Les étapes permettant de remédier à l’erreur dans laquelle peut tomber le salafi et autre que lui

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Les étapes permettant de remédier à l’erreur dans laquelle peut tomber le salafi et autre que lui

Etape 1

 

Reconnaître cette réalité qui est que tout fils d’Adam عليه السلام est sujet à l’erreur, que les meilleurs d’entre ceux qui se trompent sont ceux qui s’en repentent.

 

Et ceci est la première étape à entreprendre concernant l’erreur lorsque le salafi ou autre que lui tombe dedans.

Etape 2

 

Observer la question sur laquelle s’est trompé la personne.

 

Est-ce une question parmi les questions laissant place à l’ijtihad ou bien est-ce une question dans laquelle la preuve claire est apparue et il nous incombe de cheminer sur celle ci.

 

Et ceci nécessite de rechercher la science ou bien de faire remonter le cas de ce frère à un savant en lui disant :

 

«Ô sheikh, untel s’est trompé sur telle question, comment devons nous nous comporter avec lui et quelle doit-être notre position à son sujet ?»

 

Ceci car il se peut que ce dans quoi est tombé ce frère soit une question prêtant à l’ijtihad et qu’elle ne soit pas une question où il y a un dalil clair nous imposant de suivre et se soumettre à ce dalil.

 

Et notre façon de nous comporter avec celui qui nous contredit dans une question ouverte à l’ijtihad n’est pas la même qu’avec celui qui contredirait un dalil clair qui impose de le suivre.

 

Il se peut par exemple qu’il nous contredise sur le fait de placer les mains sur la poitrine après s’être relevé de l’inclinaison, lui les place dessus et nous non ou alors nous, nous les plaçons et lui non, cette question donne lieu à un ijtihad […] 

 

Et il se peut qu’il soit d’avis que celui qui délaisse la prière est mécréant dans l’absolu et que nous, nous considérions que lorsqu’il la délaisse par paresse et faignantise il ne mécroit pas et que lorsqu’il la délaisse en reniant son caractère obligatoire, là il est mécréant, et dans ce cas nous détaillons la question comme c’est le cas pour la majorité des gens de science. 

 

Il ne convient pas dans ce cas que cela donne lieu à une dispute car dans ces questions, la divergence est prise en considération, et dans certaines d’entre elles, cela arrive au sujet d’une même preuve.

 

Concernant cette étape, il convient d’avoir une vue d’ensemble et de disposer d’une connaissance au niveau des divergences existantes.

 

Et il fut dit : plus l’homme a connaissance des divergences plus sa vision est large et plus l’homme manque de connaissance au sujet des questions à divergences, plus son esprit est étroit.

Etape 3

 

L’erreur dans laquelle est tombé le frère, lorsque nous savons que c’est une question qui ne tolère pas de divergence et qui lui incombe d’être en accord avec nous sur cela, alors nous le désapprouvons nous durcissons le ton et lui ordonnons le bien, on réprouve le blâmable et nous lui intimons l’ordre de revenir vers les savants et les étudiants en science afin qu’ils lui éclaircissent cette question.

 

Mais si c’est une question où la divergence à son sujet est tolérée, dans ce cas nous sommes doux avec lui, nous nous conseillons et nous discutons posément avec lui, de la meilleure des manières sans faire preuve de dureté avec lui dans une affaire qui tolère la divergence.

Etape 4

 

Nous devons en cas de dispute éviter tout propos outrancier.

 

Certaines personnes ne supportent pas de trouver en face d’eux celui qui les contredit sur une question. Et cela consiste à se montrer vulgaire lorsqu’il trouve en face de lui quelqu’un le contredisant.

 

Et ceci est un signe d’hypocrisie.

 

Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit :  

 

«Quatre caractéristiques, celui chez qui on les retrouve toutes est un pur hypocrite et celui qui chez qui l’on retrouve l’une d’entre elle a en lui une des caractéristiques de l’hypocrisie jusqu’à ce qu’il l’abandonne : 

Lorsqu’il parle il ment,

Lorsqu’il donne une parole il ne la tient pas,

Lorsqu’il conclut un pacte il le trahit,

Lorsqu’il se dispute il devient vulgaire.»

 

Donc faire preuve de vulgarité pour la simple raison qu’il diverge d’avec quelqu’un est une des caractéristiques des hypocrites, le musulman doit prendre garde à cela.

Etape 5

 

Nous avons discuté avec lui et débattu, nous avons fait remonter son cas aux gens de science et lui avons demandé de revenir vers eux.

 

Les étudiants en science ont parlé avec lui et l’ont conseillé et lui ont éclairci.

 

La preuve lui a été établie et l’équivoque lui a été dissipée.

 

Malgré tout, après cela, il est apparu qu’il persistait à suivre les passions.

 

Nous disons donc : ici nous changeons de position.

 

On passe du simple fait de décrire son acte comme étant une erreur et une contradiction au fait de le décrire clairement comme étant un partisan de l’innovation ou un innovateur, un égaré ou de figurer parmi les gens des passions.

 

On passe du fait de décrire la parole ou l’acte au fait de décrire l’individu lui même.

 

Et nous passons à une autre étape consistant à exposer le danger de cet homme, ceci car désormais il porte avec lui une idéologie égarée qui n’est pas tolérable, il contredit les gens de la sounnah et du consensus donc il est nécessaire de limiter son mal, d’en éloigner les gens, ceci en le boycottant et en mettant en garde contre lui, de ne pas s’asseoir avec lui, de ne pas l’écouter ni lire ses livres.

 

Si on se tait au sujet de cet homme, cela lui donne la capacité de propager son idéologie.

 

Car il peut influer sur les étudiants en science débutants et les faire sortir de la sounnah.

 

Le fait de le laisser lui donne l’occasion de répandre ses équivoques pour égarer les gens de la voie des gens de la sounnah et du consensus.

 

Ici apparaît un fondement immense affirmé par les salafs au sujet duquel est rapporté leur consensus et qui est : le boycott des gens de l’innovation et des passions.

 

Donc à ce stade, il est mis en quarantaine :

 

-On met en garde contre lui,

-On ne s’assoie pas avec ni ne lui tient compagnie,

-On ne lui prête pas l’oreille ni ne renforce son rang,

-Et on s’éloigne de lui car il est devenu un partisan de l’innovation et de l’égarement.

 

Et il n’y a pas de différence en cela, entre la petite et la grande innovation. Toute innovation est un égarement et leurs partisans sont des partisans de l’égarement.

 

Ceci est la voie des gens de la sounnah et du consensus sur la façon de se comporter avec celui qui est tombé dans l’erreur.

 

Et il est apparu une mouvance qui a repris une des caractéristiques des khawarijs.

 

Ils ont adopté la voie des khawarij dans la manière de se comporter avec celui qui commet une erreur.

 

Que font-ils ?

 

Cette mouvance juge directement celui qui commet une erreur selon cette erreur sans lui établir la preuve.

 

Ils ne distinguent pas entre l’erreur commise par le sounni et l’erreur d’autre que lui.

 

Ils ne distinguent pas entre le savant sounni qui est connu pour son suivi du livre et de la sounnah et entre le partisan de l’innovation et de l’égarement, les considèrant tout deux de la même manière.

 

Cette mouvance est celle qu’on nomme «Al Hadadya».

 

Leur voie contredit celle des gens de la sounnah et du consensus sur cette question, ils sont sortis de la voie des gens de la sounnah et du consensus sur ce sujet.

 

Il convient donc d’être en garde vis à vis d’eux et de ne pas suivre leur voie.

 

Tiré du site officiel de Cheikh

Traduit et publié par SalafIslam.fr

خطوات معالجة الخطأ الذي يقع فيه السلفي وغيره ١

(5 - 5) خطوات معالجة الخطأ الذي يقع فيه السلفي وغيره
(1 - 5) الخطوة الأولى
الاعتراف بهذه الحقيقة، وهي أن كل ابن آدم خطاء، وخير الخطائين التوابون، وهذا أول خطوة في التعامل مع الخطأ إذا وقع فيه السلفي، وغيره من الناس
خطوات معالجة الخطأ الذي يقع فيه السلفي وغيره ٢
(2 - 5) الخطوة الثانية
أن ننظر في المسألــــــــة التـــــي وقع فيها الشخص، هل هي من المسائل الاجتهادية؟ أو هي من المسائل التي ظهر فيها الدليل الـــذي يلزم المصير إليه؟ 
وهذا يحتاج إلى طالب علم أو عالم نرفع إليه قضية الأخ هذه فنقول له: فــــلان أخطأ يــــــا شيخ، كيـف نعامله، وكيف الموقف فيه؟
لأنه قد يكون ما وقع فيه هذا الأخ من باب المسائـل الاجتهادية، وليس من المسائل التي يلزم المصير فيها إلى ما دل عليــــه الـــدليل
وتعاملنا معه إذا خالف في مسألة اجتهادية، ليس مثل تعاملنا مع مخالفته إذا كان خالفنا في مسألة ظهر فيها الدليل الذي يلزم المصير إليه
فقد يكون مثلاً يخالفنـــا في وضع اليدين على الصدر بعد الركوع، هو يضعها ونحن لا نضعهـا، أو نحن نضعها وهو لا يضعها. فهذه مسألة اجتهادية
وقد يكون الخلاف في مسألة إزرة الــمـؤمن إلى أنصاف الساقين، فجعل ثوبه إلى نصف الساقين، ونحن نرى أن إزرة المؤمن كما قــــال الرسول -صلى الله عليه وسلم-: «إِزْرَةُ الْمُؤْمِنِ إِلَى أَنْصَافِ سَاقَيْهِ، لَا جُنَاحَ عَلَيْهِ مَا بَيْنَهُ وَبَيـــْنَ الْكَعْبَيْنِ، وَمَا أَسْفَلَ مِنَ الْكَعْبَيْنِ فِي النَّارِ». فهو يخالفنا، فنحن نلبس إلى الكعبين، وهو يلبس إلى أنصاف الساقين
وقد تكون المسألة في لبس العمامة، ونحن لا نرى لبس العمامة، نرى لبس الخمـــار الـــذي نحن نسميه الغترة والشماغ، ونحو ذلك من المسائل التي تتحمل تعدد وجهات النظر، وليس فيهـــا مـــن الأدلة ما يلزم المصير إليه، أو ما يعين القول فيها بقول واحد
وقد يكون يرى أن تارك الصلاة كافر مطلقًا، ونحن نرى أن تـــارك الصـــــلاة إذا كان كسلاً وتهاونًا لا يكفر، وإذا تركها إنكارًا وجحودًا فإنه كافــــر؛ فنفصـــــل كطريقة الجمهور
فلا ينبغي أن يكون هناك نزاع، في هذه مسائل الخلاف فيها معتبر، وبعضها يسوغ من نفس الدليل
وهذه الخطوة تحتاج إلى أفق واسع ومعرفة بالخلاف
وقد قيل: كلما زاد علم الرجل بالخلاف اتسع صـدره، وكلما نقص علم الرجل بالخلاف ضاق صدره
خطوات معالجة الخطأ الذي يقع فيه السلفي وغيره ٣
(3 - 5) الخطوة الثالثة
هذا الخطأ الــــــذي وقــــع فيه الأخ، إذا عرفنا أنه خطأ مما لا يسوغ فيه الخلاف، وأنه يلزمه أن يوافقنا؛ فإننا ننكــــــر عليه، ونشدد، و نأمره بالمعروف، وننهاه عن المنكر، ونأمره بالرجوع إلى العلماء، وإلى طلاب العلم؛ ليبينوا له هذه المسألة
أمـا إذا كـــــانت المسألـــة مما يسوغ فيه الخلاف، فنحن نترفق معه، ونناصحه، ونكلمه بهدوء، وبالتي هي أحسن، ولا نشدد عليـــه في قضية الخلاف
خطوات معالجة الخطأ الذي يقع فيه السلفي وغيره ٤
(4 - 5 ) الخطوة الرابعة
علينا أن نتجنب في كل ذلك الفجور في الخصومـــــة؛ فــإن بعض الناس لا يطيق أن يجد إنسانًا يخالفه في مسألة، والفجور في الخصومة أنه إذا وجد من يخالفـــه فـي المسألة فجر
وهذا من علامات النفاق قال صلى الله عليه وسلم

«أَرْبَعٌ مَنْ كُنَّ فِيهِ فَهُوَ مُنَافِقٌ خَــــالِصٌ، وَمــــــَنْ كَانَتْ فِيهِ خَلَّةٌ مِنْهُنَّ كَانَ فِيهِ خَلَّةٌ مِنْ نِفَاقٍ حَتَّى يَدَعَهَا، إِذَا حَدَّثَ كَذَبَ، وَإِذَا وَعَدَ أَخْلَفَ، وَإِذَا عَاهَدَ غَدَرَ، وَإِذَا خَاصَمَ فَجَرَ»
فالفجــور في الخصومة لمجرد الخلاف من صفات المنافقين، فعلى المسلم أن يحذر منه
خطوات معالجة الخطأ الذي يقع فيه السلفي وغيره ٥
(5 - 5) الخطوة الخـــــامسة
حاورناه، وناقشناه، رفعنــــا أمره لأهل العلم، وطلبنا منه الرجوع إلى أهل العلم
تكلم معه طلاب العلم، وناصحوه، وبينوا له. وأقيمت عليه الحجة، وأزيلت عنه الشبهة.
ثم تبين بعد ذلك إصراره على اتباع الهوى
فنقول: هنا ننتقل من باب الوصف لقوله، أو فعله بأنه خطأ، ومخالفة، إلى وصفه هو بأنه صاحب بدعة، أو بأنه مبتدع، وبأنه ضال، وبأنه من أهل الهوى
فننتقل من باب وصف القول والفعل، إلى وصف العين
وننتقـل بعد هذا إلى أمر آخر، وهو أن نستشعر خطورة هذا الرجل؛ لأنه أصبح يحمل فكــرًا ضالاً لا مسوغ له، أصبح يخالف أهل السنة والجماعة، فينبغي حصر شره، وكفه عن الناس، وذلك
- بهجره
- والتحذير منه
ومن مجالسته
والاستماع له
والقراءة لكتبه
فهذا الرجل السكوت عنه يعني؛
تمكينه من نشر فكره
قد يؤثر في طلبة العلم المبتدئين؛ فيخرجهم عن السنة
تركه يضع الشبهات؛ لإضلال الناس عن طريق أهل السنة والجماعة
هنـا يأت الأصل العظيم الذي يقرره السلف، ونقل فيه إجماعهم عليه، ألا وهو هجر أهل البدع والأهواء
فيهجــــر، ويحذر منه، فلا يجالس، ولا يصاحب، ولا يسمع إليه، ولا يكثر سواده، ونبتعد عنه؛
لأنه أصبـــــح صاحب بدعة وضلالة
ولا فرق في ذلك بين كبير البدع وصغيرها، كل البدع ضلالات، وأصحـــابها أصحــــاب ضلالات
هــــذا هو منهج أهل السنة والجماعة في التعامل مع من وقع في الخطأ
وظهرت طــــائفة هي وجه من وجوه الخوارج، سلكت مسلك الخوارج في التعامل مع من يقع في الخطأ، مـــــاذا يصنـــعون؟
هذه الفرقة تحكم على صاحب الخطأ بخطئه مباشرة بدون قيام حجة
لا تفرق بين خطأ السني، وخطأ غيره
لا تفرق بين العالم السني المعروف بأن أصله اتباع الكتاب والسنة، وبين صاحب البدعــــــة والضلالــــــــــة فتسوي بينهم
وهي التي يقال لها: (الحدادية)؛ مسلكهم خلاف مسلك أهل السنة والجماعــــة فـي هذا الباب، خرجوا عن طريقة أهل السنة والجماعة في هذا الموضوع؛ فينبغي الحذر منهم، وعدم سلوك مسلكهم

Cheikh Mohammad Ibn 'Omar Ibn Sâlim Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر بن سالم بازمول

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Une faute dans la prière à rectifier (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Une faute dans la prière à rectifier (audio-vidéo)

Si un homme dit ou fait ce qui suit – et faites bien attention !

 

Il était en inclinaison puis il dit : «sami’aLlâhou limân hamidah- Rabbanâ wa laKa alHamd» (Qu’Allâh exauce celui qui Le loue- Ô notre Seigneur ! À toi la Louange !).

 

Qu’a-t-il donc fait ?

 

il est venu avec deux formules (wird) alors qu’il est debout !

 

Il était en inclinaison, puis il a relevé sa tête et dit : «سَمِعَ اللهُ لِمَن حمِده، ربَّنا ولك الحمدُ - sami’aLlâhou limân hamidaH- Rabbanâ wa laKa alHamd».

 

Il a contredit la sunna. Pourquoi ?

 

Car il a mêlé la formule du qiyam (être debout) avec la formule quand on se relève.

 

Ou plutôt, il a mêlé la formule de déplacement de l’inclinaison avec la formule du qiyam : cela est contraire à la sunna.

 

-Ainsi, celui qui est en inclinaison se doit – lorsqu’il relève la tête de l’inclinaison- de dire : «سَمِعَ اللهُ لِمَن حمِده - sami’aLlâhou limân hamidah».

 

-Et lorsqu’il est debout, il dit : «ربَّنا ولك الحمدُ - Rabbanâ wa laKa alHamd».

 

Aujourd’hui, la plupart des prieurs font ainsi : l’imâm dit : «sami’aLlâhou limân hamida» et eux disent «Rabbanâ wa laKa alHamd».

 

Qu’a-t-il donc fait ?

 

Il a fait le contraire de ce que j’ai exposé plus avant.

 

Il a réuni l’une des deux formules mais il l’a faite alors qu’il est debout.

 

Aujourd’hui, ceux qui prient que font-ils ?

 

Ils amènent la formule qu’il faut dire debout et ils la disent en relevant la tête de l’inclinaison.

 

Et lorsqu’ils sont debout – et plus particulièrement lorsque l’imâm est de ceux qui préservent la sunna- ils sont debout en étant silencieux.

 

Alors que c’est là le moment (où il faut dire) : «Rabbanâ wa laKa alHamd».

 

Ils ont donc perdu cette formule à cause de leur présomption que c’est l’imâm qui réunit entre les deux formules : « sami’aLlâhou limân hamidah- Rabbanâ wa laKa alHamd ».  

 

L’imâm, et celui qui prie seul et celui qui suit (l'imâm) : il n’y a pas de différence entre ces trois, dans le sens où il y a ici deux formules : la formule du passage de l’inclinaison à être debout et qui est « sami’aLlâhou limân hamidaH ».

 

Et la formule quand on est debout et qui est : «Rabbanâ wa laKa alHamd», et plus particulièrement des formules longues telles que : ici, Shaykh en cite.

 

Ceci est la formule de quand on est debout.

 

Et quelle est la formule du relèvement ?

 

« sami’aLlâhou limân hamidah ».

 

La majorité de ceux qui suivent (l'imâm) perdent cette formule (en ne la prononçant pas) et ils viennent avec la formule du qiyam avec la formule du relèvement de l’inclinaison vers le fait d’être debout.

 

Et c’est une erreur très flagrante !

 

C’est pourquoi, il incombe à chaque prieur - qu’il soit imâm, ou prie seul ou qui suive (l'imâm)- de dire lorsqu’il relève la tête de l’inclinaison : « sami’aLlâhou limân hamidah ».

 

Et une fois debout, de dire : « Rabbanâ wa laKa alHamd ».

 

Ceci est la réponse à ta question.

 

Traduit et publié par Cercle des sciences

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

Publié dans Prière - الصلاة

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Comment unifier la communauté ? (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Comment unifier la communauté ? (audio-vidéo)

 

Quant à ceux qui se désavouent de la ’Aqīdah et du Tawhid [en disant] : «Ce sont des termes qui n’ont pas de preuves, ils n’ont pas à utiliser ces termes», ce sont des causes de scepticisme [vers les questions de 'Aqīdah et Tawhid],  ils veulent déraciner cette Aqīdah, alors ils viennent avec ces mots.

 

Ils disent: «Ce n’est pas présent dans le Qur’an ou la Sunna : «Tawhid» et «’Aqīdah…»».

 

Ce sont des significations, ce sont les significations de ce qui est venu dans le Qur’an et la Sunna.

 

Mais ils veulent provoquer du scepticisme à l’égard des questions de ‘Aqīdah, afin de ne pas faire de distinctions entre les groupes et ceux qui sont droits.

 

C’est leur intention.

 

Et afin de ne pas réfuter les gens du mensonge (groupes égarés).

 

C’est leur but.

 

C’est l’intention de leurs «savants».

 

Quant à leur barbarie et agitations, qui prennent [leur savoir] dans les ordures - le dépotoir de pensée - ils répètent ces mots. Comme ce qui a été écrit dans certains journaux et livres.

 

Ils ne devraient même pas être appelés livres, [ils devraient être] appelés poubelles, mais ce sont eux qui les ont appelé livres.

 

Donc, il n’est pas permis de se tourner vers ces suspicions.

 

Et ceci [se préoccuper des questions de 'Aqīdah et Tawhid] est quelque chose qui est devenue courante dans la oumma, et ils lui ont donné une grande préoccupation, de façon à distinguer entre la vérité et le mensonge, et entre la guidée et l’égarement.

 

Et ils [les gens] de déviation en ont l’intention [désavouer de la 'Aqīdah & du Tawhid], et de mélanger les gens, de sorte qu’il n’y ait pas de différenciation entre un athée et un hérétique et une personne droite et un innovateur…

 

Tout le monde sous le nom de l’Islam.

 

Ils disent : «Afin que les musulmans deviennent unis. »

 

Les musulmans ne peuvent pas être réunis si ce n’est avec une croyance (‘Aqīdah) correcte.

 

Ils ne peuvent pas être réunis si ce n’est avec une croyance (‘Aqīdah) correcte - la même que celle qui a uni  les Sahābah après avoir été désunis.

 

وَاذْكُرُواْ نِعْمَةَ اللّهِ عَلَيْكُمْ إِذْ كُنتُمْ أَعْدَاء فَأَلَّفَ بَيْنَ قُلُوبِكُمْ

 

sens approximatif du verset :

 

«et rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c’est Lui qui réconcilia vos coeurs.» Al-’Imran, v.103

 

Alors qu’est-ce qui a uni les Sahābah après la division et de conflit si ce n’est cette ’Aqīdah qui est avec nous et qui est : «Nul n’est digne d’être adoré [en vérité], sauf Allah [seul], et que Mohammed est Son Messager »

 

Et rien ne peut unir les gens, sauf la bonne ’Aqīdah, mais s’ils diffèrent dans la ’Aqīdah,  ils ne peuvent donc pas être unis, jamais, Na’am.

 

Il y a des divergences dans le fiqh (jurisprudence), les questions de fiqh, alors cela ne nuit pas et ne provoque pas de séparation et de haine, car il s’agit d’une divergence permise (ijtihad).

 

Mais diverger dans la ’Aqīdah, ce n’est pas permis et ceux qui sont différents ne peuvent jamais être unis, ceux qui diffèrent dans la ’Aqīdah ne peut jamais être unis, peu importe combien ils essaient, parce qu’ils veulent joindre des opposés.

 

Et on ne peut jamais joindre entre les opposés et les contradictions.

 

S’ils veulent l’unité des musulmans alors c’est à eux de fixer leur ’Aqīdah en premier.

 

La ‘Aqīdah que les Messagers, du premier d’entre eux au dernier, ont été préoccupés et ont débuté avec.

 

C’est à eux de se singulariser sur cette Aqīdah .

 

S’ils suivent cette ‘Aqīdah alors la Oumma sera unie, s’ils sont véridiques et sérieux [pour unir la oumma].

 

Mais ils se moquent de ceux qui parlent de ’Aqīdah et qui appellent à la [bonne] ‘Aqīdah.

 

Ils disent : «il fait le takfir (excommunion) du peuple»«il veut séparer les musulmans », et tout ce qu’ils disent.

 

Nous leur disons donc : «Alors allez-y, unissez les musulmans avec ce que vous dites.»

 

Vous ne serez jamais en mesure d’y parvenir.  

 

Mais si la ‘Aqīdah est une, alors ils s’uniront facilement.

 

هُوَ الَّذِيَ أَيَّدَكَ بِنَصْرِهِ وَبِالْمُؤْمِنِينَ♦وَأَلَّفَ بَيْنَ قُلُوبِهِمْ لَوْ أَنفَقْتَ مَا فِي الأَرْضِ جَمِيعاً مَّا أَلَّفَتْ بَيْنَ قُلُوبِهِمْ وَلَـكِنَّ اللّهَ أَلَّفَ بَيْنَهُمْ إِنَّهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ

 

sens approximatif du verset :

 

«C’est Lui qui t’a soutenu par Son secours, ainsi que par (l’assistance) des croyants. Il a uni leurs coeurs (par la foi). Aurais-tu dépensé tout ce qui est sur terre, tu n’aurais pu unir leurs coeurs; mais c’est Allah qui les a unis, car Il est Puissant et Sage.» Al-Anfal, v.62-63

 

وَاذْكُرُواْ نِعْمَةَ اللّهِ عَلَيْكُمْ إِذْ كُنتُمْ أَعْدَاء فَأَلَّفَ بَيْنَ قُلُوبِكُمْ فَأَصْبَحْتُم بِنِعْمَتِهِ إِخْوَانًا وَكُنتُمْ عَلَىَ شَفَا حُفْرَةٍ مِّنَ النَّارِ فَأَنقَذَكُم مِّنْهَ ا كَذَلِكَ يُبَيِّنُ اللّهُ لَكُمْ آيَاتِهِ لَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ

 

sens approximatif du verset :

 

«et rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c’est Lui qui réconcilia vos coeurs. Puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d’un abîme de Feu, c’est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés.» Al-’Imran, v.103

 

Ainsi, rien ne va unir les gens, sauf une bonne ’Aqīdah auquel les Messagers sont venus avec, du premier d’entre eux au dernier, Muhammad.

 

وَمَا أَرْسَلْنَا مِن قَبْلِكَ مِن رَّسُولٍ إِلَّا نُوحِي إِلَيْهِ أَنَّهُ لَا إِلَهَ إِلَّا أَنَا فَاعْبُدُونِ

 

sens approximatif du verset :

 

«Et Nous n’avons envoyé avant toi aucun Messager à qui Nous n’ayons révélé : «Point de divinité en dehors de Moi. Adorez-Moi donc».» Al-Anbiya, v.25

 

وَإِنَّ هَذِهِ أُمَّتُكُمْ أُمَّةً وَاحِدَةً وَأَنَا رَبُّكُمْ فَاتَّقُونِ

 

sens approximatif du verset :

 

«Cette communauté, la vôtre, est une seule communauté, tandis que Je suis votre Seigneur. Craignez-Moi donc,.» Al-Muminin, v.52

 

Et dans l’autre verset :

 

إِنَّ هَذِهِ أُمَّتُكُمْ أُمَّةً وَاحِدَةً وَأَنَا رَبُّكُمْ فَاعْبُدُونِ

 

sens approximatif du verset :

 

«Certes, cette communauté qui est la vôtre est une communauté unique, et Je suis votre Seigneur. Adorez-Moi donc.» Al-Anbiya, v.92

 

Ils ne veulent pas s’unir, si ce n’est pour adorer Allah seul.  

 

Et Il est Allah سبحانه و تعالى, parce qu’il est le véritable Seigneur et tout ce qui est en dehors de Lui est le faux,

 

ذَلِكَ بِأَنَّ اللَّهَ هُوَ الْحَقُّ وَأَنَّ مَا يَدْعُونَ مِن دُونِهِ هُوَ الْبَاطِلُ وَأَنَّ اللَّهَ هُوَ الْعَلِيُّ الْكَبِيرُ

 

sens approximatif du verset :

 

«C’est ainsi qu’Allah est Lui le Vrai, alors que ce qu’ils invoquent en dehors de Lui est le faux; c’est Allah qui est le Sublime, le Grand.» Al-hajj, v.62

 

Alors là, c’est l’unité des musulmans, s’ils sont véridiques.  

 

Laissez-les corriger leur ‘Aqīdah et se débarrasser de ce qui en est étranger, de la manière dont Muhammad صلى الله عليه و سلم est venu avec.

 

Puis, les Musulmans seront unis sur cela.

 

Et c’est ce que les Salafs, tels que Al-Barbahari et d’autres, auteurs de ces « rassail » (écrits) et livres qui clarifient la ‘Aqidah correcte. Lorsque apparurent les fitan (discordes), divisions et égarements, ils ont écrit ces croyances pour expliquer la Sunna que le Messager d’Allah صلى الله عليه و سلم et ses compagnons et les meilleures générations (qouroun moufaddal) étaient sur.

 

Celui qui la suit est sauvé et celui qui s’en écarte est voué à la perte.

 

Celui dont le Messager صلى الله عليه و سلم a dit à propos:

 

«Je vous ai laissé sur une voie claire (blanche) de nuit comme de jour. » 

 

و الله جل وعلا

 

الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ وَأَتْمَمْتُ عَلَيْكُمْ نِعْمَتِي وَرَضِيتُ لَكُمُ الإِسْلاَمَ دِينًا

 

sens approximatif du verset :

 

«Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous.» Al-Maidah, v.3

 

C’est sur ceci que nous devons être unis.

 

Mais de dire : «coopérons sur ce que l’on est d’accord et nous nous excusons sur ce que nous sommes en désaccord» alors c’est impossible si la ‘Aqīdah est différente.

 

Mais si la divergence est dans le fiqh, dans les questions de fiqh, cela pourrait être possible, bien que ce qui est obligatoire est de suivre la preuve.

 

Même en matière de fiqh, il est obligatoire de suivre les preuves. 

 

فَإِن تَنَازَعْتُمْ فِي شَيْءٍ فَرُدُّوهُ إِلَى اللّهِ وَالرَّسُولِ إِن كُنتُمْ تُؤْمِنُونَ بِاللّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ

 

sens approximatif du verset :

 

«Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-là à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier.»  An-Nissa, v.59

 

Mais dans une affaire de fiqh, où il est possible [qu'il ait divergence], cela n’entraîne pas de division entre les musulmans.

 

Par conséquent, parmi Ahl Sunna il y a le Hanafi, le Maliki et parmi eux le Shafi’i et le Hanbali et ils ne divergent pas, et toutes les louanges sont à Allah.

 

Et ils ne se divisent pas. Parce que ce sont des efforts relatifs au fiqh, qui sont fondés à partir des preuves.

 

Contrairement à la ’Aqīdah, leur ’Aqīdah est une.  

 

Les Hanbalis, Malikis, Shafi’i et  Hanafis, leur Aqīdah est une.  

 

Malgré qu’il y ait parmi leurs disciples ceux qui les ont opposés (c’est à dire les Imâms) dans la ’Aqīdah.

 

Ceci est présent chez les Hanbalis et parmi les Hanafis, Shafi’i et Malikis.

 

[Il ya ceux d'entre eux] qui se sont opposés aux Imams dans leur ‘Aqīdah.

 

Il ne leur est attribué (cette nomination) que dans le fiqh,  mais dans ’Aqīdah, ils s’opposent à eux.

 

Donc, ils ne sont pas considérés comme de [véritables] disciples des imams, parce qu’ils les ont suivis sur quelque chose, mais en opposition à quelque chose de plus important.

 

Ils s’y sont opposés sur quelque chose de plus important.

 

Donc, nous ne les considérons pas comme étant des disciples des imams alors qu’ils s’opposent à eux dans la ’Aqīdah.

 

Donc, c’est ce qui a fait que les savants tels que Al-Barbahari et d’autres nous ont mis à disposition la voie correcte qui est tirée du Livre d’Allah et la Sunna de Son Messager et la guidée des pieux predecesseurs, afin que les Musulmans la suive.

 

Et ceci fait partie du bon conseil envers Allah, Son Messager, Son livre, les Imams et l’ensemble des musulmans.

 

Mais si cette affaire était caché, et n’aurait pas été clarifiée, et que ces livres n’auraient pas été écrits, beaucoup de gens se seraient égarés.

 

Mais ces livres, et toutes les louanges sont à Allah, sont des bienfaits venant d’Allah تعالى.

 

Et une preuve sur sa création, afin que ce qui doit vivre vivra, et détruit ce qui doit être détruit, par des preuves claires.

 

Na’am.

 

Extrait d’un cours donné par le cheikh, explication de sharh as Sunna de l’imam al Barbahari رحمه الله.

Traduit par minhaj sunna

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Vider avant de remplir

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

Vider avant de remplir

On ne peut remplir un récipient d’une substance qu’à condition de l’avoir préalablement vidé de toute substance contraire.

 

C’est le cas pour les personnes physiques et les entités matérielles, mais également pour les croyances et les volontés :

 

Si le cœur est rempli de fausses croyances et de faux désirs, il ne restera plus de place pour croire en la vérité et l’aimer.

 

De la même manière que celui qui utilise sa langue pour parler de ce qui n’est d’aucun profit, ne pourra l’utiliser pour parler de ce qui lui est profitable, sauf s’il cesse de parler de ce qui est vain.

 

De même, si les membres sont utilisés dans la désobéissance, ils ne peuvent être utilisés dans l’obéissance qu’en cessant de pratiquer ce qui s’y oppose.

 

Ainsi, si le cœur occupé par autre que l’amour d’Allâh, le désir d’aller vers Lui et Sa compagnie, il ne pourra être occupé par l’amour d’Allâh, Sa volonté, Son amour et le désir de Le rencontrer qu’en étant vidé de tout attachement à autre que Lui.

 

Parallèlement, la langue ne peut se consacrer à Son évocation, et les membres se mettre à Son service, qu’en cessant d’évoquer ou de servir autre que Lui.

 

Si le cœur est totalement occupé par les créatures et les sciences qui ne sont d’aucune utilité, il ne restera plus de place pour l’occuper par Allâh, Sa connaissance, Ses noms, Ses attributs et Ses jugements.

 

Le secret permettant de saisir pleinement ce concept réside dans le fait que l’ouïe du cœur est semblable à celle de l’oreille.

 

Si le cœur écoute autre chose que la parole d’Allâh, il ne restera plus de place pour écouter et comprendre Sa parole.

 

De même, s’il penche vers l’amour d’autre qu’Allâh, il ne restera en lui aucun penchant vers l’amour d’Allâh.

 

S’il prononce des paroles autres que l’évocation d’Allâh, il ne restera en lui aucune place pour Son évocation, de la même manière que pour la langue.

 

C’est pourquoi, il est rapporté dans les deux recueils authentiques que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

لأن يمتلىء جوف أحدكم قيحا حتى يريه خير له من أن يمتلىء شعرا

 

« Remplir son ventre de pus jusqu’à satiété est meilleur que de le remplir de poésie »

Rapporté par al Boukhârî 6100 et Muslim 2257

 

Il a donc montré que le ventre pouvait être rempli de poésie.

 

Il peut donc, de la même manière, être rempli d’ambigüités, de doutes, d’illusions, de fausses conceptions, de sciences inutiles, de plaisanteries, de blagues, d’histoires, etc.

 

Si le cœur est rempli de ces choses, les vérités du Coran et la science par laquelle il atteindra la plénitude et le succès ne trouveront aucune place et ne seront pas acceptées.

 

Ces vérités passeront alors leur chemin et se rendront vers un autre lieu.

 

De la même manière, lorsque l’on conseille un cœur rempli de son contraire, ces conseils ne pourront jamais le pénétrer.

 

Le cœur ne les acceptera pas et ils ne resteront pas en lui.

 

Ils passeront à côté de lui comme des voyageurs et non des résidents.

 

À ce sujet, les vers suivants sont à méditer :

 

نزه فؤادك من سوانا

تلقنا فجنابنا حل لكل منزه

والصبر طلسم لكتز وصالنا

من حل ذا الطلسم فاز بكنزه

 

Purifie ton cœur de tout autre que nous et tu nous trouveras.

Car notre voisinage est ouvert à qui purifie son cœur.

La patience est l’énigme menant au trésor de notre amour.

Celui qui résout cette énigme obtiendra son trésor.

 

Et c’est Allâh qui accorde le succès.

 

Kitâb Al-Fawâ’id p 41 à 43

Publié par 3ilmchar3i.net

قبول المحل لما يوضع فيه مشروط بتفريغه من ضده ، وهذا كما أله في الذوات ] 152 ب[ والأعيان ؛ فكذلك هو في الاعتقادات والارادات

فإذا كان القلب ممتلئا بالباطل اعتقادا ومحبة ؛ لم يبق فيه لاعتقاد الحق ومحبته موضع ؛ كما أن اللسان إذا اشتغل بالتكلم بما لا ينفع ؛ لم يتمكن صاحبه من النطق بما ينفعه ؟ إلا إذا فرغ لسانه من النطق بالباطل، وكذلك الجوارح إذا اشتغلت بغير الطاعة ؛ لم يمكن شغلها بالطاعة إلآ إذا فرغها من ضدها

فكذلك القلب المشغول بمحبه غير الله وإرادته والشوق إليه والا!نس به لا يمكن شغله بمحبة الله وإرادته وحبه والشوق إلى لقائه ؛ إلا بتفريغه من تعلقه بغيره ، ولا حركة اللسان بذكره والجوارح بخدمته ؛ إلآ إذا فرغها من ذكر غيره وخدمته ؛ فإذا امتلأ القلب بالشغل بالمخلوق والعلوم التي لا تنفع ؛ لم يبق فيها موضع للشغل بالله ومعرفة أسمائه وصفاته
وأحكامه
وسر ذلك أن إصغاء القلب كإصغاء الالم ن : فإذا صغا إلى غير حديث الله ؛ لم يبق فيه إصغاء ولا فهم لحديثه ، كما إذا مال إلى غير محئة الله؛ لم يبق فيه ميل إلى محبته ، فإذا نطق القلب بغير ذكره ؛ لم يبق فيه محل للنطق بذكره كاللسان
ولهذا في الصحيح (
1) عن النبي لمخي! أده قال : "لأن يمتلىء جوف أحدكم قيحا حتى يريه خير له من أن يمتلىء شعرا"؛ فبين أن الجوف يمتلىء بالشعر

 فكذلك يمتلىء بالشبه ، والشكوك ، والخيالات ، والتقديرات (2التي لا وجود لها ، والعلوم التي لا تنفع ، والمفاكهات ، والمضحكات ، والحكايات ونحوها
وإذا امتلأ القلب بذلك ؟ جاءته حقائق القرآن والعلم الذي به كماله وسعادته ، فلم تجد فيه قر غا لها ولا قبولا، فتعدته وجاوزته إلى محل سواه ؛ كما إذا بذلت النصيحة لقلب ملان من ضدها لا منفذ لها فيه ؛ فإله
لا يقبلها ولا تلح فيه ، لكن تمز مجتازة لا مستوطنة
: (ولذلك قيل 
(3
نزه فؤادك من سوانا تلقنا فجنابنا حل لكل منزه والصبر طلسم لكتز وصالنا من حل ذا الطلسم فاز بكنزه

وبالله التوفيق

أخرجه البخاري ) 6155 ( ومسلم ) 2257 ( من حديث أبي هريرة )1)
أخرجه البخاري ) 6155 ( ومسلم ) 2257 ( من حديث أبي هريرة .)2)
في الأصل : "التقدرات ".)3)
البيتان بلا نسبة في "طريق الهجرتين "

الفَوَائِد

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

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Appeler son fils : «Mahdi» (audio-vidéo)

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Appeler son fils : «Mahdi» (audio-vidéo)

 

Question :

 

Est-ce permis de nommer son fils "Mahdi" ?

 

Réponse :

 

C'est permis.

 

Cela dit, c'est préférable de le délaisser, car le nom "Mahdi" est devenu un signe distinctif des shi'as rafidhas.

 

Si tu dis "Je m'appelle Mahdi", les gens penseront que tu fais partie des shi'as rafidhas.

 

Il est préférable que tu ne le nomme pas "Mahdi".

 

Nomme le par d'autres noms.

 

La plupart de ceux qui utilise ce nom font partie des shi'as rafidhas.

 

Donc si tu utilises ce nom, les gens penseront que tu fais partie des shi'as rafidhas.

 

Nomme-le par d'autres noms, tel que :

Muhammad,

'Ali,

Sa'd,

Ibrahim,

'Umar,

'Issa,

Harun,

Sulaiman,

Dawud...

 

Il y a beaucoup d'autres noms.

 

Traduit et publié par minhaj sunna

Cheikh Abdul Qadir Al-Junayd - الشيخ عبد القادر بن محمد الجنيد

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La signification des lettres séparées dans le Coran

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La signification des lettres séparées dans le Coran

À propos des lettres séparées

 

Les lettres séparées sont celles par lesquelles commencent certaines sourates et dont le sens est du domaine exclusif du savoir d’Allâh.

 

C’est ce qu’affirment Abou bakr, Omar, Othman, Ali, et Ibn Mas’oud.

 

On dit qu’elles sont les noms des sourates, on dit aussi qu’elles sont les ouvertures qu’Allâh a utilisées pour entamer le Coran.

 

Khassif rapporta que Mojâhid dit : «Toutes les ouvertures des sourates (Khaf, Sad, Ha, Mim, Ta, SIn, Mim, Alif Lam, Ra) et d’autres sont appellation d’un sujet.»

 

Certains linguistes de la langue arabe disent : «Elles sont des lettres de l’alphabet et qu’on s’est contenté de les mentionner parmi les vingt huit lettres qui complète l’alphabet».

 

Ils appuient leur théorie par l’exemple selon lequel les gens disent de manière générale : «Mon fils écrit ABC pour dire l’alphabet» ainsi résument les vint huit lettres par quelques lettres. Rapporté par Ibn Jarir. (at tabari : 1/208).

Interprétation par l’art de la morphologie

 

En tenant pas compte des lettres séparées, les lettres citées au début des sourates sont au nombre de quatorze, notamment :

 

أ، ل، م، ص، ر، ك، ح، ي، ع، ط، س، ه، ق، ن

Alif, Lam, Mim, Sad, Ra, Kaf, Ha, Ya, 3ayn, Ta, Sin, Ha, Qaf et Noun.

 

Elles sont rassemblées dans les mots arabes suivants :

 

نص حكيم قاطع له سر

Un texte sage tranchant un secret

Nass Hakim Kâtia Lahou Sir

 

Ces lettres constituent la moitié de l’alphabet.

 

Az-zamakhchari dit : « L’ensemble contient les lettres muettes et aspirées, les fricatives et les graves, les emphatiques et les ouvertes, les hautes et les basses ainsi que les lettres laryngiennes dures. »

 

Il les cita dans le détail avant de glorifier Allâh pour la sagesse qu’IL mit dans toute chose.

 

Ces catégories de lettres citées dans le Coran représentant en effet l’ensemble de l’alphabet et ce à titre d’exemple illustratif.

 

C’est pour cette raison que certains exégètes ont remarqué qu’Allâh n’a sans doute pas révélé ces lettres en vain et sans raison.

 

Certains ignorants présument qu’il y as dans le coran des expressions qui ont été révélées pour un culte seulement et n’ont aucun sens, ceux là ont vraiment tort, car elles englobent un sens qui nous échappe.

 

Cependant, cela n’empêche pas que nous tentons de comprendre, sinon nous nous arrêtons et nous disons :

 

ءَامَنَّا بهِ كُلٌّ مِنْ عِنْدِ رَبِّنا

(traduction rapprochée)

« Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur » (sourate Al-'Imran verset 7)

 

Les 3oulamas ont des interprétations divergentes et les avis diffèrent sur ce sujet, mais ceux qui ont pu démontrer et prouver leurs interprétations peuvent être suivies jusqu’à ce que l’on donne la preuve du contraire.

Les lettres séparées prouvent le caractère miraculeux du Coran

 

L’autre aspect de ces lettres révèle la sagesse derrière l’usage de cette partie de l’alphabet au début des sourates.

 

La question est de savoir quelle est cette sagesse ?

 

Mis à part la signification des lettres en elles mêmes, elles ont été citées au début des sourates pour donner l’évidence sur le fait que le Coran en lui même est un miracle divin, que les créatures sont incapables de créer une chose semblable en dépit du fait qu’il est composé de ces lettres dont elles font usage quand elles communiquent entre elles.

 

Ar-râzi fut le premier à évoquer cette  doctrine dans son exégèse d’Al Moubarrid ainsi que d’autres…

 

Ce fût l’avis de l’érudit le Cheikh Abdoul 3Abbas ibn Taymiyya et notre Cheikh l’érudit Abdoul Hajjaj Al Mizzi.

 

Pour ma part, je dis que chaque sourate qui commence par des lettres doit obligatoirement citer une victoire pour le Coran et le caractère miraculeux et grandiose qu’il présente.

 

Ceci est le résultat logique par induction de la recherche dans vingt neuf sourates.

 

C’est pour cette raison qu’Allâh dit (traductions rapprochées) :

الٓمٓ

ذَٲلِكَ ٱلۡڪِتَـٰبُ لَا رَيۡبَ‌ۛ فِيهِ‌ۛ هُدً۬ى لِّلۡمُتَّقِينَ

 

«Alif lam mim.

C’est le livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux» (sourate Al-Baqara versets 1 et 2)

الٓمٓ

ٱللَّهُ لَآ إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ ٱلۡحَىُّ ٱلۡقَيُّومُ

نَزَّلَ عَلَيۡكَ ٱلۡكِتَـٰبَ بِٱلۡحَقِّ مُصَدِّقً۬ا لِّمَا بَيۡنَ يَدَيۡهِ وَأَنزَلَ ٱلتَّوۡرَٮٰةَ وَٱلۡإِنجِيلَ

 

«Alif, lam, mim

Allâh, nul ne mérite d'être adoré si ce n'est Allâh, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui même « Al kayyum ».

Il a fait descendre sur toi le Livre avec la vérité» (sourate Al-'Imran versets 1 à 3)


المص * كِتَابٌ أُنزلَ إِلَيْكَ فَلا يَكُنْ فِي صَدْرِكَ حَرَجٌ مِنْهُ

«Alif, Lām, Mīm, Ṣād.

C’est un Livre qui t’a été descendu; qu’il n’y ait, à son sujet, nulle gêne dans ton cœur» (sourate Al-A'râf versets 1 et 2)

 

 الر كِتَابٌ أَنزلْنَاهُ إِلَيْكَ لِتُخْرِجَ النَّاسَ مِنَ الظُّلُمَاتِ إِلَى النُّورِ بِإِذْنِ رَبِّهِمْ

«Alif, Lām, Rā.

(Voici) un livre que nous avons fait descendre sur toi, afin que - par la permission de leur Seigneur - tu fasses sortir les gens des ténèbres vers la lumière» (sourate Ibrâhîm versets 1)

 

 الم * تَنزيلُ الْكِتَابِ لا رَيْبَ فِيهِ مِنْ رَبِّ الْعَالَمِينَ

«Alif, Lām, Mīm.

La Révélation du Livre, nul doute là-dessus, émane du Seigneur de l’univers.» (sourate La Prosternation versets 1 et 2)

 

 حم * تَنزيلٌ مِنَ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

«Ḥ’ā, Mīm.

[C’est] une Révélation descendue de la part du Tout Miséricordieux, du Très Miséricordieux.» (sourate Les Versets Détaillés versets 1 et 2)

 

. { حم * عسق * كَذَلِكَ يُوحِي إِلَيْكَ وَإِلَى الَّذِينَ مِنْ قَبْلِكَ اللَّهُ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ } [الشورى : 1 - 3]

«Ḥ’ā, Mīm. 

Aīn, Sīn, Qāf.

C’est ainsi qu’Allâh, le Puissant, le Sage, te fait des révélations, comme à ceux qui ont vécu avant toi.» (sourate La Consultaiton versets 1 à 3)

 

Ainsi que d’autres versets qui démontrent la véracité de ces avis pour ceux qui méditent bien ces versets.

 

Allâh est Omniscient.

 

Tafsir p 106-109

 Publié par Darataalibat

 

وما أنشدوه من الشواهد على صحة إطلاق الحرف الواحد على بقية الكلمة ، فإن في السياق ما يدل على ما حذف بخلاف هذا كما قال الشاعر
قلنا قفي لنا فقالت قاف... لا تَحْسَبِي أنا نَسينا الإيجاف
(1

تعني : وقفت. وقال الآخر
ما للظليم عَالَ كَيْفَ لا يا... ينقَدُّ عنه جلده إذا يا
(2

قال ابن جرير : كأنه أراد أن يقول : إذا يفعل كذا وكذا ، فاكتفى بالياء من يفعل ، وقال الآخر
بالخير خيرات وإن شرًا فا... ولا أريد الشر إلا أن تا
(3

يقول : وإن شرًا فشر ، ولا أريد الشر إلا أن تشاء ، فاكتفى بالفاء والتاء من الكلمتين عن بقيتهما ، ولكن هذا ظاهر من سياق الكلام ، والله أعلم
قال القرطبي : وفي الحديث : من أعان على قتل مسلم بشطر كلمة
(4

الحديث. قال شقيق : هو أن يقول في اقتل : اق(5

وقال خصيف ، عن مجاهد ، أنه قال : فواتح السور كلها "ق وص وحم وطسم والر" وغير ذلك هجاء موضوع. وقال بعض أهل العربية : هي حروف من حروف المعجم ، استغنى بذكر ما ذكر منها في أوائل السور عن ذكر بواقيها ، التي هي تتمة الثمانية والعشرين حرفًا ، كما يقول القائل : ابني يكتب في : ا ب ت ث ، أي : في حروف المعجم الثمانية والعشرين فيستغني بذكر بعضها عن مجموعها. حكاه ابن جرير
قلت : مجموع الحروف المذكورة في أوائل السور بحذف المكرر منها أربعة عشر حرفًا ، وهي : ا ل م ص ر ك ي ع ط س ح ق ن ، يجمعها قولك : نص حكيم قاطع له سر. وهي نصف الحروف عددًا ، والمذكور منها أشرف من المتروك ، وبيان ذلك من صناعة التصريف
قال الزمخشري : وهذه الحروف الأربعة عشر مشتملة على أنصاف أجناس الحروف يعني من المهموسة والمجهورة ، ومن الرخوة والشديدة ، ومن المطبقة والمفتوحة ، ومن المستعلية والمنخفضة ومن حروف القلقلة. وقد سردها مفصلة ثم قال فسبحان الذي دقت في كل شيء حكمته ، وهذه الأجناس المعدودة ثلاثون بالمذكورة منها ، وقد علمت أن معظم الشيء وجله ينزل منزلة كله
(6

ومن هاهنا لحظ (7) بعضهم في هذا المقام كلامًا ، فقال : لا شك أن هذه الحروف لم ينزلها سبحانه وتعالى عبثًا ولا سدى ؛ ومن قال من الجهلة : إنَّه في القرآن ما هو تعبد لا معنى له بالكلية ، فقد أخطأ خطأ كبيرًا ، فتعين أن لها معنى في نفس الأمر فإن صح لنا فيها عن المعصوم شيء قلنا به ، وإلا وقفنا حيث وقفنا ، وقلنا

 آمَنَّا بِهِ كُلٌّ مِنْ عِنْدِ رَبِّنَا - آل عمران : 7
ولم يجمع العلماء فيها على شيء معين ، وإنما اختلفوا ، فمن ظهر له بعض الأقوال بدليل فعليه اتباعه ، وإلا فالوقف حتى يتبين. هذا مقام
المقام الآخر في الحكمة التي اقتضت إيراد هذه الحروف في أوائل السور ، ما (8) هي ؟ مع قطع النظر عن معانيها في أنفسها. فقال بعضهم : إنما ذكرت لنعرف بها أوائل السور. حكاه ابن جرير ، وهذا ضعيف ؛ لأن الفصل حاصل بدونها فيما لم تذكر فيه ، وفيما ذكرت فيه بالبسملة تلاوة وكتابة
وقال آخرون : بل ابتدئ بها لتُفْتَحَ لاستماعها أسماعُ المشركين - إذ (9) تواصوا بالإعراض عن القرآن - حتى إذا استمعوا له تُلي عليهم المؤلَّف منه. حكاه ابن جرير - أيضًا - ، وهو ضعيف أيضًا ؛ لأنه لو كان كذلك لكان ذلك في جميع السور لا (10) يكون في بعضها ، بل غالبها ليس كذلك ، ولو كان كذلك - أيضًا - لانبغى (11) الابتداء بها في أوائل الكلام معهم ، سواء كان افتتاح سورة أو غير ذلك. ثم إن هذه السورة والتي تليها أعني البقرة وآل عمران مدنيتان ليستا خطابًا للمشركين ، فانتقض ما ذكروه بهذه الوجوه
وقال آخرون : بل إنما ذكرت هذه الحروف في أوائل السور التي ذكرت فيها بيانًا لإعجاز القرآن ، وأن الخلق عاجزون عن معارضته بمثله ، هذا مع أنه [تركب] (12) من هذه الحروف المقطعة التي يتخاطبون بها
ولهذا كل سورة افتتحت بالحروف فلا بد أن يذكر فيها الانتصار للقرآن وبيان إعجازه وعظمته ، وهذا معلوم بالاستقراء ، وهو الواقع في تسع وعشرين سورة ، ولهذا يقول تعالى

الم * ذَلِكَ الْكِتَابُ لا رَيْبَ فِيهِ - البقرة : 1 ، 2

 الم * اللَّهُ لا إِلَهَ إِلا هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ * نزلَ عَلَيْكَ الْكِتَابَ بِالْحَقِّ مُصَدِّقًا لِمَا بَيْنَ يَدَيْهِ - آل عمران : 1 - 3

 المص * كِتَابٌ أُنزلَ إِلَيْكَ فَلا يَكُنْ فِي صَدْرِكَ حَرَجٌ مِنْهُ - الأعراف : 1 ، 2

 الر كِتَابٌ أَنزلْنَاهُ إِلَيْكَ لِتُخْرِجَ النَّاسَ مِنَ الظُّلُمَاتِ إِلَى النُّورِ بِإِذْنِ رَبِّهِمْ - إبراهيم : 1

 الم * تَنزيلُ الْكِتَابِ لا رَيْبَ فِيهِ مِنْ رَبِّ الْعَالَمِينَ - السجدة : 1 ، 2

 حم * تَنزيلٌ مِنَ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ - فصلت : 1 ، 2

 حم * عسق * كَذَلِكَ يُوحِي إِلَيْكَ وَإِلَى الَّذِينَ مِنْ قَبْلِكَ اللَّهُ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ - الشورى : 1 - 3

وغير ذلك من الآيات الدالة على صحة ما ذهب إليه هؤلاء لمن أمعن (13) النظر ، والله أعلم

(1) البيت في تفسير الطبري (1/212

(2) البيت في تفسير الطبري (1/213

(3) البيت في تفسير الطبري (1/213) وينسب إلى القيم بن أوس كما ذكره المحقق الفاضل

(4) تفسير القرطبي (1/156) والحديث رواه ابن ماجة في السنن برقم (2620) من طريق يزيد بن أبي زياد ، عن الزهري عن سعيد ، عن أبي هريرة رضي الله عنه به مرفوعا ، وقال البوصيري في الزوائد (2/334)

"هذا إسناد ضعيف ، يزيد بن أبي زياد الدمشقي قال فيه البخاري وأبو حاتم : منكر الحديث"
تنبيه : وقع في بعض النسخ المساعدة : قال سفيان ، بدل شقيق ، والذي في تفسير القرطبي موافق لما هاهنا ، وقد روي هذا القول عن سفيان الأصبهاني في الترغيب والترهيب برقم (2329)

(5) زيادة من جـ ، ط ، أ ، و

(6) زيادة من جـ ، ط ، ب ، أ ، و

(7) في ب ، و : "لخص" ، وفي جـ ، ط : يخص

(8) في ط : وما

(9) في ط : إذا

(10) في ب : ولا

(11) في جـ ، ط : لا ينبغي

(12) زيادة من جـ ، ط ، ب

(13) في ط : أنعم

 

Imam Al-Hâfidh Abî al-Fadâ Ismâ-îl Ibn ‘Oumar Ibn Kathîr - الإمام ابن كثير

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Entreprendre les causes (audio)

Publié le par 3ilm.char3i - La science legiferee

Entreprendre les causes (audio)

Question :

 

Quel est votre conseil pour les salafis de France ?

 

Réponse :

 

Il y a des conseils généraux pour tous les gens de la Sounnah, qui sont :

 

la crainte d’Allâh,

l’attachement à la vérité,

la patience,

tout ce qui entre dans l’application des ordres d’Allâh,

de l’éloignement de ses interdits,

la sincérité,

la véracité,

de faire des sacrifices,

d’espérer la récompense d’Allâh,

de faire des sacrifices pour l’appel à la Sounnah.

 

Ce sont des choses qui sont demandées dans tous lieux, plus particulièrement en ce qui concerne la France, beaucoup de frères lisent les versets et ahadith concernant la Hijra d’une terre mécréante vers une terre d’Islam, comme Allâh dit dans les versets suivants (sens rapproché) :

 

«Et quiconque fait la Hijrah dans le sentier d'All^qh trouvera sur Terre maints refuges et abondance.» 

 

«Ceux dont les Anges enlèveront leurs âmes alors qu’ils se font du tort à eux-mêmes. Il leur sera dit : ‹ Pourquoi êtes-vous restés là? › - ‹ Nous étions incapable de voyager sur terre ›, dirent-ils. Alors les Anges diront: ‹ La terre d'Allâh n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre de faire la Hijrah?»

 

Et le hadith suivant :

 

«Allâh n’accepte pas les œuvres d’une personne tant qu’il ne quitte pas la terre de mécréance et que l’un ne voit pas le feu de l’autre.» 

 

Ainsi que d’autres ahadith...

 

Tous ces textes sont clairs, et il est obligatoire de les appliquer.

 

Cela étant, bien qu’étant obligatoire, le sens de la Hijra n’est pas de se déplacer d’un pays à un autre sans y faire les causes légiférées par Allâh, qui s’inscrivent dans l’intérêt de la personne, aussi bien dans sa religion que dans sa vie d’ici-bas.

 

Comme cela a déjà été vu chez certains frères, qu’Allâh les guide, qui se lancent dans des pays, sans qu’ils y aient un travail, il se peut qu’ils tombent dans des épreuves, dans des maux, et dans d’autres choses encore.

 

Cela n’est pas en réalité la réalisation du sens de la Hijra légiférée, car ils n’ont pas la capacité dans cela.

 

La Hijra est obligatoire à l’individu que s’il n’arrive pas à appliquer sa religion dans ce pays.

 

Je parle ici particulièrement des musulmans qui sont partis dans ces pays et non des personnes qui étaient mécréantes puisqu'Allâh a guidé à l’Islam, ceux-là ont un autre jugement.

 

Mais moi je parle plutôt de nos frères qui sont de majorité arabe, musulmans, dont les parents ont émigré là-bas pour des raisons mondaines.

 

Dans ce cas, lorsqu’ils reviennent dans les pays musulmans, il faut qu’ils entreprennent les causes.

 

Le prophète صلى الله عليه وسلم a vécu des années à la Mecque et a émigré qu’après avoir fait des étapes, établi des causes, comme l’allégeance de Al ‘Aqaba, la première puis la seconde.

 

Il a trouvé des partisans, des personnes qui l’ont aidé, il a ainsi eu la capacité.

 

Au moment d’émigrer, Abou Bakr lui a passé un dromadaire, ensuite le prophète صلى الله عليه وسلم lui a donné en monnaie sa valeur, et tout cela rentre dans le fait de prendre des causes.

 

Et il a pris les services d’un guide, pour qu’ils empruntent les chemins sûrs, c’était ‘Abd Allâh Ibnou ‘Oraytiq.

 

Donc prendre des causes dans la Hijra est une chose demandée, mais que le musulman se lance précipitamment en raison de son désir d’émigration immédiate, sans même analyser l’ensemble des points légiférés dans ce sujet ; Quitte une fitna pour retomber dans une autre fitna...

 

En réalité les frères doivent revoir et méditer leurs situations.

 

Ils peuvent tomber dans des épreuves, être dans le besoin des gens, et ces derniers ont parfois des objectifs peu scrupuleux, ils les soudoient avec leur argent, ils ont ainsi des effets sur leur religion comme c’est souvent le cas.

 

Donc mon conseil pour les frères est qu’ils entreprennent des causes sans se précipiter, qu’ils soient dotés de savoir et de clairvoyance.

 

Et je demande à Allâh qu’Il nous préserve ainsi que eux par sa préservation et qu’Il nous attribue le bien ainsi qu’à eux.

 

09/10/2015

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Cheikh Ahmed As-Subay'i - الشيخ أحمد السبيعي

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Que ta langue ne cesse jamais d'évoquer Allah (audio)

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Que ta langue ne cesse jamais d'évoquer Allah (audio)

Explication audio du Hadîth :

 

عن عبد الله بن بُسر قال: أتى النَّبيَّ صلى الله عليه وسلّم رجلٌ، فقال

يا رسول الله! إنَّ شرائعَ الإسلام قد كثُرت علينا، فبابٌ نتمسَّك به جامع؟ قال: لا يزال لسانك رطباً من ذكر الله عزَّ وجلَّ

رواه أحمد والترمذي وابن ماجه وابن حبان في صحيحه، وقال الترمذي: حسن غريب

 

Abdullah ibn Busr rapporte qu'un homme est venu trouver le messager d'Allah صلى الله عليه وسلّم et lui a dit :

 

"Ô Messager d'Allah assurément les prescriptions de l'islâm sont trop nombreuses pour nous, pourrais tu nous indiquer une oeuvre générale à laquelle nous cramponner ?"

Il lui répondit alors : " Que ta langue ne cesse jamais d'évoquer Allah"

Rapporté par Ahmad, at-tirmidhî, ibn Mâja et ibn Hibbân dans son recueil de hadiths authentiques et l'imâm at-tirmidhî a statué sur ce récit prophétique en disant qu'il était fiable et rare (hassan, gharib).

 

Voici donc la modeste traduction audio (MP3) de l'explication de ce hadîth tiré des enseignements du noble Shaykh 'Abdil-Mouhsin Al 'Abbâd qu'Allah le préserve; avec quelques points bénéfiques supplémentaires de l'imâm As-Sa'dî qu'Allah lui fasse miséricorde et du Shaykh 'Abdir-Razzâq Al 'Abbâd qu'Allah le préserve.

 

Traduit par Sulaymân Abû-Maryam.

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Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr - الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر

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Ce qui incombe à chaque musulman sincère vis-à-vis de ce pays béni : Le Royaume d'Arabie Saoudite

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Ce qui incombe à chaque musulman sincère vis-à-vis de ce pays béni : Le Royaume d'Arabie Saoudite

II est certes obligatoire à chaque musulman, dans l'ensemble des contrées islamiques, de faire preuve d'entraide et de solidarité avec ce gouvernement, ne serait-ce que par la bonne parole, car ses ennemis, de l'intérieur comme de l'extérieur, sont assurément nombreux.

 

À l'intérieur, se trouvent certaines personnes libertines et enclines à la débauche, mais Allâh les a certes contenus et réprimés en octroyant à ce pays béni la domination, et la louange revient à Allaah.

 

Il est donc obligatoire atout musulman de faire preuve d'entraide et de se montrer solidaire avec ce gouvernement.

 

مشاهداتي في المملكة العربية السعودية p.17-18

 

إنه يجب على كلِّ مسلم في جميع الأقـطار الإسلامية أن يتعاون مع هذه الحكومة ولو بالكلمة الطيِّبة؛ فإنَّ أعداءها كثيرٌ ، من الداخل ، ومن الخَـــارج ونعم ! هناك شهوانيون إباحيون من الداخـل، ولكنَّ الله كبتَهم بتمكين هذه الدَّولة المباركة والحمد لله ، فيجب على كل مسلم أن يتعاون مع هذه الحكومة

مشاهداتي في المملكة العربية السعودية ص17 - 18

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Et moi je le dis : 

 

Il n'y a certes aucun gouvernement qui soit capable de s'occuper et de se mettre au service des pèlerins de la manière dont s'en charge le gouvernement saoudien.

 

Voilà, car il faut absolument que la vérité soit dite.

 

فضائح ونصائح  p 27

 

وأنا أقول إنها لا تستطيع حكومة أن تقوم بخدمة الحجيج كما تقوم الحكومة السعودية بخدمة الحجيج، فالحق لابد أن يقال

فضائح ونصائح ص27

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Traduit par داود الأندلسي Daawud - twitter.com/AlandalussiAi

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ أبي عبد الرحمن مقبل بن هادي الوادعي

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Le don de sang (audio)

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Le don de sang (audio)

 

Questionneur :

 

Autre question... 

 

Est-il permis de faire un don de sang à un chrétien?

 

Cheikh :

 

Un don de sang d'un musulman pour un chrétien?

 

Questionneur :

 

Oui, un chrétien qui a besoin de sang, donc m'est-il permis que je lui fasse un don ?

 

Cheikh :

 

Y a t-il de l'affection et de l'amitié entre toi et lui?

 

Questionneur :

 

Oui, bien sûr, c'est à dire carrément, est il  nécessaire qu'il y ait de l'affection (entre nous)?

 

Cheikh :

 

Bien sûr, il est nécessaire qu'il y ait de l'affection entre toi et lui, avec l'objectif de le tirer vers l'Islam; si c'est avec ce but c'est permis et sinon alors non.

 

Questionneur :

 

Qu'Allah te récompense par le bien.

 

Cheikh :

 

Aamiin.

 

Questionneur :

 

Qu'Allah te bénisse.

 

Cheikh :

 

Et toi, in shaa'a Allah.

 

Questionneur :

 

Assalaamou 'aleykoum

 

Cheikh :

 

Wa 'aleykoum salaam

 

Traduit par Abdoullaah Abu Edem

copié de cheikhalalbani.com

 

السائل : آخر سؤال هل يجوز التبرع للنصراني بالدم ؟

الشيخ : التبرع بدم المسلم للنصراني ؟

السائل : نعم نصراني بحاجة لدم فهل يجوز لي أن أتبرع له ؟

الشيخ : هل يوجد مودة وصداقة بينك وبينه ؟

السائل : نعم ، طبعا أطيد يعني هل لازم يكون مودة ؟

الشيخ : طبعا لازم يكون فيه مودة بينك وبينه بقصد جذبه نحو الإسلام ؛ فإذا كان بهذا القصد يجوز وإلا فلا

السائل : الله يجزيك الخير

الشيخ : أمين

السائل : بارك الله فيك

الشيخ : وفيك إن شاء الله

السائل : السلام عليكم

الشيح : وعليكم السلام ورحمة الله وبركاته

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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A partir de combien de personnes la prière du vendredi est-elle valide ? (audio)

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A partir de combien de personnes la prière du vendredi est-elle valide ? (audio)

 

Question :

 

A partir de quel nombre de personnes la prière du joumou’a (vendredi) est-elle valable et prend-elle effet et quelles sont les choses recommandées pour celui qui accomplit la khotba du joumou’a alors que les gens sont dans un petit village ?

 

Réponse :

 

Ce qui est authentique c’est que la prière du joumou’a prend effet de la même manière que prend effet la prière en groupe, ceci car il n’y a pas de preuve existante pour délimiter le nombre minimum de participants à la prière du joumou’a, donc elle prend effet par les même causes que la prière en groupe.

 

Une personne prononce le sermon, et deux autres écoutent, c’est-à-dire au minimum 3 personnes, et c’est l’avis correct parmi les paroles des gens de science.

 

Traduit et publié par SalafIslam.fr

بكم تنعقد الجمعة وما هي الأمور المستحبة عند من يريد أن يخطب الجمعة إذا كانوا في قرية

السؤال : بكم تنعقد الجمعة وما هي الأمور المستحبة عند من يريد أن يخطب الجمعة إذا كانوا في قرية ؟

الجواب : الصحيح أن الجمعة تنعقد بما تنعقد به صلاة الجماعة إذ لا دليل على تحديد عدد لصلاة الجمعة فتنعقد بما تنعقد به صلاة الجماعة ، واحد يخطب واثنان يستمعان يعني ثلاثة أقل شي ثلاثة هذا هو الصحيح من أقوال أهل العلم

Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

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Les savants d’Arabie sont un repère de confiance pour les musulmans du monde entier ! (audio)

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Les savants d’Arabie sont un repère de confiance pour les musulmans du monde entier ! (audio)

 

Question :

 

Qu’Allah soit bienfaisant envers vous.

 

Des prêcheurs en Amérique qui s’affilient aux gens de la Sunna disent :

«Il ne convient pas de revenir aux savants du Royaume d’Arabie Saoudite, ou autres, car leur société est différente de la nôtre.

Il convient plutôt de revenir aux savants et machaikh d’Amérique. »

 

Nous espérons votre conseil.

 

Réponse :

 

Je ne connais pas de savants en Amérique, les savants sont dans les pays d’Islam.

 

Et le cœur de l’Islam est ce Royaume d’Arabie Saoudite, les meilleurs savants s’y trouvent, et la louange est à Allah.

 

Ceci en premier lieu.

 

Deuxièmement, quelle que soit ta société, tu interroges sur un jugement religieux ou non ?

 

Le jugement religieux est unique, l’illicite est illicite et le licite est licite.

 

L’illicite ne change pas en Amérique pour devenir licite, et le licite non plus, il ne devient pas illicite en Amérique, quelle que soit la situation.

 

Ce dont a besoin le savant, c’est qu’on lui fasse concevoir la question.

 

Si la question lui est conçue, il répond, et s’il répond, il s’est affranchi de son devoir.

 

En effet, c’est un homme, il ne répond que selon ce qu’il entend.

 

A partir de cela, si le questionneur réduit, altère ou modifie la réalité, alors le péché est sur lui et non sur celui qui est questionné.

 

Le savant n’émet une fatwa que selon ce qu’on lui remonte [comme informations].

 

Voila ce qui concerne ce domaine.

 

Et mon conseil est que tu n’écoutes pas du tout l’auteur de cette parole.

 

Les savants du Royaume [d’Arabie Saoudite] sont un repère de confiance pour les musulmans du monde entier, et la louange est à Allah.

 

 Publié par 3ilmchar3i.net

 

 دعاة يقولون لا ينبغي الرجوع إلى العلماء في السعودية لأن مجتمعهم مختلف عن مجتمعنا

السؤال : هذا يقول: أحسن الله إليكم، يقول: بعض الدعاة في أمريكا الذين ينتمون إلى أهل السُّنّة، يقولون: لا ينبغي الرجوع إلى العلماء في المملكة العربية السعودية المملكة السعودية، وغيرها، لأن مجتمعهم مختلف عن مجتمعنا، والذي ينبغي الرجوع إلى العلماء والمشايخ في أمريكا، نرجو نصيحتكم

الجواب : أنا ما أعرف علماء في أمريكا، العلماء في بلاد الإسلام، وقلب الإسلام هذه المملكة العربية السعودية، خيرة العلماء فيها - ولله الحمد-؛ هذا أولًا
ثانيًا: ليكن مجتمعك ما يكون، أنت تسأل عن الحكم الشرعي وإلا لا؟ الحكم الشرعي هو واحد، الحرام حرام والحلال حلال، ما يتغير الحرام في أمريكا يصبح حلالًا، ولا الحلال في أمريكا يصبح حرامًا، بحالٍ من الأحوال، العالِم كل ما يحتاج إليه هو تصوير المسألة له، فإذا صُوِّرت المسألة أجاب، وإذا أجاب برِأَت ذمته، لأنه بشر إنما يجيب على نحوٍ مما يسمع، فحينئذِ قصَّر السائل أو حرَّف أو غيّر الحقيقة والواقع فالإثم عليه هو لا على المسئول، فالعالم إنما يُفتي على ما يُرفع إليه، فهذا الذي هو في هذا الباب، ونصيحتي ألا تستمع لصاحب هذا القول البتّة، علماء المملكة - ولله الحمد- محط ثقة أهل الإسلام في الأرض كلها

Cheikh Mohamed Ibn Hady Al Madkhaly - الشيخ محمد بن هادي المدخلي

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