La différence entre le mauvais œil et l'envie

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La différence entre le mauvais œil et l'envie

Question :

 

Quelle est la différence entre le mauvais œil et l'envie et comment nous protéger contre eux?

 

Réponse :

 

Il n'y a pas de différence pratique, mais l'origine du mauvais œil est l'envie, c'est parce que celui qui provoque le mauvais œil - et nous cherchons refuge auprès d'Allah - a dans son cœur l'envie pour les serviteurs d'Allah et il n'aime pas le bien pour quiconque.

 

Alors Si il voit quelque chose d'une personne qui lui plaît et il est envieux alors cette émotion émane de lui et afflige l'individu qu'il envie, et c'est pourquoi Allah dit :

 

"و من شر حاسد إذا حسد"

"Et du mal de l'envieux quand il envie".

 

En ce qui concerne la protection contre le mal de l'envieux et le mauvais oeil :

 

La confiance et s'en remettre à Allah, et que la personne ne se tournent pas vers ces choses et leur donner une importance et s'inquiéte, plutôt il fuit loin d'eux.

 

L'utilisation des invocations bénéfiques mentionnés dans le Coran et la Sunna, car ils sont les meilleurs des protections pour une personne, tout comme ce qui a été authentifié du Prophète salallahou aleyhi wa salaam concernant Ayat ul-Kursy(le verset du trone) et que celui qui la récite la nuit alors il ne cessera pas d'être proteger et Sheytan ne s'approchera pas de lui jusqu'à ce qu'il se réveille le matin.

 

En ce qui concerne cela, je rajoute ce point :

 

Les imaginations et les murmures ont augmentées chez les gens dans la période récente, de sorte qu'ils considèrent que si quelque chose se produit c'est obligatoirement le mauvais œil, la magie ou les djinns, allant jusqu'à ,si certains d'entre eux attrapent un rhume, alors ils diront: 

 

"cela est le mauvais œil, la magie ou les djinns" 

 

Tournez vous et fuiyez loin de tout cela [ces pensées] et à la place faites confiance et remettez vous à Allah.

 

Ne faites pas attention à ces chuchotements afin qu'ils s'éloigent de vous, car en effet chaque fois qu'une personne permet à une pensée d'entrer dans son esprit, il devient préoccupé par elle, et si seulement il l'ignorait alors elle sortirait de lui et il ne serait pas affligés par le mal.

 

C'est comme si une personne était affligée par une blessure, si il l'ignorait et se préoccupait d'autres affaires, il oublierait la blessure et ne se concentrerait pas sur la douleur, mais si il se concentre sur elle, il ressent la douleur.

 

traduit par twitter.com/Minhajsunna

 

السؤال : أحسن الله إليكم وبارك فيكم المستمعة م. م. أرسلت بمجموعة من الأسئلة تقول ما الفرق بين العين والحسد وكيف نحمي أنفسنا منهما مأجورين؟

الجواب : العين والحسد ليس بينهما فرقٌ مؤثر ولكن لأن أصل العين من الحسد وهو أن العائن والعياذ بالله يكون في قلبه حسدٌ لعباد الله لا يحب الخير لأحد فإذا رأى من الإنسان ما يعجبه وهو حاسد والعياذ بالله ولا يحب الخير لأحد انطلق من نفسه هذا الزخم الخبيث فأصاب المحسود ولهذا قال الله عز وجل

(ومن شر حاسدٍ إذا حسد)

أما التوقي من شرورهم من شرور الحاسد والعائن فإنه

أولا :بالتوكل على الله عز وجل وأن لا يلتفت الإنسان لهذه الأمور ولا يقدرها وليعرض عنها

ثانياً باستعمال الأوراد النافعة التي جاء بها الكتاب والسنة فإنها خير حامٍ للإنسان مثلما ثبت عن النبي صلى الله عليه وعلى آله وسلم في آية الكرسي أن من قرأها في ليلة لم يزل عليه من الله حافظ ولم يقربه شيطانٌ حتى يصبح وإنني بهذه المناسبة أقول كثر في هذه الآونة الأخيرة أوهام الناس وتخيلاتهم بأن ما يصيبهم فهو عينٌ أو سحرٌ أو جنٌ حتى لو يصاب بعضهم بالزكام قال إنه عين أو سحر أو جن وهذا غلط أعرض أيها الأخ المسلم عن هذا كله وتوكل على الله واعتمد عليه ولا توسوس به حتى يزول عنك لأن الإنسان متى جعل على باله شيئاً شغل به وإذا تغافل عنه وتركه لم يصب بأذى انظر إلى الجرح يصيب الإنسان إذا تشاغل عنه في أموره نسيه ولم يحس بالألم وإن ركز عليه أحس بألمه وأضرب مثلاً لذلك بالحمالين تجد الحمالين يحملون العفش والصناديق تقع على أرجلهم فتجرحها ما دام يحمل ومشتغلاً في عمله لا يحس بالألم فإذا انتهى تفرغ فأحس بالألم وهذه قاعدة خذها في كل شيء في كل مرض عضوي أو نفسي أعرض عنه وتغافل عنه فإنه يزول عنك بإذن الله ومن ذلك ما يصيب بعض الناس من الوساوس في الطهارة تجده يشك هل أحدث أم لم يحدث وقد قطع النبي صلى الله عليه وعلى آله وسلم هذه الوساوس بقوله فيمن أشكل عليه هل خرج منه شيء أم لا لا ينصرف حتى يسمع صوتاً أو يجد ريحاً

المصدر : موقع فضيلة الشيخ العثيمين رحمه الله

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Entre la vie et la mort (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Entre la vie et la mort (vidéo)

La louange est à Allah, nous Le louons, implorons Son aide et Son pardon.

C’est auprès d’Allah que nous cherchons protection contre les maux de nos âmes et les méfaits de nos actions.

Celui qu’Allah guide, nul ne peut l’égarer et celui qu’Allah égare, nul ne peut le guider.

J’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah, Unique, sans associé et que Muhammad est Son serviteur et messager, qu’Allah fasse ses éloges et celles de sa famille.

(traductions rapprochées)

« Ô vous les croyants ! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu’en pleine soumission. » [Âl-cImrân, v. 102]

« Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui a répandu (sur terre) beaucoup d’hommes et de femmes (de leur descendance), et [craignez de rompre] les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement. » [An-Nisâ’, v. 1]

« Ô vous les croyants ! Craignez Allah et parlez avec droiture.  Afin qu’Il améliore vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son messager obtient certes une grande réussite. » [Al-Ahzâb, v. 70-71)

Certes, la plus véridique des paroles est le Livre d’Allah, et la meilleure voie est celle de Muhammad (salallahu ‘alayhi wasalam).

Et les pires choses [dans la religion] sont celles inventées, toute chose inventée est une innovation, toute innovation est un égarement et tout égarement mène en enfer.

Ceci dit :

 

L’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, telle est la vie parmi les vivants.

 

Mais parfois les apparences penchent vers le plateau de la mort, et on pense qu’on se dirige vers la mort.

 

D’autres fois, les apparences indiquent que c’est le plateau de la vie qui pèsera plus lourd, et on pense que la vie subsistera.

 

Mais cela se vérifie sur celui qui contemple la mort comme pour celui sur lequel n’apparaît aucun signe de la mort.

 

L’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, et la vie, du début à la fin, est entre les mains d’Allah Seul qui décrète ce qu’Il veut, décide ce qu’Il veut, et le commandement Lui appartient.

 

Il fait don de la vie aux vivants et la reprend quand Il veut, Il fait et décide ce qu’Il veut.

 

Généralement, la plupart des vivants colorent la vie par leurs émotions.

 

La joie colore la vie des couleurs de la joie et de la gaieté, comme s’il s’agissait là d’un délice éternel.

 

Le malheur, lui, colore la vie des couleurs de la tristesse permanente, et de la détresse éternelle.

 

Ceci, alors qu’à la fin, la vie est ce qu’elle est, et ne se teinte d’aucune couleur que lui donnaient les vivants.

 

La vie est ce qu’elle est.

 

Lorsqu’Allah accorde à l’homme la croyance authentique, et que la bonne annonce lui vient avant la mort.

 

Si vient à cet homme l’information authentique du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم qu’il est sur le bien, et qu’il reste sur cette croyance authentique, s’attache continuellement au bien, se dirige vers la bonté, et s’emploie à se dépenser dans le bien.

 

S’il est ainsi, alors qu’il reçoive la bonne annonce, qu’il reçoive la bonne annonce, qu’il reçoive la bonne annonce [du Paradis].

 

Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم dit :

 

« Celui qui meurt d’une maladie qui touche son ventre, meurt martyr. »

 

C’est là un des signes de bien, et un des signes d’une bonne fin mentionné de manière claire par le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم :

 

« Celui qui meurt d’une maladie qui touche son ventre, meurt martyr. »

 

De même, les Compagnons croyaient avec certitude aux informations du Prophète صلى الله عليه وسلم, et ils aimaient assister aux enterrements de ce type, se soutenaient, et s’épaulaient pour transmettre, informer, encourager et motiver [les gens], afin qu’ils y assistent, et ce en raison de la certitude qu’ils avaient concernant ce dont le Prophète صلى الله عليه وسلم a informé.

 

Mais le résultat final, seul Allah le connaît, le résultat final seul Allah le connaît.

 

Si Allah, le Seigneur de l’univers a décrété que serait une bonne fin, il en sera ainsi, et si ce n’est pas le cas, il en sera ainsi.

 

Mais reste la bonne annonce, et l’information du Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Dans cette vie, l’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, qu’il soit malade ou en bonne santé, qu’il se dirige vers la mort, la contemple et l’endure, ou qu’il soit en bonne santé et en jouisse pleinement et semble en apparences très loin de s’approcher de la mort, et de sombrer dans ses abymes.

 

Mais ces apparences disparaissent, et seule subsiste la réalité. Tout ce que peut endurer l’homme en cette vie n’est rien en réalité si l’on regarde la fin vers laquelle ils se dirige, et la conclusion vers laquelle il chemine nuit et jour, et ce afin de rencontrer à la fin l’ordre d’Allah le Seigneur de l’univers, de revenir à la fin vers son Seigneur, seul, comme Allah le Seigneur de l’univers l’a créé.

 

Si la vie est consacrée à Allah, si l’homme se dirige vers Allah, si l’individu s’attache à l’agrément d’Allah, que les caprices s’éloignent, que les désirs se consument, que l’individu se dirige vers son Seigneur, tourne le dos aux désirs, consacre ses efforts à cette religion, mourir ne lui nuira point, mourir ne lui nuira point.

 

Au contraire c’est là le véritable début de la vraie vie, après que les chimères se soient envolées, que les fantasmes aient disparu, ne reste que la réalité, uniquement la réalité.

 

Il est vrai que tu peux n’avoir en cette vie aucun véritable compagnon, tout au long de cette vie tu peux ne pas avoir de véritable compagnon, et en raison de ce manque perdre une partie de toi-même, en raison de ce manque perdre une partie de toi-même, et que ce manque fasse hésiter, ton corps, ta chair, et ton cœur.

 

Il est vrai que tu peux n’avoir en cette vie aucun ami chaleureux ou bien aimé, et rester seul avec ta solitude qui t’accompagne où que tu sois.

 

Tu resteras seul, étranger dans des déserts sans début ni fin, dans cette solitude et exil, sans compagnie en dehors d’Allah, le Vivant, l’Éternel qui ne disparaîtra jamais.

 

Il est vrai que tu peux n’avoir tout au long de cette vie, ni compagnon, ni ami, partenaire véritable.

 

Et si tu en as un et qu’ensuite tu le perds, tu perds une partie de toi, tu perds ton cœur, et personne ne sait quand son cœur trouvera son lieu de repos.

 

Cette fissure du cœur qu’ils nomment le malheur !

 

Cette fissure du cœur qu’ils nomment le malheur !

 

Cette fissure du cœur qu’ils nomment le malheur !

 

Par les feux duquel il s’embrase, et dont les flammes enflamment les membres, percent les entrailles, et comme la braise, le cœur palpite.

 

Mais cela n’est que la vie telle qu’elle est, et rien d’autre que la vie.

 

Alors où est le salut ?

 

Le salut réside dans la sincérité, et la rectitude du corps ne peut venir que de la rectitude du cœur, comme le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم l’a dit, la rectitude du corps ne peut venir que de la rectitude du cœur.

 

Oui !

 

Alors laissons les sentiments de côté.

 

Oui !

 

Que l’homme s’élève au-dessus de cette lance empoisonnée plantée dans son cœur et enfouie dans sa poitrine.

 

Ce n’est pas pour les incitations des sentiments que nous avons été créé, mais c’est uniquement pour contrôler leurs dérobades que nous existons.

 

Que l’homme s’élève au-dessus de ses sentiments et contemple la réalité de la vie, afin qu’il sache comment cela se conclue à la fin lors du retour vers Allah.

 

Oui !

 

Un temps pour chaque chose, et chaque chose en son temps.

 

Oui !

 

C’est la religion d’Allah le Seigneur de l’univers, à laquelle les cœurs s’attachent, par laquelle vivent les âmes, et des Textes de laquelle les cœurs se nourrissent, sur laquelle les corps vivent, et d’elle seule émane la vie véritable.

 

Oui !

 

Ce n’est qu’une distance que l’on parcourt, qu’elle soit longue ou courte, mais la fin est connue.

 

C’est pourquoi lorsque la maladie nous surprend, et que ses serres de fer se déchaînent dans les cœurs et les ventres, seule la miséricorde du Seigneur des hommes peut les desserrer.

 

Lorsque vient la maladie et que le serviteur l’endure, il ne faut pas avoir peur de la mort, car la mort vient en son heure, sans l’avancer ni la repousser (traduction rapprochée) :

 

« Et toute chose a, auprès de Lui, sa mesure » [Ar-Ra’d : 8] 

 

Chaque chose a sa mesure auprès du Seigneur de l’univers, elle ne peut ni avancer ni reculer, mais elle survient au temps qui est le sien, et ainsi le désespoir se dissipe et les plaintes s’anéantissent.

 

Il faut agir face à cette réalité comme si on était à la fin – mais elle est plus élevée et plus importante encore – cette réalité définitive, irrémédiable et effective dans laquelle ne peut subvenir aucune tromperie ou distorsion, une réalité effective, alors que faire ?

 

Que faire en cette vie dans laquelle demeure l’homme aveugle comme s’il cheminait endormi ?

 

Que faire en cette vie dans laquelle se corrompent le cœur, le corps et la vie elle-même ?

 

Que faire donc ?

 

Ce qui importe c’est ce cœur (qalb) qui ne veut rester sur la voie droite, mais qui ne cesse – d’où son nom – de se retourner (taqallub), et on ne l’a nommé cœur (qalb) que parce qu’il ne cesse de se retourner, c’est cela qui importe. Alors comment l’homme peut-il se corriger ?

 

Et comment corriger la vie ?

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Il y a dans le corps un bout de chair, s’il est sain, l’ensemble du corps sera sain, et s’il est corrompu, l’ensemble du corps sera corrompu.

Et certes, il s’agit du cœur. »

« Il y a dans le corps un bout de chair, s’il est sain, l’ensemble du corps sera sain, et s’il est corrompu, l’ensemble du corps sera corrompu.

Et certes, il s’agit du cœur. »

 

Mais comment corriger le cœur ?

 

Le cœur se rectifie en se défaisant du polythéisme, de l’innovation, de la rancœur, et des caractères blâmables.

 

C’est ainsi que le cœur s’améliore.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a conditionné la récompense par cette condition :

 

« s’il est sain, l’ensemble du corps sera sain. »

« Il y a dans le corps un bout de chair. »

 

de la taille d’un petit bout de viande que l’on peut mâcher « s’il est sain, l’ensemble du corps sera sain, et s’il est corrompu, l’ensemble du corps sera corrompu. Et certes, il s’agit du cœur. »

 

Il y a là une récompense qui dépend de sa condition, donc la rectitude ne peut venir que de la rectitude.

 

Le corps ne peut être corrigé, la vie ne peut être corrigée que par la rectitude du cœur, comme l’a dit le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم.

 

Et lorsque le cœur est corrompu, le corps et la vie toute entière seront corrompus.

 

Donc comment rectifier le cœur ? En le défaisant du polythéisme, en le défaisant de l’innovation, en le défaisant de la rancœur et des caractères blâmables.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a conditionné le pardon par ces caractères dans le hadith de Abû Tha’labah Al-Khushanî – et c’est un hadith hasan – où il dit :

 

« La nuit de moitié du mois de Sha’bân, Allah le Seigneur de l’univers contemple Ses créatures et Il pardonne aux croyants, prolonge l’existence des mécréants, et délaisse les rancuniers avec leur rancœur jusqu’à ce qu’ils la délaissent. »

 

Et dans le hadith authentique rapporté par un groupe de compagnons, le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Allah contemple Ses créatures la nuit de moitié du mois de Sha’bân, et Il pardonne à toutes Ses créatures, sauf au mécréant et au querelleur. »

 

Voilà les caractères desquels le cœur doit se défaire afin d’atteindre le pardon, et ce avant que ne survienne la fin dont la date n’est pas connue, mais dont les signes indiquent qu’elle est proche, même si les insouciants y sont inattentifs, les apparences montrent qu’elle est proche, même si les esprits et les illusions la voient lointaine.

 

Avant que ne survienne la fin, celui qui veut atteindre le pardon, qu’il mette en œuvre le hadith du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم.

 

Allah le Très Haut ne pardonne lors de la nuit de moitié du mois de Sha’bân qu’aux croyants, Il ne pardonne qu’aux purs monothéistes.

 

Il ne pardonne qu’à ceux dont le cœur est pur, et l’âme claire et limpide.

 

Quant à ceux qui se souillent des rancoeurs et jalousies, ceux dans le sang desquels coulent ces caractères blâmables, ils sont éloignés du pardon.

 

Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم dit :

 

« Allah pardonne aux croyants », « Il pardonne à toutes Ses créatures sauf au mécréant… »

 

On ne pardonne pas au mécréant, alors qu’on pardonne au croyant la nuit de mois du mois de Sha’bân.

 

« Il pardonne aux croyants, prolonge l’existence des mécréants, et délaisse les rancuniers avec leur rancœur jusqu’à ce qu’ils la délaissent. »

 

« Il pardonne à toutes Ses créatures, sauf au mécréant et au querelleur. »

 

Celui qui possède des caractères blâmables, des attributs vils parmi les comportements des chiens et des fauves qui se ruent sur les âmes humaines, et si le voile était levé, les regards pourraient discerner une chose étonnante.

 

[Ils verraient les hommes] se comporter en vérité l’un comme un chien qui montre les crocs, l’autre comme un fauve qui se rue à l’assaut d’une proie qu’il guette. Ils adoptent les comportements des chiens, des fauves, des porcs.

 

Quant aux comportements prophétiques, ils ne sont adoptés que par de rares personnes dans la communauté de Muhammad.

 

Ô Allah !

 

Mets-nous parmi eux, ô Seigneur de l’univers !

 

« Il pardonne à toutes Ses créatures, sauf au mécréant. »

 

Ainsi, celui qui veut le pardon doit se défaire du polythéisme, y prendre garde, s’en écarter, le combattre, et s’y opposer – extérieurement et intérieurement.

 

« et au querelleur » car Allah le Seigneur de l’univers n’aime pas les querelles, et le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a informé des attributs qu’Allah aime chez les fils d’Adam, ainsi le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :

 

« Allah aime les caractères et comportements nobles et déteste les caractères futiles. »

 

Sais-tu ce que sont les caractères futiles ?

 

Ton pied peut s’y prendre, dans ces filets maudits, dans ces filets qu’on tend pour toi, afin que tu tombes dans leurs pièges.

 

Et c’est un filet semblable à la toile d’araignée, la mouche y vient pleine d’espoir, mais lorsqu’elle y tombe, elle ne peut s’en défaire.

 

Oui !

 

Tu peux trébucher, et ce caractère blâmable ne cessera de t’empêtrer dans un caractère blâmable, afin que tu y restes et que tu t’abaisses à ce caractère blâmable, et que tu ne puisse plus t’en libérer, t’en détourner et t’en défaire. L’homme ne cesse d’être dans ce tourbillon maudit d’abaissement, de caractères vils.

 

Il ne peut pas [s’en défaire], alors qu’il espère, il ne peut pas, alors qu’il souhaite, il ne peut pas, alors qu’il essaie, car il a perdu le chemin.

 

Et celui qui perd son chemin et que le chemin égare n’est point sur le bon chemin.

 

Il est perdu, égaré dans un labyrinthe d’où il ne peut sortir, et ce n’est qu’en cherchant l’au-delà qu’on peut en sortir.

 

Malheur au fils d’Adam !

 

Comme il est insouciant !

 

Malheur au fils d’Adam !

 

Il est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, et le plateau [de la balance] penche vers la mort.

 

Malheur au fils d’Adam !

 

C’est comme s’il tergiversait sur des braises, car il guette l’occasion de chasser un délice et de bondir afin de réaliser un désir.

 

Il ne sait pas qu’il est semblable à la mouche.

 

Le pauvre, il ne sait pas qu’il est semblable à la mouche, au bord d’un récipient contenant du miel et disant : « Celui qui m’y amène, je lui donne deux dirhams. »

 

Et lorsqu’il y tombe, il dit : « Celui qui m’en sortira, en aura quatre ! »

 

Ô vous qui êtes semblables à la mouche !

 

Par pitié, le chemin est devant vous, il vous a été indiqué par celui qui est plein de compassion pour vous, miséricordieux et doux envers vous صلى الله عليه وسلم.

 

« Allah aime les caractères et comportements nobles et déteste les caractères futiles. »

 

Les caractères futiles sont en apparence semblables au miel, et celui qui y tombe est semblable à la mouche, extérieurement et intérieurement, il ne peut ni s’en défaire ni s’en libérer.

 

Alors prends garde, prends garde, prends garde d’y sombrer, car l’existence est courte.

 

Reste sur la croyance authentique, comme le Prophète صلى الله عليه وسلم l’a dit :

 

« Il pardonne à toutes Ses créatures, sauf au mécréant et au querelleur. »

 

« Il délaisse les rancuniers avec leur rancœur jusqu’à ce qu’ils la délaissent. »

 

Ainsi, il te faut te défaire de ces choses à l’occasion de cette servitude de la moitié du mois de Sha’bân : du polythéisme, de l’innovation, et surtout de la rancœur, car c’est elle qui est citée :

 

« Il délaisse les rancuniers avec leur rancœur jusqu’à ce qu’ils la délaissent. »

 

Qu’est-ce que la rancœur ?

 

Lorsqu’on provoque la colère d’un homme mais qu’il ne se met pas en colère, c’est un âne, comme l’a dit l’imam As-Shâfi’î qu’Allah lui fasse miséricorde.

 

Mais celui qui se contrôle lors de la colère, et qui pèse sa colère sur la Balance de la Législation, et pèse ses conséquences sur la Balance de la Législation, celui qui est ainsi est un véritable homme.

 

« L’homme fort n’est pas celui qui frappe les gens… » c'est-à-dire celui qui les frappe alors qu’eux ne le frappent pas « mais l’homme fort est celui qui se contrôle dans les moments de colère. » C’est lui le véritable homme fort.

 

S’il est faible, il ne se maîtrise pas et détruit tout, les maladies rongent son corps.

 

Oui !

 

Elles mangent son foie, jusqu’à n’en laisser aucune partie vivante.

 

Elles s’attaquent aussi parfois à son cœur et le mangent totalement sans rien en laisser.

 

Et à ce moment, on ne peut pas dire : « Le cœur qui ne me porte pas ne mérite pas que je le porte. »

 

Le cœur qui ne me porte pas ne mérite pas que je le porte.

 

Qu’il s’en aille donc rabroué tel un chien « Le cœur qui ne me porte pas ne mérite pas que je le porte. »

 

Les gens ne vivent pas par leur corps, mais ils vivent par leur cœur, leur âme, et ils sont suspendus entre la vie et la mort par une succession de respirations, une succession de respirations, involontaires, imposées aux poumons, imposées, imposées, une succession de respirations.

 

Oui !

 

Les gens vivent par leur cœur, leur âme, les provisions de l’âme et du cœur, et non par la luxure que vit l’homme comme s’il était un oiseau, ou par une charge excessive avec laquelle l’homme chemine en cette vie comme s’il était un âne ou un chameau.

 

Non ! Ce n’est que par l’âme et la vie du cœur, par leurs provisions que vit l’homme, et qu’il dépense : une parole pieuse, une œuvre constante, une croyance ferme.

 

Et lorsque vient la mort, vient la confirmation, si Allah le Seigneur de l’univers le veut, et tout est entre les mains d’Allah le Seigneur de l’univers, au début et à la fin, Il fait ce qu’Il veut, décide qu’Il veut, et auprès de Lui est le retour et la destination finale, et Il est témoin de toute chose.

 

Ô Allah !

 

Accorde-nous une bonne fin, accorde-nous une bonne fin, accorde-nous une bonne fin, Tu es certes capable de toute chose.

 

Il déteste les futilités, et la rancœur qu’elle est-elle ?

 

La colère si l’homme ne peut la maîtriser et ne peut en sortir.

 

Ou alors il se contient, pas par croyance mais uniquement par faiblesse, et cela devient de la rancœur que l’homme garde contre cet autre, et ainsi il déteste tout bienfait qui peut lui arriver, espère sa disparition, déteste le bien pour lui, éprouve de la rancœur à son encontre, comme le chameau déclenche sa colère après l’avoir contenue. Avant cela, il contenait sa colère, mais lorsqu’il la déclenche sa colère devient une rancœur empoisonnée.

 

On dit : « Cet homme est plus rancunier qu’un chameau »

 

Plus rancunier qu’un chameau, et ainsi il déclenche sa rancœur sans pouvoir se contenir, une rancœur folle.

 

Le digne de confiance صلى الله عليه وسلم dit :

 

« Il délaisse les rancuniers avec leur rancœur jusqu’à ce qu’ils la délaissent. »

 

Oui !

 

Ils ne méritent pas qu’on leur pardonne, ils ne méritent pas qu’on les considère.

 

« Allah contemple Ses créatures la nuit de moitié du mois de Sha’bân, et Il pardonne à toutes Ses créatures, sauf au mécréant et au querelleur. »

 

Et dans le hadith de Abû Tha’labah :

 

« La nuit de moitié du mois de Sha’bân, Allah le Très Haut contemple Ses créatures et Il pardonne aux croyants, prolonge l’existence des mécréants, et délaisse les rancuniers avec leur rancœur jusqu’à ce qu’ils la délaissent. »

 

Il contemple et délaisse, il délaisse les rancuniers, comme l’impureté dans un cœur impur rempli de caractères orduriers et d’habitudes abjectes, et qui ne s’intéresse qu’aux plus bas comportements, caractères et appétits.

 

Guidé par tous les insectes, serpents, rongeurs, voire plus bas encore.

 

Celui-ci ne mérite pas la miséricorde, mais qu’est-il ?

 

Dire qu’il n’est rien serait le louanger.

 

Mais non, par Allah !

 

Si tu dis qu’il n’est rien, tu auras fait ses éloges, non !

 

Il est encore plus bas que toute description à partie contre lui.

 

Oui !

 

C’est un cœur (qalb) ?

 

Non, c’est un puits (qalîb), voire des latrines !

 

Ce n’est pas un cœur, et il n’est pas possible de dire que c’est un cœur, car ce serait blâmé les cœurs.

 

Si tu dis que c’est réellement un cœur, tu blâmes les cœurs – les cœurs des vivants – qui palpitent de vie, de la vraie vie.

 

Ils tirent cette vie de la puissance de Celui qui fait revivre les morts, Allah le Seigneur de l’univers les fait vivre par Sa puissance, c’est Lui qui les fait revivre.

 

Et tu les dénigrerais et leur porterais atteinte si tu disais : ce cœur est un vrai cœur.

 

Au contraire, ce sont des latrines, voire plus bas encore car même les déjections peuvent servir d’une manière ou d’une autre, soit en devenant une subsistance pour les rongeurs et les insectes, soit en se transformant et en devenant autre chose.

 

Quant à cela, qu’est-ce que c’est ?

 

« Il délaisse les rancuniers avec leur rancœur jusqu’à ce qu’ils la délaissent. »

 

Ô vous, cœurs égarés et âmes fuyantes !

 

Où allez-vous ? Où allez-vous ?

 

L’homme est suspendu entre la vie et la mort par une succession de respirations, imposées à lui, involontaires, elles n’émanent pas de lui mais lui sont imposées, et Allah le Seigneur de l’univers est Celui qui fait revivre les morts, Celui qui est capable de toute chose.

 

Il fait revivre les os alors qu’ils étaient poussière.

 

Il est le Capable – Lui seul – de faire don de la vie au corps sur le point de quitter la vie.

 

Il est Capable de toute chose, et Il ne met pas fin à l’espoir de ceux qui espèrent en Lui, Il ne met pas fin à l’espoir de celui qui espère en Lui.

 

Alors, ô Seigneur de l’univers !

 

Ô Toi le plus miséricordieux des miséricordieux !

 

Ô Toi le Doué de la force inébranlable !

 

Ne mets pas fin à l’espoir de Tes serviteurs en Toi !

 

Tu es certes capable de toute chose.

 

Et que les éloges et le salut d’Allah soient sur notre prophète Muhammad, qu’Allah le couvre d’éloges le salue, ainsi que sa famille.

 

Louange à Allah Seigneur de l’univers.

 

Je témoigne qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah, Seul et sans associé, Il prend pour alliés les pieux, et je témoigne que Muhammad est Son serviteur et messager, que les éloges et le salut d’Allah soient continuellement sur lui jusqu’au Jour de la Rétribution.

Ceci dit :

 

L’indulgence, le pardon, la patience, la loyauté, et la générosité, sont des caractères louables et recherchés, et tous sont des objectifs poursuivis sans être jamais atteints.

 

L’homme peut connaître une défaillance due à une déficience parmi les caractères du bien en lui.

 

Oui !

 

Par défaillance.

 

Il met la main dessus en fouillant dans les replis et étendus de son cœur, il met la main dessus, et il y a là une défaillance qu’il faut corriger.

 

Et seul Celui qui a créé les cœurs peut les corriger.

 

Ici, cette défaillance pourrait engloutir toute la vie et ne jamais être corrigée, et l’homme peut passer toute sa vie à tenter de corriger une seule défaillance dans la série des caractères qui est une série qui se complète, car de la même manière qu’on ne peut diviser les valeurs, on ne peut séparer les caractères, ni du point de vue de l’ensemble, ni du point de vue du temps et de la situation.

 

On ne peut diviser les valeurs et on ne peut séparer les caractères, du point de vue de l’ensemble, en ce sens que le serviteur voudrait être loyal mais il est trompeur, il voudrait être sincère mais il est traître, il voudrait être généreux mais il est avare, pingre.

 

Il voudrait rassembler un caractère en dehors de tous les autres, mais on ne peut séparer les caractères, tous agissent sur la vie, et si on veut les séparer, elles sont déformées et n’ont plus rien à voir avec les (nobles) caractères.

 

On ne peut séparer les valeurs et on ne peut diviser les caractères, ni du point de vue de l’ensemble, ni du point de vue de la situation, en ce sens que vient une occasion de tromper, alors que l’homme a  fait sien le caractère de la loyauté, mais il met ce caractère de côté et tombe dans la tromperie, puis il revient endosser l’habit de la loyauté !

 

Non, ni du point de vue de la situation, ni du point de vue du temps, en ce sens qu’on est loyal une semaine et traître une autre, une semaine monothéiste et l’autre polythéiste mécréant.

 

On ne peut les diviser, ni du point de vue de l’ensemble, ni du point de vue du temps, ni du point de vue de la situation.

 

Si tu regardes le maître des créatures, tu verras que tous les nobles caractères sont réunis sous toutes leurs formes en Muhammad صلى الله عليه وسلم.

 

Et sa grandeur, à elle seule, a fait des piliers autour de lui ses partisans gravitant vers lui et autour de lui.

 

Ainsi, on voit ‘Umar, après Abû Bakr, ainsi que ‘Uthmân, ‘Alî, Talhah, Az-Zubayr, ‘Abd Ar-Rahmân, Sa’îd Ibn Zayd, les compagnons qui ont assisté [au pacte de] Al-‘Aqabah, à la bataille de Badr, le serment d’allégeance [nommé] Ar-Ridwân, les compagnons parmi les premiers à avoir embrassé la religion d’Allah le Seigneur de l’univers, et tous les compagnons – qu’Allah les agrée – réunir en eux une part exceptionnelle de cette grandeur.

 

Abû Bakr est un exemple en lui-même, ‘Umar est un exemple en lui-même, ‘Uthmân est un exemple en lui-même, de même que ‘Alî, et d’autres.

 

Chacun d’eux possède une grandeur unique émanant de celle qui lui correspond, sans pour autant égaler, ressembler ou atteindre la grandeur du Messager d’Allah.

 

Tout cela fut réuni en lui, et quelle perfection que celle-ci !

 

L’homme essaie [de se corriger], lorsqu’il met la main sur cette défaillance en lui – en son cœur, en son cœur – car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« S’il est sain, l’ensemble du corps sera sain, et s’il est corrompu, l’ensemble du corps sera corrompu. »

 

Cela montre qu’il est obligatoire d’accorder de l’importance au cœur avant de se préoccuper du corps. Il faut le fouiller, chercher dans ses états et ses renversements, jusqu’à ce que l’homme soit capable de voir où est la défaillance, et jusqu’à ce qu’il sache où commence la rectification dans ce cœur qui s’écroule – ou qui est sur point de s’écrouler, dans ce cœur qui se disloque et contemple sa perte, jusqu’à ce que l’homme sache où il en est en cette vie.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم réunissait tous [les nobles caractères], alors quelle grandeur que celle-ci !

 

On ne peut se le figurer.

 

Si tu cherches la perfection en tout caractère louable, de la manière la plus parfaite que l’on puisse trouver chez l’être humains, alors [sache] qu’elle se trouve chez le Messager d’Allah, [d’une manière] constante, manifeste, claire et apparente.

 

Claire en apparence, sans hésitations, mais de manière claire.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous indique l’adoration du milieu du mois de Sha’bân, par foi en Allah le Seigneur de l’univers, en se défaisant du polythéisme : dans la croyance, la conscience, le cœur, la langue, et les membres.

 

Se défaire totalement du polythéisme, intérieurement et extérieurement, sinon il n’y a pas de pardon.

 

« Il pardonne à toutes Ses créatures, sauf au polythéiste et au querelleur. »

 

« Il pardonne aux croyants »

 

Lorsqu’on met en pratique la foi lors de la nuit de la moitié du mois et qu’on pratique l’unicité. Se défaire et s’écarter du polythéisme la nuit de la moitié du mois est la première chose à faire lorsque veut réunir ses qualités et lorsqu’on veut cheminer vers le Noble, l’élevé.

 

C’est la première chose à faire.

 

Cette adoration entraîne nécessairement la purification du cœur de la rancœur, puisque l’eau et le feu ne peuvent cohabiter, et que l’homme ne peut se figurer que l’eau et le feu puisse être rassemblés, cela n’est pas possible.

 

De même que la pureté et l’impureté ne peuvent se rassembler en un seul lieu, et que la lumière et les ténèbres ne peuvent cohabiter dans un même endroit, la rancœur et la foi ne peuvent cohabiter dans un même cœur, et l’unicité et le polythéisme ne peuvent cohabiter en un seul cœur.

 

« Il délaisse les rancuniers avec leur rancœur, jusqu’à ce qu’ils la délaissent. »

 

Allah contemple Ses créatures, mais eux ont dévié et sont éloignés, ainsi le serviteur doit considérer cette chose et sortir du domaine des pitreries (traduction rapprochée) :

 

« Et certainement vous en aurez des nouvelles bientôt ! » [Sâd :88]

 

Oui !

 

« Et certainement vous en aurez des nouvelles bientôt ! » car la mort est plus proche de chacun d’entre vous que les lacets de sa chaussure.

 

Oui !

 

Il ne lui reste peut être plus que quelques respirations jusqu’à la venue de la mort, et combien de gens en bonne santé sont morts, et combien de malades ont été guéris.

 

Combien de personnes en bonne santé sont mortes, et combien de malades ont été sauvés, et seul Allah connaît la réalité des choses.

 

Ô Allah !

 

Ô Toi le plus miséricordieux des miséricordieux !

 

Ô Toi le plus généreux des généreux !

 

Ô Toi le doué de la force inébranlable !

 

Couvre d’éloges et salue le maître des premiers et des derniers.

 

Nous Te demandons, ô Seigneur de l’univers, de nous guérir, de guérir nos malades, et de guérir les malades musulmans.

 

Ô Allah ! Soigne-nous, soigne nos malades et soigne les malades musulmans.

 

Ô Allah, Seigneur de l’univers !

 

Ô Toi le plus miséricordieux des miséricordieux !

 

Ô Toi le doué de la force inébranlable !

 

Guéris celui d’entre nous qui est malade, guéris ceux de nos frères qui sont malades.

 

Ô Allah !

 

Guéris-les, préserve-les et pardonne-leur, ô Toi le plus miséricordieux des miséricordieux.

 

Ô Allah ! Préserve-nous et préserve les malades musulmans. Préserve-nous, préserve nos malades et préserve les malades musulmans.

 

Ô Allah ! Préserve-nous, préserve nos malades et préserve les malades musulmans.

 

Accorde-nous une bonne fin, accorde-nous une bonne fin, accorde-nous une bonne fin, et fais que nos derniers mots en ce monde soient « Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah »,Tu es certes capable de toute chose.

 

Ô Allah couvre d’éloges et salue notre prophète Muhammad, que les éloges et le salut d’Allah soient sur lui, ainsi que sur sa famille.

 

copié de salafs.com

Cheikh Muhammad Sa’îd Raslân - الشيخ محمد سعيد رسلان

Publié dans Rappels - تذكر

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La garde de l'enfant après un divorce

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La garde de l'enfant après un divorce

Question :

 

Quand les hommes et les femmes se séparent (divorce) et qu'ils ont des fils et des filles; à qui va la garde ?

 

Réponse :

 

Ils seront avec celui que le juge musulman jugera bon.

 

Dans le sens que si le mari et la femme ne sont pas d'accord pour savoir qui aura la garde entre eux, alors le décisionnaire est le juge islamique, et il se penchera sur les intérêts (de l'enfant).

 

Et il faut savoir que l'intention derrière la garde et l'éducation est le bien-être de celui gardé [l'enfant], et il n'est pas permis pour celui gardé d'être donné à celui qui ne sera pas capable de le garder et de lui donner une bonne éducation, même si cette personne a le droit de garde en termes de relation parce que nous avons su qu'il était négligent, ou nous avons su que c'est quelqu'un qui est un pervers (fassiq), donc celui-ci; nous ne pouvons pas lui laisser les enfants et il (elle) n'a pas la garde.

 

Quoi qu'il en soit ce qui est important, c'est que le décisionnaire est le juge, et c'est sur lui de craindre Allah, et d'envisager l'intérêt des enfants. 

 

Silsilah Liqaa Baaboul Maftouh: 16/229 

Sans titre 1-copie-5

Il est à noter qu'en ce qui concerne cette question(la garde), il faut faire attention à l'enfant par-dessus tout.

 

Si aller avec l'un d'eux ou rester avec l'un d'eux causera un préjudice à ses intérêts religieux ou mondain, aucune approbation ne devra être donnée à celui qui ne saura pas le protéger ou prendre soin de ses intérêts, parce que le but essentiel de la garde est de protéger l'enfant contre celui qui va lui faire du mal, et de s'occuper de ses intérêts.

 

Al-Sharh al-mumti (13/545)

Sans titre 1-copie-5

Question :

 

Si la mère se remarie, elle perd son droit de garde de ses enfants, selon le consensus des savants ?

 

Réponse :

 

Les savants diffèrent sur la définition de celui à qui le droit de garde est passé après la mère.

 

La majorité était d'avis qu'il est passé à la mère de la mère, mais Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya et son élève ibn al-Qayyim Puisse Allah avoir pitié d'eux deux ne sont pas d'accord avec eux et disent qu'il est passé au père , mais si ils sont tous deux égaux en termes de proximité de l'enfant, alors les parents du côté du père sont privilégiés, et la mère du père a préséance sur la mère de la mère et la tante paternelle a préséance sur la tante maternelle, et ainsi de suite.

 

majmou3 al fataawa (34/122, 123)

Sans titre 1-copie-5

Contrairement à l'enfant en bas âge, la mère est mieux pour lui que le père, parce que les femmes sont plus bienfaisantes envers les enfants en bas âge, et ont plus d'expérience pour les nourrir et les transporter, et sont plus patientes pour le faire, et elles sont plus compatissantes envers eux.

 

Alors, elle est plus apte, plus expérimentée, plus compatissante et plus patiente, à cet égard, donc la mère est priviligié dans la Charia en matière de garde d'un enfant qui n'a pas atteint l'âge de discernement.

 

Mais il reste un point à examiner: est ce que le législateur a choisit entre eux en raison que la proximité de la mère l'emporte sur la proximité du père à l'égard de la garde, ou est-ce seulement parce que les femmes sont plus aptes à atteindre le but de la garde que les hommes? 

 

Il y a deux points de vue scientifiques concernant cela et la question est à voir avec chacune des deux parties :

 

Tel que la mère de la mère ou le père de la mère, la demi-sœur du côté de la mère ou de la demi-sœur du côté du père, la tante paternelle ou la tante maternelle, et ainsi de suite - a le droit de garde.

 

Il y a deux opinions à ce sujet, qui sont toutes deux rapportées par l'imam Ahmad rahimouhou Allah.

 

Le plus juste des deux avis émis est le fait que les femmes du côté du père ont la priorité.

 

C'est ce qui a été mentionné par al-Kharaqi dans son Mukhtasar concernant la tante paternelle et sa tante maternelle.

 

Sur cette base, la mère du père a préséance sur la mère de la mère, et la demi-sœur du côté du père a préséance sur la demi-sœur du côté de la mère et la tante paternelle a préséance sur la tante maternelle, comme indiqué ci-dessus.

 

Les Hommes de la famille du père ont la priorité sur la famille de la mère, et un demi-frère du côté du père a plus de droit que le demi-frère du côté de la mère et l'oncle paternel a plus de droit que l'oncle maternel.

 

Le législateur n'a pas donné la priorité à la famille de la mère dans aucune décision, de sorte que la personne qui leur donne la priorité en matière de garde est allé contre les décisions de base de la Charia.

 

Mais en donnant la priorité à la mère parce qu'elle est une femme, et les femmes ont la priorité sur les hommes en matière de garde, ce qui implique que la grand-mère paternelle a préséance sur le grand-père, tout comme la mère a la priorité sur le père, et ses sœurs ont la préséance sur ses frères, et ses tantes paternelles plus de ses oncles paternels et ses tantes maternelles plus que ses oncles maternels.

 

Ceci est l'analogie correcte et le bon point de vue. Mais donner la priorité aux femmes de la famille de la mère sur les femmes de la famille du père est contraire aux jugements de base et de la raison.

 

traduit par twitter.com/Minhajsunna
 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Règles et conduite à adopter par le musulman en période de troubles (fitan) - ضوابط وقواعد يحتاجها المسلم في زمن الفتن

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Règles et conduite à adopter par le musulman en période de troubles (fitan) - ضوابط وقواعد يحتاجها المسلم في زمن الفتن

 

1

 

Ne suis pas les passions et restreins-les à la législation

 

لا تتبع العاطفة وقيِّدها بالشرع

 

2

 

Vérifie les informations et ne te précipite pas

 

التثبت في النقل وعدم التعجل

 

3

 

Prends-garde à l’ignorance et élance-toi vers la science et l’apprentissage

 

إيَّاك والجهل واحرص على العلم والتعلم

 

4

 

Lors de divergence, accroche-toi aux grands (savants) et prends-garde aux petits

 

عند الاختلاف، إياك والصغار والزم الكبار

 

5

 

Prends- garde aux choses nouvelles et cramponne-toi à la Sunnah

 

إياك والأمور الحادثة والزم السنة

 

6

 

Prends- garde à ne pas t’approcher de l’épreuve (fitna) et éloigne-toi d’elle

 

إياك أن تقترب من الفتنة وابتعد عنها

 

7

 

Empêcher l’épreuve d’arriver est plus facile qu’essayer de s’en débarrasser

 

منع الفتنة أسهل من رفعها

 

8

 

Méfie-toi des passions lorsque tu prends les fatwas et prends ce qui est clarifié à l’aide de preuves

 

احذر الهوى عندما تأخذ بالفتوى وخذ بما أضاءه الدليل

 

9

 

Si tu fais partie des gens de la masse, ne prends pas les fatwas en fonction des désirs mais adopte l’avis des plus savants

 

إن كنت عامياً لا تأخذ الفتوى بالتشهي وقلِّد الأعلم

 

10

 

Prends-garde aux manipulations et sois ferme dans la religion, à la lumière du Coran et de la Sunnah

 

إيَّاك والتقلب واثبت على الدين بنور القرآن والسنة

 

11

 

Ne cherche pas à extraire des textes ce qui est conforme à ce que tu désires, assure-toi plutôt que ce que tu désires est conforme aux textes

 

لا تنازع النصوص بما تريد واجعل ما تريد على وفق النصوص

 

12

 

Prends-garde à la division et accroche-toi au Groupe (Al Jamâ3ah)

 

احذر الفرقة والزم الجماعة

 

13

 

Prends-garde aux ténèbres, au mal et au châtiment, et attache-toi à la justice, au bien et à leurs partisans

 

إياك والظلمة والشر والعذاب والزم العدل وأهله والخير وأهله

 

14

 

Ne recherche pas les épreuves et demande à Allâh la protection contre ses maux

 

لا تتطلب الفتن واستعذ بالله من شرها

 

15

 

Ne sois pas trompé par les enjolivements des épreuves et regarde sa réalité avec l’œil du croyant

 

لا تغتر بزخرفة الفتن وانظر إلى حقيقتها ببصيرة المؤمن

 

16

 

Prends-garde à l’exagération et persiste dans la modération

 

احذر الغلو والزم الاعتدال

 

17

 

Prends-garde à respecter les droits de chacun et à t’en acquitter

 

احذر العقوق وأدي الحقوق

 

18

 

Prends-garde à ne pas être aveuglé et reconnais la vérité par ses fondements et ses traces.

 

احذر قصر النظر واعرف الحق بأصله وأثره

من شرح كتاب الفتن وأشراط الساعة من صحيح الإمام مسلم، الشريط24 – للشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي حفظه الله

Explication du chapitre des épreuves et des signes de l’Heure, du Sahih de l’Imam Mouslim, cassette 24.

Traduit par AbdelMalik

Publié par lamektaba.over-blog.com

Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî - الشيخ سليمان بن سليم الله الرحيلي

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Problèmes entre mère et fille concernant le voile

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Problèmes entre mère et fille concernant le voile

Question :

 

Je suis une musulmane, Allah soit loué.

 

Je fais ce qui plaît à Allah et je porte le voile.

 

Mais, ma mère - Puisse Allah lui pardonner - ne veut pas que je maintienne le voile et me demande d’aller au cinéma et de regarder des vidéocassettes, etc.

 

Elle me dit : "Si tu ne t’amuses pas et ne te divertis pas, tu vieilliras (vite) et auras des cheveux blancs."

 

Réponse :

 

Louange à Allah

 

Ton devoir consiste à traiter ta mère avec douceur, à lui faire du bien et à lui parler de la meilleure manière.

 

En effet, le droit de la mère est très important.

 

Mais tu ne dois pas lui obéir en dehors de ce qui est religieusement acceptable, compte tenu des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) :

 

«L’obéissance se limite à ce qui est religieusement acceptable» 

 

et ses propos (bénédiction et salut soient sur lui) :

 

«Pas d’obéissance pour une créature dans la désobéissance au Créateur».

 

Ceci s’applique au père, au mari et aux autres.

 

On leur obéit pas dans ce qui constitue une désobéissance envers Allah en vertu du hadith précité.

 

Cependant l’épouse et l’enfant et des personnes semblables doivent agir avec douceur et employer un beau style pour la résolution des problèmes.

 

Cela implique l’explication des arguments religieux notamment la nécessité d’obéir à Allah et à Son Messager et d’éviter leur désobéissance et de persévérer dans la vérité et de s’abstenir d’obéir à celui qui donne un ordre contraire (à leur volonté), qu’il s’agisse d’un mari ou d’un père ou d’une mère ou d’un autre.

 

Cela dit, il n’y a aucun mal à regarder ce qui est débarrassé d’éléments contestables, qu’il s’agisse de la télévision ou de la vidéo.

 

Il en est de même des colloques scientifiques et des leçons utiles.

 

Mais il faut se méfier des éléments contestables qui y trouvent leur chemin.

 

Il en est de même du cinéma à cause de son mauvais contenu...

 

Il est par ailleurs déconseillé d’introduire la télévision dans le foyer en raison de l’abondance du nocif et de l’illicite dans les éléments qu’elle diffuse.

 

Quant aux propos de ta mère selon lesquels « si tu ne t’amuses pas, tu vas vieillir et avoir des cheveux blancs », ils ne sont que du bavardage insensé semblable aux balivernes enfantins.

 

N’en tiens aucun compte.

 

Les divertissements licites qui consistent à se promener aux bords des rivières et à contempler les arbres et se livrer à la chasse licite ne fait l’objet d’aucun inconvénient.

 

Quant aux réjouissances illicites, il faut les abandonner, quelle qu’en soit la forme.

 

Extrait du livre intitulé : collection des avis et articles divers de son éminence l’érudit - vol. 9 p. 314.  

Publié par al-mumtahanah.over-blog.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Publié dans Famille - أهل

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Les propos de mécréance prononcés par Yusuf Estes (audio-dossier)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les propos de mécréance prononcés par Yusuf Estes (audio-dossier)

 

Question :

 

Il y a un prédicateur, en Occident, qui dit que ce qui est écrit dans les mus-hafs n’est pas vraiment le Coran et que le véritable Coran est celui qui est récité sur les langues et préservé dans Al lawh al Mahfoudh et dans les poitrines des gens.

 

Ce qui est écrit dans nos mus-hafs serait seulement une représentation du Coran, similaire à la façon dont le papier monnaie dans la main des gens qui n’a pas de valeur en soi, la valeur étant plutôt préservée quelque part ailleurs, le papier étant ce qui la représente.

 

Des gens ont commencé à répandre cette idée, disant que le mus-haf est juste du papier et de l’encre et non le Coran.

 

Quelle devrait être la position d’un Musulman au regard de ces affirmations ?

 

Qu’Allah vous récompense.

 

Réponse du cheikh :

 

En premier lieu, je mets en garde – si cette déclaration est établie de ce prédicateur – je mets en garde les Musulmans, hommes aussi bien que femmes, de l’écouter, du fait qu’il soit corrompu.

 

Soit il est égaré, et dirige autrui vers l’égarement, soit il a perdu la raison.

 

Deuxièmement, cet homme a contredit le consensus des Gens de la Sunna, ces derniers étant unanimes sur le fait que le Coran, quelque soit la façon dont tu interagis avec, qu’il soit récité sur les langues, mémorisé par cœur, écrit sur tableaux noirs ou dans des mus-hafs, tout ceci n’exclut pas le fait qu’il soit Parole d’Allah, le Puissant, le Majestueux.

 

Cet homme s’est fié uniquement à sa raison, ce qui est le point de départ de l’égarement.

 

J’estime qu’il pourrait continuer sur cette voie jusqu’à ce qu’il dise que le Coran a deux parties – des mots et des significations, les significations étant la Parole d’Allah et les lettres et les mots étant créés.

 

Il est possible qu’il ne s’arrête pas jusqu’à ce qu’il atteigne ce point.

 

Cours n°3 (72e minute) de l’explication du cheikh de Nawaqidh al Islam à Jeddah, été 2012, enregistré et publié sur Internet par les frères du site Miraath

Publié par yusufestesfrancais.com

Site consacré à la réfutation du prédicateur télévisuel Yusuf Estes

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri - للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري

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L'égarement de dire qu'Allah est partout (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'égarement de dire qu'Allah est partout (vidéo)

Le cheikh a été interrogé sur ce que beaucoup de gens disent qu'Allah est partout ou présent en toutes choses, il a répondu :

 

Il s'agit d'un égarement manifeste, [en opposition] au texte clair du Qur'an que: 

 

ٱلرَّحۡمَـٰنُ عَلَى ٱلۡعَرۡشِ ٱسۡتَوَىٰ

 

«Le Tout Miséricordieux S'est établi «Istawā» au-dessus du Trône [d'une manière qui convient à Sa Majesté] » [sourate TA HA 20 verset 5] 

 

et Sa Parole, le Très-Haut: 

 

سَبِّحِ ٱسۡمَ رَبِّكَ ٱلۡأَعۡلَى

 

«Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut» [sourate Le Très-Haut 87 verset 1] 

 

Et Il a décrit Ses serviteurs croyants que ceux qui

 

يَخَافُونَ رَبَّہُم مِّن فَوۡقِهِمۡ وَيَفۡعَلُونَ مَا يُؤۡمَرُونَ

 

« ... Ils craignent leur Seigneur, au-dessus d'eux, et font ce qui leur est commandé.» [sourate les abeilles 16 verset 50] 

 

[et] 

 

تَعۡرُجُ ٱلۡمَلَـٰٓٮِٕڪَةُ وَٱلرُّوحُ إِلَيۡهِ فِى يَوۡمٍ۬ كَانَ مِقۡدَارُهُ ۥ خَمۡسِينَ أَلۡفَ سَنَةٍ۬

 

« Les Anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans» [sourate les voies d'ascension 70 verset 4 ] 

 

[et]

 

إِلَيۡهِ يَصۡعَدُ ٱلۡكَلِمُ ٱلطَّيِّبُ وَٱلۡعَمَلُ ٱلصَّـٰلِحُ يَرۡفَعُهُۚ

 

«vers Lui monte la bonne parole, et Il élève haut la bonne action » [sourate le Créateur 35 verset 10].

 

De nombreux versets et hadiths qui montrent qu'Allah, le Puissant et Majestueux, n'a nulle besoin des mondes, qu'il est au-dessus de toute Sa création, qu'Il n'est pas mélangé avec Sa création comme ces gens que j'ai signalé [ceux qui disent] qu'Allah est partout, Allah est partout, Exalté soit-Il, Il est au-dessus de ce disent les injustent.

 

Dans un hadith authentique [il est dit] :

 

«Allah était et rien n'était avec Lui » 

 

Où est l'endroit où [il est soi-disant] se sont réunis ces gens qui prétendent qu'Il est partout ?

 

Surtout que parmi ces endroits il y a ceux qui sont propres, et ceux qui sont vils et sales, [comme] les salles de bains, les bars, les pubs, les bordels et ainsi de suite.

 

Comment peuvent-ils prétendre qu'Allah, le Puissant et Majestueux, d'être partout, même s'Il a dit dans plus d'un verset qu'Il S'est établit au dessus de son Trône?

 

Et dans un hadith authentique, le Prophète عليه السلام demanda à une jeune esclave dont le propriétaire a voulu la libérer: 

 

Il lui a dit : «Où est Allah?"

Elle répondit : «Au-dessus des cieux. » (fi samaa)

 

Il lui a alors demandé : «Qui suis-je? »

Elle dit : « Tu es le Messager d'Allah. »

 

Alors Il se tourna vers son maître et lui dit : « Libère-la, car elle est certes croyante. »

 

La fille esclave dans le temps du Prophète a plus de fiqh que les faqihs d'aujourd'hui, parce que si vous demandez à un grand nombre d'entre eux où est Allah, ils répondent : «Partout».

 

Un de mes voisins dit qu'Allah est présent dans toutes choses, ce sont des pauvres (miskines).

 

Ce qui est présent est créé.

 

Allah était et il n'y avait rien de créé.

 

Ainsi, après notre Seigneur a créé la création, est-il devenu une partie de celui-ci [en tenant compte] tous les déchets qu'il contient! [Jamais].

 

Exalté soit-Il, et au-dessus de ce que disent les injustes.

 

Al-Hudaa wan-Noor, 178.

Publié par minhaj sunna

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Dispenser des cours avant le sermon du vendredi (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Dispenser des cours avant le sermon du vendredi (audio-vidéo)

Question :

 

Dans la mosquée de mon quartier, l’imam se contente de diriger les cinq prières quotidiennes ainsi que le sermon et la prière du vendredi.

 

Il ne donne pas de cours hebdomadaires.

 

Je lui ai alors demandé la permission de donner des cours sur le thème du monothéisme.

 

Il a approuvé, à condition néanmoins que je le fasse les vendredis avant le sermon du vendredi, du fait qu’à ce moment-là l’affluence de ceux qui viennent accomplir la prière est grande.

 

Que me conseillez-vous ?

 

Réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

Ceci dit :

 

Au-delà des conditions que doit réunir celui qui dirige une assemblée de savoir et d’orientation, les disciplines de la charia se résument en cette phrase : «Allâh dit, le Prophète dit».  

 

«Le Prophète صلّى اللهُ عليه وآله وسلَّم a interdit aux gens de constituer des cercles pour l’apprentissage avant le sermon du vendredi.»  

Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre de «La prière», par l’intermédiaire de `Abd Allâh Ibn `Amr رضي الله عنه. Ce hadith est jugé authentique par Al-Albâni dans Sahîh Al-Djâmi` (hadith 6885).

 

Alors, comment celui qui appelle au monothéisme par la parole peut-il faire un acte contraire à ce que prescrit la charia ?

 

Se conformer à la Révélation et observer les préceptes de la charia entrent dans le cadre de la foi en l’unicité d’Allâh.

 

مَنْ يُطِعِ الرَّسُولَ فَقَدْ أَطَاعَ اللهَ

sens approximatif du verset :

 

«Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allâh» (An-Nîssa, v.180)

 

قُلْ أَطِيعُوا اللهَ وَالرَّسُولَ فَإِنْ تَوَلَّوْا فَإِنَّ اللهَ لاَ يُحِبُّ الْكَافِرِينَ

sens approximatif du verset :

 

«Dis: «Obéissez à Allâh et au Messager. Et si vous tournez le dos… alors Allâh n’aime pas les infidèles» (Al-’Imrân, v.32)

 

اتَّبِعُوا مَا أُنْزِلَ إِلَيْكُمْ مِنْ رَبِّكُمْ وَلاَ تَتَّبِعُوا مِنْ دُونِهِ أَوْلِيَاءَ

sens approximatif du verset :

 

«Suivez ce qui vous a été descendu venant de votre Seigneur et ne suivez pas d’autres alliés que Lui» (Al-A`râf, v.3)

 

En définitive, il n’y a de salut de la colère d’Allâh que par la foi en l’unicité d’Allâh et par l’observance des préceptes transmis par le Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم.

 

Nous ne devons nous référer qu’à ces deux seules sources et rejeter ce qui nous vient des autres.

 

Le savoir parfait appartient à Allâh عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

Alger, le 23 El-Mouharram 1427 H, Correspondant au 22 février 2006 G

Publié par ferkous.com

في التدريس يوم الجمعة قبل الخطبة

السؤال: لنا إمام في مسجدنا يقتصر نشاطه على إقامة الصلوات الخمس، وخطبة الجمعة، ولا يلقي دروسا أسبوعية، فاستأذنته في إقامة دروس في التوحيد فأذن شريطة أن تكون هذه الدروس يوم الجمعة قبل الخطبة بحجة كثرة المصلين في هذا الوقت، فما هي نصيحتكم؟

الجواب: الحمد لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله الله رحمة للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين وسلم تسليما، أما بعد

فإنه بغض النظر عن الشروط المؤهلة لتصدر مجالس العلم والتوجيه، فإنَّ العلم الشرعي هو: "قال الله قال رسوله"، وقد "نهى النبي صلى الله عليه وآله وسلم عن التحلق قبل الجمعة"(١) فكيف يدعو الموجه إلى التوحيد بقوله ما يخالف العلم بفعله؟ لذلك كان اتباع الوحي، والتزام العمل بالنصوص الشرعية من مقتضى توحيد الله والإيمان به قال تعالى

مَّنْ يُطِعِ الرَّسُولَ فَقَدْ أَطَاعَ اللّهَ-النساء: 80

وقال تعالى

قُلْ أَطِيعُواْ اللّهَ وَالرَّسُولَ فإِن تَوَلَّوْاْ فَإِنَّ اللّهَ لاَ يُحِبُّ الْكَافِرِينَ-آل عمران: 32

وقال تعالى

اتَّبِعُواْ مَا أُنزِلَ إِلَيْكُم مِّن رَّبِّكُمْ وَلاَ تَتَّبِعُواْ مِن دُونِهِ أَوْلِيَاء-الأعراف: 3

، فلا نجاة من الله إلا بتوحيدين: توحيد المُرسِل، وتوحيد متابعة الرسول، فلا يُحاكم إلى غيره، ولا ترضى بحكم غيره

والعلم عند الله تعالى، وآخر دعوانا أن الحمد لله رب العالمين وصلى الله على نبينا محمد وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين وسلم تسليما

الجزائر في: 23 محرم 1427ﻫ

الموافق لـ: 22 فبراير 2006م

١- أخرجه أبو داود في الصلاة (1081)، من حديث عبد الله بن عمرو رضي الله عنه. وصححه الألباني في صحيح الجامع 6885

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

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Quand il est permis d’avorter et quand il n'est pas permis de le faire

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Quand il est permis d’avorter et quand il n'est pas permis de le faire

Louange à Allah, l'Unique, et prière et salut sur le Prophète ultime, Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

Après ce préambule :

 

L'assemblée du Comité des Grands Oulémas dans sa vingt neuvième édition à la ville de Médine qui s'est organisé du 9/6/1407 de l'hégire au 20/6/1407 de l'hégire, a examiné les papiers relatifs à l'avortement émis par l'Hôpital Militaire de Riyad.

Il a aussi étudié les avis des savants à ce propos.

 

Après méditation, discussion et l'imagination de ce que la femme enceinte peut subir comme complications dangereuses dans les différents stades de la grossesse, et vu la différence des avis des médecins dans leur décisions, après également examen de certains rapports médicaux où une décision avait été prise puis réfutée vers un autre avis, après réunion avec les autres médecins et discussion des avis, comme il était le cas d'une femme enceinte pour laquelle deux médecins ont pris une décision, puis après l'avoir discuté avec un nombre de médecins, une autre décision a été prise ;

 

et par précaution pour que les femmes enceintes ne trouvent pas de facilité à interrompre leur grossesse pour la moindre raison, en se basant sur la règle de prévention des maux et réalisation des intérêts, car parmi les gens certains qui vont prendre les choses à la légère à propos de la grossesse, malgré la valeur religieuse importante ; pour toutes ces raisons, le Comité des Grands Oulémas a décidé ce qui suit :

 

-Il n'est pas permis d'interrompre la grossesse dans ses différents stades que pour une raison légale, et dans des limites très restreinte.

 

-Si la grossesse est au premier stade de son développement, qui est la période des quarante jours, et que son interruption est pour une raison légale ou pour éviter un éventuel mal présumé, il est alors permis de l'interrompre.

 

Par contre, l'interrompre dans les limites de cette période par crainte de difficultés dans l'éducation de l'enfant, ou par crainte d'insuffisance des dépenses pour la vie et l'enseignement de l'enfant, ou pour son avenir, ou encore par le fait de vouloir se contenter des enfants déjà présents, dans ces cas, il n'est pas permis de le faire.

 

-Il n'est pas permis d'interrompre la grossesse si elle est au stade de l'adhésion ou de la Modgha, jusqu'à ce qu'une commission médicale de confiance décide que la continuité de la grossesse constitue un danger pour la mère, comme craindre sa mort en cas de poursuite de la grossesse, dans ce cas il est permis d'avorter après avoir eu recours à tous les moyens de remédier à ces dangers.

 

-Après le troisième stade, et achèvement des quatre mois de grossesse, il est interdit d'avorter jusqu'à ce qu'un groupe de médecins spécialisés et de confiance décident que la conservation du fœtus en intra utérin engendrerait sa mort, et ce après avoir utiliser tous les moyens pour sauver sa vie.

 

L'autorisation d'avorter a été accordée soumise à ces conditions pour empêcher le plus grave des deux maux et pour réaliser le plus grand des deux intérêts.

 

Le Comité en décidant ce qui vient d'être mentionné, recommande la crainte d'Allah et l'assurance dans les décisions.

 

C'est Allah qui accorde la réussite et prière et salut sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Décision du Comité des Grands Oulémas numéro 140, du 20/6/1407.

(Numéro de la page: 284.285)

copié de alifta.net

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Les feuilles de séné (sana maki - سنا مكي)

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Les feuilles de séné (sana maki - سنا مكي)

-Les feuilles de séné : Elle sont utilisées en cas de constipation occasionnelle sans abus de consommation (maximum traitement de 10 jours).

 

-Dénomination latine : Cassia angustifolia

 

-Constituants : Dérivés naphtaléniques, flavonoïde. Dérivés d'anthracène (sennosides A et B) c'est une plante médicinale.

 

C'était utilisé dans la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle. (Principalement le catholicum)

 

Le séné est connu et utilisé pour ses propriétés purgatives (de même que de l'aloès et la rhubarbe).

 

Ses principes actifs sont des dérivés d el'anthraquinone et leurs glucosides.

Il agit principalement sur le gros intestin en augmentant les mouvements des contractions musculaires du côlon.

67018787 p

Effets - indications

 

-Effets : Stimulation du gros intestin pour un effet laxatif, c'est a dire purgatif après 10 heures environ, déclenchement des selles molles.

Etant donné que le séné a un effet irritant il est préférable de ne pas exagérer sa consommation.

Contre la constipation occasionnelle.

 

-Pharmacologie : Les propriétés des anthracènes (principes actifs du séné) bloquent la réabsorption de l'eau et des électrolytes au niveau du gros intestin, provoquant ainsi des selles molles.

 

-Indications : Utilisation chez l'adulte en cas de :

 -Constipation passagère pour une durée de traitement inférieure a 10 jours, sauf avis médical.

 -Purge intestinale

 -Hémorroïdes (la défécation est facilitée par les selles molles).

67018787 pEffets secondaires et contre-indication

 

-Effets secondaires : en cas d'utilisation à long terme ou excessive, cela peut entraîner la perte de certains minéraux.

 

-Contre-indication : grossesse, allaitement, petits enfants.

 

-Interaction : hypokaliémie (baisse du potassium) en cas d'utilisation prolongée avec certains traitements médicamenteux pour le cœur.

 

copié de traitement-hijama.over-blog.com

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