Qu’est-ce que l’internet et qui te dira ce qu’est l’internet ?
Et combien, Ô combien est arrivé aux gens comme ruine/perte devant ces écrans.
Au point que l’on appelle aux obligations d’Allâh سبحانه وتعالى alors que beaucoup de gens sont occupés devant ces écrans : de ce qui y est propagé et de ce qui y est transmis comme poisons et choses dévastatrices et corruptrices pour les raisons !
Ce compagnon - qu’Allâh l’agréé- sur sa question grandiose et sa haute motivation, beaucoup de gens ne le connaissent pas : An Nu’man Ibnou Qawqal.
Ils ne connaissent pas Ibn Qawqal mais beaucoup plus de gens maintenant connaissent Google !
Google ils le connaissent !
Ils connaissent Google et ils ne connaissent pas Ibn Qawqal.
Beaucoup s’assoient avec lui (Google) : ils entrent par son biais, ce moteur de recherche, ils entrent par son biais vers des labyrinthes.
Ibn Qawqal – qu’Allâh l’agréé- sa question portait sur le rassemblement de la motivation et l’union du cœur.
Et s’asseoir avec Google, le moteur de recherche, cela est une dispersion de la motivation, sauf celui qu’Allâh a épargné et l’a protégé de cela.
Mais, quand le cœur sera attentif et prendra garde à ces sublimités immenses : la préservation du temps, lui porter attention, et prendre soin des prescriptions religieuses grandioses et de ses importantes obligations, ce qu’Allâh سبحانه وتعالى a imposé à Ses serviteurs parmi ce qui mène au salut du serviteur et à sa réussite le Jour de la résurrection.
An- Nu‘mân Ibn Qawqal vint demander au Prophète صلى الله عليه وسلم :
"Ô Messager d’Allah ! Vois-tu si j'autorise le licite et interdis l’illicite et que j’accomplis les prières prescrites, et n'ajoute rien à cela, entrerais-je au Paradis ?".
Le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم répondit : "Oui"
Est-il permis à la femme de sortir seule, ou avec un groupe de femmes, pour manger dehors le soir ?
Sachant que son mari ne veut pas, mais elle lui dit qu’il n’y a pas de preuve pour dire qu’il n’est pas permis à la femme de sortir seule la nuit.
Est-ce correct ?
Qu’Allâh vous bénisse.
Réponse :
Non, elle n’a pas le droit de sortir sauf avec l’autorisation du mari.
Il lui est obligatoire de rester à la maison.
Sauf en cas de force majeure, comme, par exemple, si elle n’a pas à manger et que son mari ne lui donne pas, dans ce cas-làff, c’est possible.
Mais si elle peut le faire à la maison, elle n’a le droit de sortir qu’avec son autorisation.
Et elle ne peut sortir la nuit qu’à condition d’être en sécurité, en étant avec un groupe de femmes en sécurité ou avec un mahram.
Quant au fait qu’elle sorte seule dans un pays mécréant ou dans un pays où elle n’est pas en sécurité, dans ce cas, elle ne doit pas sortir, qu’Allâh te bénisse, que ce soit la journée ou la nuit, et cela est pire la nuit.
Surtout si elle se rend dans un endroit éloigné à un quart d’heure ou vingt minutes à pied.
De cette manière, il est possible que la femme s’expose aux troubles.
Donc, elle n’a le droit de sortir qu’avec l’autorisation, sauf en cas de force majeure.
Réponse enregistrée le lundi 20 de Joumada Ath-Thaniya correspondant au 29 avril 2013.
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Cheikh 'Outhman Ibn Abdallah As-Sâlimy - الشيخ عثمان بن عبدالله السالمي
La preuve en est le fait qu'il est authentiquement rapporté sur le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم qu'il changerait noms viles et qu'il encouragerait (ses compagnons) à choisir de bons noms (pour eux-mêmes et leurs enfants).
Ibn 'Umar رضي الله عنه rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit :
"En effet, le plus aimé de vos noms à Allah sont : 'Abdullah et' Abdur-Rahman."
Rapporté par Mouslim dans son Sahih (n°2132)
D'après 'Aqeel bin Shabeeb Abou Wahab Al-Jushami - l'un des Compagnons - le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit :
"Nommez-vous avec les noms des prophètes.
Et les plus aimés des noms à Allah sont : 'Abdullah et' Abdur-Rahman ;
Tandis que le plus véridique d'entre eux sont : Al-Harith et Hammaam.
Et le plus vil d'entre eux sont : Harb et Murrah ".
Rapporté par Ahmad dans al-Mousnad, Abou Dawoud dans ses Sunan (31/377, n°19032) et An-Nasaa'i dans ses Sunan (n°3565) ; La chaîne de ce récit tourne autour de 'Aqeel bin Shabeeb qui est inconnu. Personne n'a affirmé son autorité à l'exception d'un narrateur. Ibn Hibban l'a mentionné parmi les narrateurs fiables. Ceux qui ont vérifié le Musnad ont déclaré sa chaîne de narration faible à cause de cela.
2. Tenir une aqiqah pour lui
Selon Muhammad ibn Sirin :
Salman ibn Amir Ad-Dabbi nous a raconté, en disant : J'ai entendu le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم dire :
"Le 'aqiqah doit être offert pour le (nouveau-né) garçon.
Donc répandre le sang sur son nom (c'est à dire, offrir un sacrifice) [...]. "
Rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih (n°5471) livre des 'aqiqah
3. L'allaitement maternel
Ceci est l'un des droits initiaux qu'un enfant reçoit après la naissance.
Le noble qur'an l'a affirmé et défini le délai maximal pour lui, en disant (traduction rapprochée) :
"Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets." [Sourate Al-Baqarah: 233]
4. Payer ses frais
Allah dit (traduction rapprochée) :
"Au père de l'enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable. Nul ne doit supporter plus que ses moyens." [Sourate Al-Baqarah: 233]
Et Il dit (traduction rapprochée) :
"Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux." [Sourate Al-An'am: 151]
Et Il dit (traduction rapprochée) :
"Et ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté; c'est Nous qui attribuons leur subsistance; tout comme à vous . Les tuer, c'est vraiment, un énorme pêché." [Sourate Al-Isra: 31]
Donc, si il n'y avait pas le fait que les dépenses sur eux était une obligation, ils ne doivent pas craindre la pauvreté.
Cependant, Allah a affirmé et leur a montré qu'Il est le Grand pourvouyeur (Ar Razaq) de leur progéniture.
Az-Zuhri dit :
De Aa'idhullaah bin 'Abdillah Abu Idriss m'a informé que Ubaadah bin As-Samit رضي الله عنه qui était présent à la bataille de Badr et qui était l'un des chefs de la nuit du Aqabah, a rapporté que le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit, tout un groupe de ses compagnons étaient autour de lui :
«Engagez-vous à ne rien adorer en dehors d'Allah, que vous ne volerez pas, que vous ne commettrez pas de rapports illégaux.
Ne tuez pas vos enfant, que vous ne serez pas enfanter une calomnie que vous fabriquez entre votre mains et les jambes [....]
Quiconque parmi vous rempli sa promesse sera récompensé par Allah.
Et quiconque se livre à l'un de ces péchés et est ensuite puni pour cela dans cette vie mondaine, la punition servira d'expiation pour lui.
Et quiconque se livre à l'un de ces péchés, puis Allah le dissimule pour lui, le jugement est à Allah : Si Il le souhaite, il sera pardonné et si Il le souhaite, il sera puni".
Ubaadah bin As-Samit a dit رضي الله عنه :
"Donc, nous lui avons donné le serment d'allégeance avec ces conditions."
Rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih "livre de la foi" (n°18) et Mouslim dans son Sahih (n°1709)
Nous avons également mentionné précédemment le hadith dans lequel le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit:
"Il est un péché suffisant pour un homme qu'il néglige ceux qui sont à sa charge ."
Ses références ont été mentionnées précédemment. Sa source se trouve dans le Sahih Muslim, mais le rapporteur ici est Abu Dawood qui est déclaré avec une bonne chaîne.
Hisham a raconté :
Mon père m'a rapporté d'après Aïcha que Hind bint 'Utbah dit:
"Messager d'Allah, Abû Sufyân est un homme avare qui ne me donne pas assez pour subvenir à mes besoins et ceux de mes enfants.
Me sera-t-il fait reproche si je me sers dans ses biens sans qu’il le sache ?"
Le Prophète صلى الله عليه و سلم répondit : "Prends ce qui te suffit ainsi qu’à tes enfants, de manière raisonnable"
Rapporté par Al-Boukhari (n°5364) et Mouslim dans son Sahih (n°1714)
Anas ibn Malik رضي الله عنه rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit:
"Celui qui prend en charge deux filles jusqu'à ce qu'elles atteignent l'âge de la puberté viendra le Jour du Jugement avec moi"
Et il صلى الله عليه و سلم a entrelacé ses doigts.
Rapporté par Mouslim dans son Sahih (n°2631)
5. Etre juste en donnant des cadeaux
Aamir a raconté :
J'ai entendu An-Nu'man bin Bashir dire alors qu'il était sur le minbar :
"Mon père m'a donné un cadeau, mais Amra bint Rawaha (c'est à dire ma mère) a dit qu'elle ne serait pas d'accord, sauf si il prend le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم à témoin.
Donc, mon père est allé au Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم et lui dit : "J'ai donné un cadeau à mon fils (de' Amra bint Rawaha), mais elle m'a ordonné de te prendre comme témoin Ô messager d'Allah."
Il صلى الله عليه و سلم lui demanda : "As-tu donné au reste de tes enfants un cadeau similaire ?"
Il a dit : "Non"
Donc, le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit : "Crains Allah et sois juste envers tout tes enfants."
Donc, mon père a repris son cadeau."
Rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih (n°2587) et Mouslim dans son Sahih (n°1623)
6. Leur commandant de prier et d'être patient avec eux sur ce qui suit
Ceci est basé sur la déclaration d'Allah (traduction rapprochée) :
"Et commande à ta famille la Salat, et fais-la avec persévérance. Nous ne te demandons point de nourriture : c'est à Nous de te nourrir. La bonne fin est réservée à la piété." [Sourate Taha: 132]
'Amr bin Shu'aib rapporté de son père qui a rapporté de son grand-père que le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit :
"Commandez à vos enfants de prier quand ils ont sept ans et corrigez-les (si ils refusent) quand ils ont dix ans ; Et séparez-les dans leurs lits".
Rapporté par Ahmad dans al-Mousnad (2/180) et Abou Dawoud dans ses Sunan (n°495)
7. Méfiez-vous des priere contre eux
Ubada bin As-Samit رضي الله عنه a rapporté d'après Djabir Ibn' Abdillah رضي الله عنه que le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit :
"Ne priez pas contre vous-mêmes ni contre vos enfants ni contre vos biens puisque vos prières peuvent coïncider avec un moment au cours duquel Allah donne tout ce qui lui est demandé".
Rapporté par Mouslim dans son Sahih (n°3014)
8. L'ordre de retenir les enfants pendant les heures où les djinns se deploient
Djabir رضي الله عنه rapporte que le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit :
"A la tombée de la nuit ou au soir, retenez vos enfants car les démons se déploient.
Après l'écoulement d'une heure de la nuit, relâchez-les.
Fermez les portes et mentionnez le nom d'Allah.
Les démons n'ouvrent pas une porte fermée.
Fermez vos outres et mentionnez le nom d'Allah.
Couvrez vos récipients , ne serait-ce qu'en mettant quelque chose là-dessus, puis mentionnez le nom d'Allah.
Eteignez vos lampes."
Rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih (n°3280) et Mouslim dans son Sahih (n°2012)
9. Les inciter à garder la bonne compagnie et les avertir des mauvais compagnons
Abou Moussa ( رضي الله عنه ) rapporte que le Messager d'Allah (صلى الله عليه و سلم) a dit:
"L’exemple de la bonne fréquentation et de la mauvaise fréquentation est comparable au vendeur de parfum et au forgeron.
Concernant le vendeur de parfum, alors soit il t’en donne en cadeau, soit tu lui en achètes ou soit tu trouves une bonne odeur.
Quant au forgeron, soit il brûle ton vêtement, soit tu trouves une mauvaise odeur."
Rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih (n°2101) et Mouslim dans son Sahih (n°2628)
10. Etre miséricordieux et compatissant envers eux
Urwa bin Az-Zubair a rapporté d'après Aïcha رضي الله عنها, l'épouse du Prophète صلى الله عليه و سلم, qui a rapporté de lui, disant :
"Une femme vint à moi, accompagnée de ses deux filles, me demander l’aumône.
Je ne trouvais rien auprès de moi, sauf une unique datte que je lui donnais ; Et elle de la partager en deux entre ses filles.
Puis elle se leva et partit.
Le Prophète صلى الله عليه و سلمentra alors et je lui racontais la chose.
Il ditصلى الله عليه و سلم : "Pour celui qui a été affligé en quelque manière du fait de ses filles et qui a été bon avec elles, celles-ci seront une protection contre le feu"" (sous-entendu de l’enfer)
Rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih (n°5994) et Mouslim dans son Sahih (n°2639)
Az-Zuhree a rapporté :
Abu Salamah bin 'Abdir-Rahman nous a raconté que Abou Hourayra رضي الله عنه rapporte que le Prophèteصلى الله عليه و سلم avait un jour embrassé [son petit fils] Al-Hasan Ibn Ali devant Al-Aqra' Ibn Habis At-Tamimi qui était assis à ses côtés.
Ce dernier dit alors : "J'ai dix enfants et je n'en ai jamais embrassé un seul".
Ilصلى الله عليه و سلم le regarda et lui dit :
"On ne fait pas miséricorde à celui qui ne fait pas miséricorde".
Rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih (n°5997) et Mouslim dans son Sahih (n°2318)
Aïcha رضي الله عنها a rapporté que une fois un bédouin vint au Prophète d’Allah صلى الله عليه و سلم et lui dit :
"Vous embrassez les enfants ! Nous ne le faisons pas".
Le Prophète صلى الله عليه و سلم dit : "Il ne m’appartient pas de mettre la miséricorde dans ton cœur après qu’Allah te l’ait ôtée".
Rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih (n°5998) et Mouslim dans son Sahih (n°2317)
Abu Sulayman Malik bin Al-Huwairith rapporté :
"Nous sommes venus au Prophète صلى الله عليه و سلم quand nous étions jeunes hommes tous du même âge, et nous sommes restés avec lui pendant vingt nuits.
Il صلى الله عليه و سلم a alors pensé que nous avons délaissé nos familles, ilصلى الله عليه و سلم nous a demandé qui nous avions laissé derrière pour prendre soin d'eux, et nous lui avons dit.
Il était compatissant et miséricordieux et nous dit :
"Retournez à vos familles et enseigner-leur.
Et priez comme vous me voyez prier.
Et quand l'heure de la prière arrive, l'un de vous doit faire l'Adhan pour vous tous, et le plus âgé d'entre vous doit diriger la prière.""
Rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih (n°6008)
11. Servir de bons modèles pour eux
Les tuteurs d'un enfant doivent se comporter conformément à leur responsabilité en raison de la généralité des hadith précités :
"Chacun d'entre vous êtes des bergers et chacun de vous est responsable sur son troupeau."
12. leur enseigner les aspects de la religion qu'ils sont tenus d'apprendre
Anas ibn Malik رضي الله عنه rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit :
"La recherche du savoir est une obligation pour tout musulman."
Rapporté par Ibn Madja dans l'introduction à son Sunan (n°224)
Cela va de pair avec une mise en garde contre les enfants voyageant à l'étranger, même à des fins éducatives, jusqu'à ce qu'ils se fortifient d'abord avec la connaissance religieuse et une épouse vertueuse.
"فلذات الأكباد حقوق الاولاد - Fildhaat-ul-Akbaad Huqooq-ul-Awlaad" (Votre chair et votre sang: une conférence sur les droits de l'enfant) p 10 à 14
✅Traduit et publié par l'Equipe Oummi&Moi
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Cheikh Mohammad Ibn 'Omar Ibn Sâlim Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر بن سالم بازمول
Éminences Cheikhs, y a-t-il un Hadith authentique que le salut et serrer la main à un groupe de musulmans, fait que les péchés tomberont comme les feuilles tombent d'un arbre ?
S'il y a un Hadith dans ce sens, prière de m'en informer.
Réponse 3 :
Il a été authentiquement rapporté dans le Sahîh d'Al-Boukhârî :
Que l'on a dit à Anas ibn Mâlik (Qu'Allah soit satisfait de lui) : Est-ce que se serrer la main existait parmi les compagnons du Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) ?
Il répondit : Oui.
Il a également été rapporté par Al-Barrâ' ibn `Azib d'après lui (Qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit:
"Si deux Musulmans se rencontrent en se serrant la main, Allah leur pardonnera leurs péchés avant qu'ils ne se séparent"
Rapporté par l'imam 'Ahmad, Abou Dâwoud, At-Tirmidhî, Ibn Mâdja ainsi que d'autres.
D'autres Hadiths ont été rapportés se renforçant les uns les autres, relativement au fait que se serrer la main est une raison du pardon (un moyen d'expier les péchés) des péchés qui s'envolent tels que le feuillage des arbres, tels que le Hadith :
"Lorsqu’un croyant rencontre un autre croyant, lui adresse le salâm (salut islamique), lui prend la main et la lui serre, ses péchés s’envolent comme le font les feuilles des arbres."
Rapporté par At-Tabarânî dans son ouvrage "Al-Awsat" (Le Médian) parmi les Hadiths rapportés par Houdhayfa (Qu'Allah soit satisfait de lui).
En outre, il a été rapporté par Abou Hourayra (Qu'Allah soit satisfait de lui) que le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit :
"Lorsque le musulman serre la main de son frère, ses péchés s'éparpillent comme les feuilles des arbres."
Rapporté par Al-Bazzâr, nous vous conseillons de consulter l'ouvrage "At-Targhîb et At-Tarhîb" (Incitation et intimidation) de l'érudit Al-Moundhirî, il vous sera bénéfique.
Qu'Allah vous accorde la réussite et que les prières et le salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
La question 3 de la Fatwa numéro (21683)
(Numéro de la partie : 24, Numéro de la page : 113)
✅ Publié par alifta.net
فضل المصافحة س 3: فضلاء المشائخ: هل ورد حديث صحيح فيما يخص إلقاء السلام والمصافحة على جماعة من الإخوة يسقط الذنوب كأوراق الشجر ؟ فإن ورد ذلك فأود إطلاعي على الحديث ج 3: ثبت في ( صحيح البخاري ): أنه قيل لأنس بن مالك رضي الله عنه: هل كانت المصافحة في أصحاب رسول الله صلى الله عليه وسلم؟ قال: نع وعن البراء بن عازب رضي الله عنه قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم
ما من مسلمين يلتقيان فيتصافحان إلا غفر لهما قبل أن يفترقا خرجه الإمام أحمد وأبو داود والترمذي وابن ماجه
وغيرهم. وجاءت أحاديث يقوي بعضها بعضًا في كون المصافحة سببًا في محو الذنوب كما يتحات ورق الشجر، كحديث
إن المؤمن إذا لقي المؤمن فسلم عليه وأخذ بيده فصافحه تناثرت خطاياهما كما يتناثر ورق الشجر
خرجه الطبراني في (الأوسط) من حديث حذيفة رضي الله عنه وعن أبي هريرة رضي الله عنه، أن النبي صلى الله عليه وسلم قال
إن المسلم إذا صافح أخاه تحاتت خطاياهما كما يتحات ورق الشجر
رواه البزار . وعليك بمراجعة (الترغيب والترهيب) للحافظ المنذري ، فإنه مفيد
وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم
السؤال الثالث من الفتوى رقم - 21683
(الجزء رقم : 24، الصفحة رقم: 113)
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
Ce qui concerne spécifiquement la hijra, la hijra vers les pays occidentaux.
Quand nous questionnons les jeunes sur pourquoi vous émigrez, ils ont une réplique : ils disent qu’il n’y a pas de travail dans nos pays.
Et quand on leur dit, pourquoi n’allez-vous pas dans les pays musulmans, ils disent que :
«Cela ne leur est permis : ici en Jordanie, pas de travail.
En Arabie Saoudite, ils n’accordent pas de résidence (iqama).
En Libye pas de travail.
En tous pays musulmans, il n’y a pas de travail.
Les jeunes restent-ils alors chômeurs ? ».
Quel est votre avis et votre réfutation Ô Cheikh ?
Réponse :
Moi, je suis sûr que, comme l’a dit تعالى (traduction rapprochée) :
«Et quiconque émigre dans le sentier d'Allâh trouvera sur terre maints refuges et abondance» (sourate 4 verset 100)
Je ne pense pas que l’affaire soit étroite, de cette étroitesse que tu as évoquée précédemment, au point que le musulman ne trouve pas de travail si ce n’est en France ou en Angleterre.
Par exemple, si les musulmans aujourd’hui allaient au Pakistan : Ils ne trouveraient pas de travail ?
Moi, je dis qu’ils trouveraient du travail, mais eux recherchent un travail à grand salaire, à salaire élevé.
Eux recherchent le confort et ils ne recherchent pas la vie suffisante comme il صلى الله عليه وسلم a dit, dans le hadîth authentique :
«A certes été donné celui à qui a été accordé ce qu’il lui suffit»
Ou dans un autre hadîth :
«Ô Seigneur, accorde à la famille de Mohammad une subsistance suffisante»
Le problème est que les maladies s’enchainent les unes aux autres : L’une suit l’autre.
Ils émigrent dans les pays mécréants afin de vivre, non pas une vie de nécessité mais seulement une vie d’orgueil et de luxe et de ce qui y ressemble.
Le musulman peut-il douter qu’Allâh عز وجل - s’Il sait que dans le cœur du musulman, il a abandonné son pays car il n’y trouvait pas de causes d’obtention de sa subsistance vers un autre pays, musulman - qu’Allâh عز وجل lui fermerait les voies de subsistance licites sauf dans un pays mécréant ?
Cela, il ne se peut pas que le musulman puisse le concevoir.
Mais, le désir immodéré des richesses et la cupidité matérielles : Sans aucun doute, l’argent est plus facile dans les pays mécréants que dans beaucoup de pays musulmans.
Cette voracité et avidité et l’amour de la largesse dans la richesse est ce qui fait croire à ces gens-là d’arguer cette prétention fausse et à dire que : «Nous ne trouvons pas de place dans aucun pays musulman».
Je dis, malheureusement, que dans beaucoup de pays musulmans, l’étranger ne trouvera pas de place.
Dans beaucoup d’entre eux mais pas tous.
Ainsi, l’affaire est comme l’a dit تعالى(traduction rapprochée) :
«Et quant à ceux qui luttent pour Notre cause, Nous les guiderons certes sur Nos sentiers» (sourate Al-ankabout verset 69)
✅ Traduit et publié par دورة العلوم - Les cercle des sciences
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني
L'attestation "Nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah" (Lâ Ilâh Illâ Allah) se limite-t-elle à la simple prononciation par la langue ou bien c'est une parole qui implique une action ?
Réponse :
Cette parole est la meilleure de toute autre parole que les gens peuvent proférer.
Elle est à la fois parole et action.
La simple parole ne suffit pas.
Si elle suffisait, les hypocrites auraient été considérés comme musulmans pour la bonne et simple raison qu'ils profèrent cette parole bien qu'ils soient incrédules, voire au plus bas fond du Feu.
C'est qu'ils la prononcent par la langue sans credo ni foi.
Ils doivent la proférer par la langue tout en ayant la croyance et la foi au fond du cœur que nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah.
Ils doivent également remplir la responsabilité qui leur incombe dès qu'ils disent "Lâ Ilâh Illâ Allah", et ce en observant les consignes de la religion et en abandonnant ses interdits.
A cet égard, le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :
"J'ai reçu l'ordre de combattre les gens, jusqu'à ce qu'ils témoignent qu’il n'y a point de divinité en dehors d’Allah et que je suis l'Envoyé d'Allah.
S’ils le font, leurs vies et leurs biens seront préservés sauf quand ils seraient condamnés par la loi islamique et leur compte incombe à Allah"
Selon une variante, le Prophète صلى الله عليه وسلم dit :
"J'ai reçu l'ordre de combattre les gens, jusqu'à ce qu'ils témoignent qu’il n'y a point de divinité en dehors d’Allah et que je suis l'Envoyé d'Allah, qu’ils accomplissent la prière et versent l’aumône légale (la Zakât).
S’ils le font, leurs vies et leurs biens seront préservés sauf quand ils seraient condamnés par la loi islamique et leur compte incombe à Allah, Exalté soit-Il."
(Rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim)
Ceci dit, il s'avère alors impératif que la parole se conjugue avec la certitude, le savoir et l'action.
Se contenter de la simple parole proférée par la langue ne suffit pas.
Les Juifs la prononcent, de même pour les hypocrites mais elle ne leur est pas utile car ils ne se sont pas acquittés de son droit sur eux, à savoir l'action et la foi.
Il est impératif d'avoir foi que nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah et que ce à quoi les gens vouèrent leur culte, tels les idoles, les pierres, les morts, les Prophètes, les Anges, ou autres, est absolument faux, tel est le polythéisme.
La foi est un droit exclusif à Allah, tel est le sens de l'attestation de "Lâ Ilâh Illâ Allah" qui signifie que nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah.
C'est justement ce que confirme Allah (le Très Haut) par Sa parole (traduction rapprochée) :
"Il en est ainsi parce qu'Allah est la Vérité, et que tout ce qu'ils invoquent en dehors de Lui est le Faux" (sourate Loqman verset 30)
Allah (le Très Haut) le confirme aussi par Sa parole (traduction rapprochée) :
"Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif"(sourate Al-Bayyina verset 5)
Il dit également à ce sujet (Exalté soit-Il) (traduction rapprochée) :
"C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours." (sourate Al-Fatiha verset 5)
Dans ce même contexte, Allah (Gloire et Pureté à Lui) dit de même (traduction rapprochée) :
"Et ton Seigneur a décrété: "N'adorez que Lui"" (sourate Al-Isra verset 23)
Il dit aussi (Exalté soit-Il) (traduction rapprochée) :
"Adore donc Allah en Lui vouant un culte exclusif" (sourate Az-Zumar verset 2)
Quant au Prophète صلى الله عليه وسلم, il dit à ce sujet:
من قال لا إله إلا الله وكفر بما يُعبد من دون الله حرم ماله ودمه
"Quiconque témoigne qu'il n'y a d'autre divinité (digne d'adoration) en dehors d'Allah, et renie tout ce qu'on adore en dehors de Lui, son sang et ses biens seront sacrés"
Ce Hadith fut rapporté, selon une variante, rapportée par Mouslim: :
من وحد الله وكفر بما يُعبد من دون الله حرم ماله ودمه
"Quiconque témoigne qu'il n'y a d'autre divinité (digne d'adoration) en dehors d'Allah, et renie tout ce qu'on adore en dehors de Lui, son sang et ses biens seront sacrés"
L'on tire argument de ce Hadith qu'il est indispensable de témoigner de l'unicité d'Allah et d'attester que nul n'est digne d'être adoré en dehors de Lui.
En effet, lorsque le Prophète صلى الله عليه وسلم envoya Mou`âdh (qu'Allah soit satisfait de lui) au Yémen comme enseignant, guide, gouverneur et commandant, il lui dit:
"Appelle-les qu’ils avouent exclusivement l'adoration à Allah"
et selon une variante:
"Appelle-les à attester que nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah et que je suis le Messager d'Allah. S'ils le font, dis-leur qu'Allah leur prescrit d'accomplir cinq prières du matin jusqu'au soir, s'ils t'obéissent, informe-les qu'Allah leur prescrit une aumône qui sera perçue sur les riches parmi eux pour être dépensée aux pauvres parmi eux"... jusqu'à fin du hadith.
Pour conclure, la foi en cette attestation s'étend pour embrasser la parole et l'action ensemble.
Il faut attester que nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah en se fondant sur le savoir, la certitude, la loyauté, la sincérité et l'amour du sens même de cette parole, en se pliant aux exigences qui en découlent, en y consentant de bon gré et en désavouant tout ce qui est adoré en dehors d'Allah (le Très Haut).
Telle est la foi en cette attestation, il faut dire avec certitude que nul n'est digne d'être adoré en dehors d'Allah, avec savoir dépouillé de toute ignorance et de tout doute, avec loyauté sans hypocrisie ni vantardise, avec amour pour le sens même de l'unicité d'Allah et l'exclusivité du culte à Lui vouer et avec sincérité absolue.
C'est qui distingue le croyant des hypocrites qui, eux, la prononcent par la langue et la renient par le cœur.
La foi en cette attestation implique également d'agréer favorablement le sens même de l'unicité d'Allah, de se soumettre à ses exigences, d'aimer le faire, d'observer ces exigences, de désavouer et de renier tout ce qui est adoré en dehors d'Allah.
C'est justement ce qu'Allah (Exalté soit-Il) confirme par Sa parole (traduction rapprochée) :
"Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient" (sourate Al-Baqara verset 256)
"Mécroire au Rebelle" signifie le fait de désavouer tout ce qui est adoré en dehors d'Allah, de croire en sa nullité, de désapprouver le culte d'autres qu'Allah, de croire en sa nullité et d'avoir la certitude que le culte est un droit exclusif à Allah (Exalté soit-Il) Seul sans nul associé: nul roi, nul Prophète, nul arbre, nulle pierre, nul mort ou autres ne Lui est associé.
(Numéro de la partie: 28, Numéro de la page: 210 - 213)
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شهادة أن لاَّ إله إلا الله تقتضي القول والعمل هل "لا إلـه إلا الله" قول باللسان أو قول يحتاج إلى عمل؟
هذه الكـلمة هي أعظم الكلام الذي يتكلم به الناس وأفضل الكـلام، وهي قول وعمـل، ولا يكفـي مجرد القول، ولو كفى مجرد القول لكان المنافقون مسلمين؛ لأنهم يقولونها، وهم مع هذا كفار، بل في الدرك الأسفل من النار؛ لأنهم يقولونها باللسان من دون عقيدة ولا إيـمان، فلا بد من قولها باللسان مع اعتقاد القلب وإيـمان القلب بأنه لا معبود حق إلا الله
ولا بد أيضاً من أداء حقها بأداء الفرائض، وترك المحارم؛ لأن هذا من حق لا إله إلا الله، قال عليه الصلاة والسلام
((أُمرت أن أُقاتل الناس حتى يقولوا لا إله إلا الله فإذا قالوها عصموا مني دماءهم وأموالهم إلا بحقها وحسابهم على الله))
وفي لفظ آخر: ((أُمرت أن أُقاتل الناس حتى يشهدوا أن لا إله إلا الله وأني رسول الله، ويقيموا الصلاة، ويؤتوا الزكاة فإذا فعلوا ذلك عصموا مني دماءهم وأموالهم إلا بحق الإسلام وحسابهم على الله عز وجل)) متفق على صحته
فالحاصل أنه لا بد من قول مع يقين، ومع علم ومع عمل، لا مجرد القول باللسان، فإن اليهود يقولونها، والمنافقون يقولونها، ولكن لا تنفعهم، لماَّ لم يحققوها بالعمل والعقيدة، فلا بد من العقيدة بأنه لا معبود بحق إلا الله، وأن ما عبده الناس من أصنام ومن أشجار أو أحجار أو قبور أو أنبياء أو ملائكة أو غيرهم فإنه باطل، وأن هذا شرك بالله عز وجل، والإيـمان حق لله وحده، وهذا هو معنى لا إله إلا الله، فإن معناها: لا معبود حق إلا الله، كما قال تعالى:
ذَلِكَ بِأَنَّ اللَّهَ هُوَ الْحَقُّ وَأَنَّ مَا يَدْعُونَ مِن دُونِهِ الْبَاطِلُ[1]، وقال تعالى: وَمَا أُمِرُوا إِلَّا لِيَعْبُدُوا اللَّهَ مُخْلِصِينَ لَهُ الدِّينَ حُنَفَاء[2]، وقال سبحانه:إِيَّاكَ نَعْبُدُ وإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ[3]، وقال عز وجل: وَقَضَى رَبُّكَ أَلاَّ تَعْبُدُواْ إِلاَّ إِيَّاهُ[4]، وقال سبحانه: فَاعْبُدِ اللَّهَ مُخْلِصًا لَّهُ الدِّينَ (2) أَلَا لِلَّهِ الدِّينُ الْخَالِصُ[5]، وقال عليه الصلاة والسلام: ((من قال لا إله إلا الله وكفر بما يُعبد من دون الله حرم ماله ودمه))، وفي لفظ آخر عند مسلم: ((من وحد الله وكفر بما يُعبد من دون الله حرم ماله ودمه)). فدل على أنه لا بد من التوحيد والإخلاص لله
ولما بعث النبي صلى الله عليه وسلم معاذاً رضي الله عنه إلى اليمن معلماً ومرشداً وأميراً وقائداً، قال له النبي صلى الله عليه وسلم: ((ادعهم إلى أن يوحدوا الله))[6]، وفي لفظ آخر: ((ادعهم إلى أن يشهدوا أن لا إله إلا الله وأني رسول الله، فإذا فعلوا ذلك فأخبرهم أن الله افترض عليهم خمس صلوات في اليوم والليلة، فإن هم أطاعوك فأخبرهم أن الله افترض عليهم صدقة تُؤخد من أغنيائهم وترد إلى فقرائهم...))[7] الحديث
فالخلاصة أنه لا بد من الإيمان بها قولاً وعملاً مع النطق، فيشهد أن لا إله إلا الله عن علم ويقين وإخلاص وصدق ومحبة لما دلت عليه من التوحيد، وانقياد لحقها وقبول لذلك، وبراءة مما عُبد من دون الله تعالى. هكذا يكون الإيمان بهذه الكلمة، يقولها عن يقين وأنه لا معبود بحق إلا الله، وعن علم ليس فيه جهل ولا شك، وعن إخلاص في ذلك لا رياء ولا سمعة، وعن محبة لما دلت عليه من التوحيد والإخلاص، وعن صدق، لا كالمنافقين يقولونها باللسان ويكذبونها في الباطن
ومع قبول لما دلت عليه من التوحيد وانقياد لذلك، ومحبة لذلك، والتزام به مع البراءة من كل ما يُعبد من دون الله، والكفر بكل ما يُعبد من دون الله، كما قال سبحانه
[8]
والكفر بالطاغوت معناه البراءة مما عُبد من دون الله، واعتقاد بطلانه، وأن تتبرأ من عبادة غير الله، وتعتقد بطلان ذلك، وأن العبادة بحق هي لله وحده سبحانه وتعالى ليس له شريك في ذلك، لا ملك ولا نبي ولا شجر ولا حجر ولا ميت ولا غير ذلك
[1] سورة لقمان، الآية 30
[2] سورة البينة، الآية 5
[3] سورة الفاتحة، الآية 5
[4] سورة الإسراء، الآية 23
[5] سورة الزمر، الآيتان 2، 3
[6] أخرجه البخاري في كتاب التوحيد، باب ما جاء في دعاء النبي صلى الله عليه وسلم برقم 7372
[7] أخرجه البخاري في كتاب الزكاة، باب وجوب الزكاة برقم 1395، ومسلم في كتاب الإيمان، باب الدعاء إلى الشهادتين وشرائع الإسلام برقم 19
[8] سورة البقرة، الآية 256
J'ai été questionné sur comment répondre à celui qui dit : "La critique d'un savant sur un shaykh par sa parole (fattân) ou (kadhhâb) équivaut à une critique détaillée et est prioritaire à toute éloge de manière absolue" ?
J'ai donc répondu par ma parole :
Non ceci n'est pas de manière absolue, et la réponse à cette parole vient de plusieures manières :
1/ La critique prévalant sur l'éloge est conditionnée par le fait qu'elle doit être confirmée sur la personne critiquée.
Ainsi, si elle n'est pas confirmée sur la personne critiquée alors elle est sans conséquence.
2/ La parole (fattân) peut contenir de nombreux sens qui peuvent ne pas valoir une critique, donc la critique n'est pas détaillée.
3/ Si la critique détaillée a été réfutée et rejetée par un savant reconnu et que celui-ci a éclairci l'absence de conséquence de cette critique, à ce moment-là la critique détaillée ne prévaut pas.
4/ Si la critique détaillée est contre des salafis alors il faut prouver leur entêtement et leur persistance sur le faux.
Mais critiquer le salafi uniquement pour une erreur alors que celui-ci ne persiste pas sur le faux et ne s'entête pas, et ne joue pas avec la vérité, alors ceci est la voie haddâdi injuste.
Écrit par Shaykh Ahmad bn ´Umar Bâzmûl حفظه الله
Au Koweït le 4 de dhul hijja 1436
Traduit par Abu Zayd ´Abdullah Mayer al Faransi le 4 de dhul hijja 1436 soit le 18 septembre 2015
Sur sa page facebook, un prédicateur francophone que l'on voit entouré de deux prêtres, a dit :
«Rencontre enrichissante, pleine de tolérance et de respect des divergences.
En compagnie du père Claude et du père Fabrice lors du repas d' Al AID organisé par le Centre Culturel et Islamique de Brest .
Apprendre à se connaitre, se respecter et dialoguer :
"Ô hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur " [Sourate 49, verset 13]
Par la sagesse et la bonne exhortation appelle les gens au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c'est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s'égare de Son sentier et c'est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien
guidés. (Sourate an-Nahl, verset 125)»
Je dis : la citation et l`interprétation du premier verset suite à une rencontre avec des prêtres chrétiens est grave, car :
-c`est une interprétation complètement erronée
-c`est une interprétation contraire à la voie prophétique et la voie des salafs (à laquelle ce prédicateur prétend se conformer).
1/ Pour ce qui est de l`interprétation erronée (tahrif) de ce verset, qui est le verset 13 de sourate al-houjourate :
Aucun des tafsirs (exégèses/commentaires du coran) des salafs et des grands savants de la sunnah ne fait mention que ce verset concerne les gens de religions différentes (le musulman et le chrétien, le musulman et le juif...), pour qu`ils se connaissent mutuellement et se respectent mutuellement.
Ce verset indique que c`est la croyance et le niveau de foi du musulman, du croyant qui sont pris en compte religieusement et non son appartenance à telle tribu, ou avoir tel lignage.
La preuve de cela en plusieurs points :
a) Les gens du tafssir ont rappelé que le terme "nations" (chou'oub) désigne : les non-arabes [1] ou le lignage éloigné [2]... et le terme "tribus" (qabaa.il) : les arabes ou le lignage rapproché...
b) Les gens du tafsir ont rappelé à partir de ce verset qu`Il n`est pas permis de s`affilier à une autre tribu que la sienne
c) Les gens du tafsir ont cité à partir du point précédent qu`il est interdit de se vanter de son appartenance ethnique, raciale, tribale, ou de critiquer une personne pour cette même appartenance.
Ils ont cité des hadiths et des situations qui se sont produites entre sahaba pour appuyer cela (comme l`histoire de Bilal au moment de son adhan lors de la conquête de Mekkah et les paroles de certains sahaba) [3].
d) La déduction que le mariage n'exige pas l`équivalence en lignage et appartenance tribale, comme l`histoire concernant abou Hind [4].
e) a-Razi dans son tafsir a même cité que si la critique d`autrui a pour cause la différence dans la religion et la foi, alors cela est permis [5].
Donc rappeler les défauts, les incohérences d`une religion qui n`est pas celle du tawhid est permis.
f) Pour la suite du verset "Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux " plusieurs savants du tafsir ont cité, en tant que commentaire, le hadith prophétique authentique "il n`y a pas de différence entre arabe et non-arabe sauf par la taqwah" montrant que la tolérance n`est pas dans la foi et la croyance d`autrui mais plutôt dans la couleur ou ethnie de mêmes coreligionnaires.
Rien ne nous différencie si ce n`est notre foi, contrairement a l`interprétation inversée du coran faite par ce prédicateur.
En résumé, ce verset concerne les différences raciales et tribales entre les hommes et non pas les différences dogmatiques. Le principal est la croyance, la foi en l`unicité d’Allah et les actes qui en découlent, même si les origines ethniques divergent.
Ce verset blâme donc le racisme portant sur la couleur, la race, l`origine ethnique… mais ne concerne pas les gens de religion différente, les adeptes du monothéisme pur et les adeptes du polythéisme.
Prendre ce verset pour justifier le rapprochement entre les religions (taqaroub al-adiyane) et le respect des croyances polythéistes est une faute considérée comme une falsification du sens voulu.
2/ Pour ce qui est du deuxième point, voici la voie coranique, la voie prophétique avec les gens du livre, les chrétiens et les juifs, qui est la voie du juste milieu :
Etre juste envers eux, avoir un bon comportement dans le dialogue et l`argumentation à l`appel du tawhid :
« Ne débats pas avec les gens du Livre que de la manière la plus courtoise à moins qu'il ne s'agisse de ceux d'entre eux qui sont injustes… »
Et le sens de "bonne manière" est : « l`appel à Allah par ses signes, développer ses argumentations, ses preuves… » (mentionné par l'imam Tabari dans son tafsir)
Réfuter leurs égarements et les appeler à accepter la vérité du tawhid et délaisser le chirk avec sagesse et fermeté.
Le verset adéquat dans ce genre de situation qui définit sur quelle base le dialogue doit être axé (si la personne est sincère et veut la dawah de ces gens, et non montrer une image de soi-même pour se faire accepter toujours à un plus grand public au détriment de sa religion) est le suivant :
« Dis : "ô gens du Livre, venez à une parole de justice entre nous et vous : que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah". Puis, s'ils tournent le dos, dites : "Soyez témoins que nous, nous sommes soumis" » (sourate la famille d`imrane, verset 64)
Ibn Kathir dit : « Cet appel, ce discours englobe les gens du livre, juifs et chrétiens et ceux qui ont suivi leurs chemins » [6]
Concernant ce verset, les savants ont appuyé par plusieurs preuves qu`il a pour origine la venue d`un groupe de chrétiens de Najrane auprès du prophète, que la salat et le salam soient sur lui. Et d`autres ont affirmé, toujours avec preuves, que ce verset est descendu sur les juifs de bani Israël qui se trouvaient dans les faubourgs de Medinah [7]. Et les deux versions sont acceptables car il se peut que la descente de ce verset soit intervenue deux fois.
Ainsi lorsque le groupe de Najrane a visité l`envoyé, que la salat et le salam soient sur lui, ce verset fut la base de l`appel et du discours entre lui et les chrétiens.
Ainsi il comprend :
-L`appel à n`adorer qu`une seule divinité sans rien lui associer
-De ne prendre personne parmi nous en dehors d`Allah comme seigneur adoré
-De se désavouer de leur voie s`ils n`acceptent pas cet appel, en leur demandant de témoigner de notre soumission réelle envers Allah et de notre réelle concrétisation du tawhid contrairement à eux.
Il n`y a aucunement un appel au respect dans les divergences entre nous et les chrétiens concernant la croyance, car la principale divergence entre eux et nous, c`est le chirk et le tawhid !
De ce fait, le verset de sourate al-houjourate n`a aucun lien avec la justification de ce genre de rencontre. comment peut-on apprendre à connaitre une religion falsifiée, une religion du chirk afin de la respecter !?
Pire encore, sache que ceux qui ont appelé à la compréhension erronée de ce verset sont les chrétiens eux-mêmes [8], ainsi que les musulmans égarés qui prêchent au rapprochement des religions (une des bases de Hassan al-Banna et son groupe les ikhwans).
Je cite enfin une parole de cheikh al-islam Ibn Taymiyyah : "c`est pour cela qu`il n`y a pas dans le livre d`Allah un verset qui vante une personne pour son lignage ou le blâme. Ce sont plutôt la foi et la piété qui sont vantées, et la mécréance et la désobéissance qui sont blâmées" (al-madjmou` 35/230).
Pour finir, je dis que le prédicateur qui appelle à soi-même et veut soigner sa propre image, surtout lorsqu`il commence à être critiqué et attaqué, ne cessera de délaisser l'un après l'autre les préceptes de la religion musulmane et de la sunnah du noble Messager Muhammad صلى الله عليه وسلم.
Un autre exemple :
Lorsqu`il est attaqué sur la position de l`islam concernant la musique il commence à dire : « Ce n`est pas tout type de musique en islam qui est interdite ! ».
Et le pire dans tout cela, c`est qu`il va être cause d`égarement d`autrui du fait qu'il est écouté et que beaucoup d`ignorants acceptent sa parole comme étant authentique ou conforme [9].
Ecrit par AbdulMalik Abou Adam,
Licencié de la faculté de Hadith de l'Université Islamique de Médine (Arabie Saoudite).
Notes de bas de page :
[1] Tafsir ibn Kathir verset 13/S49.
[2] Tafsir Tabari verset 13/S49 d`après Qatada.
[3] Tafsir Qortobi verset 13/S49
[4] Tafsir Qortobi verset 13/S49
[5] Tafsir l`imam Razi verset 13/S49 :
تبييناً لما تقدم وتقريراً له، وذلك لأن السخرية من الغير والعيب إن كان بسبب التفاوت في الدين
والإيمان، فهو جائز
[6] Tafsir ibn Kathir verset 64/S.3
[7] Tafsir Tabari verset 64/S.3
[8] Je me souviens même du livre d`un prêtre basé sur le rapprochement des religions et dont le titre était le verset même de sourate al-houjourate !
[9] Voici quelques réactions après la publication de ce prédicateur lors de sa rencontre des deux prêtres :
1- "Magnifique Mash'allah ! Peut importe la religion celle-ci n'a pas de couleur et encore une fois tu nous le prouve ... pour certains nous -n'avons pas encore appris à marcher comme des frères et sœurs"
2- "Maghifique mashaalah voici ma definition de la fraternité et la bonne compréhension de l islam"
3- "Musulmans, juifs et chrétiens, montons la même montagne, vers le même sommet, par trois chemins différents"
On voit donc l`impact dangereux sur les gens de la masse concernant une des bases de l`islam, qui est de reconnaitre la voie des gens du polythéisme et de s`en écarter, de l`aveu et du désaveu en islam, wa Allahou al-mousta`ane.
Beaucoup de frères et sœurs ont mal compris l'expression arabe : "maa zaal"
Dans le dialecte marocain, cette expression veut dire "Pas encore" ;
Par exemple si je demande à quelqu'un (en arabe): "As-tu prié?" et qu'il me répond "Maa zaal", il veut me faire comprendre qu'il n'a pas encore accompli l'action mais qu'il va la faire.
Mais en arabe littéraire le mot approprié est : "lammaa - لمّا".
On utilise "lammaa" avec un verbe au présent pour obtenir ce sens, car "lammaa" avec un verbe au passé veut dire "lorsque".
Attention à ne pas se tromper :
لمّا أشرَبْ : Je n'ai pas encore bu.
(On met un soukoun sur le verbe au présent aprés "lammaa")
لمّا شَرِبتُ : Lorsque j'ai bu, j'ai dit bismillah.
(Au passé "lammaa" n'agit pas sur le verbe, c'est à dire qu'il n'y a pas de changement dans les "harakaat")
Faaïdah :
- "Lammaa" fait partie des "jawaazim", c'est à dire les mots qui agissent sur un verbe au présent en lui mettant un soukoun à la fin.
Mais quand le verbe termine par une des "hourouf al 3illah" on supprime la lettre (au lieu de mettre un soukoun dessus).
Comme le verbe يَقضِي qui devient يَقضِ
(كَلَّا لَمَّا يَقْضِ مَا أَمَرَهُ)
آيــة (23) ســورة عبس
Traduction approximative :
"Eh bien non ! [L’homme] n’accomplit pas ce qu’Il lui commande." (sourate 80 verset 23)
- Quand il y a un soukoun sur un verbe ainsi que la prochaine lettre, c'est ce qu'on appelle "la rencontre de 2 soukoun".
Ici on met une kasrah à la place du premier soukoun.
Comme dans le 1er verset de sourate al Bayyinah.
Car "lam" fait aussi partie des jawaazim, mais "lam" indique la négation tout court : "Il n'a pas prié".
- "Maa zaala" veut dire : il est encore en train de le faire.
"Et si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait des gens une seule communauté . Or, ils ne cessent d'être en désaccord (entre eux)" (sourate 11 verset 118)
- On peut répondre par "lammaa" sans forcément rajouter de verbe.
Si le professeur demande "As-tu fini d'écrire?" , l'élève répond "lammaa" (pas encore).
Dans ce contexte on comprend qu'il a voulu dire: "Je n'ai pas encore fini d'écrire".
Cheikh, peut-on avoir une nasiha (conseil) pour les sœurs qui rejettent fortement la polygamie ?
Réponse :
[Bismillahi rrahmani rrahim]
Le conseil premièrement, Ô servante d'Allah, est qu'il faut que tu saches que la polygamie est un jugement légiféré, il n'est pas permis de la caractériser comme étant de l'injustice, ou comme étant haram (interdite) ou de la rejeter comme si ce n'était pas un jugement légiféré.
"La seule parole des croyants, quand on les appelle vers Allah et Son messager, pour que celui-ci juge parmi eux, est: «Nous avons entendu et nous avons obéi»" (sourate An-Nur verset 51)
"Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir". (sourate Al-Ahzab verset 36)
وَيُسَلِّمُوا تَسْلِيمًا
"...et qu’ils se soumettent complètement [à ta sentence]" (sourate An-Nisa verset 65)
Ceci est la base, que tu sache que c'est le jugement d'Allah auquel il est obligatoire de s'y soumettre.
La deuxième chose, que tu saches, Ô servante d'Allah, qu'il n'y a pas un jugement légiféré sans qu'il n'y ait des bienfaits, c’est-à-dire, toi maintenant, tu vois que si l'époux se remarie, il découlera de ce 2e mariage des tords à ton encontre et aucun bienfait, et ceci est faux.
Le deuxième mariage a énormément de bienfaits, le 3e et le 4e aussi.
Parmi les bienfaits qu'ont cité les savants par exemple :
- Premièrement :
L'homme peut être avare, il a de l'argent mais il est avare, donc il ne dépense pas pour sa première épouse et il achète toujours la nourriture dont ils ont besoin et les choses dont ils ont besoin (le strict minimum)…
Et lorsqu'il se marie avec une deuxième, il dépense de l'argent, et s'il dépense pour la deuxième, il va aussi dépenser pour la première, et donc de l'argent arrivera à la première épouse.
-Deuxièmement :
Il se peut que la femme ait des enfants et des occupations, plus particulièrement la recherche de la science et elle ne peut y parvenir si le mari est tous les jours chez elle ; Mais si il a 2 ou 3 autres épouses, il sera un jour chez toi et un jour chez l'autre puis tu pourras te consacrer à tes enfants, ta maison, l'adoration de ton Seigneur, à toi-même, à l'étude de la science et il découlera un grand bienfait de ce coté-là.
-Troisièmement :
L'homme peut être nerveux et dur, et lorsqu'il se marie à une deuxième, il s'adoucit et devient facile, il ne frappe pas ect...
Et beaucoup beaucoup de bienfaits en ressortiront.
Il faut que la femme affirme, sache et soit certaine qu'il n'y a pas un jugement légiféré sans qu'il n'y ait des bienfaits.
-Quatrièmement :
Tu accumules des récompenses auprès d'Allah.
Par exemple : Toi en tant que femme, il se peut que tu n'ais pas les capacités de satisfaire les désirs de ton mari pour cause de maladie ou de faiblesse ou parce qu'il ne se hâte pas vers toi et s'il se remarie ; Il se hâtera vers la deuxième et vers la première aussi.
-Des fois certains hommes se marient avec une femme et il ne va vers elle que une ou deux fois dans le mois et donc la deuxième épouse rendra les rapports avec lui dynamiques et il se peut (qu'après cela) il ait des rapports avec la première 5 ou 7 fois, à ce moment là, lui est-il arrivé un bien ou pas ?
Il lui est arrivé un bien !... C'est clair ?
Il y a beaucoup beaucoup de choses ; Aussi, la femme accumule des récompenses de quel coté ?
En réprimant les désirs de l'homme, maintenant s'il y avait un mal en toi, c'est possible qu'il parte une fois et fornique, c’est-à-dire il tombe dans le haram (interdit) et non dans le halal (permis).
Aussi elle aura des récompenses de quel coté ?
Toi tu laisse 4, 5 enfants et l'autre 4,5 enfants et découlera de cela, l'augmentation de la communauté de Mohamed, donc elle aura des récompenses du coté de l'augmentation de la descendance et des suiveurs du prophète.
Aussi qu'elle sache que chaytane et les prêcheurs du mal, lui donneront l'image de la vérité comme étant le faux.
Et moi je veux dire que la croyance de la femme que le mariage avec une 2e, 3e ou 4e est un mal ect... Ceci provient de chaytane !
Il faut seulement qu'elle pense à l'obéissance au Tout-Miséricordieux (ArRahman) et in cha'a Llah, il en découlera du bien.
Et je mets en garde, et avec cela je clôture ma parole... ; Comme je vous ais dis, la dérision, la critique et le scepticisme sur le 2e mariage peut amener jusqu'à l'apostasie comme a dit Cheikh ibn 3uthaymin رحمه الله : Apostasie !!
"Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent" (sourate An-Nisa verset 3)
Et toi tu le considères comme étant de l'injustice !
Comme étant du mal !
Comme étant de la traîtrise !
! سبحان الله
Est-ce que le jugement d'Allah est de la traitrise ?!
C'est pour cela que Cheikh ibn 3uthaymin a averti contre cela, mais il ne les a pas rendu mécréantes pour leur ignorance, mais il a dit si elle sait que c'est le jugement d'Allah ect... Cela peut-être de l'apostasie.
Donc il appartient à la femme de craindre Allah à ce sujet.
Et aussi l'homme peut mourir, comme a dit Cheikh ibn Baz, l'époux peut mourir et elle n'a aucun enfant ou elle n'a que des filles ; Et l'époux meurt et il a avec la 2e épouse des garçons.
Donc les garçons se chargeront de l'épouse de leur père et il est possible qu'elle ait des enfants qui ne sont pas aussi bienfaisants envers elle que ce garçon-là.
Des sagesses...
L'Homme ne sait pas où est le bien.
Est-ce clair ?
Questionneur :
C'est clair.
Qu'Allah vous bénisse, qu'Allah vous préserve.
La nuit du 13 mai 2015
Questions-réponses avec les frères français
Traduit par Fayçal bn Mohamed al jazairi
Cheikh Ahmad Ibn 'Umar Bâzmoul - الشيخ أحمد بن عمر بازمول
Aveu du lien d'Al-Qaïda et des Frères Musulmans par Abu Mohamed Al Joulâni (Chef du groupe terroriste Jabhat An-Nosra affilié à Al-Qaida) lors de son interview avec Ahmed Mansour (journaliste de la chaine Al-Jazeera)
Ahmad Mansour :
Dans mes discussions avec vous et dans ce que j'ai lu de votre pensée pendant la préparation de cet entretien, vous évoquez souvent les frères musulmans.
Une chose m'a frappé, c'est de vous voir souligner que la pensée d'Al-Qaida n'est pas très différente de celle des frères musulmans, telle quelle a été élaboré par Hassan Al-Banna et dont plusieurs idées ont été formulés par Sayyid Qotb.
Notamment, les slogans du djihad : "Le djihad (guerre sainte) est notre voie", "Le djihad sur la voie d'Allah est notre voeu le plus sublime".
Ahmad Mansour déduit que le mouvement des frères Musulmans et Al-Qaida (c'est à dire le Front Al-Nosra) sont une seule et même entité, tous deux ouisent à la même source : Hassan Al-Banna et Sayyid Qotb. Le bel aveu enfin !
Ahmad Mansour :
Pourquoi n'avez-vous pas déclaré faire partie des Frères Musulmans au lieu de faire allégeance à Al-Qaida, ce qui a mécontenté de vous pas mal de monde ?
Abou Mohammed Joulâni :
J'affirme pour commencer que nous différons beaucoup des Frères Musulmans.
Ahmad Mansour :
En quoi ?
Dans la pensée vous n'êtes pas différents.
Non, vous n'êtes pas différents "s'il vous plaît Joulâni, ne dites pas que vous différez de nous (Frères Musulmans)."
Et Mansour de poursuivre pour souligner son idée...
Ahmad Mansour :
Dans vos instituts aussi, que j'ai pu visiter, vos centres d'entraînements des moudjahidouns (combattants), vous enseignez la pensée de combat des Frères Musulmans et les écrits de Sayyid Qotb.
Vous enseignez les même programmes éducatifs établis par les Frères Musulmans.
Abou Mohammed Joulâni :
C'est-à-dire, nous enseignons la pensée des Frères Musulmans, l'ouvrage de Sayyid Qotb par exemple...
Enfin un aveu explicite !
Mais c'est plus qu'un aveu !
Abou Mohammed Joulâni :
Certes, les Frères Musulmans ont dévié...
Car l'Islam n'accepte pas qu'on fasse partie d'un parlement et qu'on jure de respecter de telles constitutions.
Nous avons la pensée d'Allah le Très-Haut à respecter.
Les discours des hommes, eux, ne sont pas à respecter.
Quand ils se sont engagés dans de telles voies, les Frères Musulmans se sont certainement écartés de la voie que nous avons évoqué.
Nous pensons que le salut se trouve dans le djihad dans le sentier d'Allah 'aza wa djel et dans le combat et non pas dans les batailles électorales et politiques...
Ahmad Mansour :
Et qu'en est-il de la constitution des Etats ?
Le combat conduit d'habitude à la destruction, qu'en est-il de la construction ?
Abou Mohammed Joulâni :
Nous voulons sortir d'une réalité présente, nous voulons supprimer cette injustice, supprimer cet ennemi qui nous provoque, la construction vient après.
Dans les zones libérées, nous combattons et construisons dans le même temps.
Vous avez vous-même circulez dans ces zones.
Tous les gens y vivent dans un état misérable et nous, nous leur fournissons, éléctricité, de l'eau, du blé, de la farine, nous leur apportons la justice, la sécurité, la protection et la police.
Etc, etc, il veut dire : "Nous sommes là à la place de l'Etat".
Et bien sûr, Ahmad Mansour ne conteste pas la suppression de l'Etat, mais livre son propre avis sur cet Etat.
Ahmad Mansour :
J'ai vu en effet que les gens, deux ou trois jours après chaque bombardement, se mettaient à nettoyer et à reconstruire, dans certaines zones je leur ai dis...
Abou Mohammed Joulâni :
Oui, la vie doit continuer...
Ahmad Mansour :
Je leur ai dit que les avions pourraient revenir, ils m'ont répondu qu'ils reconstruiraient à nouveau.
Abou Mohammed Joulâni :
C'est cette volonté qui devrait se répandre chez tous les peuples !
Bravo Ahmad Mansour !
C'est le message que vous vouliez faire parvenir à vos camarades (Frères Musulmans) : Rejoignez cet etat, car nous sommes avec eux sur la même voie que Sayyid Qotb.
Et pas d'autre voie que la violence !
Mansour laisse Joulâni adressé lui-même cet appel aux Frères Musulmans.
Abou Mohammed Joulâni :
Voyez les Frères Musulmans qui se sont soumis à la volonté de l'occident et se sont identifiés à lui plus qu'il ne leur demande.
Prenons l'exemple de Morsi, il a combattu les moudjahidouns au Sinai, il a accepté les accords de Camp David et les propositions des Nations Unies.
Au lieu de gouverner avec les lois d'Allah et il a admis le parlement et les élections et tout ce que voulaient les Etats-Unis d'Amérique.
Et puis, quelle a été sa récompense ?
Ce n'est pas Al-Sissi qui a renversé Morsi mais les Américains, dans les mains desquels Al-Sissi n'était qu'un instrument, qui l'ont renversé.
C'est pourquoi cette voie n'est pas la bonne.
Et nous, nous espérions qu'arrive le jour ou les Frères Musulmans découvrent que le programme qu'ils suivaient était erroné.
Maintenant, ils devront retourner à leur pratique d'origine et porter les armes, car le djihad est notre voie, ils devront porter les armes et combattre comme des moudjahidouns, suivre cette voie et chasser ces gouverneurs...
Ahmad Mansour :
Vous appelez donc les Frères Musulmans à suivre une autre voie que celle qui disait : "Notre pacifisme est plus fort que les balles".
Abou Mohammed Joulâni :
Certainement, car à quoi a servi leur pacifisme sinon à sceller leur fin ?
Sinon à sceller leur fin ? Et ouvertement à la violence !