Le livre est à la base conçu pour les enfants qui ont perdu un ou ses deux parents (quelque soit la raison comme le divorce, le décès, disparition etc ....), afin que l'enfant sache qu'il n'est pas seul dans cette épreuve et que le meilleur homme au monde (le Prophète صلى الله عليه وسلم) a lui aussi perdu ses deux parents.
Malgré cela Allah l'a choisit comme Messager et Prophète صلى الله عليه وسلم.
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a réussi a surmonter ces dures épreuves alors qu'il était enfant et il a reçu énormément d'amour par ceux qui s'en sont occupés tels que sa nourrisse Halima, son grand père Abdil-Mouttalib et son oncle Abou-Talib.
(afin que l'enfant comprenne qui sont les personnages par rapport au Prophète صلى الله عليه وسلم )
Le renoncement (Az Zuhd) se divise en plusieurs catégories :
-Renoncer à l’illicite, qui est une obligation incombant à tout un chacun.
-Renoncer aux choses douteuses, en fonction du degré de doute : si elle est très douteuse, y renoncer devient obligatoire, si le doute l’entache de façon modérée, y renoncer est recommandé.
-Renoncer au superflu.
-Renoncer à ce qui ne nous regarde pas : qu’il s’agisse de paroles, de regards, de questions, de rencontres ou autre.
-Renoncer à avoir recours aux hommes.
-Renoncer à sa propre âme de manière à ce qu’elle n’ait à nos yeux que peu de valeur par rapport à Allah ta’ala.
Le renoncement ultime qui résume tout ce que nous venons de citer consiste à renoncer à tout autre qu’Allah ta’ala et à tout ce qui te distrait d’Allah.
Le meilleur des renoncements consiste à dissimuler son propre renoncement.
Le plus éprouvant consiste à renoncer à ses privilèges.
La différence entre le renoncement (Zuhd) et la retenue (Wara’) est la suivante :
Le renoncement consiste à délaisser ce qui n’est d’aucun profit pour l’au delà,
alors que la retenue consiste à délaisser ce que l’on craint être dommageable pour l’au delà.
Cependant, le renoncement et la retenue n’ont aucune influence sur le cœur attaché aux désirs.
kitab al-fawa'id
Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
« Que diriez-vous d’un individu qui prêche sans science ?
Est-ce qu’à l’époque [actuelle], tout individu doit obligatoirement demander la science ? »
Réponse :
Il n’est pas autorisé à l’individu d’appeler à Allah alors qu’il est [lui-même] ignorant, car il n’a pas connaissance de ce que représente la da’wa et du chemin à suivre pour faire la da’wa.
Et [ainsi], il peut rendre licite [ce qui est interdit] ou rendre illicite [ce qui est licite], sans qu’il ne le sache ; ou alors qu’il prenne une position dure dans quelque chose qui ne nécessite pas de dureté ; ou encore qu’il se montre tolérant dans quelque chose qui ne mérite pas de complaisance ; ceci à cause de son ignorance.
Ou il peut arriver qu’on lui expose des ambigüités et des querelles émanant de personnes à qui il promulgue le prêche ; qui viennent discuter avec lui et lui exposer leurs ambigüités, lesquelles il se trouver dans l’incapacité d’y répondre ; [c’est la raison pour laquelle], il doit apprendre en premier !
Il doit s’instruire en premier !
Et ensuite, il se met à prêcher (traduction rapprochée) :
« Dis: «Voici ma voie, j'appelle les gens à [la religion] d'Allah, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente. » [Sourate Youssouf V.108].
C'est-à-dire avec science, [l’acquisition de] la science est indispensable !
(traduction rapprochée)
« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. » [Sourate An-Nahl V.125].
Et l'individu ne peut appeler (les gens) par la sagesse et la bonne exhortation et discuter (avec eux) de la meilleure façon que si il a apprit car il lui est indispensable d’apprendre pour qu’il puisse appeler à Allah – Le Très Haut…
Na’am.
Question/réponse par le Sheikh Salih Ibn Fawzan Abdallah Al Fawzan (hafidhahou Allah) - 07 / 01 / 1433 de l’Hégire.
Traduction adaptée & rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy
✅ Publié par alghourabaa.com
السؤال : "يقول السائل: ماذا تقولون بشخص يدعو من غير علم ؟ وهل في هذا الزمن يجب على كل شخص طلب العلم؟
الجواب : ما يجوز للإنسان أن يدعو إلى الله وهو جاهل، لأنه لا يعرف الدعوة وطريق الدعوة وقد يحلل الحرام أو يحرم الحلال وهو ما يدري أو يشتد في شيىء ليس محلا للشدة أو يتساهل في شيىء ليس محلا للتساهل لجهله أو يعرض له شبه وجدال من المدْعوين يجادلونه ويعرضون عليه شبه فلا يستطيع الجواب عليها فلا بد أن يتعلم أولا ويتفقه أولا ثم يدعو.
Il a été authentifié du prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) qu’il a dit :
« Il n’est permis à un musulman de fuir son frère plus de trois jours et s’ils se rencontrent, et que chacun se détourne de l’autre, le meilleur d’eux est celui qui commence à saluer l’autre. »
Rapporté par al-Bukhârî et Muslim
Certes - dit Ibn Taymiyyah - il est avéré que le Prophète s’écarta de Ka’b Ibn Mâlik et ses deux compagnons (radhiallâhu ‘anhum) quand, lors de l’expédition de Taboûk, ils restèrent en arrière, que leur désobéissance fut rendue publique et qu’on craignit qu’ils fussent des hypocrites.
Le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) s’en écarta et ordonna aux croyants de s’éloigner d’eux.
Il leur ordonna même de se tenir à l’écart de leurs épouses, sans répudiation, pendant cinquante nuits, jusqu’au moment où l’acceptation de leur repentir descendit du Ciel.
De même, ‘Oumar (radhiallâh ‘anhu) ordonna aux musulmans de s’écarter de Sabîgh Ibn ‘Issl at-Tamîmî, quand il vit qu’il faisait partie de ceux qui mettaient l’accent sur ce qui, du Livre (d’Allâh), est équivoque.
Ceci, jusqu’à ce qu’une année soit passée et que sa sincérité, s’agissant de son repentir, soit devenue évidente.
Il ordonna alors aux musulmans de revenir vers lui.
Ibn Taymiyyah dit que :
« sur cette base et ce qui y ressemble, les musulmans sont unanimes pour dire de s’écarter de ceux chez qui les signes de l‘égarement apparaissent publiquement, ceux qui adoptent publiquement des innovations, appelant (les gens) à les adopter, et ceux qui commettent publiquement de grands péchés. »
Quant à celui qui tient dissimulé une désobéissance ou secrète une innovation injustifiable, il ne sera pas éloigné.
Ne sera éloigné (écarté) que celui qui appelle à adopter une innovation.
S’éloigner de quelqu’un est en effet une forme de châtiment et on ne châtie que quelqu’un qui a commis publiquement une désobéissance, en parole ou en acte.
Quelqu’un qui nous veut publiquement du bien, nous acceptons ce qu’il accorde à notre égard, et nous confions à Allâh – Ta’âla – le soin de juger sa pensée la plus secrète.
Tout au plus, peut-il en effet équivaloir aux hypocrites pour qui le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) accepta ce dont ils montraient à son égard, et confia à Allâh le soin de juger leurs pensées les plus secrètes quand ils vinrent vers lui, l’année de Taboûk, en prêtant serment et en avançant des excuses.
« C’est la raison pour laquelle l’imâm Ahmad et la plupart des imâms avant et après lui, tels que Mâlik et d’autres, n’acceptent pas, en matière de hadîth, l’apport de celui qui appelle à adopter une innovation et ne s’assoie pas avec lui, à la différence de ce qu’ils font avec l’innovateur en gardant le silence. Les auteurs des Sahîhs ont recueilli des hadîths de groupes de gens accusés d’innovation qui gardaient le silence, mais n’en ont pas recueilli de ceux qui invitaient à adopter des innovations. »[1]
Aussi, ‘Oumar (radhiallâh ‘anhu) bannit Sabîgh Ibn ‘Issl at-Tamîmî quand il mit publiquement l’accent sur les versets équivoques, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation.
Il le frappa et ordonna aux musulmans de s’écarter pendant un an après même qu’il ait publiquement manifesté son repentir.
Quand il se repentit, il ordonna aux musulmans de lui parler.
Ahmad et d’autres prirent cela pour différer d’un an le rétablissement (dans la communauté), de celui qui appelle à l’innovation quand il se repent.
Tout comme ‘Oumar avait différé la réinsertion de Sabîgh.
Pareillement, pour le pervers quand il se repent et que l’on prend en considération, en plus de son repentir, le caractère vertueux de ses actes, ainsi que le disent ach-Châfi’î et Ahmad (Ibn Hanbal), selon une des deux versions qui lui sont attribuées. [2]
[1] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 24/175
[2] Minhâj as-Sounnat an-Nabawiyyah de Ibn Taymiyyah, 6/355
copié de manhajulhaqq.com
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية
Le remède pratiqué par le Prophète صلى الله عليه وسلم pour la maladie se présente sous trois formes :
● Le remède par les médicaments naturels
● Le remède par les médicaments divins
● Le remède composé des deux premiers
Nous mentionnerons ces trois types de remède adoptés par le Prophète صلى الله عليه وسلم en commençant par les remèdes naturels qu’il a prescrits et utilisés.
Nous exposerons par la suite les remèdes divins et composés.
Le Prophète صلى الله عليه وسلم a été envoyé en tant que guide appelant à Allâh et à Son Paradis, en leur enseignant la connaissance d’Allâh, et en montrant à sa communauté les œuvres [qu’Allâh] agrée et les commandements [qu’Allâh] leur a prescrit [en leur expliquant] les raisons de ce qu’Il [Allâh] désapprouve et de ce qu’Il leur a interdit.
[Le Prophète] a également informé des nouvelles des Prophètes et Envoyés, l’état de la situation avec leur communauté, les principes de l’éducation du monde, la question de la création et du rassemblement, l’infortune des âmes ainsi que leur félicité et ce qui en sont les causes.
Quant à la médecine des corps, elle est le fruit de l’accomplissement de sa législation et le but visé en est autre, de sorte à ce qu’elle soit utilisée en cas de besoin.
S’il est possible de s’en passer, les efforts et les forces devront être orientés vers le remède des cœurs et des âmes, le maintien en bonne forme, l’éloignement de leurs maladies, et leur protection de toute corruption.
Tel est le but visé primordialement, en tout premier.
L’amélioration [de l’état] du corps qui n’est pas en concordance avec l’amélioration [de l’état] du cœur n’est d’aucune d’utilité.
La détérioration du corps avec l’amélioration du cœur n’engendre que les dégâts minimes, des dégâts éphémères qui donnent lieu à un intérêt permanent et complet, et c’est d’Allâh qu’émanent les grâces.
Zâd ul-Ma’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd - 4/22
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Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya -الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
« Nous pratiquions le ‘azl alors que le Qur’an était révélé »
(Al-Bukhari et Muslim).
Al-‘Azl consiste à ce que l’homme se retire après la pénétration pour éjaculer en dehors du vagin.
La parole de Jabir :
« alors que le Qur’an était révélé » montre que cette pratique est permise, car si elle comportait quelque chose d’interdit elle n’aurait pas été accepté (c’est-à-dire qu’il y aurait eu une révélation ou une réprobation du prophète (salallahu’ alayhi wasalam)).
Et dans la version de Muslim :
« Nous pratiquions le ‘azl à l’époque du prophète (salallahu’ alayhi wasalam), qui le savait et ne l’a pas interdit »…
Les salafs ont divergé sur le jugement concernant al-‘azl, on rapporte dans Al-Fath que Ibn ‘Abd Al-Barr a dit : il n’y a aucune divergence entre les savants que le ‘azl ne doit être pratiqué qu’avec la permission de la femme (libre), car elle a un droit sur le rapport sexuel qui n’est considéré complet que sans ‘azl.
[Shaikh Abdel Muhsin Al-‘Abbad explique dans Sharh Sunan Abi Dawud que le droit de la femme est un droit à vouloir des enfants, mais aussi qu’en pratiquant cela on la prive d’une partie de la jouissance (163)].
Si une femme entre ses doigts dans son sexe dans le but de se nettoyer ou pour y entrer un médicament dans le cadre d’un traitement, ou bien si [dans le cadre d'une analyse] le médecin entre sa main ou un appareil [dans le sexe de la patiente] :
La femme est-elle dans l'obligation d'accomplir le Ghousl ?
Et si cela ce produit durant une journée de ramadan, cela rompt t’il le jeûne obligeant ainsi cette femme à rattraper [ce jour de jeûne manqué] ?
Réponse :
Si ce que vous avez mentionné vient à se produire, la femme ne sera pas dans l’obligation d’accomplir de Ghoussl et cela ne rompra pas le jeûne.
Et le succès provient d’Allah, que la prière et la salutation d’Allah soit sur notre prophète Mohamed, sa famille et ses compagnons.
Fatawa Mouta’aliqat Bi Tibi Wa Ahkami l-Mardoi P 42
copié de oummietmoi.net
Comité permanent [des savants] de l'Ifta -اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
L'imam des gens de la sunna et du consensus, grand savant dans tous les domaines de la religion et source de l'école de jurisprudence le Hambalisme.
Il naquit durant le mois de rabi' Ath-Thâni 164H (780-241/855) à Baghdad , quelques mois après que son père, se fut établi à Bagdad.
L’imam Ahmad suivait le madhab des Salaf Salih, défendait la voie des Gens de la Sounna et du Consensus [Ahl As-Sounna oua Al Jam’a] et mena de front divers combats face à ceux qui ont innové en prétendant que le Qur’an est une création d'Allah, ce qui lui valut d’ailleurs enfermement et persécutions...
Qu'Allah lui fase miséricorde.
محنة الإمام أحمد بن حنبل
Les gens formaient une seule communauté et leur religion était en toute droiture sous le califat de Abou Bakr As-Siddiq et sous celui de Omar Al-Faroûq qu`Allah les agrée.
Puis, lorsque la porte fut brisée, celle qui fait barrage aux dissensions comme nous en a informé le prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) [Voir le Hadith plus bas], que la paix et le salut d`Allah soient sur lui, les meneurs du mal firent surface et l`unité (de la parole des musulmans) se scinda.
Les groupes égarés apparurent, ceux qui accusèrent les compagnons et autres d`apostasie, jusqu`à que vint le calife Al Ma_moune – il était très intelligent et un des gens de la science spéculative (`Ilm Al-kalâm) – il demanda qu`on lui apporte les livres des anciens [C`est à dire les livres des grecs. (N-D-T)] et fit traduire, à tout bout de champ, la sagesse grec en langue Arabe [Il est dit que ce calife offrait aux traducteurs, qui traduisaient les livres grecs en arabe, l`équivalent du poids du livre en or, et ceci afin de pousser les gens à traduire le plus possible les livres grecs.
La philosophie ainsi "importée" eut un mauvais impact et une influence négative auprès de beaucoup de gens de science, surtout sur les questions du dogme islamique. (N-D-T)].
Un groupe des Moutazilites (Al mou’tazila) eurent une emprise totale sur lui, ils le firent dévier de la voie droite, celle de la vérité, à celle du faux, ils lui embellirent leur croyance en ce qui concerne la création du coran [Les gens de la sunna et du consensus sont unanimes pour dire que le coran est la parole d`Allah et donc un de ses attributs et par conséquent il est incréé et non créé.
(N-D-T)] (Khalq al Qur’an) et le fait de nier les attributs d`Allah, exalté soit-il.
La situation fut elle et alla si loin, qu`il (le calife) obligea toute la communauté musulmane à croire à la création du coran, les savants furent donc mis à l`épreuve sur ce sujet.
Il faut savoir qu`il n`y avait pas auparavant, parmi les califes de Bani Oumeya et Bani `Abass, un seul qui ne fut pas sur la voie des pieux prédécesseurs (Salaf Salih).
Ensuite, le calife (al-ma.moune) partit pour combattre les romains, et il écrivit à son représentant à Bagdad l`ordre d`appeler les gens à se conformer à la parole qui prône l`attestation de la création du coran, et ceci avant la mort du calife de quelques mois.
Lorsque la lettre lui parvint, un groupe des imams du hadith fut convoqué, il les appela alors à cette parole, leur réponse à tous fut le refus.
Alors ils furent menacés de torture et de la coupure de leur vivre, ils acceptèrent donc, malgré eux, cette parole.
Le refus de l`imam Ahmed Ibn Hanbal et de Mohamed Ibn Nouh continua, alors ils furent amenés, enchaînés par des anneaux, sur un seul chameau, enfin qu`ils se présentent devant le calife.
Ils furent à peine arrivés aux frontières que leur vint la bonne annonce de la mort du calife.
Al-Mou`tassim fut alors investi du califat, l`imam Ahmed et Mohammed Ibn Nouh furent renvoyés à Bagdad, Mohammed Ibn Nouh décéda en route, l`imam Ahmed pria sur lui.
A peine arrivé à Bagdad qu’il fut emprisonné d`une durée de plus de trente mois.
Al-Mou`tassim le fit venir de la prison auprès de lui et le fit rentrer chez les meneurs des innovateurs afin qu`ils débattent avec lui. Abd Rahman Ibn Ishâq lui dit alors : "Que dis tu sur le coran ? "
L`imam Ahmed dit alors : "Le coran est de la science d`Allah, et celui qui prétend que la science d`Allah est créée devient un mécréant".
Ils (les innovateurs) dirent alors : "Ô commandeur des croyants, il t`a rendu mécréant et nous a rendu mécréant", il ne fit pas attention à cela et commença à parler avec celui-là et de le réfuter, et de parler avec celui-là et de le réfuter, et lorsqu’ils arrivèrent à bout de leurs arguments, Al-Mou`tassim lui dit : "Malheur à toi Ahmed, que dis-tu ?"
Il dit alors : "donnez moi une preuve du livre d`Allah et de la sunna du prophète, que la paix et le salut d`Allah soient sur lui, afin que je puisse dire ainsi."
Ibn Abî Daoud lui dit alors (à Ahmed) : "Et toi tu dis seulement cela et cela !"
Il répliqua alors ; "Ne se dresse t-il pas l`islam sur ces deux choses (Le coran et la sunna) ?"
Puis ils l`amenèrent le deuxième jour et débattirent avec lui, de même le troisième jour, et durant tout ce temps sa voix s`éleva au-dessus des leurs et ses arguments l`emportèrent sur les leurs.
Ils multiplièrent et diversifièrent leurs moyens d`argumentation alors qu`ils n`avaient pas de science propre aux sources religieuses révélées. Ils rejetèrent les hadiths et ils réfutèrent ce qu’ils prouvent.
Durant l`interrogatoire et le débat, le calife fit preuve d`amabilité envers lui et il disait : " Ô Ahmed, réponds moi de cela, afin que je te place parmi mes privilégiés et je détache tes chaînes de mes propres mains".
Il (Ahmed) disait alors : "Ô commandeur des croyants, donnez moi une preuve du livre d`Allah et de la sunna du prophète, que la paix et le salut d`Allah soient sur lui, afin que je réponde à ce qu’il m`appelle".
Le calife désira lui laisser la voie libre, mais Ishâq Ibn Ibrahim, le représentant de Bagdad dit : "Ô commandeur des croyants, ce n’est pas signe de la bonne gérance du califat de lui laisser la voie la libre alors qu`il a tenu tête à deux califes".
A ce moment, le calife fut pris de colère, puis dit : "Prenez-le, traînez-le et fouettez-le !".
Les bourreaux furent amenés, l’un d’eux le frappa de deux coups de fouet, Al-Mou`tassim lui dit alors : "Appuie (ta frappe), qu`Allah coupe ta main !"
L’autre se présenta et le fouetta de deux coups, puis l’autre de même jusqu`à qu`il perdit totalement connaissance.
Le calife eut peur de cela et ordonna qu’on le laisse repartir auprès de sa famille.
Il fut frappé d`une trentaine de coup de fouet, et ces coups furent d`une grande violence.
Lorsqu’il revint chez lui, le docteur qui le soigna, lui coupa ses morceaux de peau morts de son corps.
Lorsqu’il fut rétabli il mit la majeur partie des gens qui lui causèrent du tort sous son pardon sauf les gens de l’innovation, et il récitait :
َلْيَعْفُوا وَلْيَصْفَحُوا
"Qu’ils pardonnent et absolvent" [La lumière – verset 22]
Puis il se clôtura dans sa maison et s`abstint de tout enseignement.
Il resta ainsi jusqu’à la mort du calife Al-Mou`tassim.
Al-Wafiq, son fils, fut investi du calife, il refit apparaître cette même épreuve et fit preuve de dureté envers les gens de Bagdad et envoya à l’imam Ahmed une lettre lui disant de ne pas habiter en ville ou aux alentours.
L’imam Ahmed se cacha le reste de la vie du calife Al-Wafiq jusqu`à qu`il décéda.
Puis, lorsque Al-Moutawakil pris la place de calife, la joie s’empara des gens car le calife était un homme qui aimait la sunna et ses gens, il mis fin à cette épreuve et écrit à l`horizon que personne ne parle plus de la parole de la création du coran.
L`imam Ahmed vécut une courte période après cela, puis ses jours prirent fin l`année deux cent quarante un de l`hégire.
Qu`Allah lui fasse miséricorde et le récompense de la plus belle des récompenses pour sa patience et son courage devant cette terrible épreuve. Amin.
Hadih : D'après Hudhayfa Ibn Al-Yamân (qu'Allah soit satisfait de lui), a dit :
« Nous étions assis auprès de Omar lorsqu`il dit : "Qui d`entre vous connaît la parole du prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui), en ce qui concerne l`épreuve"
il (Hudhayfa) dit : "L`épreuve de l`homme dans sa famille, dans ses biens, ses enfants et son voisin, elle l`expie : La prière, l`aumône, ordonner le bien et réprimander le mal".
Il (Omar) dit : "ce n’est pas cela que je te demande, mais sur celle qui s`agite comme la vague de la mer"
il dit : "elle n’est d`aucun mal pour toi Ô Commandeur des croyants, il y a entre toi et elle une porte fermée"
Omar dit alors : "cette porte va s`ouvrir ou être brisée ?"
Il dit : "elle sera brisée"
Omar dit alors : "Donc elle ne se refermera jamais ! "
Je lui dit : "évidemment".
Nous dire à Hudhayfa : "Est-ce que Omar connaissait cette porte ? "
Il dit : "oui".
Masrouq lui demanda qu’elle est cette porte ?
Il (Hudhayfa ) dit : " Omar. »
[Rapporté par Boukhari dans son authentique (Hadith 6567)]
Et la version de Mouslim :
D'après Hudhayfa Ibn Al-Yamân (qu'Allah soit satisfait de lui), a dit :
« "Un jour que nous étions chez `Omar (qu'Allah soit satisfait de lui), il nous demanda: "Lequel parmi vous a entendu l'Envoyé d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) parler des épreuves?".
Quelques-uns répondirent: "Nous l'avons entendu".
- "Il se peut, répliqua-t-il, que vous voulez dire l'épreuve de l'homme dans sa famille et son voisin".
Ils répliquèrent par l'affirmatif.
"Les péchés issus de ce type d'épreuves peuvent être expiées par la prière, le jeûne et l'aumône. Mais qui d'entre vous a entendu le Prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) parler des épreuves (nombreuses et répandues) qui s'agitent telles les ondes de la mer?".
Hudhayfa poursuivit: Les hommes gardèrent le silence, tandis que je lui répondis: "Moi (l'ai entendu)".
- "Toi?; dit `Omar, qu'Allah garde ton père!".
Hudhayfa dit alors: J'ai entendu l'Envoyé d'Allah (paix et bénédictions d'Allah sur lui) dire: "Les épreuves troublantes seront exposées aux cœurs (des Croyants) et les biens marqueront comme les traces que laissent les joncs de la natte sur le flanc du dormeur.
Tout cœur qui en sera passionnément épris, sera marqué d'un point noir, et tout cœur qui les repoussera, sera marqué d'un point blanc.
De sorte qu'à ces épreuves, deux cœurs feront face: le premier au point blanc sera comparable au rocher (inébranlable et lisse); aucune épreuve ne le nuira donc jamais aussi longtemps que dureront les cieux et la terre, tandis que l'autre au point noir deviendra presque grisâtre et sera comparable à une gargoulette renversée, incapable de distinguer le convenable du blâmable tant que ni l'un ni l'autre ne correspond à ses propres désirs". »
Un homme a prié la prière du Fajr en ayant effectué le Tayammoum (l'ablution sèche) en raison de l'absence d'eau puis s'est procuré de l'eau après le lever du soleil, doit-il refaire sa prière ?
Réponse :
S'il a effectué le Tayammoum dans le temps et a prié car il n'avait pas d'eau avec lui, sa prière est valide.
S'il a trouvé de l'eau après cela, même s'il l'a trouvé avant la sortie du temps (de la prière), il ne doit pas recommencer la prière car la prière qu'il a effectué fut accomplit avec une purification légiférée qui fut instaurée par Allah Ta'âlâ donc il ne doit pas la recommencer.
Allah Ta'âlâ dit (traduction rapprochée) :
{et que vous ne trouviez pas d’eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains.} [Sourate An-Nissa, verset 43]
Cependant, si l'eau est présente avant la fin de la prière, celle-ci devient caduque et il doit se purifier avec de l'eau et refaire la prière avec les ablutions.
Source: Moutaqâ min Fatâwah As-Sheykh Sâlih Al-Fawzân, Tome 5, Page 18, Question 22
copié de sounnah-publication.com
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Qu'Allah soit bienfaisant envers vous et qu'Il vous accorde Sa Bénédiction !
Ce questionneur dit :
Est-ce que la récitation de sourate Al-Kahf lors des prières surérogatoires le jour du Vendredi peut remplacer sa récitation [dite "traditionnelle"] en sachant, honorable Sheykh, que j'ai pris l'habitude de la réciter durant les prières surérogatoires le jour du Vendredi?
Cela est-il considéré comme de l'innovation ?
Réponse :
Ceci n'est pas de l'innovation !
Si tu récites sourate Al-Kahf durant tes prières [obligatoires], surérogatoires ou en dehors de la prière, il n'y a aucun mal !
Cette question a une large portée.
Na'am...
✅ Publié par sounnah-publication.com
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Quel est le houkm concernant le fait de porter un [simple] Hijab qui ressemble à un simple vêtement pudique, sans embellir le visage ou tout autre ornement lorsqu’on est à l’étranger (en dehors de son pays), car le fait de se couvrir complément le visage provoque les gens qui se mettent à regarder la femme au visage couvert d’un regard plein de suspicion et de méfiance.
Ce qui pousse parfois, certains d’entres eux à former des groupes afin de la suivre. Pouvez-vous nous apporter un éclaircissement sur le sujet, Jazakoum Allah kheyran.
Aussi, porter le Niqab (c'est-à-dire un tissu) de sorte à ne laisser apparaître que les yeux seulement, ceci est-il autorisé ?
Réponse :
Le port du voile islamique (Hijab) est une obligation que l’on soit en voyage ou pas, que ce soit devant des étrangers musulmans ou non-musulmans.
La femme n’a pas à se dévoiler lorsqu’elle est en présence de non-musulmans dans un pays de mécréance, mais elle a pour obligation de se couvrir le corps en entier ainsi que le visage de la même façon qu’elle le ferait devant les musulmans.
La musulmane ne peut pas s’appuyer sur ce genre de critiques pour argumenter sa plainte, car de toute évidence ces associateurs-là et ces mécréantes-là, lorsqu’elles voyagent dans les pays musulmans, elles ne changent pas leurs habitudes vestimentaires bien qu’elles soient incroyantes.
D'abord et avant tout, la croyante doit se distinguer par sa tenue islamique, ceci doit être une priorité, peut importe si on se moque d'elle et peut importe si les non-musulmans lui font des reproches.
De même qu’il n’y a aucun mal à s’habiller d’un voile intégral (burqa’) de sorte qu’un seul œil ou les deux yeux soient visibles uniquement, tout en cachant les autres parties du visage comme cela a été expliqué plus haut.
Cependant, le mieux c’est qu’elle porte le Hijab qui la couvre en entier, car il est possible que certaines personnes se prennent de passion pour ce qu’elle laisse apparaître (chez elle ndt.), c’est la raison pour laquelle qu’il est préférable pour elle se voiler en entier.
Néanmoins, si elle choisi de laisser apparaître un œil seulement ou les deux à la fois, alors il n’y a aucun mal à cela.
De même que si elle choisi de se couvrir en s’aidant du pan de sa tunique ou d’un autre moyen qui ne l’empêche pas de voir au travers, alors il n’y aucun mal à cela et ceci est bien meilleur pour elle.
Source : www.binbaz.org
Fatwa n° 18566 - Nour 'al Ad-Darb - de Sheikh Ibn ‘Abd Al ‘Aziz Ibn Baz (rahimahou Allah).
Traduction rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy
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ما حكم لبس الحجاب في الخارج بحيث يكون اللبس محتشماً، والوجه خال من الزينة؛ لأن تغطية الوجه بالكامل يجعل الآخرين ينظرون إلى المتغطية بشك وريبة، وربما يتبعونها بشكل مجموعات، نرجو التوضيح في هذه المسألة، جزاكم الله خيراً، وهل يجوز وضع النقاب (اللثمة) بحيث تظ
الحجاب واجب في السفر والحضر، وعند الأجانب وغير الأجانب من الكفرة وغيرهم، لليس للمرأة أن تكشف الحجاب عند الكفرة في بلاد الكفار، بل عليها أن تستر بدنها ووجها كما تستره عند المسلمين، وليس لها أن تحتج باستنكارهم بذلك،هؤلاء المشركون وهؤلاء الكافرات إذا جاؤوا إلى بلاد المسلمين يبقون على حالهم وعلى زيهم وهم كفار، فالمرأة المؤمنة أولى وأولى أن تلبس زيها الإسلامي، ولو سخر منها من سخر، ولو استنكره من استنكره من الكفرة، ولا مانع من لبس البرقع بإظهار العين أو العينين فقط مع ستر جميع الوجه كما تقدم، ولكن الحجاب الكامل هو الأفضل منه ؛ لأن بعض الناس قد يفتن بالعين فإذا سترت وجهها بالخمار كان أكمل، وإذا أبدت العين أو العينين فلا حرج في ذلك، وإن جعلت فوق ذلك خماراً أو غيره لا يمنع الرؤية فلا بأس وهو أكمل