La comparaison entre les bonnes et mauvaises oeuvres

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

La comparaison entre les bonnes et mauvaises oeuvres

[...] Parmi les règles de la Chari'a et de la sagesse [Hikma], il y a également le fait que si les bonnes oeuvres [d'un homme] se multiplient et s'amplifient et qu'il possède en Islâm une influence évidente, alors on doit lui accorder une indulgence et un pardon qu'on n'accorde pas à une autre personne.

 

Certes, le péché est une impureté.

 

Cependant, l'impureté ne peut polluer une eau qui atteint la quantité de deux grandes jarres [Qullatayn], contrairement à une petite quantité d'eau qui quant à elle ne supporte pas la moindre impureté.

 

Dans le même esprit, il y a la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم à 'Umar Ibn Khattâb :

 

«Que sais-tu ?

Il se peut qu'Allâh ait considéré des gens ayant participé à la bataille de Badr et ait dit :

«Faites ce que vous voulez, car je vous ai pardonné»»

Rapporté par al-Bukhârî et Muslîm

 

Ceci est donc la raison qui l'a empêché de tuer celui qui les a empoisonnés, lui et les musulmans, et qui a commis ce grand péché. 

 

Ainsi, le Prophète صلى الله عليه وسلم donna pour les raisons sa participation à la bataille de Badr.

 

Ceci montre donc que la punition est fondée, mais son exécution est annulée, car le coupable participa à un évènement important.

 

Ainsi, cette faute grave lui est pardonnée parce qu'il a à son compte beaucoup de bonnes oeuvres.

 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit à Talha, qui s'était courbé devant lui afin qu'il prenne appui sur son dos pour monter sur la pierre :

 

«Cela est redevable pour Talha.»

Rapporté par Ibn Hibbân et al-Baghawî - Hadîth hassan

 

C'est également le cas de Moussa عليه السلام, celui à qui le Tout-Miséricorde a parlé : il jeta par terre les tablettes sur lesquels était écrite la parole d'Allâh, au point où elles se brisèrent ; il frappa l'ange de la mort au point de crever son oeil ; il fit des reproches à son Seigneur le Jour où on fit monter le Prophète صلى الله عليه وسلم en disant :

 

«Un jeune a été envoyé après moi et les membres de sa communauté seront plus nombreux au Paradis que ceux de ma communauté.» 

 

Il saisit la barbe de Hârun et le tira, alors qu'il [Hârun] est également un des Prophètes d'Allâh, l'honore et l'aime.

 

Certes, ces faits n'affectent pas l'acte accompli par Moussa face aux ennemis qui s'opposèrent à lui, la patience dont il fit preuve et le mal qu'il endura pour Allâh, ne rabaissent pas son rang.

 

C'est un fait reconnu parmi les gens et ancré dans la nature de l'homme, que celui qui possède mille bonnes actions, sera pardonné pour une, voire deux mauvaises oeuvres.

 

Et entre la punition pour ses mauvaises actions et la récompense pour ses bonnes actions, c'est la récompense qui prédomine.

 

Allâh سبحانه وتعالى soupèsera le Jour du Jugement Dernier, les bonnes et les mauvaises oeuvres du serviteur. 

Ainsi, celles qui seront prédominantes influenceront Son jugement.

 

Il accordera à ceux dont les bonnes oeuvres seront nombreuses, ceux qui auront préféré Son amour et Son agrément, mais qui auront parfois été influencés par leurs âmes, Il leur accordera la grâce et le pardon qu'Il n'accordera pas aux autres […]

 

Miftah Dar as-Sa'âda

 Publié par al-mumtahanah.over-blog.com

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya - الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية

Publié dans Rappels - تذكر

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La définition du pronom personnel «nous» dans le Coran

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

La définition du pronom personnel «nous» dans le Coran
C'est une caractéristique de style littéraire en arabe, ou une personne se désigne en employant le pronom "nahnu" (nous) par respect ou glorification.
 
Il peut aussi employer le mot "ana" (je), indiquant une personne, ou à la troisième personne "huwa" (il).
 
Tous ces trois styles sont utilisés dans le qur'an, ou ALLAH soubhanahu wa ta'ala s'adresse aux arabes dans leur propre langue.
 
ALLAH, soubhanahu wa ta'ala, se réfère parfois à lui-même au singulier, par son nom ou par l'utilisation d'un pronom, et parfois par l'utilisation d'un pluriel, comme c'est le cas dans la phrase (sens rapprochés) :
 
إِنَّا فَتَحْنَا لَكَ فَتْحاً مُّبِيناً 
 
" En vérité Nous t'avons accordé une victoire éclatante " Al-Fath-48:1
 
Et d'autres phrases similaires.
 
Mais ALLAH soubhanahu wa ta'ala ne se désigne jamais en utilisant la forme "duel", parce que le pluriel fait référence au respect qu'Il soubhanahu wa ta'ala mérite, et peut aussi désigner ses noms et attributs, tandis que le "duel" évoque un nombre spécifique (et rien d'autre), et Il soubhanahu wa ta'ala est bien au dessus de celà.
 
( Al-Aqeedah al-Tadmuriyyah de shaykhul-islam Ibn Taymiyyah p.75)
Ces mots, inna "vraiment nous" et nahnu "nous", ainsi que d'autres formes de pluriel, peuvent être employés par une personne parlant au nom d'un groupe ou ils peuvent être employés par une seule personne dans le but de marquer le respect ou la glorification, comme celà est fait par certains monarques lorsqu'ils font des déclarations ou émettent des décrets, dans lesquels ils disent "Nous avons décidés..."ect.
 
Dans des cas comme celui-là, seulement une personne s'exprime mais le pluriel est utilisés comme marque de respect.Celui qui mérite le respect plus que tout autre est ALLAH soubhanahu wa ta'ala, ainsi quand IL soubhanahu wa ta'ala  dit dans le qur'an inna "en vérité nous" et nahnu "nous", c'est pour le respect et la glorification et non pas pour indiquer la pluralité des nombres.
 
Si un ayah de ce type cause de la confusion, il est essentiel de se référer aux ayat clairs et sans ambiguités pour avoir une clarification, et si un chrétien, par exemple, prend un ayah comme (sens rapprochés):
 
إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُ لَحَـفِظُونَ 
" En vérité c'est nous qui avons fait descendre le coran, et c'est nous qui en sommes gardien " Al-hijr-15:9
 
comme preuve d'une pluralité divine, il nous est possible de réfuter cette prétention en citant des ayat aussi clairs et dépourvus d'ambiguités que (sens rapprochés): 
 
وَإِلَـهُكُمْ إِلَـهٌ وَحِدٌ لاَّ إِلَـهَ إِلاَّ هُوَ الرَّحْمَـنُ الرَّحِيمُ 
" Et votre Divinité est une divinité unique.Pas de divinité à part Lui,le Tout Miséricordieux, le trés Miséricordieux. "Al-Baqarah-163
 
et
قُلْ هُوَ اللَّهُ أَحَدٌ 
" Dis: Il est Allah, Unique. " Al-Ikhlas-1
 
Ainsi que d'autres ayat qui ne peuvent être interprétés que d'une seule façon.
 
Par conséquent cette confusion sera dissipés pour celui qui recherche la vérité.
 
Toutes les fois ou ALLAH soubhanahu wa ta'ala utilise la forme plurielle en se référant à lui-même, cela est fondé sur le respect et l'honneur qu'IL soubhanahu wa ta'ala mérite, et sur le grand nombre de ses noms et attributs, et sur le grand nombre de ses troupes et ses anges.
 
Voir Al-Aqeedah al-Tadmuriyyah - p.109
Publié par darwa.com
 

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية

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L’ordre dans la récitation des sourates

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

L’ordre dans la récitation des sourates
D'après Hudhayfa (radhiallâhu 'anhu) il dit :

« J'ai prié au cours d'une nuit avec le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et il commença la sourate de la vache [al-Baqarah] et je me suis dit : il s'arrêtera au 100ième verset, mais il le dépassa et je me suis dit encore : peut-être qu'il va réciter toute la sourate au cours d'une rak'ah. Mais il poursuivit sa lecture et commença la sourate des femmes [an-Nissâ] et la récita puis récita celle d'Al-'Imrân. »
Rapporté par Muslim 
 
L'Imâm An-Nawawî (rahimahullâh) a dit [dans son commentaire] :

Al-Qâdhî 'Iyâdh a dit : le hadith est une preuve [Dalîl] pour celui qui soutient que l'ordre de succession des sourates repose sur un effort d'interprétation [Ijtihâd] des musulmans qui ont rassemblé le Qor'ân, et qu'aucun classement n'avait été établi par le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam).

Bien au contraire, il en laissa le soin à la Communauté après lui.

Il dit : C'est l'opinion de Mâlik et de la majorité des savants [Djoumhoûr al-'Ulémâ]. 
 
C'est aussi le point de vue du Qâdhî Abû Bakr al-Bâqilânî.

Ibn al-Bâqilânî dit : c'est l'avis le plus juste de deux avis tous plausibles.

Il dit : Nous disons que le classement des sourates - tel qu'il figure actuellement - n'est pas obligatoire ni dans l'écriture, ni dans la prière, ni dans l'enseignement, ni dans l'initiation et l'apprentissage et qu'il n'y a aucun texte du Prophète interdisant son non respect, rien qui ne contredise cela.

C'est pourquoi le classement adopté dans les exemplaires du Qor'ân antérieurs à celui de 'Uthmân est différent.

Il dit encore : Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et les membres de la Communauté venus à travers les siècles se sont permis de ne pas respecter l'ordre de succession des sourates dans la prière, l'enseignement et l'initiation. 
 
Il ajoute [Al-Qâdhî 'Iyâdh] : quant aux savants qui soutiennent que le classement a fait l'objet d'une prescription du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) qu'il a fixée selon la disposition de l'exemplaire de 'Uthmân, et que les différences constatées sur le sujet avaient eu lieu avant que les gens n'aient appris la décision portant sur la disposition définitive.

Ceux-là interprètent la récitation par le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) de la sourate « Les femmes » [an-Nissâ] avant la sourate « Al-'Imrân » en affirmant que cela s'était passé avant l'établissement du classement définitif des sourates, quand les deux sourates se présentaient dans l'ordre suivi par le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) selon l'exemplaire de Oubay.

Il dit encore : Il n'y a aucune divergence sur le fait qu'il est permis au prieur de réciter dans la deuxième rak'ah une sourate qui précède celle lue dans la première rak'ah.

Mais cette pratique reste réprouvée [Makroûh] dans la même rak'ah et pour celui qui récite en dehors de la prière.

Cependant d'autres l'acceptent - dit-il. 
 
L'interdiction de l'inversion du Qor'ân émise par les anciens [as-Salafs] est interprétée en disant qu'elle s'applique à la pratique qui consiste à réciter une sourate en allant de la fin au début.

Il ajoute ensuite : Il n'y a aucune divergence sur le fait, l'ordre de succession des versets de chaque sourate a été arrêté par Allâh - Ta'âla - dans son état actuel qui figure dans le Qor'ân et tel que rapporté par la Communauté de son Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam).

C'est ici que se terminent les propos de al-Qâdhî 'Iyâdh - et Allâh Seul Sait.
 
Charh an-Nawawî 'ala Sahîh Muslim, vol-3 p.298-299
copié de manhajulhaqq.com

 

Imam an-Nawawî -  الإمام محيى الدين ابى زكريا بن يحيى بن شرف النووى

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L'éducation des enfants dans le minhaj

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

L'éducation des enfants dans le minhaj

Au nom d'Allah le miséricordieux, le tout miséricordieux.


Louange à Allah, Seigneur de l'univers, prières et salut d'Allah sur le meilleur des prophètes et messagers .

Les enfants sont un bienfait d'Allah soubhanahou wa ta'aala.

Le coeur est comblé à leur vue, les yeux scintillent en les regardant et leur bonheur rend l'âme heureuse et Zakari qu'Allah l'agrée invoquait Allah en disant : 

" Ô seigneur, ne me laisse pas seul, tu es le meilleur des donateurs ".
Les enfants sont une parure de cette vie terrestre
 
et ne connait la valeur de ce bienfait, que celui qui en a été privé, et dépense son temps, et son argent, afin, de trouver un remède, à ce qui l'a atteint.
 
Et toi, ma soeur, en tant que mère, tu es responsable de ce dépôt qu'Allah t'a confié, c'est le dépôt de l'éducation de tes enfants au sujet de laquelle tu seras interrogée le jour de la résurrection.
La réussite de l'éducation n'est complète qu'avec la religion et le bon comportement
 
à défaut ces enfants seraient une calamité pour les parents sur terre et dans l'au delà.
 
L'attention des pieux prédécesseurs a été particulièrement dirigée vers l'accomplissement de cette responsabilité, qui est l'éducation des enfants.
 
On raconte que le khalif 'abbasite Mansour, a demandé aux prisonniers de Bani Oumayya :
 
- " quelle est la chose la plus difficile que vous avez subi en prison ?
"Ils répondent : - "l'éducation de nos enfants, que nous avons raté (pendant que nous sommes en prison) ".
Alors, il nous faut accomplir certaine tâche, dès l'âge de sept ans, du point de vue social et de la croyance. 
Les plus importantes de ces tâches
 

Accorder de l'importance à l'exactitude de leur dogme

 

  • Veiller à leur éviter toute forme d'Amulette, de porte-bonheur, d'astrologie et autres formes de maraboutisme.
  • Veiller à glorifier le Coran et la sunna à leurs yeux.
 
Et je pense que l'apparition d'erreurs dans le dogme (telle la lecture des lignes de la main entre étudiantes) est due à l'ignorance des parents ou à leur passivité au sujet de la prévention de leurs enfants.
 

Veiller à planter la foi dans leur coeur et leur rappeler qu'Allah les voit à tout instant

 

Reporte-toi aux conseils de Luqman adressé son fils :" Ô mon enfant, fût-ce le poids d'un grain de moutarde, au fond d'un rocher, ou dans les cieux ou dans la terre, Allah le fera venir. Allah est infiniment Doux et Parfaitement Connaisseur " .
 
Tabith ibn kays raconte :

" le Prophète prières et salut d'Allah sur lui, est venu me voir alors que je jouais avec les enfants, il nous passa le salam et m'as envoyé faire une commission, et par la suite, j'ai tardé à rentrer voir ma mère.
Lorsque je rentrai, elle me demanda : " Où étais-tu ? "
Je dis : " le Prophète, prières et salut d'Allah sur lui, m'as envoyé faire une commission.
Elle répliqua : " et quel était cette commission ? "
Je dis : " c'est un secret "
Elle dit : " Ne révèle pas le secret du Prophète, prières et salut d'Allah sur lui, à personne "
Anas a dit : " par Allah si j'en parlais à quelqu'un, je t'en aurais parlé à toi Tabit"
(Rapporté par mouslim)
 
Regarde donc, ma soeur, qu'Allah te protège, cette femme n'a pas puni son fils, quand il lui a caché ce qu'il a fait .
 
Il y a des soeurs qui harcèlent leurs enfants, avec leurs questions, surtout au sujet des maisons dans laquelle ils sont entrés et de ce qui s'y passe.
 
Elles incitent alors leur fils à être curieux, et à révéler la ou les secrets des autres, alors qu'elles ne en rendent pas compte.
 
Toujours rappeler qu'Allah est Fier et Vengeur, de celui qui lui désobéit , et qu'il est pardonneur et miséricordieux envers celui qui se repent à lui
 
Rappeler la mort et sa difficulté.
La tombe et ses ténèbres.
Le jour dernier et ses peurs.
Inciter les enfants à accomplir les adorations et surtout la prière.
Les surveiller pendant qu'ils la font.
Les réveiller pour qu'il fasse celle du matin, et leur faire sentir l'importance de cet acte d'adoration
 
Fait attention ma soeur à cette " miséricorde " qui se trouve en toi et qui pourrait te pousser à ne pas les réveiller, cette apparente miséricorde peut les mener ainsi que toi en enfer (nous demandons protection d'Alalh).
 
Félicitons cette mère agéé qui, ayant peur pour son fils de neuf ans, prend sa main et l'emmène à la mosquée, afin qu'il puisse prier el fadjr en groupe, et reste assise à la porte de la mosquée pour le ramener à la maison après la prière.
 
  • Habitue tes enfants, ma soeur, au jeûne afin que cela lui soit facilité, lorsqu'il sera en âge de le faire .
  • Rappel leur toujours qu'Allah les surveille, car le jeune est le meilleur moyen pour ressentir le regard d'Allah.

 

-Surveille tes enfants, ne les laisse pas tomber dans les interdits en croyant que cela n'est pas grave


Ne te tais pas, en sachant que :

 

Ta fille écoute de la musique.

Met du vernis à ongle, puis fait ses ablutions sans l'avoir enlevé.

Qu'elle s'épile les sourcils.

Qu'elle se fait faire des coiffures interdites.

Qu'elle délaisse une des conditions du voile islamique, qu'elle met des habits pailletés ou qu'elle se parfume avant de sortir par exemple.

Attention à ne pas la laisser aller dans les marchés seule, ni monter seule avec le chauffeur.

Attention à ne pas la laisser mettre des habits trop courts ou trop dénudés sous prétexte qu'elle est " entre femmes ".

Attention qu'elle n'achète pas les revues immorales.

Attention à ne pas mettre le téléphone dans sa chambre et surveille-la de loin. ne sois pas stressée tout le temps, cela risque de la stresser aussi et de lui faire perdre confiance en elle.

Ne l'habitue pas à dépenser sans compter.

 

Attention, ma soeur à ne pas baisser les bras, sous prétexte qu'elle est trop dure à convaincre, au contraire tiens bon tant que tu es sur la vérité et n'accepte pas le faux.

 

N'oublie pas pour autant d'être douce et compréhensive quand il le faut.

 
Souviens-toi toujours de la parole du prophète Salla Allahu alayhi wa salam :
 
"celui qui a deux filles et qui est bon envers elles, elles lui seront un voile contre le feu de l'enfer "
 
Shaykh Ibn Baz rahimahu Allah a dit : 
 
"La bonté envers les filles se fait par le fait de bien les éduquer selon une éducation islamique, leur apprentissage, leur maintien sur la vérité, sauvegarder leur chasteté et les éloigner des interdits d'Allah soubhanahu wa ta'aala".
 
Et autres exemples qui illustrent la bonté, envers la fratrie garçons, ou filles, jusqu'à ce que tous grandissent dans l'adoration d'Allah, et s'éloigne de ce qu'Il a interdit, et l'accomplissement du droit d'Allah soubhanahu wa ta'aala.
 
Ceci montre que  "la bonté" ne veut pas seulement désigner le côté matériel, en nourriture, habitation et habillement, mais cette bonté s'étend aussi, à tout acte religieux ou matériel.
 
Shaykh ibn baz rahimahu Allah dit aussi : 
 
"ce hadith concerne à la fois la mère et le père "
 
Regarde l'exemple de cette femme arabe, qui n'a pas voulu que sa fille connaisse le mélange avec les élèves, et les professeurs hommes à l'école.
 
Malgré le fait que dans son pays cette mixité est normale.
 
Elle a demandé à sa fille d'arrêter l'école, et s'est mise à lui apprendre la science religieuse, à la maison.
 
Espérons que cette femme a eu de la bonté envers sa fille et qu'elle lui sera un voile contre le feu de l'enfer.
 
met en garde tes enfants contre les mauvais amis
 
  • Démontre-leur les dangers, résultant de leur fréquentation et de leur compagnie.
 
On a posé la question à certains prisonniers sur la raison de leur emprisonnement ,75% de ces prisonniers ont répondu que la cause était les amis du mal.
 
  • Protège-les de ces personnes, de la rue et ses dangers.
  • Veille à ce qu'ils occupent leur temps libre à des choses utiles, tel que l'apprentissage du Coran à la mosquée...
  • Puis attention à ne pas faire entrer les voleurs chez toi, oui les voleurs du dogme et des bonnes moeurs, ces appareils maudits tel que la télévision ou la parabole même si ton intention de départ était de les rendre heureux.
 
Un des prédicateurs ( rahimahoullah ) a dit : 
 
" le père qui offre la parabole à ses enfants, en réalité ce sont ses enfants qu'il a offerts à la parabole."
 
Shaykh ibn sa'adi rahimahu Allah a dit : 
 
"Celui qui laisse une chose qu'il aime dans le but de satisfaire Allah, Allah lui donne quelque chose de mieux sur terre et dans l'au-delà, celui qui laisse ce que son âme désire, Allah lui remplit son coeur de foi, un contentement personnel, une bonne santé, et une baraka dans sa subsistance".
 
En plus de tout cela, Allah lui réserve une récompense indescriptible (a.ha de son exégèse) .
 
Puis fais attention ma soeur à ne jamais invoquer contre eux même lors des moments de colère,par peur que ton invocation soit faite à une heure, ou les invocations sont acceptées et Allah accepte ton invocation.
 
Par contre, multiplie les invocations bénéfiques à leur sujet...
 
AL kurtubi a dit : 
 
" Il n'y a rien qui fasse plus plaisir au croyant que de voir sa femme et ses enfants obéissants à Allah soubhanahuwa ta'aala. "
 
Nous demandons à Allah soubhanahu wa ta'aala qu'il rende bonnes nos intentions et notre progéniture et qu'il fasse de nos enfants un sujet de contentement pour nous ici-bas et dans l'au-delà et qu'il nous aide à supporter cette responsabilité qu'est la bonne éducation de nos enfants et qu'il fasse qu'on soit à la hauteur... prières et salut d'Allah sur notre prophète Mohamed et salut d'Allah sur les siens et ses compagnons qu'Allah les agréés.


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Les versets «sans équivoque» et ceux qui «peuvent prêter à d'interprétations diverses»

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Les versets «sans équivoque» et ceux qui «peuvent prêter à d'interprétations diverses»

Question :

 

Qu'est-ce qu'on entend par les versets coraniques "sans équivoque" et ceux qui "peuvent prêter à d'interprétations diverses" ?


Comment peut-on réfuter ce raisonnement problématique avancé par certains, selon lequel si le Saint Coran comporte un exposé explicite de toute chose ainsi qu'une bonne direction pour l'univers, comment donc percevoir ce qu'Allah, l'Exalté, dit dans le verset 7 de la sourate 'Al-'Imran (traduction rapprochée) :

" alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science ... "

Qu'est-ce qu'il est entendu par "ceux qui sont bien enracinés dans la science"?

Et quelle est la différence entre l'interprétation et l'exégèse du Saint Coran ?

 

Réponse :


Que la louange soit exclusivement à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur l'Envoyé d'Allah, sur sa famille et sur ses compagnons..., Ceci dit :

 

Premièrement

Le fait qu'une parole soit sans équivoque, veut dire qu'elle est suffisamment claire et précise pour servir à distinguer les vraies relations des fausses et les commandements guidant au bon chemin de ceux menant à l'égarement.

Tout le Saint Coran est, dans ce sens, d'une parfaite clarté et est dépourvue de toute ambiguïté, conformément à ce qu'Allah, l'Exalté, dit (traduction rapprochée) : 

"C'est un Livre dont les versets sont parfaits en style et en sens, émanant d'un Sage, Parfaitement Connaisseur". 
[Hoûd: 1]


et  (traduction rapprochée) :
 
"Voici les versets du Livre plein de sagesse" 
[Yûnus: 1]

Deuxièmement


Le fait qu'une parole soit analogue et semblable à une autre, veut dire qu'elles attestent réciproquement la véracité de leurs contenus. Tous les versets coraniques sont, dans ce sens, assimilables les uns aux autres sans ni contradiction ni confusion; Allah, l'Exalté, dit (traduction rapprochée) : 


"Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! " 
[An-Nissa': 82]


et  (traduction rapprochée) :

"Allah a fait descendre le plus beau des récits, un Livre dont (certains versets) se ressemblent et se répètent"
[Az-Zummar: 23]


Cette ressemblance ne va pas à l'encontre de la précision et la clarté généralement conçues; mais tend plutôt à plus de confirmation du sens sans paradoxe d'aucune sorte.

Troisièmement


La ressemblance signifie, en particulier, qu'une chose est similaire à une autre par un côté et diffère d'elle par un autre.

 

Or, il existe des versets coraniques de cette sorte, dont la signification tantôt concorde avec certains versets précis, tantôt correspond à d'autres de sens différent, ce qui rend les gens incapables d'envisager clairement leurs contenus.


Mais, en confrontant ces versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses avec les autres bien clairs et nets, on arrive à déceler ce qui est visé au juste par ceux-là.


Quiconque parmi les ulémas ne tient compte que des versets pouvant prêter à d'interprétations diverses, sans les conférer aux autres versets clairs et nets, se serait complu dans le faux et suivi la voie des égarés; comme l'ont fait les chrétiens en prétendant que Jésus est le fils d'Allah.


Allah, qu'Il soit Exalté, dit à son sujet qu'il n'est que la parole d'Allah, qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui; alors que les chrétiens laissent tomber ces versets portant aussi sur Jésus (que la paix soit sur lui) (traduction rapprochée) : 


"Il (Jésus) n'était qu'un Serviteur que Nous avions comblé de bienfaits... "
[Az-Zukhruf: 59]


et  (traduction rapprochée) :

"Dis: "Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul n'est égal à Lui"
[Al Ikhlass: 1-4]


Cet état de choses trouve son résumé dans ce verset (traduction rapprochée) : 


"C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l'égarement, mettent l'accent sur les versets à équivoque cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent: "Nous y croyons: tout est de la part de notre Seigneur!" Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent" 
[Al Imran: 7]

 

Ainsi, on est convaincu que le Coran comporte un exposé explicite de toute chose ainsi qu'une bonne direction pour l'univers, une miséricorde et une bonne annonce aux musulmans et on se rend également compte de la concordance de ses divers versets et que, seuls, ceux qui sont bien enracinés dans la science qui suivent le vrai, en conférant les versets prêtant à d'interprétations diverses aux autres sans équivoque, afin de dissiper les doutes et les confusions.


Contrairement aux douteurs de mauvaise conscience qui s'entêtent à suivre leurs caprices et à agir à leur guise en s'attachant aux versets prêtant à d'interprétations diverses sans les confronter avec les autres versets sans équivoque; en vue de semer la zizanie entre les gens et de les fourvoyer.


Quant à cette partie de la question portant sur la différence entre l'interprétation et l'exégèse du Saint Coran, nous disons que l'interprétation du Coran signifie son explication en lui donnant une signification claire, fût-ce en confortant les versets qui peuvent s'interpréter de plusieurs manières avec ceux qui sont sans équivoque; c'est pourquoi on peut marquer une pause après le terme "science" (dans cette partie du verset 7 de la sourate 'Al Imran) (traduction rapprochée) : 


"alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science" 

Car, ce sont, en fait, les savants qui connaissent le sens des versets coraniques prêtant à d'interprétations diverses, confrontent ceux-ci avec les versets sans équivoque et explicitent leurs sens.


Il se peut également que l'interprétation du Coran signifie sa véridicité et sa concordance avec l'état de fait réel, comme le montre ce verset (traduction rapprochée) : 


"Attendent-ils uniquement la réalisation (de Sa menace et de Ses promesses?). Le jour où sa (véritable) réalisation viendra, ceux qui auparavant l'oubliaient diront: "Les messagers de notre Seigneur sont venus avec la vérité" 
[Al A'raf: 53]


Et comme ce qu'a mentionné Allah, l'Exalté, sur la langue de Joseph (Yousouf) (que la paix d'Allah soient sur lui), dans cet épisode de son histoire quand ses deux parents et ses frères sont tombés prosterner devant lui (traduction rapprochée) : 


"O mon père, voilà l'interprétation de mon rêve de jadis" 
 [Yousouf: 100]


Ainsi a-t-il lié la réalisation de la scène qui se passe sous ses yeux au rêve qu'il a fait précédemment.


C'est la même chose pour ce qui est du comment des qualités attribuées par Allah, l'Exalté, à Soi-Même, comme "Al Istiwâ'" (l'établissement) cité dans ce verset (traduction rapprochée) :


"Le Tout Miséricordieux S'est établi "'Istawâ", sur le Trône"
[Taha: 5]


et comme Sa (venue) au Jour de la Résurrection en compagnie des Anges disposés par rangs, comme dans ce verset (traduction rapprochée) :


"et que ton Seigneur viendra ainsi que les Anges, rang par rang"
[Al Fajr: 22]


Le sens de (l'établissement) et de la (venue) est bien clair à l'esprit de ceux qui sont enracinés dans la science; quant au comment de cela, personne si ce n'est qu'Allah n'en détient le secret.


C'est pourquoi, on peut marquer une pause après le terme "Allah" (dans cette partie du verset 7 de la sourate 'Al Imran) (traduction rapprochée) : 


"alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah" 


En somme, l'une ou l'autre opinions portant sur les pauses sont jugées correctes, car chacune d'elle est basée sur une certaine interprétation logique.


Citons pour expliciter le second sens possible de l'interprétation ce hadith rapporté par 'Aicha (qu'Allah soit satisfait d'elle). Elle a dit: "Après la révélation de la sourate "An-Nasr", l'Envoyé d'Allah (pbAsl) n'a fait aucune prière sans qu'il n'y dise: 

"Gloire à Toi, ô Seigneur, et louange à Toi. Seigneur! Pardonne-moi" 
Al Boukhari dans plusieurs oeuvres dont Al Adhân (794)

en mettant ainsi en exécution ce qu'Allah lui a ordonné: 

"alors, par la louange, célèbre la gloire de ton Seigneur et implore Son pardon" 
[An-Nasr: 3]


Il se peut également que l'interprétation du Coran ou des autres textes de la charia, signifie le fait de dériver un terme de son sens prépondérant vers un autre qui semble prévaloir contre lui, en se basant sur une preuve.

Telle est la méthode suivie par plusieurs jurisconsultes et adoptée également par la plupart des successeurs qui avaient traité l'interprétation des versets comportant les attributs d'Allah.

Le grand mufti, Ibn Taymiyya a critiqué ceci à la fin de la cinquième règle figurant sans son ouvrage intitulé " At-Tadmuriya".

Que celui qui désire plus de renseignements encore sur ce sujet, consulte cet ouvrage.


Et c'est Allah qui accorde la réussite. Que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.

 
Source : alifta.com
Traduction rapprochée : qurancomplex.org
Revue par Ibn Hamza Al Djazairy

 Publié par alghourabaa.free.fr
 
Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء

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Les ruses de Satan envers les femmes

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Les ruses de Satan envers les femmes
•​ Il y a le fait que la femme verra la fin de ses menstruations après le lever du soleil, elle fera alors le ghusl après l'heure du 'asr et priera uniquement la prière du 'asr, alors qu'il était obligatoire pour elle de faire la prière du Dhuhr !
 
•​ Parmi elles, se trouvent celles qui négligent le ghusl pendant deux jours, donnant comme excuse qu'elles doivent laver leurs habits.
 
•​ Peut être qu'elle retardera le ghusl de la janâbah de la nuit jusqu'au lever du soleil.
Et quand elle entrera dans la salle de bain, elle ne se couvrira pas et dira : « Moi et ma sœur, ma mère et mon esclave sont des femmes tout comme moi, donc pourquoi devrais-je me couvrir devant elles ?! »
Et tout cela est harâm.
 
•​ Il n'est pas permis à la femme de regarder ce qui se situe entre le nombril et les genoux d'une autre femme (d'autres savants ont inclus le buste et la poitrine) même s'il s'agit de sa fille ou de sa mère sauf si la fille est un enfant, mais lorsqu'elle atteint les sept ans elle doit être couverte et on doit se couvrir devant elle.
 
•​ Peut être que la femme priera assise alors qu'elle est capable de prier debout.
La prière est dans ce cas invalide.

•​  Peut être qu'elle donnera comme excuse l'impureté de ses habits due à l'urine de son enfant (elle prie avec des habits impurs) alors qu'elle peut les laver.
Mais si elle doit sortir de chez elle, elle se vêtira d'une bonne manière et empruntera même des habits !
Elle est négligente vis-à-vis de la Salah.
 
•​ Peut être qu'elle ne connaît aucune règle concernant la Salah et elle n'interrogera personne.
 
•​ Peut être qu'elle découvrira une partie de son corps qui rendra sa salah invalide et elle n'y prêtera aucune attention.
 
•​ Peut être qu'elle ne se souciera pas de se faire avorter, et elle ne sait pas que si elle se fait avorter de ce qui a une âme ; c'est comme si elle avait tué un musulman !
 
•​ Peut être qu'elle vivra avec son mari d'une mauvaise manière, elle lui parlerait d'une manière qui est haram et dirait : « C'est le père de mes enfants et c'est tout ce qu'il y a entre nous » et elle sortira de chez elle sans sa permission et dira : « Je ne sors pas pour faire des pêchés. » alors qu'elle ne sait pas que le fait de quitter sa maison sans la permission de son mari est un pêché en lui-même !
 
•​ Parmi elles se trouvent celles dont le mari les appelle au lit (pour avoir des rapports) et elle refuse, elle pense que ce refus n'est pas un pêché alors qu'elle n'a pas le droit d'agir comme cela, conformément à ce qui a été rapporté par Abu Hurayrah رضي الله عنه que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

« Si l'époux appelle sa femme dans son lit, qu'elle refuse, et qu'elle passe la nuit tandis que son mari est en colère après elle, les anges la maudissent jusqu'au matin."
(Bukhari et Muslim)
 
•​ Elle dépensera de manière insouciante les richesses de son mari, et il ne lui est pas permis de prendre un bien de la maison sans la permission de son mari ou en sachant qu'il sera content de son geste.
 
Extraits du livre "Talbîs Iblîs"
copié de assounnah.com
 
Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih - الإمام أبي الفرج عبد الرحمن بنُ عليّ بن الجوزي

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Conseil complet sur les règles de l’essuyage

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Conseil complet sur les règles de l’essuyage

- Essuyage sur les chaussures

 
Quant à l'essuyage sur les chaussures (na'layn) [1] lors des ablutions, il s'est répandu parmi les savants contemporains de dire qu'il n'est pas permis d'essuyer sur eux. Et nous ne connaissons pas de preuve pour soutenir cet avis, autre que ce qui a été exposé par Al-Bayhaqi (rahimahullah) dans ses Sunan (1/288) :

« Al-asl (le principe premier) est l'obligation de laver les pieds, à moins qu'il y ait un aspect établi de la Sunna qui le spécifie, ou qu'il y ait un consensus (ijma') sur lequel il n'y ait aucune différence. Et l'essuyage sur les chaussures ou les chaussettes n'est inclus dans aucun des deux et Allah est plus savant. »

C'est ce qu'il a exposé. Et il est bien connu, malheureusement, que cela indique une ignorance des ahadith précédemment mentionnés dans ce traité [2] concernant le fondement de l'essuyage sur les chaussettes et les chaussures. Et les chaînes de narration de certains d'entre eux sont authentiques, comme il été clarifié précédemment. C'est pourquoi At-Turkmani Al-Hanafi (rahimahullah) a fait des remarques sur ces mots, en disant:

« Ceci est incorrect, car At-Tirmidhi a authentifié le hadith de l'essuyage sur les chaussettes et les chaussures et l'a déclaré hassan d'après le hadith de Muzayl d'après Al-Mughirah (qu'Allah l'agrée). Il a aussi déclaré hassan le hadith d'Ad- Dahhak d'après Abou Mousa (qu'Allah l'agrée). Aussi, Ibn Hiban a vérifié l'essuyage sur les chaussures en authentifiant le hadith d'Aws (qu'Allah l'agrée). De la même façon Ibn Khuzaimah [2] a authentifié le hadith d'Ibn ' Umar (qu'Allah l'agrée) de l'essuyage sur les chaussures. Et ce que Al-Bayhaqi a mentionné du hadith de Zayd Ibn Al-Hibab d'après At-Thawri (c'est à dire avec la chaîne de narration remontant à Ibn ' Umar (qu'Allah l'agrée) et exposé précédemment) quant à l'essuyage sur les chaussures, est un hadith bon. Ibn Al- Qatan l'a aussi authentifié d'après Ibn ' Umar (qu'Allah l'agrée). » [Al-Jawhar-un-Naqi (1/288)]

Je dis qu'une fois que vous avez su cela, il n'est pas permis d'hésiter dans l'acceptation de cette permission- particulièrement après que le hadith à ce sujet ait été authentifié.

Car, comme l'auteur (Al-Qasimi) l'a exposé dans ce qui a été mentionné précédemment : « le hadith concernant cela est authentique, donc on ne peut qu'entendre et obéir. »

C'est particulièrement le cas après la connaissance que les Sahabas ont agit conformément à cela. Et le premier parmi eux, le calife bien guidé, 'Ali Ibn Abi Talib (qu'Allah l'agrée). En outre, c'est l'avis qui a été tenue par certains des imams des pieux prédécesseurs (Salaf As-Salih), qu'Allah les agrée.

Ainsi, Ibn Hazm (rahimahullah) a dit dans Al-Muhalla (2/103) :

« Question : si la chaussure (khuff) est coupée au-dessous des chevilles, l'essuyage est-il permis. C'est l'avis d'Al-Awza'i et on rapporte qu'il a dit : «  le muhrim peut essuyer sur ses chaussures coupées au-dessous des chevilles... » D'autres ont exposé : «  il ne peut pas essuyer sur elles à moins qu'elles ne soient au-dessus des chevilles. »

L'essuyage sur les khufs ou les chaussettes qui ont des trous

Quant à l'essuyage sur khufs (des chaussettes en cuir) ou les chaussettes trouées, alors les savants ont différé sur cette question, avec beaucoup d'avis. La majorité d'entre eux l'interdit basé sur une longue différence parmi eux, que vous pouvez voir dans les discussions détaillées qu'on trouve dans les livres de Fiqh et Al-Muhalla. D'autres savants ont tenu l'avis que c'était permis et c'est l'avis que nous favorisons. Notre argument est que : le principe de base est la permission pour l'essuyage. Ainsi quiconque l'interdit, ou y place une condition - comme celle qu'ils doivent être dépourvus de trous - ou y place des limites, alors ceci est réfuté par la parole du prophète :

« Toute condition qui n'est pas trouvée dans le Livre d'Allah est fausse. »
[Al-Bukhari et Muslim]

Il a aussi été authentiquement rapporté que Sufyan Ath-Thawri (rahimahullah) a dit : « essuyez sur elles (les chaussettes) tant qu'elles sont attachées à vos pieds. Les chaussettes des Muhajirin et des Ansar n'étaient-elles pas du tout trouées, déchirées et en lambeaux ? » [Rapporté par ' Abd-ur-Razzaq dans Al-Musanaf (No 753) et par cette voie de narration, par Al-Bayhaqi (1/283)]

Ibn Hazm (rahimahullah) a dit :

«  s'il y a sur les khufs, ou sur ce qui est porté sur les pieds, des trous petits ou grands, longs ou larges, si bien qu'une partie du pied est visible, peu ou beaucoup, ou tous les deux, alors c'est pareil pour tous. Et l'essuyage sur eux est permis, tant qu'une partie continue à s'attacher aux pieds. C'est l'avis de Sufyan Ath-Thawri, Dawoud, Abou Thawr, Ishaq Ibn Rahawaih et Yazid Ibn Haroun. » [Al-Muhalla(2/100)]

Puis, il (rahimahullah) continue à rapprocher les déclarations des savants qui l'interdisent, selon ce qu'ils contiennent de différence et de contradiction. Puis, il continue à les réfuter et à expliquer que c'est un avis qui n'a aucune preuve pour le soutenir sauf l'avis. Puis il conclut par sa parole:

« Cependant la vérité est à cet égard dans ce qui est rapporté dans la Sunna, qui  explique le Qur'an, la règle concernant les pieds qui n'ont pas de vêtement sur lesquels on peut essuyer, est qu'ils doivent être lavés. Et la règle, s'il y a un vêtement sur eux, est qu'ils peuvent être essuyés. C'est ce qui est rapporté dans la Sunna (traduction rapprochée) 

 « et ton Seigneur n'oublie rien. » [Sourate Maryam : 64]

le messager (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) savait, quand il a commandé l'essuyage sur les  khufs ou sur ce qui est porté sur les pieds - et il a essuyé sur les chaussettes - qu'il y avait de grands et petits trous,  ou aucun trou, dans les chaussures, les chaussettes et sur tout ce qui est porté sur les pieds.

Et il (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) savait aussi qu'il existait la chaussure rouge, noire ou blanche aussi bien que la nouvelle et la vieille. Mais il (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) n'a rien spécifié d'autre. Et si la règle pour cela dans la religion a varié, donc Allah aurait oublié de descendre la révélation concernant cela, ou le messager d'Allah (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) aurait négligé de l'expliquer, pureté à lui il est éloigné de cela. Ainsi, il est correct que la règle pour cet essuyage s'applique à toutes les conditions. » [ Al-Muhalla (2/100)]

Aussi, Shaikh-ul-Islam Ibn Taimiya (rahimahullah) a dit dans ses Ikhtiyarat (page.13) :

« Il est permis d'essuyer sur les vêtements sur un de ses deux côtés - Ibn Tamim et d'autres ont rapporté cela. Il est aussi permis d'essuyer sur les khuf qui ont des trous, tant qu'ils continuent à porter ce nom (khuf) et qu'on soit capable de marcher avec. C'est le plus ancien des deux avis de Ash-Shafi'i et c'est ce que Abul-Barakat et d'autres savants ont préféré. »

Je dis : Ar-Rafi'i a attribué cet avis dans Sharh Al-Wajiz (2/370) à la majorité des savants et l'a utilisé comme preuve, son argument est que l'avis qui interdit l'essuyage, rétrécit la porte de cette permission, donc il faut essuyer. Et il a vu juste, qu'Allah lui fasse miséricorde.

Enlever la chaussure sur laquelle on a essuyé annule-t-il les ablutions ?

Les savants ont aussi divergé concernant celui qui enlève les khufs et ses (différents) types, après avoir exécuté les ablutions et essuyé sur eux. Leur différence peut être divisée en trois avis.

Le Premier : Son ablution est valable et on n'exige rien de lui.
Le Deuxième : Il doit laver ses deux pieds seulement.
Le Troisième : Il doit refaire ses ablutions.

Chacun de ces avis a été tenu par des groupes de savants parmi les prédécesseurs (Salaf). ' Abd-ur-Razzaq (rahimahullah) a transmis leurs narrations quant à ces avis dans Al-Musannaf (1/210/809-813),  tout comme Ibn Abi Shayba (1/187-188) et Al-Bayhaqi (1/289-290).

Il n'y a aucun doute que le premier avis est ce qui est le plus correct, car c'est dans la correspondance avec l'essence de l'essuyage, dans lequel il y a une permission et une facilitation d'Allah. Ainsi tout avis, autre que le premier, nierait cette facilitation, comme il a été exposé par Ar-Rafi'i dans la question précédente (*2). En outre, les deux autres avis sont dépassés par deux arguments, basés sur les deux preuves suivantes :

Premièrement: Il a observé l'acte du calife bien guidé 'Ali Ibn Abi Talib (qu'Allah l'agrée), car nous avons présenté précédemment avec une chaîne authentique de narration, qu'il (qu'Allah l'agrée) a perdu, une fois, ses ablutions, il les a ensuite exécuté de nouveau et a essuyé sur ses chaussures. Puis il les a enlevés et a prié (sans elles).

Deuxièmement : ceci est conforme avec l'analogie correcte, en effet si on devait essuyer sur sa tête et raser ensuite ses cheveux, il ne serait pas obligatoire d'essuyer sur sa tête de nouveau, puisqu'il aurait déjà les ablutions. C'est l'avis que Shaikh-ul-Islam Ibn Taimiya(rahimahullah) a favorisé, comme il expose dans ses Ikhtiyarat ( page 15) :

« Les ablutions de celui qui a essuyé sur ses khufs et sur le turban ne sont pas annulées quand il enlève n'importe lequel de ces deux vêtements. Elles ne sont pas annulées non plus par le terme de son délai fixé (pour l'essuyage). Et il n'est pas obligé  d'essuyer sa tête, ni de laver ses pieds. C'est l'avis d'Al-Hasan Al-Basri. Cet avis fait l'analogie avec le rasage des cheveux qui sont essuyés, selon l'avis correct du madhab Hanbali et l'avis de la majorité des savants. »

C'était aussi l'avis d'Ibn Hazm (rahimahullah), référez-vous donc à ses mots dans lesquels il argumente contre ceux qui s'y opposent, car c'est de valeur. [Voir Al-Muhalla (2/105-109)] 
 
Quant à ce qui a été rapporté par Ibn Abi Shayba (1/187) et Al-Bayhaqi (n°1/289) sur l'autorité d'un homme parmi les compagnons du prophète, à qui on a  demandé à propos d'une personne qui a essuyé sur ses khufs, et les a ensuite enlevés, il a dit : « il doit laver ses pieds. » Alors dans la chaîne de narration de ce hadith se trouve Yazid Ibn 'Abd-ir-Rahman Ad-Dalani.

Al-Hafidh Ibn Hajr  (rahimahullah) a dit de lui : « il est véridique, cependant il a fait trop d'erreurs dans sa narration. Et il a l'habitude de commettre du tadlis. Al-Bayhaqi (rahimahullah) a rapporté une narration semblable d'Abu Bakrah (qu'Allah l'agrée). Les narrateurs de ce hadith sont tout fiables à part 'Ali Ibn Muhammad Al-Qurshi, car je ne le connais pas. »
 
Puis il (rahimahullah) a rapporté d'Ibn Mughira Al-Shu'aba qu'il (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) a dit :

« l'essuyage sur la chaussure est de trois jours pour le voyageur et d'un jour pour le résidant, tant qu'il ne les enlève pas. »

Puis il (rahimahullah) a dit. « 'Umar Ibn Rudaih est seul dans à rapporter cela et il n'est pas un rapporteur fort. »

Je dis que ce complément  «  tant qu'il ne les enlève pas » est rejeté en raison de l'isolement de ce narrateur faible dans le rapport de cela et en raison du manque de toute preuve pour soutenir cela.

Quand le délai fixé pour l'essuyage commence-t-il ?

Il y a deux avis bien connus des savants concernant cette question :

Le Premier : Il commence quand les ablutions sont rompues (pour la première fois), après avoir mis la chaussure.

Le deuxième : Il commence après le premier essuyage, après avoir perdu les ablutions.

Abou Hanifa, Shafi'i, Ahmad et leurs compagnons ont tenu le premier avis. Et nous ne leur connaissons pas de preuve qui mérite mention, en dehors du fait que ce soit simplement un avis. C'est pour cette raison que certains de leurs compagnons (c'est-à-dire du même madhab) les ont contredits, comme nous le mentionnerons. Nous ne connaissons pas non plus de prédécesseur parmi les Sahabas qui se soit opposé au deuxième avis, car leur guide étaient les ahadith authentiques et la fatwa de 'Umar Ibn Al- Khattab (qu'Allah l'agrée).

Quant à la Sunna, alors il y a des ahadith authentiques qui ont été rapportés par beaucoup de compagnons, dans le Sahih Muslim, dans les quatre Sunans , dans les Masanids et d'autres. Dans ces narrations, le prophète (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) a commandé l'essuyage. Dans quelques narrations il a permis l'essuyage. Et dans une narration, il (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) a fixé l'essuyage  à un jour et une nuit pour le résidant et à trois jours et trois nuits pour le voyageur.

Parmi les choses vraiment évidentes, est que ce hadith sert comme facteur de détermination pour le commencement de la période de l'essuyage, qui commence immédiatement après (le premier) essuyage. Il sert aussi de réfutation contre le premier avis, puisque ceci (l'avis) nécessite, comme est prouvé dans les questions subsidiaires (furou'), que la personne qui prie la prière du Fajr avant le lever du soleil, puis perd ses ablutions (pour la première fois) dans le temps du Fajr le deuxième jour. Refait alors ses ablutions et essuie sur sa chaussure pour la première fois pour la prière Fajr, on ne lui permet pas d'essuyer sur eux après cela! Donc est-ce qu'il est véridique de dire que cette personne a exécuté l'essuyage "un jour et une nuit" ?!

Selon le deuxième avis, celui qui est le plus correct, il peut essuyer sur sa chaussure jusqu'un peu avant la prière du Fajr du troisième jour. Au contraire ils ont dit des choses plus étrange que ce que nous avons mentionné : « si on excrète et qu'on n'essuie pas sur sa chaussure, un jour et une nuit, ou trois s'il est voyageur,. Le délai fixé prend fin et l'essuyage n'est pas permis après cela, avant qu'il n'enlève sa chaussure, renouvelle ses ablutions et mette ensuite sa chaussure dessus. » [An-Nawawi a mentionné cet avis dans son Majmou' (1/476)]

Ainsi, ils empêchent un individu de se servir de cette permission (rukhsa), en se basant sur cet avis, qui est en opposition avec la Sunna ! Pour cette raison, l'imam Nawawi (rahimahullah) n'avait pas d'autre choix que d'être en contradiction avec son madhab, bien qu'il était appliqué à ne pas le contredire ( madhab Shafi'i) si cela était possible, cela en raison de la force de la preuve. Ainsi après avoir rapporté le premier avis et ceux qui l'ont tenu, il (rahimahullah) a dit :

« Al-Awza'i et Abu Thawr ont dit : « Le délai fixé commence au premier essuyage (sur la chaussure) après la première rupture des ablutions. » Et c'est une narration d'Ahmad et Dawoud. C'est le plus favorable (l'avis), celui qui a les preuves les plus établies. Ibn Al- Mundhir a favorisé cet avis. Et quelque chose semblable à cela a été rapporté de 'Umar Ibn Al-Khattab (qu'Allah l'agrée). Al-Mawardi et Ash-Shashi ont rapporté de Al-Hasan Al-Basri qu'il (le délai) commence quand la chaussure est mise. Ceux qui disent que le délai fixé commence au premier essuyage avancent comme preuve, le hadith suivant du messager d'Allah (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) :

« le voyageur peut essuyer (sur sa chaussure) pendant trois jours. »

  Et ce sont des ahadith authentiques comme il a été exposé précédemment. Ce hadith est la preuve formelle qu'il (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) essuyait (sur sa chaussure) pendant trois jours. Et ce ne serait pas possible, à moins que le délai fixé n'ait commencé au premier essuyage. Et c'est aussi parce que Ash-Shafi'i a dit : « s'il excrète tandis qu'il est résidant, (puis voyage) et essuie (sur sa chaussure) en voyageant, il doit accomplir l'essuyage (de la durée) d'un voyageur, car la règle de l'essuyage s'applique. » Nos compagnons (Shafi'i) emploient le hadith de Safwan (qu'Allah l'agrée), qui a été rapporté par Al-Hafidh Al-Qasim Ibn Zakarya Al-Matrazi : « ... de l'excrétion à l'excrétion ... » pour soutenir leur avis. Et c'est un complément (ziyada) étrange (au hadith). Il n'est pas authentifié. Et ils emploient aussi al-qiyas (l'analogie)... » [Al-Majmou ' (1/487)]

Je dis : si le Qiyas qui est mentionné ici, est isolément correct en soi, alors la condition pour qu'il soit accepté et employé comme preuve est qu'il ne doit contredire pas la Sunna. Mais s'il la contredit, comme je le crois, alors il n'est pas permis de pencher  vers cela. Pour cette raison il est dit :

"Quand les narrations sont mentionnées, la déduction est annulée. Et quand la source d'Allah vient, la source de l'intellect est annulé. "

Comment cette analogie peut-elle être correcte, quand elle contredit aussi l'avis du calife bien guidé 'Umar Ibn Al-Khattab ? Je sais que les disciples aveugles prétendent accepter la Sunna authentique quand elle contredit  l'avis de 'Umar, comme ils l'ont fait quant pour la question du troisième divorce. Ainsi pourquoi n'acceptent-ils pas son avis quand il se conforme à la Sunna ?! 'Abd-ur-Razzaq a rapporté dans Al-Musannaf d'après Abu 'Uthman Nahdi, qui a dit :

« J'étais présent lorsque Sa'd et Ibn 'Umar se disputaient devant ' Umar (qu'Allah l'agrée) concernant la question de l'essuyage sur leskhufs. Ainsi 'Umar (qu'Allah l'agrée) a dit : «  il peut essuyer sur eux jusqu'à la même heure (du premier essuyage), pour un jour et une nuit. » [Al-Musanaf (1/209/807)]
 
Je dis que sa chaîne de narration est authentique selon les conditions d'Al-Bukhari et de Muslim. Et c'est une preuve formelle que le délai fixé pour l'essuyage commence quand il est d'abord exécuté sur la chaussure et dure jusqu'à la même heure le jour suivant. C'est ce qui est apparent dans toutes les narrations qui ont rapportées des Sahabas concernant le délai fixé pour l'essuyage, selon ce que nous savons, de ce qui a été rapporté par ' Abd-ur-Razzaq et Ibn Abi Shayba dans Al-Musanaf. Comme exemple, je mentionnerai ce qu'Ibn Abi Shayba (1/180) a rapporté d'après 'Amr Ibn Al-Harith, qui a dit :

« J'ai voyagé avec 'Abdullah vers (diverses) villes et il a essuyé sur ses khufs pendant trois jours, il ne les enlevez pas. »
 
Sa chaîne de narration est sahih selon les conditions d'Al-Bukhari et de Muslim. Ainsi, les narrations des prédécesseurs sont en accords avec la Sunna de Muhammad (Prières et bénédictions d'Allah sur lui ) que nous avons exposé. Tenez-vous-y donc et par la volonté d'Allah, vous serez guidés.

La fin du délai fixé annule-t-elle l'ablution ?

Concernant cette question, les savants sont divisés en plusieurs avis, les plus célèbres sont les deux avis du madhab Shafi'i. Et ils sont :
 
Premièrement : On est obligé renouveler ses ablutions

Deuxièmement : Il lui suffit juste de laver ses pieds

Troisièmement : On exige rien de lui. Plutôt ses ablutions sont valables et il peut prier dans son état, tant qu'il n'excrète pas ou ne rompt pas ses ablutions. C'est ce que An-Nawawi (rahimahullah) a exposé.
 
Je dis : Ce troisième avis est le plus fort. Et il est ce que An-Nawawi a favorisé, aussi en contradiction avec son madhab. Ainsi, il a dit : « cet avis a été rapporté par Ibn Al- Mundhir d'après Al-Hassan Al-Basri, Qatada et Sulayman Ibn Harb. Ibn Al-Mundhir l'a favorisé. Et il est ce qui est le plus préférable et le plus convaincant. Nos compagnons (Shafi'i) l'ont rapporté de Dawoud. » [Al-Majmou ' (1/527)]
 
Je dis que Ash-Shi'arani l'a rapporté de l'imam Malik dans Al-Mizan (1/150) et Nawawi l'a rapproché d'autres, référez-vous-y donc. Aussi, c'est l'avis que Shaikh-ul-Islam Ibn Taimiya a pris, comme vous avez vu dans ses paroles mentionnés ci-dessus dans la troisième question, conformément à Ibn Hazm. Et ce dernier (Ibn Hazm) mentionna les autres savants qui ont tenu cet avis, Ibraahim Nakha'i et Ibn Abi Laila. Puis il (rahimahullah) a dit :
 
« C'est l'avis qu'il n'est pas permis de délaisser pour un autre. Car il n'y a aucune mention dans les narrations que les ablutions sont annulées par le lavage du corps ou de certaines parties, ou par le terme du délai fixé pour l'essuyage. En effet, le prophète (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) a seulement interdit que l'on essuie sur eux plus de trois jours pour le voyageur et plus d'un jour pour le résidant. Ainsi quiconque tient un avis contraire à cela, alors il a ajouté aux narrations ce qui n'en fait pas partie et à la parole du prophète (Prières et bénédictions d'Allah sur lui) ce qu'il n'a pas dit. Ainsi quiconque fait cela par erreur, alors il n'y a rien sur lui. Et quiconque le fait intentionnellement après que l'argument ait été établi contre lui, alors il a commis un grand péché parmi les grands péchés. Et rien n'annule l'ablution, à part l'excrétion (hadath). Et celui qui a correctement exécuté ses ablutions et n'excrète pas ensuite, alors il est dans un état de pureté. Et quiconque est dans un état de pureté peut prier tant qu'il n'excrète pas ou tant que ne vient pas un texte clair exposant que sa pureté a été annulée, même s'il n'excrète pas. Ainsi cette personne, dont le délai fixé pour l'essuyage est fini, n'a pas rompu ses ablutions et il n'y a aucun texte qui déclare que son état de pureté a été annulé, sur certaines parties de corps ou tout son corps. Donc il est dans un état de pureté et peut prier, jusqu'à ce qu'il excrète, à ce moment, il doit enlever ses khufs et ce qu'il porte sur ses pieds et exécuter ses ablutions. Alors le délai fixé pour l'essuyage est renouvelé de nouveau. Et ainsi, toujours de la même façon. Et à Allah appartient le succès. "[Al-Muhalla (2/94)]

Beyrouth 1370 Muhammad Nasir-Din Al-Albani

[1] note du traducteur : le mot employé dans ce traité pour les chaussures est na'layn, qui peut signifier les sandales ou les chaussures qui ne dépassent pas la cheville. A l'époque du messager d'Allah (Prières et bénédictions d'Allah sur lui), les gens avaient l'habitude de porter ces sandales, qui étaient les chaussures considérées. Nous avons décidé de traduire par le mot 'chaussures' de peur que si le mot 'sandales' était employé, les gens limiteraient la règle trouvée dans ce traité aux seules sandales, tandis que les règles s'appliquent à tout type de chaussure portée sur le pied. Et Allah est plus savant. 
[2] note du traducteur : le traité auquel il se réfère est Al-Mas-h 'Ala Al-Jawrabain (l'essuyage sur les chaussettes) du grand savant du Sham Jamal-Din Al-Qasimi (rahimahullah). Ce traité de Shaikh Al-Albani vient directement après sa vérification du livre de Al-Qasimi. Al-Albani inclue cette dernière section au livre pour clarifier des malentendus communs présents aujourd'hui et en complément du livre. Ainsi, il y aura quelques références faites à ce livre, comme "comme il a été exposé précédemment". Cela signifie précédemment dans le livre Al-Mas-h 'Ala Al-Jawrabain.
[3] Voir Sahih Ibn Khuzaimah (page. 100)

Source :  Tamam-un-Nas'h fi Ahkam-il-Mas'h, qui est une annexe à sa vérification du livre Al-Mas'h ' alal-Jawrabayn de l'imam Jamal-Din Al-Qasimi
copié de salafs.com
 
Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany - الشيخ محمد ناصر الدين الألباني

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L'interrogatoire dans la tombe

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

L'interrogatoire dans la tombe

- L'interrogatoire a lieu peu de temps après l'enterrement

 

Selon 'Ali (رضي الله عنه) et Ibn Mas'ud (رضي الله عنه), l'Envoyé d'Allah (صلى الله عليه و سلم), lorsqu'il avait fini d'enterrer un mort, s'est redressé et dit : 
 

"Demandez le pardon et l'affermissement pour votre frère dans son interrogatoire qu'il subit à cet instant".

 

- Les trois questions des deux anges
 

Deux anges viennent dans la tombe, font s'asseoir la personne

(Al-Bukhârî et Muslim)

 

D'après Anas (رضي الله عنه) le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : 

 

"Quand un fidèle serviteur est déposé dans sa tombe et que ses compagnons s'en vont et qu'il entend encore le bruit de leur souliers, deux anges se présentent à lui, le mettent assis et lui disent :
- "que dis-tu de cet homme (Muhammad)" ?
- "J'atteste qu'il est l'esclave d'Allah et Son Messager"
- "Regarde le siège qui t'était réservé en enfer. Allah te l'a remplacé par un siège au Paradis".

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : 

"Il voit les deux sièges.

Quant à l'infidèle ou l'hypocrite, l'un et l'autre répondra :
- Je ne sais pas. Je ne disais que ce que les gens disaient
- Puisses-tu ne rien savoir et ne rien lire ! 
Ensuite on lui assènera un coup de marteau entre les oreilles et il lancera un cri que ses voisins entendront à l'exception des hommes et des djinns". 

(Al-Boukhari n°1273)
 

Selon Al-Bara Ibn Azib (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : 

 

"Et puis son âme sera ramenée à son corps, et deux anges se présenteront à lui et le mettront debout et lui diront, 

- "Qui est ton Maître"
- "Allah est mon Maître"
- "Quelle est ta religion ?"
- "L'Islam est ma religion"
- "Qu'en est-il de cet homme qui vous a été envoyé ?"
- "Il est le Messager d'Allah (صلى الله عليه و سلم)"
- "Comment l'avez-vous su ?"
- "J'ai lu le livre d'Allah et y ai adhéré et cru en lui"
Une clameur dira depuis le ciel : "Mon serviteur a dit vrai. Préparez-lui un lit et des vêtements au Paradis. Ouvrez-lui une porte débouchant sur le Paradis de sorte qu'il pourra en recevoir l'avant-goût et la fraîcheur. On lui élargira sa tombe l'espace d'une vue d'œil"  [...]
Il (le Prophète ) poursuit :
"c'est alors que l'âme du défunt sera ramenée à son corps et les anges l'interrogeront en ces termes :
- "Qui est ton Maître ?"
- "Eh bien, eh bien. Je ne sais pas"
- "Quelle est ta religion ?"
- "Eh bien eh bien. Je ne sais pas."
Une clameur dira depuis le ciel : préparez-lui un lit et des vêtements en enfer. Ouvrez-lui une porte débouchant sur l'enfer. Chaleur et vent brûlant lui viendront de là et sa tombe sera rétrécie de sorte que ses côtes se croiseront".
(Abou Dawoud n°4753, Ahmad n°18063, jugé authentique par al-Albani dans Sahih al-Djami n°1676)
 

Abou Said al-Khoudri (رضي الله عنه) a dit : "J'ai assisté à un enterrement en compagnie du Messager d'Allah (صلى الله عليه و سلم) et il a dit :

 

"Ô gens ! Les membres de cette Umma subiront une épreuve dans leurs tombes.

Quand un homme est enterré et que ses compagnons l'ont quitté, un ange se présente à lui un marteau à la main et le met assis et lui dit :
- "Que disais-tu de cet homme (Muhammad) ? 
Si le mort était croyant, il dirait : 
- "J'atteste qu'il n'y a pas de divinité en dehors d'Allah et que Muhammad est Son esclave et Messager.
" Il lui dit :
- "Tu as dit vrai".
Et puis on lui ouvre une porte qui débouche sur l'enfer et lui dit : 
voilà la place que tu occuperais si tu n'avais pas cru en ton Maître. Maintenant que tu as cru en Lui, voici ta place au Paradis et on lui ouvre une porte qui débouche sur le Paradis. Il voudra se lever pour y aller, mais on lui dira : calme-toi. Et puis on élargira sa tombe. 
S'il est mécréant ou hypocrite l'ange lui dira :
- "que disais-tu de cet homme ?"  Il dira :
- "Je ne sais pas ; j'ai entendu les gens dire des choses ...
" L'ange lui dira :
- "Puisses-tu ne jamais rien savoir, ne rien lire et ne pas bénéficier de la guidance !"
Et puis on lui ouvrira une porte qui débouche sur le Paradis et lui dira : 
"voici la place que tu occuperais si tu avais cru en ton Maître. Maintenant que tu n'as pas cru en Lui, Allah, le Puissant et Majestueux te l'a remplacé par celui-ci et on lui ouvrira une porte qui débouche sur l'enfer puis on lui assènera un coup de marteau qu'entendra toutes les créatures d'Allah, exception faite des hommes et des djinns...".
Certaines personnes dirent : "Ô Messager d'Allah ! Personne ne voit un ange tenant un marteau à la main sans être paniqué"

 

Le Messager d'Allah (صلى الله عليه و سلم) a récité : 

 

{Allah raffermira ceux qui auront cru grâce à la parole stabilisante}
 
(Ahmad n°10577, vérifié par al-Albani dans Tahqiq Kitab as-Sunna d'Ibn Assim n°865)
 Publié par true.salaf.over-blog.com

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«La fitna sommeille dans chacun d’entre vous. Maudit soit celui qui la réveille»

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

«La fitna sommeille dans chacun d’entre vous. Maudit soit celui qui la réveille»
Question :

 

Une personne demande : « Quels sont les différents types de séditions [fitan] et quelle est la signification des paroles de ce hadith

"
La fitna sommeille dans chacun d'entre vous. Maudit soit celui qui la réveille " ?

 

Réponse :
 

Les troubles [fitan], quant à elles, sont nombreuses.

Le Prophète - paix et bénédictions d'Allah soient sur lui - a évoqué ceci en disant qu'elles se suivront l'une à la suite de l'autre et de façon successive à l'approche de la fin des temps, similaire aux ténèbres qui progressent en se suivant les unes à la suite des autres ou bien comme des vagues qui viendraient se briser les unes contre les autres...

Donc, à la fin des temps, de grandes séditions feront leur apparition et à chaque fois que l'une d'elle [Al fitna] passera, le croyant s'écrira : « celle-ci, celle-ci ! », s'il réchappe à la première et dés lors qu'approche la seconde : « c'est celle-ci qui va avoir raison de moi » (c'est-à-dire qu'elle va m'anéantir, explique le Sheikh).

Cependant, si la personne est fermement attachée à sa religion et qu'elle lui donne une grande valeur tout en faisant attention de ne pas tomber dans les interdictions [Muharamat] et demande l'aide de son Seigneur jala oua 'ala, alors il ne peut advenir de celle-ci, que sa sauvegarde.

Pour ce qui est du hadith « La fitna sommeille dans chacun d'entre vous. Maudit soit celui qui la réveille », je ne connais aucun récit authentique rapporté de façon sure à ce sujet.

Néanmoins,  celui qui suscite les troubles et qui aime à les propager, alors celui-ci fait partie des gens qui aime à répandre la corruption sur terre.

Car, en effet, les prédicateurs qui appellent à une sédition fitna, sont les gens les plus méprisables qu'il soit et dans une position qui est des plus mauvaises.

Il arrive, de temps à autre, que la sédition [Al fitna] soit renversante et parfois, elle se présente d'une façon plutôt calme (tempéré), s'il s'agit des gens de la piété et de la bienfaisance et quand les gouverneurs et ceux qui sont responsables de leurs agissements craignent véritablement Allah de façon apparente et cachée et qu'ils veillent à l'application des ordres provenant d'Allah.

De ce fait, s'ils se tournent vers les faibles d'esprit et les éduquent comme Il se doit d'être éduqué, alors à ce moment là, la communauté se mettra en marche comme si elle était sur un navire bien conçu et lorsque les vagues viendront les frapper de plein fouet, elles ne feront que se briser les unes contre les autres et le navire continuera sa marche.

Par contre, si les gens s'écartent du bien, se détournent de l'exhortation à la vérité et se taisent au vu de tous ce qui est blâmable, il se peut qu'Allah abatte sur eux une foule de châtiment.

Allah est jaloux et la jalousie d'Allah est que l'homme commette ce qu'Allah a interdit.

Nous demandons à Allah Sa protection.

 

Notes
D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète - paix et bénédictions d'Allah soient sur lui -  a dit :  "Certes Allah est jaloux et certes le Croyant est jaloux. Et la jalousie d'Allah se manifeste quand le Croyant commet un acte interdit par Allah".  
[Rapporté par Al Boukhari et Mouslim].

 

Source : Saudi Tv - Fatawa Al Hajj - 1428 - rencontre hebdomadaire avec Sheikh Saleh Ibn Muhammad Al Louhaydane (hafidhahou Allah )

Traduction rapprochée : Abu Hamza Al Djazairy

copié de alghourabaa.free.fr

 
Cheikh Saleh Ibn Muhammad Al Louhaydane - الشيخ صالح اللحيدان

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Refuser la critique

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Refuser la critique

Question :

 

Quel est votre conseil aux musulmans d'occident qui entendent des savants critiquant les gens impliqués dans la da'wa et qui n'acceptent pas cette critique, en disant :

 

Nous connaissons ces prêcheurs et nous n'avons jamais rencontré ces savants.

 

Ainsi comment pouvons-nous laisser ceux que nous avons connus pendant des années pour les paroles de ceux que nous n'avons jamais rencontrés ?

 

Réponse :

 

Le principe dans ce type d'affaire est que ce qui est rapporté d'une personne de confiance doit être accepté.

 

Ainsi, si une parole d'un des savants Salafis nous parvient, clarifiant la situation d'une personne, qu'il a quelques problèmes, alors celui qui entend cette parole doit accepter ce que lui rapporte cette personne digne de confiance.

 

Ceci est le cas tant que rien ne vient contredire ou réfuter la critique ou montrer que la critique était hors de propos.

 

Par exemple, si la critique d'un savant sur quelqu'un nous parvient, nous devons accepter cette critique sur cette personne de la part de ce savant et il doit être suivi.

 

Et si vous trouvez un autre savant louant cet individu, alors le principe est que la critique à la priorité sur l'éloge, tant que celui qui a loué l'individu n'est pas venu avec une explication claire de la critique de l'autre savant, le réfutant et annulant clairement cela.

 

Dans ce cas, nous penchons vers la parole du savant qui a loué l'individu.

 

Dans tous les autres cas, le principe est que nous devons accepter et suivre les paroles d'un savant digne de confiance, particulièrement quand sa critique est détaillée, expliquant la raison d'une telle critique avec les preuves qui ont nécessité la critique de cet individu.

 

Et quand cette critique parvient aux gens, ils n'ont aucune autre alternative que de la prendre.

 

Je vous donnerai un exemple pour aider à clarifier cela.

 

Imaginez si nous n'avions pas accepté les paroles des imams du Hadith en ce qui concerne les transmetteurs de hadith, leurs critiques et éloges pour eux.

 

Pourrait-on distinguer les narrations authentiques du messager d'Allah ( sallallahu 'alayhi wa sallam) de celles qui ne le sont pas ?

 

La réponse : Non, nous ne serions pas capables de les distinguer, puisque nous ne suivrions pas le facteur même qui nous permet de distinguer le  sahih du dha'if, les paroles des savants sur les transmetteurs qui nous ont transmis les narrations.

 

De la même façon, à notre époque, les savants continuent à transmettre ce dont ils ont été témoin et connaissent des situations des différents individus.

 

Ce témoignage est appelé : le jarh wa ta'dil

 

Le ta'dil signifie les paroles qui nous encouragent à prendre la science d'eux 

le jarh signifie la critique qui nous empêche de faire ainsi et nous oblige à avertir les gens contre eux et Allah est plus savant.

 

Article tiré du site bakkah.net

Cassette enregistrée avec la connaissance et la permission du shaykh, fichier n°AAMB002, daté 1423/6/25.

 Publié par salafs.com

Cheikh Mouhammad 'Omar Bâzmoul - الشيخ محمد عمر بازمول

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Accepter des cadeaux de ceux qui travaillent dans le haram (audio)

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Accepter des cadeaux de ceux qui travaillent dans le haram (audio)

 

Question :

 

Le cadeau de quelqu'un qui travaille dans le Haram (l'illicite), ou ses aumônes pour la construction de mosquées et autre que cela parmi les actes charitables, doivent-ils être acceptés ?

 

Réponse :

 

L'abstinence pieuse (Al-War') serait de ne pas l'accepter.

 

Cependant, si on l'accepte alors le péché est sur celui qui traite directement avec le haram comme nous l'avons dit précédemment.

 

Et nous avons dit qu'en vérité le péché est sur celui qui traite directement avec le haram parce que le prophète صلى الله عليه وعلى آله وسلم traitait avec les Juifs et ils pratiquaient Riba (l'usure et l'intérêt).

 

Et il est probable, qu'ils invitaient le prophète صلى الله عليه وعلى آله وسلم (à manger) et il acceptait leurs invitations bien qu'ils pratiquaient Riba (l'usure et l'intérêt).

 

Tuhfat ul-Mujib 'an As'ilatil-Hadhir wal-Gharib

Traduit par Abu Sumayyah

 Publié par salafs.com

هل تقبل هدية من يعمل في الحرام

نص السؤال : هل تقبل هدية من يعمل في الحرام، أو تبرعه ببناء المساجد أو غير ذلك من أعمال الخير؟

نص الإجابة : الورع ألا يقبل، وإلا فالإثم على المباشر كما تقدم، وقلنا إن الإثم على المباشر لأن النبي -صلى الله عليه وعلى آله وسلم- كان يتعامل مع اليهود، وهم يتعاملون بالربا، وربما يدعون النبي -صلى الله عليه وعلى آله وسلم- فيجيب دعوتهم وهم يتعاملون بالربا

راجع كتاب : تحفة المجيب ص 57 - 58

Cheikh Abou ‘Abdir-Rahman Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i - الشيخ مقبل بن هادي الوادعي

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Le juste milieu en islam et l’interdiction de l’exagération (audio-vidéo)

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Le juste milieu en islam et l’interdiction de l’exagération (audio-vidéo)

L'islam est la religion du juste milieu et de la modération, c'est la religion qui lutte contre l'exagération et l'interdit.

 

Allâh جل وعلا a dit (traduction rapprochée) :

 

«Et aussi Nous avons fait de vous une communauté de justes pour que vous soyez témoins pour les gens, comme le Messager sera témoin pour vous.» [Coran, 2/143]

 

Ce juste milieu et cette modération sont manifestement présents dans les dogmes et les législations (islamiques).

 

La croyance est le juste milieu, et les législations islamiques sont le juste milieu.

 

Il nous est donc obligatoire de mettre en pratique cela entre nous dans nos paroles, nos opinions et cela jusqu'à la façon de penser.

 

Il nous incombe d'être dans le juste milieu entre ceux qui font preuve d'exagération et ceux qui font preuve de radicalisme/dureté, et cela encore dans la vision que nous nous faisons les uns des autres.

 

Nous devons obligatoirement adopter la voie du juste milieu.

 

La voie du juste milieu est celle à laquelle nous devons fermement nous accrocher parce que c'est la base de l'Islâm.

 

Et l'exagération est explicitement interdite, comme Allâh جل وعلا l'a dit sur les gens du Livre (traduction rapprochée) :

 

«Ô gens du Livre (chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allâh que la vérité.» [Coran, 4/171]

 

Et le Prophète صلى الله عليه وسلم a interdit l'exagération en ces termes : 

 

«Prenez garde à l'exagération ! Prenez garde à l'exagération ! Prenez garde à l'exagération !»

 

L'exagération consiste à outrepasser la limite.

 

Ainsi, tout ce qui franchit la limite tombe dans l'exagération.

 

Et l'exagération dans la religion est condamnée et ses partisans sortent de la Sounnah du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) et du juste milieu. 

 

L'apparition des sectes ainsi que l'apparition des innovations sont dues à l'exagération.

 

Les «Khawâridjs» ne sont apparus qu'à cause de l'exagération (dans l'interprétation de la religion) et les sectes et parties égarées ne sont apparues qu'à cause de l'exagération et de la transgression des limites de la religion d'Allâh جل وعلا.

 

La calamité qu'a connue la Communauté au cours de son histoire n'a-t-elle pas comme cause la multiplication de l'exagération et une pratique (religieuse) basée sur aucune preuve tangible ?

 

Il est possible que les adeptes de l'exagération aient une preuve avec eux, mais l'exagération présente en leur personne est avant tout ancrée en eux-mêmes, avant même qu'ils recherchent la preuve.

 

Tel que ce qu'Allâh جل وعلا a dit sur le sujet (traduction rapprochée) :

 

«C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses.» [Coran, 3/7]

 

Il existe donc des versets qui prêtent à équivoque et dont la connaissance est équivoque : ils peuvent être interprétés de telle ou telle manière. Allâh جل وعلا dit (traduction rapprochée) :

 

«Les gens, donc, qui ont au coeur une inclinaison vers l'égarement, mettent l'accent sur les versets à équivoque.» [Coran, 3/7]

 

Celui qui a une inclinaison dans le cœur a par principe une exagération et une déviation dans le cœur (traduction rapprochée) : «mettent l'accent sur les versets à équivoque.»

 

Il suit ce qui est rappelé par le Qor'ân ou par la Sounnah, non pas par la gène de ce qui prête à équivoque, mais la déviation plutôt était déjà présente en lui, et il s'est engagé là où il n'y a pas de preuve pour prendre cela comme preuve et se convaincre que cela est juste et ancré dans la science (traduction rapprochée) :

 

«Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : «Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur !»» [Coran, 3/7]

 

«Hadhâ Huwa al-Islâm - هذا هو الإسلام»  
Publié par manhajulhaqq.com

Cheikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli Ash-Cheikh - الشيخ صالح بن عبد العزيز بن إبراهيم آل الشيخ

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Envoyer les enfants dans des mosquées dirigées par des groupes déviés pour y apprendre le coran et la langue arabe

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

Envoyer les enfants dans des mosquées dirigées par des groupes déviés pour y apprendre le coran et la langue arabe
Question :
 
S'il n'est pas permis de les envoyer à l'école maternelle, pouvons-nous alors les envoyer deux jours par semaine dans des mosquées dirigées par des groupes déviés comme « Les Frères Musulmans » ou autres, afin que nos enfants y apprennent uniquement le Coran et la langue arabe ? 
 

Réponse :


Si ces gens commettent des innovations, alors il n'est pas autorisé de leur confier l'éducation de vos enfants, si vous connaissez la Sounnah du Prophète d'Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue), si vous en connaissez la valeur et si réellement, vous êtes conscients du désir ardent de l'innovateur quant à la propagation de ses idées dans l'âme de l'enfant.


D'ailleurs, le prêcheur, qu'il soit dévié ou guidé, est conscient que c'est l'âge propice de l'apprentissage, que c'est l'âge de la vivacité d'esprit.

Et l'innovateur sait bien que cette période est une occasion en or pour répandre son poison dans l'âme de l'enfant.


Que celui qui respecte la Sounnah protège ses enfants et les éduque lui-même, ou qu'il confie leur éducation à celui en qui on a confiance quant à sa religion et son dogme, un croyant qui enseignerait aux enfants des musulmans le dogme que les Prophètes (qu'Allah prie sur eux et les salue) nous ont apportés, ainsi que le vrai chemin grandiose que le Prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) nous a tracés : 
 
« Je vous ai laissé sur un chemin clair de nuit comme de jour, ne s'en détourne que celui qui est voué à la perdition ».


Sinon, dès son jeune âge, l'enfant se retrouvera dans le sentier de la perdition à cause des innovations et de l'égarement des innovateurs.


Par conséquent, prenez garde de protéger vos enfants, qui sont ce que vous avez de plus cher au monde, ô vous, musulmans reconnus comme faisant partie de Ahl as-Sounnah wal-Jama'a, connaissant la valeur de la Sounnah, celle du Prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue)  et celle du Manhaj des pieux prédécesseurs.

 

Question/réponse 14 de Octobre2000, Joumada ath-thani 1421h

 Publié par sounnah.free.fr

 

Cheikh Rabi’ ibn Hadi ‘Oumayr al-Madkhali - الشيخ ربيع بن هادي المدخلي

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La consommation de l’huile d’olive

Publié le par 3ilm char3i - La science légiférée

La consommation de l’huile d’olive

زيت الزيتون - zît az-zaytûn (l'huile d'olive)


C'est bon, c'est naturelle et elle provient d'un arbre bénit.

 

-D'après Abû Asîd : « Le Prophète (Prières et salutation sur lui) a dit :

 

«Consommez de l'huile [d'olive] et frottez-vous en [le visage...], car elle provient d'un arbre béni.»

(Rapporté par At-Tirmidhî : 1775 et cité dans « sahîh al-djâmi' » corrigé par Chaykh Al-Albânî).
      

حَدَّثَنَا مَحْمُودُ بْنُ غَيْلَانَ حَدَّثَنَا أَبُو أَحْمَدَ الزُّبَيْرِيُّ وَأَبُو نُعَيْمٍ قَالَا حَدَّثَنَا سُفْيَانُ
 عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عِيسَى عَنْرَجُلٍ يُقَالُ لَهُ عَطَاءٌ مِنْ أَهْلِ الشَّامِ عَنْ أَبِي
 أَسِيدٍ قَالَ قَالَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ
 كُلُوا الزَّيْتَ وَادَّهِنُوا بِهِفَإِنَّهُ مِنْ شَجَرَةٍ مُبَارَكَةٍ
 قَالَ أَبُو عِيسَى هَذَا حَدِيثٌ غَرِيبٌ مِنْ هَذَا الْوَجْهِ إِنَّمَا نَعْرِفُهُ مِنْ حَدِيثِ سُفْيَانَ عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عِيسَى

 

-De plus Allâh dit (traduction rapprochée) :
 

"ainsi qu'un arbre (l'olivier) qui pousse au Mont Sinaï, en produisant l'huile servant à oindre et où les mangeurs trempent leur pain" (Coran : 23/20).
      

copié de mukhlisun.com

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