Consoler le croyant

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Consoler le croyant

L'on peut consoler un croyant de différentes façons :

 

-par l'argent,

-par le prestige,

-par la présence physique,

-par un service,

-par les conseils,

-par des prières,

-par la demande de pardon

-et par le partage de la souffrance.

 

L'importance de la consolation se mesure à la force de la foi de son auteur.

 

Car la consolation varie en force et en faiblesse en fonction de la foi qui l'inspire.

 

C'est pourquoi le Messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) apportait la plus grande consolation à ses compagnons, et ceux-ci en bénéficiaient à la mesure de leur obéissance envers lui.

 

Kitâb al-Fawâ'id, p.228

 

Imam Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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مشروع المنهل التعليمي - Histoires illustrées en arabe par niveaux (dossier)

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La majorité des habitants de l'enfer sont des femmes

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La majorité des habitants de l'enfer sont des femmes

L'imam Al-Bukhari (1/583) a dit : [...] Ibn 'Abbas rapporte du Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- qu'il a dit : 

 

« Allah m'a montré l'enfer et j'ai vu que la majorité de ses habitants était des femmes, car elles renient »

On demanda : « Car elles renient Allah ? »

Il répondit : « [Non mais] parce qu'elles renient les bienfaits de leurs époux et les faveurs qu'ils leur font. Tu peux être bienfaisant envers une femme toute ta vie. Il suffit que tu la contraries une fois pour qu'elle dise « Tu n'as jamais été bienfaisant envers moi ».

 

Le reniement mentionné dans ce hadith ne désigne pas la mécréance majeure mais mineur, voir Al Fath (1/83)

 

L'imam Al-Bukhari (1/583) a dit : « [...] Usamah rapporte du Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- qu'il a dit : 

« Je me suis posté à la porte du Paradis et j'ai vu que la majorité de ceux qui y entraient étaient des pauvres.

Quant aux personnes opulentes, elles furent empêchées d'entre [et devaient attendre que tous les pauvres s'y introduisent].

Lorsque les gens de l'enfer furent jetés dans le feu, je vis que la majorité d'entre eux étaient des femmes. » 

Rapporté aussi par Muslim (4/2236)

 

L'imam Al-Bukhari (1/583) a dit : [...] Imran rapporte du Prophèt -sal Allahou 'alayhi wa salam- : [...] qu'il a dit :

« j'ai regardé le paradis et j'ai vu que la majorité de ses habitants étaient les pauvres. J'ai ensuite regardé l'enfer et j'ai vu que la majorité de ses habitants étaient les femmes. »

 Rapporté également par Muslim (1/2096)

 

L'Imam Muslim (4/2097) a dit : [...]  Abu At-Tayyah rapporte que Mutarraf ibn 'Abd Allah avait deux femmes.

Revenant de chez l'une d'elles, l'autre lui demanda : « Tu viens de chez unetelle ? »

Il répondit : « Je viens de chez Imran Ibn Husayn. »

Il nous enseigna ensuite que le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- a dit : « Les femmes sont la population la moins représentée au paradis. »

 

L'imam Ahmad a dit : [...] Amarah Ibn Khuzaymah Ibn Thabit a dit :

« Nous étions avec Amr Ibn Al-As lord d'un pèlerinage ou d'une Umrah.

Quand nous arrivâmes à Marr Adh-Dharan (lieu proche de la Mecque) nous vîmes une femme dans son palanquin.

Elle posa sa main sur un côté du palanquin et il pencha.

Amr se dirigea alors vers une vallée et nous le suivîmes.

Il nous dit alors : « Nous étions avec le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- en ce lieu même, et c'est alors que nous vîmes une flopée de corbeaux.

Il y avait parmi eux un seul corbeau dont les ailes, les pattes et le bec étaient blancs.

Le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- dit alors : « Les femmes entrant au paradis sont aussi rares que ce corbeau parmi tous ses congénères. »

Ce hadith est aussi rapporté par Al-Hâkim dans Al-Mustadrak (6/602 ).

Celui-ci a d'ailleurs affirmé que l'authenticité de ce hadith répondait aux conditions émises par Muslim ; bien qu'Al-Bukhari et Muslim ne l'aient pas mentionné dans leurs recueils respectifs.

 

Concernant le propos du Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam-: « Les femmes entrant au paradis sont aussi rares que ... », il s'agit là des femmes de ce bas monde.

 

C'est à cause de leurs méfaits que les femmes représentent la majorité des habitants de l'enfer car (traduction rapprochée) :

 

[Ton Seigneur ne fait jamais de tort à personne] (Sourate Al Kahf , Verset 49)

 

Nous devons donc nous exercer à nous soumettre à la loi de notre Seigneur.

Si les femmes préfèrent rester ignorantes, nous ne devons pas le rester.

Si elles désobéissent à Allah, nous ne devons pas Lui désobéir.

Ne soyons pas trompés par les femmes prétentieuses qui se sont rebellées contre la loi d'Allah.

 

En effet, Allah dit (traductions rapprochées) :                                                                                               

[Et si tu Obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t'égareront du sentier d'Allah : ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges.] (Sourate Al An'am , Verset 116)

 

[Et la plupart des gens ne sont pas croyants malgré ton désir ardent] (Sourate Yusuf , Verset 103)

 

[Peu de mes serviteurs sont reconnaissant] (Sourate Saba, Verset 13)

 

Si tu veux atteindre l'honneur dans ce bas monde et dans l'au-delà, gagner le paradis et être sauvée de l'enfer : obéis alors aux ordres d'Allah et délaisse Ses interdits, cramponne-toi au Coran et à la Sunnah conformément à la compréhension des pieux prédécesseurs.

 

En effet, Allah dit (traduction rapprochée) :

 

[Et ceux qui se conforment au Livre et accomplissent la salât [en vérité] Nous ne dissipions pas la récompense de ceux qui s'amendent] (Sourate Al-A'raf, Verset 170)

 

Sources : « Conseils aux Femmes Musulmanes »

Retranscription : Oukhtynette Assya

copié de rappel01.fr

 

Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya - الشيخة أم عبد الله الوادعية

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Le mépris de la croyance (audio-vidéo)

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Le mépris de la croyance (audio-vidéo)

 

Question :

 

Ô Noble Sheykh, on remarque ces derniers temps un mépris et un délaissement de la part des jeunes quant à l'apprentissage de la croyance, quant à son étude, sa révision et de s'en tenir à cela.

 

Et on remarque qu'ils occupent leur temps par d'autres choses.

 

Quels sont donc vos nobles conseils que vous pourriez donner à ces jeunes ?

 

Réponse :

 

Au nom d'Allah, Le Très Miséricordieux, Le Tout Miséricordieux.

 

La Louange appartient au Seigneur de l'univers, que la Paix et le Salut d'Allah soient sur notre Prophète Mohammed, sur sa famille, et sur l'ensemble de ses compagnons. 

 

Quant à moi, je conseille aux jeunes et aux autres parmi l'ensemble des musulmans qu'ils se préoccupent de la croyance en priorité et avant toute chose car la croyance est la base à partir de laquelle les actions sont fondées; soient acceptées, soient rejetées.

 

Ainsi, si la croyance est correcte, en concordance avec ce qui a été rapporté des Messagers (Paix et Bénédiction d'Allah sur eux) et en particulier avec ce qui a été rapporté du dernier Messager Mohammed (Paix et Bénédiction d'Allah sur Lui), alors l'ensemble des actions seront acceptées avec la croyance authentique; à condition que ces actions soient vouées uniquement à Allah (Subhânahu wa Ta'âla) et qu'elles soient en conformité avec ce qu'Allah et son Messager ont légiféré.

 

Cependant, si la croyance est corrompue ou déviée, fondée sur les coutumes et sur l'imitation des pères et grands pères ou remplie d'associationnisme, alors, toutes les actions seront rejetées et riende celles-ci ne sera accepté car Allah (Subhânahu wa Ta'âla) n'accepte des actions, des paroles, des actes, que, ce qui est exclusivement voué à son Noble Visage et en conformité avec la Sounnah de Son Messager (Paix et Bénédiction d'Allah sur Lui).

 

Dès lors, celui qui veut sauver son âme, celui qui veut que ses action soient acceptées, celui qui veut être un véritable musulman, qu'il donne une attention particulière à la croyance en faisant en sorte qu'il connaisse la croyance correcte et son contraire, qu'il connaisse ce qui l'annule et ce qui la diminue afin qu'il fonde ses actions sur elle.

 

Et cela ne peut se faire qu'en l'étudiant auprès des gens de science et des gens de clairvoyance.

 

Il étudie sa croyance auprès des gens de science; ceux qui l'ont appris des prédecesseurs de cette communauté.

 

Il est donc du devoir de chaque musulman qu'il se soucit de l'apprentissage et de la compréhension de la croyance et qu'il connaisse ce qui la contredit, ce qui la diminue.

 

Allah (Ta'âla) a dit à son Prophète Mohammed (Paix et Bénédiction d'Allah sur Lui) (traduction rapprochée) :

 

 “ Sache donc qu’en vérité il n’y a point de divinité à part Allah et implore le pardon pour ton péché, ainsi que pour les croyants et les croyantes ” [Sourate Mohammed, verset 19]

 

Et l'imâm Al Bukhârî (Qu'Allah lui fasse miséricorde) a nommer un chapitre [de son Sahîh] par le titre suivant :

 

La science avant la parole et l'action et il introduisit dans celui-ci ce noble verset (traduction rapprochée) :

 

“ Sache donc qu’en vérité il n’y a point de divinité à part Allah et implore le pardon pour ton péché, ainsi que pour les croyants et les croyantes ”

 

c'est à dire qu'Allah (Subhânahu wa Ta'âla) a commencé [ce verset] par la mention de la science avant la parole et l'action.

 

Allah (Subhânahu wa Ta'âla) a dit (traduction rapprochée) :

 “ Par le Temps!  L’homme est certes, en perdition,  sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s’enjoignent mutuellement la vérité et s’enjoignent mutuellement l’endurance ” [Sourate Al 'Asr]

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Allah a éclairci que le fait d'être sauvé de la perdition découle de 4 points

 

-Le 1er point: la foi c'est à dire la croyance correcte.

 

-Le 2ème point: les bonnes actions, les bonnes paroles et [Allah] a lié les bonnes actions à la foi dans le but de lier ce qui est particulier à ce qui à un sens général car les actions font partie intégrante de la foi; Il l'a lié pour montrer toute son importance.

 

-Le 3ème point: s’enjoignent mutuellement la vérité c'est à dire la da'wah à Allah, qu'ils ordonnent le bien et condamnent le mal. Après qu'ils se soient concentrés sur eux même en priorité, qu'ils aient connu le chemin [droit], ils appelent les autres à ce dernier car le musulman a la charge de prêcher les gens à Allah (Subhânahu wa Ta'âla), d'ordonner le bien et de condamner le mal.

 

-“s’enjoignent mutuellement l’endurance; ceci est le 4ème point: c'est à dire faire preuve de patience dans ce qu'il va rencontrer comme fatigue, difficulté.

 

Il n'y aura aucun bonheur pour le musulman qu'après qu'il ait concrétisé ces 4 points.

 

Quant au fait de se préoccuper de ce qui touche à la culture générale, de ce qui se trouve dans les journaux, des paroles des gens et de ce qui ce passe dans le monde, la personne pourra en prendre connaissance qu'après qu'elle ait concrétisé le tawhîd, après qu'elle ait concrétisé la croyance.

 

La personne en prendra connaissance dans le but de distinguer le bon du mal, afin qu'elle se méfie de tous les maux et des propagandes déviantes qui se répandent.

 

Néanmoins, elle en prendra connaissance qu'après qu'elle se soit préoccupée de la science, de la croyance correcte, de la croyance en Allah et en Son Messager (Paix et Bénédiction d'Allah sur Lui).

 

Quant au fait que la personne se préoccupe de ce qui touche à la culture, de ce qui se trouve dans les journaux, de ce qui attrait aux affaires politiques, alors qu'elle ne connait pas sa croyance, sa religion; cela ne sera pas bénéfique pour elle; plutôt, c'est occuper son temps dans ce qui n'a aucune utilité alors qu'elle ne sait distinguer entre la vérité du faux.

 

La plupart de ceux qui ignorent la croyance et qui s'adonnent à ce genre de choses sont égarés, ils induisent en erreur et mettent des ambiguités aux gens car ils n'ont pas la clairvoyance et la science nécessaire afin de dissocier entre ce qui est néfaste et ce qui est bénéfique, afin de dissocier ce qu'on peut prendre ou délaisser, afin de trouver des solutions aux problèmes.

 

A cause de cela, les divergences d'opinions apparaissent, les choses deviennent confuses pour la plupart des gens parce qu'ils sont rentrés dans les domaines de la culture, de la politique tout en étant ignorants de leur croyance et de leur religion.

 

Ainsi, ils ont pris la vérité comme étant le faux et le faux comme étant la vérité.

 

copié de sounnah-publication.com

 

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Utiliser la parole «Il y a divergence» comme argument

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Utiliser la parole «Il y a divergence» comme argument

Allah dit – sens - :

 

"Et voici Mon chemin droit, suivez-le donc et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie. Voilà ce qu'Il vous a recommandé ainsi vous atteindrez la piété". [Les-Bestiaux : 153]

 

Et Il dit – sens - :

 

"Ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux pour nous (dans le présent) et de meilleur aboutissement." [Les-Femmes : 59]

 

Et le Prophète ( صلى الله عليه وسلم ) a dit :

 

"celui qui vivra après moi verra beaucoup de divergences, attachez-vous à ma Sounnah et à la Sounnah des califes biens guidés après moi, tenez-y fermement avec vos molaires."

 

Ainsi, Allah et son messager nous ordonnent lorsque les savants divergent au sujet du jugement d'une question religieuse, de ne suivre de leurs paroles que ce qui est accompagné d'une preuve du Coran ou de la Sounnah et de délaisser ce qui s'oppose à la preuve, car ceci est la marque de la foi en Allah et au jour dernier, et aussi parce que cela est bien mieux pour nous (dans le présent) et de meilleur aboutissement.

 

En effet, adopter les paroles qui contredisent les preuves amène à dévier du sentier d'Allah et conduit aux sentiers de la perdition et de l'égarement.

 

Comme Allah nous en informe au sujet des chrétiens et des juifs, qu'ils ont pris leurs rabbins et leurs moines comme Seigneur en dehors d'Allah.

 

Le Compagnon appelé Ibn Hâtim s’interrogea sur le sens de ce verset, le Prophète ( صلى الله عليه وسلم ) l'éclaira à ce sujet en lui expliquant que leur façon d'agir "qui est d'avoir pris leurs moines et leurs rabbins comme Seigneur en dehors d'Allah" consistait à leur obéissance alors qu'ils rendaient licite les interdits d'Allah et interdisaient ce qu'Allah avait rendu licite.

 

Beaucoup de gens aujourd'hui, lorsque tu les trouves entrain de faire une chose qui contredit la législation religieuse et que tu leur signales que cela est interdit, ils te disent « il y a divergence dans cette question ».

 

Ils prennent la divergence comme prétexte pour justifier ce qu'ils sont entrain d'accomplir alors qu'ils sont en
opposition avec la preuve.

 

Où est la différence entre leur façon d'agir et celle des gens du Livre qui prirent leurs rabbins et leurs moines comme Seigneur en dehors d'Allah ?!

 

Il est obligatoire à ceux-là de craindre Allah du plus profond d'eux même et de savoir que l'existence d'une divergence dans une question religieuse ne rend pas permis le fait de contredire la preuve.

 

On peut même voir que beaucoup d'ignorants suivent les paroles que l'on trouve sur internet, issues des livres qui traitent des divergences, ils donnent ensuite des avis juridique en fonction de ce qui est conforme à leurs passions, sans distinguer entre ce qui est fondé sur une preuve authentique et ce qui en est exempt, soit par ignorance de leur part ou soit par suivi des passions.Il n'est pas permis à l'ignorant de s'exprimer au sujet de la législation d'Allah - en fonction de ce qu'il peut lire ou voir comme paroles enregistrées et exposées - alors qu'il n'en connaît pas la justesse et qu'il ne sait même pas quelle est la base de cela dans le Livre d'Allah et dans la Sounnah.

 

En effet, Allah ne nous a pas ordonné de nous limiter à consulter ce que l'on trouve dans les livres de jurisprudence sans compréhension, au contraire, Il nous a enjoint de revenir aux gens de science dans sa parole – sens - :

 

"Demandez aux gens du rappel quand vous ne savez pas" [An-Nahl : 43].

 

Quant à celui qui est pris par la passion, il est interdit qu'il prenne sa passion comme divinité en dehors d'Allah en choisissant que ce qui lui convient et en délaissant ce qui ne lui convient pas.

 

Allah dit – sens - :

 

"Et qui est plus égaré que celui qui suit ses passions sans guidé de la part d'Allah" [Al-Qasas : 50].

 

"Ne vois-tu pas celui qui a fait de sa passion sa divinité ? Est-ce à toi d'être un garant pour lui ?" [ Al-Fourqane : 43 ]

 

Et il n'est pas permis non plus a celui qui a de la science de répondre aux gens en fonction de ce qui est conforme à leurs passions et de les égarer en prétextant leur octroyer des facilités, la facilité se trouve dans le suivi [des preuves].

 

Et ce, afin qu'il ne soit pas concerné par le verset où Allah dit - sens - :

 

"Qu'ils portent donc, au Jour de la Résurrection, tous les fardeaux de leurs propres oeuvres ainsi qu'une partie de fardeaux de ceux qu'ils égarent, sans le savoir; combien est mauvais [le fardeau] qu'ils portent !" [An-Naĥl :25]


Traduit par 'Abdillah Abi Khouzaymah

Publié par la chaîne Telegram - La Sounnah

الاستدلال بقول: المسألة فيها خلاف

قال الله تعالى

(وَأَنَّ هَذَا صِرَاطِي مُسْتَقِيماً فَاتَّبِعُوهُ وَلا تَتَّبِعُوا السُّبُلَ فَتَفَرَّقَ بِكُمْ عَنْ سَبِيلِهِ ذَلِكُمْ وَصَّاكُمْ بِهِ لَعَلَّكُمْ تَتَّقُونَ) [الأنعام: 153]

وقال تعالى

(يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا أَطِيعُوا اللَّهَ وَأَطِيعُوا الرَّسُولَ وَأُوْلِي الأَمْرِ مِنْكُمْ فَإِنْ تَنَازَعْتُمْ فِي شَيْءٍ فَرُدُّوهُ إِلَى اللَّهِ وَالرَّسُولِ إِنْ كُنتُمْ تُؤْمِنُونَ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ ذَلِكَ خَيْرٌ وَأَحْسَنُ تَأْوِيلاً) [النساء: 59]

وقال النبي صلى الله عليه وسلم

فإنه من يعش منكم فسيرى اختلافًا كثيرا فعليكم بسنتي وسنة الخلفاء الراشدين من بعدي تمسكوا بها وعضو عليه بالنواجذ

الحديث هكذا يأمرنا الله ورسوله أننا عند اختلاف العلماء في حكم مسألة من المسائل أننا نأخذ من أقوالهم ما له دليل من الكتاب والسنة ونترك ما خالف الدليل لأن هذا علامة الإيمان بالله واليوم الآخر ولأنه خير لنا وأحسن عاقبة. وأننا إذا أخذنا بما خالف الدليل من الأقوال فإنه يفترق بنا عن سبيل الله ويوقعنا في سبيل التيه والضلال كما أخبر عن اليهود والنصارى أنهم اتخذوا أحبارهم ورهبانهم أربابًا من دون الله، ولما استشكل عدي بن حاتم رضي الله عنه اتخاذهم أربابًا من دون الله بين له النبي صلى الله عليه وسلم أن اتخاذهم أربابًا معناه طاعتهم في تحليل ما حرم الله وتحريم ما أحل الله، وكثير من الناس اليوم إذا رأيته على مخالفة ونهيته عنها قال لك: المسألة فيها خلاف فيتخذ من الخلاف مبررًا له في ارتكاب ما هو عليه ولو كان مخالفًا للدليل فما الفرق بينه وبين ما كان عليه أهل الكتاب الذين اتخذوا أحبارهم ورهبانهم أربابًا من دون الله، فالواجب على هؤلاء أن يتقوا الله في أنفسهم ويعلموا أن وجود الاختلاف في المسألة لا يجيز لهم مخالفة الدليل، حتى صار كثير من الجهال يتتبع الأقوال المسجلة في الكمبيوتر نقلًا عن كتب الخلاف فيفتي بما يوافق هواه من تلك الأقوال من غير تمييز يبنى ما كان عليه دليل صحيح وما ليس عليه دليل إما لجهل منه أو عن هوى في نفسه والجاهل لا يجوز له أن يتكلم في شرع الله بناء على ما قرأه ورآه في عرض تسجيلي وهو لا يعرف ما مدى صحته وما مستنده من الكتاب والسنة، والله لم يأمرنا بالرجوع إلى مجرد ما في الكتاب الفقهي من غير فهم بل أمرنا بسؤال أهل العلم حيث قال سبحانه:

(فَاسْأَلُوا أَهْلَ الذِّكْرِ إِنْ كُنْتُمْ لا تَعْلَمُونَ) [النحل: 43]

وصاحب الهوى لا يجوز له أن يتخذ هواه إلهًا من دون الله، فيأخذ من الأقوال ما يوافقه ويدع ما لا يوافقه

قال الله تعالى

(وَمَنْ أَضَلُّ مِمَّنْ اتَّبَعَ هَوَاهُ بِغَيْرِ هُدًى مِنْ اللَّهِ) [القصص: 50]، (أَرَأَيْتَ مَنْ اتَّخَذَ إِلَهَهُ هَوَاهُ أَفَأَنْتَ تَكُونُ عَلَيْهِ وَكِيلاً) [الفرقان: 43]

ولا يجوز لمن كان عنده علم أن يلتمس للناس ما يوافق أهواءهم فيضلهم عن سبيل الله بحجة التيسير فالتيسير إنما هو بإتباع الدليل لئلا يكون من الذين قال الله فيهم:

(لِيَحْمِلُوا أَوْزَارَهُمْ كَامِلَةً يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَمِنْ أَوْزَارِ الَّذِينَ يُضِلُّونَهُمْ بِغَيْرِ عِلْمٍ) [النحل: 25]

وفق الله الجميع للعلم النافع والعمل الصالح. وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه

كتبه:صالح بن فوزان الفوزان

عضو هيئة كبار العلماء

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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L'Iran, un pays qui affiche un islam mais cache en réalité son aversion pour cette religion... (audio)

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L'Iran, un pays qui affiche un islam mais cache en réalité son aversion pour cette religion... (audio)

Question : 

 

Que conseilleriez-vous aux musulmans afin de contrer cette idéologie (le khomeynisme) qui commence à se propager ces derniers temps ?

 

Réponse :

 

Nous conseillons les musulmans de ne pas se laisser duper par les mensonges de cette idéologie (le khomeynisme).

 

Ces paroles mensongères qu’ils évoquent et tentent de propager en prétextant qu’elles découlent de l’Islam, ne proviennent (en réalité) d’aucune source fiable et sont totalement fausse.

 

Tout cela n’est (véritablement) que l’œuvre d’une grande hypocrisie, car ces gens là sont les gens du boniment et de la Taqya* et celui qui se réfère à leurs écrits ne peut que le constater.

 

Il est nécessaire que les musulmans sachent que cette propagande, celle (menée par) la République Islamique, n’est qu’une supercherie dans son intégralité et une (façade) qui affiche une appartenance à l’Islam mais qu’en réalité renferme une croyance totalement opposé à cette religion.

 

Elle renferme (principalement) une croyance païenne (paganisme) qui montre de l’animosité envers l’Islam, le prophète de l’Islam et de tous ses compagnons pour lesquels ils n’ont pas de considération et qu’ils rendent mécréants et quasiment pervers.

 

Cela a pour signification que Al khomeyni et ses acolytes font parti de la secte des rafidites (Ar-Râfida), de ceux qui glorifient la croyance des rafidites (Ar-Râfida) et qui y sont attaché et la suivent.

 

(En effet), ce sont ceux qui glorifient les douze imams et prétendent qu’ils sont les imams incontestables, les seuls à mériter la wilaya (le mandat) et qu’en dehors d’eux, elle n’a pas de valeur.

 

A leur tête, figure ‘Ali Ibn Abi Taleb رضي الله عنه et le concernant, ils ont eu raison à son sujet car c’est un saint homme puisqu’il est le quatrième à la suite des trois (califes), le meilleur et le plus préférable des compagnons (Sahabas) après les autres comme le sont également Al Hassan et Al Husayn parmi les compagnons رضي الله عنهم et qu’à leur tour ils L’agréent.

 

Cependant, aucun des deux n’a gouverné sauf Al Hassan, il a dirigé un bref moment puis il s’en est détourné et a confié l’imamat et la wilaya (le mandat) à Mou’ayia رضي الله عنه.

 

En ce qui concerne Al Husayn et ses successeurs, ils n’ont jamais gouverné, mais les rafidites (Ar-Râfida) n’ont aucun discernement et ne diffusent que des paroles mensongères sans fondement…

 

(Na’am)…en effet…

 

*: Taqya chez les Chiites c'est le fait de dissimuler sa véritable foi et ses vraies croyances aux autres.

 

Fatwa n° 17148 - Nour 'al Ad-Darb

Traduit par AbuKhadidja Al Djazairy

نصيحة حول مواجهة فكر الروافض

كيف تنصحون المسلمين بأن يواجهوا هذا الفكر الذي بدأ يمتد في هذه الآونة -شيخ عبد العزيز-؟

ننصح المسلمين ألا يغتروا بدعواتهم، فإن دعواتهم التي يقولونها ويزعمون بأنهم على الإسلام كله لا أصل له ولا صحة له، كله من عمل النفاق، هم أهل النفاق وأهل التقية، ومن طالع كتبهم عرف ذلك، فالذي ينبغي للمؤمنين والمسلمين أن يعرفوا أن هذه الدعاوى، الدعوة (الجمهورية الإسلامية) كله شيء لا حقيقة له، وإنما هو مظاهر إسلامية، والباطن خلاف الإسلام، والباطن وثنية والعداء للإسلام والصحابة جميعاً وعدم الترضي عنهم، بل كفروهم وفسقوهم إلا نفراً قليلاً، فالمقصود أن الخميني وأتباعه من أعيان الرافضة ومن المعظمين لعقيدة الرافضة والمتمسكين بها، وهم الذين يُعظمون الأئمة الاثني عشر ويزعمون أنهم هم الأئمة وهم الذين يجب أن تكون لهم الولاية وأن ولاية غيرهم باطلة وعلى رأسهم علي رضي الله عنه، أما علي فقد صدقوا فهو ولي صالح، وهو الرابع بعد الثلاثة وأفضل الصحابة بعد الثلاثة، وهكذا الحسن والحسين من الصحابة رضي الله عنهم وأرضاهم، ولكنهم لم يتولوا شيئاً، إلا الحسن تولى قليلاً ثم عزل نفسه وجعل الإمامة والولاية لمعاوية رضي الله عنه، وأما الحسين ومن بعده فلم يتولوا شيئاً، ولكن الرافضة ليس عندهم بصيرة وليس عندهم إلا الدعاوى التي لا أساس لها

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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La demande de «l’aide - الإستعانة»

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La demande de «l’aide - الإستعانة»

Question :

 

J'aimerai savoir, quand vous dites que l'on ne doit pas demander d'aide, est-ce pour tous types d'aides ?

 

De même que pour la confiance ou la peur, car souvent je dis que j'ai confiance en une personne dans le sens où je crois ce qu'elle me dit.

 

Est ce que vous pouvez me répondre le plus vite possible insha Allah, car j'ai vraiment peur de tomber dans le Shirk sans m'en rendre compte ?Barak Allah ou fikoum.

 

Réponse :

 

Bismi Allah el Rahman el Rahim 

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux 

Louange à Allah ; c’est Lui que nous louons et dont nous implorons l’aide et le pardon.

Et nous recherchons refuge auprès d’Allah contre la méchanceté de nos âmes et contre nos mauvaises actions.

 

Pour ce qui est de la demande de "l’aide" (al isti’ana), elle se divise en deux catégories :

 

1- Ce que Seul Allah ‘aza oua jal est capable d’accomplir (donner une descendance, faire descendre la pluie…)

 

2- Ce que les créatures sont capables d’accomplir (aider une vielle personne à se déplacer, soutenir une personne dans une tache ou dans un travail manuel..etc) 

 

- Pour ce qui de la première catégorie demander à un autre qu'Allah ‘aza oua jal relève du polythéisme [Shirk] et donc, ceci est strictement interdit. 

 

- Pour la deuxième catégorie, il est permet de demander cette aide à une créature dont Allah ta'ala lui a donné la capacité de l’accomplir, même si il est préférable de solliciter le moins d’aide possible (car cela fait parti de la perfection – al kamal). 

 

- Pour ce qui est de la confiance, c’est à dire faire confiance à une personne, dans le fait d’avoir confiance dans une personne par rapport à ce qu’il nous apparait d’elle, quant à son intégrité morale et religieuse, alors il n’y a pas de mal à dire « j’ai confiance en lui », dans le sens où je peux lui confier une amana, lui communiquer un secret…etc 

 

- Par contre dans ce qui est la confiance en Allah ‘aza oua jal, ce qui est traduit par le terme "At-Tawaqoul", est plus précisément s’en remettre à Allah dans toutes nos affaires et nos projets, ceci rentre dans le domaine de l’adoration, donc At-Tawaqoul ne peut être dirigé qu’envers Allah …

 

wa Allahou al mouwafiq. 

 

Le 10/05/1429 – 14/06/2008 Joubail – Arabie Saoudite

Publié par dourouss-abdelmalik.com

Abdelmalik Abou Adam Al-Firansi

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Une parole au sujet des manifestations et des rebellions contre les dirigeants (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Une parole au sujet des manifestations et des rebellions contre les dirigeants (dossier)

Louange à Allah et salut et paix sur le messager d’Allah, sur sa famille, ses compagnons et tous ceux qui suivent sa guidance.

Ensuite :

 

L’Islam, par la perfection de sa guidance et de sa sagesse, interdit la révolte contre les dirigeants et tout ce qui amène à la révolte.

 

Et l’Islam ordonne la Nasihah (le bon conseil basé sur la sincérité), la bonne exhortation bénéfique par les moyens sages qui sont loin de tout désordre et de tout méfait.

 

Mais les Khawaarijs voient la révolte contre les dirigeants comme étant obligatoire  (Baarakallahou fiikoum).

 

C'est-à-dire que s’ils déclarent les Mouslims Kouffars pour des grands péchés qu’ils commettent, alors ils déclarent l’Imam ou le dirigeant mécréant (Kaafir) lorsqu’il contredit et commet un péché.

 

Ils rendent Halal la révolte contre lui et ils sortent et font couler le sang, portent atteinte à l’honneur, se permettent de prendre les biens des Mouslims, prennent leurs enfants en esclavage, jusqu’à la dernière des choses honteuses dans lesquelles ils sont tombés à cause de leurs passions et à cause de leur contradiction du Manhaj d’Allah (Tabaaraka wa Ta’aala).

 

Et parce qu’ils opposent ce qui a été décidé par le Messager (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam), ce qui a été décidé par le Qor’an, ainsi que ce qui a été suivis par les savants et les successeurs bien-guidés.

 

Ils ont contredit dans ce principe en suivant leurs passions et ils ont donc fait des massacres dans la Oummah et l’ont déchiqueté en pièces.

 

Puis les Bid’ahs se sont suivies les unes après les autres par la suite.

 

Et ce sont eux qui ont ouvert cette porte – ou plutôt ces portes – du mal et des épreuves (Fitnahs).

 

Voilà pourquoi le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) à ordonner de tuer les Khawaarijs.

 

Il (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) a dit :

 

« Ils sont la pire des créations et des créatures »

« Là où vous les rencontrez, tuez-les! »

« Ils sortent de la religion comme la flèche sort de la proie après l’avoir transpercer. »

 

Voilà donc la voie des Khawaarijs partout et à toute époque.

 

Ils appellent toujours à faire couler le sang et à la révolte contre les dirigeants Mouslims (Baarakallahou fiikoum).

 

Tandis que dans la Shari’ah, il y a la sagesse, il y a la prise en compte des bienfaits et il y a rejet de tout méfait.

 

Car la révolte contre les dirigeants à comme conséquence des méfaits très grands.

 

Allah a fait connaître à son messager (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam) ce qui allait se produire dans l’avenir comme déviation chez les dirigeants et chez autre que les dirigeants.

 

Il (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) a donc dit au sujet des dirigeants :

 

« Il y aura après moi des dirigeants qui se donneront des privilèges à votre détriment par rapport aux affaires de la Dounya et des choses que vous allez condamner. »

Ils dirent : Ô messager d'Allah ! Qu'ordonnes-tu à celui qui témoigne de ces choses ?

Il dit : « Vous donnez le droit qu'il vous est commandé de donner et vous demandez à Allah pour votre droit. »

(Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).

 

Le prophète n’a pas ordonné la révolte, ni le combat, ni les manifestations, ni autre chose parmi les différentes formes de désordre.

 

Et selon Abou Hourairah (Radiyallahou ‘Anhou), que le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) a dit :

 

« Les fils d’Israël étaient dirigés par les prophètes. Chaque fois qu’un prophète mourrait, il était succédé par un autre prophète. Et après moi il n’y aura pas d’autres prophètes. Il y aura néanmoins des successeurs (Khoulafaas), et ils seront nombreux. »

Ils dirent : Que nous ordonnes-tu ?

Il répondit : « Respectez votre serment d’allégeance (Bay’ah) pour le premier, et donnez-leur leur droit. Car Allah les questionnera à propos de ceux envers qui ils avaient une responsabilité. »

(Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).

 

Regardez cette consigne prophétique sage !

 

Si les Mouslims faisaient preuve d’endurance vis-à-vis de leurs dirigeants en se basant sur ces consignes prophétiques sages, Allah leur donnerait une délivrance et une issue (traduction rapprochée) :

 

(Et quiconque craint Allah, il lui donnera une issue favorable, et lui accordera Ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas.) At-Talaaq : 2-3.

 

Et de la même manière que le messager (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) a parlé de la réalité des dirigeants, il a également parlé des sectes et a il clarifié que cette Oummah allait se diviser en soixante-treize sectes et qu’elles seraient toutes en enfer sauf une.

 

Allah (Subhaanahou wa Ta’aala) lui à donner la connaissance de ces choses et cela fait partie de ses miracles.

 

Allah lui a faire voir ce qui allait se produire dans la Oummah, comme Bid’ahs et comme politique déviante, ainsi que toutes autres choses de ce genre.

 

Mais le messager d’Allah (Sallallahou ‘Alahi wa Sallam) tient compte du plus grand bienfait et repousse la grande tribulation (Fitnah) très loin des Mouslims, de leur sang, de leur honneur et de leur bien.

 

Allah a ordonné de changer le mal (traductions rapprochées) :

 

(Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah.) Aalou ‘Imraan : 110

 

Et Il dit :

 

(Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront.) Aalou ‘Imraan : 104

 

Malgré cela le dirigeant a un traitement autre : c'est-à-dire qu’on doit (seulement) lui donner la Nasihah et la bonne exhortation.

 

Car de changer son mal – s’il est moindre que le Koufr clair et apparent – aurait comme conséquence des méfaits plusieurs fois plus grands que le mal que fait ce dirigeant et duquel on cherche à se débarrasser et qu’on cherche à enlever.

 

Il se produit des méfaits doublement plus grand, comme : le chaos, l’effusion du sang, l’atteinte à l’honneur (par des viols et actes semblables), le vol de biens, ainsi de suite.

 

Le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) nous a donc ordonné de faire preuve de patience.

 

‘Oubaadah Ibnous-Saamit  a dit : 

 «Nous avons donné l'allégeance au messager d'Allah (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam).

Il a pris notre serment, qui mentionnait qu'on devait écouter et obéir, dans ce que nous aimons comme dans ce qui nous déplaît; dans la difficulté comme dans l'aisance et même si on se donne des privilèges dans la Dounya à notre détriment et de ne pas disputer le commandement à celui qui le détient.

Jusqu’à ce que vous voyez un Koufr clair, au sujet duquel vous possédez une preuve venant d'Allah. »

 

Le Koufr clair c’est celui qui ne peut sous-entendre aucune autre interprétation et qui n’accepte aucune autre explication.

 

C’est un Koufr clair comme le soleil.

 

Alors dans ce cas les Mouslims doivent sortir contre ce dirigeant qui est tombé dans ce Koufr clair.

 

À condition qu’il n’y ait pas de conséquences négatives plus grandes à leur révolte, que le mal qui existe dans le fait que ce dirigeant reste au pouvoir (Baarakallahou fiikoum).

 

Car il se peut certains gens faibles se révoltent et qu’il se fasse massacré par ce dirigeant.

 

Il s’en suit donc comme grand méfait, la perte de la religion et de la Dounya !

 

Le Mouslim ne doit donc pas se révolter contre le dirigeant qui est Kafir, excepté si cette révolte rapporte plus de bien et plus de succès pour les Mouslims et qu’ils arrivent à le faire tomber sans faire couler le sang et sans porter atteinte à l’honneur, ainsi de suite.

 

Par contre si ce dirigeant est toujours à l’intérieur du cercle de l’Islam, « tant qu’ils font la Salat »…

 

Comme cela est rapporté selon Oum Salamah (Radiyallahou ‘Anha) que le messager d'Allah (paix et salut sur lui) a dit :

« Il y aura après moi des dirigeants dont vous allez approuvez et condamnez les œuvres. Celui qui approuve du bien est innocent. Celui qui condamne le mal est sauf. Mais malheur à celui qui est satisfait et suit dans le mal. »

Ils dirent : Ô messager d’Allah, ne devons-nous pas les combattre? Il dit : « NON. Tant qu’ils font la Salat! »

 

Donc tant qu’il fait la Salat, il n’est pas permis de sortir contre lui. Le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) n’a pas dit : Tant qu’ils établissent la Salat.

 

Il a dit : « Tant qu’ils font la Salat. »

 

C'est-à-dire que tant qu’il fait la Salat et qu’il applique l’islam dans ce qui est  apparent et qu’il est à l’intérieur du cercle de l’Islam, il n’est pas permis de se révolter contre lui.

 

Car la révolte a comme conséquence l’effusion du sang et l’atteinte à l’honneur.

 

Et les gens n’ont jamais rien gagné des rébellions contre les dirigeants !

 

Ils n’ont jamais profité en quoique ce soit d’avoir fait des révoltes contre les dirigeants.

 

La révolte des gens d’Al-Madinah contre Yazid a eu comme répercussion des méfaits énormes.

 

Leur révolte contre Bani Oumayyah et contre Banil-‘Abbaas n’a eu comme répercussion que le désordre, la perdition et la destruction.

 

Les Mouslims n’ont jamais tirés aucun profit de ses révoltes.

 

Et elles sont toujours venues avec des méfaits deux fois plus grand et plus sévères que les bienfaits escomptés.   

 

Saddam Houssain, le pervers du parti Ba’thi, regardez ce qui arrive à l’Iraq depuis sa chute jusqu’à ce jour !

 

Et regardez ce qui va se passer maintenant à ceux qui font les manifestations dans les pays arabes !

 

Quel seront les répercussions de leurs actions !

 

Par Allah !

 

Je trouve triste et très, très malheureux qu’il n’y ait aucune mention de l’Islam dans toutes ses manifestations !

 

Et certains écrivains racontent qu’il y a un consensus autour de cette démocratie et qu’ils se basent sur la démocratie.

 

Les requêtes du peuple sont toutes basées sur la démocratie !

 

Il n’y a absolument aucune requête qui se base sur l’Islam (Wal-‘Iyaadhou billah!)

 

Et les solutions présentées de la part de certains dirigeants sont démocratiques.

 

Ô comme l’Islam est devenu chose étrange !

 

Voilà le dirigeant de la Tunisie qui a quitté la Tunisie.

 

Tandis que le chaos perdure et Allah seul sait comment les choses vont se terminées.

 

Et je ne pense pas quelle termineront par le gouvernement basé sur l’Islam !

 

Et le dirigeant de l’Égypte (Misr) a demandé un petit délai pour se retirer du pouvoir, mais les manifestants ont persisté avec une forte insistance pour qu’il se retire sur le champ.

 

Il s’est donc retiré.

 

Quel est donc l’alternative à la démocratie et au pouvoir militaire ?

 

Si l’alternative n’est pas l’Islam, avec sa ‘Aqidah et son Manhaj authentique dans tous les domaines et entre autre dans le domaine de la politique…

 

Si l’Islam n’est pas l’alternative, alors ils n’auront rien accompli !

 

Si l’alternative est la démocratie occidentale qui s’oppose par sa nature à l’Islam, alors quelle mauvaise alternative !

 

 Et maintenant je suis triste de ce qui se produit dans le monde Islamique : ces manifestations d’ignorance, sauvages et chaotiques, qui ne montrent dans leurs requêtes, ainsi que chez les manifestants aucune présence de l’Islam.

 

Ce qui te donne comme indication qu’ils sont des gens ignorants de l’Islam et qu’ils n’ont pas d’espoir ou pas de désir, par exemple, d’établir un état Islamique.

 

Ils n’ont rien de cela.

Ils n’ont que la démocratie !

Démocratie ! Démocratie ! Démocratie !

C'est-à-dire que ce sont des étudiants universitaires, des docteurs, des professeurs et que leur raison est deux fois plus faibles que la raison des petits enfants !

Et ils courent derrière des idéologies, les législations et les lois de l’occident.

Leurs requêtes ne se tiennent que sur ces choses qui viennent de l’Europe.

 

« Vous suivrez les actions des peuples qui vous ont précédés pas à pas. Vous irez même jusqu’à les suivre dans un trou de lézard! »

 

Et c’est ce qu’ont fait les gens de Bid’ah et c’est ce qu’ont fait les politiciens malheureusement.

 

On demande à Allah (Tabaaraka wa Ta’aala) de préparer pour la Oummah des ‘Oulamaas sincères qui guideront selon le Livre d’Allah et selon la Sounnah du messager d’Allah.

 

Et on demande qu’Il prépare pour la Oummah des dirigeants vertueux, sincères, qui jugent selon la Shari’ah d’Allah (Tabaaraka wa Ta’aala), selon le Livre d’Allah et la Sounnah du messager d’Allah (‘Alaihis-Salaatou was-salaam).

 

Certes le jugement appartient à Allah Seul (Subhaanahou wa Ta’aala), donc personne ne juge avec Lui et Il n’a aucun partenaire dans son jugement (traduction rapprochée):

 

(Le jugement n'appartient qu'à Allah. Il vous a commandé de n'adorer que Lui.) Youssouf : 40.

 

Le jugement est à Allah Seul.

 

Il est votre Seigneur qui vous a créé et qui a créé la terre et qui a créé les cieux et qui vous a donné les rivières et les jardins et qui vous a donné  toute chose, puis ensuite vous l’oubliez et vous oubliez ses lois et vous vous accrochez aux lois qui viennent des juifs et des chrétiens !

 

Personne n’a mentionné l’Islam parmi ces manifestations malheureusement !

 

Même la voix des Khawaarijs ne s’est pas retrouvée chez eux.

 

Nous blâmons les Khawaarijs et nous blâmons leurs révoltes et nous les combattons !

 

Mais ceux-là ont des requêtes qui sont à des degrés et des degrés plus bas et en dessous des requêtes des Khawaarijs malheureusement.

 

Nous donnons donc aux Mouslims le conseil de retourner à Allah (en repentance), et de revenir au Livre d’Allah (‘Azza wa Jall) et qu’ils n’aient d’autres aspirations que l’ordonnance de cette Shari’ah et que l’application de cette Shari’ah honorable, l’application des textes de ce Livre, que le faux ne peut approcher, ni par devant, ni par derrière et qui contient en lui-même, ainsi que dans son explication – la Sounnah – le bonheur toute entier !

 

Et la perdition, la destruction, les maux, les tribulations et les épreuves sont pour tous ceux ont décidé de sortir de l’application du Livre et de la Sounnah.

 

Nous demandons à Allah de préparer pour les Mouslims des dirigeants sincères.

 

Car si le dirigeant n’est pas sincère envers la Oummah, Allah lui interdit le Paradis.

 

Il est rapporté selon Ma’qil Ibnou Yasaar (Radiyallahou ‘Anhou) qu’il a dit : J’ai entendu dire le messager d’Allah :

 

« Nul serviteur à qui Allah a donné une responsabilité sur des gens ne meurt alors qu’il est un trompeur vis-à-vis de ceux qui sont sous sa responsabilité – le jour où il meurt – excepté qu’Allah lui interdira le Paradis. »

(Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).

 

Et dans une autre narration : « Et qui ne s’en est pas déchargé avec sincérité ne sentira pas l’odeur du Paradis. »

 

Et dans une narration de l’Imam Mouslim : « Nul dirigeant ne prend le commandement des affaires des Mouslims sans faire d’effort pour eux et sans être sincère envers eux excepté qu’il n’entrera pas avec eux au Paradis. »

 

Le dirigeant doit donc obligatoirement être sincère.

 

Et parmi ce qui entre dans cette sincérité envers la Oummah, il y a le fait d’appliquer sur celle-ci les règles d’Allah.

 

Et qu’il exécute sur eux la Shari’ah d’Allah.

 

Et qu’il éduque les fils et les générations, ainsi que les armées, sur le Livre d’Allah et sur la Sounnah du messager d’Allah (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam).

 

Voilà ce qui est obligatoire pour les Mouslims et pour leurs dirigeants.

 

Allah est celui qui vous a créé et vous a fait habité cette terre.

 

Cette terre fut conquise par l’Islam. L’égypte (Misr) fut conquise par l’Islam.

 

La Lybie, la Tunisie et autres. L’Algérie, le Maroc, l’est et l’ouest.

 

L’Iraq, Khourasaan…

 

Tous ces pays ont étés conquis par le Livre d’Allah et la Sounnah du messager d’Allah (‘Alaihis-Salaatou was-Salaam).

 

Comment le Livre d’Allah et la Sounnah du messager peuvent-ils être oubliés !

 

Comment Allah peut-Il être oublié! Comment ses règles peuvent-elles être oubliées !

 

Le jugement n’appartient qu’à Lui (Subhaanahou wa Ta’aala).

 

Personne n’a le droit de juger ou de légiférer avec Allah (Tabaaraka wa ta’aala).

 

Nous demandons donc à Allah ne nous épargner.

 

En tous les cas, la révolte n’est pas permise, car il en découle des méfaits incessants.

 

Et l’histoire est la preuve de cela, de même que la réalité de ce que nous vivons actuellement prouve cela également.

 

Les choses ne sont réglées que par la sagesse.

 

Ces gens auraient plutôt mieux fait d’envoyer des personnes raisonnables au dirigeant pour lui rappeler d’Allah et pour qu’ils lui faire peur d’Allah et qu’il lui dise : « Par Allah nous voulons l’Islam ! »

 

Comment pouvons-nous dire : démocratie !

 

Lui-même (ce dirigeant) dit démocratie !

 

La démocratie possède de nombreux méfaits !

 

Certains ont même énumérés environs une centaine de méfaits ou je ne sais pas… quelques cent cinquante méfaits !

 

J’ai moi-même réfuter ‘Abdur-Rahman ‘Abdul-Khaaliq et je lui ai expliqué les méfaits de la démocratie.

 

Il a dit : « Je rajoute que la démocratie atteint même cent cinquante méfaits! »

 

Je lui ai dit : « Si elle dépasse cent cinquante méfaits, alors elle est plus grave que le Shirk !

C’est même la base du Shirk !

C’est la base de toutes les choses mauvaises aujourd’hui et elle ne contient pas du tout de justice.

A partir du moment que l’ont fait tombé le droit d’Allah, alors où est donc la justice! » (Baarakallahou fiik).

 

Ils croient qu’elle renferme la liberté !

 

Mais qu’elle est cette liberté ?

 

Tu adoptes ce que tu veux comme religion !

 

Sois juifs, chrétien, sois communiste, sois Ba’thi, sois adorateur de tombe… sois ce que tu veux ! (Baarakallahou fiikoum)

 

Portes ce que tu veux ! Dénudes-toi ! Marches nu ! Fais le Zina ! Vole !

 

Ne crains pas les applications des punitions de la Shari’ah (Baarakallahou fiikoum) ! Mange le Riba !

 

Fais des transactions avec Riba ! Impose des impôts ! Où est la justice ?

 

Toute cette démocratie n’est qu’injustice et des couches de ténèbres superposées les unes sur les autres !

 

Donc la liberté vraie et réelle est dans l’Islam.

 

C’est ce qui libère l’homme de toutes les choses faussement adorées que permet la démocratie ainsi que les autres législations d’ignorance.

 

Alors comment les Mouslims peuvent-ils demander la démocratie, démocratie, démocratie !

 

Nous demandons à Allah ne donner aux Mouslims le succès de revenir au Livre d’Allah et à la Sounnah su messager d’Allah (Sallallahou ‘Alahi wa sallam).

 

Et perfection à toi !

Ô Allah et par ta louange, je témoigne que rien ne mérite d’être adoré excepté Toi, je te demande pardon et je retourne vers Toi repentant !

 

Parole transcrite du Sheikh Rabi’ Ibn Haadi Al-Madkhali.

17/03/1432 après la Hijrah

Traduit par Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti

Publié par salafidemontreal.com

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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La connaissance du masculin et du féminin (dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La connaissance du masculin et du féminin (dossier)

Parler la langue arabe sans commettre d’erreurs est un ornement et une expression de la pleine humanité.

 

Cela élève toute personne indolente et accroît le discernement de ceux qui sont dotés de sagacité.

 

L’on dit : « On reconnait la valeur d’un homme à son langage. » (Littéralement : « l’homme est caché sous sa langue. »)

 

C’est-à-dire que quelqu'un qui s’exprime de la meilleure des façons, sans commettre d’erreurs, apparaît alors, aux yeux des gens, grandi, et cela, même s’il a piètre allure et qu’on le dévisage avec aversion.

 

Tandis que s’il s’exprime en se trompant entre le féminin et le masculin, qu’il prononce la lettre « Ďâd » « Dhâ` » et inversement, on le dévisagera, alors, avec aversion, et cela, même s’il est doté d’une apparence physique et vestimentaire resplendissante.

 

De la même façon, on dit : « L’homme, c’est un cœur et une langue. »

 

Et Al-A`war Ach-Channî a dit :

 

"La langue d’un homme est sa moitié; l’autre est son cœur

Le reste n’étant qu’une représentation faite de chair et de sang

Et celui pour lequel tu éprouves de l’admiration quand il garde le silence

T’apparaît lorsqu’il se met à parler tantôt rabaissé tantôt grandi."

 

Le fait de parler la langue arabe sans commettre d’erreurs passe, en premier, par la connaissance du masculin et du féminin des noms, des verbes, des adjectifs, suivant les règles établies ou, comme cela a été rapporté par les arabes.

 

La connaissance du masculin et du féminin est plus essentielle que celle de la grammaire, bien que les deux le soient, sans parler du fait que les arabes se sont accordés sur le délaissement d’une grande partie des signes de vocalisation, dans les mots terminés par la lettre « Waw » et la lettre « Yâ` », parmi les noms et les verbes conjugués au présent,  de même qu’en fin de prononciation pour les noms «Marfoû` »  et « Majroûr » qu’ils aient un « Tanwîn » ou pas, de même que les noms « Manšoûb » lorsqu’ils n’ont pas de « Tanwîn », lorsqu’ils ne purent s’arrêter sur une lettre non vocalisée, et que cela alourdit la langue.

 

Par la suite, la plupart des gens furent d’accord sur le fait de délaisser la majorité des signes de vocalisation, cela étant un manquement et une perte.

 

Ne vois-tu pas que le Coran n’est récité qu’avec la prononciation des signes de vocalisation, car c’est ainsi qu’il fut révélé ?

 

Et l’on dit qu’une erreur en langue arabe rompt la prière.

 

On rapporte qu’il fut dit à Al-Hassan Al-Basrî :

 

«Nous avons un imâm qui commet des erreurs de prononciation. »

Il leur répondit : «Placez-le dans les rangs. »

 

Et le parler du Prophète (Salla Allahou `Alaihi Wa Sallam) ne comportait aucune erreur linguistique, cela étant inné, et non le résultat d’un apprentissage.

 

Quant au fait de se tromper entre le masculin et le féminin, c’est un manque de correction linguistique, que ce soit de la part de ceux qui prononcent les signes de vocalisation ou pas.

 

Le livre du masculin et du féminin de Aboû Hâtim As-Sijistânî, page 33
 Publié par al-isbaah.com

Aboû Hâtim As-Sijistânî - أبو حاتم السجستاني

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Décorer les murs est détestable

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Décorer les murs est détestable

L’Imâm Al-Albâni, qu’Allah lui fasse miséricorde, aborde la «décoration » des murs dans son livre Âdâb Az Zifâf fî ssounnati al-moutahhara [1] (Les Règles du mariage dans la sounna purifiée) et cite parmi les choses dont les mariés doivent s’écarter, le fait de recouvrir les murs avec des tapis ou autres, car constituant un gaspillage et une parure non légiférée. 

 

Il s’appuie pour cela sur le hadîth de Âïchah, qu’Allah soit satisfait d’elle, dans lequel elle rapporte que durant un voyage du prophète, que la prière et la paix soient sur lui, elle a recouvert d’une tapisserie une porte.

 

À son retour, le prophète, que la prière et la paix soient sur lui, a réprouvé cela et a dit :

 

«Assurément Allah ne nous a pas ordonné, dans la subsistance qu’Il nous a octroyée, de garnir les murs».[2]

 

L’Imâm Al-Albâni toujours, lors d’une assise de science [3], à la question de savoir s’il est autorisé d’orner les murs, répond que cela est makroûh (détestable) si cela est fait dans le but de décorer. 


Cheikh Al Islâm Ibnou Taymiyya (mort en 728 hégire) dans El-Ikhtiyârât dit :

 

«et il est détestable d’accrocher des rideaux aux portes s’il n’y a pas de nécessité, lorsqu’il y a déjà quelque chose pour fermer, comme des portes par exemple.

Et de la même manière il est détestable de mettre des rideaux dans l’entrée lorsqu’il n’y a pas d’exigence à cela.

Si cela est fait sans nécessité alors c’est du gaspillage».

 

An-Nawawi (mort en 676 hégire) dit dans Al-Minhâdj [4], à propos du hadith de Âïchah :

 

«De la parole du prophète, que la prière et la paix soient sur lui :

«ALLAH ne nous a pas ordonné de garnir les pierres et l’argile » au moment où il a tiré le rideau et l’a enlevé, les savants en ont conclu l’interdiction de couvrir les murs et de tapisser les maisons avec du tissu».

Il explique ensuite que cela est détestable mais n’atteint pas le degré de harâm.

 

Certains salafs, c’est le cas d’Abî Ayyoûb, refusaient de rentrer dans une maison dans laquelle les murs étaient garnis.

 

Al-Albani en fait état dans Âdâb Az-Zifaf, Ibnou Qoudâmah dans El-Moughni, Ibnou Hadjar dans El-Fath…

 

Ces derniers, qu’Allah leur fasse miséricorde, citent comme preuve, le athâr relatant le mariage de Salîm fils de Abdi Llahi bnou Oumar bnou El-Khattâb, qu'Allah soit satisfait d'eux.

 

 Il raconte :

 

«J’ai organisé mes noces du vivant de mon père qui en avertit les gens. Aboû Ayyoûb était du nombre des invités. Ma maison avait été couverte de tapisserie verte. Lorsqu’il entra, il me trouva debout et vit la maison couverte de tapisserie verte puis il s’écria : 

« Ô Abda Llahi, vous couvrez les murs ? ».
Mon père, honteux, répondit « Les femmes nous ont vaincus Ô Abâ Ayyoûb ! ». 
Il dit : « Je craignais pour certains hommes d’être vaincus par les femmes mais je n’ai jamais craint pour toi qu’elles te vainquent ». 
Il ajouta « Je ne mangerai pas de votre repas ni n’entrerai dans votre maison !», puis il partit qu’Allah lui fasse miséricorde» [5].

 

Ibnou Qoudâmah (mort en 620 hégire) dit dans El Moughni [6] :

 

«Quant à couvrir les murs avec des rideaux ne comportant pas d’images, si cela est fait par nécessité pour se protéger de la chaleur ou du froid, alors il n’y a aucun mal, car il les utilise par besoin.

Les rideaux s’apparentant dans ce cas à une porte.

Quant à habiller les murs, si cela est sans nécessité, alors c’est détestable».

 

Ibnou Hadjar El-Asqalânî (mort en 852 hégire) dans El-Fath [7] dit :

 

«Quand au jugement de couvrir la maison et les murs, il y a dans son autorisation une divergence ancienne. La majorité des Shâfi’iyyah [8] ont tranché que cela était détestable.

Et parmi eux Cheikh Aboû El-Fath El-Maqdissî (mort en 490 hégire) a déclaré cela harâm».

 

[1] Al-Albânî, Âdâb Az Zifâf fî ssounnati al-moutahharah, p. 197 à 201.
[2] Mouslim (5486), Ahmad.
[3] Al-Albânî, Moutafariqât, K7 113, à partir de 1h21 min.
[4] An-Nawawi, Al-Minhâdj, chapitre du vêtement.
[5] At-Tabarânî, Ibnou Assâkir.
[6] Ibnou Qoudâmah, El-Moughni, sujet 1219.
[7] Al-Asqalânî, Fathou El-Bârî, chapitre du mariage.
[8] Savants de l’école de jurisprudence affiliés à l’Imam Ash-Shâfi’i (mort en 204 hégire).

Recherche effectuée par Aboû ‘Âisha El-Boukhârî.

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Les quatre règles - القواعد الأربع (vidéo)

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Les quatre règles - القواعد الأربع (vidéo)

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Cheikh Muhammad Ibn ‘Abdel-Wahhâb - الشيخ محمد بن عبد الوهاب

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Le Messager صلى الله عليه وسلم dans sa demeure

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Le Messager صلى الله عليه وسلم dans sa demeure

La demeure d'une personne est la véritable expression de sa moralité, de sa conduite, sa bienveillance, de la pureté de son origine, etc.

 

En effet, à l'intérieur des chambres et derrière les murs, personne ne peut apercevoir le Prophète.

 

En compagnie de son serviteur, son domestique ou son épouse, il se comporte d'une façon naturelle, avec beaucoup de simplicité, sans simulation ni ménagement.

 

Il est le chef qui donne les ordres dans cette maison ... tandis que tous ceux qui sont à sa charge ne peuvent rien contre sa volonté.

 

Venons-en au Messager -sal Allahou 'alayhi wa salam-, au guide et à l'enseignant de cette communauté. Avec ce rang éminent et ce degré élevé, comment se comportait-il à la maison? "

 

On demanda à Aïcha: 

« Que faisait le Messager d'Allah (Sallalahou alayhi wa salam) dans sa maison? » 

Elle répondit: "Il était un être humain comme les autres: il raccommodait ses habits, trayait sa brebis et était au service de sa propre personne"" [1]

 

En vérité, il est un modèle de modestie et d'humilité.

 

Il n'impose rien à autrui.

 

Il est noble dans sa participation et magnanime dans son aide.

 

Fait-il cela parce qu'il est le meilleur d'entre les fils d'Adam?

 

Dans cette maison bénie d'où a resplendi la lumière de cette religion, il lui arrive de ne pas trouver de quoi remplir son ventre.

 

An-Nu'man ibn Bachir -radiAllahou 'anhou- a dit par rapport à la situation du Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- : 

 

« En vérité, j'ai vu votre Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- alors qu'il n'arrivait pas à trouver suffisamment de daql[2] pour remplir son ventre »[3]

 

Aïcha- Qu'Allah soit satisfait d'elle- a dit: 

 

« Nous, famille de Muhammad, passions un mois sans allumer de feu, nous contentant uniquement de dattes et d'eau » [4]

 

Et rien ne distrayait le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- de l'adoration et de l'obéissance .... Aussi lorsqu'il entendait « venez à la prière, venez au succès », il répondait rapidement à l'appel et laissait ce bas monde derrière lui!

 

Al Aswad ibn Yazid -radiAllahou 'anhou- a dit:

 

« J'ai demandé à Aïcha- Qu'Allah soit satisfait d'elle-: « que faisait le Prophète (sallalahou alayhi wa salam) à la maison? ». 

Elle a répondu: « Il était au service de sa famille, et lorsqu'il entendait l'appel à la prière, il sortait » ». [5]

 

Il n'est rapporté nulle part que le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- a accompli une seule prière obligatoire dans sa maison; il ne le fit que lorsqu'il a eut la forte fièvre, cette maladie qui l'emporta.

 

Malgré sa miséricorde envers sa communauté, malgré sa compassion pour elle, il a été rude envers celui qui négligeait la prière en groupe, comme en témoignent ces propos: 

 

« En vérité, j'avais songé à donner l'ordre pour qu'on engage la prière, de désigner quelqu'un pour la diriger, puis aller avec des hommes portant du bois pour mettre le feu aux demeures de ceux qui n'assistaient point à la prière ». [6]

 

Et cela n'est dû qu'à l'importance de la prière en commun. Le Prophète -sal Allahou 'alayhi wa salam- a dit: 

 

« Celui qui entend l'appel à la prière en n'y répondant pas (ne se rend pas à la mosquée) n'a pas de prière (valable) sauf s'il a une excuse" [7] 

 

L'excuse c'est la peur ou la maladie.

 

Où trouve-t-on les fidèles aujourd'hui? A côté de leurs épouses après avoir abandonné les mosquées! Où est l'excuse de la maladie ou de la peur!

 

[1] Rapporté par Ahmad et At-Tirmidzi dans Ach-Chamâil.

[2] Daql: ce sont des dattes de mauvaise qualité.

[3] Rapporté par Mouslim.

[4] Rapporté par Mouslim.

[5] Rapporté par Mouslim.

[6] Rapporté par Al Boukhari et Mouslim.

[7] Rapporté par Ibn Mâjah et Ibn Hibbâne.

 

[Source : « Une journée dans la Demeure du Messager (sallalahou alayhi wa salam) - يوم في بيت الرسول صلى الله عليه وسلم», Cheikh Abdul Malik Al Qassim, pages34 à 37]

Retranscrit par : Oum_Chaïma

copié de rappel01.fr

 

Cheikh Abdul Malik Al Qassim - الشيخ عبد الملك القصيم‬‎

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Le comportement islamique

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le comportement islamique

Quant aux conduites morales, elles sont la chose la plus sublime par laquelle Allah (ta’ala) a décrit Son Prophète (sallallahou ‘alaihi wa sallam) lorsqu’Il dit (traduction rapprochée) :

 

(Et tu es certes, d’une moralité imminente)

 

Et le Prophète (sallallahou ‘alaihi wa sallam) a dit :

 

“Je n’ai été envoyé que pour parfaire les bonnes conduites morales ”

 

Cette restriction ainsi exprimée “Je n’ai été envoyé que” met en évidence que le but de la mission du Prophète (sallallahou ‘alaihi wa sallam) n’a été que de parfaire les conduites morales imminentes.

 

Ainsi, les conduites morales imminentes et les bonnes mœurs englobent tout ce que la Charia contient et tout ce que l’Islam contient.

 

L’homme a le physique et l’éthique.

 

Le physique est sa forme apparente tandis que l’éthique est la forme interne de son âme.

 

Autant l’homme apprécie la forme apparente qui n’est pas soumise à la responsabilité juridique, autant il doit apprécier l’image interne qui est soumise à la responsabilité juridique parce qu’elle est liée à l’esprit, à l’âme et aux instincts.

 

Diverses sortes de conduites morales, les conduites morales préconisées par l’Islam sont diverses :

 

-Le comportement de l’homme à l’égard de son Seigneur : le musulman se comporte à l’égard de son Seigneur de la plus belle manière en tout ce qui a un lien avec son âme

 

L’amour d’Allah (ta’ala), l’espoir d’accéder à ce qu’Il a auprès de Lui, Sa crainte, le contentement qu’on a de Lui, Son invocation, la soumission à Lui, l’espérance de ce qu’Il détient, la confiance qu’on place en Lui et la bonne impression qu’on a de Lui sont-ils autre chose que les grandes conduites morales cultuelles que l’homme doit vouer à son Seigneur ?!

Fait également partie des bonnes conduites morales de l’homme à l’égard de son Seigneur, le culte pur qu’il rend à son Seigneur de façon à ce que son cœur soit dépouillé de tout autre être en dehors d’Allah.

 

-Le comportement du musulman envers lui-même

 

-Le comportement du musulman envers ses parents, sa femme et ses enfants

 

-Le comportement du musulman envers les autres musulmans : Il les traite avec sincérité et loyauté, aime pour eux ce qu’il aime pour lui-même

 

Il évite pour lui-même et pour eux tout ce par quoi Satan peut susciter l’inimitié dans les cœurs.

Allah (ta’ala) dit à ce propos (traduction rapprochée) :

(Et dis à Mes serviteurs d’exprimer les meilleures paroles, car le Diable sème la discorde parmi eux)

Les conduites morales ne se raffinent que par la bonne parole et la bonne action et ne se dépravent que par la mauvaise parole et la mauvaise action ; pour cela, chaque fois que les paroles et les actes de l’homme sont bons dans ses transactions et qu’il aime pour les gens autant de bien qu’il aime pour lui-même, celui-là est doté de bonnes conduites morales.

Toutes les vertus comme la sincérité, la loyauté, le respect de l’engagement, l’accomplissement des devoirs, la vérité et l’absence du mensonge, l’honnêteté et l’absence de la tromperie, la bonté envers les gens et le souhait que ceux-ci soient bons avec lui, toutes ces vertus font partie de bonnes conduites morales.

 

-Le comportement du musulman à l’égard des non-musulmans

 

Le fait que le non-musulman ne partage pas la même foi que le musulman ne signifie pas que le musulman doit être méprisable vis-à-vis de lui, bien au contraire, il doit bien se comporter envers lui tant par la parole que par l’acte.

Quant à la parole, Allah (ta’ala) a dit à propos (traduction rapprochée) :

(Et dites de bonnes paroles aux gens )

et Il dit à propos de l’acte (traduction rapprochée) :

(Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables) .

Allah (ta’ala) n’a pas excepté de ces bonnes conduites morales, le fait d’être bienveillants, bienfaisants et équitables envers ceux qui ne nous ont pas combattus pour la religion.

L’équité est la base des divers rapports avec les non musulmans, ainsi que la bienfaisance et la bonne parole à leur égard tant que ceux-là n’ont pas manifesté de haine contre l’Islam et les musulmans.

 

-Le comportement du musulman – et l’éthique islamique- en temps de guerre

 

L’Islam est la première législation qui a stipulé, en cas de guerre, d’épargner la ville et les civils de la guerre et d’orienter la guerre exclusivement contre les combattants.

Le Prophète (sallallahou ‘alaihi wa sallam) a ainsi ordonné de ne pas tuer, en cas de guerre, les personnes âgées, ni les femmes, ni les enfants ; et même les arbres ne doivent pas être coupés, les maisons ne doivent pas être détruites ; les civils qui n’ont pas combattu ne doivent pas être visés, la guerre n’est orientée que contre les combattants. Ceci est un degré très élevé de sélection même en temps de guerre.

En Islam, la guerre dans sa diversité ne signifie pas la destruction totale ou l’extermination des gens en vue d’obtenir la victoire, mais l’Islam tient compte de la sélection de ceux qui sont combattus et ceux qui sont tués en cas de guerre.

 

D’après l'Islam, les bonnes conduites morales peuvent succinctement se définir comme étant : le fait d’amener les instincts dans leurs caractéristiques à se conformer à l’ordre du Créateur.

 

Celui qui est doté de bons caractères est celui qui tient de bonnes paroles et accomplit de bonnes actions.

 

Les instincts, l’habitude et l’éducation influencent beaucoup les conduites morales.

 

extrait de "ceci est l' islam" 

 

Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز بن إبراهيم آل الشيخ

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La prière du vendredi pour le voyageur

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La prière du vendredi pour le voyageur

La question :

Une personne a fait un voyage de la wilaya d'Alger vers la wilaya de Chlef où elle était restée trois jours.

 

Le deuxième jour était un vendredi.

 

Pouvait-elle, alors, accomplir la prière du vendredi dans la mosquée ou non ? 

 

La réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection. 

Ceci dit : 

 

Cette personne peut accomplir la prière du vendredi comme elle peut faire la prière du Dhohr en la raccourcissant.

 

Cependant, il y a une divergence d'opinion entre les Ulémas à propos de ce qui est le plus préférable des deux actes. 

 

Personnellement, je vois que le fait d'assister à la prière du vendredi et les prières en groupe est préférable, tant que la personne ne soit pas en voyage constant ; Car dans ce cas, il est préférable pour lui d'accomplir la prière du Dhohr en groupe en la raccourcissant, vu qu'il n'y a aucun texte rapporté prouvant que le Prophète صلّى الله عليه وسلّم ou l'un des Califes bien guidés qui lui ont succédé ont accompli la prière du vendredi lors d'un voyage. 

 

D'autre part, il n'est aussi pas rapporté qu'ils ont laissé la prière en groupe que ce soit en cas de résidence; de voyage ou en cas de Djihad. 

 

Le savoir parfait appartient à Allâh عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection. 

 

Fatwa numéro : 48

 Publié par ferkous.com

الجمعة للمسافر 

السؤال: شخص سافر من الجزائر إلى الشلف وبقي فيها ثلاثة أيام، وفي اليوم الثاني كانت الجمعة، فهل له أن يصلي الجمعة في المسجد أم لا؟ 

الجواب: الحمد لله ربّ العالمين والصلاة والسلام على من أرسله الله رحمة للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمّا بعد

فله أن يصلي الجمعة في المسجد وله أيضا أن يصلي الظهر قصرا مع اختلافهم في الأفضلية والأفضل عندي شهود الجمعة والجماعات ما لم يكن يضرب في الأرض ويسير فالظهر قصرا جماعة أفضل لعدم ثبوت دليل عن النبي صلى الله عليه وسلم أنّه صلّى الجمعة في سفره ولا عن الخلفاء الراشدين من بعده كما لم يحفظ عنهم ترك صلاة الجماعة في حضر ولا سفر ولا جهاد

والعلم عند الله تعالى، وآخر دعوانا أن الحمد لله ربّ العالمين، وصلى الله على محمد وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين

الفتوى رقم: 48

الصنف: فتاوى الصـلاة

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

Publié dans Voyage - سفر

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«Bon voisinage»

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«Bon voisinage»

Abu Dharr رضي الله عنه rapporte : 

 

"Mon bien-aimé صلى الله عليه وسلم m'a donné ce conseil : 

 

Si tu prépares un plat en sauce, augmente la quantité de cette sauce puis cherche parmi tes voisins celui auquel tu pourras en donner une part."

Rapporté par Muslim رحمه الله 

 

Evoqué dans : [خطبة]

بعنوان "حسـن الجــوار" للشيخ أبو عبد الله لزهر سنيقرة الجزائري حفظه الله ليوم الجمعة15 ربيع الأول 1432

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