Quel est le jugement sur l'adhan quand le muadhin prolonge certains sons, comme "Allahu Akbar""Allahu Akbar" ?
Réponse :
Si le muadhin ajoute des lettres complémentaires à l'adhan changeant ainsi le vrai sens arabe, l'adhan n'a en réalité pas été fait de sa manière légiférée.
Le messager d'Allah ( sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :
« Quiconque accomplit une action sur laquelle il n'y a pas notre ordre, alors elle est rejetée »[1]
-Cependant, s'il y a un son supplémentaire à un des mots de l'adhan, un complément qui ne change pas son sens, alors ce son supplémentaire est considéré comme un changement et le muadhin n'a pas correctement accompli son devoir.
Un tel adhan est acceptable, mais le muadhin perd la récompense pour son manque de souci de la façon appropriée d'exécuter al-adhan.
L'imam et la communauté dans ce cas doivent chercher autre muadhin qui exécutera l'adhan avec son approprié, la prononciation légiférée, qui n'insérera pas de compléments dans l'adhan.
Bien sûr je me réfère au deuxième scénario ici (c'est à dire : ajouts sans changement de sens).
-Cependant, si l'adhan a été appelé selon le premier scénario mentionné (changement de sens), il n'est pas acceptable et doit être répété.
C'est le cas quand le sens a été changé de son sens original, comme il est trouvé dans le hadith. [2]
Si c'est le cas, l'adhan n'a pas été appelé de la manière voulue et prescrite, donc l'adhan doit être répété et Allah est plus savant.
Dans ces deux cas spécifiquement ("Allahu Akbar""Allahu Akbar"), le sens de l'adhan n'a pas été changé, donc l'adhan ne doit pas être répété et Allah est plus savant.
[1] Sahih Muslim *4468 (6/242 de Sharh An-Nawawi) [2] Voir SahihMuslim *848 (2/308-309 de Sharh An-Nawawi)
Article tiré du site bakkah.net
Source : cassette enregistrée avec la connaissance et la permission du shaykh, fichier n°AAMB012, daté 1423/6/25. ✅ Publié par salafs.com
Cheikh Mouhammad Ibn 'Omar Bâzmoul - الشيخ محمد بن عمر سالم بازمول
Est-il permis à une femme de résider dans un pays musulman seule si elle y a été avec son Mahram ?
Réponse :
Si elle est en sécurité, elle réside dans un pays musulman, dans une habitation propre à elle ou bien si elle a avec elle des proches parmi les maharim, il n'y a aucun mal.
Questions posées le vendredi 24 septembre 2005 lors de ses cours journaliers sur paltalk
Que penser de la « Fâtiha » qui n'a de semblable [dans la révélation] ni dans le Qor'ân, ni dans la Thora, ni dans l'Evangile et ce qui ressemble à cela, car elle renferme toutes les significations du Livre d'Allâh, qui englobe l'indication de l'origine et des fondements des noms d'Allâh - Ta'âla - qui sont :
Allâh, le Seigneur, le Très Miséricordieux, la confirmation du rassemblement, la mention des deux unicités :
L'Unicité de la Seigneurie et l'Unicité de l'adoration, qu'Il soit loué dans la demande de secours et dans la demande de la guidance, et sa particularité par laquelle Il est loué, la mention de la meilleur des invocations sur ce qui est le plus utile et obligatoire, et que l'adorateur a le plus besoin.
Et cela est la guidance vers le chemin des vertueux qui renferme la plus parfaite de Ses connaissances, de Son Unicité et de Son adoration, qui est la droiture [que l'adorateur] a jusqu'à la mort, et cela englobe les diverses catégories [de personnes] et fractions, celles gratifiées [par Allâh] pour leur connaissance de la vérité car elles l'ont appliquée, aimée et préférée, [à l'inverse de ceux] qui ont encouru la colère [d'Allâh] car ils ont dévié de la vérité après en avoir eu connaissance, [et à la différence] de ceux qui ce sont égarés, ceux pour qui la vérité a été voilée.
Telles sont ainsi les diverses catégories.
[La « Fâtiha »] contient la confirmation du destin et de la loi, des noms et des attributs, du rassemblement et des prophéties, de la purification des âmes, de l'amélioration des cœurs, de la mention de l'équité et de la charité d'Allâh, et de la réplique faite à l'ensemble des gens de l'innovation et du faux comme nous l'avons mentionné dans le commentaire [de cette sourate] dans notre grand ouvrage « Madâradj as-Sâlikîn ».
Véritablement, cette sourate contient une guérison par laquelle on y trouve un remède, et avec laquelle [on l'utilise] comme exorcisme des maux.
La « Fâtiha » renferme la sincérité de l'adoration, la louange sur Allâh, le fait [de s'en remettre à Lui] dans la délégation des affaires qui toutes proviennent de Lui, la demande de Son secours, la confiance en Lui, l'imploration de l'ensemble de Ses faveurs, qui sont, la guidance vers ce qui amène les grâces et repousse les châtiments.
Certes, [cette sourate] constitue l'une des plus puissantes guérisons qui se veut suffisante.
Il a été dit : La partie de la « Fâtiha » qui sert à l'exorcisme est la suivante (traduction rapprochée) :
« C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. »[Coran, 1/5]
Il ne fait pas de doute que ces deux phrases forment la partie la plus puissante de ce remède, vu qu'elles contiennent la remise complète en Allâh et la remise confiante en Lui, le recours [auprès de Lui] et la demande de secours, le besoin et la sollicitation, ainsi que la réunion du plus noble objectif qui est l'adoration du Seigneur Unique, et le moyen le plus illustre qui est l'imploration du secours d'Allâh dans Son adoration.
Il n'y a pas de [sourate] autre que celle-là qui renferme tous ces éléments.
Il m'est arrivé une fois de tomber en proie à la maladie alors que j'étais à la Mecque.
À ce moment-là, j'étais privé de médecin et de médicament.
Je pris donc une gorgée d'eau de « Zamzam », récitait cette sourate [al-Fâtiha] à maintes reprises avant de la boire.
Cet acte m'apporta la guérison complète.
Et je ne me passais plus par la suite de cette cure pour pallier les douleurs, et elle m'apporta l'utilité désirée.
Quel est le verdict au sujet du voyage dans les pays non-musulmans dans le but de vivre dans ces pays et de s'y installer ?
Réponse :
La règle de base au sujet de voyager vers les pays des Kouffars est que cela n'est pas permis pour celui qui n'est pas capable de pratiquer ouvertement sa religion, et cela n'est permis que pour une nécessité (Darourah), comme pour un traitement ou des choses de ce genre, et cela avec la capacité de pratiquer ouvertement sa religion et de mettre en application ce qu'Allah à rendu obligatoire et sans transiger et sans faire de compromis au sujet de sa religion et sans se laisser aller par la paressedans l'accomplissement de ce qu'Allah lui à rendu obligatoire.
En ce qui concerne s'établir dans ces pays, la question est plus sérieuse.
S'établir parmi les Moushrikines n'est pas permis pour les musulmans.
Car le prophète (paix et salut d'Allah sur lui) a interdit au musulman de s'établir parmi les Moushrikines (rapporté par Abou Daoud).
Excepté si son établissement dans ces pays amène un bienfait sur le plan de la Shari'ah ; comme pour appeler à Allah et que le fait de rester parmi les Moushrikines à un impact dans l'appelle à Allah et dans l'expansion de l'Islam.
C'est une chose qui est bien, si c'est dans ce but, c'est-à-dire l'appelle à Allah et de répandre sa religion et de renforcer les musulmans qui sont dans ces pays.
Toutefois si c'est uniquement pour s'établir et rester avec les kouffars, sans la présence d'aucun bienfait à cela sur le plan de la Shari'ah, dans ce cas ce n'est certes pas permis pour un musulman de s'établir dans le pays des Moushrikines.
Et parmi les buts qui rendent permissible le voyage vers les pays des Kouffars : L'apprentissage des sciences qui sont nécessaires aux musulmans ; comme la médecine, l'ingénierie, s'il n'est pas possible d'apprendre ces sciences dans les pays musulmans.).
Traduit par le frère Abu Hammad al Hayiti
Tiré de son livre: L'islam et l'intégrisme Page 368
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Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Aucun croyant n'est satisfait de la situation actuelle des musulmans.
Ils ont pris beaucoup de retard à cause de leur manquement à la responsabilité que leur a confiée Allâh.
Ils ont aussi négligé la propagation de cette religion et l'appel de l'humanité vers Allâh, glorifié soit-Il.
Ils ont négligé la préparation de la force qu'Allâh leur a ordonné de préparer, comme Il le dit (traduction rapprochée) :
«Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer l'ennemi d'Allâh et le vôtre» (1)
Ils ont fait preuve de laxisme dans le fait de prendre garde à leur ennemi alors qu'Allâh dit (traduction rapprochée) :
«Cependant, prenez garde.»(2)
Allâh dit aussi(traduction rapprochée) :
«Ô vous qui croyez, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes. [car] Ils ne manqueront pas de vous bouleverser. Ils souhaiteraient que vous soyez en difficulté.» (3)
Il dit encore(traduction rapprochée) :
«Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas pour alliés les juifs et les chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres»(4)
Ces points qu'ils ont négligés ont engendré cette arriération.
Nous demandons à Allâh de les retirer de cette situation et de les renvoyer vers la bonne voie, celle que le Prophète, prière et salut d'Allâh sur lui, a tracée :
«Je vous ai laissé sur la voie limpide, sa nuit est aussi claire que le jour»(5)
dans une autre parole :
«Je laisse parmi vous deux choses ; si vous vous y attachez, vous ne vous égarerez jamais : le Livre d'Allâh et ma Sunna».(6)
La raison de l'arriération des musulmans est qu'ils n'ont pas agi selon les recommandations d'Allâh et du Messager d'Allâh en ce qui concerne l'attachement à leur religion, au Livre d'Allâh et à la Sunna de leur Prophète.
Aussi, ils n'ont pas pris de précautions afin de se mettre à l'abri du stratagème de leurs ennemis.
Malgré tout cela, nous ne prétendons pas qu'il n'y a plus de bien et qu'il n'y a plus d'occasions de le faire. Il y aura toujours du bien dans cette communauté quoiqu'elle atteigne comme niveau de faiblesse.
Le Prophète, prière et salut d'Allâh sur lui, dit :
«Un groupe de ma communauté ne cessera d'être sur la vérité, victorieux, ne les nuit pas ceux qui les trahissent, ni ceux qui s'opposent à eux jusqu'au Jour du Jugement Dernier.»(7)
Peu importe le niveau de faiblesse qu'atteint la communauté, le bien n'en sera jamais exempt.
Il y aura toujours en elle ceux qui appliquent la religion d'Allâh, même si c'est en nombre restreint.
(1) Le Butin, v. 60. (2) Les Femmes, v. 102. (3) La Famille d'Imrân, v. 118. (4) La Table Servie, v. 51. (5) Rapporté par Ibn Mâjah dans son introduction (43) et Ahmad (4/126). (6) Rapporté par l'imam Mâlik dans Al-Muwatta, chapitre du destin (899). (7) Rapporté par Muslim, chapitre du gouvernement (1920), selon Thawbân ; et le hadith a été rapporté par de nombreux Compagnons dans des termes similaires.
Kitâb ud-Da'wa (7), 2/166-167
✅ Publié par fatawaislam.com
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan -الشيخ صالح بن فوزان الفوزان
Les gens ont discuté de la mahabbah (l'amour envers Allah) ; Ses causes et ce qu'elle rapporte, ses signes, ses fruits et ses règles.
Les paroles les plus compréhensibles à ce sujet sont celles de Abû Bakr al-Kataanee (rahimahoullah) sur al-Junayd (d.279H).
Abu Bakr al-Kataanee (d.322H) a dit :
"Une discussion sur la Mahabbah a eu lieu à Mekkah pendant le mois du Pèlerinage. Les shouyoukh qui étaient présents parlèrent sur ce sujet et al-Junayd était le plus jeune d'entre eux. Ils lui dirent : « O 'iraqee (l'iraquien), qu'as-tu à dire ? Alors il baissa la tête, et des larmes coulèrent de ses yeux puis il dit :
«Un servant doit surmonter son âme ; Et être constant dans le rappel d'Allah ; Etablissant les Droits de son Seigneur ; En se concentrant sur Lui avec son cœur ; La crainte faisant flamber son cœur ; Tandis qu'il boit de son navire le vrai amour Et que certaines réalités lui sont dévoilées ; Donc, lorsqu'il parle c'est grâce à Allah ; Quand il parle, cela vient d'Allah ; Quand il bouge, c'est par le commandement d'Allah Et quand il est serein, alors cela vient d'Allah ; Il appartient à Allah, il est pour Allah, et il est avec Allah.»
Alors les shouyoukh se mirent à pleurer : « Comment peut-on faire plus que cela ? Qu'Allah te récompense en bien, O joyau des biens informés ! » [1]
L'imam Ibnul-Qayyim (rahimahoullah) a dit plus loin :
« Les raisons qui amènent au développement de la Mahabbah (l'amour envers Allah) sont de dix :
- Réciter le Qur'an, réfléchir sur ses paroles et comprendre leur sens.
- Se rapprocher d'Allah par l'accomplissement d'actes surérogatoires après les actes obligatoires.
- Être constant dans le dhikr (rappel) d'Allah - en toutes circonstances - avec la parole, le cœur, et les membres. Plus le dhikr est constant, plus la Mahabbah est intensifiée.
- Donner la priorité à ce qu'Allah aime - lorsque nos désirs prennent le dessus - au lieu de ce que l'on aime et désire personnellement.
- Faire que le cœur contemple les Noms et Attributs d'Allah. Être témoin de ce qu'ils impliquent et faire que le cœur soit éclairé dans le jardin de cette réalisation.
- Reconnaître la miséricorde et les faveurs d'Allah ; qu'elles soient apparentes ou cachées.
- Assujettir le cœur et être humble devant Allah, afin qu'il soit dans la crainte d'Allah.
- S'isoler, au moment pendant lequel Allah descend au niveau le plus bas du ciel, réciter le Qur'an, et finir la récitation en recherchant le pardon d'Allah et se repentir sincèrement à Lui.
- S'asseoir dans les assemblées de ceux qui aiment sincèrement et véritablement Allah, récolter les bénéfices de leurs enseignements, et ne parlez que si vous savez qu'il y a en cela un bénéfice et que de telles paroles vous élèveront vers le bien et que d'autres en bénéficieront en même temps.
- Se tenir à l'écart de toutes les choses qui pourraient éloigner les cœurs d'Allah 'Azza wa Jalla.
Donc voici 10 cas permettant au véritable croyant d'atteindre le vrai amour pour Allah, pour qu'il puisse atteindre Allah 'Azza wa Jalla. »[2]
[1] Madarijus Salikeen (3/9)
[2]Madarijus Salikeen (3/17-18)
Source : Troid.org
Traduit par Ummu Wassim, revu et corrigé par Umm'issa
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Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya -الإمام محمد بن أبي بكر ابن قيم الجوزية
Le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
«Quiconque a trois filles, les traitent avec patience et assure leurs besoins alimentaires, elles lui fourniront une protection contre l'enfer.»
Cette protection profitera-t-elle exclusivement à leur père ou s'étendra à la mère ?
Je possède -Allah soit loué - trois filles ?
Réponse :
Le hadith s'applique aux père et mère en raison des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) :
«Quiconque a deux filles et leur assure une bonne éducation, elles lui fourniront une protection contre l'enfer.»
Il en est de même si l'on a des sœurs, des tantes paternelles et maternelles ou d'autres parents, si on leur assure un bon traitement.
Nous espérons que cela vaudra aussi à son auteur l'accès au paradis.
En fait, si on leur fait du bien, on mérite pour cela une énorme récompense et bénéficiera d'une protection contre l'enfer en raison de sa bonne œuvre.
Cela est réservé aux musulmans.
En effet, quand un musulman accomplit ces bonnes œuvres pour complaire à Allah, il assure du coup son salut contre l'enfer.
Car la protection contre l'enfer et l'accès au paradis dépendent de nombreuses causes.
Aussi convient-il au croyant d'employer une multitude de ces causes.
Mais la pratique de l'Islam demeure la principale cause d'échapper à l'enfer et d'accéder au paradis.
Il existe des actions qui conduisent leur auteur musulman au paradis et lui permettent d'échapper à l'enfer.
Tel est le cas de la bienfaisance à l'égard de ses propres filles ou sœurs.
Il en est de même de la perte de deux enfants mineurs.
On dit au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : «et la perte de deux enfants ?»
À quoi il répondit : «et la perte de deux».
Ils ne l'interrogèrent pas à propos de la perte d'un seul enfant.
Il est cependant rapporté de façon sûre que le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
Allah, le Puissant et Majestueux a dit (traduction rapprochée) :
« Quand mon serviteur croyant perd un être qui lui est cher et reste patient pour complaire à Allah, il n'aura pas d'autre récompense que le paradis »
Le Transcendant et le Très Haut explique ainsi que quand Il rappelle à Lui un être cher à Son serviteur et que celui-ci demeure patient pour complaire à Allah, il n'en pourra être récompensé que par l'accès au paradis.
La perte d'un seul enfant de bas âge entre dans le cadre du hadith, pourvu que ses parents supportent avec fermeté son rappel à Allah.
Seul l'accès au paradis peut récompenser leur attitude.
C'est là une immense grâce divine.
Ceci s'applique aussi aux époux et à l'ensemble des parents et amis.
S'ils observent une belle patience [devant la perte d'un être cher], ils sont concernés par le hadith, sous réserve de se mettre à l'abri d'une situation de non applicabilité du hadith comme la persistance dans les péchés majeurs jusqu'à la mort.
Nous demandons à Allah le salut.
Le recueil des fatwas du cheikh Abdel Aziz Ben Baz
Tome 4 page 375
✅ Publié par fatawaislam.com
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
D'après l'Imam Ahmad dans son Mousnad, selon Fudala ibn 'Ubayd (qu'Allah soit satisfait de lui), le Messager d'Allah (prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit au cours du Pèlerinage d'Adieu :
« Vous informerais-je au sujet du croyant ?
C'est celui dont les gens ne le craignent pas à l'égard de leurs biens et pour leurs propres personnes.
Lemusulman, est celui qui épargne les musulmans de sa main et de sa langue.
Le combattant est celui qui lutte contre son âme pour la soumettre à Allah.
L'émigré est celui qui délaisse les fautes et les péchés.»
[ Mousnad Ahmed (21/6) ; el Albani - Allah lui fasse miséricorde - l'a authentifié dans As-Sahiha (549).].
Ce hadith fait partie des recommandations que le Prophète (prières et bénédiction d'Allah sur lui) a données et enseignées à sa communauté au cours du Pèlerinage d'Adieu.
Il a donné aux nobles noms suivants leur sens véritable :
la croyance,
l'Islam,
le combat,
et l'émigration.
Il a désigné les personnes qui en sont qualifiées en premier lieu, en dévoilant le sens profond que cela implique : la source de leur bonheur absolu sur terre et dans l'au-delà.
Enfin, il a fixé leur contour à travers un discours concis et précis.
- Le croyantest celui dont les gens n'ont rien à craindre pour leurs biens et pour eux-mêmes.
En effet, la foi, lorsqu'elle imprègne le cœur et l'envahit, oblige son auteur à remplir les exigences que celle-ci requiert.
Elle réclame entre autres de respecter ses engagements, être sincère dans les relations avec autrui, renoncer à être injuste envers les gens au niveau de leur personne et de leurs biens.
L'auteur de telles vertus ne peut passer inaperçu.
Les gens seront rassurés au niveau de leurs biens et de leur personne, et ils auront confiance en lui, car connaissant pertinemment son scrupule face à ses engagements.
Remplir ses engagements compte parmi les obligations les plus caractéristiques de la foi comme l'affirma le Prophète (prières et bénédiction d'Allah sur lui) :
« Quiconque n'est pas fidèle à ses engagements ne peut prétendre à la foi. » [ Rapporté par Ahmed (135/3), et ibn Hibban (194), selon Anas ibn Malik - qu'Allah l'agrée - ; el Albani - Allah lui fasse miséricorde - l'a authentifié par le biais d'un autre dans Sahih Mawarid Az-Zham-an (42).]
- Le musulmanest celui qui épargne les musulmans de sa main et de sa langue, étant donné que le véritable Islam consiste à se soumettre à Allah et à parfaire Son adoration, tout en respectant les droits des musulmans.
L'Islam ne peut s'accomplir tant que l'individu n'aime pas pour ses frères ce qu'il aime pour lui-même.
Cela ne peut se réaliser s'il ne leur épargne pas le mal de sa langue ou de sa main.
Voici le principe lié au devoir qui incombe aux musulmans.
Celui qui n'épargne pas autrui par sa langue et par sa main, comment peut-il remplir son devoir envers ses frères musulmans ?
Celui qui laisse libre cours à sa langue ou sa main en portant atteinte aux musulmans, dans l'intention de faire du mal et de porter préjudice à autrui, comment peut-il réaliser son Islam ?
En épargnant les autres de son mal au niveau des paroles et des actes, la personne dévoile la plénitude de son Islam.
Cela démontre que le croyant se trouve à un niveau plus élevé que le musulman étant donné que la personne en qui les musulmans ont confiance concernant leurs biens et leurs personnes va a fortiori s'épargner de leur porter préjudice par sa langue ou sa main.
S'il ne les avait pas épargnés ainsi, ils n'auraient certainement pas confiance en lui.
Or, ne pas subir le mal de quelqu'un n'implique pas forcément avoir confiance en lui. Les gens sont susceptibles de ne pas avoir confiance en un individu qui pourtant ne leur fait aucun mal.
Il se peut qu'il ne leur fasse aucun mal, comme ils l'appréhendent, poussé par certaines craintes ou d'autres motivations, et non incité par la foi recelée par son cœur.
Il a donc caractérisé le musulman par une qualité extérieure qui est de ne pas faire de mal aux gens, comme il a caractérisé le croyant par une qualité intérieure pour avoir gagné leur confiance au niveau de leurs biens et de leur personne ; cette qualité étant prépondérante par rapport à l'autre.
- Le combattant est celui qui lutte contre son âme pour la soumettre à Allah.
L'âme, par nature, n'est pas encline à faire le bien. Elle se laisse plutôt guider par les mauvais penchants, de même qu'elle perd sa sobriété face au malheur.
Elle a donc besoin de s'armer de patience et de faire des efforts pour s'imposer l'obéissance à Allah et se maintenir dans cette optique. L'individu doit donc, faire des efforts pour ne pas commettre de péchés.
Il doit sans cesse calmer ses penchants et s'armer de patience dans l'adversité. Voici donc les éléments faisant partie intégrante de l'obéissance à Allah : accomplir ses obligations, s'éloigner des interdictions et endurer le destin.
Le vrai combattant s'engage dans cette bataille afin de soumettre son âme à ses devoirs et à sa fonction adéquate.
La lutte intérieure se vérifie à quatre niveaux :
Premièrement : s'efforcer de rechercher le droit chemin et la vraie religion, car l'âme n'aura ni joie ni bonheur, ici-bas et dans l'au-delà, sans s'en être instruit. A défaut de s'en abreuver, elle se voue au malheur dans les deux mondes.
Deuxièmement : s'efforcer de mettre en pratique les enseignements acquis. En effet, s'il est loin d'être néfaste, le savoir sans les actes est en tout état de cause inutile.
Troisièmement : s'efforcer de prêcher ce que l'on a appris et l'enseigner à ceux qui l'ignorent. Sinon, on risquerait de compter parmi les damnés pour avoir dissimulé la bonne voie descendue d'Allah et les versets évidents. Leur savoir ne peut leur être utile et ne peut les sauver du châtiment d'Allah.
Quatrièmement : l'individu doit s'armer de patience face aux difficultés rencontrées au cours de son prêche. Il doit, de surcroît, endurer le mal des gens, et supporter tous ces obstacles pour Allah. L'érudit ibn Al Qayyim est l'auteur de cette graduation - qu'Allah lui fasse miséricorde -. [ Zad Al Ma'ad (3/6).]
Par ailleurs, il est certifié dans un propos prophétique que le Prophète (prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :
« Le meilleur combat (Djihad), pour un homme, est de combattre son âme et ses passions. » [Rapporté par Ibn An-Najjar, selon Abou Dhar - qu'Allah l'agrée - ; Al Albani - qu'Allah lui fasse miséricorde - l'a authentifié dans Sahih Al Jami' (1099).]
Si les musulmans négligent leur combat intérieur, ils seront plus vulnérables face à leurs ennemis qui risquent opportunément de prendre le dessus sur eux. Le Cheikh de l'Islam ibn Taymiyya - qu'Allah lui fasse miséricorde - nous fait part de la remarque suivante :
« Lorsque la victoire revient aux infidèles, cela provient des péchés des musulmans à l'origine d'une baisse de foi, mais s'ils se repentent en perfectionnant leur foi, Allah leur assurera la victoire sans le moindre doute. » [Al Jaweb As-Sahih li man baddala dine Al Masih (6/450).]
- L'émigré est celui qui délaisse les fautes et les péchés. Cette émigration incombe à tous les musulmans sans exception.
Aucune personne responsable ne peut en être exemptée, quelle que soit sa situation. Allah a formellement défendu à Ses serviteurs de violer Ses interdits et de commettre toute sorte de péchés.
Il leur a aussi imposé de se soumettre à Son obéissance et de suivre Son Messager ( prières et bénédiction d'Allah sur lui).
L'émigration contient un point de départ et un point d'arrivée.
Cela consiste à extraire du cœur l'amour voué à un autre qu'Allah pour se consacrer à son dévouement exclusif, fuir l'adoration d'une créature pour la consacrer a Lui.
L'individu doit changer ses peurs, ses espoirs, et sa confiance envers quiconque pour les consacrer à Son Seigneur.
Il doit vouer ses implorations, ses demandes, son humilité, son rabaissement, et son attachement uniquement à Lui.
Il doit passer de l'état de péché à un état de repentir, il doit s'orienter vers Allah exclusivement tant dans ses peurs et ses ambitions que dans son humilité et son rabaissement.
Il est certifié dans le Sahih Boukhari que le Prophète (prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :
« L'émigré est celui qui délaisse les interdits d'Allah. »
[L'Authentique d'el Boukhari (10), selon 'Abd Allah ibn 'Amr -qu'Allah l'agrée-.]
En effet, Allah a interdit l'association, de suivre les passions, et de sombrer dans les péchés.
Le véritable émigré est celui qui délaisse toutes ces choses à la fois et qui se tourne exclusivement vers Allah dans la sincérité (du cœur) et vers Son Prophète dans la conformité (des actes), tout en évitant les péchés et s'en éloignant.
Quoi qu'il en soit, concernant ce hadith, quiconque met en pratique ces enseignements, met, de surcroît, en pratique la religion dans son ensemble.
Celui qui épargne les musulmans de sa langue et de sa main, et pour qui les gens sont rassurés au niveau de leurs biens et de leur personne, qui délaisse les interdits d'Allah, lutte contre son âme afin de la soumettre à Allah, aura accompli tout le bien possible sans rien omettre, tant au niveau temporel que spirituel, et tant au niveau du cœur qu'au niveau des actes.
Il n'y aura plus un mal sans qu'il ne l'ait délaissé.
Certes, Allah est le Seul pouvant le garantir.
[Voir : Bah Jat Qouloub Al Abrar d'Ibn Sa'di (17-19).]
Extrait du livre : " Prêches et sermons extraits du Pèlerinage de l'Adieu " -
copié de alghourabaa.free.fr
Cheikh ‘Abdel Mouhsin Ibn Hamed Al 'Abbâd Al Badr -الشيخ عبدالمحسن بن حمد العبَّاد البدر
Participent des attributs divins les descriptions suivantes que fait Allah de Sa Personne...
Dans la sourate 112 (Al-lkhlâs : le culte pur) qui vaut le tiers du Coran, Allah dit (traduction rapprochée) :
« Dis : "Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n'a jamais engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul n'est égal à Lui". »
Dans le verset (S/2, V/255) Allah dit (traduction rapprochée) :
« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même "al-Qayyum". Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Koursy (Chaise, Siège) déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. » (S/2, V/255)
C'est pourquoi, celui qui, la nuit, récite ce verset, se place sous la protection d'Allah ; aucun démon ne l'approche jusqu'au matin.
Dans la sourate 25, verset 58 (traduction rapprochée) :
« Et place ta confiance en Le Vivant qui ne meurt jamais. »
Dans la sourate 57, verset 3 (traduction rapprochée) :
« C'est Lui le Premier et le Dernier, l'Apparent et le Caché et Il est Omniscient »
Dans la sourate 34, versets 1-2 (traduction rapprochée) :
« ...Et c'est Lui le Sage, le Parfaitement Connaisseur. Il sait qui pénètre en terre et qui en sort, ce qui descend du ciel et ce qui y remonte... »
Dans la sourate 6, verset 59 (traduction rapprochée) :
« C'est Lui qui détient les clefs de l'Inconnaissable. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre ferme, comme dans la mer. Et pas une feuille ne tombe qu'Il ne le sache. Et pas une graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ou de sec, qui ne soit consigné dans un livre explicite. »
Dans la sourate 41, verset 47 et dans la sourate 35, verset 11 (traduction rapprochée) :
« ...aucune femelle ne conçoit ni ne met bas sans qu'Il n'en ait connaissance.... »
Dans la sourate 65, verset 12 (traduction rapprochée) :
« ...afin que vous sachiez qu'Allah est en vérité Omnipotent et qu'Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir. »
Dans la sourate 51, verset 58 (traduction rapprochée) :
« ...Allah qui est le Grand Pourvoyeur, Le Détenteur de la force, l'Inébranlable. »
Dans la sourate 42, verset 11 (traduction rapprochée) :
« ...Il n'y a rien qui Lui ressemble ; et c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant. »
Dans la sourate 4, verset 58 (traduction rapprochée) :
« ...Quelle bonne exhortation qu'Allah vous fait ! Allah est, en vérité, Celui qui entend et qui voit tout. »
Dans la sourate 18, verset 39 (traduction rapprochée) :
« En entrant dans ton jardin, que ne dis-tu : "Telle est la volonté (et la grâce) d'Allah ! Il n'y a de puissance que par Allah". »
Dans la sourate 2, verset 253 (traduction rapprochée) :
« ...Parmi eux il en est à qui Allah à parlé... »
Dans la sourate 5, verset l (traduction rapprochée) :
« ...Vous est permise la bête du cheptel, sauf ce qui sera énoncé [comme étant interdit]. Ne vous permettez point la chasse alors que vous êtes en état d'ihram. Allah en vérité, décide ce qu'Il veut. »
Dans la sourate 6, verset 125 (traduction rapprochée) :
« Et puis, quiconque Allah veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l'Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s'il s'efforçait de monter au ciel.... »
Dans la sourate 2, verset 195 (traduction rapprochée) :
« ...Et faite le bien. Car Allah aime les bienfaisants. »
Dans la sourate 49, verset 9 (traduction rapprochée) :
« ...soyez équitables car Allah aime les équitables. »
Dans la sourate 9, verset 7 (traduction rapprochée) :
« ...Tant qu'ils sont droits envers vous, soyez droits envers eux. Car Allah aime les pieux. »
Dans la sourate 2, verset 222 (traduction rapprochée) :
« ...Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient. »
Dans la sourate 3, verset 31 (traduction rapprochée) :
Dans la sourate 5, verset 54 (traduction rapprochée) :
« ... Allah va faire venir un peuple qu'Il aime et qui L'aime... »
Dans la sourate 61, verset 4 (traduction rapprochée) :
« Allah aime ceux qui combattent dans Son chemin en rang serré pareils à un édifice renforcé. »
Dans la sourate 85, verset 14 (traduction rapprochée) :
« Et c'est Lui le Pardonneur, le Tout Affectueux »
Dans la sourate 40, verset 7 (traduction rapprochée) :
« ..."Seigneur ! tu étends sur toute chose Ta miséricorde et Ta science... »
Dans la sourate 33, verset 43 (traduction rapprochée) :
« ... Il est Miséricordieux envers les croyants. »
Dans la sourate 7, verset 156 (traduction rapprochée) :
« ...Ma miséricorde embrasse toute chose... »
Dans la sourate 6, verset 54 (traduction rapprochée) :
« ...Votre Seigneur S'est prescrit à Lui-même la miséricorde... »
Dans la sourate 46, verset 8 et la sourate 10, verset 107 (traduction rapprochée) :
« ... Et c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux. »
Dans la sourate 12, verset 64 (traduction rapprochée) :
« ...Allah est le meilleur gardien, et Il est Le plus Miséricordieux des miséricordieux ! »
Dans la sourate 5, verset 119, la sourate 9, verset 100, la sourate 58, verset 22 et la sourate 98, verset 8 (traduction rapprochée) :
« ...Allah les a agréés et eux L'ont agréé. »
Dans la sourate 4, verset 93 (traduction rapprochée) :
« Quiconque tue intentionnellement un croyant, Sa rétribution alors sera l'Enfer, pour y demeurer éternellement. Allah l'a frappé de Sa colère, l'a maudit ... »
Dans la sourate 47, verset 28 (traduction rapprochée) :
« Cela parce qu'ils ont suivi ce qui courrouce Allah, et qu'ils ont de la répulsion pour [ce qui attire] Son agrément... »
Dans la sourate 43, verset 55 (traduction rapprochée) :
« Puis lorsqu'ils Nous eurent irrité, Nous Nous vengeâmes d'eux... »
Dans la sourate 9, verset 46 (traduction rapprochée) :
« ...Mais leur départ répugna à Allah ; Il les a rendus paresseux... »
Dans la sourate 61, verset 3 (traduction rapprochée) :
« C'est une grande abomination auprès d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas. »
Dans la sourate 2, verset 210 (traduction rapprochée) :
« Qu'attendent-ils sinon qu'Allah leur vienne à l'ombre des nuées de même que les Anges et que leur sort soit réglé ? ... »
Dans la sourate 6, verset 158 (traduction rapprochée) :
« Qu'attendent-ils ? Que les Anges leur viennent ? Que vienne ton Seigneur ? Ou que viennent certains signes de ton Seigneur ? ... »
Dans la sourate 89, versets 21-22 (traduction rapprochée) :
« Prenez garde ! Quand la terre sera complètement pulvérisée, et que ton Seigneur viendra ainsi que les Anges, rang par rang, »
Dans la sourate 25, verset 25 (traduction rapprochée) :
« Et le jour où le ciel sera fendu par les nuages et qu'on fera descendre des Anges »
Dans la sourate 55, verset 27 (traduction rapprochée) :
« [Seule] subsistera La Face [Wajh] de ton Seigneur, plein de majesté et de noblesse. »
Dans la sourate 28, verset 88 (traduction rapprochée) :
« ...Tout doit périr, sauf Son Visage ... »
Dans la sourate 38, verset 75 (traduction rapprochée) :
« ...qui t'a empêché de te prosterner devant ce que J'ai créé de Mes mains ? ... »
Dans la sourate 5, verset 64 (traduction rapprochée) :
« Et les Juifs disent : "La main d'Allah est fermée ! " Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes : Il distribue Ses dons comme Il veut. ... »
Dans la sourate 52, verset 48 (traduction rapprochée) :
« et supporte patiemment la décision de ton Seigneur. Car en vérité, tu es sous Nos yeux... »
Dans la sourate 54, versets 13-14 (traduction rapprochée) :
« Et Nous le portâmes sur un objet [fait] de planches et de clous [l'arche], voguant sous Nos yeux : récompense pour celui qu'on avait renié [Noé]. »
Dans la sourate 20, versets 39 (traduction rapprochée) :
« ...Et J'ai répandu sur toi une affection de Ma part , afin que tu sois élevé sous Mon oeil. »
Dans la sourate 58, verset l (traduction rapprochée) :
« Allah a bien entendu la parole de celle qui discutait avec toi à propos de son époux et se plaignait à Allah. Et Allah entendait votre conversation, car Allah est Audient et Clairvoyant. »
Dans la sourate 3, verset 181 (traduction rapprochée) :
« Allah a certainement entendu la parole de ceux qui ont dit : "Allah est pauvre et nous somme riches"... »
Dans la sourate 43, verset 80 (traduction rapprochée) :
« Ou bien escomptent-ils que Nous n'entendons pas leur secret ni leurs délibérations ? Mais si ! Nos Anges prennent note auprès d'eux. »
Dans la sourate 20, verset 46 (traduction rapprochée) :
« Il dit : "Ne craignez rien. Je suis avec vous : J'entends et Je vois. »
Dans la sourate 3, verset 54 (traduction rapprochée) :
« Et ils [les autres] se mirent à comploter. Allah a fait échouer leur complot. Et c'est Allah qui sait le mieux leur machination ! »
Dans la sourate 27, verset 50 (traduction rapprochée) :
« Ils ourdirent une ruse et Nous ourdîmes une ruse sans qu'ils s'en rendent compte. »
Dans la sourate 86, verset 15-16 (traduction rapprochée) :
« Ils se servent d'une ruse, et Moi aussi Je me sers de Mon plan. »
Dans la sourate 4, versets 149 (traduction rapprochée) :
« Que vous fassiez du bien, ouvertement ou en cachette, ou bien que vous pardonniez un mal... Alors Allah est Pardonneur et Omnipotent. »
Dans la sourate 24, verset 22 (traduction rapprochée) :
« ...Qu'ils pardonnent et absolvent. N'aimez-vous pas qu'Allah vous pardonne ? et Allah est Pardonneur et Miséricordieux ! »
Dans la sourate 63, verset 8 (traduction rapprochée)
« ...Or c'est à Allah qu'est la puissance ainsi qu'à Son messager et aux croyants. »
Dans la sourate 38, verset 82 (traduction rapprochée) :
« "Par Ta puissance ! dit [Satan]. Je les séduirai assurément tous »
Dans la sourate 55, verset 78 (traduction rapprochée) :
« Béni soit le Nom de ton Seigneur, Plein de Majesté et de Munificence ! »
Dans la sourate 19, verset 65 (traduction rapprochée) :
« Adore-Le donc, et sois constant dans Son adoration. Lui connais-tu un homonyme ? »
Dans la sourate 112, verset 4 (traduction rapprochée) :
« Et nul n'est égal à Lui. »
Dans la sourate 2, verset 22 (traduction rapprochée) :
« ...ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela). »
Dans la sourate 2, verset 165 (traduction rapprochée) :
« Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d'Allah, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime Allah. Or les croyants sont les plus ardents en l'amour d'Allah... »
Dans la sourate 17, verset 111 (traduction rapprochée) :
« Et dis : "Louange à Allah qui ne S'est jamais attribué d'enfant, qui n'a point d'associé en la royauté et qui n'a jamais eu de protecteur de l'humiliation". Et proclame hautement Sa grandeur. »
Dans la sourate 64, verset l (traduction rapprochée) :
« Ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre glorifient Allah. A Lui la royauté et à Lui les louanges. Et Il est Omnipotent. »
Dans la sourate 25, verset l (traduction rapprochée) :
« Qu'on exalte la Bénédiction de Celui qui a fait descendre le Livre de Discernement sur Son serviteur, afin qu'il soit un avertisseur à l'univers. »
Dans la sourate 25, verset 2 (traduction rapprochée) :
« Celui à qui appartient la royauté des cieux et de la terre, qui ne S'est point attribué d'enfant, qui n'a point d'associé en Sa royauté et qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions. »
Dans la sourate 23, versets 91-92 (traduction rapprochée) :
« Allah ne S'est point attribué d'enfant et il n'existe point de divinité avec Lui ; sinon, chaque divinité s'en irait avec ce qu'elle a créés et certaines seraient supérieures aux autres. (Gloire et pureté) à Allah ! Il est Supérieur à tout ce qu'ils décrivent. [Il est] Connaisseur de toute chose visible et invisible ! Il est bien au-dessus de ce qu'ils [Lui] associent ! »
Dans la sourate 16, verset 74 (traduction rapprochée) :
« N'attribuez donc pas à Allah des semblables. Car Allah sait, tandis que vous ne savez pas. »
Dans la sourate 7, verset 33 (traduction rapprochée) :
« Dis : "Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit et d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas". »
L'établissement au-dessus du Trône (istawa) revient dans sept endroits du Coran:
Dans la sourate 7, verset 54 (traduction rapprochée) :
« Votre Seigneur, c'est Allah, qui a créé les cieux et la terre en six jours, puis S'est établi "istawa" au-dessus du Trône... »
Dans la sourate 10, verset 3 (traduction rapprochée) :
« Votre Seigneur est Allah qui créa les cieux et la terre en six jours, puis S'est établi "Istawa" au-dessus du Trône... »
Dans la sourate 13, verset 2 (traduction rapprochée) :
« Allah est Celui qui a élevé [bien haut] les cieux sans piliers visibles. Il S'est établi [istawa] au-dessus du Trône... »
Dans la sourate 20, verset 5 (traduction rapprochée) :
« Le Tout Miséricordieux S'est établi "Istawa" au-dessus du Trône. »
Dans la sourate 25, verset 59 (traduction rapprochée) :
« C'est Lui qui, en six jours, a créé les cieux, la terre et tout ce qui existe entre eux, et le Tout Miséricordieux S'est établi "Istawa" ensuite au-dessus du Trône... »
Dans la sourate 32, verset 4 (traduction rapprochée) :
« Allah qui a créé en six jours les cieux et la terre, et ce qui est entre eux. Ensuite Il S'est établi "Istawa" au-dessus du Trône. »
Dans la sourate 57, verset 4 (traduction rapprochée) :
« C'est Lui qui a créé les cieux et la terre en six jours puis Il S'est établi au-dessus du Trône... »
[Dans beaucoup d'autres endroits encore du Coran, l'on lit de Allah les descriptions suivantes] :
Dans la sourate 3, verset 55 (traduction rapprochée) :
« (Rappelle-toi) quand Allah dit : "ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t'élever vers Moi... »
Dans la sourate 4, verset 158 (traduction rapprochée) :
« mais Allah l'a élevé vers Lui... »
Dans la sourate 35, verset 10 (traduction rapprochée) :
« ...vers Lui monte la bonne parole, et Il élève haut la bonne action... »
Dans la sourate 40, versets 36-37 (traduction rapprochée) :
« Et Pharaon dit : "Ô Haman, bâtis-moi une tour : peut-être atteindrai-je les voies, les voies des cieux, et apercevrai-je le Dieu de Moïse ; mais je pense que celui-ci est menteur"... »
Dans la sourate 67, verset 17 (traduction rapprochée) :
« Ou êtes-vous à l'abri que Celui qui au ciel envoie contre vous un ouragan de pierres ? Vous saurez ainsi quel fut Mon avertissement. »
Dans la sourate 57, verset 4 (traduction rapprochée) :
« C'est Lui qui a créé les cieux et la terre en six jours puis Il S'est établi au-dessus du Trône ; Il sait ce qui pénètre dans la terre et ce qui en sort, et ce qui descend du ciel et ce qui y monte, et Il est avec vous où que vous soyez. Et Allah observe parfaitement ce que vous faites. »
Dans la sourate 58, verset 7 (traduction rapprochée) :
« ...Pas de conversation secrète entre trois sans qu'Il ne soit leur quatrième, ni entre cinq sans qu'Il n'y ne soit leur sixième, ni moins ni plus que cela sans qu'Il ne soit avec eux, là où ils se trouvent. Ensuite, Il les informera, au Jour de la Résurrection, de ce qu'ils faisaient, car Allah est Omniscient. »
Dans la sourate 9, verset 40 (traduction rapprochée) :
« ..."Ne t'afflige pas, car Allah est avec nous."... »
Dans la sourate 20, verset 46 (traduction rapprochée) :
« Il dit : "Ne craignez rien. Je suis avec vous : J'entends et Je vois. »
Dans la sourate 16, verset 128 (traduction rapprochée) :
« Certes, Allah est avec ceux qui [L'] ont craint avec piété et ceux qui sont bienfaisants. »
Dans la sourate 8, verset 46 (traduction rapprochée) :
« ...Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants. »
Dans la sourate 2, verset 249 (traduction rapprochée) :
« ..."Combien de fois une troupe peu nombreuse a, par la grâce d'Allah, vaincu une troupe très nombreuse ! Et Allah est avec les endurants". »
Dans la sourate 4, verset 87 (traduction rapprochée) :
« ...Et qui est plus véridique qu'Allah en parole ? »
Dans la sourate 4, verset 122 (traduction rapprochée) :
« ...Et qui est plus véridique qu'Allah en parole ? »
Dans la sourate 5, verset 116 (traduction rapprochée) :
« (Rappelle-leur) le moment où Allah dira : "Ô Jésus, fils de Marie,... »
Dans la sourate 6, verset 115 (traduction rapprochée) :
« Et la parole de ton Seigneur s'est accomplie en toute vérité et équité... »
Dans la sourate 4, verset 164 (traduction rapprochée) :
« ...Allah a parlé à Moïse de vive voix. »
Dans la sourate 2, verset 253 (traduction rapprochée) :
« ...Il en est à qui Allah a parlé... »
Dans la sourate 7, verset 143 (traduction rapprochée) :
« Et lorsque Moïse vint à Notre rendez-vous et que son Seigneur lui eut parlé,... »
Dans la sourate 19, verset 52 (traduction rapprochée) :
« Du côté droit du Mont (Sinaï) Nous l'appelâmes et Nous le fîmes approcher tel un confident. »
Dans la sourate 26, verset 10 (traduction rapprochée) :
« Et lorsque ton Seigneur appela Moïse : "Rends-toi auprès du peuple injuste, »
Dans la sourate 7, verset 22 (traduction rapprochée) :
« ...Et leur Seigneur les appela : "Ne vous avais-Je pas interdit cet arbre ? »
Dans la sourate 28, verset 62 (traduction rapprochée) :
« Et le jour où Il les appellera, Il dira : "Où sont ceux que vous prétendiez être Mes associés ? " »
Dans la sourate 28, verset 65 (traduction rapprochée) :
« Et le jour où Il les appellera et qu'Il dira : "Que répondiez-vous aux Messagers ? " »
Dans la sourate 9, verset 6 (traduction rapprochée) :
« Et si l'un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu'il entende la parole d'Allah... »
Dans la sourate 2, verset 75 (traduction rapprochée) :
« ...alors qu'un groupe d'entre eux, après avoir entendu et compris la parole d'Allah, la falsifièrent sciemment. »
Dans la sourate 48, verset 15 (traduction rapprochée) :
« ...Ils voudraient changer la parole d'Allah. Dis : "Jamais vous ne nous suivrez : ainsi Allah a déjà annoncé"... »
Dans la sourate 18, verset 27 (traduction rapprochée) :
« Et récite ce qui t'a été révélé du Livre de ton Seigneur. Nul ne peut changer Ses paroles... »
Dans la sourate 27, verset 76 (traduction rapprochée) :
« Ce Coran raconte aux enfants d'Israël la plupart des sujets sur lesquels ils divergent »
Dans la sourate 6, versets 92 et 155 (traduction rapprochée) :
« Et voici un Livre (le Coran) béni que Nous avons fait descendre... »
Dans la sourate 59, verset 21 (traduction rapprochée) :
« Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montage, tu l'aurais vu s'humilier et se fendre par crainte d'Allah... »
Dans la sourate 16, versets 101-103 (traduction rapprochée) :
« Quand Nous remplaçons un verset par un autre - et Allah sait mieux ce qu'Il fait descendre - ils disent : "Tu n'es qu'un menteur". Mais la plupart d'entre eux ne savent pas. Dis : "C'est le Saint Esprit [Jibril] qui l'a fait descendre de la part de ton Seigneur en toute vérité, afin de raffermir [la foi] de ceux qui croient, ainsi qu'un guide et une bonne annonce pour les Musulmans. Et Nous savons parfaitement qu'ils disent : "Ce n'est qu'un être humain qui lui enseigne (le Coran)". Or, la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère [non arabe], et celle-ci est une langue arabe bien claire. »
Dans la sourate 75, verset 22 (traduction rapprochée) :
« Ce jour-là, il y aura des visages resplendissants »
Dans la sourate 83, versets 23 et 35 (traduction rapprochée) :
« sur les divans, ils regardent. »
Dans la sourate 10, verset 26 (traduction rapprochée) :
« A ceux qui agissent en bien est réservée la meilleure (récompense) et même davantage... »
Dans la sourate 50, verset 35 (traduction rapprochée) :
« Il y aura là pour eux tout ce qu'ils voudront. Et auprès de Nous il y a davantage encore. »
II est, en ce qui concerne cette catégorie, beaucoup de versets dans le Livre d'Allah exalté.
Celui qui médite le Coran en aspirant à la bonne direction, se voit dévoiler à lui la Vérité.
Al-wasitiyya ✅ Publié par sounna.com
Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية
Je viens juste de me convertir à l'islam, et j'entends sans cesse parler de "Wahhabisme" pourriez vous m'éclairer sur ce sujet?
Qu'Allah vous protège.
Réponse :
Je demande à Allah, ô ma fille qu'Il vous renforce et vous maintienne sur l'islam et la sounnah. Ô Allah renforce la, ô Allah renforce la, ô Allah renforce la. (dou'a du shaykh)
Le terme Wahhabisme est attribué au Shaykh Muhhammad Abdul Wahhab (qu'Allah lui fasse miséricorde) car il fut l'un de ceux qui ont revivifié l'appel au tawhid (l'unicité) dans la moitié du 12ème siècle après l'hégire (1750).
Il fut épaulé dans cette revivification par le prince, l'imam Muhammad Ibn Saud, qu'Allah leur fasse à tous miséricorde.
L'affiliation au Wahhabisme est utilisée par les ennemis de l'islam, les ennemis du tawhid, les ennemis de la sounnah, et ce jusqu'à ce que chaque ennemi de la sounnah et du tawhid traite les gens du tawheed et de la sounnah de wahhabites, et ceci en référence au terme wahhabisme.
Et peut-être devriez vous savoir que c'est un très mauvais qualificatif blamâble et faux car le shaykh Muhammad Ibn Abdul Wahhab (qu'Allah lui fasse miséricorde) ne s'est jamais attribué à celà (ni à quoi que ce soit si ce n'est l'islam authentique).
De même ce qualificatif ne lui a jamais été attribué par les savants de la da'wah (l'appel) de son vivant, ni attribué à ses enfants, petits enfants et frères dans la da'wah et ce jusqu'à notre époque.
Et personne n'utilise ce terme si ce n'est les gens des superstitions, les gens des innovations, les gens du shirk. Ils sont ceux qui attribuent les gens de la sounnah à ceci...
Source : enregistrement audio du Shaykh
copié de ahloul-hadith.fr
Cheikh Oubeyd Bin Abdoullah Bin Souleymane Al-Djabiri -للشيخ عبيد بن عبد الله الجابري
Shaykh, nous avons entendu que parmi les vertus des invocations est que l'homme dise à son frère : "Ne m'oublie pas dans tes invocations !"
Pourriez-vous développez cela en rappelant laparole du Prophète صلى الله عليه وسلم à 'Ukâshah lorsqu'il lui a dit :
«Ô Messager d'Allah, invoque Allah pour que je sois parmi eux.»
(Les 70 000 qui entreront au paradis sans jugement et châtiment)
Réponse :
Demandez une invocation à quelqu'un pour un bienfait collectif est permis, comme lorsque ce bédouin est entré dans la mosquée alors que le Prophète صلى الله عليه وسلم faisait le sermon (du vendredi) et dit :
«Ô messager d'Allah, les biens et les cultures sont perdus, demande à Allah qu'Il nous accorde la pluie.»
Et la semaine suivante, cet homme (ou un autre) dit : «Les biens et les constructions sont noyés, demande à Allah qu'Il arrête la pluie».»
Ce genre de chose est permis car le bienfait est pour d'autres, il est donc comme un intercesseur.
Quant à demander un bienfait personnel, si cela est demandé au Prophète صلى الله عليه وسلم c'est permis.
Mais si cela est demandé à autre que lui, alors Shaykh ul-Islâm ibn Taymiyyah a montré que cela n'était pas permis, comme demander de l'argent, mais il ne commet aucun péché en faisant cela.
Ne dis donc à personne : Invoque Allah pour moi, sauf si tu vises par cela son bienfait à lui.
Comment ?
Car s'il invoque pour toi, il aura été bienfaisant envers toi et Allah aime les bienfaisants.
Et lorsqu'il invoque pour toi, l'ange dit :
«Amîn (Qui signifie : Ô Allah répond à l'invocation) et toi de même».
De cette manière, il tire profit de l'invocation qu'il a fait pour toi.
Mais s'il vise son propre bienfait dans sa demande, le jugement est celui qu'a donné Shaykh ul-Islâm : Cela est dangereux et repoussé, car il peut s'accrocher à l'invocation de cet homme et ne plus invoquer lui-même.
De plus, celui à qui on demande cette invocation peut être trompé et se voir comme un homme pieux duquel on recherche les invocations, il en tire une vanité et exagère sur lui-même.
Ô mon frère, invoque par toi-même car lorsque tu invoques Allah, c'est une adoration, qu'Il t'exauce ou non.
Cette invocation est aussi un lien entre toi et ton Seigneur, alors demande fermement à Allah au lieu de demander à quelqu'un : Invoque pour moi.
Quant au hadith de 'Umar dans lequel le Prophète صلى الله عليه وسلم lui aurait dit :
«Associe-nous dans tes invocations et ne nous oublie pas.»; C'est un hadith faible.
Liqâ'at Al-Bab Al-Maftûh, 1/403.
✅ Traduit et publié par salafs.com
السؤال : سمعنا أن من فضيلة الدعاء قول الشخص لأخيه: لا تنسَنا يا أخي ! من صالح دعائك، هل لكم تفصيل في هذا الأمر، مع ذكر قول الرسول صلى الله عليه وسلم لـ عكاشة عندما قال
(ادع الله يجعلني منهم يا رسول الله)
الجواب : طلب الدعاء من الغير إن كان لمصلحة عامة فلا بأس به، مثل ما حصل للأعرابي الذي دخل والنبي صلى الله عليه وسلم يخطب الناس فقال
يا رسول الله! هلكت الأموال وانقطعت السبل فادع الله يغيثنا
وفي الجمعة التالية قال هذا الرجل أو غيره : غرق المال وتهدم البناء فادع الله يمسكها
فإن هذا لا بأس به؛ لأن المصلحة للغير، فهو بمنزلة الشافع، أما إذا كان لمصلحة خاصة فهذا إن كان من النبي صلى الله عليه وسلم فإنه لا بأس به، أي: لا بأس أن يسأل الناس النبي صلى الله عليه وسلم؛ لأن دعاء النبي صلى الله عليه وسلم ليس كدعاء غيره أما إذا كان من غيره فإن شيخ الإسلام ابن تيمية رحمه الله يقول: إنه يدخل في المسألة المذمومة، فلا تقل لأحد: ادع الله لي إلا إذا قصدت مصلحته هو، وكيف يكون مصلحة له؟ يكون مصلحة له لأنه إذا دعا لك فقد أحسن إليك والله يحب المحسنين؛ ولأنه إذا دعا لك قال الملك: آمين ولك بمثله، فيستفيد من هذا الدعاء الذي دعاه لك بظهر الغيب، أما إذا قصد مصلحة نفسه -أي الطالب- فكما سبق عن شيخ الإسلام ، وفيه محذور آخر؛ وهو أنه قد يعتمد على دعاء هذا الرجل ولا يدعو هو لنفسه، وفيه محذور ثالث؛ وهو أن المسئول ربما يغتر ويرى أنه رجل صالح يطلب دعاؤه فيزهو بنفسه ويعلو بنفسه، فأنت يا أخي! ادع الله لنفسك؛ لأن دعاءك الله عبادة، سواء أجابك أو لم يجبك، ودعاؤك لربك صلة بينك وبينه، فألح على الله بالدعاء بدل أن تقول لشخص من الناس ادع الله لي، وحديث عمر أن النبي صلى الله عليه وسلم قاله له
(لا تنسنا يا أخي من صالح دعائك)
حديث ضعيف
المصدر: لقاء الباب المفتوح
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
Quand nous tentons d'empêcher les gens de colporter des propos (Namîma) et de médire, les personnes auxquelles nous ordonnons le bien et interdisons le mal se mettent à nous insulter et se mettent en colère contre nous. Récoltons-nous des péchés si nous les mettons en colère, surtout s'il s'agit de l'un de nos parents ?
Devons-nous les empêcher, ou bien doit-on plutôt délaisser ce qui ne nous regarde pas malgré son importance ?
Informez-nous, qu'Allah vous accorde la récompense.
Réponse :
Parmi les plus importants devoirs [du musulman] se trouve la recommandation du bien et l'interdiction du mal, comme l'a dit Allah, exalté soit-Il (traduction rapprochée) :
« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable. »(1)
Allah, exalté soit-Il, a donc clarifié dans ce verset que, parmi les caractéristiques obligatoires des croyants et des croyantes, on compte la recommandation du bien et l'interdiction du mal. Allah, élevé soit-Il, dit (traduction rapprochée) :
« Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. »(2)
Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, a dit aussi :
« Si l'un de vous voit un mal, qu'il le change avec sa main. S'il ne le peut pas, qu'il le change avec sa langue. S'il ne le peut pas, qu'il le fasse avec son cœur... et ceci est le plus bas degré de la foi. » (3)
Les versets et les hadiths concernant l'obligation d'ordonner le bien et d'interdire le mal, et ceux concernant le blâme de celui qui délaisse cette obligation sont nombreux. Votre devoir, qui est celui de tout croyant et croyante, est donc d'ordonner le bien et d'interdire le mal, même si cela engendre la colère des personnes concernées, ou qu'elles vous insultent. Il faut s'armer de patience, en prenant exemple sur les messagers, sur eux la bénédiction et la paix, et sur ceux qui les ont suivis de la meilleure manière.
Comme l'a dit Allah - honoré et élevé soit-Il - s'adressant à Son Prophète, prière et salut d'Allah sur lui (traduction rapprochée) :
« Endure (Muhammad) donc, comme ont enduré les messager doués de fermeté. »(4)
Et Allah, élevé soit-Il, dit aussi (traduction rapprochée) :
« Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants. »(5)
Il dit encore, en citant Luqmân le sage parlant à son fils (traduction rapprochée) :
« Ô mon enfant, accomplis la prière, commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t'arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! »(6)
Il n'y aucun doute que la droiture et la rectitude de la société s'obtient d'abord grâce à Allah, exalté soit-Il, puis grâce à la recommandation du bien et l'interdiction du mal. Et sa corruption, son déchirement, et le risque de tomber sous le coup du châtiment général a pour cause principale le délaissement de la recommandation du bien et de l'interdiction du mal, comme cela a été authentiquement rapporté du Prophète, prière et salut d'Allah sur lui :
« Si les gens voient un mal sans le changer, il s'en faut de peu qu'Allah les punisse tous de Son châtiment ». (7)
Allah, exalté soit-Il, a mis en garde Ses serviteurs contre le fait de suivre le même chemin que les mécréants parmi les enfants d'Israël (les juifs) lorsqu'Il dit (traduction rapprochée) :
« Ceux des Enfants d'Israël qui n'avaient pas cru ont été maudits par la bouche de David et de Jésus fils de Marie, parce qu'ils désobéissaient et transgressaient. Ils ne s'interdisaient pas les uns aux autres ce qu'ils faisaient de blâmable. Comme est mauvais, certes, ce qu'ils faisaient ! »(8)
Nous demandons donc à Allah de permettre aux musulmans - gouvernants et gouvernés - de mettre en pratique ce devoir de la meilleure façon, et qu'Il améliore leur condition, et qu'Il les protège tous des causes de Sa Colère et de Sa Vengeance. Il est Audient et Proche.
(1)Le Repentir,v. 71. (2)La Famille d'Imrân,v. 110. (3) Rapporté par Muslim dans son Sahîh, chapitre de la foi, n°49. (4)Al- Ahqâf, v. 35. (5)Le Butin, v. 46. (6)Luqmân, v. 17. (7) Rapporté par Abû Dâwûd, chapitre des épopées, n°4338 ; At-Tirmidhî, chapitre de l'explication du Coran, n°3057 et Ibn Mâjah, chapitre des troubles, n°4005, avec une version légèrement différente. (8)La Table Servie, v. 78, 79.
Fatâwa-l-Mar'a, pages 100 et 101.
copié de fatawaislam.com
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz -الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز
Allah -te'ala- a expliqué dans Son Livre le but de la création de l'être humain (traduction rapprochée) :
« Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. »(S.51 V.56)
Les gens de science ont défini l'adoration comme étant « tout acte aimé d'Allah ».
Et nous savons, conformément à la parole d'Allah citée ci-dessous, que la crainte d'Allah et l'espoir sont des actes d'adoration.
Allah dit (traduction rapprochée) :
« Ils concouraient au bien et Nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant Nous. »(S.21 V.90)
Et aussi (traduction rapprochée) :
« Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, doit accomplir des bonnes actions et ne Lui associer aucun autre dans son adoration ". »(S.18 V110)
Et la crainte -tout comme l'espoir- est un acte d'adoration relatif au cœur, c'est un acte spécifique à Allah, et ne peut être partagé avec les créatures.
Allah dit (traduction rapprochée) :
« C'est Allah qui est plus digne de votre crainte si vous êtes croyants! » (S.9 V.13)
et aussi (traduction rapprochée)
« Le tonnerre Le glorifie par Sa louange, et aussi les Anges, sous l'effet de Sa crainte. » (S.13 V.13)
Ainsi que les versets suscités.
Cette vie étant éphémère, et sachant que le vrai bonheur se trouve dans l'au-delà, le Prophète -sal Allahu 'aleyhi wa salam- nous a conseillés dans ce sens :
« Sois dans la vie d'ici-bas tel un étranger ou un passant (voyageur) » [Boukhary]
Il nous est conseillé de ne pas nous attacher à cette vie-ci, mais plutôt de la considérer comme un lieu de transit.
Ce bas-monde est comparable à une oasis.
Les bédouins dans leur interminable marche dans le désert, quand ils l'aperçoivent, vont à elle, s'abreuvent à son eau douce et fraîche, profitent de l'ombre des arbres, reprennent des forces, font des provisions (en eau et fruits) et après tout cela enfourchent leur monture et continuent leur voyage.
Ils ne considèrent cette oasis que comme moyen et non pas comme une fin en soi.
Telle est la parabole du croyant qui sait tirer profit des bienfaits de ce monde pour faire fructifier son capital dans l'au-delà.
Et parmi les bagages essentiels du voyage il y a les provisions, car en effet Allah -te'ala- dit (traduction rapprochée) :
«Et prenez vos provisions; mais vraiment la meilleure provision est la crainte d'Allah -Taqwa-. Et redoutez-Moi, ô doués d'intelligence! »(S.2 V.196)
Et la provision du croyant est la crainte d'Allah, et pour espérer acquérir la crainte, il faut que le croyant connaisse son Seigneur et connaisse Sa colère.
Allah -te'ala- a en effet dit (traduction rapprochée) :
« Et craignez Allah. Et sachez qu'Allah est dur en punition. » (S.2 V.196).
Et Il -te'ala- dit aussi :
« Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour terrible". » (S.10 V.15)
Allah nous demande d'être conscient qu'Il est dur en punition, et ce savoir-là nous aide à nous éloigner de ce qui provoque cette punition.
Ce savoir nous aide à réaliser la crainte d'Allah. Cette crainte est comme une protection, une barrière, un rempart placé entre cette punition et nous-même.
Allah dit (traduction rapprochée) :
« À Allah seul appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. "Craignez Allah! " Voilà ce que Nous avons enjoint à ceux auxquels avant vous le Livre fut donné, tout comme à vous-mêmes. » (S.4 V.131)
Ceci est le conseil d'Allah pour les hommes : du premier au dernier.
Et cela est également le conseil du Prophète - Paix et Bénédiction d'Allah sur lui - envers sa communauté, il -sal Allahu 'aleyhi wa salam- exhortait ses compagnons à la taqwa.
Et les salafs s'encourageaient entre eux à avoir la crainte d'Allah, et l'enseignaient à leurs enfants.
Un homme dit un jour au chef des croyants 'Omar Ibn Al Khattab -radiallahu anhu :
« Crains Allah ».
'Omar Ibn Al Khattab dit :
« Il n'y aurait aucun bien en vous si vous ne nous rappeliez pas la crainte envers Allah et il n'y aurait aucun bien en nous si nous n'acceptions pas ce rappel. »
Assurément, pour que le bien perdure sur terre, il faut que les gens se rappellent mutuellement la crainte d'Allah, car c'est cela qui nous pousse à délaisser les interdits et nous empêche de nous décharger de nos obligations.
Un jour, en période de troubles (fitan), alors que le sang des musulmans coulait, versé par d'autres musulmans, un groupe de salafs (pieux prédécesseurs) vint voir Talq Ibn Habib -rahimaoullah- (un tabi'i) et lui dit :
« La fitna (le désordre) est apparue : comment nous en préserver ? » Il répondit : « Protégez-vous en par la crainte d'Allah -Taqwa-. Mettez la Taqwa comme rempart entre la fitna et vous. » Ils lui dirent : « Définis-nous la Taqwa. »
Il répondit : « La Taqwa c'est agir dans l'obéissance d'Allah, grâce à une lumière venant d'Allah, en espérant la récompense d'Allah. Et c'est également abandonner la désobéissance envers Allah, selon la lumière venant d'Allah, par crainte du châtiment d'Allah. »
Un grand nombre de savants, parmi lesquels : Ibn Taymiya, Ibn Al Qayyim, Dhahabi, Ibn Rajab et d'autres, ont considéré cette définition comme étant une des meilleures définitions de la Taqwa.
La Taqwa c'est la mise en pratique des ordres divins et l'éloignement des interdictions divines.
Pour cela l'adorateur n'a besoin que d'une seule chose : la lumière d'Allah.
Par cette lumière, il saura quelles sont les obligations et quelles sont les interdictions.
Et cette lumière n'est autre que « la lumière de la science ».
La crainte doit être constamment dans le cœur des croyants, et à cette crainte doit être aussi joint l'espoir.
En effet Allah -te'ala- dit (traduction rapprochée) :
« Ils s'arrachent de leurs lits pour invoquer leur Seigneur, par crainte et espoir».
Le croyant, lorsqu'il fait un acte d'adoration, espère d'une part la récompense divine -le paradis-, et d'autre part, se prémunit contre le châtiment divin - l'enfer -.
Et que cela soit un acte obligatoire ou surérogatoire.
L'espoir implique nécessairement la crainte, s'il n'en est pas ainsi, on finit par ne plus éprouver de crainte et être trop sûr de soi.
Et inversement, la crainte implique nécessairement l'espoir, s'il n'en est pas ainsi, c'est le désespoir.
Lorsque l'homme craint une chose, il la fuit.
Quand le serviteur craint Allah, il retourne à Lui repentant, Lui demandant pardon, et ne Le fuyant point.
Comment pourrait-on fuir Celui auprès de qui tout retournera ?
Certains parmi les pieux prédécesseurs ont dit que celui qui adore Allah -te'ala- en éprouvant uniquement de l'amour pour Lui, doit être considéré comme un faux croyant -Zindiq-.
Quand à celui qui adore Allah seulement avec de la crainte, il est considéré comme frivole.
Quand à celui qui adore Allah avec seulement l'espoir, il est considéré comme un murdjite -secte égarée qui considère que les actes ne font pas partie de la foi-.
Mais celui qui adore Allah avec amour, crainte et espoir, c'est le véritable croyant monothéiste.
Abu Ali Ar-Rudhbari -rahimaoullah- a dit : « La Crainte et l'Espoir sont comme les deux ailes d'un oiseau. Lorsqu'elles sont équilibrées, l'oiseau est stable et son vol normal. Lorsque l'une d'entre elles manque, le vol devient défectueux. Dans le cas où elles disparaissent toutes les deux, l'oiseau se trouve en danger de mort ».
Et s'il y a un moment où le serviteur doit réunir ces deux-là, c'est bien à l'agonie.
Le Prophète -sal Allahu 'aleyhi wa salam- entra un jour chez un jeune homme en pleine agonie, il lui dit alors :
« Comment te sens-tu ? ». Il dit : « Par Allah ! Ô Messager d'Allah -Sal Allahu 'aleyhi wa salam, j'ai espoir en Allah, mais j'ai peur à cause de mes péchés. » Le Messager d'Allah lui dit alors : « Tout adorateur qui réunit dans son cœur ces deux choses -l'espoir et la crainte- pendant son agonie, Allah -te'ala- lui donnera ce qu'il espère et le rassurera de ce qu'il craint » [Tirmidhi, Sahih selon Albany]
L'espoir du serviteur en la récompense divine est comparable à l'espoir qu'éprouve le paysan quand il laboure son champ, l'ensemence et l'irrigue, il espère que tout l'effort qu'il a fourni portera ses fruits et que son champ donnera des biens en abondance.
Est-ce que celui qui a travaillé son champ est comparable à celui qui ne l'a pas travaillé ?
Les biens récoltés seront-ils égaux ?
Assurément, non. C'est pour cela que le serviteur doit œuvrer pour sa vie future.
L'espoir implique trois choses :
Aimer ce que l'on espère,
craindre de ne pas pouvoir l'obtenir,
s'empresser de l'obtenir selon ses capacités.
La miséricorde d'Allah étant grande, nous devons avoir de l'espoir quant au pardon de nos péchés et à la possibilité qu' Allah accepte de nous éviter le châtiment de l'enfer.
En effet Allah -te'ala- dit (traduction rapprochée) :
« Sauf celui qui se repent » (S.19 V.60) et « Allah ne châtie point ceux qui recherchent Son pardon. », « Certes, les bonnes actions effacent les mauvaises actions. »(S.11 V.114)
et Il -te'ala- dit aussi (traduction rapprochée) :
« Dis : "Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux". »(S.39 V.53)
Et Il a aussi dit (traduction rapprochée) :
« Certes Allah ne pardonne pas qu'on Lui donne quelque associé que ce soit. A part cela, Il pardonne à qui il veut. Mais quiconque donne à Allah quelque associé que ce soit commet un énorme péché » (S4V48)
Et les versets mettant en avant la miséricorde d'Allah, - c'est de là que découle l'espoir- sont multiples. Pour ce qui est des ahadith en voici quelques uns :
Selon 'Oubad Ibn Asamet -radiAllahou anhou-, le Messager d'Allah -sal Allahu 'aleyhi wa salam- a dit :
«Celui qui a attesté qu'il n'y a nulle divinité digne d'adoration si ce n'est Allah, unique et sans aucun associé, que Mohammad est Son humble adorateur et Son Messager, que Issa est l'humble adorateur d'Allah, Son Messager, Sa Parole qu'il a envoyée à Marie et un Esprit venant de Lui, que le Paradis est vrai et que l'Enfer est vrai, Allah l'introduira au Paradis quelle que soit son œuvre» (Boukhary et Mouslim)
Dans une autre version :
«Celui qui atteste qu'il n'y a nulle divinité sauf Dieu et que Mohammad est le Messager d' Allah Allah le préservera de l'Enfer»
Et aussi : Selon Abou Hourayra -RadiAllahou ahnhou-, le Messager d' Allah -sal Allahu 'aleyhi wa salam- a dit :
«Lorsqu' Allah fit la création, II écrivit dans un Livre qui se trouve près de Lui au-dessus du Trône : «Ma miséricorde a vaincu Ma colère» (Boukhary et Mouslim)
Et Aussi : Abou Ayoub Al Ansary -radiAllahou anhou- a dit:
«J'ai entendu le Messager d'Allah -Sal Allahou 'aleyhi wa salam- dire : «Si vous ne faisiez pas de péchés, Allah créerait certainement des gens qui pécheraient, puis prieraient Allah de les absoudre et Allah les absoudrait" (Rapporté par Mouslim)
Et les ahadith allant dans ce sens sont innombrables.
Et nous pouvons voir que La Miséricorde d'Allah est grande envers ses serviteurs.
Mais il ne faut pas se reposer juste sur cela - l'espoir- car de l'autre côté il y a aussi la justice d'Allah.
Très certainement Il nous demandera des comptes sur la façon dont on a passé notre vie sur cette terre.
Si elle est conforme à ses ordres, nous pouvons espérer Sa récompense, si elle est contraire à ses ordres, alors nous devons craindre Son châtiment.
La communauté musulmane dans toute chose est une communauté de juste milieu, en effet Allah -te'ala- dit (traduction rapprochée) :
« C'est ainsi que Nous avons fait de vous une communauté du juste milieu, afin que vous soyez des témoins pour l'humanité » (S.2 V.143)
Et ce juste milieu était le credo des pieux prédécesseurs, ainsi ils ne se mettaient jamais en marge dans quelque affaire que ce soit, mais étaient plutôt justes et équilibrés.
Il en était de même pour la crainte et l'espoir.
Ils se situaient entre les deux, et ne se contentaient pas de l'une en délaissant l'autre.
C'est pour cela que le musulman doit être en tout temps entre la crainte et l'espoir.
Tel l'homme qui marche grâce à ses deux jambes.
Wa Allahou 'Alam
Votre frère Ibn Djelaz Al Albany
Bibliographie : Al Qouran Al Karim
'Aquida Tahawiya, Imam Tahawiy & Explication de 'Ibn Abi Al 'Izz
Talkhis Ahkam Al Janaïz, Cheikh Albany
At-Taqwa, Cheikh Abdur-Razaq Al 'Abad -audio en français-
Tafsir Ibn Kathir ✅ Publié par alminhadj.fr