Regarder les femmes

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Regarder les femmes

Question :

 

Au sujet du regard en direction des femmes qui dévoilent leur beauté, que ce regard soit volontaire ou non ?

 

Réponse :

 

S'il est volontaire, ce n’est pas permis, en vertu de la parole du Très Haut :

 

قُل لِّلۡمُؤۡمِنِينَ يَغُضُّواْ مِنۡ أَبۡصَـٰرِهِمۡ وَيَحۡفَظُواْ فُرُوجَهُمۡ‌ۚ ذَٲلِكَ أَزۡكَىٰ لَهُمۡ‌ۗ إِنَّ ٱللَّهَ خَبِيرُۢ بِمَا يَصۡنَعُونَ

 

« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de préserver leur chasteté. C’est plus pur pour eux. Allah est, Certes, parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font. » (Coran, 24, 30)

 

En effet, Allah a fait de l’œil le miroir du cœur.

 

Par conséquent, lorsque l’homme baisse son regard, les désirs et les pulsions émanant de son cœur diminuent.

 

L’inverse est vrai.

 

Il est également rapporté dans le Sahîh que :

 

«Al-Fadhl Ibn 'Abbâs y était monté en croupe derrière le Prophète صلى الله عليه وسلم [durant les rites du pèlerinage] le jour de l’immolation, en partant d’Al-Muzdalifa vers Minâ, lorsque des jeunes filles passèrent en courant.

Al-Fadhl se mit à les regarder.

Le Prophète  صلى الله عليه وسلم tourna alors sa tête vers une autre direction.».

 

Ibn al-Qayyim a dit dans son livre « Rawdat El-Muhibbin » (le jardin des amoureux) que ce geste du Prophète صلى الله عليه وسلم équivaut à une interdiction de regarder des femmes étrangères et à une condamnation effective de cet acte.

 

Si ce regard était permis, il aurait consenti à ce qu’il regarde ces femmes.

 

En outre, il est rapporté aussi dans le Sahîh, que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Allah a décrété pour chaque être humain sa part de fornication qu’il atteindra sans pouvoir s’y soustraire.

La fornication de l’œil est le regard.

Celle de la langue est la parole.

Celle des pieds est le pas qui l’y mène.

Celle de la main est le toucher.

L’âme espère et désire, et le sexe vient confirmer tout cela ou l’infirmer. »

 

Il a énuméré les différents types de fornication en commençant par celui commis par les yeux, car c’est l’origine de la fornication des mains, des pieds, du cœur et du sexe.

 

Il a attiré l'attention sur la fornication de la langue par les paroles avant la fornication de la bouche par les baisers et indiqué que le sexe venait confirmer ou infirmer tous ces types de fornication selon le passage à l’acte ou l’abstinence.

 

Ibn al-Qayyim a ajouté que ce hadith est :

 

«ce qu’il y a de plus évident sur le fait que le regard constitue une désobéissance et que celui-ci est considéré comme la fornication de l’oeil.

Il y a là une réfutation de ceux qui ont complètement autorisé ce type de  regard. ».

 

Fin de citation.

 

Quant au fait que l’homme pose son regard de façon involontaire, il ne lui en sera pas tenu rigueur, puisqu’il ne l’a pas fait volontairement et que ce n’était pas l’intention de son coeur.

 

Mais s’il persiste à regarder, il aura alors péché.

 

Moslim ainsi qu’Abî Dâoud, at-Tirmidhî et an-Nisâï ont rapporté d’après Djarîr qui a dit:

 

«J’ai interrogé le Prophète صلى الله عليه وسلم sur le regard fortuit, et il m’a ordonné de détourner mon regard».

At-Tirmidhî a dit: «Ce hadith est bon et authentique».

 

En outre, Ahmed, Aboû Dâoud et Ettermidhî, ont rapporté d'après Burayda qui a dit:

 

«Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit à ‘Alî: «Ô 'Alî ne persiste pas à regarder ce qui t’est interdit [lorsque tu te retrouves dans cette situation].

Car il ne te sera pas tenu rigueur du premier regard, en revanche tu n’as aucune excuse pour le second».

At-Tirmidhî a dit de ce hadith qu’il est bon et gharîb».

 

Il y a dans ces deux hadiths une preuve que l’homme n’est pas pêcheur s’il détourne son regard de suite alors qu'il aura péché s’il persiste à regarder.

 

Par ailleurs, dans le chapitre nommé le regard fortuit et ce qui est répréhensible comme regards, du livre al war3 de l’imam Ahmed Ibn Hanbal, récit d’Abî Bakr Ahmed Ibn Mohammed El-Maroûdhi qui a dit:

 

«J’ai dis à Aboû 'Abdallah : « Il y a un homme qui s’est repenti et qui a dit : « Même si on me fouette le dos avec un fouet, je ne tomberai plus dans le péché !».

Cependant, il ne peut s’empêcher de regarder les femmes».

Il m’a répondu : «Quel genre de repentir est-ce là?

Djarîr a dit : «J’ai interrogé le Prophète صلى الله عليه وسلم  sur le regard fortuit, et il m’a ordonné de détourner mon regard. »

 

Tiré de l’avis religieux 64 du 4/1/1380 h.

Mariage Islamique en questions réponses par les plus grands savants

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Mohamed Ibn Ibrahim Al Cheikh - الشيخ محمد بن إبراهيم آل الشيخ

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Si un mois passe sans que la personne n'ait clôturé la lecture du Coran... (audio)

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Si un mois passe sans que la personne n'ait clôturé la lecture du Coran... (audio)

 

Allah –qu’Il soit glorifié- a révélé ce Coran pour être lu et être appliqué.

 

Il n’a pas été révélé pour qu’Il soit dans des livres et Masaahifs puis rangés sur les étagères et dans les placards…

 

Mais il doit être lu nuit et jour, dans toutes les circonstances possibles le musulman doit le réciter.

 

Les compagnons –qu’Allah les agrée-  divisés le Coran en plusieurs parties, ils le divisaient en nuits pour le lire durant les prières de nuits.

 

Parmi eux, il y a celui qui le lisait en trois nuits, d’autres en sept nuits, d’autres en dix nuits, et le grand maximum en trente jours en lisant un Jouzz (NDT : correspondant à 2 Hizb, donc 30 Jouzz dans le Coran) du Coran par jour.

 

Il n’y a pas un jour et une nuit qui ne passait sans qu’ils n’aient lu un jouzz du Coran, cela est le grand maximum pour la durée.

 

Et si la personne lit plus, cela est meilleur : en dix jours, trois jours, sept jours …

 

Mais si un mois passe sans que la personne n’ait clôturé la lecture du Coran alors ceci est de la dureté du cœur, de la dureté du cœur et du délaissement du Coran.

 

Le fait de délaisser le Coran peut être de différentes manières et il y a le délaissement de la lecture et le délaissement de l’application du Coran. 

 

Traduit par abou ‘abdiLlah arriifii

Publié par salafiyah.fr

إذا مر عليه شهر و لم يختم القرآن فهذا جفاء ..هذا جفاء و هجر للقرآن

فضيلةالشيخ صالح بن فوزان الفوزان- حفظه الله

" الله سبحانه و تعالى أنزل هذا القرآن ليقرأ و يعمل به ..لم ينزله ليجعل في كتب و مصاحف و يحفظ في الرفوف و في الدواليب ..و إنما يتلى ليلا و نهارا ، في كل الأحوال المتيسرة ، يتلوه المسلم . و قد ذكر العلماء ، و قد كان الصحابة ـ رضي الله عنهم ـ يحزبون القرآن ، يحزبونه على الليالي لقيام الليل . فمنهم من يقرئه في ثلاث ليال و منهم من يقرئه في سبع ليال و منهم من يقرئه في عشر ليال و آخر حد لتحزيب القرآن في ثلاثين يوما ..كل يوم يقرأ جزء من القرآن ..لا يمر عليه اليوم و الليلة إلا و قد قرأ جزء من القرآن ..هذا آخر حد ..و إذا قرأ أكثر من ذلك فهذا أفضل ..في عشر ، في ثلاث ، في سبع..هذا أفضل ..لكن إذا مر عليه شهر و لم يختم القرآن فهذا جفاء ..هذا جفاء و هجر للقرآن. هجر القرآن أنواع منها هجر التلاوة و منها هجر العمل بالقرآن .."التفريغ 

من محاضرة "تلاوة القرآن و أحكامه"

درس الحرم المكي بتاريخ 3-2-1420ه

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Profiter des avantages des mécréants sans tomber dans les interdits

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Profiter des avantages des mécréants sans tomber dans les interdits

Question :

 

Comment peut on profiter de ce que les mécréants ont chez eux sans tomber dans les interdits ?

 

Qu’en est il des choses qui relèvent de l’intérêt général mais qui ne sont pas tranchées par la loi islamique ?

 

Réponse :

 

Ce que font les mécréants qui sont les ennemi d’Allâh et nos ennemis se divisent en trois catégories :

 

Les pratiques cultuelles

Les habitudes et les coutumes

Les industries et les métiers

 

-Les pratiques cultuelles, chacun sait qu’il est formellement interdit au musulman d’imiter les mécréants dans leur culte et leurs actes de dévotion.

 

Que celui qui les imite dans ce domaine court au devant de sa perdition, car cela est susceptible de le mener à l’apostasie et le faire sortir de l’Islam .

 

-Les habitudes et coutumes, il est strictement interdit au musulman de les imiter dans leurs habitudes.

 

Comme à titre d’exemple, les vêtements, conformément à la parole du prophète صلى الله عليكم وسلم‏ qui a dit :

 

"Quiconque imite une communauté, devient l’un des siens" 

(Rapporté par Ahmad 2/50)

 

-Les industries et les métiers, il n’y a pas de mal à profiter de leurs industries et métiers puisque cela comporte un intérêt général .

 

Le musulman peut donc apprendre leurs sciences et profiter de leur expérience dans ces domaines.

 

Et cela relève nullement de l’imitation des mécréants mais de la participation aux oeuvres utiles à la communauté musulmane.

 

C’est pourquoi celui qui s’y prend n’est pas considéré comme imitateur des mécréants.

 

Quant au second volet de la question à savoir les choses qui relèvent des intérêts d’ordre général mais qui ne sont pas tranchées par la chari’a, nous disons que toute chose d’intérêt général doit être vue à travers les lois de la chari’a.

 

De plus, il est formellement interdit de s’appuyer sur des lois autres que celles de la Sunna prophétique.

 

Car si cette chose constitue un avantage réel pour les musulmans, la chari’a islamique lui reconnaîtra certainement son caractère bénéfique et donc légitime.

 

En revanche, si la loi islamique ne reconnaît pas le caractère bénéfique et valide de cette chose, il est interdit de la considérer comme relevant de l’intérêt général, même si celui qui s’y attache la considère comme telle.

 

Par ailleurs, si la chose en question n’est considérée ni comme permise ni comme interdite, on doit l’examiner dans son origine, si elle relève du culte musulman et des actes d’adoration, elle sera dans ce cas interdite.

 

En revanche, cette chose sera permise si elle ne relève pas du culte islamique ou des actes d’adoration.

 

Il en résulte donc que les intérêts d’ordre général ne sont nullement régis par des preuves indépendantes (de la chari’a islamique).

 

Kitâb majmou3 fatâwa

Publié par 3ilmchar3i.net

 

سئل فضيلة الشيخ‏:‏ كيف نستفيد مما عند الكفار دون الوقوع في المحظور‏؟‏ وهل للمصالح المرسلة دخل في ذلك‏؟‏‏
فأجاب ـ رفع الله درجته ـ بقوله‏:‏ الذي يفعله أعداء الله وأعداؤنا وهم الكفار ينقسم إلى ثلاثة أقسام‏:‏
القسم الأول‏:‏ عبادات‏
القسم الثاني‏:‏ عادات‏
القسم الثالث‏:‏ صناعات وأعمال
أما العبادات‏:‏ فمن المعلوم أنه لا يجوز لأي مسلم أن يتشبه بهم في عباداتهم، ومن تشبه بهم في عباداتهم فإنه على خطر عظيم فقد يكون ذلك مؤديًا إلى كفره وخروجه من الإسلام‏.‏
وأما العادات‏:‏ كاللباس وغيره فإنه يحرم أن يتشبه بهم لقول النبي، صلى الله عليكم وسلم‏:‏ ‏(‏من تشبه بقوم فهو منهم‏)‏‏
وأما الصناعات والحِرَف‏:‏ التي فيها مصالح عامة فلا حرج أن نتعلم مما صنعوه ونستفيد منه، وليس هذا من باب التشبه، ولكنه من باب المشاركة في الأعمال النافعة التي لا يعد مَن قام بها متشبهًا بهم‏.‏
وأما قول السائل‏:‏ ‏"‏وهل للمصالح المرسلة دخل في ذلك‏؟‏‏"‏‏.‏
فنقول‏:‏ إن المصالح المرسلة لا ينبغي أن تجعل دليلًا مستقلًا، بل نقول‏:‏ هذه المصالح المرسلة إن تحققنا أنها مصلحة فقد شهد لها الشرع بالصحة والقبول وتكون من الشرع، وإن شهد لها بالبطلان فإنها ليست مصالح مرسلة ولو زعم فاعلها أنها مصالح مرسلة‏.‏ وإن كان لا هذا ولا هذا فإنها ترجع إلى الأصل، إن كانت من العبادات فالأصل في العبادات الحظر، وإن كانت من غير العبادات فالأصل فيها الحل، وبهذا يتبين أن المصالح المرسلة ليست دليلًا مستقلًا‏.‏

كتاب: مجموع فتاوى ورسائل

 

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Descendre pour la prosternation seulement lorsque l'imam pose son front par terre

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Descendre pour la prosternation seulement lorsque l'imam pose son front par terre

Le fait de descendre pour la prosternation seulement lorsque l'imam pose son front par terre :

 

Al-Barâ' رضي الله عنه a dit :

 

"Les fidèles faisaient la prière en commun présidée par l'Envoyé d'Allah صلى الله عليه وسلم.

 

Lorsque celui-ci relevait la tête après l'inclination, je n'ai vu personne parmi nous courbant son échine jusqu'à ce que le Prophète صلى الله عليه وسلم n'étendît son front à terre.

 

Alors seulement tous les fidèles tombèrent prosternés". 

 

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 728

Publié dans Prière - الصلاة

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Explication du poème «al-mimiya - الميمية» (dossier-audio-vidéo)

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Explication du poème «al-mimiya - الميمية» (dossier-audio-vidéo)

Voici une explication du poème "Al-Mimiya" de cheikh Hafiz ibn Ahmed al-Hakami que le frère Souleyman al-Gwadeloupi avait faite lors de son séminaire à la mosquée "Sunna" de Vaulx-en-Velin en été 2011.

 

Cheikh Hafiz ibn Ahmed al-Hakami (rahimahoullah) était un des nobles savants salafis du sud de l'Arabie Saoudite.

 

Il est né en 1342 h. (1924 de l'ère chrétienne) et a étudié auprès du grand cheikh 'Abdoullah al-Qar'awi (rahimahoullah) qui avait été envoyé par le grand moufti d'Arabie Saoudite à l'époque, le cheikh Mohammed ibn Ibrahim Ali Cheikh (rahimahoullah), pour prêcher le Tawhid et enseigner la religion dans le sud du pays.

 

Dès son plus jeune âge, cheikh Hafiz al-Hakami était très intelligent et avait une mémoire impressionnante, ce qui l'a rendu supérieur à tous ses contemporains même ceux qui étaient plus âgés que lui.

 

Il est mort à l'âge de 35 ans en 1377 h. (1958 de l'ère chrétienne), après une vie consacrée à la science religieuse et à la prédication,  laissant derrière lui un héritage considérable dans tous les domaines de la science islamique.

 

En effet, il a écrit plusieurs ouvrages dans le dogme ('aquida), le "fiqh", le "ousoul al-fiqh", les règles d'héritage (fara-id), les règles du hadith (moustalah), la vie du Prophète (sallAllahou 'alayhi wa sallam), l'histoire, les règles de bienséance (comportements), et dans le conseil, que ce soit des poèmes ou des livres.

 

Ce poème "al-mimiya" est un poème magnifique dans lequel cheikh Hafiz al-Hakami explique le mérite de la recherche de la science, le comportement de l'étudiant et la méthodologie qu'il doit suivre, tout cela en se basant sur les textes coraniques et prophétiques sur le sujet.

 

Cette "mimiya" est une vraie perle et c'est pourquoi je recommande à toute personne en ayant les capacités de l'apprendre, la comprendre à travers les explications des savants, et la mettre en application autant que possible, car elle est un moyen d'atteindre les plus hauts degrés de la science religieuse !

Récitation du matn du poème

Explication du poème "Al-Mimiya"

de cheikh Hafiz ibn Ahmed al-Hakami

par Souleyman al-Gwadeloupi

 

Cheikh Hâfidh bnou Ahmad al Hakamî - الشيخ حافظ أحمـد بن علي الحكمي

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De par ton comportement, tu comprendras la science...

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De par ton comportement, tu comprendras la science...

Yûsuf  Ibn Husayn* -qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :

 

« De par ton comportement (al-adab) tu comprendras la science,

de par ta science, tes actes seront conformes [aux Textes],

de par tes actions, tu obtiendras la sagesse (al-hikmah),

de par ta sagesse, tu comprendras l’ascétisme (az-zuhd) et tu le trouveras convenable (tu l’accepteras).

Par l’ascétisme, tu délaisseras ce bas-monde,

et par ton délaissement de ce bas-monde tu auras de l’envie pour l’Au-delà,

et par cette envie (souhait) de l’Au-delà, tu obtiendras l’agrément d’Allâh ‘azza wa djalla. »

 

* L’imam de son temps, l’imam de l’Iraq. Il a pris entre autre de Dhun-Nun al-Misri et de Ahmad ibn Hanbal.

Le Cheikh Soufi, le plus savant dans les paroles et la science Soufiya.

[as-soufiya des premiers siècles renvoit à la grande dévotion, le grand ascétisme, il n'est en rien comparable avec les tariqa soufiya telles qu'elles existent de nos jours] Mort en 304H.

 

« Iqtidâ u-l-'ilmi-l-'amali. » de l’imâm Al-Khâtib Al-Baghdâdî, nº27 p.31

édition al-Makataba al-Islami avec vérification de al-Albani - Siyar A'lam an-Nubalae nº2672

 Publié par citationssalafssalih.com

قَالَ يُوسُفُ بْنُ حُسَيْنِ

بِالأَدَبِ تَفْهَمُ العِلْمَ

وَبِالعِلْمِ يَصِّحُّ لَكَ العَمَلُ

وَبِالعَمَلِ تَنَالُ الحِكْمَةَ وَبِالحِكْمَةِ تَفْهَمُ الزُّهْدَ

، وَتَوَفَّقُ لَهُ وَبِالزُّهْدِ تَتْرُكُ الدُّنْيَا

، وَبِتَرْكِ الدُّنْيَا تَرْغَبُ فِي الآخِرَةِ

، وَبِالرَّغْبَةِ فِي الآخِرَةِ تَنَالُ رِضى اللِه عَزَّ وَجَلَّ

[إقتضاء العلم العمل للخطيب البغدادي ـ رقم 27  ص31  ـ ط. المكتب الإسلامي بتحقيق الألباني. وسير أعلام النبلاء رقم 2672]

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Ahmed Deedat et son livre : «Le coran, miracle des miracles»

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Ahmed Deedat et son livre : «Le coran, miracle des miracles»

Question :

 

Le prédicateur Ahmad Dîdât a mentionné dans son livre: "Al-Qor'ân Mo`djizat Al-Mo`djizât" (le Coran le miracle des miracles) que le Coran est un des doubles du chiffre "19", et en a donné des exemples dont on cite certains:

 

Le mot "ism" (Nom) est cité 19 fois dans le Coran.

Le mot "Allâh" est cité 2698 fois (19 x 142) dans le Coran.

Le mot "Ar-Rahîm" est cité dans le Coran 144 fois (19 x 6).

La lettre "Noun" est citée dans la Sourate "Al-Qalam" 133 fois (19 x 7).

 

Ensuite il a argumenté par une étude effectuée par le dénommé: docteur Rachâd Khalîfa dans son livre "Al-Qor'ân Taqdîm Mar'î Limo`djza" (le Coran présentation visuelle d'un miracle), nous citons également quelques exemples de ses arguments:

 

La première révélation coranique se composait de 19 mots, ces mots se constituent de 76 lettres (19 x 4).

La première Sourate du Coran: 19 versets composés de 289 lettres (19 x 15), etc..

 

La personne demande la fatwa concernant ce qui vient d'être évoqué.

 

Réponse :

 

Cette étude fait partie des mensonges et des faussetés du groupe "Al-Bâtiniyya Al-Bahâ'iyya" qui est basé sur la sacralisation du nombre 19, il n'y a pas de doute sur sa fausseté car c'est s'amuser du Saint Coran et détourner les gens de sa méditation et de la connaissance de ses vraies significations.

 

Ce groupe malveillant a de nombreuses fausses croyances, d'ailleurs certains de ses prédicateurs prétendent la prophétie et :

 

croient en l'incarnation "Al-Holoul" (un terme soufi qui signifie une demeure),

l'union "Al-Itihâd" (une revendication soufi de l'union avec Allâh),

l'interdiction du djihad et de la prédication,

et l'union des religions, etc.

 

Le devoir de tous les Musulmans est de se méfier et de faire attention à ne pas tomber dans les pièges de cette secte mécréante, ou d'être influencé par leurs idées et livres.

 

Nous demandons à Allâh (que Sa Puissance soit exaltée) d'annuler leur complot, et de préserver les Musulmans de leur mal, Il est Omnipotent.

 

Qu'Allâh vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

(Numéro de la partie: 2, Numéro de la page: 116 et 117)

La fatwa numéro (19040)

Publié par alifta.com

س: لقد ذكر الداعية أحمد ديدات في كتابه: ( القرآن معجزة المعجزات ) أن القرآن من مضاعفات العدد ( 19 )، وضرب لذلك أمثلة نذكر بعضها

- وورد كلمة اسم في القرآن 19 مرة

 وورد كلمة الله في القرآن 2698 - 19 × 142

 وورد كلمة الرحيم في القرآن 114 مرة - 19 × 6

 وورد حرف ( ن ) في سورة القلم 133 - 19 × 7

ثم استدل أيضًا بالدراسة التي أجراها المدعو: ( الدكتور رشاد خليفة ) في كتابه: ( القرآن تقديم مرئي لمعجزة ) نذكر كذلك بعض الأمثلة التي استدل بها منه

- أول وحي قرآني 19 كلمة، وهذه الكلمات تتألف من 76 حرفًا - 19 × 4

 السورة الأولى من القرآن: 19 آية، وفيها: 285 حرفًا، أي: ( 19 × 15 ).. إلخ

وطلبه الفتوى فيها

ج: هذه الدراسة من مفتريات وترهات الفرقة الباطنية البهائية ، وهي قائمة على تقديس رقم تسعة عشر، ولا شك أنها باطلة، إذ هي تلاعب بالقرآن العظيم وصرف للناس عن تدبره

ومعرفة معانيه الصحيحة، ولهذه الطائفة الخبيثة عقائد فاسدة كثيرة، منها: ادعاء بعض دعاتها النبوة وقولهم بالحلول والاتحاد وتحريم الجهاد والدعوة إلى وحدة الأديان وغير ذلك. فالواجب على المسلمين جميعًا الحذر والتحذير من الوقوع في شباك هذه النحلة الكافرة، والتأثر بأفكارهم وكتبهم. نسأل الله جلت قدرته أن يبطل كيدهم، وأن يكف عن المسلمين شرهم إنه على كل شيء قدير

وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

(الجزء رقم : 2، الصفحة رقم: 117 - 116)

الفتوى رقم - 1904

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Il se peut que vous détestiez quelque chose alors que c’est un bien pour vous

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Il se peut que vous détestiez quelque chose alors que c’est un bien pour vous

Allâh تعالى dit (traduction rapprochée) :

 

«Il se peut que vous détestiez quelque chose alors que c’est un bien pour vous. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est néfaste. C’est Allâh qui sait, alors que vous ne savez pas.» (Sourate Al Baqarah verset 216)

 

Dans ce verset se trouvent des sagesses, des secrets et de nombreux intérêts pour le serviteur.

 

En effet, si ce dernier sait qu’une chose détestable peut engendrer un bien, et qu’une chose aimée peut engendrer un mal, il saura qu’il n’est pas à l’abri d’un dommage qu’engendrerait un événement heureux, de même qu’il ne désespérera pas de voir un événement heureux résulter d’une situation dommageable, étant donné qu’il ignore la tournure que peuvent prendre les événements.

 

En effet, Allâh connaît l’issue de toutes les situations, chose que le serviteur ignore, ce qui implique les choses suivantes :

 

Premièrement

 

Rien n’est plus bénéfique pour le serviteur que de se conformer aux ordres d’Allâh même si au début cela peut paraître difficile.

 

En effet, les conséquences de l’obéissance ne sont que bien, bonheur, plaisir et joie, et ce même si l’âme répugne à obéir, car cela est mieux pour elle et plus bénéfique.

 

D’un autre côté, rien n’est plus néfaste au serviteur que de transgresser les interdits, même si son âme a de l’inclination pour le péché et le désire, car les conséquences du péché ne sont que douleurs, tristesse, maux et malheurs.

 

Or, une des particularités de la raison humaine est d’accepter de supporter une douleur bénigne dans le but d’atteindre un plaisir intense et un bien prolifique.

 

De même qu’elle est prête à éviter de succomber à un plaisir bénin en raison de l’intense douleur et du mal infini qu’il peut engendrer.

 

La vision de l’ignorant se limite aux prémices sans s’attarder sur les conséquences des actes par dessus le voile de leurs prémices.

 

Il aperçoit donc, au delà de ce voile, les conséquences bénéfiques ou néfastes de tel ou tel acte.

 

Ainsi, il verra que les interdits sont comparables à un met délicieux mélangé à un poison mortel.

 

Toutes les fois que la recherche du plaisir le pousse à y goûter, le poison s’y trouvant l’en dissuade.

 

Il considérera que les ordres sont un antidote dont le goût est désagréable, mais menant au rétablissement et à la guérison.

 

Toutes les fois que l’aversion qu’il a pour son goût le dissuade de prendre ce remède, les bienfaits qui s’y trouvent l’incitent à le consommer.

 

Néanmoins, ces considérations nécessitent un surplus de connaissances par lesquelles les conséquences se distingueront des prémices.

 

Elles nécessitent aussi une forte patience permettant à l’âme de s’habituer à supporter les difficultés jalonnant sa route qui le mènera au but.

 

Si le serviteur perd patience et certitude, il ne pourra atteindre son but.

 

Si sa certitude et sa patience se renforcent, toutes les difficultés lui paraîtront faciles à supporter, car il recherche par là le bien et le plaisir éternels.

 

Deuxièmement

 

Un des secrets du verset susmentionné est qu’il implique que le serviteur confie ses affaires à Celui qui connaît les conséquences de toute chose, se satisfait de ce qu’Allâh choisit et décrète pour lui, en raison de l’issue heureuse qu’il espère.

 

Troisièmement

 

Le serviteur ne doit pas chercher à devancer Allâh dans ses choix, et ne doit pas faire de choix avant de L’avoir consulté.

 

Il ne doit pas lui demander des choses au sujet desquelles il n’a aucune science, car il se pourrait qu’elles lui causent des préjudices fatals sans qu’il ne le sache.

 

Le serviteur ne doit donc pas faire de choix, sans avoir consulté Allâh, mais doit plutôt l’implorer pour qu’Il l’aide à faire le bon choix et accepter ensuite le choix d’Allâh.

 

Rien n’est plus bénéfique pour lui que cela.

 

Quatrièmement

 

Si le serviteur confie ses choix à son Seigneur et se satisfait de ce qu’Il choisit pour lui, Allah lui donnera la force, la volonté et la patience dans la réalisation de ce choix divin.

 

Allâh éloignera de lui les dangers qui guettent habituellement les choix personnels du serviteur.

 

Allâh lui fera prendre conscience des conséquences bénéfiques de Son choix pour lui, conséquences auxquelles il ne serait jamais parvenu s’il s’était contenté de ses propres choix.

 

Ce verset soulage le serviteur des réflexions épuisantes causées par l’embarras du choix, et vide son cœur de toutes les suppositions et hypothèses qui ne font qu’aggraver sa confusion, alors que de toute manière il ne peut échapper au décret d’Allâh.

 

S’il se satisfait du choix d’Allâh pour lui, il méritera louange, reconnaissance et grâce divine lorsque le décret d’Allâh l’atteindra, car il s’est contenté de son propre choix.

 

Lorsque le serviteur confie réellement ses choix à Allâh et s’en satisfait, Il l’entourera de Sa grâce et de Sa douceur.

 

La douceur d’Allâh le protègera de tous les dangers et Sa grâce l’aidera à supporter le destin.

 

Lorsqu’une destinée défavorable s’apprête à se réaliser, tenter de l’éviter par tous les moyens est un des facteurs les plus efficaces pour sa réalisation.

 

Et rien n’est plus bénéfique pour le serviteur que de se soumettre au destin et de rester inanimé face à lui, comme un mort, car le fauve répugne à consommer de la charogne.

 

Kitab al Fawa'id 

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قال تعالى

وَعَسَى أَنْ تَكْرَهُوا شَيْئًا وَهُوَ خَيْرٌ لَكُمْ وَعَسَى أَنْ تُحِبُّوا شَيْئًا وَهُوَ شَرٌّ لَكُمْ وَاللَّهُ يَعْلَمُ وَأَنْتُمْ لَا تَعْلَمُونَ - البقرة: 216
في هذه الآية عدة حكم وأسرار ومصالح للعبد ، فإن العبد إذا علم أن المكروه قد يأتي بالمحبوب ، والمحبوب قد يأتي بالمكروه ، لم يأمن أن توافيه المضره من جانب المسرة ، ولم ييأس أن تأتيه المسرة من جانب المضرة لعدم علمه بالعواقب ، فإن الله يعلم منها ما لا يعلمه العبد أوجب له ذلك أموراً
منها : أنه لا أنفع له من امتثال الأمر وإن شق عليھ في الإبتداء ، لأن عواقبه كلها خيرات ومسرات ولذات وأفراح وإن كرهته نفسه فهو خير لها وأنفع . وكذلك لا شيء أضر عليھ من ارتكاب النهي وإن هويته نفسه ومالت إليه ، فإن عواقبه كلها آلام وأحزان وشرور ومصائب ، وخاصية العقل تحمل الألم اليسير لما يعقبه من اللذة العظيمة والخير الكثير ، واجتناب اللذة اليسيرة لما يعقبها من الألم العظيم والشر الطويل
فنظر الجاهل لا يجاوز المبادئ إلى غاياتها ، والعقل الكيّس دائماً ينظر إلى الغايات من وراء تلك الستور من الغايات المحمودة والمذمومة ، فيرى المناهي كطعام لذيذ قد خلط فيه سمُّ قاتل ، فكلما دعته لذته إلى تناوله نهاه ما فيه من السم ، ويرى الأوامر كدواء كريه المذاق مفضٍ إلى العافية والشفاء ، وكلما نهاه كراهة مذاقه عن تناوله أمره نفعهُ بالتناول
ولكن هذا يحتاج إلى فضل علم تدرك به الغايات من مبادئها ، وقوة صبر يوطن به نفسه على تحمل مشقة الطريق لما يؤمل عند الغاية ، فإذا فقد اليقين والصبر تعذّر عليھ ذلك ، وإذا قوي يقينه وصبره هان عليھ كلَّ مشقة يتحملها في طلب الخير الدائم واللذة الدائمة
ومن أسرار هذه الآية أنها تقتضي من العبد التفويض إلى من يعلم عواقب الأمور ، والرضا بما يختاره له ويقضيه له ، لما يرجو فيه من حسن العاقبه
ومنها : أنه لا يقترح على ربه ولا يختار عليھ ولا يسأله ما ليس له به علم ، فلعل مضرَّته وهلاكه فيه وهو لا يعلم ، فلا يختار على ربه شيئاً بل يسأله حسن الاختيار له وأن يرضيه بما يختاره فلا أنفع له من ذلك
ومنها : أنه إذا فوّض أمره إلى ربه ورضي بما يختاره له أمدَّه فيما يختاره له بالقوة عليھ والعزيمة والصبر ، وصرف عنه الآفات التي هي عرضة اختيار العبد لنفسه ، وأراه من حسن عواقب اختياره له ما لم يكن ليصل إلى بعضه بما يختاره هو لنفسه
ومنها : أنه يريحه من الأفكار المتبعة في أنواع الإختيارات ، ويفرغ قلبه من التقديرات والتدبيرات التي يصعد منها في عقبة وينزل في آخرى ، ومع هذا فلا خروج له عما قدر عليھ ، فلو رضي باختيار الله أصابه القدر وهو محمود مشكور ملطوف به فيه ، وإلا جرى عليھ القدر وهو مذموم غير ملطوف به فيه ، لأنه مع اختياره لنفسه ، ومتى صح تفويضه ورضاه ، اكتنفه في المقدور والعطف عليھ واللطف به فيصير بين عطفه ولطفه ، فعطفه يقيه مايحذره ، ولطفه يهون عليھ مافدّرهُ

إذا نفذ القدر في العبد كان من أعظم أسباب نفوذه تحيله في رده ، فلا أنفع له من الاستسلام وإلقاء نفسه بين يدي القدر طريحاً كالميته ، فإن السبع لا يرضى بأكل الجيف

كتاب الفوائد

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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La fille est bien... mais pas sa famille

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La fille est bien... mais pas sa famille

Question :

 

Qu'Allah vous récompense de la meilleure façon qui soit au même titre que l’ensemble des musulmans.

 

Il y a des soeurs qui s'interrogent en disant :

 

Beaucoup de jeunes vertueux entendent parler de notre droiture dans la religion et souhaitent se marier avec nous.

 

Néanmoins ils se rétractent dès qu’ils apprennent que nos pères et nos frères ne sont pas dans le droit chemin.

 

Sommes-nous coupables d’une faute dans cette situation ?

 

C'est pourquoi nous espérons que vous lancerez un mot en direction des musulmans à ce sujet ?

 

Réponse :

 

Effectivement, le prétendant doit prêter attention à la femme qu'il souhaite demander en mariage et non pas à sa famille ou ses tuteurs.

 

Vu que le Prophète صلى الله عليه وسلم dit dans le hadith :

 

«On épouse en général une femme pour une de ses quatre raisons :

Pour sa richesse, pour son rang social, pour sa beauté et pour sa religion.

Choisis donc la femme se conformant à la religion !»

 

Ainsi, le Prophète صلى الله عليه وسلم n’a pas dit par exemple :

 

«La femme est demandée en mariage pour la piété de ses parents ou de ses tuteurs.»

 

Par ailleurs, il est connu qu’Allah le Très-Haut fait sortir le vivant du mort et fait sortir le mort du vivant.

 

Dans cet ordre d’idées, il se peut que des gens pervers émergent des personnes intègres et honnêtes à la fois, et ce, grâce à la religion d’Allah.

 

Il se peut même qu’au sein de mécréants se manifestent des gens qui croient en Allah et en Son Messager, en témoignent ces illustres personnes qui ont embrassé l’Islam à l’époque du Prophète صلى الله عليه وسلم au moment où leurs pères étaient des polythéistes.

 

Et pourtant, cela ne les empêcha guère de se convertir à l’Is­lam.

 

Leur islam s’est d’ailleurs bonifié de la meilleure manière qui soit en devenant plus tard très utiles aussi bien à l’Islam qu’aux musulmans.

 

Je conseille ceux d’entre mes frères qui sou­haitent se marier avec une femme vertueuse de ne tenir compte ni de ses parents ni de ses tuteurs, car si ces derniers sont bons, ils seront les seuls à en profiter et s’ils sont mauvais, ils seront les seuls à en assumer les conséquences.

 

L’important est que la femme en question soit vertueuse.

 

Dans ce cas-là, il n’aura qu’à se présenter pour demander sa main tout en sollicitant l’aide d’Allah le Très-Haut.

 

Néanmoins, dans ce genre de situations, certains obstacles peuvent être rencontrés.

 

En effet, il se trouve des parents qui lorsqu’un homme vertueux se présente pour demander la main de la fille et que tous deux souhaitent se marier, ils refusent de les marier, car tout simplement, ils veulent la marier à un homme qui leur ressemble du point de vue de leurs mœurs corrompues.

 

Devant ce type de situation, je tiens à faire savoir à ces parents en leur disant :

 

Faire une chose pareille est interdit, relève du péché et vous place au rang des transgresseurs.

 

Car le Prophète صلى اللهعليه وسلم dit dans le hadith :

 

«Lorsqu'un homme dont vous êtes satisfaits de sa moralité et de sa pratique religieuse demande la main de votre fille, mariez-le. ».

 

Et puis sachez qu’il est du droit de la femme de se marier et que ses parents n’ont pas à s’opposer à son choix.

 

Après tout c'est elle qui va vivre avec cet époux et non pas vous.

 

Donc faites attention à ce que vous faites et craignez Allah le Très-Haut de les priver de se marier avec quelqu’un d’intègre sur les plans religieux et moral.

 

Maintenant, s’il arrive que le tuteur le plus proche s’oppose à son mariage, il appartient au tuteur suivant d’intervenir et d’accorder sa main.

 

Si tous les deux refusent d’accorder sa main pour les mêmes raisons, sachant que la coutume ne veut pas par exemple qu’un frère intervient pour accorder la main de sa sœur en présence du père ou qu’un oncle intervient pour accorder la main de sa nièce en présence du père, dans ce cas-là il sera fait appel au juge religieux pour le faire.

 

Seulement ce dernier, avant d’intervenir, est tenu de consulter pour une dernière fois les parents de la femme dans le but de les inviter un par un à accorder la main de celle-ci.

 

Quand il n’y aura personne à se présenter, dès lors il est du devoir du juge religieux de se charger d’une telle mission.

 

Il ne faut surtout pas laisser ces femmes en tant que bonnes croyan­tes sans qu’elles ne puissent se marier en raison de leurs parents qui veulent se les accaparer.

 

J'implore Allah le Très-Haut d’assister toute personne qui aspire au bien et à la réforme d’y parvenir et de nous préserver du mal des plus mauvais d’entre nous.

 

Mariage Islamique en questions réponses par les plus grands savants

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

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Se détourner des sciences utiles

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Se détourner des sciences utiles

Se détourner des sciences utiles... [1] 

 

Voici l'une des pires voies dans laquelle Satan désire voir les hommes s'engager : la voie de l'ignorance.

 

Satan désire voir les hommes demeurer à jamais éloignés des sciences utiles.

 

Dans maints versets, notre Seigneur Tout-Puissant a montré les mérites de la science et de ceux qui s'efforcent d'apprendre leur religion.

 

Ainsi, Il dit :

 

{Dis : Sont-ils égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?" Seuls les gens doués d'intelligence sauront y réfléchir} [Sourate az-Zoumar, verset 9 - sens rapproché]

 

Allah affirme donc que le savant (`Âlim) et l'ignorant ne sont pas égaux.

 

Et, pureté à Lui, Il dit :

 

{Allah atteste, mais aussi les anges et les hommes de science, qu'il n'y a de divinité en droit d'être adorée que Lui, Lui qui est toute justice. Il n'y a de divinité en droit d'être adoré que Lui, Le Puissant, Le Sage} [Sourate Al `Imran, verset 18 - sens rapproché]

 

Il dit aussi :

 

{Allah élèvera en degrés ceux d'entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu la science} [Sourate Al-Moujâdalah, verset 11 - sens rapproché]

 

Il dit par ailleurs : 

 

{Seuls craignent Allah, parmi Ses serviteurs, les hommes de science} [Sourate Fâtir, verset 28 - sens rapproché]

 

Et Allah, glorifié soit-Il, dit :

 

{Celui qui sait que ce qui t'est révélé de la pat de ton Seigneur est la vérité est-il comparable à l'aveugle ? Seuls les gens doués d'intelligence réfléchissent} [Sourate Ar-Ra`d, verset 19 - sens rapproché]

 

Et, que Son nom soit exalté, Il dit :

 

{Dis : "Puisses-Tu, Seigneur, accroître ma science !"} [Sourate Ta-Ha, verset 114 - sens rapproché]

 

Dans Miftâh Dâr As-Sa`âdah (1/223), Ibn al-Qayyim, qu'Allah lui fasse miséricorde, fit ce commentaire : 

 

"Qu'Allah ait ordonné à Son prophète de Lui demander plus de science suffit à prouver la noblesse de la science religieuse.".

 

La science religieuse est une lumière qui éclaire les cœurs et les esprits. 

 

Le Très-Haut dit :

 

{Celui qui était mort, que Nous avons ramené à la vie, et à qui Nous avons assigné une lumière grâce à laquelle il marche parmi les gens, est-il comparable à celui qui se trouve dans des ténèbres dont il ne sortira jamais ? C'est ainsi que les oeuvres des mécréants sont embellies à leurs yeux.} [Sourate Al-An`âm, verset 122 - sens rapproché]

 

A ce sujet, l'imam Mâlik, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit :

 

"La science ne se mesure pas au nombre de hadiths appris ou transmis, mais elle est une lumière qu'Allah place dans le cœur de celui qu'Il choisit parmi Ses serviteurs.".

 

Ces paroles de l'imam Mâlik sont rapportées notamment par Al-Khatîb, qu'Allah lui fasse miséricorde, dans son Jâmi`.

 

[1] Les sciences utiles, c'est-à-dire, les sciences du Livre d'Allah et de la Sounnah de Son Messager (sallaLlahu 'alayhi wa salam), non la théologie scolastique [`Ilm al-Kalâm], la philosophie, ou les sciences profanes.

Cheikh Al-Islâm [Ibn Taymiyyah], notamment dans Majmou`Al-Fatâwâ (3/329), explique que la science que l'on doit rechercher est celle qui fut enseignée par le Prophète -sallaLlahu 'alayhi wa salam- à sa communauté.

 

Les Ruses de Satan

Retranscrit par Umm Sâlih

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Cheikha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya - الشيخة أم عبد الله الوادعية

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Les quatre types d’amour

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Les quatre types d’amour

Il existe quatre types d’amour qu’il est obligatoire de distinguer, car ceux qui se sont égarés l’ont été en raison de l’absence de distinction en cela :

 

-Le premier est l’amour d’Allâh, qui ne suffit pas à lui seul pour sauver du châtiment d’Allâh et obtenir sa récompense, car les polythéistes, les adorateurs de la croix, les juifs, et autres aiment Allâh.

 

-Le deuxième est l’amour de ce qu’aime Allâh, et c’est cet amour qui fait entrer en islam et sortir de la mécréance.

 

L’homme le plus aimé d’Allâh est celui dont cet amour est le plus fort et le plus intense.

 

-Le troisième est l’amour pour Allâh et en Allâh, et c’est un corollaire de l’amour pour ce qu’Il aime, et on ne peut aimer réellement ce qu’Il aime, qu’en aimant en Lui et pour Lui.

 

-Le quatrième est l’amour avec Allâh, et c’est là l’amour polythéiste, et toute personne qui aime une chose avec Allâh et non pour lui, en raison de Lui, ou en Lui, aura fait de cette chose un égal à Allâh, et c’est là l’amour polythéiste.

 

Reste un cinquième type qui ne concerne pas notre sujet et qui est l’amour naturel qui correspond au penchant de l’homme pour ce qui concorde avec sa nature, comme l’amour de l’assoiffé pour l’eau, de l’affamé pour la nourriture, du sommeil, de l’épouse et de l’enfant.

 

Cet amour n’est blâmé que s’il distrait de la mention d’Allâh et détourne de Son amour, comme Allâh dit (traductions rapprochées) :

 

«Ô vous les croyants ! Ne soyez pas distraits de la mention d’Allâh par vos biens et vos enfants.» (Sourate Al-Munafiqun, v.9)

 

«Des hommes que le commerce et la vente ne distraient pas de la mention d’Allâh» (Sourate An-Nur, v.37)

 

Péchés et Guérison  p258

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هناك أربعة أنواع من الحب يجب التفريق بينها
وإنما ضل من ضل بعدم التمييز بينها
الأول : محبة الله ولا تكفي وحدها في النجاة من عذاب الله والفوز بثوابه فإن المشركين وعباد الصليب واليهود وغيرهم يحبون الله
الثاني : محبة ما يحب الله وهذه هي التي تدخله في الإسلام وتخرجه من الكفر وأحب الناس إلى الله أقومهم بهذه المحبة وأشدهم فيها
الثالث : الحب لله وفيه وهي من لوازم محبة ما يحب الله ولا يستقيم محبة ما يحب الله إلا بالحب فيه وله
الرابع : المحبة مع الله وهى المحبة الشركية وكل من أحب شيئا مع الله لا لله ولا من أجله ولا فيه فقد اتخذه ندا من دون الله وهذه محبة المشركين
وبقى قسم خامس ليس مما نحن فيه وهى المحبة الطبيعية
وهي ميل الإنسان إلى ما يلائم طبعه كمحبة العطشان لماء والجائع للطعام ومحبة النوم والزوجة والولد فتلك لا تذم
إلا إن ألهت عن ذكر الله وشغلته عن محبته

كما قال تعالى

(يا أيها الذين آمنوا لا تلهكم أموالكم ولا أولادكم عن ذكر الله)

وقال تعالى

(رجال لا تلهيهم تجارة ولا بيع عن ذكر الله)

الداء والدواء

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Jeter de la terre au visage de celui qui nous fait des éloges (vidéo)

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Jeter de la terre au visage de celui qui nous fait des éloges (vidéo)

Ce que doit dire celui qui reçoit des éloges :

 

 

"Ô Seigneur ! Ne me châtie pour ce qu’ils disent, pardonne-moi pour ce qu’ils ne savent pas

[et rends-moi meilleur que ce qu’ils pensent de moi]."

 

اللَّهُمَّ لاَ تُؤَاخِذْنِي بِمَا يَقُولُونَ, وَ اغْفِرْ لِي مَا لاَ يَعْلَمُونَ

[وَ اجْعَلْنِي خَيْرًا مِمَّا يظنّون]

 

Allâhumma lâ tu'âkhidhnî bi-mâ yaqûlûna, wa ghfir lî mâ lâ yaclamun

[wa jcalnî khayran mimmâ yazunnûn]

 

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Cheikh Souleyman Ben Salîm Allâh Ar-Ruheylî  - سليمان بن سليم الله الرحيلي

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