La femme qui conduit une voiture dans un pays de mécréance

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La femme qui conduit une voiture dans un pays de mécréance

Question 31 :

 

Quel est la règle concernant une femme conduisant une voiture en Amérique alors qu'elle est musulmane ?

 

Réponse :

 

puce gris bleu rondSi elle est voilée (note du traducteur : le cheikh emploi le mot " moutassatira ", c'est à dire qu'elle se voile tout le corps, le visage et les mains compris, ce qui était son avis concernant le voile de la femme)

 

puce gris bleu rondet qu’elle n'a personne pour l'emmener,

 

puce gris bleu rondet qu'elle est chaste,

 

puce gris bleu rondet qu'elle est à l'abri de la fitna,

 

alors il n'y a pas de mal à cela.

 

Par contre, si l'on craint qu'elle prenne la voiture et qu'elle aille à Khalani'a, et aux endroits de libertinage et de débauche, alors dans ce cas, cela est interdit.

 

" touhfat al moujib 'ala saylat al hadir wal gharyb "

 question 31 page 71

jhgreZ

Question 202 :

 

Quel est le jugement (al hukm) de la femme qui conduit, et quel est votre avis sur al qiyass, le fait que la femme monte un chameau.

 

Réponse :

 

Si la femme est "Saliha" et qu'on ne craint pas qu'elle cause de la fitna ou qu'elle en soit victime et qu'elle sorte pour ce qui lui est indispensable...

 

Où va-t-elle ?

Le professeur (al-modarissah) va à l'école ?

Il ne lui est pas autorisé d'aller à l'école.

 

Elle apprend le livre d'Allah et elle apprend de la médecine (at-tib) ce dont on a besoin.

 

Quant à l'école, celle où il y a mixité (ikhtilat), mise en avant des atouts de la femme et dévoilement (tabaruj wa soufour) alors le seigneur de la toute-puissance dit (traduction rapprochée) :

 

"Et restez dans vos foyers" (Al-Ahzâb, v.32)

 

Si c'est une femme "Saliha" et qu'on ne craint rien pour elle et qu'elle a besoin de quelque chose du marché alors il n'y a pas de mal (là-bas).

 

Je ne connais pas quelque chose qui interdirai cela (maa-ni3).

 

Puis la voiture n'est qu'un instrument de ferraille, nous ne lui interdisons pas cela, mais la plupart des femmes sont faibles d'esprit et de din (naqissat al3aql wa din).

 

Comme l'a dit le Messager d'Allah (sallahu alayhi wa salam) :

 

"Je n'ai laissé après moi de fitna plus dévastatrice pour les hommes que les femmes."

 

C'est comme ça mes frères en Allah, la majorité des femmes sont faibles de 3aql (raison) et de din et peut être qu'elles causent de la fitna.

 

Et c’est ainsi qu’Allah a dit dans son noble livre (traduction rapprochée) :

 

"…Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau : c'est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs... " (Al-Ahzâb, v.53)

 

"touhfat al moujib 'ala saylat al hadir wal gharyb"

 question 22

 

copié de al-mumtahanah.over-blog.com

 

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

Partager cet article

Les conjoints se touchant chacun les organes génitaux (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les conjoints se touchant chacun les organes génitaux (audio-vidéo)

Question :

 

Est-il permis au mari de toucher les organes génitaux de son épouse et vice versa [c'est-à-dire qu'elle touche les siens] ?

 

Réponse :

 

Il n'y a pas de doute à ce sujet [que c'est permis].

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

Partager cet article

La louange entière est à Allah qui nous a guidé à l'islam...

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La louange entière est à Allah qui nous a guidé à l'islam...

L'imam al-Barbahâri dit :

 

« La louange entière est à Allah qui nous a guidé à l'Islam, nous en a fait don, et nous a fait surgir dans la meilleure communauté.

Nous Lui demandons donc de nous faciliter ce qu'Il aime et agrée, ainsi que de nous préserver de ce qu'Il méprise et le courrouce ».

 

     article separator1

Explication

 

- Concernant la parole de l'auteur « La louange entière est à Allah qui nous a guidé à l'Islam »

 

L'Islam est le plus grand bienfait.

 

Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée du sens du verset) :

 

{Aujourd'hui J'ai parachevé pour vous votre religion, accompli sur vous Mon bienfait, et agréé pour vous l'Islam comme religion}.

 

Par l'Islam, donc, le bienfait d'Allah a été accompli sur les musulmans.

 

Et Allah -Honoré et Vénéré soit-Il- dit  (traduction rapprochée du sens du verset)  :

 

{Dis : "De la grâce d'Allah et de Sa miséricorde, qu'ils se réjouissent donc de cela…}.

 

[Dans ce verset], la grâce d'Allah désigne l'Islam, quant à la miséricorde, elle désigne le Coran; donc qu'ils se réjouissent de l'Islam et du Coran.

 

Il y a en cela ta reconnaissance que le mérite de ta guidée à l'Islam revient à Allah qui t'a orienté vers lui (c-à-d. l'Islam) et t'a affermi dessus.

 

Ceci est une grâce d'Allah !

 

Ce n'est ni par ta puissance ni par ta force, mais c'est une faveur d'Allah -Glorifié et Exalté soit-Il-.

 

C'est Lui qui t'a guidé !

 

Et c'est pour cela qu'au jour de la Résurrection lorsque les gens du Paradis y entreront, ils diront :

"La louange est à Allah qui nous a guidé à cec i! Nous n'aurions pas pu être dans le droit chemin si Allah ne nous avait pas guidés".

 

- Concernant la parole de l'auteur « nous en a fait don »

 

L'Islam est un don d'Allah -Glorifié et Exalté soit-Il-. Allah ne doit rien à personne, mais Il accorde Sa grâce à Ses créatures par l'Islam, les bienfaits, la santé et la subsistance.

 

- Concernant la parole de l'auteur « et nous a fait surgir dans la meilleure communauté »

 

Ceci est tiré de la parole d'Allah le Très-Haut (traduction rapprochée du sens du verset) :

 

{Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes}.

 

Sa parole {Vous êtes} : ceci s'adresse aux musulmans

{la meilleure communauté} : c'est-à-dire la meilleure des communautés, et ce qui est voulu par la "communauté" c'est le groupe

{la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes} : médite sur Sa parole {pour les hommes}!

 

En effet, le bien de cette communauté ne se limite pas qu'à elle, mais il s'étend au reste des gens par la prédication, le djihad, l'enseignement et l'orientation.

 

Il ne suffit pas à l'homme d'apprendre et d'appliquer pour lui-même en délaissant les autres, mais il lui incombe de propager la religion, la science et le bien.

 

Il doit prêcher à Allah, ordonner le bien et interdire le mal, de sorte à être un membre actif dans la société musulmane.

 

Donc Sa parole {pour les hommes} signifie qu'ils n'ont pas surgi pour eux-mêmes uniquement, mais Allah les a fait surgir pour les gens.

 

- Concernant la parole de l'auteur « Nous Lui demandons donc de nous faciliter ce qu'Il aime et agrée »

 

L'homme doit toujours demander à Allah l'affermissement, même s'il connait la vérité, l'applique et y croit avec conviction, car il n'est pas à l'abri de dévier et d'être tenté : que surviennent des troubles, l'ébranlent, et qu'il s'égare du sentier d'Allah.

 

C'est pourquoi le Prophète -qu'Allah lui accorde la bénédiction et le salut- disait :

 

"Ô Toi qui tourne les cœurs, affermis mon cœur sur Ta religion"

 

Et Ibrahim -que la bénédiction et le salut soient sur lui- a dit dans son invocation :

 

"…et éloigne-moi ainsi que mes enfants de l'adoration des idoles, ô mon Seigneur, elles ont égaré beaucoup de gens".

 

Il a eu peur pour lui-même.

 

Et ainsi, plus la foi de l'homme en Allah est forte, plus il a peur et ne se sent pas à l'abri des tentations.

 

Il ne se vante pas, mais au contraire, il demande toujours et constamment à Allah de l'affermir et de lui accorder une fin heureuse.

 

Il a peur de la mauvaise fin, peur des tentations, peur de la déviation, de l'égarement et des prêcheurs du mal.

 

- Concernant la parole de l'auteur « ainsi que de nous préserver de ce qu'Il méprise et Le courrouce»

 

Donc, nous Lui demandons qu'Il nous facilite ce qu'Il aime et agrée parmi les paroles, les actes et les croyances, de même que nous Lui demandons de nous préserver de ce qui Le courrouce parmi les paroles, les actes et les croyances, car Il est certes le Guide, et Celui qui facilite, indique et oriente-Glorifié et Exalté soit-Il-.

 

[Fin de l'extrait n°1 (vol.1, p. 51-54)]

livre "charh as-sunna" de l'imam Al Barbahari , suivis de l'explication de cheikh Salih Al Fawzan.

"إتحاف القاري بالتعليقات على شرح السنة للإمام البربهاري"

Traduit par Souleyman Abou 'Ali al-Gwadeloupi

copié de forum-alminhadj.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Partager cet article

Les rapports sexuels avec son épouse pendant qu'elle allaite son bébé (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les rapports sexuels avec son épouse pendant qu'elle allaite son bébé (audio)

Question :

 

Quel est le jugement d'avoir des relations sexuelles avec son épouse, tandis qu'elle esten train d'allaiter sa fille ?

 

Réponse :

 

Cela est correct tant qu'elle est petite.

Cela est correct, Si Allâh le veut.

 

Traduit par SalafidunordDiffusion

Publié par 3ilmchar3i.net

Cheikh Mouhamed Ibn Abdelwahab Al-Wassabee - الشيخ محمد بن عبد الوهاب الوصابي

Partager cet article

Le jugement concernant le fait d’aller dans un autre pays avec le jeûne d’un jour de plus ou de moins

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Le jugement concernant le fait d’aller dans un autre pays avec le jeûne d’un jour de plus ou de moins

La question :

 

Quel est le jugement concernant celui qui jeûne le premier jour du mois de Ramadan dans son pays, tandis que c’est le deuxième jour dans le pays où il a voyagé ?

 

Les gens de ce pays peuvent jeûner vingt neuf (29) jours, alors que lui n’aura jeûné que vingt huit (28) jours.

 

Est-ce qu’il doit, dans ce cas, continuer son jeûne le jour où les gens du pays où il se trouve rompent le jeûne ; ou est-ce qu’il doit rompre le jeûne avec eux, puis rattraper ultérieurement le jeûne du jour qui lui reste.

 

Encore, quel est le jugement concernant celui qui lui arrive le contraire ; C’est-à-dire qu’il jeûne un jour dans son pays avant que le pays où il est allé commence le jeûne ; Qu’est-ce qu’il fera, ensuite, si les gens dans ce pays jeûnent trente (30) jours ?

 

Est-ce jeûnera, dans ce cas, trente et un (31) jours ?

 

Ayez l’obligeance de nous répondre et qu’Allâh vous rétribue du bien.     

 

La réponse :

 

Louange à Allâh, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

Ceci dit :

 

En principe, le musulman, dans quel pays il se trouve, doit jeûner et rompre le jeûne avec l’ensemble ou la majorité des gens et leur Imam (gouvernant) ; qu’il soit avec les gens de son pays ou d’un autre pays, conformément au hadith du Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم :

 

«Le jeûne est le jour où vous (l'ensemble des musulmans) jeûnez; la rupture (du jeûne) est le jour où vous (l'ensemble des musulmans) rompez le jeûne et le sacrifice (de l'Aïd) est le jour où vous (l'ensemble des musulmans) offrez le sacrifice» [1].

 

De plus, le sens compris de ce hadith, à savoir l’obligation d’observer le jeûne et de le rompre avec l’ensemble des musulmans, a été utilisé par Aïcha رضي الله عنها comme un argument lorsque Masroûq s’est abstenu de jeûner le jour de `Arafa de peur qu’il soit le jour de l’immolation (l'Aïd) ; il dit :

 

«J’était rentré à (la maison) d’Aïcha le jour de `Arafa.

Elle a dit, alors, à ses servants : «Offrez à Masroûq du Sawîq et faites-le bien sucré».

Je lui ai dit : «Je ne me suis abstenu de jeûner aujourd’hui que par peur qu’il soit le jour de l’immolation».

Alors, Aïcha a dit : «Le sacrifice (de l'Aïd) est le jour où les gens tous offrent le sacrifice, et la rupture (du jeûne) est le jour où les gens tous rompent le jeûne»» [2].

 

De ce hadith nous comprenons que l’acte individuel n’est pas considéré dans les adorations qui se font en groupe, tels que le jeûne, la rupture du jeûne, le sacrifice (du jour de l’Aïd) et la célébration de l’Aïd…etc.

 

Aussi, le fait de suivre un autre ensemble de gens que celui où l’on se trouve n’est pas considéré dans ces adorations.

 

Il faut, plutôt, suivre l’Imam (le gouvernant) et l’ensemble des gens dans lequel on se trouve, que ce soit dans l’observation du jeûne ou dans sa rupture.

 

Sur ce, étant concerné par le jugement (de l’ensemble des gens dans lequel il se trouve), s’il jeûne moins de vingt neuf (29) jours avec les gens du pays où il est allé ; dans ce cas, il doit rattraper ultérieurement le jeûne des jours qui lui manquent, car le mois lunaire ne peut être moins de vingt neuf (29) jours comme il ne dépasse pas trente (30) jours, suivant le hadith du Prophète  صلّى الله عليه وآله وسلّم :

 

«Nous sommes une nation analphabète, nous ne savons ni écrire ni compter ; le mois est comme cela ou comme cela [3]» [4]

 

Par ailleurs, s’il accomplit trente (30) de jeûne, puis il va dans un autre pays dont les gens doivent encore jeûner un jour ou plus ; dans ce cas, il doit jeûner avec eux, et considérer le jeûne des jours qu’il a ajoutés comme un jeûne surérogatoire.

 

En outre, il doit, aussi, rompre le jeûne et célébrer l’Aïd avec eux, afin de réaliser l’objectif de la Charia qui tend à unir les musulmans, à les réunir dans la pratique des rites de leur religion et à les éloigner de tout ce qui sème la division entre eux ; car, certes, la Main d’Allah (Son Soutien) est avec la communion.

 

Le savoir parfait appartient à Allah عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed صلّى الله عليه وآله وسلّم, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.

 

[1] Rapporté par Abou Dâwoûd, chapitre du «Jeûne» (hadith 2324), par Et-Tirmidhi, chapitre du «Jeûne» (hadith 697) et par Ibn Mâdjah, chapitre du «Jeûne» (hadith 1660), par Abd Er-Rezzâq dans «El-Moussannaf» (hadith 7304) et par Ed-Dâraqoutni (hadith 6378) par l’intermédiaire d’Abou Hourayra رضي الله عنه. Ce hadith est jugé authentique par Ibn Kathîr dans «Irchâd El-Faqîh» (1/280), et il est jugé Hassane (bon) par El-Albâni dans «El-Irwâ’» (4/13).  

[2] Rapporté par El-Beyhaqi (hadith 8301). Sa chaîne de transmission est jugée très bonne par El-Albâni dans «Es-Silsila Es-Sahîha» (hadith 1/1/442).

[3] Le Prophète صلّى الله عليه وآله وسلّم a indiqué avec ses doigts le nombre 29 puis le nombre 30. Note du traducteur.

[4] Rapporté par El-Boukhâri, chapitre du «Jeûne» (hadith 1814), par Mouslim, chapitre du «Jeûne» (hadith 1080), par Abou Dâwoûd, chapitre du «Jeûne» (hadith 2319), par En-Nassâ’i, chapitre du «Jeûne» (hadith 2140), par Ahmed (hadith 4997), par El-Beyhaqi (hadith 8292) et par El-Baghawi dans «Charh Es-Sounna» (6/228) par l’intermédiaire de `Abd Allah Ibn `Omar رضي الله عنهما.

 

Fatwa n°500

Alger, le 11 Ramadhâne 1427 H, correspondant au 4 octobre 2006 G

Publié par ferkous.com

 

في حكمِ مَن انتقل إلى بلدٍ بنقصانِ صيامٍ أو زيادةٍ

السؤال : ما حكمُ مَن صام اليومَ الأوَّل مِن رمضان في بلده وهو في اليوم الثاني في البلد الذي انتقل إليه، وقد يصوم أهلُ ذلك البلد تسعةً وعشرين يومًا (٢٩ يومًا)، في حينِ أنه لم يصم مِن العدد سوى ثمانيةٍ وعشرين يومًا (٢٨ يومًا)، فهل يكمل صومَه في اليوم الذي يفطر فيه أهلُ البلد المتواجدِ معهم أم أنه يُفطر معهم ثمَّ يقضي ما بقي؟ وما حكمُ مَن حدث له العكسُ بحيث إنه صام في بلده يومًا قبل البلد الذي انتقل إليه، فماذا يفعل إن صام البلدُ ثلاثين يومًا (٣٠ يومًا)؟ فهل يصوم واحدًا وثلاثين يومًا (٣١ يومًا)؟ أفيدونا جزاكم الله خيرًا.

الجواب : الحمد لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على مَن أرسله الله رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمَّا بعد

فالأصل أنَّ المسلم يصوم ويُفطر مع الجماعة وعُظْمِ الناس وإمامهم حيثما وُجِد، سواءٌ مع أهل بلده أو مع بلدِ غيره لقوله صلَّى الله عليه وسلَّم

«الصَّوْمُ يَوْمَ تَصُومُونَ، وَالفِطْرُ يَوْمَ تُفْطِرُونَ، وَالأَضْحَى يَوْمَ تُضَحُّونَ»

(١)

، وهذا المعنى مِن وجوب الصوم والفطر مع الجماعة في الحديث احتجَّت به عائشةُ رضي الله عنها على مسروقٍ حين امتنع مِن صيامِ يوم عرفة خشيةَ أن يكون يوم النحر حيث قال

«دَخَلْتُ عَلَى عَائِشَةَ يَوْمَ عَرَفَةَ فَقَالَتْ: «اسْقُوا مَسْرُوقًا سَوِيقًا وَأَكْثِرُوا حَلْوَاهُ»، قَالَ: فَقُلْتُ: «إِنِّي لَمْ يَمْنَعْنِي أَنْ أَصُومَ اليَوْمَ إِلَّا أَنِّي خِفْتُ أَنْ يَكُونَ يَوْمَ النَّحْرِ»، فَقَالَتْ عَائِشَةُ: «النَّحْرُ يَوْمَ يَنْحَرُ النَّاسُ، وَالفِطْرُ يَوْمَ يُفْطِرُ النَّاسُ»

(٢)

، ومنه يُفْهَم أنه في العبادة الجماعية كالصوم والإفطار والأضحية والتعييد ونحوِها لا عبرة فيها للآحاد، وليس لهم التفرُّدُ فيها، ولا أن يتبعوا جماعةً غيرَ الجماعة التي يوجَدون بينهم، بل الأمرُ فيها إلى الإمام والجماعة التي وُجِد معهم صومًا وإفطارًا، وإذا كان حكمُهم يَلزمه: فإن أفطر لأقلَّ مِن تسعةٍ وعشرين يومًا مع البلد الذي انتقل إليه وجب أن يقضيَ بعده ما نَقَص مِن صومه، لأنَّ الشهر القمريَّ لا ينقص عن تسعةٍ وعشرين يومًا ولا يزيد عن ثلاثين يومًا لقوله صلَّى الله عليه وسلَّم

«إِنَّا أُمَّةٌ أُمِّيَّةٌ لَا نَكْتُبُ وَلَا نَحْسُبُ، الشَّهْرُ هَكَذَا وَهَكَذَا»

(٣)

. هذا، وكذلك إذا أكمل صيامَ ثلاثين يومًا ثمَّ انتقل إلى بلدٍ بقي على أهله صيامُ يومٍ أو أكثر وجب عليه موافقتُهم في صومهم، وما زاده مِن الشهر كان له نفلًا، كما يوافقهم في فطرهم والتعييد معهم تحقيقًا لرغبة الشريعة في وحدة المسلمين واجتماعهم في أداء شعائرهم الدينية وإبعادهم عن كلِّ ما يفرِّق صفَّهم ويشتِّت شَمْلَهم، فإنَّ يد الله مع الجماعة

والعلم عند الله تعالى، وآخر دعواهم أنِ الحمدُ لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلَّم تسليمًا

الجزائر في: ١١ رمضان ١٤٢٧ﻫ

الموافق ﻟ: ٤ أكتوبر ٢٠٠٦م

(١)

أخرجه أبو داود في «الصوم» باب إذا أخطأ القومُ الهلالَ (٢٣٢٤)، والترمذي في «الصوم» بابُ ما جاء في أنَّ الفطر يوم تفطرون، والأضحى يوم تضحُّون (٦٩٧)، وابن ماجه في «الصيام» بابُ ما جاء في شهرَيِ العيد (١٦٦٠)، من حديث أبي هريرة رضي الله عنه. وصحَّحه الألباني في «السلسلة الصحيحة» (٢٢٤).

(٢)

أخرجه البيهقي (٨٢٠٩). وجوَّد الألباني سندَه في «السلسلة الصحيحة» (١/ ١/ ٤٤٢)

(٣)

أخرجه البخاري في «الصوم» باب قول النبيِّ صلَّى الله عليه وسلَّم: «لَا نَكْتُبُ وَلَا نَحْسُبُ» (١٩١٣)، ومسلم في «الصيام» (١٠٨٠)، من حديث ابن عمر رضي الله عنهما

الفتوى رقم: ٥٠٠

الصنف: فتاوى الصيام - أحكام الصيام

 

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

Partager cet article

La compréhension de la salafiya (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

 


 

 

Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri

Partager cet article

L'amour de la science

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'amour de la science

Alî ibn Abû Tâlib رضي الله عنهم disait :

 

«  La patience au niveau de la foi est semblable à la tête au niveau du corps, et il n’y a aucun bien dans un corps sans tête.

 

Il existe trois catégories de personnes : (1)

 

-le savant qui a une grande science et une grande pratique,

 

-la personne qui veut apprendre pour être sauvée

 

-et celle qui fait partie de la populace et de la tourbe, et qui suit toute personne qui croasse et qui suit chaque vent qui souffle ; elle ne s’éclaire pas avec la lumière de la science et elle ne se réfugie pas auprès d’un pilier solide.

 

La science est meilleure que l’argent, car la science te protège, alors que l’argent, c’est toi qui le protège.

 

La science augmente par la pratique, alors que l’argent diminue par les dépenses.

 

La science est un juge alors que l’argent se fait juger.

 

Les avantages de l’argent disparaissent avec sa disparition, alors que l’amour de la science est un acte avec lequel on se rapproche d’ALLAH.

 

Les thésauriseurs d’argent sont des personnes mortes parmi les vivants, alors que les savants sont toujours présents, leurs êtres sont absents mais leurs paraboles sont présentes dans les cœurs.

 

La science les a assaillis sous sa vraie forme, et ils ont trouvé souple ce que les opulents ont trouvé dur.

 

Ils sont à l’aise avec la chose pour laquelle les ignorants ressentent de la répulsion.

 

Ils ont vécu sur terre dans des corps dont les âmes étaient attachées aux êtres de l’au-delà, ah ! et ce, par désir ardent de les voir.

 

Certes, j’ai vu les compagnons de Mohammed (paix et bénédiction d'Allah sur lui), mais aujourd’hui, je ne vois rien qui leur ressemble.

 

Au petit matin, ils avaient les cheveux ébouriffés et ils étaient jaunes, ils avaient de la poussière sur eux et ils avaient des traces de larmes entre les yeux, ils passaient la nuit prosternées et debout, ils lisaient le Livre d’ALLAH, ils alternaient entre leurs fronts et leur pieds, et au matin, ils invoquaient ALLAH en se balançant comme se balance l’arbre un jour venteux, et leurs yeux coulaient de larmes au point de mouiller leurs vêtements ; par ALLAH ! c’est comme s’ils avaient passé la nuit inattentifs ».

 

(1) Ibn Al-Jawzî les a mentionnées dans Sifatu Safwa d’après Kamîl ibn Zayâd.

 

L’histoire des compagnons et des pieux prédécesseurs - Page 89-90

copié de rappel01.fr

 

Imam Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي

Partager cet article

Les situations pour lesquelles le djihad est une obligation pour tous les musulmans - فرض عين (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Les situations pour lesquelles le djihad est une obligation pour tous les musulmans - فرض عين (audio-vidéo)

 

Question :

 

Quand est-ce que le jihad est-il fard 3ain ?

 

Réponse :

 

Les savants ont mentionné qu'il était fard 3ain dans trois situations:

 

- Si le gouverneur mobilise un ou plusieurs hommes et les demande٫ ils leur est obligatoire de lui obéir et d'y aller.

 

- Lors du combat lorsque se rencontre les deux armés٫ l'armé des mécréants et l'armé des musulmans. Il n'est permis à personne de fuir.

 

- Si les ennemis attaquent une ville ou un village٫ il est obligatoire à ceux qui en sont capables parmi ses habitants de les combattre et de les empêcher de nuire aux musulmans.

 

Et ce qui sort de ces trois situations (comme sorte de jihad) est soit fard kifaya (note du webmaster : فرض كفاية - l'obligation incombe à une partie seulement de musulmans) ou soit recommandé.

 

copié de lislam-du-juste-milieu.over-blog.com

 

 

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali - الشيخ زيد بن محمد بن هادي المدخلي

Partager cet article

L'épouse qui déteste que son mari pratique la polygamie (vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

L'épouse qui déteste que son mari pratique la polygamie (vidéo)

Question :

 

Si l'épouse haït que son époux se marie avec une deuxième femme malgrè qu'elle sait qu'Allah L'a prescrit et L'a permis, est-elle considérée comme ayant de la haine sur quelque chose qu'Allah a prescrit ?

 

Réponse :

 

Cette question a été posée à plusieurs reprises.

 

Il s'agit d'une haine naturelle, pas religieuse.

 

Elle ne haït pas ce qu'Allah a révélé.

 

Elle est croyante et musulmane.

 

Mais ce là fait partie de la jalousie féminine.

 

C'est la jalousie chez les femmes.

 

Ce n'est qu'une partie de la haine naturelle.

 

Ce n'est pas une haine envers ce qu'Allah a prescrit.

 

C'est seulement une haine envers la co-épouse.

 

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Partager cet article

La violence dans la colère

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La violence dans la colère

Al-Quarchî a dit :

Ishâq bn Ibrahîm nous a dit :

Hicham bn yusûf bn’Uqayl bn Ma’qal le fils de mon frère Wahb bn Munabbah a dit :

J’ai entendu dire Wahb dire :

 

«Un moine a dit à Satan qui lui est apparu :

Quel est le caractère des fils d’Adam, qui t’aide contre eux ?

Il répondit : La violence dans la colère.

Lorsque l’homme est violent dans sa colère, nous le manipulons comme l’enfant qui manipule sa balle». 

 

Talbis Iblis Ibn al jawzy P.51

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي

Partager cet article

La supériorité de la poignée de main (المصافحة)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La supériorité de la poignée de main (المصافحة)

عَنْ حُذَيْفَةَ ابْنِ اليَمَانِ رَضِيَ الله عَنْهُ، عَنِ النَّبِيِّ صَلَّى الله عَلَيْهِ وَسَلَّمَ قَالَ

إِنَّ الْمُؤْمِنَ إِذَا لَقِيَ الْمُؤْمِنَ فَسَلَّمَ عَلَيْهِ وَأَخَذَ بِيَدِهِ فَصَافَحَهُ تَنَاثَرَتْ خَطَايَاهُمَا كَمَا يَتَنَاثَرُ وَرَقُ الشَّجَرِ

 

Hudhayfah ibn Al-Yamān (qu'Allāh soit satisfait de lui) a rapporté que le Prophète (sur lui la paix et les bénédictions) a dit :

 

«Lorsqu'un croyant rencontre un autre croyant, lui adresse le salâm, lui prend la main et la lui serre, les péchés tombent certes des deux [croyants] comme les feuilles tombent de l'arbre.»

 

Recueilli par At-Tabarānī dans son Awsat (245), classé Sahīh par Cheikh Al-Albānī dans As-Silsilat as-Sahīhah (6/431).

Points utiles sur le sujet

 

-Cheikh Al-Albānī (m. 1421H, qu'Allāh lui accorde al-Jannah pour demeure) a écrit dans As-Silsilat as-Sahīhah : Il est sunnah de prendre la main de la personne et de la remuer.

Prendre les deux mains de la personne et les remuer est contraire à la sunnah ; comme certains des machaykh font.

 

-Se serrer la main est également un acte légiféré au moment de la séparation.

 

-C'est une innovation de se serrer la main directement après la prière.

Fin de la citation de Cheikh Nāsir. [1/52]

 

-Al-bara’ ibn ʿĀzib (qu'Allāh soit satisfait de lui) a dit : « La poignée de main est une salutation complète. » [n°968 Sahīh Adab el-Mufrad]

 

-Le premier peuple à avoir introduit la poignée de main est le peuple yéménite [n°967 Sahīh Adab el-Mufrad de l'Imam Al-Bukhāri]

 

Source : www.salafitalk.net

Traduit en anglais et compilé par Abu Aaliyah Abdullah ibn Dwight Battle. Doha, Qatar 1429.

 Publié par albasyrah.over-blog.com

 

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Partager cet article

Des clefs…

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Des clefs…

Allah -Gloire et pureté à Lui- a attribué une clef qui ouvre la porte de toute chose recherchée : 

 

-La clef de la prière est la purification. Comme l’a dit le Prophète (sallallahou 'alaihi wa sallam) :

 

« La clef de la prière est la purification. »

[ Hadith authentique. Rapporté par Tirmidhî et Ahmed.] 

 

-La clef du pèlerinage est la sacralisation (Al Ihrâm).

 

-La clef de la bonté est l’aumône.

 

-La clef du Paradis est l’unicité (At-Tawhîd).

 

-La clef de la science est le bon questionnement et l’écoute attentive.

 

-La clef de la victoire et du triomphe est la patience.

 

-La clef du rajout est le remerciement.

 

-La clef de l’amitié et de l’amour est le rappel.

 

-La clef du succès est la crainte révérencielle (At-Taqwâ).

 

-La clef de la réussite est le désir et l’appréhension.

 

-La clef de l’exaucement est l’invocation.

 

-La clef du désir de l’Au-delà est l’ascétisme de cette vie d’ici-bas.

 

-La clef de la foi est la réflexion des serviteurs sur l’Œuvre d’Allah -Gloire et pureté à Lui-.

 

-La clef de l’entrée auprès d’Allah -Gloire et pureté à Lui- est la soumission du cœur et sa sincérité envers Lui -Gloire et pureté à Lui- en amour et inimitié.

 

-La clef de la vie des cœurs est la méditation du Coran, l’imploration aux lueurs du jour et le délaissement des pêchés.

 

-La clef de l’obtention de la miséricorde d’Allah -Gloire et pureté à Lui- est l’accomplissement vertueux de Son adoration ainsi que l’effort de faire le bien envers les créatures.

 

-La clef de la subsistance est l’effort joint à la demande de pardon et la piété.

 

-La clef de la puissance (fierté) est l’obéissance à Allah et à Son Messager .

 

-La clef de la préparation à l’Au-delà est de réduire son espoir [de ce bas-monde].

 

-La clef de tout bien est le désir d’Allah et de la demeure dernière (l’Au-delà).

 

-La clef de tout mal est l’amour de ce bas monde et nourrir de grands espoirs.

 

Ce chapitre est immense.

 

Il fait parti des chapitres les plus bénéfiques de la science.

 

Il correspond à la connaissance des clefs ouvrant les portes du bien et [fermant] celles du mal.

 

Nul ne peut en avoir connaissance et s’y attacher excepté celui qui en acquiert une grande part et à qui Allah accorde la réussite.

 

En effet, Allah -Gloire et pureté à Lui- a attribué à chaque bien et à chaque mal une clé qui en ouvre la porte ou la ferme.

 

Par exemple, le polythéisme, l’orgueil, l’inattention au rappel d’Allah et à accomplir ce qu'Il mérite de droit ou encore s’écarter de ce que le Messager d’Allah (sallallahou 'alaihi wa sallam) a apporté de la part de son Seigneur, etc. constituent autant de clefs [qui ouvrent les portes] de l’Enfer.

 

[On peut encore citer] :

 

-La clef de tout péché est le vin [l’alcool, etc.] [Note du traducteur : En fait, toute boisson enivrante qui fait perdre la raison.]

 

-La clef de la fornication est la musique.

 

-La clef de la demande et du désir ardent est de poser son regard sur les formes [et les figures]

 

-La clef de la désillusion et de la privation est la paresse et le repos.

 

-La clef de la mécréance est les désobéissances.

 

-La clef de l’hypocrisie est le mensonge.

 

-La clef de l’avarice, de la rupture du lien de parenté et de la spoliation des biens est l’avidité et la convoitise.

 

-La clef de toute innovation et de tout égarement repose sur le fait de s’écarter de ce que le Messager d’Allah (sallallahou 'alaihi wa sallam) a apporté.

 

Seule une personne clairvoyante sur elle-même, sensée et pouvant discerner le bien du mal dans cette existence peut confirmer véridiquement ces choses-là.

 

Par conséquent, il convient que le serviteur accorde une attention toute particulière à la connaissance de ces clefs et de ce qu’elles ouvrent ou ferment. 

 

Au-delà de cela, c’est Allah qui accorde la réussite en toute justice.

 

La royauté et la louange lui appartiennent, de même que le bienfait et la grâce.

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

{Il n’est pas interrogé sur ce qu’Il fait, mais ce sont eux qui seront interrogés [et ils devront rendre compte de leurs actes].} [Sourate : Les Prophètes, 21 : 23.]

 

حـادي الأرواح الى بـلاد الأفـراح - Hadi al-arwah ila bilad al-afrah (page : 101 - 102)

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

Publié dans Rappels - تذكر

Partager cet article

Revenir à Allah et à son Messager en cas de divergence

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Revenir à Allah et à son Messager en cas de divergence

Allah Ta'âlâ dit (traduction rapprochée) :

 

"O les croyants! Obéissez à Allah et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement (Les savants et les Dirigeants!). Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour Dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation" [Sourate An-Nissa, verset 59]

 

Il est obligatoire que surviennent [entre les gens] des discordances et des divergences.

 

Cependant, celles-ci se résolvent par le retour au Livre d'Allah et à La Sounnah du Messager d'Allah (Paix et Salut d'Allah sur Lui) et cela en ayant recours aux savants, ceux qui connaissent le Livre et la Sounnah de Son Messager (Paix et Salut d'Allah sur lui); ils reviennent vers eux pour mettre fin aux disputes à la lumière du Livre d'Allah et à la lumière de la Sounnah de Son Messager (Paix et Salut d'Allah sur Lui).

 

"si vous croyez en Allah et au Jour Dernier" [Sourate An-Nissa, verset 59]

 

Le croyant revient vers le Livre d'Allah et vers la Sounnah de Son Messager (Paix et Salut d'Allah sur Lui).

 

Il prend ce qu'indique la preuve authentique.

 

Quant à celui qui n'est pas croyant, ce dernier ne revient pas vers le Livre et la Sounnah.

 

Il revient seulement vers ses passions, il revient vers ses penchants, il revient vers les gens d'égarement, il ne revient pas vers les savants.

 

Il revient uniquement vers les règles propres aux groupes et aux sectes et ne revient pas vers le Livre d'Allah et la Sounnah de Son Messager (Paix et Salut d'Allah sur Lui).

 

Majmou' Rassâil As-Sheykh Sâlih Al Fawzân, page 165/166

copié de sounnah-publication.com

 

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Partager cet article