Il n’est pas légiféré de faire l’adhan dans l’oreille droite du nouveau-né, encore moins l’iqama dans l’oreille gauche (audio)

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Il n’est pas légiféré de faire l’adhan dans l’oreille droite du nouveau-né, encore moins l’iqama dans l’oreille gauche (audio)

Question :

 

Cheikh le hadith qui parle de l’adhan dans l’oreille du nouveau-né est faible, alors pouvons-nous l’utiliser ?

 

Réponse :

 

Non

 

Question :

 

Quel est votre conseil pour les frères qui ne savent peut être pas que vous avez déclaré le hadith faible.

 

Réponse :

 

Mon conseil est un exposé pour les gens.

 

Nous disions auparavant qu’il était légiféré de faire l’adhan dans l’oreille du nouveau-né, tout en sachant que le hadith disant qu’il fait partie de la sunna de faire l’adhan dans l’oreille du nouveau-né est rapporté dans les Sunan de At-Tirmidhi رحمه الله avec une chaîne de transmission faible.

 

Mais, (comme il est connu dans la science du hadith) nous avons appuyé ce hadith par d’autres, et nous nous sommes appuyés sur le livre de l’imam Ibn Qayim رحمه الله : "Tuhfatul wadud fi ahkam al-mawlud" .

 

Ibn Qayim رحمه الله a renforcé le hadith en s’appuyant sur un livre de l’imam Al-Bayhaqi رحمه الله : "Shu’ab Al-Iman" .

 

Et bien que le hadith soit faible, je pensais que sa faiblesse n’était pas très importante, et je me suis appuyé sur la transmission d’Abu Rafi ‘ pour renforcer le hadith.

 

A cette époque, je ne disposais pas du livre Shu’ab Al-Iman, ni publié ni en manuscrit.

 

Et bien que je sois dans la Maktaba Dhahirya qui contient des milliers de livres, celui-ci du Hafidh Al-Bayhaqi رحمه الله n’y était pas comme dans la plupart des bibliothèques du monde.

 

Mais aujourd’hui, Shu’ab Al-iman a pu être publié et il est très profitable car il contient beaucoup de hadith qui ne sont pas rapporté dans les « six livres » (Al-Bukhari, Muslim, Abu Dawud, At-Tirmidhi, Ibn Majah) ou ailleurs.

 

Parmi ceux-ci, le hadith sur lequel je m’appuyais d’après Ibn Qayim رحمه الله pour renforcer le hadith d’Abu Rafi’ rapporté dans Sunan At-Tirmidhi رحمه الله .

 

Mais, dans la chaîne de ce hadith que rapporte l’imam Al-Bayhaqi رحمه الله, il y a deux transmetteurs qui sont considérés comme menteurs. Il m’est donc apparu que l’imam Ibn Qayim رحمه الله a été un peu complaisant en disant seulement que le hadith était faible.

 

Il aurait dû dire qu’il était très faible, et dans ce cas il n’est pas permis à celui qui s’intéresse à la science du hadith d’utiliser un hadith très faible pour appuyer un autre hadith faible.

 

C’est pourquoi, nous ne pouvons que revenir sur ce que nous avons dit de ce hadith dans Sunan At-Tirmidhi (faible mais il trouve un appui ailleurs), d’après le hadith rapporté dans Shu’ab Al-iman qui est très faible.

 

Ainsi le hadith d’Abu Rafi’ reste faible.

 

Et puisqu’il ne nous est pas permis de mettre en pratique le hadith faible, nous sommes revenus sur ce que nous disions auparavant du caractère sunna ou légiféré de l’adhan dans l’oreille du nouveau-né.

 

(Il n’est donc pas légiféré de faire l’adhan dans l’oreille droite du nouveau-né, encore moins l’iqama dans l’oreille gauche qui est rapporté dans un hadith inventé (mawdhu’).

 

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Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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Les conséquences du fait de vivre chez les mécréants

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Les conséquences du fait de vivre chez les mécréants

Le fait de vivre avec les Kouffars dans leur pays est en contradiction avec les preuves du Qor’an et de la Sounnah que nous avons mentionné et voici quelques conséquences négatives du fait de vivre parmi les Kouffars :

 

-Développer de l’amour et une Walaa pour les Kouffars.

 

-Transiger et faire des compromis au sujet de la religion en laissant tomber des aspects obligatoires de l’Islam pour faire plaisir aux Kouffars.

 

-Etre témoin des péchés et des choses interdites par l’Islam, au point qu’elles deviennent tout à fait naturelles et normal pour une personne.

 

Cela représente une contradiction avec la foi, car le prophète (sallallahou 'alaihi wa salam) a dit :

 

«Quiconque d’entre vous voit un mal, qu’il le change avec sa main. S’il ne peut pas, avec sa langue. S’il ne peut pas, qu’il le change avec son coeur et c’est le minimum de la foi.»

 

Donc, il est devenu normale de voir le Koufr, le Shirk, le Zina, l’alcool, les femmes sans Jilbaab, les gens qui insulte et se moquent de la religion, alors où est sa foi ?

 

-Demander de l’argent aux Kouffars. Demander en Islam est très mal vu, même entre musulman, sauf en cas de nécessité.

 

Alors que dire des musulmans qui vivent chez les Kouffars et qui se rabaissent devant eux en leur demandant de l’argent.

 

Beaucoup de musulmans prennent du BS, et toutes sortes d’allocations de la part des Kouffars et ils deviennent dépendants de cet argent par la suite, alors ils ne pensent plus à partir vivre avec les musulmans.

 

Car les pays musulmans ne donnent pas de BS, ni d’allocations ou de  chômage.

 

Mais les Kouffars ne donnent pas d’argent par générosité.

 

Comment ce qu’ils donnent pourrait-il être de la générosité, alors que ce qu’ils donnent ne leur appartient pas.

 

Ils ne font que donner aux gens une partie de ce qu’ils leur prennent en taxes et impôts !

 

Ils jouent très mal à Robin des Bois !

 

-Imiter les Kouffars dans leur façon de s’habiller et de vivre.

 

-Difficulté de trouver un travail, même pour les gens hautement diplômé.

 

Sans mentionné la difficulté de trouver un travail Halaal.

 

La plupart des emplois disponibles comportes beaucoup de pratiques totalement Haraam dans l’Islam. Comme de vendre ce qui est Haraam.

 

La mixité entre homme et femme.

Le Ribaa.

L’interdiction de la barbe, difficulté de faire la prière obligatoire à l’heure, difficulté de s’absenter pour la prière de Joumou’ah etc.

 

-L’interdiction de faire le Adhaan dehors.

 

-Lors des fêtes du sacrifice, on ne peut pas sacrifier ailleurs qu’à l’abattoir.

 

Si on le fait à la maison, on reçoit une amende etc.

 

-La difficulté de s’entendre sur le commencement et la fin du mois de ramadan.

 

-La négligence de plusieurs musulmans lors des fêtes de Eid, car les Kouffars ne ferment par lors de nos jours de fêtes.

 

Le musulman doit présenter une lettre de motivation pour s’absenter de son travail ou de son école.

 

-Le musulman est obligé de cesser de travailler lors des fêtes des Kouffars.

 

Il est obligé de respecter leurs jours de célébration.

 

-Les musulmans doivent envoyés leurs enfants dans les écoles des Kouffars, alors que ce sont des endroits ou on enseigne le Koufr et les idées de Koufr et d’égarement et la perversité.

 

Les enfants commencent à parler et à penser comme les enfants des Kouffars.

 

-Dans certain pays (comme en France) les musulmanes sont forcées d’enlever leur Hijab pour aller à l’école et doivent étudier dans des écoles mixtes.

 

-La difficulté de manger que du Halaal.

 

-Les cours de philosophie (au collège), de musique ou de natation au secondaire qui sont des cours obligatoires pour les enfants, ce qui est interdit en Islam.

 

-Lors de l’accouchement, il est difficile d’avoir une femme médecin.

 

-La difficulté d’élever les enfants dans une éducation Islamique.

 

L’interdiction de donner des corrections aux enfants sous peine de les faire prendre de force par la protection de la jeunesse.

 

On les place ensuite dans les familles d’accueille Kouffars où on les élèves comme des Kouffars.

 

-Vivre parmi des gens qui croient que deux hommes ou deux femmes peuvent se marier ensemble !!!

 

-La division des musulmans par la propagation des groupes Islamiques, des sectes et des différentes Bid’ah qui viennent de partout dans le monde et qui prêchent ici en toute liberté.

 

Chaque secte à sa mosquée ou son centre et propage ses Bid’ahs librement.

 

-Beaucoup de musulman qui se perdent complètement et qui deviennent malade et déprimés, loin de leurs familles.

 

-Le problème pour se faire enterrer quand on meurt chez les Kouffars. Les cimetières musulmans sont très rares et ont doit être enterré dans des cercueils  contrairement à la Sounnah.

 

Et bien d’autres choses encore qu’il serait long à mentionner.

 

Publié par salafidemontreal.com 

Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti

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Poser la même question à plusieurs savants (vidéo)

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Poser la même question à plusieurs savants (vidéo)

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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Cheikh 'Abder Razzâq Al 'Abbâd Al Badr الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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Ne dénigre pas les défauts ton frère !

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Ne dénigre pas les défauts ton frère !

Al-Hassan Al-Basri رحمه الله a dit :

 

"Ô fils d'Adam !

 

Tu ne mérites pas la vraie foi tant que tu dénigres les gens pour un défaut que tu as en toi-même.

 

Alors corrige ton défaut car tu n'en corrigeras pas un sans en trouver un autre que tu seras le premier à devoir le corriger.

 

Ô fils d'Adam !

 

Si tu veux être juste détourne-toi des défauts des gens, car le serviteur le plus aimé par Allâh est celui qui agit ainsi."

Publié par 3ilmchar3i.net

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Si tu es fier de tes richesses…

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Si tu es fier de tes richesses…

Si tu es fier de tes richesses, c’est là le pire stade de la vanité.

 

Considère tous les hommes déchus et vils qui sont plus riches que toi, ne te réjouis d’une situation dans laquelle ce que je viens de te mentionner te surpasse.

 

Sache que la vanité que tu tires de la richesse est pure sottise, car ce ne sont que des pierres dont on ne profite qu’en les prélevant et en les dépensant de manière licite uniquement.

 

L’argent est également une chose qui va et vient, il peut aussi t’échapper et se retrouver dans les mains d’un autre voire celles de ton ennemi.

 

Une telle fierté est absurde et compter –sur sa richesse - est une duperie et une faiblesse.

 

« Le livre de l’éthique et des mœurs »

copié de rappel01.fr

 

Imam 'Ali Ibn Hazam Al-Andalusy -  الإمام علي ابن حزم الأندلسي

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Dormir après la prière d'al-`asr

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Dormir après la prière d'al-`asr

Question :

 

J’ai entendu des gens dire qu’il est prohibé de se coucher après al-`asr.

Est-ce vrai ?

 

Réponse :

 

Se coucher après la prière d'al-`asr est l’une des habitudes adoptés par certains, et il n’y a aucun mal.

 

D’autre part, les hadiths qui renferment l’interdiction de dormir après al-`asr ne sont pas authentiques.

 

Qu'Allâh vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La première question de la Fatwa numéro (17915)

(Numéro de la partie: 26, Numéro de la page: 148)

Publié par alifta.net

النوم بعد العصر
س 1: سمعت من أناس تحريم النوم بعد العصر ، هل ذلك صحيح؟
ج 1 : النوم بعد العصر من العادات التي يعتادهـا بعـض النـاس، ولا بأس بذلك، والأحاديث التي في النهي عن النوم بعد العصر
ليست بصحيحة
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

(الجزء رقم : 26، الصفحة رقم: 148)
السؤال الأول من الفتوى رقم - 17915

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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L’épouse qui élève la voix sur son mari (audio-vidéo)

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L’épouse qui élève la voix sur son mari (audio-vidéo)

Question :

 

Quel est le verdict de l’épouse qui lève la voix sur son mari à propos des affaires de la vie conjugale ?

 

Réponse de Sheikh Mohammad Ibn Salih Al-‘Outheymine :

 

Nous disons à cette épouse que le fait d’élever sa voix sur son mari fait partie du mauvais comportement, car le mari est celui qui a l’autorité sur elle et qui est responsable d’elle.

 

Il est donc obligatoire pour elle de le respecter et de lui parler avec une bonne manière.

 

Car cela fera durer leur relation et fera en sorte que l’affection dure entre eux.

 

De même que le mari doit aussi agir correctement envers elle.

 

La vie de couple est une relation d’échange réciproque.

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

(Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien.) An-Nissa : 19.

 

Mon conseil pour cette épouse est donc qu’elle craigne Allah en elle-même et dans sa manière d’agir envers son mari.

 

Et qu’elle n’élève pas sa voix sur lui, en particulier si lui de son côté lui parle avec douceur et en baisant la voix.

السؤال: ما حكم الزوجة التي ترفع صوتها على الزوج في أمور حياتهم الزوجية؟

الجواب : نقول لهذه الزوجة أن رفع صوتها على زوجها من سؤ الأدب وذلك لأن الزوج هو القوام عليها وهو الراعي لها فينبغي أن تحترمه وأن تخاطبه بالأدب لأن ذلك

أحرى أن يؤدم بينهما وأن تبقى الألفة بينهما كما إن الزوج أيضاً يعاشرها كذلك فالعشرة متبادلة قال الله تبارك وتعالىو

عاشروهن بالمعروف فإن كرهتموهن فعسى أن تكرهوا شيئا ويجعل الله فيه خيراً كثيرا

فنصيحتي لهذه الزوجة أن تتقي الله عز وجل في نفسها وزوجها وأن لا ترفع صوتها عليه لا سيما إذا كان هو يخاطبها بهدوء وخفض الصوت

Question :

 

Votre éminence, est-il possible de dire une parole pour orienter les femmes qui élèvent la voix sur leur époux et qui prononcent des paroles qui contredisent la révélation et les bonnes manières que le prophète صلى الله عليه وسلم a enjoint aux époux de respecter ?

 

Quel est le verdict à ce sujet ?

 

En réalité, Ô Sheikh, il y a aussi de nombreuses questions de ce genre…

 

Réponse de Sheikh Salih Al-Fawzan :

 

Oui, Allah (‘Azza wa Jall) a ordonné qu’il y ait entre les époux une bonne entente.

 

La femme doit bien se comporter envers son mari et l’homme doit bien se comporter envers son épouse.

 

Il est obligatoire à tous les deux de remplir son obligation envers l’autre.

 

Et la femme qui élève sa voix sur son mari, alors celle-ci a un mauvais comportement.

 

Et cela fait partie des principes de désaccord.

 

L’époux doit donc lui donner le bon conseil et lui faire craindre Allah عز وجل.

 

Si celle-ci ne met pas l’ordre en application, il doit donc remédier à cette situation en s’écartant de celle-ci, en la frappant légèrement, comme Allah le mentionne (1).

 

Na’am.

 

(1) Cheikh fait allusion au verset 34 de Sourate An-Nissa, Allah dit (traduction rapprochée) :

(Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !)

 

حفظك الله ، هذا سائل يقول : صاحب المعالي هل من كلمة توجيهية للنساء اللاتي يرفعن أصواتهن على أزواجهن ، والتلفظ بألفاظ تخالف الشرع والآداب التي وصى بها النبي صلى الله عليه وسلم بين الزوجين ، وما حكم ذلك ؟ حقيقة يا شيخ أيضا جاءت أسئلة كثيرة في هذا الباب ..

العلامة صالح الفوزان حفظه الله : نعم ، الله جل وعلا أمر بحسن العشرة بين الزوجين المرأة تعاشر زوجها بالمعروف ، والرجل يعاشر زوجته بالمعروف بأن يبذل كل منهما ما يجب عليه نحو الآخر هذا هو الواجب ، والمرأة التي ترفع صوتها على الزوج فهذه سيئة أدب ، وهذه مبادئ النشوز فعليه أنه ينصحها يخوفها بالله عز وجل ، فإذا لم تمثل يعالجها بالهجر بالضرب اليسير كما ذكر الله عز وجل . نعم

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Protection des enfants et des maisons

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Protection des enfants et des maisons

D'après Abou Talha رضي الله عنه, le prophète صلى الله عليه وسلم a dit  :

 

«Les anges n’entrent pas dans une maison qui abrite un chien ou une image»

Rapporté par Mouslim, 2106

 

وعن أبي طلحة رضي الله عنه قال : قال النبيُّ صلَّى الله عليه وسلَّم

إِنَّ الْمَلَائِكَةَ لَا تَدْخُلُ بَيْتًا فِيهِ صُورَةٌ

D'après Jaber رضي الله عنه, l’Envoyé d'Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Quand la nuit tombe -ou quand vous entamez la soirée-, retenez vos enfants, car à ce moment-là les démons se déploient.

Quand une heure de la nuit s’écoule, libérez-les, fermez les portes et prononcez le Nom d’Allâh dessus car le démon n’ouvre pas une porte fermée.

Bouchez vos outres et prononcez le Nom d’Allâh dessus.

Couvrez vos récipients et prononcez le Nom d’Allâh dessus, ne serait-ce que mettre dessus quelque chose.

Et éteignez vos lampes.»

Unanimement accordé, rapporté par Al-Boukhari n°3304, Mouslim n°2012


عن جابر رضي الله عنه - قال : قال رسول الله صلى الله عليه وسلم

إذا كان جنح الليل أو أمسيتم فكفوا صبيانكم ، فإن الشيطان ينتشر حينئذ ، فإذا ذهب ساعة من الليل فخلوهم وأغلقوا الأبواب واذكروا اسم الله ، فإن الشيطان لا يفتح بابا مغلقا ، وأوكوا قربكم واذكروا اسم الله ، وخمروا آنيتكم ، واذكروا اسم الله ، ولو أن تعرضوا عليه شيئا ، وأطفئوا مصابيحكم

Ibn Abbas رضي الله عنه a dit :

 

«Le Prophète صلى الله عليه وسلم sollicitait la protection (divine) pour Hassan et Houssayn et disait :

«Votre ancêtre (c’est-à-dire Abraham عليه السلام) utilisait pour demander la protection (divine) en faveur d’Ismaïl et d’Ishaq ceci :

 

أُعيـذُكُمـا بِكَلِـماتِ اللهِ التّـامَّة، مِنْ كُلِّ شَيْـطانٍ وَهـامَّة، وَمِنْ كُـلِّ عَـيْنٍ لامَّـة

Ucîdhukumâ bi-kalimâti l-lâhi t-tâmmati min kulli shaytânin wa hâmmatin, wa min kulli caynin lâmmatin

« Je cherche protection grâce aux mots parfaits d’Allâh contre tout démon et contre toute bête venimeuse et contre tout mauvais œil »

Rapporté par Al-Boukhari n°3191

 

حدثنا عثمان بن أبي شيبة حدثنا جرير عن منصور عن المنهال عن سعيد بن جبير عن ابن عباس رضي الله عنهما قال

كان النبي صلى الله عليه وسلم يعوذ الحسن والحسين ويقول إن أباكما كان يعوذ بها إسماعيل وإسحاق

أعوذ بكلمات الله التامة من كل شيطان وهامة ومن كل عين لامة

صحيح البخاري3191

D’après Abou Hourayra رضي الله عنه, le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Ne faites pas de vos maisons des tombes, certes Satan fuit de la maison dans laquelle est lue sourate Al-Baqarah.»

Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°780


عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم

لا تجعلوا بيوتكم مقابر إن الشيطان يفر من البيت الذي تقرأ فيه سورة البقرة

رواه مسلم في صحيحه رقم ٧٨٠

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L'attitude adéquate durant les repas

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L'attitude adéquate durant les repas

Il est certifié que le Prophète صل الله عليه وسلم a dit :

 

«Je ne mange pas accoudé, mais je m'assieds de même qu'un sujet d'Allâh et je mange comme lui».

 

Ibn Majah a rapporté dans ses Sunans que le Prophète صل الله عليه وسلم avait prohibé à un homme de manger alors qu'il est étendu à plat ventre.

 

La notion d'accoudement a été interprétée de trois manières :

 

D'abord par l'assise avec les jambes croisées,

ensuite par l'appui sur un objet quelconque

et enfin par l'appui sur le flanc.

 

Ces trois genres d'accoudement entrainent la position nuisible qu'est l'appui sur le flanc.

 

Cette attitude altère l'acheminement naturel des aliments, entrave leur accès à l'estomac et exerce une pression sur le ventre qui devient inaccessible à l'aliment et qui s'incline en abandonnant sa position redressée.

 

Ainsi l'aliment n'y accèdera-t-il pas facilement.

 

Quant aux deux autres genres d'accoudement, ils constituent l'attitude adoptée par les puissants, ce qui contrarie la dévotion.

 

Pour cela, le Prophète صل الله عليه وسلم a dit :

 

«Je mange de même qu'un sujet d'Allâh».

 

Est rapporté d'après le Prophète صل الله عليه وسلم qu'il asseyait pour manger en s'accoudant sur les genoux, posant la plante de son pied gauche sur le revers de son pied droit.

 

Adoptant ainsi une attitude de modestie à l'égard d'Allâh le Grand et le Puissant, de décence et de déférence vis-à-vis du repas et du convive.

 

Telle est la plus adéquate des positions pour les repas.

 

Tous les organes s'y trouvent dans leur état naturel qu'Allâh à créer.

 

Cette position comporte aussi une grande part de décence.

 

L'homme profite extrêmement de la nourriture lorsque les organes se trouvent dans leur état naturel, c'est-à-dire en étant redressés de façon normale.

 

La pire des positions adoptée pour manger est l'appui sur le flanc, car l'œsophage et les organes de la déglutition se rétrécissent et l'estomac s'altère parce qu'il se contracte lors du contact entre le sol et l'estomac et par le diaphragme est incommodé.

 

Si le but de l'accoudement était de s'appuyer sur les coussins et le matelas posé en dessous de la personne assise, ceci voudrait dire que si l'on mange, on ne devra point s'appuyer sur les matelas et les coussins tels que le font les puissants et celui qui déguste les aliments de façon excessive, mais on devra manger le strict nécessaire pour vivre comme le fait le sujet d'Allâh.

 

Le Prophète صل الله عليه وسلم mangeait avec trois doigts, ce qui est très utile, car celui qui mange avec un ou deux doigts ne s'en délectera point et ne sera point rassasié que longtemps après et les organes qui aménagent les aliments de même que l'estomac ne se réjouiront pas des repas et les recevrons comme un homme qui prend sa part en petite quantité et n'y éprouve aucun plaisir et aucune réjouissance.

 

Manger avec les cinq doigts et la paume de la main entraine l'encombrement des aliments dans l'estomac et les organes (il pourra arriver que les organes se débouchent causant la mort) et contraint les organes à les repousser et l'estomac à les supporter et aucun plaisir et réjouissance ne sont donc ressentis.

 

La meilleure façon de manger est donc celle du Prophète صل الله عليه وسلم qui consiste à manger avec les 3 doigts.

 

Celui qui examine les aliments que dégustait le Prophète صل الله عليه وسلم se rendra compte qu'il n'a guère combiné le lait et le poisson ni le citron, ni entre deux aliments chauds ou froids ou visqueux ou astringents ou laxatifs ou épais ou mous ou se convertissant en une seule combinaison ou deux aliments différents tels que l'astringent et le laxatif, l'aliment le plus rapidement digéré et celui à la digestion ralentie, le grillé et le cuit, le tendre et le desséché.

 

Il n'a pas également combiné le lait et l'œuf, ni la viande et le lait.

 

Le Prophète صل الله عليه وسلم, amendait la nocivité de certains aliments par ces mêmes aliments dans la mesure du possible, et atténuait de la sorte la chaleur de certains aliments par la froideur d'autres et la siccité de cet aliment par l'humidité de l'autre tel qu'il a fait concernant le concombre d'Egypte et les dattes sèches.

 

Il mangeait de même les dattes sèches avec le beurre (gâteau de dattes) et buvait de l'infusion de dattes pour atténuer l'essence des aliments intenses.

 

Il ordonnait le diner, fut-il une poignée de dattes en disant : «Ne pas diner est décrépitude » tel que l'ont mentionné At Tirmidhy et Ibn Majah dans ses Sunans.

 

Abou Na'im a rapporté que le Prophète صل الله عليه وسلم prohibait de dormir directement après les repas car ce facteur durcit le cœur.

 

Ainsi les médecins conseillent-ils à celui qui s'intéresse au maintien de sa santé de marcher quelque cent pas après le diner et de ne guère dormir directement après le diner car ceci est très nuisible.

 

Les médecins musulmans ont interdit de prier après le repas du soir afin que l'aliment se stabilise au fond de l'estomac, ce qui facilitera une meilleure digestion.

 

Le Prophète صل الله عليه وسلم ne buvait pas en mangeant pour ne pas détériorer l'aliment, surtout si l'eau est chaude ou froide, car elle serait très délétère.

 

Un poète a dit :

«En mangeant un mets froid ou chaud

 Ou en allant aux latrines, ne buvez point d'eau

 Si vous évitez cela véritablement

Vous vous épargnerez les maux du ventre durablement.»

 

Il est déconseillé de boire de l'eau à la suite d'exercices sportifs, de la consommation de fruits - même si l'absorption de l'eau après certains fruits et moins nocive que d'autres cas - du bain et du réveil.

 

Tout ceci contrarie la santé.

 

Les habitudes n'entrent pas en ligne de compte, car elles sont des caractères seconds.

 

La médecine prophétique

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Imam Muhammad Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Mâshâa Allah - ماشاء الله (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Mâshâa Allah - ماشاء الله (vidéo)

Question :

Hayyakoum Allah

 

Le questionneur Abû ‘Abd Allah dit dans la question une, si une personne voit une chose qui l’étonne, doit-il dire « Ma shâ Allah Tabarak Allah » (Comme Allah le veut Béni Soit Allah) ou « Ma shâ Allah Tabarak Allah La Qouwata ila bi Allah » (Comme Allah le veut Béni Soit Allah Il n’y a de puissance sans Allah) ou « Ma shâ Allah Tabarak Allah » et sont-ils tous corrects ?
 

Réponse :

 

La Louange Seule est à Allah Seigneur de l’Univers, Prière & Salut d’Allah sur notre Prophète Muhammad ainsi que Sa famille et Ses compagnons ainsi que ceux qui les ont suivi dans le bien jusqu’au Jour de la Rétribution.

 

Si une personne voit une chose qui l’étonne (lui plaît), se rapportant à sa richesse, alors elle doit dire...

 

«Ma shâ Allah La Qouwata ila bi Allah - ما شاء الله لا قوة الا بالله»

 

comme dans l’histoire des compagnons des deux jardins, quand son compagnon lui dit : Il est mieux pour toi de dire, lorsque vous entrez dans votre jardin dites :

 

«Ma shâ Allah La Qouwata ila bi Allah » Sourate La Caverne – Verset 39.

 

Si il voit une chose dans un autre que lui-même alors il faut dire...

 

«Barak Allahû ‘alaïhi - بارك الله عليه » (Qu’Allah le bénisse pour lui)

 

ou une parole semblable.

 

Et s’il voit quelque chose qui l’étonne (lui plaît) dans une chose de la dounia (vie d’ici bas) il devrait dire...

 

«Labaïk ina al ‘ich ich al-Akhira - لبيك ان العيش عيش الاخرة» (Certes la vraie vie c’est la vie de l’au-delà)

 

comme le Prophète Paix et Salut d’Allah avait l’habitude de dire.

 

Il dit : «Labaïk» dans le sens d’une réponse pour vous, alors il dit en vérité la vraie vie est la vie de l’au-delà.

 

Il se fortifie intérieurement au même instant dans l’idée de la dounia et tout ce qui est en son sein ne reste pas et il n’y a pas de vie en elle, mais en vérité la vraie vie est la vie de l’au-delà !

 

Na’am !

 

Fatawa Nûr ‘ala adarb

 Publié par minhaj sunna

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Le costus maritime ou bois indien - القسط البحري / العود الهندي

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Le costus maritime ou bois indien - القسط البحري / العود الهندي

Selon Anas, qu'Allah soit satisfait de lui, le Prophète Mohamed (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) a dit :

 

"Ne torturez pas vos enfants avec El-Ghamz et ayez recours au costus".

Rapporté par El-Boukhari.

 

Et d'après Djâber, qu'Allah soit satisfait de lui, le Prophète Mohamed (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) a dit :

 

"N'importe quelle femme dont l'enfant souffre de Oudhra ou d'un mal de tête, n'a qu'à prendre un costus, le gratter avec de l'eau puis le lui fait priser".

Raconté par Ahmed et As'hâb El-Sounane.

 

De même, ont raconté El-Cheikhanes de Djabêr que le Prophète Mohamed (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) s'est présenté chez A'aîcha (radiallahou anha) qui recevait un enfant souffrant d'un écoulement nasal.

Le Prophète (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) a dit :

 

"Qu'est ce que c'est ?".

Alors, A'aîcha répondît: "C'est El-Oudhra".

Le Prophète (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) dit : "Malheur à vous! Ne donnez pas la mort à vos enfants. N'importe quelle femme dont l'enfant souffre d'El-Oudhra ou d'un mal de tête, n'a qu'à prendre un costus indien, le gratter puis, le lui fait priser".

Ainsi, A'aîcha  (radiallahou anha)  a exécuté et l'enfant a guéri.

 

Par ailleurs, le costus est considéré comme le plus important pilier de la médecine traditionnelle du Tibet où les clergés ne la faisaient connaître qu'à leurs congénères, pour qu'elle demeure un secret entre eux-mêmes.

 

Jusqu'à ce que vienne leur dernier leader Dalaye Lama qui établira par la suite, la faculté de médecine Tibétaine dans le but d'apprendre ce savoir à quiconque et de le préserver contre toute disparition.

 

En fait, les clergés ont commencé à préserver ce savoir médical sous forme de mixtures pour la société suisse Padma.

 

Et parmi lesquelles, la mixture N°28 qui contient des extraits de la plante du costus, et dont l'action est la lyse du thrombus formé (c'est un caillot de sang qui se forme dans les vaisseaux sanguins, artère ou veine) au niveau de la jambe.

 

Etant donné qu'il n'y a pas un remède efficace pour la Thrombose dans la médecine moderne, sauf qu'on demande au patient de garder sa jambe immobile pendant des semaines jusqu'à ce que le clapet se détruit lentement, tout en évitant également le passage du thrombus dans la circulation sanguine et par conséquent, sa migration vers d'autres vaisseaux sanguins.

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Bienfaits

 

Parmi les indications du Prophète (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) dans cet usage, il a mis l'accent sur la nécessité d'éviter ce genre d'erreur dans certains traitements populaires qui ne s'appuient pas sur des bases scientifiques.

 

Il a interdit aux femmes de faire recours à cette traumatique curation souvent nocif, en leur offrant un traitement idéal entrant dans ce cas ; l'utilisation du costus.

 

Dans son hadith: "….et youlad de la pleurésie" qui veut dire: donner à boire au malade à travers l'une des deux extrémités de la bouche.

 

Car, c'est un procédé que nous montre le Messager d' Allah (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) pour faire parvenir le médicament au patient quand il ne peut pas s'asseoir ou, ne peut prendre seul son médicament et ou, lorsqu'il souffre d'une douleur atroce.

 

En outre, Zeid Ibn Arkam a raconté que Le Prophète (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) a dit :

 

"Soignez-vous de la pleurésie avec le costus maritime et l'huile".

Rapporté par El-Thérmidi.

 

Par ailleurs, parmi les bienfaits du costus rappelés par les médecins, cette plante à caractère curatif, active l'écoulement du sang menstruel et l'émission des urines, vermifuge (détruit les vers intestinaux), agit comme un antidote pour le poison, stimule la libido et fait disparaître les taches de rousseur etc.

 

D'après Anas le Prophète (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) a dit :

 

"Certes, les modèles avec lesquels vous vous traitez sont El-Hidjama et le costus maritime".

Rapporté par El-Boukhari et Mouslim dans leurs Sahih.

 

Il ajoute que " le prophète (صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ) considère le costus comme modèle à être utilisé en tant que traitement médical, vu ses nombreux bénéfices.

 

Ainsi, cette plante est avantageuse pour l'hémiplégie (paralysie de la moitié du corps) et le poison du serpent.

 

Elle guérit le rhume par l'inclination sur sa vapeur pour la sentir.

 

Alors que son onction semble efficace pour les douleurs du dos".

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Remèdes

 

Usage interne :

 

- Mélanger costus moulu et eau puis le boire pour traiter les fusions du caillot, règles, fécondation, maladies urinaires, maladies de foie, des reins et de l'appareil digestif, cancer de la bouche, bon pour le cerveau, insuffisance sexuelle, immunité, diahrée et douleurs aprés accouchement, donne de l'appétit, active le métabolisme général, contre la sorcellerie, la pleurésie et maladie des poumons.

 

- Inspirer une quantité de costus moulu par les maladies de l'appareil respiratoire, asthme, tuberculose, inflammation de l'angine et de la gorge, fièvre

 

Usage externe :

 

- Costus dans de l'huile d'olive pendant 15 jours pour une pommade pour tous types de massages.

 

- Mélanger avec de l'eau et du miel et laisser fermenter pour une compresse pour tous type de brûlures, blessures et tous problèmes de visage

 

- Prendre un bain avec de l'eau mélangé à du costus pour tuer les bactéries et les microbes attachés au corps et surtout dans les endroits tels que sous les bras ou entre les cuisses.

 

copié de hijama-specialiste.fr

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Avis religieux sur la prononciation de la salutation finale une seule fois

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Avis religieux sur la prononciation de la salutation finale une seule fois

Question :

 

Un homme a dirigea notre prière en commun et a prononcé une seule fois la salutation finale, à sa droite.

 

Est-il permis de le faire et a-t-il été mentionné dans la Sunna quelque chose confirmant la validité de cela ?

 

Réponse :

 

L'ensemble des oulémas jugent qu'il est suffisant de dire les salutations une seule fois, car il est rapporté dans certains hadiths ce qui prouve cela.

 

Un groupe d'oulémas soutient cependant qu'il est nécessaire de les dire deux fois (à droite puis à gauche), d'après des hadiths du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), et selon cette parole du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam):  

 

"Priez comme vous m'aviez vu prier."

rapporté par Al-Boukhârî dans son Sahîh .

 

C'est cet avis qui est correct.

 

L'avis qui affirme que les salutations effectuées une seule fois sont suffisantes n'est pas pertinent vu la faiblesse des hadiths transmis à ce sujet :

 

Ces hadiths ne sont pas explicites sur ce point et s'ils étaient authentiques, ils seraient considérés comme hadiths Châdh (c'est-à-dire: rapporté par un narrateur de confiance, sans être pour autant rapporté par les autres narrateurs de confiance en termes de formulation, ou de la chaîne de narrateurs, ou des deux), car ils contredisent les hadiths qui sont plus authentiques et plus explicites.

 

La prière de celui qui fait ces salutations une seule fois, par ignorance ou en croyant à l'authenticité des hadiths à ce propos, est valide.

 

Et Allah est le Garant de la réussite.

 

(Numéro de la partie: 11, Numéro de la page: 166)

copié de alifta.net

 

حكم الاقتصار على تسليمة واحدة

س: أمّ بنا رجل فسلم بنا واحدة عن يمينه فهل يجوز الاقتصار على واحدة وهل ورد في السنة شيء من ذلك؟

ج : ذهب الجمهور من أهل العلم إلى أن التسليمة الواحدة كافية لأنه قد ورد في بعض الأحاديث ما يدل على ذلك، وذهب جمع من أهل العلم إلى أنه لا بد من تسليمتين لثبوت الأحاديث عن النبي صلى الله عليه وسلم بذلك. ولقوله صلى الله عليه وسلم

 صلوا كما رأيتموني أُصلي

رواه البخاري في صحيحه . وهذا القول هو الصواب

والقول بإجزاء التسليمة الواحدة ضعيف لضعف الأحاديث الواردة في ذلك وعدم صراحتها في المطلوب ولو صحت لكانت شاذة؛ لأنها قد خالفت ما هو أصح منها وأثبت وأصرح. لكن من فعل ذلك جاهلاً أو معتقدًا لصحة الأحاديث في ذلك فصلاته صحيحة. والله ولي التوفيق

(الجزء رقم : 11، الصفحة رقم: 166)

 

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

Publié dans Prière - الصلاة

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L'allaitement d'un autre enfant que le sien

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L'allaitement d'un autre enfant que le sien

Question :

 

Une femme a un garçon et une autre, une fille.

 

Les deux ont été allaités par les deux femmes.

 

Quels sont les enfants de deux femmes qui peuvent se marier entre eux ?

 

Réponse :

 

Si une femme allaite un enfant de deux ans ou moins, cinq fois ou plus, cet enfant devient le sien et celui de son mari, et leurs enfants seront ses frères ; les frères de la femme qui a allaité deviendront ses oncles, de même que les frères du mari ; le père de cette femme devient un grand-père et sa mère, une grand-mère pour cet enfant, de même, pour le père et la mère du mari de la femme, conformément à la parole d’Allah (traduction rapprochée), qu’Il soit Glorifié (traduction rapprochée) :

 

«Mères qui vous ont allaités et sœurs de lait.» (1)

 

Dans les hadiths, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :

 

"L’allaitement interdit ce que les liens du sang interdisent" (2)

 

Et

 

"L’allaitement (3) n’est pris en compte que pour la première et deuxième année" (4),

 

et celui rapporté par cÂ’îcha, qu’Allah l’agrée, dans Sahîh Muslim :

 

"Au début, le nombre d’allaitements révélé dans le Coran, interdisant le mariage entre frères et sœurs de lait était de dix allaitements connus, puis le verset a été abrogé et remplacé par cinq allaitements connus.

Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, est mort sans que cela ait changé."

 

Le hadith a été rapporté par At-Tirmidhî dans ces termes, et à l’origine, il est rapporté dans le Sahîh Muslim. (5)

 

(1) Les Femmes, v. 23.

(2) Ibn Mâjah, chapitre de l’allaitement (1939).

(3) C’est-à-dire que l’enfant avait faim et a été rassasié.

(4) Al-Bayhaqî, le livre de l’allaitement (15441).

(5) En conclusion, les enfants qui ont allaité et leurs frères et sœurs de lait ne peuvent pas se marier entre eux ; par contre, les frères et sœurs de celui qui a allaité peuvent se marier, ses frères et sœurs de lait.

 

Revue des Recherches Scientifiques, n°40, page 119

Publié par fatawaislam.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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Le terme «sunnah» dans l' islam

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Le terme «sunnah» dans l' islam

Sens linguistique :

 

Chemin (tariq) ou sirah (conduite, manière de vivre). 

(Voir nihaya de ibn el Athir et lisan el 'arab) 

 

Les savants de la langue ont divergé sur le sens linguistique, est-ce que le sens de la sunnah englobe que les bons côtés ou alors les bons et les mauvais côtés. 

 

Le plus juste est que le sens voulu de la sunnah est le chemin qu' il soit bon ou mauvais, comme il est venu dans le hadith de Abu Hurayrah  qui rapporte que le messager sallallahou 'alaihi wa salam a dit : 

 

"Celui qui instaure une bonne sunnah dans l’islam aura la récompense de ceux qui l’auront mis en pratique, et celui qui instaure une mauvaise sunnah aura le pêché de tous ceux qui l’auront pratiquée."

Rapporté par l’imam Muslim. 

 

Sens religieux :

 

La sunnah a un sens chez les savants du hadith comme elle en a un chez les savants du fiqh, comme elle en a un chez les savants des fondements (el ouçoul). 

 

-Chez les savants du hadith : c’est toutes paroles, actes, agréments et caractéristiques du messager. 

 

-Chez les ouçouliyin : c’est tous ceux qu’on rapporte du messager  et qui n’est pas dans le Coran. 

(Voir ouçoul el ahkam de l’imam amady 1/169) 

 

-Chez les fuqaha : la sunnah est ce qui n’est ni obligatoire, ni interdit ni détestable, c’est ce qui est préférable. 

(Voir sharh el kawkab el munir 2/160) 

 

-Mais la sunnah chez les salafs à une terminologie plus vaste que celle des ouçouliyin, muhadditin ou fuqaha, ils entendent par la sunnah : ce qui est en conformité avec le livre, la sunna du messager et des compagnons (autrement dire la religion dans sa globalité) que ce soit dans la croyance ou les adorations, ce qui contredit l’innovation. 

(Voir l’introduction de sharh sunnah de l’imam el Barbahary) 

 

On dit donc d’une personne qu’il est dans la sunnah, lorsque ses actions sont en conformités avec le livre d’Allah  et la sunnah du messager. 

 

Et on dit d’une personne qu’il est dans l’innovation lorsque ses actions sont en contradictions avec le livre ou la sunnah, ou l’un des deux. 

 

Sheikh el islam Ibn Taymiyyah rahimahoullah a dit :

 

"Le mot sunnah dans la parole des salafs comprend la sunnah dans l’adoration et dans la croyance, même si ceux qui ont écrit des livres sur la sunnah visaient la croyance." 

(El amr bil ma'rouf wa nahyi 'anil mounkar 77) 

 

Et il a dit dans el hamawiyyah p.2 : 

"La sunnah est ce sur quoi était le messager  dans la croyance et (el iqtiçad: mot que je n’arrive pas à mettre dans le contexte), parole et acte." 

 

L’imam ibn Radjab rahimahoullah a dit : 

 

"Beaucoup de savants contemporain spécifient la sunnah par la croyance, car elle est le fondement de la religion, et celui qui la contredit est dans un grand danger." 

(Jami' el 'oulum wal hikam) 

 

source: kun salafiyan 'alal jaddah

 

Cheikh 'Abdel Salâm ibn Sâlim as-Suhaymy - للشيخ عبد السلام السحيمي

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