, entre autres :
-Dans le divorce, le mari possède les pleins droits pour la reprise, alors que le Khoul`, comme il a été prouvé par les textes et par consensus, est irréversible.
-Il a été prouvé par la Sounna et les dires des Compagnons que la période de viduité dans le Khoul` est d’une seule menstrue, alors qu’elle est dans le cas de divorce trois Qouroû' [2].
-Il a été prouvé par les textes que le Khoul` est permis entre deux divorces et la survenue d’un troisième [après le Khoul`], alors que le divorce est compté parmi les trois, après lesquels la femme ne sera licite à son époux qu’après avoir épousé un autre mari.
De là, les effets du divorce diffèrent de ceux du Khoul` et s’en démarquent.
C’est cela qui est considéré du point de vue du fiqh, mais ce qui est pris en compte est ce que décident les tribunaux en matière de statut personnel.
Et le savoir est auprès d’Allâh ; Nous concluons en disant : la louange est à Allâh, le Souverain des Mondes, qu’Allâh honore et salue notre Prophète Muhammad, sa famille, ses Compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Rétribution.
[1] Rapporté par Boukhâri dans son Sahih (4971) ; par Nassâ'i dans ses Sounanes (3463) ; par Ibn Madja dans ses Sounanes (2056), d’après Ibn `Abbâs رضي الله عنهما.
[2] Note du traducteur : c’est-à-dire trois menstrues selon l’avis le plus correct des savants (ou trois mois pour la femme qui n’a pas de menstrues).
Alger, 30 de Rabî` Al-Awwal 1429, Correspondant au 6 avril 2008
في انحلال الزواج بالخلع السـؤال : اختلعت امرأةٌ من زوجها، وقد أصدرت المحكمة حكمًا بالتطليق عن طريق الخلع محتويًا آثارَ الطلاق، فهل ثمة فرقٌ بينهما؟ وهل لهما نفس الأحكام؟ وجزاكم الله خيرًا.
الجـواب : الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاةُ والسلامُ على مَنْ أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصَحْبِهِ وإخوانِه إلى يوم الدِّين، أمّا بعد
فالخلعُ يكون بتراضي الزوج والزوجة عليه، فإِنْ تعذَّر التراضي بينهما، فإنَّ للقاضي إلزام الزوج بالخلع، والحكم من قبل القاضي يُسمَّى تطليقًا، ويدلُّ عليه حديثُ ابن عباس رضي الله عنهما قال: «جاءت امرأةُ ثابتٍ بنِ قيسٍ بن شماس إلى رسول الله صَلَّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم فقالت: يا رسول الله ما أعتبُ عليه في خُلُقٍ ولا دِين، ولكني أكره الكفر في الإسلام، فقال رسولُ الله صَلَّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم: أَتَرُدِّينَ عَلَيْهِ حَدِيقَتَهُ؟ قالت: نعم، فقال رسولُ الله صَلَّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم
«اقْبَلِ الحَدِيقَةَ وَطَلِّقْهَا تَطْلِيقَةً»
(١)
، فإنَّ ثابتًا وزوجتَه رَفَعَا أمرهما للنبيِّ صَلَّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم، وألزمَهُ الرسول بأن يقبل الحديقة ويُطلِّق
هذا، وجمهورُ العلماء يَعُدُّون الخلعَ طلاقًا بائنًا خِلافًا لمن عدَّه فسخًا، وهو الصحيحُ لمخالفته للطلاق من عدّة وجوه منها
- أنَّ الزوج في الطلاق أحقُّ بالرجعة فيه، أمَّا الخلعُ فقد ثبت بالنصِّ والإجماع أنه لا رجعةَ فيه
- كما أنه ثبت بالسُّنَّة وأقوال الصحابة أنَّ العِدَّة في الخُلْعِ حيضةٌ واحدةٌ، بينما العِدَّة في الطلاق ثلاثةُ قروءٍ
- والخلع ثبت بالنصِّ جوازُه بعد طلقتين، ووقوع الثالثة بعده، بينما الطلاق محسوبٌ من الثلاث، فلا تحلُّ له حتى تَنكحَ زوجًا غيره
ومِن هنا كانت أحكام الطلاق مُباينة لأحكام الفسخ ومُنتفية عنه.
فهذا ما تقرَّر فقهًا، لكن المعتَبر ما تجري عليه محاكم الأحوال الشخصية قضاءً
والعلمُ عند اللهِ تعالى، وآخرُ دعوانا أنِ الحمدُ للهِ ربِّ العالمين، وصَلَّى اللهُ على نبيِّنا محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانِه إلى يوم الدِّين، وسَلَّم تسليمًا
الجزائر في: ٣٠ ربيع الأول ١٤٢٩ﻫ
الموافق ﻟ: ٠٦/ ٠٤/ ٢٠٠٨م (١)
أخرجه البخاري في «صحيحه» كتاب الطلاق، باب الخلع وكيف الطلاق فيه: (٤٩٧١)، والنسائي في «سننه» كتاب الطلاق، باب ما جاء في الخلع: (٣٤٦٣)، وابن ماجه في «سننه» كتاب الطلاق، باب المختلعة تأخذ ما أعطاها: (٢٠٥٦)، من حديث ابن عباس رضي الله عنهما
الفتوى رقم: ٨٨٧
الصنـف: فتاوى الأسرة - انتهاء عقد الزواج - الخُلع
Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss -الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس
الفتوى رقم: ٨٨٧ الصنـف: فتاوى الأسرة - انتهاء عقد الزواج - الخُلع