Lorsque tu te compares aux autres...

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Lorsque tu te compares aux autres...

L'Imâm As-Shâfi'i رحمه الله a dit : 

 

أنظر في المال والحال والصحة إلى من دونك

Lorsque tu te compares aux autres en matière de richesses, de statut et de santé,

regarde les gens qui sont moins favorisés que toi.

 

وانظر في الدين والعلم والفضائل إلى من فوقك

Et lorsque tu te compares aux autres au niveau de la religion, du savoir et de la vertu,

regarde ceux qui sont meilleurs que toi.

 

Al-Akhlâq was-Siyâr - Ibn Hazm al-Andalusi 

 Publié par minhaj sunna

 

Imam 'Ali Ibn Hazam Al-Andalusy -  الإمام علي ابن حزم الأندلسي

 

 

 

 

 

Partager cet article

Prier sans que son front et son nez ne touchent le sol

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Prier sans que son front et son nez ne touchent le sol

Question 1 :

 

Un homme prie sans que son front et son nez ne touchent le sol pendant la prosternation.

 

Quel en est l'avis religieux ?

 

Sa prière est-elle accomplie et valide ?

 

Réponse 1 :

 

Si la réalité est telle que vous l'avez décrite, à savoir que son front et son nez ne touchent pas le sol quand il se prosterne, sa prière est nulle, vu qu'il est authentiquement rapporté d'après le Prophète صلى الله عليه وسلم qu'il a dit:  

 

"Il m'a été ordonné de me prosterner sur sept os : Le front ­et il toucha aussi son nez par la main" … jusqu'à la fin du hadith.

 

A l'origine, l'ordre implique l'obligation, à moins qu'il y ait une excuse qui l'empêche de les poser au sol.

 

Dans ce cas, sa prière sera valide.

 

Qu'Allah vous accorde la réussite et prière et salut soient sur notre Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

La première question de la Fatwa numéro (7175)

 Publié par alifta.net

 

 السجود

س1: رجل يصلي، إلا أن جبهته وأنفه لا يصلان الأرض في السجود، ما حكم الشرع، هل صلاته تامة وصحيحة؟

ج1: إذا كان الواقع كما ذكرت من أن جبهته وأنفه لا يصلان إلى الأرض في السجود - فصلاته باطلة؛ لما ثبت من قول النبي صلى الله عليه وسلم:  أمرت أن أسجد على سبعة أعظم: الجبهة - وأشار إلى أنفه  ... الحديث، والأصل في الأمر الوجوب، اللهم إلا إذا كان معذورًا عذرًا يمنعه من وضعهما على الأرض فصلاته صحيحة

وبالله التوفيق وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

السؤال الأول من الفتوى رقم - 7175

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Publié dans Prière - الصلاة

Partager cet article

La véracité de la vision du Prophète صلى الله عليه وسلم en rêve

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La véracité de la vision du Prophète صلى الله عليه وسلم en rêve

Question :

 

Notre cheykh, j’ai vu le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم en rêve à trois reprises différentes ; Quel est le sens de mon rêve ?

 

Qu’Allah vous bénisse.

 

Réponse :

 

Louange à Allah, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu’Allah عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Ceci dit :

 

Sache que celui qui voit le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم en rêve, s’il le voit sous les traits qui étaient les siens ici-bas, a vu la vérité.

 

En effet le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a dit:

 

«Celui qui me voit en rêve m’a bel et bien vu, car le diable ne prend pas mon apparence.» (1), et dans une autre version: «Celui qui m’a vu a vu la vérité.» (2).

 

Ainsi, sa vision صلَّى الله عليه وسلَّم en rêve ne sera vraie que si elle correspond à sa description qui est bien connue dans les hadiths parlant de lui.

 

Si elle n’y correspond pas, alors elle n’est qu’un amas de rêve et l’œuvre du diable qui se joue de l’être humain.

 

Le diable prend une forme autre que celle du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم et fait croire à la personne qui ignore comment était le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم ici-bas que c’est son image, alors qu’il n’en est rien.

 

C’est pour cette raison que lorsque quelqu’un venait raconter à Ibn Sîrîn رحمه الله qu’il avait vu le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم [en rêve], il lui disait: «Décris-moi celui que tu as vu.».

 

S’il lui faisait une description qu’il ne connaissait pas, il lui disait alors: «Tu ne l’as pas vu.» (3).

 

C’est par ce critère que l’on connaît celui qui a réellement vu le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم de celui à qui le diable a fait croire qu’il l’a vu.

 

Le savoir parfait appartient à Allah عزّ وجلّ, et notre dernière invocation est qu’Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

(1) Rapporté par Al-Bukhâri, chapitre du « Savoir » (hadith 110) et des « Bonnes manières » (hadith 6179), par Mouslim, chapitre « La vision » (hadith 6056), par Ibn Mâdjah, chapitre de « L’interprétation des rêves » (hadith 4034), par Ahmad (hadith 7367) par l’intermédiaire d’Abou Hourayra رضي الله عنه.

(2) Rapporté par Al-Boukhâri, chapitre «L’interprétation » (hadith 6996), par Mouslim, chapitre « La vision » (hadith 6058), Ahmed (hadith 22096) et par Ad-Dârimi (hadith 2195) par l’intermédiaire d’Abou Qatâda رضي الله عنه.

(3) Al-Boukhâri l’a narré dans As-Sahîh et dont la chaîne de narration manque d’un narrateur ou plus, chapitre de « Chapitre de l’interprétation » (3/449). Al-Hâfidh Ibn Hadjar رحمه الله a dit dans Fat’h Al-Bâri (12/465) : « On nous l’a rapporté avec une chaîne Mawsôl(lié) par l’intermédiaire d’Ismâ`îl Ibn Is’hâq Al-Qâdhi, sa chaîne de narration est authentique », voir : As-Silsila As-Sahîha (1-6/517) d’Al-Albâni.

 

Fatwa n°: 24

Catégorie: Fatwas relatives au dogme et monothéisme

La véracité de la vision du Prophète en rêve

Alger, le 7 Al-Mouharram 1427 H, correspondant au 6 février 2006 G

 Publié par ferkous.com

 

في صحَّة رؤية النبيِّ صلَّى الله عليه وآله وسلَّم في المنام

السؤال: شيخَنا، رأيتُ في منامي رسولَ اللهِ صَلَّى اللهُ عليه وآلِه وسَلَّم ثلاثَ مرَّاتٍ ليست على التوالي، فما تأويلُ رؤيايَ؟ بارك اللهُ فيكم

الجواب:الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، أمَّا بعد

فاعلمْ أنَّ رؤيةَ النبيِّ صَلَّى اللهُ عليه وآلِه وسَلَّم في المنامِ إذا وافقتْ صفتَه التي كان عليها في الدنيا فقدْ رأى الحقَّ لقولِه صَلَّى اللهُ عليه وآلِه وسَلَّم: «مَنْ رَآنِي فِي الْمَنَامِ فَقَدْ رَآنِي، فَإِنَّ الشَّيْطَانَ لاَ يَتَمَثَّلُ بِي»(١)، وفي روايةٍ: «مَنْ رَآنِي فَقَدْ رَأَى الْحَقَّ»(٢)؛ ذلك لأنَّ رؤيتَه صَلَّى اللهُ عليه وآلِه وسَلَّم في النومِ لا تكون حقًّا إلاَّ إذا طابقتْ صفتَه المعلومةَ في شمائلِه صَلَّى اللهُ عليه وآلِه وسَلَّم، فإنْ لم تكنْ على وجهِ الموافَقَةِ فما هي إلاَّ أضغاثُ أحلامٍ ومِنْ تلاعُبِ الشيطانِ بابنِ آدَمَ، إذِ الشيطانُ يتمثَّل في صورةٍ أخرى يُخَيِّل للرائي الجاهلِ بصفتِه التي كان عليها صَلَّى اللهُ عليه وآلِه وسَلَّم أنها صورةُ النبيِّ صَلَّى اللهُ عليه وآلِه وسَلَّم وليستْ كذلك، ولهذا كان ابنُ سيرين -رحمه الله- إذا قصَّ عليه رجلٌ أنه رأى النبيَّ صَلَّى اللهُ عليه وآلِه وسَلَّم قال: «صِفْ لي الذي رأيتَه»، فإنْ وصف له صفةً لا يعرفها، قال: «لم تره»(٣). وبهذا المقياسِ يُعْلَمُ مَنْ رأى رسولَ اللهِ صَلَّى اللهُ عليه وآلِه وسَلَّم حَقًّا ممَّن يخيِّل إليه الشيطانُ رؤيتَه

والعلمُ عند الله تعالى، وآخر دعوانا أنِ الحمد لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على نبيِّنا محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين، وسلَّم تسليمًا

١) أخرجه البخاري في «العلم» (١١٠) وفي «الأدب» (٦١٧٩)، ومسلم في «الرؤيا» (٦٠٥٦)، وابن ماجه في «تعبير الرؤيا» (٤٠٣٤)، وأحمد (٧٣٦٧)، من حديث أبي هريرة رضي الله عنه

٢) أخرجه البخاري في «التعبير» (٦٩٩٦)، ومسلم في «الرؤيا» (٦٠٥٨)، وأحمد (٢٢٠٩٦)، والدارمي (٢١٩٥)، من حديث أبي قتادة رضي الله عنه.

٣) علَّقه البخاري في «التعبير» (٣/ ٤٤٩)، قال الحافظ ابن حجر رحمه الله في «الفتح» (١٢/ ٤٦٥): «وقد رويناه موصولاً من طريق إسماعيل بن إسحاق القاضي وسنده صحيح»، وانظر: «السلسلة الصحيحة» (٦-١/ ٥١٧

الجزائر في: ٠٧ من المحرَّم ١٤٢٧ﻫ

الموافق ﻟ: ٠٦ فبراير ٢٠٠٦م

الفتوى رقم: ٢٤

الصنف: فتاوى العقيدة - أركان الإيمان - الرسل

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

Partager cet article

Mise en garde contre les groupes terroristes de DAECH et Al-Qaida (dossier)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Mise en garde contre les groupes terroristes de DAECH et Al-Qaida (dossier)

Louange à Allah, Prière et Salut sur le Messager d’Allah, ses proches, ses Compagnons et ceux qui sont guidés par son droit chemin.

 

Les Paroles des gens de science sur Abou Bakr Al-Baghdâdy et son soi-disant "état islamique" ainsi que sur Al-Qaïda et Al-Nosra:

 

Cheikh ‘Abdel ‘Azîz Âli Cheikh, Moufty du Royaume d’Arabie Saoudite, président du comité permanent de la délivrance de la fatwa ainsi que du conseil de Fiqh de la ligue islamique mondiale - qu’Allah le préserve :

 

«Les idées extrémistes et les actes terroristes mis en exécution par les deux organisations "l'État Islamique" et "Al-Qaïda" sont l’ennemi numéro un de l’Islam (…) ces organisations n’ont rien à voir avec l’Islam.»

 

Cheikh Sâlih Al-Fawzân, membre du comité permanent de la délivrance de la fatwa du royaume d'Arabie Saoudite - qu’Allah le préserve :

 

«Le rôle des savants de l'Islam est de les condamner, d'exposer la nullité de la voie qu'ils ont empruntée et de proclamer qu'ils méritent la mort pour pouvoir être préservé de leurs maux, car le prophète - Que les éloges et le salut d'Allah soient sur lui - à dit à propos des khârijites : "Où que vous les trouviez, tuez-les!"»

 

Al-Hasan Al-Badr - le fils du grand savant Cheikh ‘Abdel-Mouhssin Al-'Abbâd Al-Badr - raconte avoir rapporté à son père que certains faibles d'esprits en Arabie Saoudite ont prêté allégeance à Al-Baghdâdy et disent qu’il est le calife des musulmans.

 

Cheikh ‘Abdel-Mouhssin Al-'Abbâd, grand savant du hadith et autrefois directeur de l'université islamique de Médine - qu’Allah le préserve – répondit :

 

«Ils ont certes prêté allégeance à Satan !»

 

Il a aussi dit:

 

«Il n'y a nul doute que les membres de DAECH sont des khârijites, leurs caractéristiques et agissements sont ceux des khârijites»

 Publié par dinealhaqq.fr

Partager cet article

Les salafis sont innocents des actes terroristes !

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les salafis sont innocents des actes terroristes !

Louange à Allâh.

 

Que les éloges et le salut d'Allâh soient sur Son Messager, ses Compagnons et sa Nation, ceci dit : Allâh a envoyé son Prophète avec la bonne direction et la religion de la vérité pour l’élever au-dessus de toutes les autres n’en déplaise aux idolâtres.

 

L’histoire de la vie du Prophète Mohamed صلى الله عليه وسلم est l’incarnation de la révélation qu’il a reçue et qu'Allâh lui a recommandé de suivre dans le saint verset (traduction rapprochée) :

 

«Puis Nous t’avons donné une loi divine: suis-là, et ne suis point les désirs de ceux qui ne savent rien [18]. Car ils ne sauraient te servir en rien contre Allâh. Les méchants sont alliés les uns aux autres, mais Allâh est le Protecteur de ceux qui le craignent [19] sourate 45, verset 18, 19

L’éthique militaire musulmane

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم interdisait la trahison et la déloyauté et ordonnait l’honnêteté, la vertu et la fidélité.

 

Quand Mohamed صلى الله عليه وسلم nommait le commandant d’une armée ou d’un bataillon, il l’engageait à craindre Allâh, à veiller sur ses soldats, puis il exhortait les troupes en leur disant :

 

«Conquérez au nom d’Allâh, pour la cause d’Allâh, combattez ceux qui renient Allâh !

Conquérez, vous ne déroberez point de butin, vous ne trahirez point, vous ne mutilerez point de cadavres, vous ne tuerez point d’enfants.»

 

ou encore :

 

«Ne soyez pas lâches !

Ne tuez point d’enfants, ni de femmes, ni de vieillards !»

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم interdisait donc la trahison et la déloyauté, ces deux viles bassesses auxquelles les terroristes ont souvent recours, il صلى الله عليه وسلم interdisait de tuer les femmes, les enfants et les vieillards incapables de livrer combat.

 

Il صلى الله عليه وسلم interdisait de semer le désordre sur terre, Allâh n’a-t il pas dit (traduction rapprochée) :

 

«Ne semez pas le désordre sur la Terre quand elle a été rendue à un meilleur état. Invoquez votre Seigneur avec crainte et espoir. La miséricorde d’Allâh est proche de ceux qui font le bien.» sourate 7, verset 56

 

Allâh ne nous a-t-Il pas déclaré qu’Il n’aimait point les corrupteurs, qu’Il ne mène jamais à bonne fin les machinations des traîtres.

 

Les disciples du Prophète صلى الله عليه وسلم appliquèrent parfaitement ces commandements.

 

Quand ils s’apprêtaient à conquérir un peuple non musulman qui faisait partie des gens du Livre, ils l’appelaient d’abord à embrasser l’islam, s’il refuse, ils l’invitaient à payer un tribut appelé djizia, s’il refuse de s’y plier, ils lui annonçaient qu’ils allaient lui livrer combat puis ils le combattaient.

 

Quand les disciples du Prophète صلى الله عليه وسلم avaient affaire à un peuple qui professe un culte païen, ils l’invitaient à se convertir à l’islam, s’il ne daignait pas accepter, ils l’avertissaient puis ils lui livrer bataille.

Condamnation des terroristes

 

Quant au lâche procédé des terroristes qui bardés d’une ceinture d’explosifs ou au volant d’une voiture piégée se font exploser au milieu des foules, cela relève de la trahison, un comportement dont l’islam est innocent et qu’il ne cautionne en aucun cas.

 

Les attentats-suicides qui se perpètrent aujourd’hui en Grande-Bretagne et ailleurs sont planifiés et exécutés par les kharidjites, des êtres malfaisants que le Prophète صلى الله عليه وسلم a sévèrement blâmés dans plusieurs hadiths authentiques.

 

Parmi ces hadiths, nous citons :

 

«La fin des temps apparaîtront de jeunes gens immatures à la conduite irréfléchie, ils prêchent la bonne parole, mais sortent de l’islam tel une flèche qui traverse le corps d’un gibier, leur foi ne va pas plus loin que leurs gosiers, tuez-les là où vous les trouverez, qui les tuera sera récompensé le jour de la résurrection»

 

«Les kharidjites sont les pires gens que l’on puisse mettre à mort sous la voûte céleste»

 

«Les plus heureux des gens assassinés sont les victimes des kharidjites» 

 

«Heureux seront ceux qui les tuent ou ceux qui se font tuer par eux»

 

«Tuez-les partout où vous les trouverez, car qui les tue aura une récompense auprès d’Allâh»

 

«Les kharidjites sont les chiens de l’Enfer»

 

«Si je vis jusqu’à eux, je les tuerai tous jusqu’au dernier de la même manière que Ad et [Thémoud] ont été anéantis»

 

«Une secte hérétique surgira, ses adeptes quitteront la religion comme une flèche traverse le corps d’un gibier puis il n’y reviendront jamais»

 

Le verbe «مرق - maraqa» signifie : sortir de l’autre côté, et les kharidjites quittent la religion sans que sa moindre trace ne subsiste en eux.

 

Il devient désormais évident que l’Islam est innocent de ces actes irréfléchis, inhumains et barbares, qu’il les condamne et condamne leurs auteurs.

Qui sont les vrais terroristes

 

Ceux qui accusent les salafis, ces gens qui s’attachent au Livre d’Allâh et à la tradition de Son Messager et qui marchent sur les traces des Compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم, d’être les commanditaires des attentats de Londres et d’ailleurs ce sont, en réalité, eux les vrais auteurs de ces monstruosités, mais ils veulent en faire porter la responsabilité à des gens innocents

 

Les vrais terroristes sont les membres de l’organisation al-Qaïda qui suivent Oussama ben Laden, al-Masaary, Saad al-Faqih et les autres idéologues de l’extrémisme qui ont puisé leur enseignement religieux dans les livres prêchant le takfir de Sayyid Qoutb et ceux d’autres auteurs qui se sont fourvoyés dans cette démarche dangereuse qui consiste à considérer injustement la nation du Prophète صلى الله عليه وسلم dans son ensemble comme renégate, et à juger mécréant tout homme coupable d’un péché, chose que personne ne peut éviter

Mise en garde contre l’excommunication arbitraire

 

En vérité, il ne nous est pas permis d’excommunier les musulmans, hormis ceux qu’Allâh a déclarés mécréants tels les personnes coupables d’un acte d’idolâtrie ou de polythéisme majeur (chirk akbar).

 

Allâh a dit (traductions rapprochées) :

 

«Il t’a été révélé, ainsi qu’à ceux qui t’ont précédé : Si jamais tu donnes des associés à Allâh, toutes tes œuvres seront réduites à néant et tu seras du nombre des perdants.» sourate 39, verset 65

 

«Quiconque invoque avec Allâh une autre divinité, sans détenir la preuve de son existence, aura à en rendre compte à son Seigneur. Allâh ne fera point prospérer les infidèles.» sourate 23, verset 117

 

«N’invoque donc aucune autre divinité avec Allâh, sinon tu serais du nombre des réprouvés.» sourate 26, verset 213 

 

Allâh rapporte aussi dans le Noble Coran ces paroles de Jésus (traduction rapprochée) :

 

«Fils d’Israël ! Adorez Allâh qui est mon Seigneur et le vôtre.” Quiconque donne des associés à Allâh, Allâh lui interdira l’entrée du Paradis et lui réservera l’Enfer pour séjour ; les injustes ne bénéficieront d’aucun secours.» sourate 5, verset 72

Conclusion

 

Voilà la vérité dont personne n’est censé s’écarter, et quiconque prétend le contraire parmi les takfiristes qui frappent les musulmans d’anathème est un imposteur qui prêche le mensonge.

 

Qu’Allâh nous accorde la réussite et que les éloges et le salut d'Allâh soient sur notre Prophète Mohamed صلى الله عليه وسلم ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Traduit et publié par voxsalafi.wordpress.com

السلفيون بريئون من الأعمال الإرهابية

الشيخ / أحمد بن يحيى النَّجمي

بسم الله الرحمن الرحيم

الحمد لله، والصلاة والسلام على رسول الله، وعلى آله وصحبه، وبعد

فإنَّ الله أرسل رسوله بالهدى، ودين الحق؛ ليظهره على الدين كله، ولو كره المشركون، وإنَّ سيرة رسول الله -صلى الله عليه وسلم- هي ترجمة عملية لشريعة الله سبحانه وتعالى؛ التي أوحاها إليه، والتي أمره الله باتباعها في قوله تعالى

ثُمَّ جَعَلْنَاكَ عَلَى شَرِيعَةٍ مِّنَ الْأَمْرِ فَاتَّبِعْهَا وَلَا تَتَّبِعْ أَهْوَاء الَّذِينَ لَا يَعْلَمُونَ * إِنَّهُمْ لَن يُغْنُوا عَنكَ مِنَ اللَّهِ شَيئاً وإِنَّ الظَّالِمِينَ بَعْضُهُمْ أَوْلِيَاء بَعْضٍ وَاللَّهُ وَلِيُّ الْمُتَّقِينَ

ولقد كان النبي -صلى الله عليه وسلم- ينهى عن الغدر، والخيانة، ويأمر بالصدق والعفاف، والأمانة، فقد كان -صلى الله عليه وسلم

إذا أمَّر أميراً على جيش أو سرية أوصاه في خاصته بتقوى الله، ومن معه من المسلمين خيرا، ثم قال: اغزوا باسم الله، في سبيل الله، قاتلوا من كفر بالله، اغزوا، ولا تغلوا، ولا تغدروا، ولا تمثلوا، ولا تقتلوا وليدا

 رواه مسلم، وفي رواية الطبراني في المعجم الصغير برقم الحديث 340

ولا تجبنوا، ولا تقتلوا وليدا، ولا امرأة، ولا شيخا كبيرا

فحرَّم الرسول -صلى الله عليه وسلم- الغدر، وحرَّم الخيانة التي يستعملها الإرهابيون، وحرم قتل النساء، والأطفال، والشيوخ؛ الذين لايستطيعون القتال ولا يُقاتلون؛ حرَّم قتل هؤلاء، وحرَّم الإفساد، فالله سبحانه وتعالى يقول: ((وَلاَ تُفْسِدُواْ فِي الأَرْضِ بَعْدَ إِصْلاَحِهَا وَادْعُوهُ خَوْفاً وَطَمَعاً إِنَّ رَحْمَتَ اللّهِ قَرِيبٌ مِّنَ الْمُحْسِنِينَ)) وأخبر أنَّه لا يحب المفسدين، وأخبر أنَّه لا يهدي كيد الخائنين

وعلى هذه الطريقة سار أصحابه، فكانوا إذا أتوا قوماً من الكفار يدعونهم إلى الإسلام أولاً، فإن أبوا وكانوا أهل كتاب دعوهم إلى الجزية، فإن أبوا أعلنوا لهم القتال، وأخبروهم أنَّهم سيقاتلونهم، فيقاتلونهم بعد الإعلان لهم، أمَّا إذا كان الكفار وثنيين فإنَّهم يخيرون بين الدخول في الإسلام أو القتال، ويقاتلونهم بعد إعلان القتال لهم
أمَّا ما يعمله الإرهابيون في هذا الزمن؛ الذين يلبسون الأحزمة الناسفة أو يقودون السيارات المفخخة، فإذا وجدوا مجموعة من الناس فجَّر اللابس نفسه أو فجَّر سيارته ونفسه، فهذا أمرٌ ينبني على الخيانة، فالإسلام بعيدٌ عنه كل البعد، ولايقره أبداً
وإنَّ ما يُعمل الآن من الأعمال الانتحارية في بريطانيا أو غيرها من البلدان؛ إنَّما يعملها ويخطط لها التكفيريون الخوارج؛ الذين ذمهم الرسول -صلى الله عليه وسلم- بقوله

يأتي في آخر الزمان قوم حدثاء الأسنان؛ سفهاء الأحلام؛ يقولون من خير قول البرية؛ يمرقون من الإسلام كما يمرق السهم من الرمية؛ لا يجاوز إيمانهم حناجرهم، فأينما لقيتموهم فاقتلوهم، فإن في قتلهم أجرا لمن قتلهم يوم القيامة

، وصح عن النبي -صلى الله عليه وسلم- أنَّه قال

شرُّ قتلى تحت أديم السماء

وقال

خير قتلى من قتلوه

وقال

طوبى لمن قتلهم أو قتلوه

وقال

أين ما لقيتموهم فاقتلوهم فإنَّ في قتلهم أجراً عند الله

وقال عنهم

كلاب النار

وقال

لئن أدركتهم لأقتلنَّهم قتل عاد

وفي رواية

قتل ثمود

وقال عنهم

أما إنَّه ستمرق مارقةٌ يمرقون من الدين مروق السهم من الرمية ثمَّ لا يعودون إليه حتى يرجع السهم على فُوَقِه

ومعنى (مرق) خرج من الجانب الآخر؛ والخوارج يمرقون من الدين؛ أي يخرجون منه لا يعلق بهم منه شيء
وعلى هذا فمن المعلوم أنَّ الإسلام بريءٌ من هذه التصرفات الهوجاء الرَّعناء، وإنَّه ليشجب فاعليها، وينكر أفعالهم
وإنَّ الذين يتهمون السلفيين الذين يتبعون كتاب الله، وسنة رسوله -صلى الله عليه وسلم-ويسيرون على نهج الصحابة؛ إنَّ الذين يتهمونهم بالتفجيرات في بريطانيا أو غيرها؛ والتي تشتمل على قتل الأنفس، وإتلاف الأموال، وإراقة الدماء، وإخافة الناس، والخروج على الدولة؛ إنَّ الذين يتهمون السلفيين بهذا هم الذين يفعلون هذه المناكر، ويريدون أن يلصقوها بغيرهم هم أصحاب تنظيم القاعدة؛ الذين يتابعون أسامة بن لادن، والمسعري، وسعد الفقيه، وأمثالهم، لأنَّ هؤلاء تربوا على كتب المكفرين من أمثال سيد قطب، ومن معه في هذا المنهج الخاطئ الذين يكفرون أمَّة محمدٍ -صلى الله عليه وسلم- بغير حق؛ بل يكفرون بالمعاصي، والمعاصي لا يسلم منها أحد
والحقيقة أنَّه لا يجوز أن نكفِّر أحداً من المسلمين إلاَّ من كفره الله سبحانه وتعالى كالمشركين شركاً أكبر؛ قال الله -عز وجل

وَلَقَدْ أُوحِيَ إِلَيْكَ وَإِلَى الَّذِينَ مِنْ قَبْلِكَ لَئِنْ أَشْرَكْتَ لَيَحْبَطَنَّ عَمَلُكَ وَلَتَكُونَنَّ مِنَ الْخَاسِرِينَ

وقال سبحانه

وَمَن يَدْعُ مَعَ اللَّهِ إِلَهاً آخَرَ لَا بُرْهَانَ لَهُ بِهِ فَإِنَّمَا حِسَابُهُ عِندَ رَبِّهِ إِنَّهُ لَا يُفْلِحُ الْكَافِرُونَ

وقال سبحانه وتعالى

فَلَا تَدْعُ مَعَ اللَّهِ إِلَهاً آخَرَ فَتَكُونَ مِنَ الْمُعَذَّبِينَ

وقال سبحانه وتعالى على لسان عيسى بن مريم أنَّه قال

يَا بَنِي إِسْرَائِيلَ اعْبُدُواْ اللّهَ رَبِّي وَرَبَّكُمْ إِنَّهُ مَن يُشْرِكْ بِاللّهِ فَقَدْ حَرَّمَ اللّهُ عَلَيهِ الْجَنَّةَ وَمَأْوَاهُ النَّارُ وَمَا لِلظَّالِمِينَ مِنْ أَنصَارٍ

هذه هي الحقيقة التي لا يجوز لأحدٍ أن يحيد عنها، ومن زعم خلاف ذلك من المكفرين؛ الذين يكفرون الموحدين المصلين الصائمين فهو مبطلٌ، وداعٍ إلى الباطل؛ هذه هي الحقيقة التي لا يجوز الشك فيها، ولا الميل عنها، وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد، وعلى آله وصحبه أجمعين

Cheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi - الشيخ أحمد بن يحيى النجمي

Partager cet article

L'importance de chercher refuge auprès d'Allah (vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

L'importance de chercher refuge auprès d'Allah (vidéo)

Il est obligatoire pour tout musulman, comme un acte d’adoration tout d’abord, et ensuite comme un moyen de se traiter [médicalement] soi-même de se réfugier auprès d’Allah l’Exalté avec ces paroles authentiquement rapportés par le Prophète صلى الله عليه وسلم qui sont : 

 

 

بِسـمِ اللهِ الذي لا يَضُـرُّ مَعَ اسمِـهِ شَيءٌ في الأرْضِ وَلا في السّمـاءِ وَهـوَ السّمـيعُ العَلـيم

(ثلاثاً    )

 

Bismillahilladhi la yadurru ma 'asmihi shay un fil ardi wala fis sama i wa huwas sami 'ul 'alim

 

"Au nom de Celui dont l’évocation du nom ne permet rien ni dans la terre, ni dans le ciel de nuire. Il entend et sait parfaitement tout"

(3 fois)

 

 

Soit il dit :

 

 

أعوذُ بكلِمَاتِ اللهِ التامَّاتِ مِنْ شرِّ مَا خَلقَ

(ثلاثاً    )

 

A'udhu bikalimati Lahi Tammati min sharri ma khalaq

 

"Je cherche refuge auprès des paroles parfaites d'Allah contre le mal de Ses créatures"

(3 fois le soir)

 

 

Alors, rien ne lui nuira ce jour-là.

 

L’imam Ahmad (qu’Allah lui fasse miséricorde) rapporte ce hadith dans son musnad, comme les auteurs des sunan dans leurs recueils (respectifs) par la voie de Aban ibn ‘Uthman ibn ‘Affan.

 

‘Uthman ibn ‘Affan (qu’Allah l’agrée), est plus célèbre qu’un feu au sommet d’une montagne (proverbe arabe), un des califes bien guidés, le troisième.

 

Son fils, Aban, fait partie des dignes de confiance parmi les tabi’in (suiveurs) et parmi les plus grands préservateurs du hadith (hufadh) parmi eux.

 

Une fois, il était assis dans une assemblée, lorsqu’il raconta ce hadith et une des personnes présentes le regarda d’une drôle de manière.

 

Aban comprit ce qu’il voulait dire (par ce regard).

 

C’était au sujet de la main du mouhadith, Aban était paralysé.

 

Donc (comme je le disais) Aban comprit ce que se demandait la personne qui le regardait de cette façon particulière (c’est-à-dire vous rapportez ce hadith mais regardez votre main !).

 

Alors Aban comprit et lui dit : « Ô mon fils… »

 

Et le sens de ce qu’il lui a décrit est :  « …lorsque le décret tombe, rien ne peut aller à son encontre, j’ai oublié de rechercher refuge auprès d’Allah avec cette invocation ce jour-là, et donc j’ai été affligé de cette paralysie ».

 

(Une personne présente dans l’assemblée) : « laa ilaha illallah »

 

C’est pour cette raison qu’il convient au muslim de rendre sa pratique et ce principe (de prononcer ces invocations) qu’il ne soit pas possible pour lui de les oublier, tout comme il serait impossible pour lui d’oublier de boire ou de manger, s’il avait besoin de nourriture ou d’eau.

 

De telle manière, qu’il doit être désireux de prononcer de telles invocations de refuge.

 

Mais lorsque ce qui est écrit (dans la prédestinée) se produit, alors rien en dehors d’Allah ne peut lui permettre de l’éviter.

 

Silsila houda wa nour, cassette n°746

Publié par minhaj sunna

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Partager cet article

Les gens du Yémen et leur affrontement avec les houthis (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les gens du Yémen et leur affrontement avec les houthis (audio)

 

Question :

 

Notre Cheikh, qu'Allah vous préserve. 

 

Que conseillez-vous aux gens du Yémen à 3aden et ailleurs concernant l'affrontement avec les houthis ?

 

Réponse :

 

Au nom d'Allah, le tout miséricordieux, le très miséricodieux. 

La louange est à Allah le Seigneur des mondes et que les prières et bénédictions soient sur notre prophète, le plus noble des envoyés, le maître des moujahidins.

Ceci dit,

 

Je recommande à l'ensemble des gens du Yémen, à chaque endroit du pays, en dehors des houthis, qu'ils se mobilisent sur deux ou trois fronts, dans deux ou trois régions contre ceux-là.

 

Ces houthis et rawafidhs qui sont les ennemis les plus acharnés de l'islam, les pires ennemis des nobles compagnons, les pires ennemis des gens de la sounna et du consensus.

 

Et cette vermine (les rawafidhs) n'a combattu les gens de la sounna qu'en raison de l'inimitié et l'animosité qui les animent à rencontre de l'islam et des musulmans, des premiers jusqu'aux derniers.

 

Je considère qu'il incombe au Yémen tout entier, que ce soit d'Ib, de Ta3iz, de 3aden, d'al Baidah et autre, même de San3a, qu'ils se mobilisent en mettant en place des fronts solides pour exterminer ce groupe et les anéantir eux ainsi que les troubles qu'ils génèrent.

 

Et qu’ils ne se montrent pas négligeants dans cette affaire car cela fait partie des plus grands jihad.

 

Et par Allah, si les yéménites se soumettaient aux houthis, alors l'islam là-bas serait anihilé dans sa totalité et le Yémen deviendrait comme l'Iran ou pire encore, en terme d'injure envers les compagnons, de guerre contre le qu'ran ainsi que contre les épouses du Messager salut et bénédiction sur lui.

 

Il leur est impératif qu'ils se lèvent avec force et détermination et qu'ils saisissent toute opportunité de mettre fin à ces troubles afin de hisser la bannière de l'islam véridique et authentique.

 

Je demande à Allah de leur accorder la réussite, qu'Il élève leur parole sur la vérité, qu'Il unifie leurs rangs et qu'Il les secourt.

 

Certes, notre Seigneur entend l'invocation.

 

Que les prières et les bénédictions d'Allah soient sur notre prophète ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 

Source : Retranscription de l'enregistrement de la parole du cheikh prononcée le 14 al-muharram 1436 entre al maghrib et al 3icha

Traduit par abderrahman abou abdillah

Publié par 3ilmchar3i.net

 

لليمنيين في جهاد الحوثيين

س: شيخنا حفظكم الله ، ماذا تنصحون أهل عدن وغيرها في مواجهة الحوثيين ؟ حفظكم الله

الشيخ ربيع بن هادي حفظه الله تعالى: بسم الله الرحمن الرحيم ، الحمد لله رب العالمين ، والصلاة والسلام على نبينا أشرف المرسلين ، وسيد المجاهدين ، عليه أفضل الصلاة والتسليم ، أما بعد ؛ فإنني أوصي اليمنيين جميعاً في كل أنحاء اليمن من غير الحوثيين أن يكوِّنوا جبهتين أو ثلاث ، في منطقتين أو ثلاث ، ضد هؤلاء الحوثيين الروافض الباطنية الذين هم من أشد أعداء الإسلام وأشد أعداء الصحابة الكرام ، وأشد أعداء أهل السنة والجماعة ، وما حربهم هذه الحبيثة إلا من منطلق عدواةٍ شديدةٍ للإسلام ولأهله السابقين واللاحقين ، فأرى أنّ على أهل اليمن جميعاً في إب ، وتعز ، وعدن ، والبيضاء ، وغيرها وحتى في صنعاء أن يكوِّنوا جبهات قوية ؛ لدحر هذه الطائفة ، والقضاء عليها وعلى فتنتها ، ولا يتساهلوا ، فإنّ هذا من أعظم الجهاد ، ووالله لو استسلم اليمنيون للحوثيين لضاع الإسلام تماماً ، ولصارت اليمن مثل إيران وأسوأ ، عداء للصحابة ، وحربٌ على القرآن ، وحربٌ على زوجات الرسول الكريم عليه الصلاة والسلام ، فعليهم أن ينهضوا بجدٍ وعزم ، وأن يُسخٍّروا كل إمكانياتهم للقضاء على هذه الفتنة ، ولرفع راية الإسلام الحق ، أسأل الله أن يوفقهم ، وأن يجمع كلمتهم على الحق ، وأن يوحد صفوفهم ، وأن ينصرهم ويُعلي كلمتهم ، إنّ ربنا لسميع الدعاء ، وصلى الله على نبينا محمد وعلى آله وصحبه وسلم

س: جزاكم الله خيراً شيخنا وبارك فيكم

تفريغ

عمر عاشور

14/محرم/1436هـ

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

Partager cet article

Le colorant alimentaire rouge E120 (vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le colorant alimentaire rouge E120 (vidéo)

Question :

 

Après avoir interdit les matières colorantes qui entrent dans la fabrication du Cachir (1) et d’autres produits alimentaires, vu leurs préjudices sur la santé, ces matières ont été substituées par une autre qui est une espèce de cochenille brûlée.

 

L’utilisation de celle-ci remplace totalement la matière colorante.

 

Y a-t-il une gêne si l’on adopte cette méthode dans la fabrication du Cachir et des autres produits ?

 

Qu’Allâh vous récompense !

 

Réponse :

 

Louanges à Allâh, Seigneur des mondes. Que les prières et le salut soient sur celui qu’Allâh a envoyé comme miséricorde pour les univers, sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Cela dit :

 

Le colorant alimentaire rouge dont le symbole (d’additif alimentaire) est le E120, et qui est extrait de la cochenille, n’est pas permis de l’utiliser comme un composant dans la fabrication des produits alimentaires.

 

Sa consommation est également illicite, surtout lorsque sa couleur prédomine.

 

Cela, car selon l’avis de la majorité des gens de science (2), ces cochenilles sont considérées comme faisant partie des insectes qui sont détestables par nature et vu qu’elles sont englobées dans le jugement général de la Parole d’Allâh le Très Haut :

 

وَيُحِلُّ لَهُمُ الطَّيِّبَاتِ وَيُحَرِّمُ عَلَيْهِمُ الْخَبَائِثَ - الأعراف: 157

 

Sens du verset :

 

﴾Il [le Prophète] leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises.﴿ [Al-A’râf : 157]

 

En effet, Allah le Très Haut a octroyé Ses grâces aux croyants en les comblant de bonnes choses en disant :

 

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا كُلُوا مِنْ طَيِّبَاتِ مَا رَزَقْنَاكُمْ - البقرة: 172

 

Sens du verset :

 

﴾Ô les croyants !, Mangez des [nourritures] licites que Nous vous avons attribuées.﴿ [la Vache : 172]

 

Allâh le Très Haut leur a adressé le même discours qu’Il a tenu aux messagers en disant :

 

يَا أَيُّهَا الرُّسُلُ كُلُوا مِنَ الطَّيِّبَاتِ - المؤمنون: 51

 

Sens du verset :

 

﴾Ô messagers !, mangez de ce qui est permis et agréable.﴿ [les Croyants : 51].

 

Sur cette question, l’imam Mâlik رحمه الله a contredit cet avis en disant que consommer les cochenilles et autres insectes, et les utiliser comme remède est licite, en s’appuyant sur une analogie (Al-Qiyâs) déduite du fait de consommer des criquets dont la licéité est énoncée explicitement dans le hadith du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم:

 

«Il nous est licite de consommer deux genres de bêtes mortes ainsi que deux variétés de sang. Les deux bêtes mortes sont : les poissons et les criquets, et les deux sangs ce sont le foie et la rate.» (3)

 

([Le savant malékite]) Al-Bâdjî rapporte ce même jugement en disant :

 

«Ibn Habîb a dit : ‘‘L’imam Mâlik et d’autres savants ont dit que quiconque a besoin de consommer une bestiole en guise de remède ou autre, cela lui est permis s’il est immolé comme on immole les criquets, à l’exemple des coléoptères, des scorpions, des blattes, des ‘Ouqroubân (4), des sauterelles, des frelons, des libellules, des fourmis et des petites fourmis, des charançons, des acariens, des vers, des moustiques et des mouches, ainsi que d’autres insectes...’’» (5)

 

Pour moi, parmi les deux avis précédents, celui qui est le plus juste et ayant force de preuve est l’avis de la majorité des savants, car la cochenille ne peut être immolée légalement étant donné qu’elle n’a pas de sang liquide.

 

Et tout animal qui ne peut être immolé légalement est jugé comme étant illicite, car c’est une bête morte.

 

Et il est clairement édicté dans le Qour’ân (Coran) que la bête morte est illicite et qu’il est obligatoire d’immoler ce qui peut être immolé selon la Charia.

 

Allâh le Très Haut à dit :

 

حُرِّمَتْ عَلَيْكُمُ الْمَيْتَةُ وَالدَّمُ وَلَحْمُ الْخِنْزِيرِ وَمَا أُهِلَّ لِغَيْرِ اللهِ بِهِ وَالْمُنْخَنِقَةُ وَالْمَوْقُوذَةُ وَالْمُتَرَدِّيَةُ وَالنَّطِيحَةُ وَمَا أَكَلَ السَّبُعُ إِلاَّ مَا ذَكَّيْتُمْ  - المائدة: 3

 

Sens du verset :

 

﴾Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que Celui d’Allâh, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce à dévorée -- sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte.﴿ [la Table Servie : 3]

 

Il est clair que l’analogie faite entre la cochenille -- ainsi que les autres insectes -- et le criquet n’a pas de sens, car c’est une analogie qui s’inscrit en faux avec ses propres principes.

 

Et ce qui sort du jugement général attesté par les Textes –qui est l’illicéité de la bête morte– n’est donc pas valable de lui appliquer l’analogie car c’est une exception qui est en contradiction avec l’analogie elle-même conformément à la règle qui dit : «On ne peut attribuer un jugement par une analogie qui est en contradiction avec ses propres.»

 

Sachant que l’imam Mâlik et les autres savants l’ont permis à condition de l’immoler selon la Charia : on doit prononcer le Nom d’Allâh lorsqu’on le pique avec une épine, une aiguille ou autre pour que le jugement du criquet soit attribué à la cochenille, selon ces savants.

 

Or, cette condition est absente dans la matière ayant la couleur carmin (6) du fait qu’on la brûle et qu’on pulvérise son corps et ses membres ensembles pour extraire cette matière rouge.

 

Subséquemment à tout cela, le colorant alimentaire rouge qu’on extrait de ces cochenilles, en dehors du fait qu’elles soient détestables et qu’elles ne peuvent être immolées, est susceptible de causer des maladies corporelles dont la dangerosité diffère, comme l’allergie pour les enfants, l’asthme, les maladies cancérigènes et autres affections.

 

C’est pour cette raison que cette matière est interdite conformément au hadith du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم:

 

«Pas de nuisance, ni à soi-même ni à autrui.» (7)

 

Et Allâh est plus savant.

Notre dernière invocation est : louange à Allâh, Seigneur des univers. Que la prière et le salut d’Allâh soient sur Muhammad, sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

(1) Cachir : sorte de saucisson algérien. (NDT).

(2) Voir : Al-Moughnî d’Ibn Qoudâma (8/585), Al-Madjmoû‘ d’An-Nawawî (9/10), Al-Mabsoût d’As-Sarkhaşî (11/399).

(3) Rapporté par Ibn Mâdjah (3314) et Ahmad dans Al-Mousnad (5723) d’après le hadith rapporté par Ibn ‘Oumar رضي الله عنهما et authentifié par Al-Albânî dans Irwâ' Al-Ghalîl (2526).

(4) ‘Ouqroubân : une bestiole invertébrée qui possède une multitude de pattes. (NDT).

(5) Al-Mountaqâ d’Al-Bâdjî (3/129).

(6) Carmin (qirmiz en arabe) est une teinture arménienne qui a la couleur rouge provenant du suc d’un ver qui existe dans les forêts de ce pays [voir : Al-Qâmoûs Al-Mouhît d’Al-Fayroûz Âbâdî (670) et Al-Mou‘djam Al-Wasît (2/730).

(7) Rapporté par Ibn Mâdjah (2340) d’après ‘Oubâdah Ibn As-Sâmit رضي الله عنه et authentifié par Al-Albânî dans As-Silsila As-Sahîha (250).

 

Fatwa n° 1146

Alger, le 29 de Djoumâda Ath-Thâniya 1433H, correspondant au 20 mai 2012G

 Publié par ferkous.com

 

الملوِّن الغذائي الأحمر

[E١٢٠]

السؤال:بعد حظر الموادِّ الملوِّنة التي تدخل في صناعة «الكاشير» وغيرها من الصناعات الغذائية لِما فيها من أضرارٍ صحِّيَّةٍ، استُبدلت بمادَّةٍ هي عبارةٌ عن خنافسَ يتمُّ حرقُها، واستعمالها يعوِّض تمامًا دور المادَّة الملوِّنة، فهل ثَمَّ حرجٌ في اعتماد هذه الطريقة في تصنيع الكاشير وغيره؟ وجزاكم الله خيرًا

الجواب:الحمدُ لله ربِّ العالمين، والصلاة والسلام على من أرسله اللهُ رحمةً للعالمين، وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدِّين، أمَّا بعد

فالملوِّن الغذائيُّ الأحمر المستخرَج من هذه الخنافس الذي يُرمز إليه ﺑ

[E١٢٠]

لا يجوز استخدامه كأحد المركَّبات الصناعية الغذائية، ولا يجوز استهلاكه -وخاصَّةً مع طغيان لونه-، لأنَّ هذه الخنافس معدودةٌ من الحشرات المستخبثة طبعًا عند جمهور أهل العلم(١)، حيث تندرج تحت عموم قوله تعالى

وَيُحِلُّ لَهُمُ الطَّيِّبَاتِ وَيُحَرِّمُ عَلَيْهِمُ الْخَبَائِثَ - الأعراف: ١٥٧

فقد أكرم الله المؤمنين بالطيِّبات في قوله تعالى:

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا كُلُوا مِنْ طَيِّبَاتِ مَا رَزَقْنَاكُمْ - البقرة: ١٧٢

وخاطبهم بما خاطب به الرسل عليهم الصلاة السلام حيث قال تعالى

يَا أَيُّهَا الرُّسُلُ كُلُوا مِنَ الطَّيِّبَاتِ - المؤمنون: ٥١

وخالف مالكٌ -رحمه الله- في المسألة ورأى جواز أكل الخنفساء وغيرها من الحشرات والتداوي بها قياسًا على جواز أكل الجراد المنصوص على جوازه في قوله صلَّى الله عليه وسلَّم: «أُحِلَّتْ لَنَا مَيْتَتَانِ وَدَمَانِ، فَأَمَّا الْمَيْتَتَانِ: فَالْحُوتُ وَالْجَرَادُ، وَأَمَّا الدَّمَانِ: فَالْكَبِدُ وَالطِّحَالُ»(٢)، وينقل الباجيُّ –رحمه الله- هذا الحكمَ بقوله: «قال ابن حبيبٍ: كان مالكٌ وغيره يقول: من احتاج إلى أكل شيءٍ من الخشاش لدواءٍ أو غيره فلا بأس به إذا ذُكِّيَ كما يُذَكَّى الجراد كالخنفساء والعقرب وبنات وردان والعُقْرُبان والجندب والزنبور واليعسوب والذَّرِّ والنمل والسوس والحِلْم والدود والبعوض والذباب وما أشبه ذلك»(٣)

والذي يترجَّح -عندي- من القولين السابقين هو مذهب الجمهور لقوَّته، ذلك لأنَّ الخنفساء لا تقبل التذكية إذ لا دم لها سائل، وكلُّ ما لا يُقتدر فيه على ذكاته فحكمُه التحريم لأنه مَيْتةٌ، وقد جاء التنصيص القرآنيُّ -جليًّا- يحرِّم الميتةَ ويأمر بتذكية ما يجوز تذكيتُه ويقبلها، قال تعالى:

حُرِّمَتْ عَلَيْكُمُ الْمَيْتَةُ وَالدَّمُ وَلَحْمُ الْخِنْزِيرِ وَمَا أُهِلَّ لِغَيْرِ اللهِ بِهِ وَالْمُنْخَنِقَةُ وَالْمَوْقُوذَةُ وَالْمُتَرَدِّيَةُ وَالنَّطِيحَةُ وَمَا أَكَلَ السَّبُعُ إِلاَّ مَا ذَكَّيْتُمْ - المائدة: ٣

ولا يخفى أنَّ قياس الخنفساء وغيرِها من الحشرات على الجراد غير متَّجهٍ لأنه قياسٌ على ما خالف القياس، وما كان خارجًا عن عموم تحريم الميتة بالنصِّ فلا يُعتبر إلحاقُه به لأنه مستثنًى ورد على خلاف القياس عملاً بقاعدة: «مَا ثَبَتَ عَلَى خِلاَفِ القِيَاسِ فَغَيْرُهُ عَلَيْهِ لاَ يُقَاسُ»

علمًا أنَّ مالكًا -رحمه الله- وغيره أباحوه بشرط تذكيته، فيسمِّي اللهَ عند وخزه بالشوك وغرزه بالإبر ونحو ذلك ويُلحقونه بالجراد في الحكم(٤)، ويغيب هذا الشرط في المادَّة ذات اللون القِرْمِزيِّ(٥)، إذ يتمُّ حرقُها أو سحقُ جسدها وأعضائها جميعًا لاستخراج هذه المادَّة الحمراء

فالحاصل أنَّ الملوِّن الغذائيَّ الأحمر المستخرج من هذه الخنافس بغضِّ النظر عن خبثها وعدم قبولها للتذكية فإنها -من جهةٍ أخرى- تسبِّب أضرارًا جسمانيةً متفاوتة الخطورة من الحساسية للأطفال والربو وأمراضٍ مسرطنةٍ وغيرها من الأعراض والأمراض، لذلك تُمْنَع عملاً بقوله صلَّى الله عليه وسلَّم: «لاَ ضَرَرَ وَلاَ ضِرَارَ»(٦)

والعلم عند الله تعالى، وآخر دعوانا أن الحمد لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين وسلَّم تسليمًا

(١) انظر: «المغني» لابن قدامة (٨/ ٥٨٥)، «المجموع» للنووي (٩/ ١٠)، «المبسوط» للسرخسي (١١/ ٣٩٩)

(٢) أخرجه ابن ماجه في «الأطعمة» باب الكبد والطحال (٣٣١٤) وأحمد في «مسنده» (٥٧٢٣) من حديث ابن عمر رضي الله عنهما، وصحَّحه الألباني في «إرواء الغليل» (٢٥٢٦)

(٣) «المنتقى» للباجي (٣/ ١٢٩)

(٤) المصدر السابق الجزء والصفحة نفسها

(٥) القِرْمِز: صبغٌ إرمنيٌّ لونه أحمر يكون من عصارة دودٍ يكون في آجامهم [انظر: «القاموس المحيط» للفيروز آبادي (٦٧٠)، «المعجم الوسيط» (٢/ ٧٣٠)]

(٦) أخرجه ابن ماجه في «الأحكام» باب من بنى في حقِّه ما يضرُّ بجاره (٢٣٤٠) من حديث عبادة بن الصامت رضي الله عنه، وصحَّحه الألباني في «السلسلة الصحيحة» (٢٥٠)

الفتوى رقم: ١١٤٦

الصنف: فتاوى الأشربة والأطعمة - الأطعمة

الجزائر في: ٢٩ جمادى الثانية ١٤٣٣ﻫ

الموافـق ﻟ: ٢٠ مــايـو ٢٠١٢م

Cheikh Abou Abdil-Mou'iz Mouhammad 'Ali Farkouss - الشيخ أبي عبد المعزّ محمد علي فركوس

Partager cet article

Le musulman est celui dont les musulmans sont en sécurité de sa main et de sa langue (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le musulman est celui dont les musulmans sont en sécurité de sa main et de sa langue (audio-vidéo)

D'après Fadala Ibn Oubeid (qu'Allâh l'agrée), le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit lors du pèlerinage d'adieux :

 

"Ne vais-je pas vous informer concernant le croyant ?

Il s'agit de celui qui préserve les gens dans leurs argents et dans leurs personnes, le musulman est celui qui préserve les gens de sa langue et de sa main, le moujahid est celui qui combat son âme dans l'obéissance d'Allâh et le mouhajir est celui qui délaisse les fautes et les péchés".

(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°549)

 

عن فضالة بن عبيد رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم في حجة الوداع

ألا أخبركم بالمؤمنين ؟

من أمنه الناس على أموالهم و أنفسهم ، و المسلم من سلم الناس من لسانه و يده ، و المجاهد من جاهد نفسه في طاعة الله ، و المهاجر من هجر الخطايا و الذنوب 

(رواه أحمد و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٥٤٩)

L'érudit ibn Hajar -qu'Allâh lui fasse miséricorde- a dit dans son explication du sahih Boukhârî à propos du hadith :

 

"le musulman est celui dont les musulmans sont en sécurité de sa main et de sa langue"

 

 

Ici, il (le prophète صلى الله عليه وسلم) a dit "la langue" et il n'a pas dit "la parole", il n'a pas dit "le musulman est celui dont les musulmans sont en sécurité de sa parole" mais il a dit "de sa langue".

 

L'érudit ibn Hajar a dit que le fait d'avoir mentionné la langue contient un bénéfice qui ne se trouve pas dans la mention de la parole.

 

Et ceci car la personne peut sortir sa langue pour se moquer, il ne parle pas mais il sort sa langue pour se moquer.

 

Ceci est un acte, ce n'est pas une parole.

 

Mais si le hadith était venu ainsi : "le musulman est celui dont les musulmans sont en sécurité de sa parole", nous n'aurions pas compris ce sens, et ce sens ne serait pas inclus dans ce mot.

 

Mais puisqu'il a été mentionné "la langue", cela inclut la parole et cela inclue l'acte, l'acte de la langue, dans le fait de la sortir pour se moquer.

 

La mention de la langue contient ce bénéfice qui ne se trouverait pas dans la mention de la parole, si c'est la mention de la parole qui avait été rapporté (dans le hadith).

 

Si c'est la mention de la parole qui avait été rapporté (dans le hadith), nous n'aurions pas eu ce bénéfice.

 

De même pour la mention de la main.

 

La main peut toucher directement : comme frapper par exemple.

 

Et la personne peut être en sécurité de la main de certaines personnes, ceux qu'il n'a pas atteint, ceux qui l'ont précédé (dans le temps), ils ne sont pas de son époque pour qu'il puisse leur faire du mal en les frappant.

 

Mais il peut faire du mal à ceux de son époque.

 

Mais il peut atteindre les (générations) précédentes et ceux qui sont morts des centaines d'années avant lui, il peut les atteindre avec sa main, et ceci en écrivant de mauvaises choses sur eux.

 

Il écrit de mauvaises choses sur les gens passés, comme par exemple sur les compagnons du messager d'Allâh صلى الله عليه وسلم.

 

Il y a des siècles qui sont passés, une personne vient et écrit contre eux, cela contient un mal.

 

Et on dira (dans ce cas) que ceux qui l'ont précédé n'ont pas été en sécurité de sa main.

 

Et si ceux qui ne sont pas de son époque n'ont pas subi de frappe de sa part, mais ils ont subi du mal de sa part à travers l'écriture.

 

Et son écriture reste, et dans cela il y a un péché, et ainsi il a commis un péché en leur faisant du mal à ceux qui l'ont précédé.

 

Publié par sahihofislam

Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

Partager cet article

La collaboration avec les différents groupes islamiques

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

La collaboration avec les différents groupes islamiques

Question :

 

En se basant sur la parole d'Allah le Très-Haut (traduction rapprochée) :

 

{Entraidez-vous dans le bien et la piété et ne vous entraidez pas dans le mal et la turpitude}

 

il est dit que la collaboration avec tous les groupes islamiques est obligatoire, même s'ils divergent dans leurs méthodes et leurs façons de prêcher. 

 

Par exemple, le groupe «tabligh» a une façon de prêcher différente de celle des «ikhwanes mouslimines» (frères musulmans), du parti «hizb al-tahrir» (parti de la libération), du groupe du djihad, ou des salafis. 

 

Quelle est donc la règle pour cette collaboration ?

 

Doit-elle se limiter par exemple à la participation dans les congrès et les colloques ?

 

Et qu'en est-il lorsque la prédication est adressée aux non-musulmans, car il peut y avoir là une grande ambiguïté pour les nouveaux musulmans étant donné que chacun de ces groupes va les orienter vers ses centres et ses savants ce qui les mettrait dans la confusion.

 

Donc comment éviter cette chose ?

 

Réponse :

 

Ce qui est obligatoire c'est de collaborer avec le groupe qui chemine sur la voie du Coran, de la Sounna, et ce sur quoi étaient les prédécesseurs de la communauté («salafs») dans l'appel à l'unicité d'Allah -Glorifié soit-Il- et à la sincérité de Son adoration (c-à-d. : Lui vouer un culte exclusif), ainsi que dans la mise en garde contre le «chirk» (adoration d'autre qu'Allah), les innovations et les péchés. 

 

Aussi, faut-il conseiller les groupes contredisant cela :

 

s'ils reviennent au bon sens, on collabore avec eux;

par contre s'ils persistent dans la contradiction, il est obligatoire de s'écarter d'eux, et de s'astreindre au Coran et à la Sounna. 

 

Puis la collaboration avec le groupe qui se conforme au Coran et à la Sounna se fait dans tout ce qui inclut un bien, de la bienfaisance et de la piété, tel que les colloques, les congrès, les cours, les conférences, et tout ce qui contient un bénéfice pour l'Islam et les musulmans.

 

C'est grâce à Allah que s'obtient la réussite !

 

Qu'Allah accorde la bénédiction et le salut à notre prophète Mohammed, ainsi qu'à sa famille et ses compagnons !

 

التعاون بين الجماعات الإسلامية

س 4: بناءً على قوله تعالى:  وَتَعَاوَنُوا عَلَى الْبِرِّ وَالتَّقْوَى وَلاَ تَعَاوَنُوا عَلَى الإِثْمِ وَالْعُدْوَانِ  ، يقال إنه يجب التعاون مع كل الجماعات الإسلامية ، وإن كانت تختلف بينها في مناهج وطريق دعوتهم، فإن جماعة التبليغ طريق دعوتها غير طريق الإخوان المسلمين أو حزب التحرير أو جماعة الجهاد أو السلفيين. فما هو الضابط لهذا التعاون؟ وهل ينحصر مثلاً في المشاركة في المؤتمرات والندوات؟ وماذا عند توجيه الدعوة إلى غير المسلمين؟ حيث قد يكون هناك التباس كبير لدى المسلمين الجدد، فإن كل جماعة من هذه الجماعات سوف توجههم إلى مراكزهم وإلى علمائهم، فيكونون في حيرة من أمرهم. فكيف يمكن تفادي هذه الأمور؟

ج 5: الواجب التعاون مع الجماعة التي تسير على منهج الكتاب والسنة وما عليه سلف الأمة في الدعوة إلى توحيد الله سبحانه، وإخلاص العبادة له، والتحذير من الشرك والبدع والمعاصي، ومناصحة الجماعات المخالفة لذلك، فإن رجعت إلى الصواب فإنه يتعاون معها، وإن استمرت على المخالفة وجب الابتعاد عنها والتزام الكتاب والسنة، والتعاون مع الجماعة الملتزمة لمنهج الكتاب والسنة يكون في كل ما فيه خير وبر وتقوى من الندوات والمؤتمرات والدروس والمحاضرات، وكل ما فيه نفع للإسلام والمسلمين.

وبالله التوفيق، وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم

( الجزء رقم : 2، الصفحة رقم: 42)

 

Traduit par : Souleyman al-Gwadeloupi

Référence : "Compilation des fatwas du Comité Permanent pour les Recherches Scientifiques et la Fatwa" - 2ème collection - tome 2, pages 41-42.

copié de sounnah-publication.com

 

Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

Partager cet article

Remets-toi en question et cesse de penser que les conseils ne sont destinés qu’aux autres ! (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Remets-toi en question et cesse de penser que les conseils ne sont destinés qu’aux autres ! (audio)

Question :

 

Noble Cheikh, qu’Allâh vous accorde la réussite.

 

Certains étudiants en science, lorsqu'ils écoutent les orientations et les conseils des savants pour les étudiants en science, ils pensent que c'est autrui qui est visé.

 

Ils ne font donc pas leur examen de conscience et ne se remettent pas en question afin de corriger leurs intentions.

 

Avez-vous un conseil à donner à ce sujet ?

 

Réponse :

 

Oui, c'est ainsi et il est possible que nous soyons tous ainsi.

 

Lorsque nous entendons la promesse et la menace, nous entendons seulement la menace et la mise en garde, nous disons que cela est destiné à autrui.

 

Nous n’avons pas conscience que cela nous est destiné.

 

Nous disons : «Ceci est pour autrui, ceci est pour les négligents, pour les paresseux...»

 

Très bien, et toi ?

 

N'es-tu pas négligent ?

 

N'es-tu pas paresseux ?

 

N'as-tu pas de manquement ?!

 

Ils l’interprètent pour autrui et ceci est le problème. 

 

Lorsque nous entendons les menaces envers les mécréants, les désobéissants et les hypocrites dans le Coran nous l’interprétons pour autrui, sans prêter attention au fait que cela nous est adressé.

 

Cela nous est adressé à nous.

 

En effet, ceux-là sont partis rencontrer leur Seigneur.

 

Mais toi, tu lis le Coran qui est une preuve contre toi et il t'est adressé. 

 

Publié par sounnah-video.com

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

Partager cet article

Le démon qui influe chacun de nous : al-qarîne - القرين (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Le démon qui influe chacun de nous : al-qarîne - القرين (audio-vidéo)

Question :

 

Qu’est ce que le qarîne et accompagne-t-il le mort même dans sa tombe ? 

 

Réponse :

 

Le qarîne est un démon influant l’Homme, de par la Permission d’Allâh عز وجل.

 

(Ce démon) lui ordonne la débauche et lui interdit le convenable, comme l’a dit Allâh عز وجل (traduction rapprochée) :

 

«Le diable vous fait craindre l'indigence et vous recommande des actions honteuses»

 

Mais, si Allâh a favorisé le serviteur d’un cœur sain, véridique, tourné vers Allâh عز وجل, désireux de la vie dernière, énergique pour elle dans la vie d’ici bas, alors Allâh تعالى l’aidera contre ce qarîne jusqu’à le rendre impuissant quant à ses duperies.

 

C’est pourquoi, il convient à l’Homme, chaque fois que satan l’incite à faire le mal, de chercher refuge en Allâh contre satan le lapidé comme Allâh l’a ordonné.

 

Allâh تعالى a dit (traduction rapprochée) :

 

«Et si jamais le diable t'incite (à agir autrement), alors cherche refuge auprès Allah; c'est Lui, vraiment l'Audient, l'Omniscient»

 

Et ce qui est voulu par «la suggestion de satan» est qu’il t’ordonne d’abandonner l’obéissance ou t’ordonne de faire des péchés.

 

Alors si tu ressens en toi-même le penchant vers l’abandon de l’obéissance alors cela vient de satan ou alors le penchant vers le péché alors cela vient de satan : entreprends alors de chercher Refuge (auprès d’Allâh) contre lui, Allâh عز و جل t’aidera !

 

Quant à sa compréhension que ce qarîne se déploierait au point d’être avec l’Homme dans sa tombe, alors non !

 

Ce qui est apparent  -et Allâh est le Plus Savant- est qu’il se séparera de l’Homme à sa mort.

 

Il est relâché car la mission pour laquelle il fût chargée est alors terminée dès lors que l’Homme, lorsqu’il meurt, ses actions s’arrêtent comme cela est venu du Prophète صلى الله عليه وسلم :

 

« sauf 3 choses : une aumône continue, ou une science dont on profite ou un enfant pieux qui invoque pour lui ».

 

Publié par دورة العلوم - Les cercle des sciences

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

Partager cet article

Le Calife (Al-khalîfah) ’Umar bin Abdil Aziz - الخليفة عمر بن عبد العزيز

Publié le par 3ilm.char3i

Le Calife (Al-khalîfah) ’Umar bin Abdil Aziz - الخليفة عمر بن عبد العزيز

Il était :

 

’Umar bin ’Abdil-Aziz ibn Marwan bin al-Hakam bin abil-Âs bin Umayyah bin Abdil-Shams bin Abdal-Manaf bin Qusay bin Kilâb.

 

L’Imam, al-Hafidh, al-’Allamah, al-Mujtahid az-Zâhid, al-’Abid as-Sayyid - Amir al-Mu-minin, Abu Hafs ; al-Qurashi al-Umawi al-Madani, et al-Misri, al-Khalifah [calife] az-Zâhid ar-Rashid...

 

Sa naissance et son enfance

 

- Ibn Sa’ad a dit (après l’avoir placé au 3e niveau des Tabi’in de Madinah) : sa mère était Umm ’Asim bint ’Asim bin ’Umar bin al-Khattab. On dit qu’il est né en l’an 63 de l’Hégire.

 

- Al-Fallâs a dit : J’ai entendu al-Khuraibi dire : al-A’mash, Hisham bin ’Urwah et Umar bin Abdil-Aziz sont tous né l’année où al-Husayn fut tué, à savoir en (l’an) 61H. Al-Khalifah bin al-Khayyat et d’autres dirent la même chose.

 

- Damrah bin Rabi’ah a dit : "Umar bin Abdil Aziz entra une fois dans l’écurie de son père (alors qu’il était enfant), et un étalon le frappa à la tête, ce qui le blessa. Son père vint et se mit à essuyer le sang sur sa tête...

 

- Dimam bin Isma’il rapporte de Abi Qabil qu’une fois Umar bin Abdil-Aziz pleurait lorsqu’il n’était encore qu’un enfant, sa mère lui envoya (une note) lui demandant "qu’est ce qui te fais pleurer ?", il répondit "Je me suis rappelé la mort". Ce jour-là il avait mémorisé le Coran, et quand sa mère en fut informée elle pleura. Suyooti mentionne : Il mémorisa le Coran alors qu’il était très jeune, son père l’envoya à al-Madinah afin qu’il puisse apprendre chez les médinois. Il avait l’habitude de se rendre chez Ubaydullah bin Abdillah et prenait sa science de lui. Lorsque son père décéda, Abdul-Malik (le calife de cette époque) lui demanda de venir à Damas où il le maria à sa fille Fatima.

 

- Abu Bakr bin Ayyash a dit : Umar bin Abdil-Aziz a accompli le Hajj avec le peuple plus d’une fois, la première fut en l’an 89H.

 

- Suhayl bin Abi Salih a dit : "J’étais avec mon père à Arafat à l’aube et nous nous sommes levés pour observer Umar bin Abdil Aziz, il était à l’époque le Amir du Hajj, et je dis : "Ô père ! Par Allah, je vois effectivement qu’Allah aime Umar." Il dit : "Pourquoi ?" Je répondis : "A cause de ce que je vois d’amour en lui entrer dans les cœurs des gens, et tu as entendu Abu Hurayrah dire que le Messager d’Allah (sallallahu’alayhi wasallam) a dit : (Lorsqu’Allah aime un de Ses serviteurs, Il appelle Jibril et lui dit : Allah aime untel, aime le aussi.)

 

- Abu Mu-shir a dit que Umar gouverna al-Madinah sous la direction de al-Walid de l’an 86H à 93H.

 

Ses Shuyukh et ses élèves

 

- Il rapporta de : Abdullah bin Ja’far, as-Sa-ib bin Yazid, et Sahl bin Sa’ad qui lui offrit une coupe dans laquelle le Messager d’Allah (sallallahu’alayhi wasallam) buvait. Il rapporta également de Sa’id bin al-Musayyib, ’Urwah, Abu Salamah bin ’Abdir-Rahman, Abu Bakr bin ’Abdir-Rahman, Abdullah bin Ibrahim bin Qaridh, ’Amir bin Sa’ad, Yusuf bin Abdillah bin Sallam et beaucoup d’autres.

 

- Ceux qui ont rapporté de lui : Abu Salamah (qui fut un de ses shuyukh), Abu Bakr bin Hazm, az-Zuhri Ayyub as-Sakhtiyani, Humayd at-Tawil, Salih bin Muhammad bin Za-idah al-Laythi, son propre fils Abdul Aziz bin Umar, Uthman bin Dawud al-Khawlani et Yahya bin Sa’id al-Ansari et beaucoup d’autres.

 

- Abu Khuthayba a dit : al-Muffadal bin Abdillah nous rapporta de Dawud bin Abi Hind qui a dit : "Umar bin Abdil-Aziz entra [où nous étions] par cette porte, c’est-à-dire une porte parmi celles du Masjid de Madinah, et un homme parmi le peuple dit ’Ce pêcheur [fâsiq] nous a envoyé son fils pour nous enseigner al-Fara-idh (les lois de l’héritage) et les Sunan. Il prétend qu’il deviendra un calife après lui, et qu’il suivra la même voie que celle de Umar bin al-Khattab qu’Allah soit satisfait de lui.’ Et Dawud continua : ’Alors par Allah, il ne mourut pas avant que nous ayons vu cela de lui.’"

 

- Al-Layth bin Sa’ad dit : Qadim al-Barabari m’a rapporté qu’il rappela à Rabi’ah bin Abi Abdir-Rahman une chose du jugement de Umar bin Abdil-Aziz (dans une affaire), et Rabi’ah dit : "C’est comme si tu insinuais qu’il (Umar) avait fait une erreur, par Celui dont mon âme est entre Ses mains, il n’a jamais commis de faute, jamais."

 

- Al-Thawri rapporte de ’Amr bin Maymoun qui a dit : "Les savants qui étaient avec Umar bin Abdil Aziz n’étaient que des étudiants."

 

- Mubashir bin Isma’il rapporte de Ja’far bin Burqan, de Maymoun bin Mihran qui a dit : "Nous sommes venus voir Umar Abdil-Aziz pensant qu’il aurait besoin de nous, mais nous remarquâmes que nous étions avec lui seulement en tant qu’étudiants."

 

 -Ibn Ishaq cite cette parole de Abu Hakim : "J’ai entendu Umar bin Abdil-Aziz dire : ’J’ai quitté al-Madinah et personne ne fut plus savant que moi, et lorsque je suis venu à Damas, j’ai oublié."

 

Son Califat [khilâfah]

 

- Habib bin Salim a dit : J’ai entendu an-Nu’man bin Bashir (radhiallahu’anhuma) dire : "Nous étions assis dans le Masjid, et Bashir était un homme qui avait l’habitude de rassembler ses ahadith. Abu Tha’labah al-Khushani (radhiallahu’anhu) vint et dit : ’Ô Bashir bin Sa’ad ! As-tu mémorisé un hadith de Messager d’Allah au sujet des gouverneurs ?’ et Hudhayfah (ibn al-Yaman-radhiallahu’anhu) était présent, assis à côté de Bashir, et donc Hudhayfah répondit : ’J’ai mémorisé une de ses khutbah.’ Puis Abu Tha’labah s’assit, et Hudhayfah (radhiallahu’anhu) dit : ’Le Messager d’Allah (sallallahu’alayhi wasallam) a dit : « La prophétie demeurera parmi vous aussi longtemps qu’Allah le voudra. Puis Allah la reprendra lorsqu’Il voudra et elle sera remplacée par un califat qui suivra le chemin tracé par la prophétie, et qui demeurera aussi longtemps qu’Allah le voudra. Puis Allah le reprendra lorsqu’Il voudra et il sera remplacé par une royauté oppressive qui demeurera aussi longtemps qu’Allah le voudra. Puis Allah la reprendra lorsqu’Il voudra et elle sera remplacée par une royauté tyrannique qui demeurera aussi longtemps qu’Allah le voudra. Puis Allah la reprendra lorsqu’Il voudra et elle sera remplacée par un califat qui suivra le chemin tracé par la prophétie ». Et il resta silencieux. Habib dit : ’Lorsque Umar bin Abdil Aziz commença son gouvernement, Yazid bin Nu’man bin Bashir faisait partie de ses compagnons, je lui ai donc écrit [une lettre] avec ce hadith pour le lui rappeler, et j’ai dis : ’J’espère que Amir ul-Mu-minin (i.e. Umar) est celui qui vient après les) régimes oppressifs tyranniques’. Ma lettre fut donc amenée à Umar bin Abdil-Aziz, qui lui plut et l’étonna. [1] Ce hadith a été déclaré hasan, il est rapporté par l’Imam Ahmad, Abu Dawud at-Tayalisi, et al-Bazzar dans leur Musnad, ainsi que at-Tabarani dans Mu’jam ul-Awsat (avec seulement une partie), et Al-Haythami a dit : ses rapporteurs sont tous fiables.

 

- Juwayriya rapporte de Nafi’ : "Il nous est parvenu que Umar (ibn al-Khattab) a dit une fois : ’Il y aura dans ma descendance un homme dont le visage aura une défiguration, il viendra et remplira la terre de justice.’ Nafi’ a dit : ’Je ne pense pas que ce soit un autre que Umar bin Abdil-Aziz.’"

 

- Sa’id bin Abdil-Aziz a dit : "Lorsque Sulayman [2] était gouverneur, il dit une fois à Umar bin Abdil-Aziz : ’Ô Aba Hafs ! Nous avons gouverné avec ce que tu vois, et il n’y avait aucun moyen de savoir que cela se serait accompli, donc tout ce que tu vois comme étant un bénéfice pour le peuple, alors pars avec cela. (Donc) en fait partie le congédiement de ceux qui travaillaient pour Al-Hajjaj (Ibn Youssouf) et l’établissement des prières à leurs heures après qu’elles aient été accomplies en dehors de leur temps.’ (bien qu’il y avait d’excellentes affaires qu’il avait entendu de Umar concernant certaines de ces situations). On dit qu’une fois, Sulayman a accompli le Hajj, et il vit beaucoup de gens dans un endroit, il dit donc à Umar : ’Ne vois tu pas ces créatures dont Seul Allah connaît le nombre ?’ Et il continua : "Aujourd’hui il sont sous ta protection, et demain ils seront tes ennemis (i.e. que tu devras leur rendre des comptes le Jour du Jugement)’ puis, il se mit à pleurer abondamment.

 

- Je (Al-Dhahabi) dis : Umar était un ministre fidèle (à lui), mais il (Sulayman) tomba malade à Dabuq pendant une semaine, puis mourut. Son fils Dawud était alors à l’expédition de Constantinople. [3]

 

- Yahya al-Ghusani a dit : "Umar avait l’habitude d’empêcher Sulayman bin Abdil-Malik d’exécuter les Hururiyah et lui disait : ’Ils méritent d’être emprisonnés jusqu’à ce que leur repentir soit clair.’ Un jour un Hurouri fut amené à Sulayman, qui lui dit : ’hayh" (hé !), le Hurouri lui répondit : ’Que devrais-je dire Ô débauché fils de débauché ?’ Sulayman répondit : ’Umar bin Abdil-Aziz est auprès de moi. Lorsqu’il (Umar) vint, il lui dit : ’Ecoute ce que cette personne a à dire." Et le Hurouri répéta ce qu’il venait de dire, alors Sulayman demanda à Umar : ’Que penses-tu qu’il faille faire de lui ?’ Umar resta silencieux, il réitéra sa demande : ’Je t’implore de me dire ce que tu penses qu’il faille faire de lui’ Il répondit : ’Je pense qu’il mérite que tu l’insulte de la même manière qu’il t’a insulté’. Il dit : ’Ce n’est pas comme cela.’ Alors Sulayman ordonna qu’on l’exécute.

 

Umar sortit suivi par Khalid qui faisait partie des gardes, et le rattrapa pour lui dire : "Ô Umar, comment peux-tu dire à Amir ul-Mu-minin ’Je pense qu’il mérite que tu l’insulte de la même manière qu’il t’a insulté’. Par Allah, je m’attendais à ce qu’il m’ordonne de rompre ton cou !’ Alors Umar répondit : ’S’il t’avait ordonné cela, l’aurais-tu accompli ?’ Il répondit : ’Oui, par Allah’." Puis lorsque Umar assuma la fonction de Khilafah, Khalid, en tant que garde, vint et resta debout sur son rang, et Umar dit : ’Ô Khalid, dépose ton épée à terre’ puis il dit ’O Allah, j’abaisse Khalid pour Ta face, ne l’élèves plus, jamais.’ Puis il regarda les visages des gardes et fit appeler ’Amr bin Muhajir al-Ansari, et lui dit : "Ô ’Amr par Allah tu sais qu’il n’y a rien qui nous rapproche toi et moi à part l’Islam, mais j’ai entendu que tu récitais beaucoup le Coran, et j’ai vu que tu priais dans un endroit où personne ne pouvait te voir. Je t’ai vu également embellir ta prière, et tu fais partie des Ansar, alors prends cette épée car je fais de toi mon garde !"

 

- Abdul-Aziz bin Yazid al-Ailee a dit : "Un jour Sulayman a accompli le Hajj, et Umar bin Abdil-Aziz était avec lui. Pendant ce moment, le tonnerre grondait et la foudre frappait où ils se tenaient, à un tel point que les cœurs des gens allaient les quitter à cause de cela. Alors Sulayman dit : ’Ô ABu Hafs ! As-tu déjà vu une nuit pareille, ou entendu quelque chose de semblable ?’ Il répondit : ’Ô Amir ul-Mu-minin ! Ceci est la voix de la miséricorde d’Allah, qu’en serait-il si vous entendiez la voix du châtiment d’Allah ?!’"

 

- Rajaa bin Haywah a dit : "Sulayman tomba très malade, donc lorsqu’il mourut, je m’assis et le soutins (dans son lit) et je l’arrangeais (pour qu’il soit plus agréable à voir), puis je sortis voir le peuple qui me dit ’Comment va Amir ul-Mu-minin aujourd’hui ?’ Je répondis : ’Il est calme (i.e. tranquille), allez donc le voir pour le saluer et prêter serment d’allégeance à celui qui est mentionné dans son testament (i.e. au nouveau dirigeant).’ Ils entrèrent et je partis m’asseoir près de lui et je dis : ’Il vous ordonne à tous de rester calmes !’ Puis je sortis un livre de sa poche et je dis : ’Al-Amir vous ordonne à tous de prêter serment d’allégeance à celui qui est cité dans ce livre.’ Alors ils prêtèrent serment et tendirent tous leur bras (vers le ciel). Lorsqu’ils eurent fini je dis : ’Qu’Allah vous récompense tous par l’intermédiaire de Amir ul-Mu-minin !’ Ils demandèrent ’De qui s’agit-il ?’ J’ai donc ouvert le livre et il était écrit ’Umar bin Abdil Aziz’."

 

A ce moment là les visages des fils de Abdil-Malik changèrent (car ils n’appréciaient pas cela), mais lorsqu’ils entendirent "et après lui, ce sera Yazid" ils se calmèrent. On chercha alors Umar mais il était dans le Masjid. Alors les gens vinrent à lui et lui concédèrent la fonction de calife, mais il fut abasourdi/stupéfait, incapable de se lever de sa place jusqu’à ce qu’ils le portèrent par ses bras et l’aidèrent à monter sur le minbar. Il y resta assis sans rien dire pendant un long moment. Alors Rajaa dit : ’N’allez-vous pas tous vous lever et prêter serment d’allégeance à Amir ul-Mu-minin ?’ Ils le mirent debout (pour lui prêter serment), et il tendit sa main vers eux. Et lorsque Hisham bin Abdil-Malik tendit son bras vers lui, il dit : ’Inna lillahi wa inna ilayhi raji’un’ (C’est à Allah que nous appartenons et c’est vers Lui que nous retournerons) [Ceci fut prononcé pour exprimer leur tristesse]. Alors Umar lui dit : ’Oui, inna lillah (nous appartenons à Allah) lorsque des gens comme vous et moi ont du diriger le peuple.’Puis il se leva, loua Allah et Le glorifia, et il dit : ’O peuple ! Je ne suis pas âgé, mais je suis simplement quelqu’un qui assume des responsabilités, et je ne suis pas un innovateur, mais un suiveur (de la Sunnah). Il y a tout autour de vous des terres, si leurs occupants obéissent de la même manière que vous le faîtes, alors je suis votre gouverneur, et s’ils résistent, alors je ne suis un dirigeant pour aucun d’entre vous.’ Puis il descendit (du minbar) et la personne chargée de la monture des bêtes vint le voir, et il (Umar) dit : ’Ne viens pas à moi avec ma cette monture [i.e. celle réservée aux califes]’

 

Et il se mit à écrire aux gouverneurs des provinces. Rajaa a dit : ’Je croyais qu’il serait devenu faible, mais lorsque j’ai vu ce qu’il avait écrit dans les lettres, j’ai alors su qu’il serait fort.’"

 

- ’Amr bin Mujahid a dit : "Umar pria les prières du Maghrib puis il pria pour Sulayman."

 

- Ibn Ishaq a dit : "Sulayman est mort un vendredi, le dixième jour du mois de Safar en l’an 99 de l’Hégire."

 

- Dawud bin Khalid nous a rapporté de Suhayl bin Abi Suhayl qui a entendu Rajaa bin Haywah dire : "Alors Umar bin Abdil-Aziz pria pour Sulayman, et lorsqu’il eut terminé de l’enterrer, le valet d’écurie du Khilaafah arriva. Il (Umar) dit : ’Ma propre bête est plus douce à mon égard.’ Alors il monta sa propre mule. Puis on lui demanda : ’Ne vas-tu pas habiter dans la demeure du Calife ?’ Il répondit : "La famille de Abi Ayyub y vit et ma tente est suffisante.’ Lorsque vint le soir de cette journée, il dit : ’Ô Rajaa, appelle un scribe !’ J’en fis venir un, et il commença à lui dicter un discours dans la meilleure des élocutions et des précisions, puis il ordonna qu’on le copie et le distribue dans toutes les provinces.

 

- Hammad : "Lorsque Umar assuma le califat, il se mit à pleurer puis il dit : ’Ô père de untel, crains-tu pour moi ?’ Alors la personne répondit : ’Comment est ton amour pour les dihram ?’ Il dit : ’Je ne ressens pas d’amour pour cela.’ Alors il répondit : ’Alors n’aies aucune crainte, Allah te viendra en aide.’"

 

- Abdur-Rahman bin Zayd cita cette parole de Umar bin Asyad : "Par Allah, Umar bin Abdil-Aziz n’est pas mort avant qu’un homme vint nous voir avec une énorme quantité de richesses, et qu’il dise : ’Sors et distribue cela à quiconque tu vois dans le besoin ’ Et cela ne se passait pas sans que sa richesse (après l’avoir distribuée à ceux qui en avaient besoin) ne retrouve son état initial. Umar avait enrichi son peuple.

 

- Damrah a dit : ‘Une fois Umar bin ‘Abdil ‘Aziz écrivit à l’un de ses gouverneurs et dit : « Pour ce qui suit : alors si votre compétence et votre pouvoir vous incitent à opprimer le peuple, rappelez-vous donc de la capacité et du pouvoir d’Allaah, le Très Haut, qui est sur vous ; et pensez au caractère dépérissant de ce que vous leur apportez et à la persistance de ce qu’ils vous apportent. »

 

- Yahyaa bin Abi Ghunaynah mentionne que Hafs bin ‘Umar bin Abi Zubair a dit : ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz a écrit à Abi Bakr bin Hazm et lui dit : « Amincis la pointe de ton stylo et approche tes lignes [lorsque tu écris], car je n’aime pas que tu t’accapares de la richesse des musulmans et dont ils ne pourraient bénéficier. »

 

- Al Awzaa’i a dit : Quand ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz coupa l’allocation subventionnelle qui était donnée à sa famille (Bani Ummayyah), ils sont venu lui parler pour l’interroger sur ceci et il leur répondit : « Quand à cet argent, il est votre droit autant qu’il l’est pour l’homme aux frontières de Bark Al Ghammad » (voulant dire d’un endroit éloigné)

 

- Asmaa bin ‘Ubaid a dit : Anbasah bin Sa’id bin Al ‘Aas entra une fois où se trouvait ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz et lui dit : « Ô Ameer ul Mu’mineen, certes, ceux parmi les Khulafaa avant toi nous accordaient des provisions, et tu nous les as prohibées, et j’ai une famille modeste, alors n’autoriserais-tu pas que je puisse prendre pour ma pauvre famille ce qui leur suffirait ? » Et ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz lui répondit ainsi : « Les plus aimés parmi vous (pour moi) sont ceux qui gardent pour eux leurs douleurs. » Et il continua pour lui dire : « Multipliez les rappels de la mort, car si tu es limité par tes moyens, cela les fera prendre de l’essor, et si tes moyens sont en essor, alors il les limitera. »

 

- Wuhaid bin Al Wird a dit : Des gens de Banu Marwaan se sont un jour rassemblés devant la porte de ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz et ont dit à son fils, ‘Abdul Malik : « Dis à ton père : ceux qui sont venus avant toi parmi les khulafaa nous donnaient des provisions et ils reconnaissaient nos positions sociales, et ton père nous a prohibé ce qui se trouve dans ses propres mains. » Alors il entra où se trouvait son père et lui répéta ce qui lui avait été dit. Alors, il (‘Abdul Malik) retourna auprès des gens et leur dit : « Mon père vous dit : « Certes, je crains la punition du Grand Jour si je désobéis à mon Seigneur. » »

 

- Khalaf bin Tamim a dit : ‘Abdullah bin Muhammad nous a raconté que al-Awzaa’e a dit : ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz nous a une fois écrit une lettre que personne d’autre que Makhool et moi avions mémorisée, et dans laquelle il fut écrit ce qui suit : « Quiconque se rappelle de la mort en abondance, alors il se satisfait avec le peu de la vie de ce bas monde, et quiconque compte ses paroles en relation avec ses actes, alors ses paroles diminuent - sauf ce qui comporte un bienfait. Wa Salaam.’

 

- Mu’aawiyah bin Saalih a dit : Sa’id bin Suwaid nous a raconté que ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz les dirigeaient lors des prières du vendredi, et lorsqu’il s’asseyait, ils pouvaient voir qu’il portait une chemise qui avait une poche rapiécée sur le devant, le côté et l’arrière. Alors un homme vint lui dire : « Ô Ameer ul Mu’mineen, certes, Allaah, t’a donné (i.e. des richesses), alors pourquoi ne portes tu pas ce qu’il y a de meilleur ! » Il lui répondit alors : « La meilleure des intentions est où se trouve la nouveauté et le meilleur pardon est où se trouve du pouvoir. »

 

- Al-Hajjaj bin ‘Ansabah a dit : Quelques hommes de Banu Marwaan se sont réunis et ont dit : « Allons visiter Ameer ul Mu’mineen, pour gagner son affection avec quelques-unes de nos plaisanteries. » Alors ils entrèrent où il se trouvait et l’un d’eux commença à parler puis plaisanta. Alors ‘Umar lui jeta un regard, et il entendit ensuite une autre plaisanterie d’un autre homme, alors il leur a dit : « Est-ce la raison pour laquelle vous vous êtes réunis ? Pour que vos paroles puissent vous donner de la valeur ? Et entraîner de la calomnie ? Rassemblez-vous plutôt autour du Livre d’Allaah d’une manière abondante, et si vous êtes limités dans cela alors il y a la Sounnah du Messager d’Allaah (sallallahou 3alayhi wa sallam) et si vous êtes limités en cela, alors il y a la signification des ahadeeth. »

 

- Rapporté par Maslamah bin ‘Abdil Malik qui a dit : Je suis entré où se trouvait ‘Umar et j’ai vu qu’il portait une chemise qui était devenue sale, alors je l’ai rappelé à sa femme (qui était la sœur de Maslamah) et j’ai dit : « Tu devrais la laver. » Et elle m’a dit ensuite : « Je le ferai. » Puis je suis revenu une autre fois et j’ai vu qu’il portait encore la même chemise (dans le même état - i.e. sale), alors je lui ai mentionné une seconde fois et elle m’a dit : « Par Allaah, il ne possède pas une autre chemise. »

 

- Al Fasawa mentionne : Ibraheem bin Hishaam bin Yahyaa nous a raconté que son père lui rapporta de ‘Abdil ‘Aziz ibn ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz qui a dit : « Mansoor m’a interpellé une fois pour me demander : « Quel était le revenu de ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz lorsqu’il devint le calife ? » Je lui ait dit : « Cinquante mille dinars. » Il m’a ensuite dit : « Et qu’en était-il le jour de sa mort ? » J’ai dit : « Deux cent dinars. » »

 

- Isma’eel bin Iyaash rapporte que ‘Amr bin Mahaajir a dit : « Les dépenses (journalières de ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz étaient de deux dirhams. »

 

- Sa’id bin ‘Aamir ad-Dubba’ee rapporte de ‘Awn bin al Mu’tamir que ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz a dit une fois à sa femme : « Possèdes-tu un dirham pour que je puisse acheter quelques raisins ? » Elle lui répondit : « Non. » Alors il lui a dit : « Alors tu ne possèdes aucune monnaie ? » Elle dit : « Non, mais tu es l’Amir ul Mu’minin, et pourtant tu ne possèdes aucun dirham ? » Alors il lui a répondu : « Ceci m’est plus facile que les collets de fer dans l’Enfer. »

 

- Marwaan Ibn Muhammed mentionna que Mohammed Ibn Mahaajir nous raconta que son frère a dit : « Amr m’a dit que Umar Ibn Abdil Aziz, pouvait porter le jour de l’Aid le vêtement d’extérieur du Messager d’Allah et tenir dans sa main un bâton ».

 

- Isma’eel bin al Khutabee a dit : « J’ai lu concernant certaines de ses caractéristiquesdans des livres : il avait la peau claire, un visage doux, il était beau, bien bâti, une barbe fine, ses yeux étaient étaient enfoncés dans leurs orbites, sur son front il restait la trace de la cicatrice d’un sabot... »

 

- Dans Al-Zuhd de Ibn al Mubaarak, il est mentionné : Ibraheem bin Nasheet nous a informé que Sulaimaan bin Humaid nous a raconté qu’Abee ‘Ubaidah bin ‘Uqbah bin Naafi’ entra ou se trouvait Faatimah bint ‘Abdil Malik et a dit : « Pourrais-tu nous dire quelque chose concernant ‘Umar ? » Alors elle dit : « Je ne l’ai jamais vu se laver après une janaabah ou un rêve érotique depuis qu’il est calife. »

 

- Amr bin Uthmaan al-Himsi rapporte de Khaalid bin Yazeed que Ja’wanah a dit : Un jour un homme est entré où se trouvait ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz et a dit : « Ô Amir ul Mu’minin ! Ceux qui sont venus avant toi (dans le commandement), le califat était un embellissement pour eux, mais toi tu es un embellissement pour le califat. » Alors il (‘Umar) se détourna de lui.

 

- ‘Abdil ‘Azeez bin ‘Umar rapporte de Rajaa bin Haywah : Comme les caractéristiques morales de votre père sont parfaites ! Une fois j’ai passé la soirée à discuter avec lui lorsque sa lanterne s’atténua. Il y avait près de lui, à ce moment là, son domestique qui était endormi. Alors je dis : « Ne devrais-je pas le réveiller ? », (pour qu’il puisse la rallumer) et il dit par la suite : « Non, laisse-le. » Donc je dis : « Alors je vais me lever (pour le faire). » Et il dit : « Non, cela ne fait pas partie des bonnes manières qu’une personne se serve de son invité. » Alors il se leva lui-même, pour la remplir avec de l’huile, la rallumer, revint et dit : « lorsque je me suis levé j’étais ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz et lorsque je me suis rassis j’étais ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz. »

 

- ‘Ataa a dit : « ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz rassemblait les fuqahaa (juristes) chaque soir, et ensemble ils se rappelaient de la mort, de al-qiyaamah (Jour Dernier) et de l’au-delà ; ensuite, ils pleuraient comme s’ils assistaient à une janaazah. »

 

- Il est rapporté que As-Saa’ib bin Muhammad a dit : Al-Jarraah bin ‘Abdillah a écrit une fois à ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz une lettre disant : « Le peuple de khurasaan est une mauvaise responsabilité, et il n’y a rien qui leur convienne à part l’épée et le fouet, alors si Amir ul Mu’minin voit ce qu’il en est, il m’autorisera à me charger de cela. » Alors ‘Umar lui récrivit en disant : « Pour ce qui suit : J’ai bien reçu ta lettre, et dans celle-ci tu me dis que le peuple de Khurasaan est une mauvaise responsabilité, et que rien ne leur convient à part l’épée et le fouet, alors certes tu m’as menti, ce qui les aiderait plutôt serait la justice et la vérité, alors faites circuler cela parmi eux. Wa salaam. »

 

- Yazeeb bin Hawshab a dit : « Je n’ai vu personne qui était plus attristé que Al-Hassan (Al-Basri) et ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz, comme si l’Enfer n’avait été créé que pour ces deux-là. »

 

- ‘Umar bin Hafs a dit : ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz m’a dit : « Si tu entends un Musulman dire une chose, alors ne l’interprète pas de manière négative, tant que tu ne cesses pas de rechercher pour ceci une signification positive. »

 

- Isma’eel bin ‘Iyaash rapporte de ‘Amr ‘Abdil bin Muhaajir qui a dit : ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz désirait une fois une pomme, alors un homme de sa famille lui envoya une pomme en cadeau et celui qui l’apporta dit : « Comme son arôme est bon et excellent. » Il répondit ensuite : « Ramène-la, Ô jeune homme (il s’adresse à celui qui lui a apporté la pomme), transmet à ton maître mon salam, et dit lui : « votre cadeau nous a touché là où vous auriez aimé. » Alors je dis : « Ô Amir ul M’uminin ! Il (l’envoyeur) est le fils de votre oncle et un homme de votre famille, et vous êtes au courant que le Messager d’Allaah (sallallahou 3alayhi wa sallam) mangeait les cadeaux qui lui étaient donnés. » Il dit alors : « Qu’Allaah te fasse miséricorde, certes, pour lui un cadeau était réellement un cadeau, mais pour nous aujourd’hui, il est devenu un moyen de corruption. »

 

- Hammad bin Zaid rapporte de Ayyoob qui a dit : Il a été dit à ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz : « Ô Ameer ul Mu’mineen ! Si tu devais aller vivre (avec nous) à Médine et qu’Allaah aurait décrété pour toi la mort, et que tu serais mort là-bas ; tu aurais été enterrédans la quatrième tombe à côté de celle du Messager d’Allaah (sallallahou 3alayhi wassalam). » Alors il dit : « Par Allaah, si Allaah devait me punir par autre que le Feu, il me serait plus favorable qu’Il sache que dans mon coeur je me perçois comme convenable pour ce lieu. »

 

- ‘Amr bin Mujaahir a dit : « ‘Umar avait l’habitude d’allumer une bougie lorsqu’il s’occupait des affaires des Musulmans la nuit, et ensuite dès qu’il avait terminé, il éteignait la bougie et allumait à la place sa propre lanterne. » (Pour qu’il n’utilise pas l’argent du peuple pour son propre usage.)

 

- Hakkam bin Salam rapporte de Abi Haatim qui a dit : Lorsque ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz tomba malada une fois, un docteur fut amené pour le voir, et après l’avoir vu il dit : « Il souffre d’un mal pour lequel il n’y aucun remède ; son cœur est dominé par la crainte. »

 

- An Nufailee a dit : « An-Nadr bin ‘Arabi nous a raconté : « J’avais l’habitude d’entrer où se trouvait ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz, et il frissonnait toujours, comme si la tristesse de toute la création reposait sur lui. »

 

- Hasan Al Qisaab a dit : « J’avais l’habitude de voir les loups entrain de surveiller les troupeaux de moutons dans le semi désert (steppes) durant le Khilaafah de ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz alors je dis : « Gloire à Allaah ! Les loups sont parmi les moutons et ils ne leur font même pas de mal ! » Puis le berger me dit : « Si la tête (ra’s) est vertueuse, alors le corps ne souffrira pas. »

 

- Maalik bin Deenar a dit : Lorsque ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz devint calife, les bergers commencèrent à dire : « Qui est ce calife vertueux qui a pris position au-dessus du peuple ? Grâce à sa justice, les loups ont cessé d’attaquer nos moutons. »

 

- Moussa bin A’een a dit : « Nous avions l’habitude de mener le troupeau de moutons à Kirmaan durant le khilaafah de ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz, de telle sorte qu’un mouton et un loup pouvaient brouter dans le même endroit. Une nuit, un loup attaqua un mouton et je dis alors : « Je ne vois pas autre signification que la mort de l’homme vertueux (‘Umar). » Ils sont alors allés se renseigner et ils apprirent qu’il (Umar) était mort la nuit même de l’attaque..

 

- Farrat bin as-Saa’ib a dit : Faatimah bint ‘Abdil Malik, l’épouse de ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz, possédait un bijou que son père lui avait fait fabriquer, d’un style jusque là inconnu. Alors ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz lui dit : « Tu as le choix, soit tu peux mettre ce bijou dans le bayt ul-maal (trésorerie des Musulmans) soit tu me donnes la permission de te divorcer, car je n’aime pas que moi-même, toi et ceci puissent être dans la même maison. Suite à cela elle dit : « Je te préfère plutôt à cette chose même si sa valeur avait été multipliée plusieurs fois. » Alors il ordonna que le bijou soit pris et donné au bait ul maal des Musulmans. Ensuite, lorsque ‘Umar décéda et que Yazeed pris la position de Khilaafah, il dit à Faatimah : « Si tu désires, je peux te rendre le bijou. » Elle lui répondit : « Par Allaah non, je n’ai jamais préféré quelque chose à ‘Umar lorsqu’il était vivant et je ne changerai pas après son décès. »

 

Sa mort

 

- Marwaan bin Mu’aawiyah rapporte de Ma’roof bin Mushkaan qui le tient de Mujaahid : ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz m’a dit : « Qu’est ce que le peuple dit à propos de moi ? » Je dis : « Ils disent que la magie a été pratiquée sur toi. » Alors il répondit : « Il n’y a pas eu de magie pratiquée sur moi. » Alors il interpella un jeune parmi ses domestiques et lui dit : « Malheur à toi ! Qu’est-ce qui t’a pris de mettre du poison dans ma nourriture ? » Alors il dit : « J’ai été payé mille dinars en plus on m’a donné la liberté (de l’esclavage) (on m’a promis l’affranchissement). » Il (‘Umar) dit : « Apporte-le moi (c’est-à-dire l’argent). » Il revint ensuite avec l’argent, ‘Umar envoya celle-ci au bait al maal (trésorie) des Musulmans et lui dit après : « Va t’en d’ici, où personne ne peut te voir. »

 

- Muhammad ibn Muslim At-Taa’ifee rapporte de Ibraheem bin Maysarah que ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz a acheté sa tombe avant qu’il meurt pour dix deenars.

 

- Layth bin Abee Ruqayyah rapporte que ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz (lorsqu’il était malade) a dit : « Aidez-moi à m’asseoir. » Alors ils l’aidèrent, ensuite il dit : « Je suis celui qui vous ait commandé et j’ai fait des erreurs ; et vous m’avez menacé et j’ai désobéi, (trois fois) mais nul n’a le droit d’être adoré sauf Allaah. » Ensuite il fixa son regard et dit : « Je vois des figures vertes qui ne sont ni des humains, ni des jinns. » puis il décéda.

 

- Al Mugheerah bin Hakeem a dit : J’ai dis à Faatimah bint ‘Abdil Malik : « Lorsque ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz était malade, j’avais l’habitude de l’entendre dire : « Ô Allaah, allége leur mes tâches, ne serait-ce que pour une heure. » Elle m’a alors dit de lui demander : « Ne devrais-je pas te laisser seul, car tu semble être incapable de t’endormir. » Je sortis et je l’entendis réciter : « Cette Demeure dernière, Nous la réservons à ceux qui ne recherchent, ni à s’élever sur terre, ni à y semer ma corruption. Cependant, l’heureuse fin appartient aux pieux. (Al-Qasas (28) : 83) » Il répéta cela plusieurs fois puis se tut, et j’attendis un moment mais je n’entendis aucun son sortir de sa chambre, alors je dis au domestique qui était présent : « Malheur à toi ! Va jeter un coup d’oeil ! » Il entra dans la chambre et poussa un cri, et j’appris qu’il était mort ; il avait tourné son visage vers la qibla, avait placé une de ses mains sur sa bouche et l’autre sur ses yeux.

 

- ‘Ubaid bin Hassan a dit : « Lorsque sa mort approchait, ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz nous disait : « Laissez-moi seul » Alors nous le laissâmes seul, sauf Maslamah et Faatimah qui s’assirent à l’extérieur de sa porte, ensuite ils l’entendirent dire : « Bienvenue à ces visages, qui ne sont ni des humains, ni des jinns. » Ensuite il récita : « Cette Demeure dernière, Nous la réservons à ceux qui ne recherchent ... » jusqu’à la fin du verset, ensuite sa voix devint silencieuse, alors Maslamah dit (à Faatimah) : « Ton époux est mort. » par la suite ils entrèrent pour constater son décès.

 

- Khaleefah bin Khayyat et d’autres rapportent que ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz est mort le vendredi cinq jours avant la fin du mois de Rajab, 101 ans après la Hijrah (l’Hégire). Il mourut (décéda) à Dair Sam’aan dans la province de Hims (Homs). Il vécut trente-neuf années et demi et son khilaafah dura deux ans, cinq mois et quelques jours.

 

- Hishaam a dit : Quand la nouvelle de son décès atteint Al-Hassan (Al-Basri) il dit : « Le meilleur des hommes est mort. »

 

- Ibn Wahb a rapporté de Maalik que Saalih bin ‘Ali al-Amir cherchait une fois la tombe de ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz, mais il ne trouvait personne pour lui dire où elle se trouvait, alors il fut dirigé vers un moine qui lui dit : « Tu cherches la tombe de As-Siddiq ? Elle se trouve dans ce champ là. »

 

- Ibn Hibbaan le mentionne comme étant parmi les tabi’in les plus dignes de confiance (thiqaat) et Al-Bukhaari a dit : « l’Imaam Maalik et Sufyaan bin Uyainah on dit : « ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz est un Imam » »

 

- Sufyaan ath-Thawree a dit : « Les Khulaafah sont au nombre de cinq : « Aboo Bakr, ‘Umar, ‘Uthmaan, ‘Ali et ‘Umar bin ‘Abdil ‘Aziz. » (Rapporté par Aboo Dawood dans son Sunan.)

 

[1]Cheikh Al Albani (rahimahullah) mentionne concernant ceci : je trouve invraisemblable d’appliquer ce hadith à Umar bin Abdil-Azeez, à cause du fait que son khilaafah était proche, dans le temps, du khilaafah ar-rachidah, et il n’y eu après ces derniers, ni de royauté oppressive ni même de royauté tyrannique, et Allah est Le Plus Savant. (voir as-Silsilatul ahaadeeth as-Saheehah).

[2]Il s’agit de Sulayman bin Abdil-Malik Abu Ayyub qui pris le califat de son père après son frère en l’an 96H et il était le meilleur gouverneur des Bani Ummayyah. Umar Bin Abdil-Aziz était un de ses ministres, Ibn Sirin a dit à son sujet : "Qu’Allah fasse miséricorde à Sulayman ! Il a commencé son califat en renforçant une fois de plus les prières effectuées dans leur temps, et il le termina avec sa désignation de Umar bin Abdil-Aziz. Il est mort en l’an 99H. (Voir Tarikh al-Khulafa )

[3]As-Suyuti déclare : "Abdur-Rahman bin Hasan al-Kunani a dit : ’Sulayman décéda pendant qu’il était dans une expédition à Dabuq, mais lorsqu’il tomba malade avant sa mort il dit à Rajaa bin Haywah : ’Qui devrait s’occuper de cette affaire (i.e. le califat) après moi ? Dois-je désigner mon fils ?’ Il répondit : ’Ton fils est absent’. Alors il dit : ’Mon autre fils alors.’ Et il répondit ’Mais il est trop jeune.’ Il dit : ’Qui vois-tu d’autre dans ce cas ?’ Rajaa répondit : ’Tu devrais nommer Umar bin Abdil-Aziz, et Sulayman dit : ’Je crains que cela ne plaise pas à mes frères’. Il répondit : ’Désigne Umar, et après lui Yazid bin ’Abdil-Malik, met ceci à l’écrit, et garde cela caché avec toi. Puis appelle le peuple pour prendre cet engagement tout en cachant [l’identité du nouveau calife]. Il dit ’Je vois’, puis il demanda une feuille de papier et y écrivit ses ordres au sujet de qui devra gouverner après lui, puis il la donna à Rajaa et lui dit : ’Rends toi auprès du peuple et qu’ils prêtent serment d’allégeance à celui mentionné sur cette feuille, en leur cachant son identité." Il sortit donc et dit au peuple : ’Amir ul-Mu-minin vous ordonne à tous de prêter serment d’allégeance à celui qui est mentionné dans ce livre.’ Ils lui répondirent : ’Nous ne le ferons pas’ Il revient donc auprès de Sulayman et l’informa de cela, puis il dit : ’Rends toi auprès de ceux qui font appliquer les serments et les traités, comme le personnel de la sécurité, puis réunis les gens, assure toi qu’ils prêtent serment, et celui qui refuse frappe son cou.’ Et ils prêtèrent tous le serment. (Voir Tarikh ul-Khulafah)

 

Siyar ‘A’laam an-Nubalaa de l’Imaam adh-Dhahabi (Muassasaa ar-Risaalah) vol 5 pages : 114-148.

Tahdheeb ut-Tahdhib de Al-Haafidh ibn Hajar (Hindi, Hyderabad - Deccan) vol 7 pages : 475-478.

Ithaaf ul Jamaa’ah de Humood ath-Tuwaijiri (Dar as-Sami’i) vol 1 pages : 209-210.

Ta’reekh al-Khulafaa de As-Suyooti (Matba’ah as-sa’aadah, Egypt) pages : 225-246.

Silsitatul ahadith as-Saheehah de ‘Alaamah Al-Albaani (Maktaba al-Ma’aarif) vol 1 ahadith numéro 5.

Produit par : Salafipublications.com

Publié par sounna.com

Partager cet article