Bâtissez un état islamique dans vos maisons d'abord ! (audio-vidéo)

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Bâtissez un état islamique dans vos maisons d'abord ! (audio-vidéo)

Nous ne devons pas penser que nous devrions chasser les juifs de Palestine.

 

Non, nous devons réfléchir à comment bâtir un Etat islamique dans nos propres coeurs.

 

Quand serais-tu en mesure de bâtir un pays islamique dans ta petite maison ?

 

Malheureusement, la majorité de ceux qui appellent à une loi islamique dans le monde n'ont ni la loi islamique dans leurs propres maisons, en eux-mêmes, leurs fils, leurs filles ou leurs épouses.

 

Celui qui n'a rien ne peut rien donner !

 

Je suppose que j'ai clarifié ce qui n'était pas clair pour toi et je ne soutiens pas l'intifada car elle n'est pas basée sur le verset (traduction rapprochée) :

 

"Si vous faites triompher (la cause d') Allâh, Il vous fera triompher" (sourate 47 verset 7)

 

Retranscrit par une sœur de l'équipe du site 3ilmchar3i.net

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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S'aimer pour Allah

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S'aimer pour Allah

Selon Al Boukhari et Moslim, Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Trois (attitudes), celui en qui elles existent trouvera par cela la douceur de la foi :

 

Qu'Allah et son envoyé lui soit plus aimé que «tout autre (chose)»,

 

que la personne aime uniquement pour Allah

 

et qu'il déteste être ramené à la mécréance après qu'Allah l'en ait sauvé, comme il déteste qu'il soit précipité dans le feu".

Boukhari 16, Mousim 165, Ahmed 12002.

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Explication de cheikh Al Fawzan

 

Beaucoup de gens s'entraiment et se lient d'amitié dans le but de choses mondaines (de ce bas-monde), dans l'espérance et la convoitise entre autre.

 

Si un bien lui est fait et qu'une chose lui est offerte alors il aime (cette personne), et sinon il ne l'aime pas, et ceci est présent chez les bêtes, les chiens et les chats.

 

Lorsque tu leur fais un bien, alors ils se lient à toi, et t'aiment de par nature.

 

Car certes, les cœurs ont été façonnés sur l'attachement envers celui qui nous fait du bien.

 

Mais, en ceci, il n'y a pas de mérite, car le mérite réside dans le fait que tu aimes (la personne) non pas en vue d'obtenir une chose, mais il réside dans le fait que tu l'aimes pour Allah.

 

Ceci est le degré haut et élevé, dans l'amour pour Allah.

 

Passage du livre : «'inayat el moustafid bi charh el kitab at tawhid»

copié de albounyane.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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La patience dans la recherche de la science

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La patience dans la recherche de la science

Abû ad-Dardâ a dit :

 

"Qu'ai-je à voir les savants d'entre vous s'en aller, et les ignorants ne pas apprendre ?

Apprenez, car le savant et l'étudiant sont associés dans la récompense."

 [As-Siyar 2/347]

Ibn `Abbâs rapporte :

 

"Lorsque le Messager d'Allah -salla Llahu 'alayhi wa salam- décéda, je dis à un homme des Ansârs : "Allons interroger les Compagnons du Prophète -salla Llahu 'alayhi wa salam- car ils sont encore nombreux."

Il répondit : "Tu m'étonnes, ô Ibn `Abbâs ! Penses-tu que les gens auront besoin de toi, alors qu'on compte parmi eux autant de Compagnons du Prophète ?"

Il délaissa cela, mais moi je m'y suis attelé.

On me rapportait parfois un hadith d'un homme, et j'allais le trouver alors qu'il faisait une sieste.

Je m'allongeais sur mon vêtement devant sa porte, et le vent me couvrait de poussière.

L'homme sortait ensuite, me voyait, et disait : "Ô cousin du Messager d'Allah ! Pourquoi n'as-tu pas envoyé quelqu'un me trouver afin que je vienne à toi ?"

Je répondais : "Je suis plus en devoir de venir te trouver et de t'interroger. L'homme [auquel j'avais fait la proposition] resta ainsi, jusqu'à ce qu'il voit les gens se presser autour de moi, et il dit : "Ce jeune est plus sensé que moi." 

 [As-Siyar 3/242]

 

`Ikrimah rapporte :

 

"Ibn `Abbâs mettaient des liens à ses pieds pour apprendre le Coran et la Sunna."

 [As-Siyar 5/14]

 

Mâlik ibn Abî `Âmir rapporte :

 

"Un homme vint trouver Talhah et lui dit : "Vois-tu ce yéménite - Abû Hurayrah- qui est plus savant que vous ? Nous entendons de lui des choses que nous n'entendons pas de vous."

Il répondit : "Concernant le fait qu'il ait entendu du messager d'Allah -salla Llahu 'alayhi wa salam- des choses que nous n'avons pas entendues, cela ne fait aucun doute, et je vais te dire pourquoi : nous avions des familles, et ne nous rendions auprès du Messager d'Allah -salla Llahu 'alayhi wa salam- qu'au matin et au soir, alors qu'il était pauvre, dénué de biens, et il se tenait constamment à la porte du Messager d'Allah -salla Llahu 'alayhi wa salam-."

 [As-Siyar 1/37]

 

Shu`bah a dit :

 

"Si tu vois un encrier chez quelqu'un, sois miséricordieux envers lui, et si tu disposes de quelque chose, nourris-en le." 

 [As-Siyar 7/225]

 

Sufyân at-Thawrî a dit :

 

"L'homme doit contraindre son enfant à la recherche de la science, car il en est responsable."

 [As-Siyar 7/273]

 

Abû Hamzah a dit :

 

"Je me suis rendu chez Ibrâhîm as-Sâ'igh pendant plus de vingt ans, et personne chez moi ne savait où j'allais et d'où je revenais."

 [As-Siyar 7/386]

 

On demanda à Ibn al-Mubârak :

 

"Jusque quand écriras-tu la science ?"

Il répondit :"Il se peut que je n'ai pas encore écrit la parole qui me sera profitable."

 [As-Siyar 8/407]

 

Sufyân ibn `Uyaybah dit à un homme :

 

"Quel est ton métier ?"

-L'étude du hadith.

" Alors annonce la ruine de ta famille !"

 [As-Siyar 8/461]

 

Muhammad ibn Yahyâ Ibn Sa`îd rapporte de son père :

 

"Je sortais de chez moi pour la recherche de la science, et n'y revenais qu'après la nuit tombée."

 [As-Siyar 9/183]

 

Abû `Ubayd al-Qâsim ibn Sallâm a dit :

 

"J'ai composé cet ouvrage (Al-Gharîb) pendant quarante ans.

Parfois j'apprenais un enseignement de certains et l'inscrivais dans l'ouvrage, sans pouvoir ensuite dormir la nuit, tant cela me rendait joyeux.

Et aujourd'hui, l'un de vous vient me trouver, reste à mes côtés quatre ou cinq mois, puis me dit : je suis resté longtemps."

 [As-Siyar 10/496]

 

Khalf Ibn Hishâm a dit :

 

"Une question de grammaire m'a posé problème, et j'ai dépensé quatre-vingt mille dirhams pour la maîtriser."

 [As-Siyar 8/107]

 

Ahmad Ibn Sa`îd ar-Ribâtî rapporte :

 

"J'ai entendu Ahmad ibn Hanbal dire : Nous avons appris cette science avec humilité, et nous ne la donnons qu'avec humilité."

 [As-Siyar 5/14]

 

Yahyâ ibn ad-Dhuhlî rapporte :

 

"Je suis allé trouver mon père, en plein été, à l'heure de la sieste, alors qu'il était dans sa bibliothèque, une lampe devant lui, occupé à écrire.

Je lui dit : Ô père ! c'est l'heure de la prière, et tu restes dans la fumée de cette lampe en plein jour, pourquoi ne te ménages-tu pas ?

Il me répondit : Ô mon enfant ! Tu me dis cela alors que je suis avec le Messager d'Allah, ses Compagnons, et leurs successeurs ?"

[As-Siyar 12/279]

 

Abû al-Azhar a dit :

 

"Je me suis rendu chez `Abd ar-Razzâq si tôt que je suis arrivé avant qu'il ne sorte pour accomplir la prière de l'aube.

Lorsqu'il sortit, il me vit et dit : "Tu étais là hier ?"

Je lui répondis : Non, mais je suis sorti de nuit.

Cela lui plut, et lorsqu'il conclut la prière de l'aube, il m'appela et m'enseigna ce hadith, à moi seul, en dehors de mes compagnons."

[As-Siyar 12/367]

 

Al-Bukhârî a dit :

 

"Je suis allé trouver Âdam ibn Abî Iyyâs, et suis resté jusqu'à épuiser ma nourriture et manger de l'herbe, sans rien dire à personne.

Au troisième jour de cette situation, une personne que je ne connais pas vint me trouver et me donna une bourse de dinars en me disant : Dépense-les pour toi."

[As-Siyar 7/273]

 

Ainsi étaient nos pieux prédécesseurs - éd. Tawbah

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La prière en groupe et le travail (vidéo)

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La prière en groupe et le travail (vidéo)

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Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Voir la nudité de son conjoint

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Voir la nudité de son conjoint

Cheikh Al Albani رحمه الله a dit :

 

« Il est permis à la femme de dévoiler sa 'Awra devant son mari et donc, il est permis à l’homme de regarder la 'Awra de sa femme.

 

En somme, il n’y a pas de 'awra entre la femme et son mari.

 

Dénonçons à cet effet un Hadith inventé :

 

« Quand l’un d’entre vous a des rapports avec sa femme ou son esclave (femme), qu’il ne regarde pas ses parties intimes car cela rend aveugle »
(Voir as-Silsilat ad-Da’ifa)

Montrons en quoi ce Hadith est faux

 

Interdire à l'homme de regarder les parties intimes de sa femme pendant des rapports s'inscrirait dans l'interdiction  du moyen le but étant les rapports charnels.

 

Mais comme Allah a permis à l'homme d'avoir des rapports avec sa femme serait-il censé que paralléllement Il lui interdise de regarder ses parties intimes ?!

 

Non, et d'ailleurs un hadith de 'Aîcha va dans ce sens, elle dit :

 

« Je me lavais avec le Messager d’Allah dans un même récipient qui se trouvait entre lui et moi et il me dépassait jusqu’à ce que j’en arrive à lui dire, laisse-m’en, laisse-m’en »

 (Rapporté par Boukhari et Mouslim)

 

Ce qui apparaît clairement à travers ce Hadith c’est que cela est permis et cette chaîne de narration est appuyée par celle de ibn Hibban d’après Soulayman ibn Moussa qui fut interrogé de la sorte :

 

« L’homme peut-il regarder les parties intimes de sa femme ?

Il dit : j’ai demandé à ‘Atta, et il dit : j’ai demandé à ‘Aïcha... »

et elle mentionna le Hadith ci-dessus. »

Source : Nazmoul Fara-id vol.2 page 25

 

Al Hafidh ibn Hadjar ah: dit à propos du hadith suivant ou 'Aïcha a dit :

 

« Je me lavais avec le Messager d’Allah dans un même récipient qui se trouvait entre lui et moi et il me dépassait jusqu’à ce que j’en arrive à lui dire, laisse-m’en, laisse-m’en »

 

« C’est un argument permettant à l’homme de regarder la 'Awra de sa femme, et vice-versa »

Source : Fath al Bari volume 1, page 295

Cheikh Al Albani رحمه الله a dit

 

« Il leur est permis de se laver ensemble dans un même endroit, même si elle voit de lui ce qu’il voit d’elle.

 

 A ce sujet, plusieurs ahadith ont été rapportés :

 

LE PREMIER :

 

D’après 'Aïcha qui a dit :

 

« Je me lavais, moi ainsi que le Prophète , d’un seul récipient pour moi et lui [nos mains s’y entrelaçaient].

Alors, il me devançait jusqu’à ce que je dise : « Laisse-m’en, laisse-m’en. »

Elle dit : « Alors qu’ils étaient en état de souillure majeure. »

 (Rapporté par Al-Boukhari, Mouslim et Abou 'Awana dans leur Sahih, le contexte est de Mouslim, le rajout est de lui et d’Al-Boukhari dans une autre version. Celui-ci consacra un chapitre intitulé « Le lavage de l’homme avec son épouse »)

 

L’érudit Ibn Hadjar ah: a dit :

 

« Al-Dawoudi s’est basé sur cela quand à la permission pour l’homme de voir la nudité de son épouse et l’inverse, cela est appuyé par ce qu’a rapporté Ibn Hibban selon Soulayman Ibn Moussa qui fut questionné au sujet de l’homme qui regarde le sexe de son épouse.

 

Il dit :

 

« J’ai questionné 'Ata qui a dit : « J’ai questionné 'Aïsha, elle cita alors ce hadith dans ce sens, et c’est un texte dans le sujet. »

 

Je (Cheikh Al Albani) dis :

 

« Cela prouve l’invalidité de ce qui a été rapporté selon elle qui aurait dit :

 

« Je n’ai jamais vu la nudité du Messager d’Allah . »

 (Rapporté par At-Tabarani dans Al-Saghir p. 27 et selon sa voie Abou Nou’aym (8/247) et Al-Khatib (1/255))

 

Dans sa chaîne de transmission, se trouve Baraka Ibn Mouhammad Al-Halabi, qui n’a aucune bénédiction en lui !

C’est un menteur et un forgeur.

 

Et Al-Hafidh Ibn Hadjar a cité dans Al-Lissan ce hadith mensonger.

 

Ce hadith connaît une deuxième voie rapportée par Ibnou Madja (1/226,593) et Ibn Sa’d (8/136) comportant une affranchie de 'Aïcha qui est inconnue, raison pour laquelle al-Bousayri a affaibli sa chaîne de transmission dans al-Zawa’id.

 

Il a aussi une troisième voie chez Abou Al-Shaykh dans Akhlaq Al-Nabi p. 251 comportant Abou Salih qui est un transmetteur faible, et Mouhammad Ibn al-Qasim Al-Asadi qui est un menteur.

 

Il existe aussi un hadith semblable :

 

« Si l’un de vous va à son épouse, qu’il se couvre, et qu’ils ne se découvrent pas à la façon des nudistes. »

 (Rapporté par Ibnou Madja d’après 'Outba Ibn 'Ad al-Soulami)

 

Dans sa chaîne de transmission se trouve al-Ahwas Ibn Houkaym, qui est faible, défaut cité par al-Bousayri.

 

Qui présente en outre un autre défaut qui est la faiblesse d’al-Walid Ibn al-Qasim al-Hamdani, celui de qui cela est transmis, considéré comme faible par Ibn Ma’in et d’autres. C’est pourquoi al-'Iraqi a affirmé catégoriquement dans Takhrij al-Ihya la faiblesse de transmission. An-Nassaï a dit : « C’est un hadith Mounkar et Sadaqa Ibn ‘Abd Allah (l’un des transmetteurs) est faible. »

 

Al-Bayhaqi le rapporte dans son sounnane (7/193) d’après Ibn Mas’oud et il l’a jugé faible en disant : « Mindil Ibn 'Ali est le seul à l’avoir rapporté, et il n’est pas fort. » Et selon le hadith d’Anas, il dit : « Il est Mounkar. »

 

LE DEUXIEME :

 

D’après Mou’awiya Ibn Hida qui a dit :

« Je dit : « Ô Messager d’Allah ! Notre nudité, qu’en apportons-nous (qu’en montrons nous) et qu’en laissons-nous (qu’en cachons-nous) ? » Il dit : « Préserve ta nudité sauf de ton épouse ou des esclaves que tu possèdes. » Je dis : « Ô Messager d’Allah ! Si les gens se trouvent entre eux ? » Il dit : « Si tu peux faire en sorte que personne ne la voit, qu’ils ne la voient guère. » Je dis : « Ô Messager d’Allah ! Si l’un d’entre nous se retrouve seul ? » Il dit : « Allah a plus le droit que tu éprouves de la honte envers Lui qu’envers les gens. »

(Rapporté par les auteurs des sounnanes sauf An-Nassaï, dans al-'Ishra (76/1), al-Rtyani dans al-Mousnad (5/3-4), al-Bayhaqi (1/199), et les termes sont de Abou Dawoud (2/171), sa chaine de transmission est fiable, elle a été authentifié par al-Hakim et confirmé par al-Dhahabi, Ibn Daqiq al-‘Id l’a fortifié dans al-Ilmam (126/2))

Ibn 'Awra al-Hanbali a dit dans al-Kawakib (1/29/575) :

« Et il est permis à chacun des deux époux de regarder la totalité du corps de son conjoint, ainsi que de le toucher, même le sexe selon ce hadith, car il est permis de jouir du sexe, de ce fait, le regarder et le toucher est permis, comme le reste du corps. »

Cela est le madhab de Malik et d’autres, Ibn Sa’d rapporte d’après al-Waqidi qu’il a dit :

« J’ai vu que Malik Ibn Anas et Ibn Abou Dhi’b ne voyaient aucun mal à ce qu’il le regarde d’elle et qu’elle le regarde de lui (le sexe). »

Puis, Ibn 'Awra a dit :

« Il est détestable de regarder le sexe car 'Aïsha a dit :

« Je n’ai jamais vu le sexe du Messager d’Allah . »

Je (Cheikh Al Albani) dis : Il lui a échappé que la chaîne de transmission est faible, comme nous l’avons montré.

An-Nassaï a consacré à ce hadith un chapitre intitulé « Le regard de la femme de la nudité de son mari », Al-Boukhari l’a cité au chapitre « Sur celui qui se lave nu seul, et sur celui qui se couvre, car se couvrir est meilleur ». Il cita ensuite un hadith d’Abou Hourayra concernant Moussa et Ayoub s’étant lavés seuls tout nu. Il souligna que sa parole dans le hadith : « Allah a plus le droit que tu éprouves de la honte envers Lui » est a considéré comme ce qui est meilleur et préférable, et non, selon le sens apparent, marquant l’obligation.

Al-Manawi a dit :

« Les Chafi’ites l’ont considéré selon la préférence, et Ibn Djarir est d’accord avec eux ayant interprété l’information dans les Athar selon la préférence, il a dit :

« Car à Allah rien n’échappe de Sa création, nu ou pas nu »

Al-Hafidh a mentionné quelque chose de semblable dans Al-Fath (1/307)

Source : Adab Az-Zafaf Chapitre 9 « Le lavage en commun des deux époux »

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Le sens du mot : «dhikr - ذكر الله»

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Le sens du mot : «dhikr - ذكر الله»

En langue arabe, le dhikr c'est la remémoration de la chose, le fait de ne pas oublier et son évocation incessante par la langue.

 

-Al-Wâhidî a dit :

 

"Dans son emploi d'origine en langue arabe, le dhikr signifie le fait d'avertir d'une chose. Faire le dhikr d'une chose à quelqu'un c'est l'avertir de cette chose."  

[voir tahdhîb al-lugha (10/162), tâj al-`arûs (3/226), tahdhîb al-asmâ² wa-l-lughât (3/9-13)]

 

Quant au sens du dhikr du point de vue religieux, il est large, il inclut toutes sortes d'actes d'obéissance qui rapprochent le serviteur d'Allah.

 

-Abû al-`Abbâs az-Zajjâj a dit :

 

"Le dhikr est employé pour désigner la prière, la récitation du Coran, la glorification d'Allah, l'invocation, le témoignage de la reconnaissance [à Allah] et Son obéissance."

 

[voir tahdhîb al-lugha (10/163)]

 

-Dans son explication de la parole d'Allah (traduction rapprochée) :

 

{Invoquez-Moi, Je vous invoquerai - fa-dhkurûnî adhkurkum- } [Sourate al Baqara verset 152]

 

L'imâm al Qurtubî (voir l'ouvrage d'exégèse -tafsir- d'al Qurtubi (2/166)) a dit :

 

"Dans son emploi d'origine, le dhikr c'est le fait d'être attentif avec son coeur à quelque chose et d'en être conscient.

Le dhikr par la langue est appelé dhikr parce que c'est une preuve du dhikr par le coeur, mais l'emploi de ce terme pour désigner sa prononciation par la langue est tellement fréquent qu'il est devenu le sens premier qui vient à l'esprit.

Le sens de ce verset est : "Invoquez-Moi par votre obéissance, Je vous invoquerai par Ma récompense et Mon pardon."

Sa`id b. Jubayr a dit : "Le dhikr c'est l'obéissance à Allah. Quiconque obéit à Allah a d'ores et déjà invoqué Son Nom, tandis que celui qui ne Lui obéit pas n'est pas un "invocateur" -dhâkir- même s'il répétait sans cesse les formules du tasbîh (Gloire à la transcendance d'Allah) et du tahlîl (Nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah) et récitait souvent le Coran."

 

[Ce récit de Sa`id b. Jubayr est rapporté par Ibn al-Mubarak dans son ouvrage L'ascèse - az-zuhd - (p.35) et Abu Na`im dans son ouvrage Hilyat al-awliya (4/276)]

 

-Les savants Ibn Hajar, al-`Aynî, al-Mubârak Fûrî, al Manâwî et as-Sa`dî [voir Fath al Bari (11/209-212), `umdat al-qârî (23/26), fayd al-Qadîr (4/332), ar-riyâd an-nadira de `Abd ar-Rahmân as-Sa`dî (p245), tuhfat al-ahwadhî (9/222)] attestent tous que l'on entend par le dhikr la prononciation des formules que les données traditionnelles recommandent de prononcer de manière assidue, comme les formules :

 

"Nul mouvement et nulle force que par Allah !" -hawqala,

"Au nom d'Allah !" -basmala,

"Allah nous suffit ! C'est le meilleur Garant!" -hasbala,

"la demande de pardon" -istighfâr,

ainsi que d'autres formules, de même l'imploration des biens de ce monde et de l'Autre.

 

Le dhikr d'Allah est également employé pour désigner l'assiduité dans l'accomplissement des oeuvres imposées ou recommandées pas la Charia, comme la récitation du Coran, l'apprentissage des hadith-s, l'étude de la Science, l'accomplissement à titre surérogatoire de la prière, etc.

 

Tout cela fait partie du dhikr d'Allah.

 

Le champ d'action du dhikr d'Allah est large, il touche tous les domaines de la vie du musulman, il touche ses actions, son discours, son silence,  ce qu'il cache, ce qu'il divulgue et tous ses états.

 

Les Mérites de l'Evocation d'Allah - d'Ibn al-Qayyim, p.9-10 
Publié par sahih-al-adhkar.over-blog.fr

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Les règles de la patience et du remerciement (audio-vidéo-dossier)

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Les règles de la patience et du remerciement (audio-vidéo-dossier)

Un cours très bénéfique dispensé par le frère Mehdi abou 'abdarRahman, tiré d'une rissala de sheikh al islam Ibnu Taymiyya qui evoque la patience (as-sabr - الصبر) et le remerciement (ash-shoukr - الشكر) et leur importance, leurs catégories, leurs mérites.

 

Puis par la suite il nous prodigue 10 conseils pour appliquer cette patience dont nous sommes tous dans le besoin. 

 

L'imam ibnu al qayyim, dans son ouvrage madârij as-salikin, disait :

 

"La foi est composée de deux parties :

 

l'une est la patience,

l'autre la reconnaissance".

  Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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Le voyage de la femme sans mahram pour accomplir un pèlerinage

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Le voyage de la femme sans mahram pour accomplir un pèlerinage

Question :

 

Une femme veut se rendre à Jeddah afin d’accomplir une Umra.

 

L’un de ses Mahârim l’accompagne à l’aéroport de Riyad, puis elle prend l’avion et un autre Mahram l’accueille à Jeddah.

 

Est-ce que ceci est permis ?

 

Réponse :

 

Si cette chose s’est déjà produite, on ne peut pas revenir dessus ; cela n’empêche que ce soit quand même un acte illicite, car il rentre dans le sens général du hadith du Prophète, sur lui la prière et le salut d’Allah :

 

« La femme ne doit voyager qu’avec un Mahram. » (1)

 

En voyageant sans Mahram, cette femme a fait ce que le Messager d’Allah, prière et salut d’Allah sur lui, a interdit de faire.

 

Toutefois, l’on pourrait se dire : le Messager d’Allah, sur lui la prière et le salut d’Allah, a émis cette interdiction par crainte d’engendrer un inconvénient, or il n’y a aucun inconvénient si un Mahram accompagne la femme à l’aéroport de départ, et qu’un autre Mahram l’accueille à l’aéroport d’arrivée.

 

Donc, il n’y a pas de mal à effectuer le voyage ainsi puisque l’inconvénient a disparu.

 

La réponse à ceci est que l’Envoyé d’Allah a donné une interdiction absolue.

 

Lorsqu’il a dit :

 

« La femme ne doit voyager qu’avec un Mahram. »,

Un homme s’est levé alors et a dit :

« Ô Envoyé d’Allah ! Ma femme est partie au pèlerinage, alors que j’étais engagé dans telle bataille. »

Le Prophète, sur lui la prière et le salut d’Allah, répliqua :

« Vas faire le pèlerinage avec ta femme. » (2)

 

Le Messager d’Allah , sur lui la prière et le salut d’Allah, a donc ordonné à l’homme d’annuler sa participation à la bataille pour accompagner sa femme.

 

Est-ce que le Prophète, sur lui la prière et le salut d’Allah, a demandé à cet homme des détails sur les conditions de voyage de sa femme ?

 

Lui a-t-il dit : « Ta femme est-elle en sécurité ? »

Non, il ne l’a pas fait.

 

Lui a-t-il demandé : « Est-elle accompagnée d’autres femmes ? »

Non, il ne l’a pas fait.

 

Lui a-t-il dit : « Ta femme est-elle jeune ou âgée ? »

Non, il ne l’a pas fait. Donc, le propos du Prophète doit rester dans sa généralité, surtout que l’histoire de cet homme va aussi dans le même sens.

 

Je vous prie de bien suivre ce que je vais dire concernant la réfutation du fait qu’un Mahram accompagne la femme à l’aéroport soit une condition suffisante.

 

Si je suis dans l’erreur, alors corrigez-moi, mais si je dis vrai, je vous prie d’approuver mon avis et d’avertir les gens.

 

En général, seuls les voyageurs ont le droit d’entrer dans la salle d’embarquement.

 

Donc, le Mahram qui doit accompagner la femme à l’aéroport va en fait l’accompagner jusqu’à cette salle, puis s’en retourner.

 

Est-il sûr à cent pour cent après son retour que l’avion aura décollé à l’heure prévue ? Non, celui-ci peut avoir du retard.

 

Puis, si on suppose que l’avion décolle comme prévu et prend sa trajectoire, est-il garanti que les conditions de vol resteront propices ou bien peut-il y avoir des cas qui imposent le retour de l’avion ?

 

Réponse : ces cas sont envisageables.

 

Puis, supposons que l’avion continue sa trajectoire normalement et qu’il parvienne à destination, il peut y avoir des conditions qui empêchent l’atterrissage, ce qui oblige l’avion à aller se poser ailleurs.

 

Qui va donc accueillir la femme dans l’autre aéroport ?

 

Et même si l’avion atterrit à l’aéroport prévu, est-ce que la présence du Mahram qui doit l’accueillir est garantie au moment précis de l’atterrissage ?

 

Non, celle-ci n’est pas garantie.

 

En effet, il peut être atteint par une maladie, se perdre ou être retenu dans un embouteillage.

 

Tout ceci est possible, n’est-ce pas ?

 

Mais supposons maintenant qu’on est à l’abri de tous ces inconvénients, et que tout se passe comme prévu.

 

Reste à savoir qui va s’asseoir à côté de la femme dans l’avion.

 

Seul Allah le sait.

 

Il se peut qu’elle s’assoie à côté d’un homme chaste et jaloux de l’honneur des musulmans.

 

Il va donc la protéger.

 

Il se peut qu’il soit même meilleur que son Mahram.

 

Mais il est probable aussi qu’elle s’assoie à côté d’un homme pervers, rusé, déloyal qui va la provoquer et tenter de la séduire.

 

Puisque donc l’affaire demeure dangereuse, et que le législateur accorde une attention particulière à la préservation de l’honneur à tel point qu’Allah a dit (traduction rapprochée) :

 

« Et n’approchez point la fornication » (3)

 

et n’a pas dit  : « Ne forniquez pas », pour que nous nous éloignions de tout ce qui peut amener à la fornication, alors il est un devoir pour chaque croyant qui craint Allah, qu’Il soit élevé, et qui est jaloux pour ses Mahârim de ne laisser aucune parmi celles-ci voyager sans Mahram.

 

Ceci reste une chose facile : vous n’avez en effet qu’à partir avec elle et retourner sans que cela ne cause aucune gêne.

 

Et les louanges sont à Allah.

 

(1) Rapporté par Al-Bukhârî dans le chapitre du combat (n°3006), et par Muslim dans le chapitre du pèlerinage (n°1341).

(2) Ibid.

(3) Le Voyage Nocturne, v. 32.

 

Fatwa de cheikh Otheimine, Fatwas (2/590)

copié de fatawaislam.com

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Quiconque subvient aux besoins de deux filles…

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Quiconque subvient aux besoins de deux filles…

Allâh – Ta’âla – dit (traduction rapprochée) :

 

«A Allâh appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu’Il veut. Il fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut, ou bien Il donne à la fois garçons et filles ; et Il rend stérile qui Il veut. Il est certes Omniscient et Omnipotent.» [Coran, 42/49-50]

 

Il s’agit de ce qu’Allâh – Ta’âla – a mentionné en priorité dans ce verset, de ce que les gens de l’époque préislamique ne mentionnaient que par indifférence, c’est-à-dire les filles nouvellement nées, qui de coutume étaient enterrées vivantes.

 

Ce qui est visé en cela, c’est que la mise en colère (des parents) à l’annonce de la naissance des filles appartient aux coutumes de l’époque préislamique et qu’Allâh – Ta’âla – a blâmés dans le Verset suivant (traduction rapprochée) :

 

«Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !» [Coran, 16/58-59]

 

Et (traduction rapprochée) :

 

«Or, quand on annonce à l’un d’eux (la naissance) d’une semblable de ce qu’il attribue au Tout Miséricordieux, son visage s’assombrit d’un chagrin profond.» [Coran, 43/17]

 

C’est dans ce sens qu’un jour, un interprète des songes a demandé à un homme qui venait de lui dire : « Je noircis. »

L’interprète de dire : « Est-ce que tu as une femme enceinte ? »

puis à l’homme de répondre : « Oui. »

L’interprète dit : « Elle (ta femme) va t’enfanter une fille. »

 

Il est rapporté dans le Sahîh Muslim, d’après un récit de Anas Ibn Mâlik, que le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit :

 

«Quiconque subvient aux besoins de deux filles nouvellement nées jusqu’à leur maturité, se présentera au Jour Dernier en ma compagnie comme cela. Et le Prophète de joindre ses deux doigts.»

 

De même, il est rapporté de Abder-Razq que ‘Aîcha (radhiallâhu ‘anha) a dit :

 

« Un jour, une femme est entrée chez moi avec deux petites filles pour me demander une aumône.

Mais elle n’a trouvé chez moi qu’une datte que je lui ai donnée.

Alors, elle a pris le fruit, l’a partagé en deux et l’a distribué moitié moitié entre les deux filles, sans en manger aucune parcelle.

Puis, à ce moment-là, juste à leur sortie, j’ai raconté leur récit devant le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam), qui venant d’entrer, dit :

 

«Quiconque supporte un peu de charge envers ces deux filles, sous forme d’une aumône qu’il leur offre, elles lui seront un voile protecteur contre le feu.»

Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

 

Il est aussi rapporté un hadîth, d’après Sa’îd al-Khoudrî (radhiallâhu ‘anhu) que l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit :

 

«Celui qui, ayant trois filles ou trois sœurs ; ou deux filles ou deux sœurs, agit en bien en leur compagnie, fait preuve de force d’âme en les prenant à sa charge et craint Allâh en leur faveur, ne pourra qu’entrer au Paradis.»  

Hadîth Hassan rapporté par al-Bukhârî dans Adab al-Moufrad, Ahmad et al-Bayhaqî. SHeikh al-Albânî dit que son texte est authentique.

 

‘Abdullâh Ibn Moubârak rapporte que l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit :

 

«Celui qui, ayant trois filles, les nourrit, les fait boire et les habille par toutes ses ressources, trouvera en elles un voile de protection contre le Feu.»

Rapporté par al-Bukhârî dans Adab al-Moufrad, Ahmad et Ibn Mâdjah

 

De même, Allâh – Ta’âla – dit à propos du droit des femmes (traduction rapprochée) :

 

«Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien.» [Coran, 4/19]

 

Il en va de même des petites filles en qui le serviteur pourrait trouver du bien, soit dans ce bas-monde, soit l’au-delà. Il suffit dans la laideur de leur aversion qu’ils n’agréaient pas ce qu’Allâh leur a accordé.

 

Par ailleurs, Sâlih Ibn Ahmad (Ibn Hanbal) raconte :

D’habitude, chaque fois que mon père engendrait une fille, il disait :

« Les Prophètes étaient des pères de filles. »

Il ajoutait une fois devant des gens : « Certes, tu as pris acte de ce qu’il fut dit à propos des filles (dans le Coran et la Sounnah). »

Aussi, Ya’coûb Ibn Bakhtân a dit : j’ai eu sept filles.

Et à chaque fois que j’entrais chez Ahmad Ibn Hanbal pour l’informer de la naissance de chacune d’elles, il me disait : « Ô Abû Yûssûf ! Les Prophètes sont des pères de filles ! »

Et moi, en l’écoutant, je me trouvais tout-à-fait débarrassé de mon inquiétude. 


تحفة المودود بأحكام المولود - Touhfatu al-Mawdoûd bi-Ahkâm al-Mawloûd - p.49-57
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الباب الثاني  في كراهة تسخط البنات

قال الله تعالى لله ملك السماوات والأرض يخلق ما يشاء يهب لمن يشاء إناثا ويهب لمن يشاء الذكور أو يزوجهم ذكرانا وإناثا ويجعل من يشاء عقيما انه عليم قدير الشورى 49 50

فقسم سبحانه حال الزوجين إلى أربعة أقسام اشتمل عليها الوجود وأخبر أن ما قدره بينهما من الولد فقد وهبهما إياه وكفى بالعبد تعرضا لمقته أن يتسخط ما وهبه وبدأ سبحانه بذكر الإناث فقيل جبرا لهن لأجل استثقال الوالدين لمكانهن وقيل وهو أحسن إنما قدمهن لأن سياق الكلام أنه فاعل ما يشاء لا ما يشاء الأبوان فان الأبوين لا يريدان إلا الذكور غالبا وهو سبحانه قد أخبر أنه يخلق ما يشاء فبدأ بذكر الصنف الذي يشاء ولا يريده الأبوان

وعندي وجه آخر وهو أنه سبحانه قدم ما كانت تؤخره الجاهلية من أمر البنات حتى كانوا يئدوهن أي هذا النوع المؤخر عندكم مقدم عندي في الذكر وتأمل كيف نكر سبحانه الإناث وعرف الذكور فجبر نقص الأنوثة بالتقديم وجبر نقص التأخير بالتعريف فإن التعريف تنويه كأنه قال ويهب لمن يشاء الفرسان الأعلام المذكورين الذين لا يخفون عليكم ثم لما ذكر الصنفين معا قدم الذكور إعطاء لكل من الجنسين حقه من التقديم والتأخير والله أعلم بما أراد من ذلك

والمقصود أن التسخط بالإناث من أخلاق الجاهلية الذين ذمهم الله تعالى في قوله وإذا بشر أحدهم بالأنثى ظل وجهه مسودا وهو كظيم يتوارى من القوم من سوء ما بشر به أيمسكه على هون أم يدسه في التراب ألا ساء ما يحكمون النحل 58 59 وقال وإذا بشر أحدهم بما ضرب للرحمن مثلا ظل وجهه مسودا وهو كظيم الزخرف 17 ومن هاهنا عبر بعض المعبرين لرجل قال له رأيت كأن وجهي أسود فقال ألك امرأة حامل قال نعم قال تلد لك أنثى

وفي صحيح مسلم من حديث أنس بن مالك قال قال رسول الله من عال جاريتين حتى تبلغا جاء يوم القيامة أنا وهو هكذا وضم إصبعيه

وروى عبد الرزاق أخبرنا معمر عن الزهري عن عروة بن الزبير عن عائشة قالت جاءت امرأة ومعها ابنتان لها تسألني فلم تجد عندي شيئا غير تمرة واحدة فأعطيتها إياها فأخذتها فشقتها بين ابنتيها ولم تأكل منها شيئا ثم قامت فخرجت هي وابنتاها فدخل رسول الله على تفيئة ذلك فحدثته حديثها فقال رسول الله من ابتلي من هذه البنات بشيء فأحسن إليهن كن له سترا من النار رواه ابن المبارك عن معمر عن الزهري عن عبد الله بن أبي بكر بن حزم عن عروة وهو في الصحيح والحديث في مسند أحمد

وفيه أيضا من حديث أيوب بن بشير الأنصاري عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال قال رسول الله لا يكون لأحد ثلاث بنات أو ثلاث أخوات أو بنتان أو أختان فيتقي الله فيهن ويحسن إليهن إلا دخل الجنة ورواه الحميدي عن سفيان عن سهيل بن أبي صالح عن أيوب بن بشير عن سعيد الأعشى عن أبي سعيد عن النبي من كان له ثلاث بنات أو أخوات أو بنتان أو أختان فأحسن صحبتهن وصبر عليهن واتقى الله فيهن دخل الجنة

وقال محمد بن عبد الله الأنصاري عن ابن جريج حدثني أبو الزبير عن عمر بن نبهان عن أبي هريرة أن رسول الله قال من كان له ثلاث بنات فصبر على لأوائهن وعلى ضرائهن دخل الجنة وفي رواية فقال رجل يا رسول الله واثنتين قال واثنتين قال يا رسول الله وواحدة قال وواحدة

وقال البيهقي حدثنا أحمد بن الحسن حدثنا الأصم حدثنا الحسن بن مكرم حدثنا عثمان بن عمر أنبأ النهاس عن شداد أبي عمار عن عوف بن مالك أن رسول الله قال من كان له ثلاث بنات ينفق عليهن حتى بين أو يمتن كن له حجابا من النار

وقال علي بن المديني حدثنا يزيد بن زريع حدثنا النهاس بن قهم حدثنا شداد أبو عمار عن عوف بن مالك الأشجعي قال قال رسول الله ما من عبد يكون له ثلاث بنات فينفق عليهن حتى يبن أو يمتن إلا كن له حجابا من النار فقالت امرأة يا رسول الله وابنتان قال وابنتان قال وقال أبو عمار عن عوف بن مالك قال قال رسول الله أنا وامرأة سفعاء الخدين كهاتين في الجنة

وروى فطر بن خليفة عن شرحبيل بن سعد عن ابن عباس قال قال رسول الله ما من مسلم يكون له ابنتان فيحسن إليهما ما صحبهما وصحبتاه إلا أدخلتاه الجنة

وقال عبد الرزاق أنبأنا معمر عن ابن المنكدر أن النبي قال من كان له ثلاث بنات أو أخوات فكفهن وآواهن وزوجهن دخل الجنة قالوا وابنتان قال وابنتان حتى ظننا أنهم لو قالوا أو واحدة قال أو واحدة هذا مرسل

وقال عبد الله بن المبارك عن حرملة بن عمران قال سمعت أبا عشانة قال سمعت عقبة بن عامر الجهني يقول سمعت رسول الله يقول من كانت له ثلاث بنات فصبر عليهن فأطعمهن وسقاهن وكساهن من جدته كن له حجابا من النار رواه الإمام أحمد في مسنده

وقد قال تعالى في حق النساء فان كرهتموهن فعسى أن تكرهوا شيئا ويجعل الله فيه خيرا كثيرا النساء 19 وهكذا البنات أيضا قد يكون للعبد فيهن خير في الدنيا والآخرة ويكفي في قبح كراهتهن أن يكره ما رضيه الله وأعطاه عبده وقال صالح بن أحمد كان أبي إذا ولد له ابنة يقول الأنبياء كانوا آباء بنات ويقول قد جاء في البنات ما قد علمت وقال يعقوب بن بختان ولد لي سبع بنات فكنت كلما ولد لي ابنة دخلت على أحمد بن حنبل فيقول لي يا أبا يوسف الأنبياء آباء بنات فكان يذهب قوله همي

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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La salafiya... remède à l'ignorance et au terrorisme (vidéo)

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Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti

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La tombe : première étape de l'au-delà (vidéo)

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Abdelmalik Abou Adam Al-Firansi

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La carte des miqats (المواقيت)

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La carte des miqats (المواقيت)

Il existe cinq lieux à une certaine distance de la ville sainte de Mekka que les pèlerins ne doivent pas traverser avant d’être en état d’ihrâm s’ils souhaitent entrer dans la Masjid al Haram,  pour la Omra ou le Hadj.

 

-Dhu’l-Hulayfah (ذو الحليفة)

 

est l’endroit où entre en ihrâm les gens de Al-Madinah.

C’est un village qui se situe à environ 10 km de Al-Madinah et c’est le miqât le plus éloigné de Mekka.

Entre Mekka et Al-Madinah, il y a plus ou moins 10 jours de marche selon le chemin emprunté, car il en existe plusieurs, comme le signale Shaykh ul-Islâm Ibn Taymiyya رحمه الله .

On appelle aussi cet endroit Wâdil-’Aqîq (وادي العقيق), et le masjid qui s’y trouve s’appelle Masjid ush-Shajara (مسجد الشجرة).

Il s’y trouve un puit que les ignorants appellent Bir ‘Ali (بئر علي), car ils pensent que Ali رضي الله عنه a combattu un jinn et c’est faux.

 

-Al-Juhfa (الجحفة)

 

est un village qui se trouve à environ 3 jours de marche de Mekka et c’est le mîqat des gens du Shâm et d’Egypte et également des gens de Al-Madinah s’ils empruntent ce chemin.

 

Ibn Taymiyya رحمه الله a dit : 

«C’est le mîqat des pèlerins qui viennent de l’ouest comme les gens du Shâm de l’Egypte et des autres venant de l’ouest. De nos jours, cet endroit est en ruine, c’est pour cela que les gens entrent en ihrâm avant, à l’endroit que l’on appelle Râbigh (رابغاً)» 

 

-Qarn ul-Manâzil (قرن المنازل)

 

que l’on appelle aussi Qarn uth-Tha’âlib (قرن الثعالب) se situe à un jour et une nuit de marche de Mekka, et c’est le miqât des gens qui viennent du Najd (région centrale de la péninsule arabique).

 

-Dhâtu-’Irq (ذات عرق)

 

se situe dans le désert à la limite entre la région de Najd et Tihâma à environ 65 km de Mekka.

C’est le miqât des gens de l’Iraq.

 

-Yalamlam (يلملم)

 

se trouve à 2 nuits de marche (environs 50 km) de Mekka.

C’est le miqât des gens du Yemen.

 

Tiré du livre "Les rites du pélérinage et de la 'umra selon le Qurân, la Sunna et ce qui a été rapporté des Pieux Prédécesseurs, suivi d'un exposé de ce que les gens y ont ajouté comme innovations" 
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Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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